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T'as un coup de poing mon copain, l'est pas vilain. Je dirais même qu'il est divin.



Ca y est ! Je viens d'acheter ma place pour la baston générale ! Un Battle Royal ! Tous les participants seront dans l'arène et le dernier debout obtient les faveurs du Marcel Pai-Me, s'il les vaut ! Alors je vais me donner à fond, tout faire pour que ce soit moi le dernier debout ! The last stand !

Du coup, comme y'a un petit moment avant le début du combat, je me mets à errer dans ma tête. Je fais le bilan des derniers jours.
J'ai quitté mon amour et Innocent Island, j'ai retrouvé toute la rage et toute la folie qui m'habitait sans scrupule avant. Je suis retourné sur Armada pour rejoindre à nouveau sur les Saigneurs mais eux aussi ont signé leur absence. Plus aucune trace d'eux depuis quelques mois. Nulle part.
Alors si le Crack Joe veut régner sur sa léthargie, qu'il le fasse. Moi, je me tire. J'ai des envies d'ailleurs et je compte bien y laisser ma patte. C'est pour ça que je me suis battu pour voler un bateau à peu près potable et que j'ai fait un recrutement à l'arrache dans un rade. Ma nouvelle famille.
Sauf que le Joe, il est pas parti sans me donner une de ses envies. Moi aussi je veux maitriser le Poing Divin, donc moi aussi je veux être un disciple du Marcel. Donc c'est pour ça que je suis inscrit à ce tournoi. Pour attirer sa putain de curiosité et qu'il fasse de moi son putain de disciple !

Sauf que j'ai aussi besoin de thune et que cette baston n'en fait pas gagné. Mais vu qu'il me reste un peu de temps, j'ai eu l'idée de monter une petite magouille. D'ailleurs, voilà le Kishishi qui se ramène, et je vais avoir besoin lui.

- Donne moi ton bock, j'ai une mission pour toi.
- Kishishi, ah oui ?

Toujours ce putain de rire. Parfois, il a le don de m'énerver, mais là, c'est mon complice, donc je supporte. Et d'ailleurs, il me donne sa bière que j'avale d'un trait.

- Ouais. Tu vas prendre tout ton fric et tu vas tout miser sur moi. Je vais me donner à fond, y'a pas de raison que toi non plus tu donnes pas à fond pour moi.
- Mais, ce n'est pas un peu risqué ? Kishishi !

Là, il se fout de ma gueule, donc son rire me plait déjà moins.

- Tu doutes de ton capitaine ? Quand on prendra la mer, tu feras attention de pas trop savonner la planche, il se pourrait que j'ai des envies à ton égard.
- Kishishi, ce que je veux dire, c'est que c'est tout ou rien.
- Bah ouais, c'est comme ça que je fonctionne. Mais je suis pas fou, il me reste quelques économies du temps où j'étais Saigneur du Crack. Presque rien, mais ça suffira pour un début. Allez, file, le combat va bientôt commencer.

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Petit à petit l'atmosphère commence à devenir pesant pour certain, excitant pour d'autre. La foule qui c'est précipité afin de se procurer des tickets pour la Battle Royale scande déjà leur satisfaction.

Malgré les encouragements, les demandes de mise à mort, il est facile de distinguer le nom de plusieurs candidats qui semblent être les favoris. Des bandits, des violeurs célèbres, des combattants aguerri, une bonne partie de la crème d'Armada se trouve ici.

Pour la victoire, tous étaient prêts à faire disparaitre toute la création.


"Mesdames et Messieurs, bandit célèbre, amateur et autres, bienvenue, welcome au Iron Battle Tournament."

Alors que l'annonce officiel n'a pas encore commencé, voilà que trois hommes commencent déjà à s'échauffer près de toi.


    Moi, je suis tranquillement posé dans mon coin, le dos contre le mur. Et pour une fois, je cherche pas la merde. Je préfère me concentrer sur le gros combat à venir, en espérant qu'Ezekiel ait bien misé mes 5 millions sur moi. Faut que je le gagne ce combat, je vais me donner à fond putain !

    J'ai envie de me faire un nom, et ce serait un bon début. Mais ce que je veux surtout, c'est attirer l'attention de Marcel Pai-Me. La Boxe des Poings Divins, c'est ça qu'il me faut !

    Je jette un coup d'oeils à mes adversaires. Y'en a de toutes sortes. Je prie pour que ceux qui se battent à mains nues ou avec des masses maitrisent pas le haki, j'aurais rien à craindre d'eux. Ce que j'essaie de repérer surtout, c'est ceux qui se battent avec des lames.

    Mais je peux pas vraiment me concentrer. A côté de moi, y'a trois branques qui roulent des mécaniques en s'échauffant. Et ils commencent à me les briser menu. Ils peuvent pas juste fermer leur gueule ?

    Le plus gros des trois fait des tractions. Il pue déjà la sueur. A un moment, il s'arrête en plein mouvement, le bout de ses doigts sur le bout de ses bottes, il tourne sa tête vers moi, me regarde et un rictus vient lui fendre la gueule.

    - Bwéhéhé ! R'gardez l'bringalet !

    Je lui jette un regard noir et je lui rends son sourire à deux balles.

    - Bravo tas de graisse, t'arrives à toucher tes pieds sans plier les jambes. Fais gaffe, tu vas être fatigué pour le vrai combat.
    - Connard !


    Il se relève, avec ses deux potes derrière lui. Eux aussi me tuent du regard.

    - Mec, tu schlingues déjà le fauve ! Mais je vois que t'as pris un bol de confiance avant de venir, t'as tes petites copines avec toi.

    Des petits pics, ça fait pas de mal. Ca entretient la forme, et il en a bien besoin.

    - Mange toi ça !

    Il va pour me fourrer son gros poing dans le bide, je regarde la couleur qu'il a. Il est normal, je laisse aller. Je laisse aller parce que je le craindrais pas son coup, et surtout parce que j'ai pas envie de le taper, me faire griller et être disqualifié.

    Du coup, quand son poing me touche, je pars en mode baies sans le vouloir et du coup, c'est le mur qu'il frappe. Je l'entends même se fendiller derrière moi.

    - Hm ! Tapette du démon !

    Je me reforme.

    - Ferme ta gueule ! Tu me mets les nerfs en pelote, je pourrais en faire un poncho !

    Son petit pote mince saute de derrière lui, la dague à la main, me plaque contre le mur et la dague au cou.

    - Crève !

    Réflexe : coup de genou dans les burnes. Ca le plie en deux, il relâche son étreinte.

    - Hoy, je veux pas me faire disqualifier pour vos gueules de con, si vous me voulez quelque chose, c'est sur le ring que ça se passe.
    - T'y mettras pas un pied sur le ring !


    Le troisième me porte une allonge avec sa massette de charpentier. En pleine gueule. Je m'effonds sur moi même, en baies, le long de ce putain de mur qui se fait maltraiter.

    - Tch ! Trop lent, abruti !

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    "Disqualifié !"

    Le manque de prudence de ces brutes vient de les mettres à dos le commentateur qui joue également le rôle d'arbitre.

    "C'est moi qui décide ici. C'est qui le patron ? "

    Bien que fou de rage, tes agresseurs quittent l'arène sous les hués du public et la menace de l'intervention de quelques combattant bien content de se débarrasser de concurrent inutile.

    Tu es maintenue, mais ta disqualification est passé à deux doigts d'être également prononcés.


    "Maintenant que le lot habituelle de casse-couille est éliminé, que le spectacle commence."


      Ah ! Le Terminus et son arène piégée de partout m'ouvre enfin ses portes ! C'est déjà l'effervescence et des petits groupes de combattants se forment.

      Je respire un bon coup, un putain de sentiment me prend aux tripes, je m'enjaille de devoir foutre mes pattes dans le museau des autres ! Et je crois que ça m'enjaille tout autant d'en recevoir haha !

      Je fais quelques pas pressés en direction du centre de l'amphithéatre, quand un gamin à moitié homme bondit de derrière moi. Un blondinet dont le seul carré de peau visible est le visage, emmitouflé dans sa capuche et son écharpe. Il me semble bien timide pour être ici, il a pas l'allure d'un guerrier.

      T'as un coup de poing mon copain, l'est pas vilain. Je dirais même qu'il est divin. 423506Waxx

      D'ailleurs, il se met à me parler.

      - Hoy, Mahach ? Ouais, je te reconnaitrais parmi tout ce beau monde.
      - On se connait ?
      que je lui dit vener.
      - J'étais là quand tu faisais ton speech sur ta façon de voir le monde pour recruter des soulards. Je m'appelle Waxx, je suis canonnier et ...
      - Ta gueule ! Il est à moi !


      En entendant mon nom, une gonze s'est retournée et a couché le pauvre cuistot sur le sol de toutes ses forces. J'aurais presque pu avoir de la pitié pour lui.
      Et la gonze, elle est pas mal. L'air tout aussi vener que moi, les cheveux blancs, une bonne grosse épée des familles dans les mains.

      T'as un coup de poing mon copain, l'est pas vilain. Je dirais même qu'il est divin. 837777Johanna

      - Alors c'est toi la grande gueule ? Je veux un duel pour voir ce que t'as dans le froc !
      - Ca me va.
      - Hoy ! J'étais là le premier !
      - Ta gueule avorton ! Si tu veux me parler, t'as qu'à te lever !
      - T'aurais mieux fait de me regarder ...


      Elle baisse les yeux sur sa tronchiole, elle voit qu'il jette une petite allumette enflammée et détale en vitesse. Elle sent une odeur de poudre à canon et une explosion la projette contre le mur en bois.
      L'instant de la voir décoller et s'écraser, le môme avait déjà disparu. Du coup, je balaie nerveusement l'arène du regard pour le retrouver.

      Ca y est, le bordel commence de mon côté.

      Il m'appelle, je me retourne, je crois qu'il me fait le signe de la victoire avec son index et son majeur mais nan, je vois bien qu'il a un élastique entre ses deux doigts. Je le vois, mais pas assez rapidement pour éviter ses petits projectiles qui m'explose en pleine face.
      Ni une ni deux, je lui cours après mais il détale comme un lapin.

      Dans sa course, il me lance des petites boules noires collantes en me criant "Réflexe ?", alors je les attrape de la main droite. C'est qu'il court vite le con !
      Petit à petit, la boule grossit et englobe ma main. C'est vraiment la merde !
      Nan, rectification, ça l'est devenu quand je l'ai vu changé de direction, moi je le suis bêtement sauf que.

      Une trappe s'ouvre sous mes pieds, la flotte en dessous, et je manque de tomber. Heureusement, je rattrape de la main droite. La même main qu'est engluée. Mais son machin à Waxx colle plutôt bien, du coup je me divise en baie et je me tire du trou avec un Canon Ball en prenant ma main droite comme point d'ancrage. Du coup j'ai juste à donner une impulsion de bas en haut et je me propulse loin de se piège mortel, bien au dessus des combattants.

      A peine sur pied que Waxx m'appelle encore. Un espèce d'oiseau de feu fonce vers moi. Mon réflexe c'est de me protéger avec mon bras droit. Dont la main est recouverte du machin dégueulasse qu'il m'a lancé et qui se met à flamber.
      Pour le moment je crains rien, c'est pas ma main qui crame, je panique mais je trouve une tête de moche fixée sur un corps mastoc vers de moi. Je lui fourre une belle Derecha et le gros de la substance noire enflammée vole sur son visage et le mec à qui appartient la tête se met à courir dans tous les sens et à hurler de douleur. J'arrache son maillot et m'essuie le reste de merde noire dessus, comme ça, il me flambera plus.

      Heureusement, je l'ai pas perdu de vue. D'ailleurs, comme il est en train de préparer sa nouvelle attaque, ça me laisse le temps de l'esquiver ou la parer. Il me voit, prend peur et m'envoie trois minuscules boulets de canon. J'ai déjà eu à faire à ça, je connais la technique. Je fais pousser mes cheveux aussi vite que je peux, je détache trois mèches en evyL Peaks et je les plante dans les boulets qui fusent vers moi. Je me décale, je les laisse continuer leur chemin mais je leur fais prendre un demi tour pour les renvoyer vers son proprio qui est étonné et prend pas le temps de les esquiver.

      J'ai enfin fait mouche ! Du coup, je me rue vers lui, il panique à son tour, va pour m'envoyer une plus grosse munition, j'infuse ma main jusqu'à mon avant-bras de haki en y pensant très fort et dès que le boulet un peu plus gros arrive à portée je l'empoigne et je le brise d'un Hyena Bite. C'était pas vraiment du métal vu la pauvre résistance qu'il m'offre.

      - Tu veux jouer à la baballe ? On va y jouer.

      Je lui fourre une Black Derecha dans le bide et profite de l'élan pour le heurter avec tout mon corps en mode baies : Canon Ball. Il se rétame, KO, quelques mètres plus loin.

      On commence à crier mon nom dans les gradins ! Héhé ! J'aime ça ! J'imagine que j'ai du faire forte impression quand j'ai voulu recruter du monde, je leur avais dit que je serai dans l'arène aujourd'hui.

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      Pas le temps de respirer un coup, la gonze de tout à l'heure est prête à en découdre avec moi.

      - Ca y est ? Finis de vous battre comme des guignols ? C'est l'heure de ta branlée, le punk !
      - Tch !


      J'aime bien les provocations, ça me motive.

      Elle me charge, donne un coup d'épée, je l'évite, elle se tourne pour me filer un coup de revers, ça me touche, je saigne, elle sourit et commence une danse frénétique tranchante.
      Je suis obligé de me diviser en mode baies pour limiter ses attaques. Je crée un Vortex autour d'elle et je viens la cogner de partout. Ce que je veux, c'est pas la blesser, c'est l'empêcher d'attaquer, je veux l'occuper, la déstabiliser et me créer une faille.

      Sauf qu'en fait, je suis plutôt occupé à séparer mes balles en tas deux à chaque fois qu'elle tranche. Ca lui arrive bien de parer avec le plat de sa lame, mais c'est plutôt rare.
      Je la vois qui essaie de me redonner le premier coup, son tout premier. Alors je me reforme et j'arrête sa lame en la plaquant avec mes mains de chaque côté. Elle est étonnée une seconde et va pour me redonner un coup de revers, je pare mais je m'aperçois au dernier moment que ce qu'elle allait me faire, c'est me mettre un coup de fourreau. Elle a eu le temps en se retournant de dégainer son fourreau de sa ceinture et de les intervertir de main !
      Occupé à parer son coup factice, arrive ce qui devait arrêter, elle m'enfonce la pointe de sa lame dans mon épaule en souriant.

      - Hmpf, bien jouée enfoirée.
      - Appelle moi Johanna.
      - Je m'en fous de ton prénom.
      - Tu ne me veux pas en tant que nakama ? Je peux te tuer alors ?


      Je la repousse par l'épaule, je remets mes cheveux inhabituellement longs en arrière, je serre et je fais appel au retour à la vie pour doubler mes bras et mon torse de volume avant de me mettre à quatre pattes comme une hyène : Red Hyena. Sauf que bien sur, mes blessures s'ouvrent encore plus, ce qui me fait un mal de chien.
      Toute ma bestialité explose et nos s'enchainent. Je lui pose des Derecha qu'elle pare de temps en temps, mais faut dire que son armure bloquent pas mal celles qui la touchent. Moi je garde mes sens en alerte pour bondir dans tous les sens pour éviter ses coups d'épée.

      Elle fait donne pratiquement les mêmes coups, elle me chicane sur le fait que j'attaque mais je cherche une faille et quand je la vois, je saute sur l'occasion : je l'attrape au poignet, celui qui a la main qui tient l'épée et je me mets à le serrer de toutes mes forces pour essayer de lui fendiller les os. Ouaip, une belle Bite of Hyena.
      Elle lache son épée, tombe dans son autre main et me la plante dans l'autre épaule, je grogne encore plus de douleur ! Je lui laisse pas le temps d'empirer les choses, je choppe son deuxième poignet pour faire une autre Bite of Hyena.

      Elle va pour donner un coup de genou dans les valseuses, je bloque ses bras sur son torse et la soulève. Son genou atterrit dans mon genou, je laisse étouffer un cri, je l'agrippe à la gorge, la soulève encore plus haut avant de lui éclater brutalement le dos contre le sol. Je l'achève avec une bonne grosse Derecha dans son bide.

      Au choc, elle en permet sa voix, se tord de douleur en se tenant la gorge.
      Je la regarde de haut.

      - Bienvenue chez les Pirates de la Hyène, vieille carne !

      Les miens qui sont dans le public sont encore plus en joie.

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      La foule est à fond, le spectacle est à la hauteur des attentes, le sang coule de partout. Que demander de mieux dans un Battle Royal. Le combat d'aujourd'hui réuni du beau monde et des combattants qui en valent vraiment la peine. Cependant, il s'agit d'un tournoi où seul une personne arrivera à gagner, un seul vainqueur et au vu de la récompense et des hommes et femmes qui participent sans doute un seul survivant.

      Si l'homme qui commente le spectacle se doit de rester impartial, celui qui préside votre arène n'est pas sans avis. Très vite il t'a repéré et très vite il te met également en avant. Sans doute trop en avant.

      Tu vas vite devenir l'objet des convoitises, l'homme à abattre.


      "Regarder bande de nouille, lui, oui, lui c'est un combattant. Avec un peu plus de mec comme lui, cette arène serait un véritable chef-d'oeuvre."

      Ta démonstration de force n'est pas tombé dans des yeux aveugles. Bientôt ce ne sera plus une Battle Royal, mais plutôt une exécution, oui tous les autres contre toi.

      Qui sait, après ta mort auront-ils aussi leur moment de gloire.


        Pendant que j'échange des marrons contre beignets et autres coups de schlass, j'entends un mec beugler des choses sur moi. De bonnes choses. Le bordel général s'est un peu arrêté.

        Je le vois pas, mais je devine que c'est de moi qu'il parle. Je le devine parce que tous les autres concurrents sont devenues des bêtes sauvages. Le cliché de la meute de monstre : les yeux injectés de sang et le sourire carnassier qui pourrait luire dans le noir.
        Je me sens comme une carotte au milieu d'une rénion de végétariennes affamées. Nan, l'image est mal choisie, les végétariennes sont rares sanguinaires. Même affamées.
        Je me sens comme une misérable souris au milieu d'un troupeau de chats sauvages. Ouais, voilà.
        Mais merde, je suis une hyène bordel ! Pas une putain de proie !

        Sauf que j'ai pas le temps de penser à de la merde, le chacun pour sa peau s'est transformé en tous contre un, et le "un", c'est moi.
        J'évite quelques poings, quelques lames ou massettes qui fusent direction ma bobine, je m'en ramasse d'autres, j'en donne aussi. Moins, c'est sûr, mais je suis pas sans défense.
        D'ailleurs, on commence à faire des coopérations et je sens qu'on me soulève par la tignasse. Putain, personne touche à ma crête !
        Un mec qui fait bien trois fois ma taille, que ce soit en longueur ou en largeur. Sans le savoir, je suppose, il m'a choppé par mon faible. Deux autres me tiennent les bras, je me débats comme un diable mais ça sert à que dalle. En face, un connard qui sourit à l'idée de me labourer en profondeur à coups de mandales. Il serre ses gros poings, donne quelques coups dans le vent et me charge.
        Je me contorsionne pour donner de l'élan dans mes jambes, je les lève, il arrive, je les baisse et les serre autour de son cou, mon paquet en plein sa tronchiole.

        Et ouais mec, faut pas sous-estimer la force qu'on a dans les jambes.
        Et je serre, je serre. Il pousse un cri étouffé, essaie de me coller quelques droites mais le gros qui me tient par la crête me colle un coup de genou en plein la colonne vertébrale. Je douille, je grogne, je lâche mon emprise sur le mec entre mes jambes non sans essayer de lui coller un plat de semelle en pleine gueule.

        En voyant ça, les autres combattants de l'arène se mettent sur la gueule pour savoir lequel aura le plaisir de se recouvrir avec mes tripes.

        Faut que je me tire de ce merdier ! Tant que le gros mastoc me tient la tête, je peux pas me transformer en baies. Mais tant que j'ai pas mes bras, je peux pas rivaliser avec lui, donc faut que je me débarrasse des deux connards qui me retiennent par les bras.
        Alors je tente le tout pour le tout : je fais gonfler les muscles de mes mains avec le Retour à la Vie et je fais une Bite of Hyena sur un de leurs poignets. Je veux sentir leurs os se fendiller alors je serre de toutes mes forces. Ils réagissent et s'arrangent pour que leurs poignets soient hors d'atteinte, mais peut importe en fait, tant que c'est un os, je peux essayer de le fendiller.
        Sauf qu'ils me font deux clés de bras, et la seule chose que je peux agripper, c'est un morceau de moi.

        Bon, okay, va falloir que je m'occupe du gros. Et si je peux pas utiliser mon fruit du démon, il me reste toujours le Retour à la Vie, et je n'ai qu'à l'utiliser comme Levy Quinn.

        evyL Pikes


        En même temps que je fais grandir mes cheveux, je les sépare en mèches. Le monstre géant plein de muscles est surpris, il essaie d'attraper les mèches au fur et à mesure, donc c'est le bon moment pour larder sa chair avec toutes les pointes. D'abord ses mains, pour qu'il me lâche, ensuite, les deux gus qui me retiennent prisonnier.

        Ils me relâchent, un des deux me pousse violemment en avant et fait mon dernier pas incertain, quand je pose une dernière fois le pied, je vois la poussière au sol qui tremble un peu : une trappe va s'ouvrir sur mes pieds et sur la mer.

        Je me retourne pour faire volte-face à mes adversaires, l'autre me charge, je me fonds en baies qui roulent sur le sol, il trébuche, je me reconstitue, son pote me taillade à coups de lames d'air en plein le thorax, il fonce sur moi, je me divise, ce qu'il fait qu'il fonce dans son collègue et tombent à la baille.

        Dans le feu de l'action, j'ai pas vu le gros qui est revenu à la charge. D'une main, il me soulève encore par la touffe, prêt à me balancer dans le trou béant.
        Je veux le latter au haki, mais j'ai pas le temps de me concentrer alors j'espère que ça marchera. Je l'ai déjà fait pas mal de fois, alors je visualise rapidement mon pied, je haki comme dirait Kiril, je l'imagine plus fort, plus puissant, comme un boulet de canon.

        Je le vois qui commence à s'infuser, alors je vais infuser le deuxième. Je redouble d'efforts, soit je réussis, soit je crève.
        Et dans la seconde qui suit, j'ai les pieds noirs, je me balance un coup pour atteindre son visage que je piétine, que je martèle comme un bourrin, le plus vite possible.
        Je sens qu'il me lâche, je donne une dernière impulsion pour éviter le trou et me propulser juste derrière. Enfin sur la terre ferme, je peux le voir vaciller quelques instants et s'écrouler sur le trou.

        Les mecs les plus proches arrêtent leur combat pour regarder le gros s'écrouler et boucher le trou. Ce qui me permet de souffler un coup et de récupérer un peu.

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        Les quelques mecs devant moi tombent d'un coup comme des mouches, et mes yeux tombent sur un petit bout de femme, en tutu, gracieuse, jeune et fraiche, sur la pointe des pieds et les bras élégamment levés au ciel. Au tour d'elle, en rond, des corps.

        - Qu'est ce qu'il ne faut pas faire pour t'aborder ...

        Je continue de la regarder.

        - Tu sais, je vais pas avoir pitié.
        - Je ne t'en demande pas.


        Elle n'a pas souri en me répondant. Même pas un rictus.
        Je gonfle mon bras droit avec le Retour à la Vie, et je profite d'avoir la chance de commencer le combat pour bander ma volonté, donner toute ma concentration sur ma grosse menotte pour l'infuser de haki. Je fonce sur elle, donne le premier coup qu'elle esquive d'un joli petit saut en arrière. Je retente, elle me dégage le poing d'un coup de pied par dessous et me colle violemment le dessus de l'autre au niveau du cou. Je me rétame par terre et ripe un peu.

        Je me ramasse, je relève la tête et encore une fois son pied vient me fouetter le visage, sauf que cette fois ci, il est noir et fait de brefs allez-retour et ma tête devient un punching-ball. Les coups me font reculer, quelques me retient dans mon dos. La frénésie s'arrête, je sens que mon visage est tuméfié, je crache un peu de sang, j'ai pas le temps d'avoir mal que la danseuse mortelle revient vers moi en courant. Elle me court littéralement dessus avant de me frapper de toutes ses forces sous le menton.

        On me lâche, je m'écroule. Je douille. Je douille parce qu'elle m'en laisse le temps.
        Putain mais qu'est ce qu'il m'arrive ... J'ai perdu ma niaque ? Je pensais vraiment pourquoi gagner haut la main ? Je dois me relever !
        Et je le fais. Difficilement. Ca tangue, mais je suis debout. Même si elle est amochée, j'ai ma fierté.
        Je la vois s'approcher. Elle marche.
        Mais merde Mahach, reprends toi ! C'est quoi ton problème, hein ? T'es en sang, tu te laisses faire, tu morfles inutilement.
        Elle lève son pied et l'enfonce à plusieurs reprises dans mon bide. Chacun laisse au moins momentanément un creux dans mes chairs. Comme autant de briques qu'on y catapulterait.
        Tu peux mentir à qui veut, mais à moi tu me la fais pas. Toutes tes mimiques là, c'est que du flan.
        Je me dérobe sous mon propre poids, mes jambes me tiennent plus. Je suis recroquevillé à quatre pattes, position foetale, mais elle ne fait preuve d'aucune pitié, son talon s'abat sur ma colonne vertébrale, je m'afale.
        Arrête de grogner pour faire croire que t'es un dur si c'est pour te laisser faire par une gamine et chialer comme une merde.
        Parce que ouais, je chiale. Je sais pas si je chiale parce que j'ai mal -nom de dieu, ouais, j'ai mal de partout- ou parce qu'elle a brisé mon apparat et que le retour à la réalité est vertigineux, mais j'ai mal.
        Tu peux pas vouloir t'amuser avec le monde entier et avoir de la pitié. Arrêter de rouler les mécaniques, tu joues pas les mécanos, tu construis rien, tu détruis. Alors détruis là. Gamine ou pas.
        En même temps que je ploie sous ses assauts, qu'elle me tale les chairs et essaie de me péter les os, je me reconstruis à l'intérieur.
        Arrête avec tes menaces débiles, et mets les en oeuvres. Arrêtes avec tes jolies phrases, mets les en pratique et cogne. Saigne ! Sinon, un connard aux airs supérieurs pourrait dire que ton sourire carnassier n'est rien qu'une grimace maladroite. Et ces connards péteux, tu les hais, tu les emmerdes alors montre leur au lieu de leur faire savoir.

        Je hurle à m'en vriller les cordes vocales. Mes yeux sont exorbités. Presque révulsés sous la pression de la rage naissance, sortie du plus profond des tripes et en jaillit comme une gerbe de flamme jusqu'à celle crame mon cerveau.
        Mes doigts se crispent, mes mains se resserrent en poings, les lattes de bois du plancher craquent sous mes griffes.

        Je hurle. Je hurle pour extérioriser le venin qui rongeait de l'intérieur. Mes bras et le haut de mon torse doublents de volume.


        Red Hyena



        Toute ma bestialité a explosé, je suis à nouveau devenue la Hyène.

        Mon réveil rythmé de spasmes et de convulsion semble l'apeurer. Je relève brutalement l'échine et la tête, je la regarde avec mes yeux à la fois bouffis et injectés de sang et dans la seconde, je lui bondis dessus. Elle veut esquiver d'un saut de chat en arrière, je donne un coup de patte dans sa cheville qui prend appui par terre, elle tombe à la renverse, je me jette dessus, elle essaie de me coller un coup de saton mais je l'attrape au dernier moment, mais avec l'autre, elle appuie sur mon thorax et me fait valser par dessus elle. Je lâche pas prise et l'emmène dans ma chute.

        Déstabilisée, elle m'offre une ouverture, juste assez de temps pour mettre mes deux mains et toute ma force sur une de ses chevilles. La main droite sur son pied, la gauche sur son mollet et je fais prendre à son articulation un angle qui lui est inconnu.

        Elle hurle, et elle ne s'envolera plus.
        Je me remets sur patte pour me pencher sur elle, mes poings se ferment, deviennent noirs presque tout seuls et martèlent son corps. Les coups s'enchainent rapidement, elle succombe sous l'avalanche jusqu'à ce que j'entende son dernier soupire de conscience.
        Son coeur bat encore. Lentement.
        Le mien bat la chamade dans sa poitrine. Il se cogne avec autant de violence dans sa cage thoracique. Mon souffle est rauque, animal.

        Ma soif de sang s'atténue à chaque expiration, je reprends le contrôle de moi même à chaque degré que mon sang perd.

        Je suis au centre de leur attention hein ? Voilà peut être de quoi les dissuader.

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        Bordel !

        Voilà un combat comme on les aimes. Voilà une bonne raison de claquer son argent dans ce genre de spectacle. C'est un putin de bordel et si certain membre du public ont trouvé la fin de votre combat atroce, ça à réveiller le public encore plus. Ils en demandent encore.

        Sans doute veulent-ils que tu les tues tous, ils veulent plus d'action, toujours plus, sans doute à cause du commentateur qui sait galvaniser les foules avec son franc parler et ses paroles douces aux oreilles. Jamais Armada n'a connu meilleur ambianceur de foule.

        Même si tu parviens à dissiper la rage des combattants sur toi, il n'est pas dit que tout est fini, ce serait trop simple, pas assez "Chabada" pour les organisateurs qui veulent un main évent.

        Le clou du spectacle arrive quand l'arène se divise en quatre zone de combat et que le commentateur appel un personnage que tous avaient oublier et qui pourtant était bien présent. Le combattant homme-poisson Domino.

        Un homme-poisson poisson rouge. Rien de bien méchant si ce n'est qu'il est le seul complètement avantager par cette arène maintenant presque aquatique.




        Spoiler:


          T'as un coup de poing mon copain, l'est pas vilain. Je dirais même qu'il est divin. 92931156ba304b21fbdf5c


          Okay, là ça pue la merde. Un ennemi puissant qui trouve son point fort dans mon faible, ça pue carrément la merde.

          Au moment où les plaques cèdent pour s'ouvrir sur une nouvelle arène, les corps inconscients sur les ouvertures tombent à l'eau. D'autres combattants profitent de ce moment pour en pousser d'autres à la baille. J'ai failli faire partie du lot.
          Je me suis contenté de les esquiver sans chercher à les pousser à leur tour.
          C'est une putain de question de survie, et la bonne réponse est aussi petite que ces plateformes restantes. Et je vais devoir y rester.

          Fait chier !

          Je jette un oeil à ceux que j'avais intéressé, la gamin et la barbare. Toujours là, c'est plutôt une bonne nouvelle, même si je pourrais pas jouer à la nounou.
          Domino me sort de ma pensée, fièrement dressé sur la plateforme à l'opposé de la mienne, le torse fièrement bombé, tenant un trident doré dans sa main droite.

          - Kahahahaha ! Nul besoin d'attirer l'oeil de la foule pour survivre. Ma victoire va être encore plus ... retentissante !

          Il plonge et disparait quelques instants. Tout le Terminus retient sa respiration quand soudain il refait surface en bondissant et empalant un mec avec son trident avant de l'enfoncer dans la mer.

          - Les abysses sont mon berceau ! Mais elles seront vos tombeaux !

          Le truc sympatoche dans l'histoire, c'est qu'il devient l'homme à abattre. Ou plutôt, le sous-homme.
          Jusqu'à ce qu'il me pointe du doigt.

          - Surtout pour toi, le Punk, utilisateur de fruit du démon. Ne commet aucune faute, je t'attendrais au tournant ! Kahahahaha !

          Je le regarde droit dans les yeux. Pas pour le provoquer, pour éviter de le perdre de vue. Je le regarde s'effacer une nouvelle dans les profondeurs, prêt à se jeter sur nous comme un charognard qui piège sa proie.
          Sur la plateforme à ma gauche, un mec en pousse un autre.

          - T'inquiètes pas, c'est pour l'apater, je le laisserai pas s'en prendre à toi.
          - Ta gueule ! Sors moi de là ! Sors moi de l...


          Pendant que l'enflure fait tourner son marteau au bout de sa chaîne, Domino resurgit de nul part dans un torrent d'eau. Le pirate abat son poids de toute ses forces sur l'homme-poisson qui esquive et lui assène un Samehada Shoutei, le mettant KO sur le coup.

          L'entraide est encore plus présente. Y'a bien quelques inconscients qui essaient de virer les autres pour faire une place sur leur plateforme et tenter de survivre, mais ceux là se font jarter et tombent à la baille, c'est à dire à la merci de la sous-race qui compte pas les épargner.

          - Hoy, je t'ai vu te battre, ça te dit faire équipe. Au moins pour l'instant.

          C'est un capitaine pirate avec un fouet qui me parle. Je serai con de refuser son aide.

          - Ouais ...
          - Laisse moi le tirer hors de son élément, et je te laisse le travailler au corps.


          Pas le temps d'acquiescer, le revoilà qui refait surface tranquillement au centre de l'arène.

          - Si vous ne voulez pas venir à moi, je vais vous y forcer !

          Il commence à faire des vas-et-viens de haut en bas, en touchant l'eau à chaque fois. Au dessus de lui, un nuage prend forme et grossit pour prendre la taille de l'arène.

          - Jetez vous à l'eau, elle est bonne !

          Il ricane et continue ses gestes sous les regards craintifs des autres combattants qui n'osent pas bouger, ne sachant pas ce qu'il fout.

          - Allez, venez, ce sera le seul endroit sûr dans quelques secondes.

          Tout le monde regarde le nuage.
          Agacé, le mec qui disait vouloir faire équipe avec moi se met à jouer du fouet sans me prévenir. Il claque et fait le tour de sa proie, son propriétaire tire de toutes ses forces pour ramener Domino sur notre plateforme.

          En colère, j'arme mon poing de haki, prêt à lui mettre une bonne vieille derecha infusée des familles dans son bichoir. Sauf qu'il se défait de son étreinte et quand il fond sur moi, c'est la gueule béante qui se referme sur mon poing.

          Bordel, malgré le haki, ses crocs s'enfoncent et des ruisselets de sang perlent avant de couler dans sur le bois.

          On se regarde, il lève les yeux, arrête de me mordre et fonce dans l'eau.
          A mon tour je lève les yeux.

          Une pluie de flèches d'eau s'abat sur nous.

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          Certains se jettent désespérément à l'eau, mais se font déchiqueter aussitôt mouillés, d'autres tentent de parer comme s'il s'agissait de vrais flèches ... D'autres attendent debout, les bras croisés. Chaque gout qui tombe sur leur peau la perfore et de petits gerbes de sang jaillissent. Quelques uns s'écroulent à trop saigner. Surtout quand la tête est touchée.
          Moi, je me suis effondré sur moi même, en baies. Je me suis rassemblé en petit tas, ma tête et les parties fragiles en dessous. Certaines gouttes font mouches, d'autres rebondissent.

          Quand la pluie se termine, je jauge d'un coup quelle plateforme est la plus vide. Celle en face de moi me parait bien. Je pense qu'avec une impulsion et un Phantom, je pourrais l'atteindre.
          Je regarde Domino, il est trop occupé à maltraiter les noyés.

          Je recule de quelques pas en arrière pour prendre de l'élan, je donne une impulsion sur mes jambes puis mes bras, en vol je me divise en baies et ...

          - Sameigawara Seiken !

          Je sens une onde de choc qui vient me frapper par la droite. Tout mon corps se cogne sur la paroi gauche de l'arène et les baies rebondissent et valdinguent quelques mètres plus loin pour tomber dans l'eau.

          J'effleure à peine le maudit liquide que je me reforme et sombre. Sans le vouloir ni pouvoir m'en empêcher, je recrache tout l'air que j'avais inspiré.
          Heureusement mon collègue a vu la manoeuvre et a joué du fouet pour choper le cou du Domino qui plonge pour se jeter sur moi, entrainant le capitaine avec lui. Il m'atteint bien vite, le changement de pression bousille le corps de son poursuivant mais il tient bon. Arrivé vers moi, Domino me plante son trident dans les tripes, et m'avale d'épaule. Mon co-équipier gagne petit à petit la distance entre lui et l'homme-poiscaille en se servant de son fouet comme une corde. Il le ceinture, en profite pour m'agripper le marcel et souffle tout l'air de ses poumons dans les branchies du connard de poisson rouge qui donne une impulsion pour remonter à la surface.

          Quand il arrive presque à l'air libre il empoigne le capitaine par le col et le balourde sur une plateforme. Mon corps percute encore une fois un mur, ça me permet de recracher un peu d'eau. Domino et son ennemi -qu'est mon ami- toussent et reprennent leur respiration, le joueur de fouet me donne quelques coups de lattes pour me réveiller en urgence et la sous-race manque de peu de lui croquer l'autre pied. Heureusement, le capitaine s'en est aperçu et s'est décalé, du coup Domino ne mord que la plateforme et sous la colère, arrache le bois qui était dans sa bouche.

          Soudain, il claque ses mains plus loin, et mord vraiment vivement sa cible cette fois ci. D'ailleurs, elle hurle de douleur, il lui répond avec un sourire carnassier que j'écrase de mon pied infusé de haki. Je vois qu'il est surpris, mais ma réanimation a été brutale. Du coup il lâche son emprise et rejoint en vitesse les prondeurs. Ca me laisse constater qu'il reste plus grand monde mais que surtout, il a oublié son trident que je prends direct avant de me tourner vers mon allié de circonstance.

          - Hoy, choppe-le moi.

          Domino revient à la charge avec un Sameigawara Seiken, le capitaine le contre d'un coup de fouet dans la paume de main, le poiscaille le charge tout en lui lançant des flèches d'eau qui font mouche, il reste debout et fait claquer son fouet, Domino l'attrape, bondit en direction de la plateforme, et tire sur le fouet pour lui asséner un coup de boule monumental. Les deux se rétament sur le plancher flottant. Ni une, ni une : j'embroche la sous-merde avec son trident. Il se met à grogner, je retire les pointes de son trident de son corps, je lui fais une clé de bras et lui fais sentir qu'il a pas intérêt de jouer au con.

          - Pitié !

          Qu'il chouine. Alors je me penche sur oreille et lui susurre sadiquement.

          - La pitié, ça se sanglote pas.

          J'enfonce son trident dans le bas du dos.

          - SUPPLIE-MOI !

          Je donne des petits coups et contorsionne un peu le manche pour augmenter la douleur.

          - JE T'EN SUPPLIE, ARRÊTE !

          Je retire le métal de la chair, il tombe à genou mais il essaie de regagner l'eau, alors je lui plante le trident dans la main. Il me fait volte-face, les yeux embués. Je le regarde de haut un moment, puis je me baisse. Il en profite pour me chopper par la gorge.

          - Putain, tu me fous les glandes !

          Je le prends par le col, et donne au trident un autre morceau de peau à percer, celle au niveau des tripes.

          - Tu sais jamais quand lâcher l'affaire toi, hein ?

          Il se tortille de douleur.

          - Je t'en supplie ...
          - PUTAIN !


          J'enlève le trident, je le relève, toujours par le col

          - J't'ai pas dit que la pitié ça s'chouine pas ? Ca s'crie. On l'implore ! Parce que ça nous choppe par les couilles, ça nous r'tourne le cerveau, et on en gerb'rait not' coeur. C'est théâtral la pitié ! Alors j'sais pas ... IMPLORE-MOI ! CRIE MON NOM !

          Je crois qu'il m'a tapé une syncope.

          Je relâche. Il s'affale par terre, inconscient.

          - Sale branque.

          De toutes mes forces, je lui plante son trident dans la gorge. Le silence règne dans l'arène, à part un gazouillis de sang qui bulle dans les orifices du Domino.

          En parlant de sang, l'instant que la tension retombe en silence, je sens la douleur qui s'élève. Tout aussi silencieusement.
          Putain d'ironie !

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          Le sang à couler à flot, l'arène n'est plus que cumul de victimes. Vous sortez du lot, mieux encore après un silence morbide, la foule acclame les vainqueurs, les survivants, ceux qui ont réussi à vaincre l'homme-poisson.

          Vous êtes peu nombreux et pourtant le public n'a d'yeux que pour toi et ton allié de fortune.

          Les autres bien que survivant de l'attaque de l'homme-poisson jettent les armes. Ils sont cassés, épuisés, ils sont à bout. Encore en état de combattre il ne reste que toi et ton allié qui puise ses dernières force pour lever la main au ciel comme en guise de victoire.

          Il te reste une dernière chose à faire. Veux-tu gagner seul comme ce qui était demandé où accepter une victoire en tandem.


            Mon sang se fait la malle, ma vue se trouble.

            Je plaque mon dos contre un mur et me laisse glisser. Ca sent la fin du combat, tant mieux.
            Les derniers debout sont dans le même cas que moi. Certains abandonnent, moi je veux juste souffler un peu. Mon bide me fait un mal de chien, je plaque ma main dessus et je sens un liquide visqueux et chaud recouvrir la paume. Fait chier, j'ai les tripes qui fuient. Sûrement pas grand chose, l'histoire de quelques points de dentelle.

            Je le vois qui me fait signe d'approcher, mon allié de circonstance. Fanfaronne mon copain, je me suis tapé le sale boulot. Il lève le bras, victorieux. Je me relève comme je peux, ça tangue. Il me tourne le dos, pour saluer toute la foule et se faire acclamer.

            Connard.

            Je sais pas si c'est de la colère, mais un truc bouillonne en moi. Un truc qui m'anime et va faire clôturer ce putain de calvaire. Je serre le poing. Fort. Je l'infuse parce que maintenant, je sais comment le faire. Je sais comment je marche. Je sais haki. Parce que je me suis beaucoup entrainé. Grâce aux Saigneurs. Grâce à Kiril. Il m'a tout appris.

            - Hoy.

            Derecha del Diablo


            Nop.

            Kiril's Lesson

            Une bonne grosse pogne bien noire dans sa tronchiole, balourdée avec toute ma rage.

            Il s'écroule par terre.

            - J'avais pas misé sur toi.

            La foule est surprise. Encore une fois, le silence glace l'assemblée avant que cette pute se mette à me huer.

            Je me suis trompé. Mon nom est pas fait pour être acclamé.

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