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Tout simplement, Koura.

>> Koura


Tout simplement, Koura.  Akise.Aru.240.890176
Pseudonyme : Aucun surnom à ce jour.
Age: 21 ans
Sexe :   Homme
Race :   Humain

Métier :   Bureaucrate
Groupe : Cipher Pol 3
But : Devenir le nouveau juge suprême à Enies Lobby.

Fruit du démon ou Aptitude que vous désirez posséder après votre validation : Nous aurons le temps d'y venir, nous ne sommes pas pressés n'est ce pas?
edit : j'aimerais faire passer ma Nyctalopie en tant que capacité, je compte m'en servir de manière plus complexe plus tard.
Équipement : Un briquet à gaz, un revolver 6 coups, un sac à bandoulière et un code pénal.

Codes du règlement :

Parrain : Enzo.P Hisachi
Ce compte est-il un DC ? : Non.
Si oui, quel @ l'a autorisé ? : ...
>> Physique



« Bonjour à toi, si tu es entrain de lire ces lignes, c’est que tu veux en savoir plus sur l’apparence physique de Koura. Sans te faire attendre, commençons.

Koura est un jeune homme de 21 ans, né en l’an 1605, sur East Blue. Il n’est pas à proprement parler ce qu’on appellerait un « colosse », bien au contraire, il possède une morphologie très svelte, sans aucun signe de musculature quelconque. Mesurant 1m79 pour 62 kilos, il donne la vague sensation de flotter dans les airs à l’effigie d’une feuille, symbolisant sa légèreté. Koura possède une couleur de peau de type clair, accompagnée de cheveux argentés semi-court qui tombent sous forme de mèches sur son visage. Il possède d’assez grandes jambes qui laisseraient penser par moment qu’il est longiligne à la vue de sa silhouette élancée.

Par ailleurs, depuis sa naissance, Koura possède un don assez rare chez les humains : la nyctalopie, c'est-à-dire la faculté de voir dans la pénombre (le noir complet est exclu), à la manière des chats. Cette vision crépusculaire lui permet donc de reconnaître la forme des objets dans les lieux sombres. Ce « don » lui à amener à avoir des yeux extrêmement clairs, d’une couleur se rapprochant étrangement du rouge. Certaines personnes voient en cette capacité une malédiction, une maladie, ce qui lui vaut parfois des réflexions désagréables, ce qui ne lui rend pas toujours la vie simple. Personnellement, je trouve que ça lui donne un côté très attirant… Pour rendre sa nyctalopie plus efficace dans les nuits un peu trop sombres, Koura utilise un briquet à gaz, qui projette une plus grande flamme que les briquets normaux, afin d’éclairer et de mieux voir les zones de pénombre qui l’entoure.

Concernant son visage, Koura aborde toujours un sourire au coin des lèvres, il a un regard intelligent qui a tendance à susciter la confiance aux premiers abords. Il a la fâcheuse tendance d’avoir très souvent les mains dans ses poches, mais c’est uniquement car cela l’aide mieux à réfléchir selon lui.

Le style vestimentaire de Koura est assez simple, tout en restant un minimum professionnel et classe. Il est le plus souvent vêtu d’une chemise de simple couture (quasiment toujours blanche), accompagnée d’une cravate (toujours noire ou rouge), avec un simple pantalon bleu et des chaussures de ville marron. Parfois, il lui arrive de mettre un sweat-shirt sans capuche en cas de trop basse température (il déteste porter tout type de couvre-chef). Sa façon de s’exprimer est compréhensible et clair, parlant de façon modérément rapide, il a tendance à élever un peu vite la voix si son interlocuteur a du mal à comprendre ce qu’il raconte, mais il redevient calme tout aussi vite.

La dernière caractéristique physique particulière de Koura est qu’il ne se déplace jamais sans son sac à bandoulière, lieu sacré dans lequel il entrepose tout ses objets de voyage (tel que son briquet). C’est un sac assez rare, solidement cousu grâce au cuir d’un roi des mers. Ce sac lui a été offert pour son 18ème anniversaire, il est de couleur noir et possède 4 compartiments différents.
J’ai fait le tour de l’aspect physique de Koura, permettant de te donner un avant goût de sa personne… Mais bien sûr il en reste beaucoup à découvrir sur lui, je pense que tu comprendras pourquoi il me plaît autant. »
     
                           
- Extrait d’une lettre de Mélissandre Lazard, destinée à une cousine lointaine.

>> Psychologie

« Ma sœur, je vais tenter de t’expliquer à travers ces mots, pourquoi je suis amoureuse de cet homme depuis ma tendre enfance.  Koura est quelqu’un qui essaye de soigner son apparence et qui a reçu une éducation très stricte. Son physique reflète sa détermination, mais ne montre pas ses ambitions. Je le sais, car je l’ai connu durant quasiment toute ma vie.

L’enfance de Koura a été caractérisée par 3 grands mots : « loi, ordre et justice ». L’île sur laquelle nous avons grandi est un endroit que les juristes pourraient considérer comme « paradisiaque » au vu de sa particularité. Sur cette île, la loi est respectée à la lettre, au sens littéral du terme. L’écart de conduite n’est aucunement permis là-bas, et les circonstances atténuantes (selon l’âge, une maladie ou tout autre chose qui pourrait éviter que l’on se fasse juger) n’existent pas. La loi est la même pour tous, que l’on soit riche ou miséreux. C’est dans ce climat que Koura et moi même avons été élevés. Les parents de Koura exercent la respectable profession d’avocats (il est très mal vu sur cette île d’exercer tout autre profession que celle liée au droit), vivant confortablement à la manière de bourgeois.

Baignant dans ce monde de loi  depuis sa naissance, Koura est donc quelqu’un qui a un grand respect pour la justice. Attention, je parle de la vraie justice, celle qui est régie par les lois définies par le Gouvernement Mondial, et non de la « justice » que pourrait se rendre soi-même le bretteur du coin, car un pirate aurait assassiné sa femme et sa fille. Non, pour lui, tout doit passer par un jugement, et la sentence appliquée sera celle édictée par le texte de loi en rapport au délit commis. Il est donc inconcevable pour lui, de mettre quelqu’un à mort sans aucune forme de procès quelconque.

On pourrait donc croire que Koura est quelqu’un qui déteste tout ce qui est en rapport avec la mort et serait incapable de tuer si l’occasion se présente, mais il n’en est rien. Depuis petit, il a assisté à un grand nombre d’exécutions de criminels ayant commis des crimes impardonnables, il n’aura donc aucun soucis à tuer quelqu’un ayant commis un crime punissable de mort.

Concernant son habilité au combat, il n’est pas à proprement parler un combattant. Il n’a jamais reçu de « formation » au combat, son éducation étant essentiellement tournée sur l’apprentissage du droit. En revanche, le père de Koura lui a appris à se servir d’armes à feu depuis petit, lorsqu’il l’amenait avec lui à la chasse au gibier. Il se perfectionne donc dans l’art du tir et sa connaissance en armement rivalise avec celle des canonniers de la Marine, faisant de lui un redoutable combattant à distance, mais un piètre batailleur au corps-à-corps. Sa passion pour les armes à feu lui a permis l’acquisition d’un Revolver 6 coups, balles de 9mm, en métal argenté avec une crosse en ivoire, sur laquelle il a fait graver le symbole de la justice et de l’équité, une balance. Je ne l’ai vu que rarement en faire usage, mais à chaque fois qu’il a eu l’occasion de la sortir, c’est avec une grâce et une élégance rare qu’il manipule son arme, pas comme ces porcs de la Marine qui utilisent leurs fusils comme de vulgaires bouts de bois.

Il a une réelle aversion pour les pirates, qui pour lui ne sont que des vulgaires bandits, n’ayant aucun respect pour la loi. Autant dans la vie de tous les jours c’est quelqu’un de calme et rassurant, autant sa personnalité peut s’en trouver froide et cruelle contre quelqu’un ayant commis un crime… Je me souviens de ce jour, ou un pirate s’était fait exécuter sur la place publique à cause de divers crimes contre les habitants de l’île. Quand j’ai demandé à Koura ce qu’il en pensait, il a pris un regard terrible et les mots qui sortirent de sa bouche étaient aussi tranchants que la plus fine des lames :

      -   En enfreignant la loi, il n’a eu que ce qu’il méritait.

Pendant cette période, j’ai cru qu’il avait un fond cruel et que selon lui chaque personne enfreignant la loi méritait de mourir. Mon avis changea, le jour où il prit la défense d’un jeune garçon ayant volé une pomme chez un commerçant. Les villageois voulaient absolument envoyer
ce garnement à la prison de la ville, ou pire encore pour certains, lui couper une main :

     -   Aujourd’hui il vole une pomme, demain il volera la recette de la caisse !

Cette phrase hurlée par un commerçant mis Koura hors de lui, et il s’interposa entre le voleur et le volé. Ce moment fut assez confus, mais je me souviens que Koura menaçait le commerçant de son arme si jamais il tentait de se faire justice lui-même. Après négociation, le jeune garçon passa en procès et fut condamner à des simples travaux d’intérêts généraux. Je pense qu’à ce jour, si Koura n’avait pas été là, ce garçon ne serait peut-être plus de ce monde. C’est à partir de ce moment, que je compris que Koura détestait l’injustice et la vengeance gratuite.

Une chose que je pourrais lui reprocher, c’est sa façon hautaine de se comporter en public. Venant d’une famille plus qu’aisée, je pense que cela a du faire partir de son éducation de toujours montrer le meilleur de soi-même, mais je trouve qu’il en fait parfois un peu trop. Ce n’est pas un noble, mais je pense que son comportement s’en rapproche un peu trop, notamment le visage de dégoût qu’il possède lorsqu’un mendiant ou une personne pauvre lui demande l’aumône. Heureusement, il est le premier à me rappeler que nous sommes tous égaux devant la loi, peu importe qui nous sommes. »

-Extrait d’une lettre de Natasha Vandercarmer, destinée à sa sœur, Elizabeth Vandercarmer.

>> Biographie

1605 – Naissance

Bien sûr, je n’ai aucun souvenir de ma naissance comme tout humain normal. Je n’aurais donc pas grand choses à dire sur cette étape de ma vie, mise à part ce que mes parents m’ont rapporté. J’ai été déclaré à la mairie de la ville le soir même de l’accouchement de ma mère par mon père. Etant un avocat influent, il n’a pas eu à faire la queue comme tout citoyen normal. Il paraît que ça fait partie des quelques privilèges que l’on peut avoir en tant que « personnalité ».

Mais tout ceci n’est que du favoritisme. Ridicule, l’administration devrait être la même pour tout le monde n’est ce pas ?



1612 – Apprentissage

Quand je fus enfin en âge de comprendre les choses, mes parents ont commencé mon éducation en ayant décidé à l’avance que je deviendrais un jeune prodige du droit qui perpétuera la tradition familiale : être un juriste de renom. Certaines personnes auraient certainement en voulu à leurs parents de ne pas leur laisser choisir leur propre voie, mais moi, ça ne me dérangeait aucunement. J’adore le droit et la justice, pourquoi leur en vouloir ? Disons plutôt qu’ils ont eu la chance d’avoir un enfant en accord avec eux.

Je ne compte plus le nombre de précepteurs, de docteurs du droit et de théoricien de la justice que mes parents m’ont fait rencontré cette année la. Etant un enfant, étais je capable de retenir autant d’enseignement ?


1614 - Exécution

Mon père jugea bon de me faire assisté à ma première exécution publique. J’étais assez effrayé à vrai dire,  je n’avais jamais encore vu un homme se faire tuer de sang froid, même si j’avais déjà lu des textes de droit qui évoquaient cette sentence.
Ce jour là, je n’étais pas seulement accompagné de mon père, mais également de monsieur Vandercarmer et de sa fille Natasha qui a mon âge. Je l’aimais bien comme fille, c’était l’une des seules avec qui je pouvais vraiment avoir une conversation intelligente, toutes les autres filles de mon âge n’étaient occupé que par des futilités.
Je n’oublierais jamais ce jour. L’homme mis à mort était un pirate du nom de Don Selavior, attraper et capturer par une patrouille de Marine, il fût amener sur l’ile la plus proche pour être jugé, c'est-à-dire la mienne. Les chefs d’inculpations étaient nombreux : Trafic, contrebande, extorsion, vol, viol et même meurtre. Cet individu était une raclure de la pire espèce, il méritait de payer pour toutes les vies qu’il avait détruites. Je déteste les pirates, ces êtres n’ont aucun respect pour nos précieuses lois qui régissent notre société.
Cette exécution fût pénible. Ce misérable pirate pleurait et demandait pitié pour sa vie. Ne connaissait-il pas la dignité ? Je crois que le bruit de la balle de fusil qui lui ouvrit le crâne pour le faire taire à jamais, fût le plus beau son que j’ai pu entendre à ce jour.


1620 – Armes à feu

Probablement l’une des plus belles années de ma vie. Mon père qui n’était pas juste un talentueux avocat mais également un passionné d’armement, commença à m’enseigner tout ce qu’il savait dans ce domaine et il faut dire que j’étais plutôt doué ! Armes et justice n’est-il pas un mélange parfait une fois bien utilisé ?

Mon père me fit tester toute sorte d’armes,  mais c’était indéniablement les revolvers qui m’allaient le mieux : discrets, facile d’utilisation et surtout mortels.


1626 – Ma nouvelle vie

Et voilà à quoi j’en suis réduit aujourd’hui : Tout simplement Koura. Je n’évoquerais pas mon nom de famille ici, par respect pour mes parents qui m’ont demandé de couper tout lien avec eux. Comment en suis-je arriver la ? Même pour moi c’est encore flou.

Un piège.

Un meurtre.

Un procès.

Un complot.

Mais tout ceci n’était rien. J’avais réussis à prouver mon innocence par mes propres moyens. Même si j’ai été innocenté, le scandale était tel que mes parents ont refusé tout contact avec moi. Mais je ne pourrais jamais leur pardonner, ils n’ont même pas cherché à me défendre, convaincus que j’étais le coupable, je leur laisse donc leur nom de famille, Après tout, ce n’est juste qu’un mot, Koura me suffit amplement. Mais tout ne s’arrête pas la. Après avoir passé 2 décennies sur mon île natale, il est temps pour moi de mettre en pratique tout ce que j’ai appris afin de supprimer la corruption et le laxisme du système judiciaire à tout jamais.

Monsieur le juge suprême « Couak » le Toucan, j’espère sincèrement que vous faites bien votre travail car je vais devoir le vérifié par moi-même. Atteindre une personnalité et un poste aussi influent dans la société ne sera pas chose facile, je vais donc devoir commencer par le bas de l’échelle et gravir les échelons 1 à 1 jusqu'à atteindre ce but.

Je pense que  débuter dans les bureaucrates du Cipher Pol 3 pourrait être une bonne entrée en matière. Après tout, j’ai affronté l’administration toute ma vie, pourquoi un simple entretien d’embauche me ferait-il peur ?

>> Test RP

Le Test RP est obligatoire, il vous sera donné par le modérateur responsable de la section présentation une fois achevées les étapes précédentes. Faire un test RP avant cette intervention sera totalement inutile : il ne comptera pas.
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Informations IRL

Prénom : Loïc
Age : 21 ans
Aime : Les mangas, les animés, les jeux vidéo, l'informatique, la lecture, le droit.
N'aime pas : Les mathématiques.
Personnage préféré de One Piece : Rayleigh
Caractère : J'aime découvrir les nouvelles choses, et j'ai tendance à me donner au maximum dans les choses que j'aime.
Fait du RP depuis : Nouveau dans ce domaine, sauf que j'avais déjà posté le début de ce RP sur ce forum (la partie Physique et Psychologique, on m'avait demandé de recommencer ma biographie mais par manque de temps je n'ai pas pu et mon sujet avait été archivé, vous pouvez le consulter https://www.onepiece-requiem.net/t13054-tout-simplement-koura#154458 . Maintenant que j'ai du temps, je suis enfin prêt à reprendre le forum à toute motivation  lol! )
Disponibilité approximative : Très souvent dans la semaine, moins en week end
Comment avez-vous connu le forum ? Grâce à mon parrain de Forum

Quand vous estimez avoir terminé vos descriptions et votre biographie, signalez-le par un nouveau message et demandez votre test RP. Pour plus de lisibilité vous pouvez aussi l'indiquer dans le sous-titre de votre présentation par la mention [En attente de Test RP]. Plus ce sera visible, moins vous avez de chance que les modérateurs ne vous loupent (ce qui n’arrive pas très souvent).


Dernière édition par Koura le Lun 22 Juin 2015 - 19:15, édité 4 fois
    Je précise que je suis prêt pour le test RP Smile


      Salut Koura, et bienvenue sur OPR !

      Je viens pour te donner ton test RP !

      Tu nous dis que tu as été victime d'un complot qui t'a couté une rupture des liens familiaux. Racontes nous tout ce qu'il s'est passé !

      Si toutefois ce test ne te plait pas, tu peux demander à en avoir un autre. Tu peux le faire ici, par Message Privé ou sur la Chat Box, j'y suis assez souvent !

      Bonne inspiration !
      • https://www.onepiece-requiem.net/t9150-sifflement-tiens-ma-fiche-
      • https://www.onepiece-requiem.net/t9050-mahach
      >> Test RP
       
      - Comme vous pouvez le voir très honorables jurés, après la lecture de ces 2 lettres venant d’admiratrices, nous avons une description parfaite, mon client est quelqu’un de très aimé dans son entourage en plus d’avoir toujours eu un comportement exemplaire ! Il est un exemple pour notre jeunesse, ne pensez vous pas ?
       
      Celui qui venait de s’exprimer était mon avocat chargé de ma défense pendant mon procès. Oui c’est bien moi, ce soi-disant « exemplaire » Koura, derrière la barre des accusés. J’ai failli à mes engagements, je me suis pourtant juré de ne jamais me retrouver de ce côté de la salle d’audience, mais plutôt la où se trouve le juge actuellement… Comment me suis-je retrouvé ici déjà ? Ça semble si flou…
       
      - Ceci est bien beau,  aboya le juge. Mais vous ne faites que nous lire des lettres de jeunes femmes qui sont sous le charme de l’accusé. En quoi cela pourrait-il jouer en sa faveur ? Ici ce sont les faits qui sont jugés, pas le passé !
       
      Bougre d’avocat… Ce diable de juge avait raison, ce n’était en aucun cas un moyen de défense, mais juste un gain de temps pour faire durer le procès. En quoi des compliments sur ma personne pourraient m’éviter la corde ou la guillotine ? Mais j’apprécie le geste… J’ai aperçu Natasha Vandercarmer dans le public tout à l’heure, je pense qu’elle est venue me soutenir. Je ne savais pas qu’elle avait une si haute opinion de moi… J’ai l’air d’un idiot maintenant, car je me fais défendre par un avocat qui ne vaut pas un clou. En même temps, c’est le seul qui ai voulu défendre ma cause, tout les autres ont refusé, car tout le monde sait « qu’un procès perdu, c’est une perte de revenus ».
       
      - Pouvons-nous reprendre les faits de l’enquête une nouvelle fois ? La lecture de ces lettres nous à fait perdre de vue l’important je pense.
       
      Le procureur ne voulait clairement qu’une seule chose, c’était de voir ma tête se balancer au bout d’une corde, je ne le connais que trop bien. Il est inutile pour moi d’écouter encore et encore ce qu’il s’est passé, vu que je l’ai vécu moi-même. Moi qui pensait devenir un jour « juge suprême », pour l’instant c’est mal barré vu la tournure que prennent les évènements.
       
      - Koura, ici présent, revenait d’un voyage en mer avec ses parents…
       
      Je n’écoutais pas la suite car cela m’ennuyait profondément. Ah, les voyages en mer, qu’est ce que j’aime ça. J’ai souvent voyagé avec mon père d’île en île dans la zone d’East Blue lorsqu’il était en déplacement professionnel. Tout ce que je sais aujourd’hui sur le droit, je le lui dois. Aujourd’hui, ma mère et lui me renient, car ils ne peuvent pas supporter d’avoir un fils se faisant juger comme un criminel. Ils ont poussé le vice au point de rayer leur nom de famille sur mon acte de naissance. Aujourd’hui, je m’appelle simplement Koura. Tant pis, je n’aimais pas trop mon nom de famille de toute façon.
       
      - … Il y a maintenant une semaine, il a été découvert inconscient à coté de la défunte Carole Wagner, l’arme à la main…
       
      Pitié, qu’est ce qu’il ne fallait pas entendre. Cela sonne tellement faux. À mon retour, je me souviens avoir voulu rendre visite à Natasha, en passant par la route de la falaise. J’étais seul, et la nuit commençait à tomber. À environ 700 mètres de la maison de Natasha, je ne me souviens plus de rien. Le trou noir. Quelqu’un m’avait assommé. À mon réveil, gisait à mes pieds Carole, une greffière très connue sur l’île. Manque de pot, quelques pêcheurs passaient par là à ce moment et m’ont aperçu reprendre mes esprits à coté d’elle, l’arme à la main. C’était évident que l’on m’avait tendu un piège. Quelqu’un (ou quelqu’une ?) a tué Carole, m’a assommé, puis a voulu faire croire que j’étais le meurtrier en plaçant ma propre arme dans ma main.
       
      -… Rappelons que la cause de la mort de la victime est la présence de 6 balles de revolver au niveau de la poitrine. Aucune trace de tentative de viol n’a été enregistrée. Pouvons nous en conclure que cet homme a été pris d’un accès de démence et a simplement vidé son chargeur sur la pauvre femme ?
       
      Décidément, ce procureur en veut vraiment à ma vie. Il était amoureux de Carole, il veut donc absolument mettre un nom sur sa mort. Pathétique. Son jugement est obscurci par son désir de vengeance. Comment quelqu’un comme lui peut-il se proclamer juriste ? Malheureusement, toutes les preuves sont contre moi, des traces de mon sang ont été retrouvées un peu partout sur son corps. Les enquêteurs ont conclu à une dispute qui aurait mal tourné. Apparemment selon eux, on se serait violemment battus, puis je l’aurais froidement abattue avec mon revolver. Ils expliquent que mon évanouissement serait du à une bousculade contre un rocher que m’aurait faite Carole avant de succomber. Ridicule. Je sais que je ne l’ai pas tuée.
       
      - Bien, si vous n’avez rien à dire maître, je pense qu’il est inutile de demander aux jurés de délibérer n’est ce pas ? dit le juge en souriant.

      Mon avocat ne savait plus quoi dire et préférait se taire. Il commençait à regretter d’avoir pris en charge mon dossier. Décidément, ce n’est qu’un bon à rien. Il a du croire que réussir à remporter mon procès là où tous les autres auraient échoué, lui donnerait une belle notoriété. L’argent pour faire la justice, quel homme dégueulasse. Il ne vaut pas mieux que les voyous du coin.
       
      - Je déclare donc Koura Roc…
       
      Le juge s’arrêta de parler un bref instant, il a du se rappeler que aujourd’hui je ne possède plus de nom de famille. Encore un peu et il le disait entièrement.
       
      - Mes excuses. Je disais donc, je déclare Koura coupable de meurtre au 1er degré sur la personne de Carole Wagner. Il subira le châtiment de la guillotine dans 1 semaine à compter de ce jour.
       
      Et merde j’avais perdu mon pari, j’étais sur que j’allais me prendre la pendaison. Au moins ça sera rapide et sans douleur. Je me rappelle une fois lors d’une exécution, la guillotine était restée coincée dans le cou du condamné à mort, sans totalement le tuer avant que la guillotine se débloque. Je n’oublierais jamais ses cris de douleur.
       
      - Je suis sincèrement désolé mon jeune ami, j’ai complètement perdu mes moyens, je n’avais plus aucun argument à soumettre pour votre défense…
       
      Bon, maintenant que je vais mourir, je n’ai certainement pas envie d’entendre les pleurnicheries d’un avocat incompétent mêlées aux applaudissements du public, ravis de la sentence émise par le juge.
       
      - Vous avez fait ce que vous avez pu maître, mais vous voulez un conseil ? Changez de métier, des vies pourraient être sauvées si vous ne défendiez plus jamais personne.
       
      Il resta bouche bée en m’entendant sortir ces mots. Je ne lui en voulais pas de ne pas m’avoir évité la mise à mort. Je lui en voulais simplement d’exercer une profession aussi noble alors qu’il n’y connaissait rien. Peu importe, je ne le verrais plus jamais, des gardes venaient me chercher pour me remettre en cellule.
       
      - Veuillez nous suivre jeune homme.
       
      Je dois donc retrouver ce lit puant dans cette salle miséreuse. Ce n’est pas le moment de faire face à mon destin, après tout, je suis un innocent, la justice n’a donc pas été rendue.
      3 jours plus tard, je commençais vraiment à me dire que c’était la fin. Je n’avais plus qu’une seule échappatoire possible, c’était de prouver mon innocence en cour d’appel. Si je n’avais rien de solide, le résultat serait le même, je n’aurais fais que repousser l’échéance. J’avais beau réfléchir, il n’y avait rien qui ne pouvait m’innocenter. Mais ce n’est pas possible. Il y a forcément une erreur quelque part. La culpabilité d’un innocent ne peut pas être prouvée à 100% tout simplement car il est innocent. Il y a donc 99% de preuves montrant que je suis le coupable. Ou était donc passé le 1% restant sensé m’innocenter ?
       
      - Réveille toi le condamné à mort, t’as d’la visite !
       
      Ah, ces gardiens de prison, toujours autant de charme pour parler aux prisonniers.
       
      - Qui donc ?

      - En fait, t’as 2 visiteurs, une jolie minette au nom imprononçable, et l’autre personne c’est ton avocat j’crois. Le règlement ici  interdit de recevoir 2 visiteurs en même temps, tu vas donc devoir les recevoir un à un dans la salle des visiteurs. J’te laisse le choix, tu veux voir qui en premier ?
       
      La « minette au nom imprononçable » ça devait sûrement être Natasha. Elle veut sûrement me dire adieu. En revanche, pourquoi cet avocat revient t-il encore me voir ? Je n’ai aucune envie de lui parler, mais il va bien falloir que je le fasse. Tant pis, occupons nous de la sale besogne en premier, après j’aurais tout le temps de discuter à Natasha et lui faire mes adieux
       
      - L’avocat en premier.
       
      Il me fit signe de sortir de ma cellule, puis m’accompagna à la salle des visiteurs. Diantre, je pensais pourtant lui avoir fais comprendre que je ne voulais plus le revoir, pourquoi s’obstinait-il ? Il était là, assis à l’opposé de la table à me fixer sans aucune expression sur le visage. Je m’assis en face de lui, et c’est à ce moment que je vis qu’il était venu avec un classeur.
       
      - Bonjour maître. Que me vaut l’honneur de votre visite ?
       
      - Je sais que vous ne vouliez plus me voir, mais monsieur le juge est très pointilleux sur la procédure et m’a rappelé que j’étais dans l’obligation de vous faire consulter votre dossier concernant cette affaire, si jamais vous souhaiteriez faire appel.
       
      - Ah… merci de vous être déplacé pour si peu, même si je pense que ça ne changera rien.
       
      Il me glissa le dossier tout en me faisant un rictus. Mais il avait raison, il est vrai que je n’avais jamais consulté mon dossier durant cette affaire. Photo de la scène de crime, interrogatoire de soi-disant témoins, autopsie du corps, alibi, tout y était. En voyant tout ça, c’est sûr que je faisais le parfait coupable. La section « balistique » du dossier attira mon attention. C’est vrai, je ne pourrais plus jamais tirer à mon arme favorite… et dire que l’assassin a utilisé mon propre fusil pour tuer Carole. Comment ai-je pu être aussi imprudent ?
       
      - Monsieur Koura, selon moi, nous devrions essayer de passer en Appel et de plaider la folie, cela vous éviterait peut-être la mort…
       
      Mais l’avocat parlait dans le vide, je ne l’écoutais pas. J’étais sauvé. Je venais de trouver le 1% qui allait m’innocenter. Comment le juge, le procureur, les jurés et la défense tout entière sont-ils passé à coté de cette preuve ? Pourquoi avait-il simplement survolé mon dossier ? C’est absurde. Même un débutant n’aurait pas fais une erreur pareil. La loi et la justice est-elle donc géré par des incompétents ? Serais-je la seule personne à avoir les capacités de gérer cette justice? Pathétique.
       
      - Maître, veuillez annoncer à monsieur le juge que je souhaite faire appel. Et je rajoute que j’assurerais ma défense seul. Inutile de vous présentez lors de l’audience… ou plutôt si, venez à l’audience du côté du public, vous pourrez observer comment on défend vraiment un client.
       
      - Mais… vous ne pouvez pas…
       
      - Bien sûr que je le peux. Maintenant, sortez d’ici, faîtes ce que je vous dis et peut-être qu’un jour vous pourrez vous prétendre avocat.
       
      Scandalisé, il se leva d’un bond de sa chaise, ramassa le dossier et partit en claquant la porte. Tant pis si j’avais été dur. J’allais vivre. Même voir la tête de ce gardien puant me réjouissait, après tout, justice allait être rendue.
       
      - J’vais faire entrer la p’tite dame, comme t’es un condamné à mort et que tu la reverras sûrement plus, si vous avez envie de vous « amusez » dans la salle pendant un p’tit moment, j’suis prêt à fermer les yeux pour t’faire plaisir mon gars, AH AH AH !
       
      Quel être répugnant. Quelqu’un comme lui n’aura jamais de meilleure ambition dans la vie que le simple plaisir de la chair et du tonneau de saké à vider cul sec. Qu’importe, je n’ai pas à m’occuper de personnes comme lui. Natasha était enfin la. C’est une amie fidèle, et ça depuis l’enfance. Elle a du être gênée de me faire apprendre par le procès qu’elle avait des sentiments pour moi. C’est une très belle jeune femme, venant de bonne famille et destinée sûrement à une grande carrière dans la justice. Mais j’ai toujours été plus fort qu’elle. Si un jour j’ai une femme, j’aurais aimé que ses connaissances soient égales ou supérieures aux miennes.
       
      - Bonjour Koura… Comment te sens-tu ?
       
      - Très heureux, merci de t’en soucier.
       
      - Heu….reux ?
       
      - Tu comprendras très bientôt, lors de mon jugement en appel.
       
      - Tu as trouvé un moyen de t’en sortir ?!
       
      - Naturellement.
       
      - Koura…
       
      Elle avait envie de pleurer vu la lueur dans ses yeux. Mais comme toute les dames de haute éducation, elle s’interdisait ce genre de chose en publique. Le reste de cette conversation, j’aurais préféré ne jamais l’avoir eu avec elle. Je sais qu’elle était venue pour me parler de ses sentiments envers moi, mais le problème c’est que c’était à sens unique. Je ne ressentais rien pour elle. Ayant un grand respect pour elle, je ne voulais pas lui faire croire des choses en me servant d’elle pour simplement assouvir des fantasmes pervers. Elle devait se faire une raison et trouver quelqu’un d’autre. Je passerais donc sur les détails, ce fut autant éprouvant pour moi que pour elle. Ma mère m’aura au moins appris le tact. J’avais hâte d’en finir avec tout ça.
       
       
      Deux jours après, je me retrouvais à nouveau derrière la barre des accusés, mais cette fois, sans un avocat incompétent pour assurer ma défense.
       
      - Alors, j’ai cru comprendre que vous vouliez vous défendre vous-même, dit le juge en souriant, qu’avez-vous donc à dire pour votre défense qui pourrait peut-être sauver votre vie ?
       
      Je fis le vide dans ma tête, il était hors de question de laisser ce juge de pacotille me déstabiliser. J’allais le réduire en pièces, lui et tout son misérable tribunal.
       
      - Votre honneur, il se trouve qu’après la consultation du dossier de l’enquête, il se soit avéré  qu’un fait grave n’ai pas été pris en compte, un fait prouvant mon innocence a 100%, sans aucune marge d’erreur possible.

      - Ah oui ? Vraiment ?
       
      Toute l’assemblée était entrain de rire, car j’étais clairement entrain de dire que la justice n’avait pas fait son travail.
       
      - Oui. Et je vais vous l’exposez maintenant.
       
      La salle devient tout à coup silencieuse.
       
      - Dans le rapport du médecin légiste, il est indiqué que Carole Wagner a été abattu de 6 balles dans la poitrine. Hors, parmi ces 6 balles, 5 viennent du même calibre, la 6ème quant à elle, est une balle tout à fait différente. Pour être plus précis, les 5 balles « jumelles » proviennent de mon revolver, ce sont des balles de 9mm, c'est-à-dire de petit calibre. La 6ème balle, est une balle de 7,62 mm, qui est un calibre de balle que l’on retrouve uniquement sur les magnums.
       
      Personne n’osait m’interrompre.
       
      - Pour continuer, il est également écrit dans le rapport que la 1ère balle à avoir atteint Carole, est la balle de magnum, en plein cœur. C’est la seule balle qui ait été retrouvée à cet endroit du corps. Les 5 autres balles sont éparpillées entre son torse et ses poumons. Les balles du calibre des magnums ne pouvant pas être inséré dans mon modèle de revolver, il est donc logique de penser que le meurtrier qui a assassiner Carole lui a tiré une unique balle dans le cœur, puis s’est servi de mon arme avec des gants, en prenant bien soin de tirer 5 balles dans son corps et non 6, car on aurait trouvé 7 balles dans son corps, ce qui aurait été illogique car mon revolver est un 6 coups. Mon revolver ayant été retrouvé vide au moment du crime, le meurtrier a très probablement tiré la dernière balle dans le vide pour être sur qu’on ne la retrouve pas.
       
      Le juge commençait à me regarder avec une expression effrayée.
       
      - Pour finir, je suis en mesure de vous dire qui est le meurtrier de Carole Wagner. J’en suis sûr à 99%, le 1% restant n’est que la possibilité que ça soit un simple bandit qui passait à ce moment là, ce qui est peu probable.
       
      J’avais capté l’attention de toute la salle. Je savais à cet instant précis que j’avais convaincu le jury.
       
      - Monsieur le juge, je vous demanderais de dire aux gardiens de menotter ce scélérat qui se trouve à votre droite, je parle bien évidemment du procureur.
       
      Il y eu des hurlements de stupéfaction dans toute la salle, le juge me regardait comme un ahuri, le procureur quant à lui était devenu aussi rouge que sa robe. Le parfait visage du coupable.
       
      - QUOI ? QUE DITES-VOUS ? VOUS OSEZ ACCUSER UN REPRÉSENTANT DE LA LOI ?
       
      - La loi ? Allons donc mon cher ami. Vous êtes autant un procureur que meurtrier. Pour preuve, sur cette île, il n’y a que vous qui possédez  un magnum avec des balles de ce calibre. Je le sais, car l’année dernière au concours de tir annuel de l’île, mon père m’avait vanté la rareté de votre arme. Quel dommage, une si belle arme dans les mains d’un meurtrier. Mes dires sont faciles à vérifier, il suffit de consulter le registre des habitants de l’île ayant le permis du port d’arme. Le type d’arme possédé étant également inscrit dans le registre, cela sera facile à vérifier.
       
      Le procureur était horrifié, il n’osait plus bouger. Le juge qui avait complètement perdu ses moyens tellement la situation était absurde et incroyable, finit par se reprendre. Il tourna lentement sa tête vers le procureur, et voyant que son comportement trahissait sa culpabilité, il n’hésita pas un instant.
       
      - Gardes, saisissez vous de cet homme !
       
      Le procureur n’opposa aucune résistance. Bien plus tard, j’appris qu’il avait tué Carole Wagner car cette dernière avait refusé ses avances. Ayant appris que je revenais sur l’île suite a un voyage et que je comptais rendre visite à Natasha, il m’avait attendu puis tendu un piège. Pourquoi moi ? Il me détestait depuis le jour où je l’avais tourné en ridicule en innocentant un pauvre mendiant qui avait soi-disant volé le porte feuille d’un marine, alors que je ne suis même pas avocat. Le juge me fit une avalanche d’excuses, me proposant même des dommages et intérêt pour le préjudice causé. Je refusais le tout, car je ne voulais rien d’un homme aussi incompétent que lui, incapable de lire un simple dossier. En sortant du tribunal, Natasha m’attendait au pied des marches.
       
      - Tu vas partir n’est ce pas ?...
       
      - Oui. Il faut que j’aille vérifier des choses, à la racine même de la loi.
       
      - Enies Lobby ?
       
      - Exactement. Je veux voir de mes yeux, si le juge des juges, le juge suprême est du même niveau que celui qui m’a jugé aujourd’hui.
       
      - Et si c’est le cas ?
       
      - Si c’est le cas, cela veut dire qu’il est incompétent. Et que je ferais tout pour prendre sa place.
       
      - Couak « le Toucan »… toute personne étudiant le droit a déjà entendu parler de lui, tu t’engages dans une route sinueuse…
       
      - Je sais. Mais je suis un homme d’ambition. Adieu Natasha.
       

      Je descendis les marches sans me retourner. La où j’allais, elle ne pourrait pas me suivre, même si elle le voulait. Je n’ai plus de toit, mes parents m’ont renié, une nouvelle vie commence pour moi. Le chemin que j’emprunte sera un long combat, l’administration est aussi redoutable que n’importe quelle bataille entre pirates et marines. Je pense que me faire engager dans le Cipher Phol Trois en tant que bureaucrate serait un bon début pour atteindre mon objectif final. Je vais récupérer mes effets personnels puis direction le port, il est l’heure de répandre la vraie loi, dans le monde entier.


        Hello again, Koura ! Et encore une fois, bienvenue sur le forum !

        Comme tu dois t'en douter, je viens pour ton premier avis, le second ne devrait pas tarder à arriver. Alors je te propose de commencer sans plus tarder !

        Tes descriptions adoptent une forme originale : deux lettres écrites par une personne différente, c'est plutôt cool, ça fait son petit effet.
        Je ne suis pas trop fan qu'il soit nyctalope (blague sur le Donjon de Naheulbeuk éviter : +1).
        Sinon c'est plutôt sympa à lire et détaillé donc complet (même parfois trop précis pour une lettre, héhé).
        Sa psychologie est assez déstabilisante, mais du fait, ne manque pas d'originalité. Par ailleurs, j'ai bien aimé le fait qu'il ne soit pas un guerrier invétéré mais plutôt un habile tireur.

        Concernant ta biographie, elle est assez claire, propre, et bien léchée. On comprend facilement comment ton personnage s'est construit, comment il a été forgé. Et c'est plutôt cool.
        Par contre, je n'avais pas très bien compris la fin, c'est aussi pour ça que j'ai pris ce thème pour ton test RP. Il n'aurait pas fallu avoir peur de développer un peu plus.

        Passons au test RP, dernière étape avant les dorikis !
        Déjà, ce qui est cool, c'est que tu te serves également des deux lettres de tes description dans ton RP même ! Chouette idée !
        La psychologie des adversaires est également bien travaillée, ça aussi c'est chouette à voir, tout comme le test dans sa globalité. Le job est fait haut la main, et c'était très intéressant, très réussi.
        Le seul hic, c'est un peu l'anachronisme du magnum dans le monde de One Piece ainsi que la mesure des balles, mais je peux comprendre que c'était nécessaire.
        En tout cas, c'était très bien construit.

        J'aurais juste une petite précision à apporter, je pense que par la suite, en faisant tes preuves au CP3, il faudra que tu montes au CP4 pour t'occuper du juge suprême, étant donné que c'est un haut gradé.

        Du coup, je table sur 750 dorikis.

        Voilà pour moi, il me reste plus qu'à te souhaiter la bonne journée et attendant le deuxième avis et de bonnes aventures sur OPR !

        Tcho ! o/

        • https://www.onepiece-requiem.net/t9150-sifflement-tiens-ma-fiche-
        • https://www.onepiece-requiem.net/t9050-mahach
        Yebah mon grand ! Deuxième avis pour toi, yay qu'on y va !

        Je vais pas avoir grand chose à rajouter au crêteux du dessus. Les descriptions sont assez cools, malgré la longueur (qui s'accompagne souvent de détails inutiles), il n'y a pas masse de superflu et on capte bien le personnage ; qui est bien pensé, et qui correspond à un genre extrêmement peu vu dans le coin. Pour ça, chapeau.

        La bio tient bien la route aussi, la réaction des parents peut paraître disproportionnée, mais perso, j'y ai assez cru ; il y a bel et bien des familles qui sont assez bouclées sur un principe pour avoir des comportements délirants, même sur un malentendu. Le bénéfice du doute, la gloire du nom souillé, tout ça. Et en même temps, tu joues ton rapport à eux de manière subtile, dans le sens où Koura continue de les respecter et d'honorer, pour une bonne part, ce qu'ils lui ont enseigné. On est pas dans un schème de bête vengeance ou de désir de reconquête façon fils prodigue, mais vraiment dans autre chose. Très, très chouette.

        Le test rp passe très bien aussi, même si les personnages secondaires gagneraient à être plus humanisés, plus développés. C'est un défaut de rôliste, qui se voit énormément. Pense que Sigurd fait un AVC à chaque fois que des PNJs tiennent le rôle d'hommes de paille =p ça responsabilise, il paraît.

        Narration un peu classique, un peu scolaire aussi, mais pas mal de bonnes idées (les lettres des prétendantes dans les descriptions). Bref, dans l'ensemble, c'est bien cool. Attention, juste, le CP est quand même supposé être une faction secrète...

        Je suis d'accord sur le 750 D de Mahach.

        Des bisous o/
        Une belle journée à toi !
        • https://www.onepiece-requiem.net/t3618-soren-le-chat-hurlevent
        • https://www.onepiece-requiem.net/t3496-soren-hurlevent