Tu te souviens, eh, la rivière, son voisinage, les nuées blanches ? J’en vois ici. Le sombre s’est emparé du monde et nous sommes les seuls spectateurs. Et les nuits blanches ? J’en vois des vrais. Les particules sont endormies et toi tu dois m’attendre quelque part, dans un endroit où elles ont les yeux ouverts. Je me souviens de ta voix me bercer de l’aurore à l’aube et ton visage se glisser dans mes pensées de l’aube à l’aurore. Les bruits de l’eau, les vagues qui viennent disparaître en éclatant sur la coque, ce sont tes grognements et la petite brise qui vient caresser ma peau rude et dégueulasse, ce sont les souvenirs que j’ai de cette époque-là. Tu es comme l’océan de nuit. Et quand je vois le reflet du soleil levant se profiler à l’horizon, c’est comme si tu m’appelais m’invitant à partir à ta recherche.
Mais bizarrement, quand le soleil est à son zénith, je nie à mon esprit te connaître. Comme si tu étais quelque chose que je voulais cacher. Pourtant, c’est évident. Et à trop jouer avec le cœur, on finit par le perdre. A trop m’amuser, et balancer son contenu selon l’heure qu’il est ou la météo qu’il fait, je vais le perdre. Je suis déjà entrain. Et je le sens me menacer de s’éteindre à l’intérieur.
Est-ce que c’est mal de ne pas vouloir qu’ils sachent ? La lumière m’aveugle comme on le fait de nos jours pour les torturés. Elle me pose mille questions… Les nuages passent lentement écouter la conversation. Et il y a ces débris-là, ces restes de squelettes tout au fond qui nous regardent promettant une mort certaine à notre amour. Eux savent, eux l’ont fait avant nous. C’est de ça que j’ai peur, et pas de toi. Le chemin n’est pas important, la distance, la durée, la façon dont je m’y prends, on s’en passe. Mais qu’est-ce qu’il y a après ça ? Est-ce que l’on pourra continuer tous les deux ? Et est-ce que l’océan de nuit sera le même ?
Tu es comme l’eau, indispensable. Tu es comme l’eau qui gronde, tu es comme l’eau qui dort, tu es comme l’eau, rafraichissante, ou comme l’eau qui brûle. Tu es comme l’océan de nuit. Tu es d’ici. J’ai l’impression que je viens d’ailleurs, que dans la première source je me suis jeté et que maintenant tout est perdu.
Mais comme toi je suis d’ici. Je suis quelqu’un et toi tu es une personne, et tu me dirais/diras sûrement ça : « De l’eau… N’importe quoi. »
Ensuite tu me dirais que toi aussi tu as un cœur. Et qu’il absorbait tout mon amour. Et qu’il en restituait autant.
Enfin bref… Tout ça pour dire que l’océan de nuit est chouette à regarder.
Mais bizarrement, quand le soleil est à son zénith, je nie à mon esprit te connaître. Comme si tu étais quelque chose que je voulais cacher. Pourtant, c’est évident. Et à trop jouer avec le cœur, on finit par le perdre. A trop m’amuser, et balancer son contenu selon l’heure qu’il est ou la météo qu’il fait, je vais le perdre. Je suis déjà entrain. Et je le sens me menacer de s’éteindre à l’intérieur.
Est-ce que c’est mal de ne pas vouloir qu’ils sachent ? La lumière m’aveugle comme on le fait de nos jours pour les torturés. Elle me pose mille questions… Les nuages passent lentement écouter la conversation. Et il y a ces débris-là, ces restes de squelettes tout au fond qui nous regardent promettant une mort certaine à notre amour. Eux savent, eux l’ont fait avant nous. C’est de ça que j’ai peur, et pas de toi. Le chemin n’est pas important, la distance, la durée, la façon dont je m’y prends, on s’en passe. Mais qu’est-ce qu’il y a après ça ? Est-ce que l’on pourra continuer tous les deux ? Et est-ce que l’océan de nuit sera le même ?
Tu es comme l’eau, indispensable. Tu es comme l’eau qui gronde, tu es comme l’eau qui dort, tu es comme l’eau, rafraichissante, ou comme l’eau qui brûle. Tu es comme l’océan de nuit. Tu es d’ici. J’ai l’impression que je viens d’ailleurs, que dans la première source je me suis jeté et que maintenant tout est perdu.
Mais comme toi je suis d’ici. Je suis quelqu’un et toi tu es une personne, et tu me dirais/diras sûrement ça : « De l’eau… N’importe quoi. »
Ensuite tu me dirais que toi aussi tu as un cœur. Et qu’il absorbait tout mon amour. Et qu’il en restituait autant.
Enfin bref… Tout ça pour dire que l’océan de nuit est chouette à regarder.
Dernière édition par Kiril Jeliev le Dim 21 Juin 2015 - 18:07, édité 2 fois