Une image de 200*300 pixels. | Pseudonyme : Faith Age: 24 ans Sexe : Féminin Race : Ange Métier : Esclave Groupe : Marine d'élite But : Fruit du démon ou Aptitude que vous désirez posséder après votre validation : Le zoan du corbeau si possible dès la présentation. Équipement : Le fouet de Madame, deux bagues de forte valeur et l'équipement adéquat au grade de Lust. Codes du règlement : Ce compte est-il un DC ? : Izumi Si oui, quel @ l'a autorisé ? : Je ne sais plus. |
>> Physique
Angélique.
La figure fine et gracieuse de la femme est même pour le plus hautain des personnages remarquable. Sa silhouette semblant véhiculer cette aura de pureté partout ou elle passe. Même à Las Camp dans les rues boueuses et pleines de criminelles les passants semblaient voir une illumination passer entre eux.
Dominant la plupart des humains du haut de son deuxième mètre elle force chacun à s'adresser à elle en levant le regard. Ironie du sort dans la plupart des cas c'est elle qui s'agenouille pour que sa position de dominée soit visible et clairement distincte. Sa longue chevelure d'albinos tombant dans son dos comme de fins rayons de soleil.
On la dit née de l'union du ciel et du soleil, enfant divin réduit à vivre les pires calomnies de l'humanité. Divinité déchue en disgrâce parmi ses anciens adorateurs. Celle qui autrefois dans son enfance fût élevée comme l'ange céleste qu'elle devait être n'a de spécial que l'apparence.
Son visage attire aussi bien l'intention qu'il calme les pires brutes de ce monde. Si fin et délicat qu'on jurerait que même les démons se sont mit d'accord pour ne jamais venir troubler avec des rides les formes de l'ange. Des prunelles émeraudes vous dévisageant sans jamais manquer de respect à quiconque, jamais de regard furtif toujours droit les yeux l'interlocuteur et le passant est tant attiré par ces yeux renfermant, on dit, l'innocence d'une terre bénite que par les lèvres pulpeuses et aussi rouge que le sang dans vos veines.
Dans son dos ses ailes qui jamais ne lui ont permis de voler, il n'en reste que la base. D'horribles moignons qu'elle cache la plupart du temps sous une longue toge. Faith a depuis longtemps été construite comme la créature sans utilité que concevait son précédent maître.
Alors lorsqu'elle se déshabille le soir dans sa chambre, à la lumière chancelante d'une bougie le visiteur distingue les marques de fouets qui ont grandis en même temps que son corps. Horribles mutilations que la nouvelle adepte du gouvernement ne touche qu'en soupirant. Car c'est là son patrimoine son histoire, sa destiné manifeste gravée sur son corps. Quel autre choix que d'accepter son passé?
Elle nommée Faith comme une insulte à sa vie, elle fille des cieux descendue dans les enfers et aujourd'hui renaissant sous la forme d'une fière guerrière.
Alors même avant son passage au B.A.N Anna lui avait ordonnée de s'entraîner et de faire de son corps l'incarnation même du mot rigueur. Depuis, par vengeance dit sa maîtresse, Faith ne cesse de se bâtir un corps toujours plus svelte et pourtant capable de prodige en termes d'endurance et de force. Ce corps angélique prend donc sa vengeance contre deux décennies de mauvais traitement, l'époque ou elle était rachitique à en faire pâlir d'effroi même les pauvres gens dans la rue est finit.
Maintenant pour sa trentaine qu'elle entame, la marine d'élite est fin prête à effectuer les missions qu'on lui assigne sans aucun défauts physiques. Cette dualité entre les premières impressions et ce qu'est en réalité Faith symbolise également le détournement de l'humanité de son but originel. Jamais plus la violence ne régnera, jamais plus l'homme ne soumettra son prochain.
Tous unis sous la bannière du gouvernement.
Primo Victoria.
>> Psychologie
Modelée pour servir.Et la lumière fut, Madame depuis l'acquisition de la créature divine s'est toujours tuée à la tâche pour en faire un être capable de tant de choses. Oui mais quoi? Car à force de vouloir faire un individu taillé pour une tâche précise on en frise l'automatisme et la robotique et ce n'était pas ce que voulait la maîtresse de l'ange.
Bien au contraire, il était si compliqué, créer un être humain de A à Z est pratiquement impossible et c'est pour ça que Lust n'est pas complet. Enfin pas au sens premier, mais sur le plan aussi bien émotionnel que mentale Lust n'est pas complet. Elle comprend les ordres bien sur, c'est aussi l'intérêt d'être un esclave. Et encore que certains ordres compliqués impliquant la réflexion et la prise de décision était impossible pour l'ange déchue au début.
Alors qu'en est il aujourd'hui de Lust? Qu'est-elle capable de faire et surtout quelles sont ses limites? Sur le plan physique Lust est capable de se mouvoir parfaitement, elle analyse chacune des options qui se présente à elle mais pas à la manière d'un humain normal, plutôt comme un mélange fragile et instable entre la machine et un esprit d'enfant. Si elle est blessée, sa première réaction sera d'empêcher la propagation de la blessure et surtout de faire en sorte que la prochaine fois cette situation n'arrive pas. C'est aussi le principe théorique de chaque soldat, de faire en sorte que jamais ne se reproduise une défaite cuisante.
En combat donc, en situation critique l'esclave excelle, de manière quasiment instinctive elle est capable de saisir la moindre occasion, la petite faille et le manque d'attention elle sait le détecter. Et à partir de cet instant, son esprit encore faiblement en marche semble se détacher. Ce n'est guère plus qu'un animal féroce qui se jette sur les adversaires du gouvernement comme sur des morceaux de viandes qu'on jette à un prédateur affamé.
Et pour le reste alors? Finalement sur tout ce qui définit un être pensant, ce qui est jugé comme la normalité qu'en est il donc de Lust? N'est ce qu'au fond qu'un robot sous des apparats d'os et de chaires, finalement est-ce que Madame aurait échoué?
Pas vraiment, mais elle n'a pas réussit complètement. Pour les capacités cognitives et intellectuelles Lust connait son alphabet, s'exprime avec du mal et de l'hésitation, à régulièrement besoin d'isolement au risque de perdre complètement la boule en public et surtout de l'encadrement de quelqu'un de supérieur. L'autorité est nécessaire pour que Lust s'épanouisse vraiment, et elle se sent 'elle même' uniquement quand on lui donne des directives. Après huit ans avec Madame elle n'est pas encore prête à s'assumer pleinement. Les sentiments, les réflexions et surtout les responsabilités ne sont pas encore arrivé à maturité pour Lust si bien qu'elle oscille bien souvent dans ses paroles entre une idée et son inverse pour ne pas énerver son interlocuteur.
Et surtout elle a besoin de la flagelation, pas du tout dans quelconque délire étrange ou des fantasmes de pervers mais pour se purger de ses mauvaises idées. A la manière de religieux elle recharge ses 'batteries' avec le claquement d'un fouet. Elle préfère se battre elle même plutôt qu'on lui tape sur les doigts, si bien qu'à force c'est désormais elle qui cause ses blessures. Elle ne connait pas le juste milieu, et c'est donc pour ça que Madame l'envoie dans la marine.
Pour qu'elle revienne en entier et surtout parfaitement socialisé et humaine.
Même si les critères de la marine d'élite ne sont pas forcément les meilleurs.
>> Biographie
Au commencement il y eu un drame.La chute de l'enfant, dans un élan de trop, elle tombe comme l'ange déchue ayant défié Dieu. Mais elle qu'avait-elle à se reprocher? Rien si ce n'est l'énergie qui anime les marmots, ses frêles ailes ne la sauvent pas, non pas plus qu'elles ne lui permettent de voler. Au contraire dans son malheur elles semblent prendre feu comme si le châtiment divin augmentait en intensité. Et lorsque la petite fille perd connaissance son dernier souvenir c'est l'arbre chutant avec elle et le cri de sa grande sœur. Et à jamais son esprit lui reste en haut tandis que le corps matériel tombe. Une scission éternelle, à jamais Lust est née.
Son réveil c'est un grand coup de fouet sur les plaies béantes et sur le reste de ses ailes atrophiés. Ou est elle? Ce n'est pas important, les objets ne s'inquiètent de leurs localisation. Ils ne sont que décors et arrière plan, et le navire esclavagiste qui passait sous les îles célestes rebaptise cette môme Faith comme un grand majeur à la face des croyants. La foi eux en avaient besoin, après une récolte et des ventes misérables voilà que les cieux exhaussent leurs prières. Et cette enfant est le premier galon d'une nouvelle entreprise.
Sur le navire grandit Faith, sur le navire se construit pendant six ans l'esclave la plus aboutit que s'acharne à construire le capitaine. Le fouet bien vite devient synonyme de reconnaissance, car le vice chez les humains ne fait que grandir. On fouette Faith chaque matin, on fouette l'adolescente sous chaque prétexte, on apprend à l'ange à vivre sous le rythme du claquement du cuir contre sa peau. Et très vite les souvenirs d'une toute autre forme de vie disparaît des souvenirs de l'ange. Et sa vie, son quotidien n'est plus que servitude et obéissance aveugle. Ce n'est même pas de la loyauté car pour concevoir un semblant d'honneur et de loyauté il faut penser et ce n'est plus possible pour Faith. Non, son lot c'est le travail, la labeur et la rigueur qu'on lui impose et elle ne songe à rien. Brisée comme lors des interrogatoires musclés des agents du CP, une sorte de lobotomie avec les instruments en moins. Un secret de fabrication du capitaine, Faith devient très vite l'image de service du navire. A chaque halte on l'affiche sans toute fois la vendre, on la préserve tant qu'on navigue sur Grand Line. Une bête superstition définissant les endroits de revente des esclaves, et l'unique règle est qu'on ne vend pas un esclave sur sa mer d'origine.
Alors on navigue pendant de longues années sans jamais retourner sur les blues parce que là bas les prix sont bien moins compétitifs qu'ici, que sur Helliday Island par exemple ou Faith observe en servant de meuble la mort de dizaine d'humains. Ou sur Imashung, cet endroit Faith éprouve des sortes de nausées en y songeant, car à chaque escale son inconscient photographie les lieux et surtout note les événements. Et sur Imashung ou la chaleur n'est que le dernier des maux des esclaves, ou une caste puante lui tombe dessus et ou elle ne doit son salut qu'à l'intervention musclé de l'équipage qui considère l'adolescente comme son plus grand bien. Dans son malheur elle est rapidement devenue la favorite du capitaine et de son second.
Mais ce voyage doit prendre fin, l'argent est suffisante pour chaque membre d'équipage s'autorise une petite retraite sur un coin tranquille pour le reste de sa vie. Dernière cargaison, et l'équipage tout entier prend la route des blues. Faith a désormais seize ans, son corps et ses formes attirent l'émerveillement de chacun et surtout sa taille extraordinaire font d'elle une petite montagne au regard vide et vitreux. Et dans la flaque c'est le début des soucis, attaques de pirates, de poulpes. On se bat, les canons grondent et on cache Faith dans la cabine du capitaine, on l'attache et pour la première journée de sa vie sur ce navire le fouet n'est pas destinée contre elle. Le fouet claque, siffle et fait saigner les rameurs. Durant cet interlude Faith l'espace d'un battement de cils reprend connaissance et lorsqu'elle contemple son corps dans un miroir perd connaissance.
Le réveil de Faith c'est une grande claque dans sa tronche, et sa vision c'est un capitaine recouvert de sang et de liquide visqueux, elle l'entend sans être là. Sa voix tonitruante, graveleuse et lourde, il la sert dans ses bras mais elle n'écoute pas. Elle n'entend pas, elle ne fonctionne qu'au fouet comme un automate dont le mécanisme impliquerait automatiquement un claquement sur son corps, elle ne fonctionne qu'avec un fouet et ensuite seulement un ordre. Le reste c'est impossible, et le capitaine semble limite dégoûté que la femme en face de lui ne comprenne pas sa joie. Serait-il allé trop loin? C'était le prix de la servitude après tout.
Et sur les blues le navire débarque à Saint-Uréa, symbole de la toute puissance de l'esclavagisme. Et pour la dernière fois le capitaine fouette le matin sa créature. Dans l'après midi on vend à contre cœur l'esclave, et pour marquer le coup on la vend sans le reste de la cargaison. On l'expose à la vue de tous, habillée aussi joliment que possible, on cache ses ailes et les traces de fouet. On l'expose comme une poupée fraîchement sortie de l'usine en vitrine.
Finalement c'est une adolescente qui l'achète pour une véritable petite fortune. Le capitaine dévisage l'espace d'un instant l'acheteuse et souffle, avant de pousser avec force Faith vers sa nouvelle maîtresse. Et c'est tout, c'est là que commence la nouvelle vie de la femme objet. On l'emmène dans la demeure familiale et tout de suite, lorsque Madame déshabille Faith explose dans une immense colère. Elle gronde, hurle et casse sans vergogne. Et pour cause on lui a mentit sur la marchandise, une esclave parfaite hein? Alors qu'est ce que ces traces immondes sinuant dans le dos de son esclave hein et qu'est ce que ces ailes atrophiés? Sur le coup elle hésite à foutre dans la rue son acquisition mais avec colère elle se souvient du prix pour laquelle elle a obtenue "Faith".
Et les premiers mois finalement Madame fait comme le capitaine, elle fouette pour obtenir ce qu'elle souhaite et Faith obéit. Pourtant contrairement au navire sur lequel on surveillait constamment la femme cette fois il arrive que l'adolescente, désormais femme, ait le droit à des moments de repos. Et comme pour les autres Madame aime bien regarder ses esclaves quand ils sont livrés à eux mêmes, certains dorment d'autres tentent de se vider le cerveau mais aucun ne reste immobile. Et pour la première fois elle remarque que sa dernière femme de chambre ne fait rien, mais littéralement rien, elle est à l'endroit ou sa dernière tache a été faite et elle ne bouge pas. Regard vide, corps maigre elle se fond presque dans le décors. Et se produit alors un revirement dans l'esprit de Madame, pas que l'esclavage la répugne soudain alors que sa famille en achète depuis des générations, pas que le fait de voir une de ses bonnes comme ça la dégoûte après tout chacun est libre durant les pauses. Mais elle n'avait vu une esclave de toute sa vie, un individu aussi brisé littéralement plus humain ne vivant que pour les ordres et ne rythmant sa vie que via la servitude et l'obéissance. Car même le plus vieux des esclaves ici avait eu avant sa propre vie et jamais, elle le savait, les esclaves n'oubliaient la période ou ils avaient été libre c'était un peu ce qui permettait à l'esclave lambda de survivre. Et ce n'était pas le cas ici, non même cela Faith ne l'avait pas, pire encore on lui signalait qu'elle ne mangeait pas, ne s'alimentait pas et qu'elle ne semblait sortir de sa transe que via le fouet.
***
L'horizon est immense et l'aube se lève, et Madame aujourd'hui semble rayonner comme jamais, Lust elle semble en proie à un mal nouveau, le stress la gagne. Elle revient après du tout B.A.N et voilà qu'une semaine qu'elle est de retour chez Madame. Et déjà elle doit repartir, sa permission se termine ici, pendant une semaine elle a racontée à Madame son entrainement, les exercices et la formation qu'on donnait au B.A.N. En parlant du caporal Cooper aussi 'rustre' que brutale mais qui lui avait enseigné bien des choses avec ses moyens. Pendant une semaine Lust avait ranimée la vie dans le manoir de Madame et désormais elle devait partir de nouveau faire son devoir, mais elle reviendrait elle le promettait à Madame. Lust ne vivait après tout que pour satisfaire Madame quoi qu'en dise cette dernière en la gavant, en la chouchoutant et en lui offrant tout ce que Lust demandait. Non Lust désormais devait vivre sa propre vie, apprendre et revenir ensuite auprès de Madame pour le reste de ses jours. Sinon Madame en serait très touchée et triste hors ce n'était pas ce que voulait Lust n'est ce pas?
Mais pour l'instant Lust devait apprendre à faire ses lacets avant de pointer devant la garnison de Saint-Uréa et demander une mutation sur le terrain.
La luxure prend différente forme, et vivre dedans parfois dégoûte. C'était ce que disait Madame chaque soir à Lust mais l'ange ne comprenait pas le sens de cette phrase. Faudrait qu'elle demande au sergent Cooper, l'autre le frère de la brute. Lui il chouchoutait ses hommes, comme Madame!
>> Test RP
-Capitaine on doit vraiment se coltiner cette...chose?
La voix fluette du caporale Baker est remplit d'accusations. En fière sous officier responsable des liaisons entre l'officier en charge et les matelots c'est à elle qu'incombe la lourde tache de s'occuper des troupes.
Hors avec la nouvelle recrue ayant rejoint l'équipage depuis moins d'une semaine c'était sauf simple. Ses états de services parlaient pour elle, obéissante et dévouée jusqu'à la mort les problèmes résidaient dans son comportement. Les claquements de fouets, c'était bien pour le bizutage au début mais maintenant cela inquiétait une partie des hommes. Les autres avaient trouvés la solution, une esclave on allouait une esclave dans la marine. A partir de là deux camps s'étaient formés, ceux qui prônaient l'agent du Cipher Phol en infiltration et les autres qui dépités, se plaignaient du laxisme des critères de la marine d'élite.
Pourtant Lust travaillait plus que la plupart des membres d'équipage, elle restait éveillée quand le navire entier dormait. Elle se levait aux aurores ne semblant nullement affecté par le manque de sommeil et se donnait toujours à fond quelque soit la tâche à accomplir. Pour preuve encore ce matin les corvées étaient effectués par Lust qui ne trouvait rien à redire ou simplement à dire. Les humiliations avaient d'ailleurs commencés en même temps que Lust effectuait les ordres qu'on lui donnait.
Et Baker n'était pas aveugle, les marins abusaient ouvertement de Lust et de son comportement atypique. Elle avait donc eu recours à des mesures drastiques, Lust était allégée d'une partie de ses corvées en échange pas de fouet après le coucher du soleil. Et pour la première fois la caporale avait observée un semblant d'indignation chez Lust, encore chaotique et flou qui très vite disparu pour laisser place à l'obéissance aveugle. Baker jura de surveiller par la suite le parcours de Lust, avec la bonne raison que ce genre de personnage ne resterait pas longtemps dans l'ombre. Un soldat parfait aussi zélé qu'un pacifista incapable de refuser un ordre et se rechargeant avec un fouet, étouffant un petit rire elle monta vers la capitaine du Capitaine.
Le lieutenant d'élite Coperfield avait eu vent des comportements à bord depuis le début, à vrai dire c'était lui qui avait demandé la mutation de la recrue dans son équipage. Homme dans la quarantaine, barbichette impériale et service trois pièces toujours propre le lieutenant n'aimait pas les agitations à bord. Disciple des principes draconiens de la justice les déviants n'étaient pas acceptés sur son navire et jusqu'à présent tout s'était toujours bien déroulé. Il tolérait les quelques râleurs parmi ses hommes tant qu'ils obéissaient. Ils obéissaient toujours de toute manière, ce n'était pas le jour pour qu'on le contrarie. Rébellion d'esclaves, sur Luvneel, ses bottines en cuir de vipère à poils tapèrent avec force le plancher de sa cabine. Par chance à bord il avait un exemple même d'esclave intégré à la société, lui trouvait l'idée pas mauvaise du tout. Les esclaves se rendaient utile et par la marine goûtaient à la liberté pendant leurs services. Il chargea Baker de convoquer Lust dans sa cabine et de mettre le cap sur Luvneel dès maintenant.
Quelques minutes plus tard l'imposante figure de Lust frappa contre la porte entre-ouverte de la cabine de Coperfield. Le lieutenant se surprit à s'étonner de la taille peu commune de ce qui semblait être un ange. Enfin les matelots avaient jurés voir des embryons d'ailes, encore une histoire pas louche de plus mais ce n'était pas le sujet à l'ordre du jour. Sans plus attendre il proposa une cigarette à la marine ne sachant pas comment entamer la discussion avec ce genre d'individu, et elle accepta la cigarette et sortit elle même de sa poche un briquet et se positionna pour allumer la clope de son supérieur. Coperfield refusa poliment, le fait d'être assisté le dérangeait au plus haut point et sa haine contre les parachutés et pistonnés dans la marine n'avait que croître au fils des ans.
-Lust, je ne vais pas cacher la raison de votre présence dans ma cabine ici, notre prochaine mission consistera à mater une rébellion d'esclaves. Comprenez ce que cela signifie?
Il avait articulé chacun des mots comme si il s'adressait à une enfant en bas âge, la clope dans sa bouche se consumait tandis que Lust peinait à allumer la sienne. Il se leva, presque agacé mais hésitant entre la compassion et l'énervement, dans la marine d'élite on ne jouait pas les nounous. Et il n'aurait pas à le faire, à force de buter Lust avait réussit à allumer sa cigarette et son visage témoignait de cet effort pourtant ridicule. A ce moment le lieutenant comprit alors comment Lust en était arrivé là, à force de détermination et surement pour des convictions personnelles. Pour la première depuis l'arrivée de la recrue sur son navire il l'entendit parlé.
-Tout...tout à fait Lieutenant. Je...Quelles sont les ordres monsieur? Qu'attendez vous de Lust?
Elle parlait d'elle à la troisième personne alors qu'en plein milieu de sa phrase elle avait tenté d'utiliser la première personne. Comme si, comme si elle n'arrivait pas à se considérer elle même pleinement vivante. Esquissant un sourire il poursuivit, heureux que ses doutes soient dissipés.
-Les ordres soldat sont de mater cette rébellion, nous supplanterons les milices en place et nous empêcherons la fuite des esclaves. Dans la paix et le calme de préférence mais je doute que cela se passe ainsi je suppose que vous êtes la mieux placée pour le savoir n'est ce pas?
Il ne s'était pas rendu compte sur le moment de la signification de sa conclusion et se mordit les lèvres, devant la non réponse de Lust il en conclu qu'il l'avait vexé et c'était parfaitement compréhensible, s'apprêtant à relâcher la recrue il manqua de s'étouffer en entendant la réponse de Lust.
-Lust s'excuse lieutenant mais Lust n'a pas comprit la fin de votre...phrase. Lust est prête à endurer la punition qu'elle mérite pour cette faute, excusez Lust monsieur.
Il éclata de rire, s'en était trop pour lui même partisan de la droiture maximum et du sérieux en toute circonstance cette fille dépassait tout ce qu'il avait pu voir dans sa carrière. Il ne se moquait pas méchamment de l'ange qui le dépassait pourtant d'une bonne tête mais sa réaction était tout sauf attendu. Cette fille était décidément un mélange parfait entre compréhension, obéissance et ignorance des seconds degrés. Il la libéra d'un mouvement de la main et passa sa main droite dans sa barbichette avant d'éteindre son mégot, d'ailleurs ou était celui de Lust? Cherchant à droite à gauche et ne le trouvant pas il s'apprêta à fermer la porte lorsqu'il le remarqua, le mégot n'en n'était pas vraiment un on distinguait encore le papier à moitié consumé comme si le fumeur s'était arrêté à la moitié...ou alors en plein milieu d'une question gênante. Le cadavre de la cigarette était pourtant parfaitement posé dans un cendrier sur le rebord d'une fenêtre. Coperfield se chauffa les méninges l'espace d'un instant et partit dormir.
Cette nuit pourtant les claquements de fouets cédèrent place pour la première fois à la mutilation, contournant les règles mises en place Lust s'infligeait du mal comme Madame lui avait conseillé afin de garder le contrôle d'elle même et d'éviter que...que cette chose qu'elle avait découverte en elle ne se réveille. Elle l'avait sentit pendant l'entretien avec le lieutenant sur cette fâcheuse question, son estomac s'était retourné et elle s'était vite retrouvée avec une tension étrange...était-ce de la colère? Les sentiments humains étaient encore très brouillon pour Lust.
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La mission fut accomplit sans accrocs, du moins pour la marine. La seule perte regrettable fut celle d'un marin happé par le flot continu d'esclave mécontents dont la violence et la colère s'étaient déchaînés sur le représentant de la loi. Personne ne comprit sur l'instant et même après comment ce marine s'était retrouvé aussi proche des esclaves. On aurait dit qu'il s'était spontanément jeté dans la foule de rebelles.
La vérité fut tout autre, la paix que prônait le lieutenant et le discours salutaire n'avaient pas eu le moindre effet. Les esclaves voulaient être libre de nouveau et la majorité en avait marre de cette vie de souffrance et de servitude. Ils étaient pirates, criminelles ou déchues mais tous avaient connu la liberté et aucun ne souhaitait retourner sous le fouet d'un maître cruel.
Alors le lieutenant envoya en duo Lust et ce marin, en hauteur pour ciblé les leaders de la rébellion. En théorie aucun chance d'être blessé et le reste de l'équipage affronterait de face la masse d'esclaves dont la plupart tombaient de fatigue et de malnutrition. La force des opposants résistaient dans le nombre et deux chefs. La tactique du lieutenant était simple mais efficace. Sauf que, sauf que on ne sait comment le marin tomba dans la foule pendant que Lust avait le dos tourné, du moins c'était la version des faits de la recrue et elle l'avait dit d'un ton si normal sans aucune hésitation que l'affaire fut oubliée. Pourquoi? Parce que Lust se précipita à la suite de son camarade défunt, son fouet et son pistolet faisaient probablement plus peur aux esclaves que le reste des mouettes. Elle savait se battre, pas eux. Elle avait des renforts, pas eux. Le lieutenant sonna la charge de l'équipage et retrouva Lust sur une pile de cadavres et de mourants tandis qu'autour le reste des rebelles se collaient au murs pour éviter de rencontrer cette furie. Ses vêtements dans la lutte avaient été déchirés et on distinguait parfaitement, c'est ce qui effrayait les esclaves mais désormais aussi les marins, les traces sinueuses de fouets et les moignons d'ailes attestant du fait que Lust était céleste. Recouverte de sang et avec cet accoutrement elle ressemblait plus à une succube sortant droit des enfers.
Quelques jours plus tard elle fut affectée à un nouveau post et avec elle la caporale Baker. Le rapport de la mission demanda néanmoins enquête sur les circonstances de la mort du malheureux marin, mais on ne trouva rien à redire à cette étrange recrue.
Pourtant Lust savait la vérité, la vérité que sur le toit ce marin avait fait une mauvaise réfléxion en comparant les esclaves avec sa coéquipière. L'instant d'après elle le voyait tomber en bas s'écrasant contre les esclaves. Elle ne savait toujours pas ce qui avait entraîné la chute de son camarade mais par soucis d'éthique et considérant que la mort du marin lui incombait elle doubla les coups de fouets ce soir là.
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Dernière édition par Lust le Sam 20 Juin 2015 - 13:03, édité 4 fois