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Le Lieutenant John Clark


Le Sergent d'Elite Hopper Jo. Sous-Officier prometteur et complet, dévoué et compétent. Un homme bon mais tenace, un élément sain de la marine d'élite. Un élément qui prend l'eau, qui coule lentement et ce, depuis plusieurs mois. Mais commençons par le début.

Il entre en apprentissage tôt le Hopper. C'est à peine un adolescent lorsqu'il débarque, par vocation, en centre de formation de la marine. Il y fait ses classes et il les fait bien. On dit du bien de lui dans les couloirs, les officiers formateurs l'apprécient, lui comme ses capacités. Les années passent, le voila enfin promu marine d'élite, avec les honneurs s'il vous plait. Mais Hopper Jo n'en a pas assez. Il demande une faveur spécial: rester en base de formation pendant deux ans encore, à l'intendance. Un choix étrange mais judicieux. Un choix qui lui permet d'apprendre toutes les ficelles du commandement, de se familiariser avec tous les rouages de l'institution dont il fait partie. Hopper fait bon usage de cette faveur qu'on lui octroie, jusqu'à son terme. Il sort finalement, enrichi d'un grade de Sergent d'Elite. Oui monsieur.

Mais les faveurs, dans la marine d'Elite, ça se paie. Evidemment, on l'envoie au casse-pipe. Hopper n'y voit pas d'inconvénient, c'est son travail. Et il le fera bien. Par la même, et après une course poursuite grotesque avec un peuple cannibale, entre autres, il rencontre le Commandant de marine Foxy James. Leur association fait bon ménage et Hopper prouve ainsi qu'il est digne de son rang. Un trésor gigantesque sera découvert et un pirate aux sombres desseins tombera. Hopper est sur les bons rails. C'est là que tout s'écroule. On lui confie le commandement d'un contingent d'une vingtaine d'hommes avec pour but d'arrêter un pirate dangereux, Attila. La mission se révèle plus tordue que prévue. De complots en bâton dans les roues, elle se termine en fiasco. C'est finalement le Commandant Foxy James qui arrêtera le pirate, rendant un service empoisonné au Sergent d'Elite, mis en échec. Depuis, Hopper, il se touche. Il se fait chier grave. Les quelques missions qu'on lui a attribuées sont de l'ordre de la voie de garage. Cela fait maintenant deux mois qu'il est au repos.

Mais il reste les bonnes choses, se dit-il, en faisant tourner dans sa gorge la fumée d'un cigare Toji. Assis à la table du messe de la caserne de MarieJoa, Hopper observe les volutes qui s'échappent de sa bouche. Il est seul à sa table Hopper. Il est calme. Une nouvelle bouffarde. Son fumigène s'est éteint, c'est toujours ce qui arrive avec un bon Toji. Rallumons-le. Le yeux du sergent d'élite toise la salle. Elle est vide, à l'exception de deux soldats en pleine partie de carte. Hopper les observe, l'un d'eux le remarque et lui tourne un peu plus le dos...

Je suis devenu une sorte de pestiféré, qu'il se dit le Hopper. C'est amusant de voir à quel point, dans une institution comme la marine, les gens sont friands de rumeurs. Et les rumeurs, ça n'a qu'un seul destin: enfler, se déformer. Celles qui concernent Hopper n'ont pas fait exception. Mais il s'en fout. Enfin, c'est ce qu'il dit, et presque ce qu'il pense. Parce qu'en vrai, ça l'arrache qu'on murmure sur son dos dans les couloirs, qu'on mette en doute sa réputation. Il lui reste ses cigares... et c'est à peu près tout.

Sergent d'Elite Hopper Jo?

Il se retourne. Perdu dans ses pensées, il n'avait pas vu entendu l'homme arriver. Un regard à son uniforme: c'est un matelot 1ère classe, le genre messager.

Lui-même.


Le geste droit, le matelot le salue avant de lui tendre un lettre scellée. Hopper la saisit, le cigare au coin du bec.

Merchi machelot.


Tandis que le messager tourne les talons, Hopper ouvre l'enveloppe, non sans une certaine fébrilité dans les doigts. Une réaction qui l'intrigue... Il doit vraiment "être en chien" le Hopper, pour trembler à la réception d'un ordre de mission, si seulement c'en est un. ... Ce n'en est pas un. Enfin, pas encore. C'est une convocation du Lieutenant d'Elite John Clark, dans ses quartiers. John Clark. Hopper connait ce nom. Lui aussi fait l'objet de rumeurs. John Clark... John Clark. Oui voila. Un marine d'élite de grande qualité, irréprochable qui a été mis au banc pour une sombre histoire de non respect d'un supérieur. Il l'aurait giflé ou quelque chose dans ce goût là. Certains disent même qu'il l'aurait tué, tant les élites sont réputés sanguinaires. Fadaises, sûrement. Toujours est-il que Clark à repris du service apparemment, tout comme Hopper..? Rapidement, trop, il se lève et se dirige vers la sortie. A son passage, es deux soldats joueurs de carte détournent le regard, dédaigneusement. Hopper se fige, les observe un instant.

Ton pote cache des cartes dans sa manche.

Il sort, laissant derrière lui le bruit d'une bagarre qui débute.
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Evoluer dans le quartier général de la marine à MarieJoa a quelque chose de particulier. Les couloirs, par exemple. Basiquement, ils ressemblent aux autres couloirs qu'on trouvera dans toutes bases militaires et pourtant, ils sont différents. C'est au niveau du détail, puis du rendu se dit Hopper. Une impression de noblesse, de calme puissant. Ici personne ne crie, on chuchote fort. On ne court pas non plus, préférant marcher rapidement. Au mur, les mêmes tableaux de marines célèbres que partout, mais plus jolis, plus vieux aussi. Oui, quelque chose de particulier émane de cet endroit. Quelque chose de plus beau et... plus lourd. Mais trêve de bavardage.

Hopper passe les portes, une à une, aux aguets. John Clark, John Clark, il cherche le nom sur la plaque d'identification d'un bureau. Il ne trouve pas, pas encore. Et elles défilent les portes, une vrai parade. Le Sergent d'élite avait pensé les compter mais il a abandonné. D'autres choses, plus importantes, obstruent son flux mental. Lui qui est d'habitude si calme sent la sueur qui perle sur son front. Tu sues Hopper, se dit-il, tu sues comme un nouvel engagé. C'est un peu ce qu'il est en ce moment, le Hopper. Il n'a aucune idée du pourquoi de cette convocation, ça le stress. Normalement, on lui aurait envoyé un ordre de mission trop simple et clair, qu'il aurait lu avec dédain, regrettant les objectifs fous de ses premiers mois. Il n'aurait pas eu de briefing ou d'entrevue, et aucun gradé ne l'aurait convoqué.

Et aujourd'hui, je suis convoqué. La fin d'une époque, le début d'une autre? Voie de garage confirmée ou départ vers des cieux nouveaux? Beaucoup de question mon petit Hopper, et elles ne trouveront réponse que lorsque tu feras face au lieutenant. Du moins tu l'espères. Alors concentre toi sur ton but premier: y aller, et arrête de penser, ça te dissipe. Tu vois, tu viens de passer le bureau de John Clark.

Hopper se fige, tourne la tête et fait deux pas en arrière. Sur la porte en bois massif, la plaque d'identification. Elle est neuve, on vient de la changer et elle annonce:

Lieutenant d'Elite John Clark.

Nous y voila. Hopper prend une grande inspiration. S'apprête à toquer... non, d'abord, il passe une main dans ses cheveux. C'est peine perdu, ils sont sauvages et drus comme de l'acacia, ils sont comme lui, indomptable. Il sourit le Hopper, parfois il se fait rire, mais rapidement, le sérieux reprend les commandes. Son uniforme... hm impeccable. Les boutons sont bien clos, pas un pli, pas une tâche, sauf peut-être deux petites, aux aisselles. Il ne faudra pas lever les bras. Son haleine? Acceptable. Pour une entrevue avec un gradé, s'entend. Son cigare? Éteint. Un instant, Hopper hésite à le jeter mais il se rebiffe. Ce serait un affront pour ce si bel objet au destin d'emblée tragique. Puis le Sergent est un homme à cigare, on le prend comme ça ou on ne le prend pas.... Espérons quand même qu'il me prenne, ricane une petite voix dans la carte mère d'Hopper Jo. Il toque.  
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Hopper Jo. Sur le bureau du Lieutenant Clark, le dossier du soldat Hopper semble exemplaire. Une entrée prometteuse dans la marine, d'excellente appréciations des formateurs du BAN puis des officiers qui l'ont eu sous leurs ordres, tous les signes d'un futur officier exemplaire. Jusqu’à cette dernière appréciation, celle qui clôt sa premiére mission seul au commande. Celle qui parle d'échec et qui a sur les officiers recruteurs le méme pouvoir répulsif que le grelot du lépreux sur les honnêtes gens.

Clark connait bien les officiers, il a eu plus que son compte de jeunes lieutenants sortis de l'école et rêvant de gloire et de combats. Il connait parfaitement le peu qu'on leur apprend avant de les lâcher dans la hiérarchie de la marine. Il sait qu'en lisant cette dernière page ils se feront tous la même opinion. "Ce sergent à paru capable parce qu'il a su se tenir aux coté de bons éléments. Et dés qu'il a du se reposer sur ses propres capacités, il a échoué." Cette fiche dans le dossier d'un soldat comme Hopper c'est l'assurance de ne plus recevoir aucune responsabilité, aucune chance de se rattraper. Et l'officier qui l'a rédigé le savait parfaitement. Peut être qu'en signant la mise au placard du sergent Hopper il se pensait vraiment en train d'écarter la marine d'un élément aussi incompétent que nocif... Peut être... Ou alors il avait autre chose à l'esprit, comme par exemple l'assurance que ce genre de prise de position tranchée ne pouvait être considéré que comme une décision courageuse, une décision du genre de celle qu'on attend d'un jeune officier brillant et sur de lui.

On sacrifie tant pour une carrière. A coté de ça, l'avancement d'un sergent anonyme et sans appuis ne représente pas bien lourd.


Clark referme le dossier, il n'est officier que depuis quelques jours et a de toute façon carte blanche pour recruter les gens qu'il veut du moment qu'il atteint les objectifs du Colonel. Carte blanche pour offrir à la 102ème un cadre qui en fera une division de combat. Et si les officiers font la stratégie et les soldats le boulot, c'est toujours aux sous officiers qu'il revient de tout faire fonctionner.

Et si en mettant enfin au boulot les poseurs de la division il peut au passage offrir une seconde chance à une carrière sacrifiée... Pourquoi se priver ?

-Entrez Sergent. Repos et asseyez vous.

Reste maintenant à jauger l'homme à l'aune de ce qu'il dira de cette dernière mission.
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-Entrez Sergent. Repos et asseyez vous.

Tout en quittant la position de salut, Hopper calcule lentement l'homme qui lui fait face. Le lieutenant d'élite John Clark est un homme massif. Il arbore une charpente faite d'un bois éprouvé, comprenez par là que sa condition physique, elle ne vient pas d'une salle d’haltérophilie, mais bien du terrain, le vrai, celui qui salit et qui tache. Chose étrange, se dit Hopper, car la masse musculaire de l'officier est couverte par une veste particulière, caractéristique. Rouge sang, elle est la marque de la 102 ème. Une vague de désespoir envahit soudain le sergent. La 102ème... les coupeurs de têtes... Les bourreaux. Le voila, le dénouement, la voie de garage royale... Le Jo, il a toujours rêvé des cimes, les hauteurs lui faisaient de l'oeil. Et bien il finira à la caserne, un beau hachoir à la main, dans l'attente d'un menu fretin menotté à décapiter. Chienne de vie. Pourtant...
Sergent Jo...

Pourtant ce regard vif qui surplombe une mâchoire large n'est pas celui d'un abatteur rassi. Clark semble même avoir détecter le désarroi du sergent et Jo lirait presque un sourire amusé sur ses lèvres. Tout n'est pas fini Hopper, susurre cette petite voix dans sa tête qui souvent l'a remis à flot.

...si vous me parliez de cette dernière mission.

Tout en disant cela, le lieutenant pointe négligemment un dossier devant lui. Le Jo n'est pas extralucide mais sait de quel dossier il s'agit. Le sien. Il sait aussi que cette question, jamais on ne la lui a posée. Alors il prend une grande inspiration le Jo et il se lance comme un homme qu'il est.
Cette mission... Hé bien, commençons par le commencement.
Ordre de mission très simple: monter un escadron pour trouver et neutraliser le pirate Attila qui avec son équipage ravageait South Blue. J'ai donc rassembler une troupe: des éléments que je jugeais inefficace seuls mais complémentaires avec la bonne... impulsion, et nous sommes partis sur South Blue. C'est à Saint-Uréa que nous avons établi notre centre de commandement, pour sa position centrale. Une fois sur place, les choses se sont compliqués. Les autorités de la ville ont portés une attention toute particulière à nos activités, une attention mal intentionnée selon moi. Les informations que nous avons pu recouper sur place ont quant à elles indiqué que les rapports concernant les attaques d'Attila avaient été hasardeux, voir falsifiés. Nous avons néanmoins pu identifier une logique dans les agissements du pirate: sous couvert de ses pillages, ils rasaient systématiquement les quartiers pauvres des lieux attaqués. Nous avons fini par lui tendre un piège au Royaume de Bliss, seule île qui avait jusque là été épargné. Pourtant, en dernière minute, j'ai reçu une mouette d'un corbeau, m'annonçant que c'était à Saint-Uréa que le pirate prévoyait à nouveau de frapper. J'en ai informé ma hiérarchie: nous étions en sous effectif et il nous était impossible surveiller les deux îles à la fois.


Hopper prend une grande inspiration. Il n'aime pas ce qu'il va devoir dire.

Mais la chaine était vérolée. Notre communication n'est jamais arrivé à bon port. J'ai cru à ce moment qu'un rat ou plusieurs nous avait court-circuité depuis Saint-Uréa... depuis la base même de la marine. Je me trompais. Alors que nous montions notre piège pour intercepter Attila au large des côtes de Saint-Uréa, lui attaquait Bliss. L'île doit son salut à la commandante Foxy James, qui l'a intercepté en haute mer et que j'avais mise au courant de ma mission. Ce n'était pas très orthodoxe de ma part, mais elle était à ce moment la seule personne en qui je faisais encore confiance.

Les yeux de John Clark sont insondables et froids. Il écoute, il est tout ouïe, il sait probablement que l'histoire n'est pas terminé. Et pour cause, la partie qu'Hopper s'apprête à raconter est celle qui le met en tort.
Le vrai problème dans toute cette histoire, c'est qu'on a fini par trouver le rat. Enfin, l'un des rats. Il faisait partie de mon escadron, c'était moi qui l'avait choisi, qui l'avait recruté. Entre temps il s'était trouvé un employeur plus généreux. Je dû l'exécuter sans possibilité d'en apprendre plus. Voila.
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Il observe le Hopper. Il est pas à l'aise faut dire. Face à lui, Clark ne bouge pas d'un poil, un vrai roc. Difficile, impossible de deviner ce qu'il peut penser de ce qu'il vient d'entendre. Non, rien ne passe. Seules ses lèvres remuent un peu, pour laisser échapper:
Vous connaissez la 102ème d'élite? Parlez m'en un peu.

Merde alors. C'est la question que Hopper ne voulait pas entendre. Pas qu'il n'aie pas d'avis, bien au contraire. Mais Jo, comme la plupart des gens, répugne à médire, surtout en face des principaux intéressés. Alors il hésite le Jo, mais juste un instant. Après tout, ça ne peut pas être pire que ce qu'il vient de raconter, et quitte à sombrer, sombrons avec honnêteté.
La 102ème... "d'élite". Elle a pour attribution les exécutions publiques et leur bon déroulement. Caractérisée par un uniforme rouge sang et une victoire régulière, pour ne pas dire systématique des exercices de défense à MarieJoa...

Pour une fois, l'expression faciale de John Clark est limpide. Elle dit: continuez.

Et.. c'est à peu près tout. Ce qui, sauf vôtre respect Lieutenant, me fait penser que le qualificatif "d'élite" est de trop quand on parle de la 102ème. Pas d'activité sur le terrain, pas de mission autre que la décapitation de forbans déjà enchaînés... Je doute que la majeur partie des hommes de la 102ème sachent réellement se battre, même si, pour leur défense, ils doivent probablement maîtriser l'aiguisage de lames comme personne. Après... après si ce dont il est question ici est un recrutement, j'admet avoir des lacunes à combler dans l'art tuer un homme déjà mort et je me plierai aux ordres comme il est de mon devoir de le faire, Monsieur.


Après tout, quitte à devoir abandonner ses rêves, autant le faire avec un joli uniforme et de manière entendue Hopper.
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Votre analyse est pertinente Sergent. Et plus mesurée que ce que je pensais entendre.

Vous avez noté les points forts de la division. Les symboles macabres, l'uniforme rouge sang, le travail de bourreau, le défilé annuel au pas cadencé et les manœuvres sur le terrain de parade... La 102éme est une division qui vit depuis longtemps sur ses acquis. Et qui a peu a peu oublié les vertus d'un entrainement dur et constant lorsqu'on est confronté à de longues périodes à l'écart des opérations.

Un relâchement logique au vu des fonctions et du recrutement en cours jusqu'ici. La 102eme est une division de prestige, elle l'a toujours été. Un salaire élevé, un casernement dans la plus grande ville du monde connue, et le travail le moins dangereux de toute la marine d'élite. La moitié des soldats qui en font partie ne cherchent rien d'autre. Et ne veulent rient d'autre.

Il y a encore quinze jours, vous n'auriez eu aucune chance d'intégrer cette élite sergent. Et il y a encore quelques mois je suis sur que vous n'auriez pas voulu a moins qu'on vous y force.


Vous lisez les journaux ?



D'un signe de la main il t’indique une gazette qui traine sur un coin du meuble. Une gazette dont il est facile de remettre le gros titre "Terreur rouge à Logue Town : La ville attaquée par le capitaine Red."

Un article qui a fait beaucoup de mal à la réputation d'invincibilité de la meilleur des divisions d'élite. Et qui est directement responsable de votre présence ici.

Nos ordres ont changés Sergent. Après plus d'un siècle de garde vigilante et tranquille à l’arrière, la 102éme a reçu l'ordre de montrer qu'elle mérite les médailles portées à son tableau d'honneur. Nous allons prendre la mer Sergent. Et nous allons emmener tout ces jeunes soldats de parade droit vers le combat et le feu.

Et le choc sera rude.

Le Colonel m'a chargé de trouver des sous officiers plus... Disons conventionnel que les nôtres, pour ne pas les traiter d'incapable. Des gens qui ont connu le combat et réussi le seul test qui compte. Des gens capable de prendre en main l'entrainement et le commandement de soldats persuadés d’être les meilleur et que la réalité risque de sévèrement brutaliser.


Je ne vais pas vous mentir, le poste est encore pire que ce vous attendiez. Mais c'est une seconde chance...


Clark rouvre le dossier devant toi, sur une nouvelle dernière page, celle d'une demande de mutation déja remplie et signé à l'exception de la case réservé a ton paraphe.

Qu'est ce que vous en dites Sergent Hopper ?
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Tu es invincible Hopper. Tu en as la conviction depuis longtemps et les preuves furent nombreuses. Tu as survécu aux tempêtes, aux assauts, à des hordes de cannibales en furie et leurs pièges vicieux, à l'estomac d'un roi des mers, à la trahison... Maintenant, tu vas survivre à la hiérarchie de la marine. Tu es invincible qu'il se dit, Hopper Jo. Il ne réfléchit même pas, sa main se meut, presque seule, saisit un stylo et signe. Le voilà engagé dans la 102 ème. Une division dont il n'aurait jamais envisagé faire partie il y a une heure encore, une division en changement lui dit on. A quel point est-ce vrai? Il va bientôt le savoir, mais peu importe. Hopper est remis sur les rails. Hopper est à nouveau un élite et ça, ça lui fait bon son slip.

Une fois sa signature apposée, il lève les yeux vers le Lieutenant Clark. Il aime bien le Lieutenant. Il a ce franc parlé propre aux élites, il ne fait pas de chichi. Ca lui manquait, au Sergent Jo, le franc parlé. A nouveau, il croit déceler un sourire sur le visage de son supérieur, mais il ne s'y attarde pas. On est pas là pour jouer aux cartes ou pour se faire des câlins. On est entre hommes, merde. Alors Hopper se lève et salue. Clark lui donne le détail, le rdv. Demain, aux quais de la marine, sur le bateau, le Circonstance Spéciale. Il le ne pourra pas le manquer. De là il se rendra aux casernes, pour inspecter une partie des troupes. Et l'entrainement préliminaire commencera. Ca c'est demain, aujourd'hui, il a quartier libre. Hopper quitte donc le Lieutenant Clark en le remerciant une dernière fois. Arrivé dans le couloir, il réfrène un cri de joie pour stoïquement quitter le bâtiment. Demain, demain. Demain c'est loin parait-il. Et aujourd'hui est trop joyeux pour être ignoré. Alors Hopper se dirige tout naturellement vers ses quartiers, où il prend plusieurs cigares, ses meilleurs. Puis, le pas nonchalant, il s'en va s'enfoncer dans la ville. Les auberges sont nombreuses, le soleil brille. Une terrasse plus exposée que les autres lui tend les bras, il y prend un siège et commande la meilleure bouteille. Et s'il vous plait, mettez avec ça un filet de roi des mers mon bon, j'ai faim. Profiter de la vie, Hopper sait faire, il est même doué. Alors vas-y Hopper, tu l'as mérité. Mange, bois, festoie. Et demain tu seras presque frais. Demain, tu redeviens quelqu'un.
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