>> Gilgamesh
Pseudonyme : Votre surnom s’il y a lieu. Age: 25 ans. Sexe : Homme. Race : Humain. Métier : Groupe : Marine But : Changer le monde tel qu'on le connait. Fruit du démon ou Aptitude que vous désirez posséder après votre validation : FDD oui, mais c'est à venir, ainsi que d'autres choses. Aptitude : intelligence et stratégie supérieur à la moyenne, force physique et technique de combat d'un bon niveau. Équipement : Simplement un bâton dont les extrémités sont en granit marin, et mes vêtements aussi. Codes du règlement : Parrain : Le nom du membre qui vous a fait découvrir le forum, le cas échéant. Ce compte est-il un DC ? : Non. Si oui, quel @ l'a autorisé ? : ... |
>> Physique
Des cheveux teintés d’un blond couleur blé des plus parfait, tombants jusqu’à hauteur d’épaules, une mèche cachant généralement la partie frontale de son visage. Des yeux bleus ciel légèrement verdâtres sur les bords permettent un regard profond et envoûteur, comme dans l’abîme d’un océan bercé par les flots, il est difficile de les quitter une fois plongé à l’intérieur. Un visage lisse, sans imperfections, un sourire doux et amical s’affiche régulièrement offrant un teint reposant et confiant. Deux boucles d’oreilles d’émeraude ainsi qu’un collier ne quittent jamais sa blanche peau. Généralement bien habillé, d’une chemise et d’un pantalon en soie il a pour habitude d’être vêtu, par-dessus lesquels il porte un long manteau à grand col, teinté de blanc et de rose, le tout offrant une homogénéité régulière et parfaite. Une musculature et une silhouette proche de la normale, plus fine mais mieux dessinée que la moyenne.
Une démarche relevant de la grâce et de l’élégance même, des pas d’une légèreté qu’il est difficile de décrire, un peu comme si la nature l’entraînait d’elle-même, l’accompagnant dans une marche douce et apaisante au clair de lune, comme rythmée par le vent. Une tenue droite et sûre d’elle, la tête toujours levée et le regard fier, non pas pour prendre les gens de haut, mais pour ne pas avoir à regarder le sol afin de ne pas ressentir la déception ou le manque de confiance en soi. L’image donnée est celle d’un bel homme, confiant et souriant à la vie, agréable et avec qui il était naturel et facile de discuter avec neutralité. En public, sa façon d’être, de se comporter est toujours des plus attentives. Entrain d’une politesse respectueuse à l’égard du peuple, Gilgamesh se plie le plus souvent aux conventions sociales qui lui semblent nécessaires et correctes. Toujours présent pour aider son prochain, il sait parfaitement ou est sa place et jamais son nom n’est déshonoré. Un grand respect pour la hiérarchie, il gardera toujours le sourire, quoiqu’on lui ordonne d’accomplir.
Une élocution distinguée et travaillée, une voix douce, un timbre sonnant dans l’aigu, il est facile de comprendre la moindre de ses paroles avec une clarté flagrante, rendant le dialogue plus agréable. Un niveau de langue légèrement au-dessus de la normale, il a cependant pour habitude d’utiliser plusieurs expressions assez familières. Une particularité cependant, il ne sait s’exprimer que par la poésie. En effet, le poème représente son mode de vie, représente toute sa personnalité. De ce fait, il ne dialogue que par ce moyen, cela étant devenu avec le temps quelque chose de naturel et pour laquelle il ne lui est pas nécessaire de réfléchir. Il est cependant possible de l’entendre parler de la même façon que le commun des mortels, mais cela ne sera que pour quelques mots, tout au plus.
Gilgamesh a également un toc, qu’il ne peut cacher, qu’il ne peut éviter. En effet, lors de profondes réflexions, son index ainsi que son majeur viennent doucement se poser sur le côté de sa tête, juste entre son œil et son oreille, permettant ainsi une vision accrue et plus distinguée des choses, des évènements autour de lui. Selon lui, il n’y a que de cette façon que ses capacités de réflexion peuvent atteindre leur paroxysme.
Une démarche relevant de la grâce et de l’élégance même, des pas d’une légèreté qu’il est difficile de décrire, un peu comme si la nature l’entraînait d’elle-même, l’accompagnant dans une marche douce et apaisante au clair de lune, comme rythmée par le vent. Une tenue droite et sûre d’elle, la tête toujours levée et le regard fier, non pas pour prendre les gens de haut, mais pour ne pas avoir à regarder le sol afin de ne pas ressentir la déception ou le manque de confiance en soi. L’image donnée est celle d’un bel homme, confiant et souriant à la vie, agréable et avec qui il était naturel et facile de discuter avec neutralité. En public, sa façon d’être, de se comporter est toujours des plus attentives. Entrain d’une politesse respectueuse à l’égard du peuple, Gilgamesh se plie le plus souvent aux conventions sociales qui lui semblent nécessaires et correctes. Toujours présent pour aider son prochain, il sait parfaitement ou est sa place et jamais son nom n’est déshonoré. Un grand respect pour la hiérarchie, il gardera toujours le sourire, quoiqu’on lui ordonne d’accomplir.
Une élocution distinguée et travaillée, une voix douce, un timbre sonnant dans l’aigu, il est facile de comprendre la moindre de ses paroles avec une clarté flagrante, rendant le dialogue plus agréable. Un niveau de langue légèrement au-dessus de la normale, il a cependant pour habitude d’utiliser plusieurs expressions assez familières. Une particularité cependant, il ne sait s’exprimer que par la poésie. En effet, le poème représente son mode de vie, représente toute sa personnalité. De ce fait, il ne dialogue que par ce moyen, cela étant devenu avec le temps quelque chose de naturel et pour laquelle il ne lui est pas nécessaire de réfléchir. Il est cependant possible de l’entendre parler de la même façon que le commun des mortels, mais cela ne sera que pour quelques mots, tout au plus.
Gilgamesh a également un toc, qu’il ne peut cacher, qu’il ne peut éviter. En effet, lors de profondes réflexions, son index ainsi que son majeur viennent doucement se poser sur le côté de sa tête, juste entre son œil et son oreille, permettant ainsi une vision accrue et plus distinguée des choses, des évènements autour de lui. Selon lui, il n’y a que de cette façon que ses capacités de réflexion peuvent atteindre leur paroxysme.
>> Psychologie
Une première façade facile à cerner, Gilgamesh est de ceux dont il est difficile de se méfier à première vue. En effet, de nature altruiste envers le monde et ses prochains, il est d’une grande bonté et n’hésite pas à venir en aide à ceux dans le besoin. Un air toujours gai, un doux sourire, une sincérité que l’on peut ressentir au plus profond du cœur. D’une manière générale, il est apprécié de tout le monde, il est en effet difficile de s’en faire un ennemi au vu de son comportement amical avec le monde. Parlez-lui, il ne vous ignorera jamais et sera toujours à l’écoute de la moindre parole qui lui sera destinée, la prenant toujours avec délicatesse et avec la plus grande des attentions.
Si ce trait de personnalité s’applique à l’ensemble du monde d’un point de vu généralisé, il n’en est point de même envers les criminels. De ce fait, même s’il lui est possible de se lier d’amitié avec des pirates ou tout autre homme, pour les criminels, il n’en sera rien. Encré dans une vision des choses qui lui est propre, Gilgamesh possède une ligne de conduite qu’il tiendra avec la plus grande fermeté. Aussi, en présence d’un criminel, pour une mission ou dans tout autre cas, il reprendra son sérieux, sérieux des plus imperturbables. Encré dans une vision de justice, l’arrestation de criminels notoires restera l’une de ses plus grandes priorités et responsabilités.
Cependant, tout cela n’est que façade, cachant une personnalité beaucoup plus complexe. Véritable génie dans le domaine de la manipulation, il ne laissera jamais paraître la moindre de ses émotions réelles. D’une réalité toute autre que ce qu’il daigne bien montrer, Gilgamesh est un homme pour qui me mot « émotions » n’existe plus depuis bien longtemps. En effet, s’il se montre généreux et altruiste envers le monde, ce n’est que dans le but d’atteindre la position dont il a besoin pour accomplir ses objectifs. Il ne prête aucune forme de respect envers ses supérieurs, quels qu’ils soient, ne souhaitant que renverser la totalité du monde dans lequel il se trouve. Ainsi, regarder les gens mourir, le monde brûler, tout cela lui est bien égal et ne l’atteint pas une seule seconde, il ne soucis en rien du commun des mortels. Mais étant particulièrement doué pour donner une fausse image de lui, jamais personne ne verra sa véritable nature avant qu’il puisse atteindre le sommet. Doté d'une intelligence supérieure à la moyenne, Gilgamesh se voit être un fin stratège dans tout ce qu'il entreprend, et prend soin de toujours poser les choses avec la réflexion la plus profonde.
La poésie, façon subtile d’exprimer et de modifier la réalité par la parole, doux chant érigé en pinacle au summum de la culture de l’art. La poésie occupe une place importante dans la vie de Gilgamesh, si ce n’est la seule. N’ayant jamais appris à réellement s’exprimer correctement, il est toujours passé par ce moyen mélodieux et artistique pour créer son propre monde et sa propre vision des choses, souvent différente de celle des autres. De plus, la poésie lui permet de garder son propre contrôle et de moduler son sang-froid afin de toujours garder les idées claires. Cet art verbal est donc le reflet de sa personnalité à la fois joyeuse et mélancolique ainsi que de sa vision personnelle des choses et du monde qui l’entoure.
Si ce trait de personnalité s’applique à l’ensemble du monde d’un point de vu généralisé, il n’en est point de même envers les criminels. De ce fait, même s’il lui est possible de se lier d’amitié avec des pirates ou tout autre homme, pour les criminels, il n’en sera rien. Encré dans une vision des choses qui lui est propre, Gilgamesh possède une ligne de conduite qu’il tiendra avec la plus grande fermeté. Aussi, en présence d’un criminel, pour une mission ou dans tout autre cas, il reprendra son sérieux, sérieux des plus imperturbables. Encré dans une vision de justice, l’arrestation de criminels notoires restera l’une de ses plus grandes priorités et responsabilités.
Cependant, tout cela n’est que façade, cachant une personnalité beaucoup plus complexe. Véritable génie dans le domaine de la manipulation, il ne laissera jamais paraître la moindre de ses émotions réelles. D’une réalité toute autre que ce qu’il daigne bien montrer, Gilgamesh est un homme pour qui me mot « émotions » n’existe plus depuis bien longtemps. En effet, s’il se montre généreux et altruiste envers le monde, ce n’est que dans le but d’atteindre la position dont il a besoin pour accomplir ses objectifs. Il ne prête aucune forme de respect envers ses supérieurs, quels qu’ils soient, ne souhaitant que renverser la totalité du monde dans lequel il se trouve. Ainsi, regarder les gens mourir, le monde brûler, tout cela lui est bien égal et ne l’atteint pas une seule seconde, il ne soucis en rien du commun des mortels. Mais étant particulièrement doué pour donner une fausse image de lui, jamais personne ne verra sa véritable nature avant qu’il puisse atteindre le sommet. Doté d'une intelligence supérieure à la moyenne, Gilgamesh se voit être un fin stratège dans tout ce qu'il entreprend, et prend soin de toujours poser les choses avec la réflexion la plus profonde.
La poésie, façon subtile d’exprimer et de modifier la réalité par la parole, doux chant érigé en pinacle au summum de la culture de l’art. La poésie occupe une place importante dans la vie de Gilgamesh, si ce n’est la seule. N’ayant jamais appris à réellement s’exprimer correctement, il est toujours passé par ce moyen mélodieux et artistique pour créer son propre monde et sa propre vision des choses, souvent différente de celle des autres. De plus, la poésie lui permet de garder son propre contrôle et de moduler son sang-froid afin de toujours garder les idées claires. Cet art verbal est donc le reflet de sa personnalité à la fois joyeuse et mélancolique ainsi que de sa vision personnelle des choses et du monde qui l’entoure.
>> Biographie
Larmes et désespoir
La pensée la plus éloignée que j’ai est celle du bleu de l’océan, un bleu profond teinté de légers reflets verdâtres, doux reflets de la lune à travers la voûte et le brouillard humide du matin. L’aube commençait à se montrer petit à petit, laissant les premiers rayons du soleil passer à travers les légers nuages recouvrant le ciel encore légèrement étoilé. Je devais avoir aux alentours de huit ans, et ma jeunesse m’avait déjà été dérobée. J’étais alors allongé dans l’herbe, le buste sur le corps encore ensanglanté de ma mère tout juste assassinée et éventrée, les mains contre son visage inanimé, la tête contre son front déjà glacé. Aussi loin que je me souvienne, j’avais toujours été muet, ma mère n’avait jamais eu l’occasion d’entendre le son de ma voix, elle n’avait jamais eu l’occasion d’entendre mes premiers mots.
Mon village se trouvait sur une petite île de North Blue, juste assez grande pour y contenir le village en question. Tout le monde se connaissait, la vie y était tranquille et agréable pour ses habitants. Mes parents étaient tous deux d’anciens soldats de la Marine, mon père étant mort en service quelques semaines avant ma naissance. De ce fait, j’ai passé mon enfance seul avec ma mère, dans une petite maison achetée grâce à l’argent de mon père. Elle avait de longs cheveux d’or, de douces mains de plus agréables au toucher, elle incarnait la gentillesse et la bonté dans ce monde. Aimée de tous les villageois, elle mettait un point d’honneur à s’assurer de la sécurité de tout le monde tout en aidant le village du mieux possible. Elle s’occupait seule de mon éducation, même si la tâche était plutôt difficile, étant un enfant seul à la parole tardive. En effet, j’ai passé toute mon enfance dans un silence de plomb, totalement muet. Ne m’entendant pas avec les autres enfants du village, et étant plus jeune que la moyenne, ma seule passion ou mon seul centre d’intérêt se trouvait dans la poésie. Je pouvais lire, écrire des vers toute une journée, enfermé dans un monde imaginaire des plus magnifique. La poésie permettait mon évasion de la réalité vers l’arbre du savoir, monde magique où il m’était possible de tout imaginer, en faisant de ce monde ma propre réalité. Ne sachant pas parler, il m’était également difficile de m’exprimer par l’écrit, c’était donc le seul moyen de communication que je savais partager pour me faire comprendre. Ma mère n’était pas inquiète le moins du monde de ne pas m’entendre parler, pouvant lire mes écrits avec fierté et joie, je sentais l’émotion dans ses yeux à chaque fois qu’elle posait les yeux sur mes lignes.
Notre vie était douce et paisible, jusqu’à ce jour, ce matin ou les pirates prirent le village et ses habitants en otages. Chaque maison, chaque villageois avait ainsi vu sa journée ensoleillée tourner à la pénombre et à l’obscurité la plus totale. La nuit était tombée dans le cœur de tous, les lames sous les gorges, les larmes coulaient le long des visages. Enfants, animaux, adultes, tous étaient alors en danger. Les flottes de la Marine pouvaient se distinguer à l’horizon, les pirates étaient en fuite et avaient désespérément cherché un endroit où se terrer. Comprenant ce qui se passait, ma mère ne mit pas longtemps à désarmer et à trancher la gorge du pirate ayant pris notre maison sous la menace. Le sang coulait à travers les lattes en bois du plancher, le corps à terre, les yeux de l’homme perdaient alors toute lueur de vie. Me mettant à l’abri, elle décida d’attendre patiemment la tomber de la nuit pour agir afin de porter secours aux villageois. Cependant, ayant visiblement pris la décision d’intervenir, les Marines débarquèrent à leur tour dans le village, dans le but de tuer ou de capturer les pirates présents. Cette nuit-là, plusieurs villageois, plusieurs pirates et plusieurs Marines trouvèrent la mort sous la lune noire et la brise glaçante de la grande faucheuse.
Ce bain de sang est le seul souvenir que je garde de cette nuit, m’étant simplement trouvé et réveillé allongé sur le corps de ma mère, dénué de vie, les yeux vides et l’âme absente. Pirates, Marines, ils avaient tous une chose en commun, ils ne savaient que donner la mort dans ce monde, monde qui m’était alors inutile et sans intérêt, monde qui ne méritait pas d’être et qui ne serait plus. Cette nuit, le changement se fit, ainsi que mes premiers mots…
«
L’amour pur est le crépuscule des dieux
Vision éphémère, perdue en ce lieu
Dans les larmes ensanglantées et soucieux
A jamais bannie du monde ténébreux.
Cœur taché par le sang amoureux
Ancré dans un cycle bien vertueux
Défiant ce tragique destin aventureux
Craignant ainsi le règne du feu.
Je ne laisse derrière moi que ces jours pluvieux
Aimer encore ce monde je ne peux
Misérable vermine, homme disgracieux
Bientôt, je t'enverrais rejoindre les cieux.
».
Vengeance et trépas
Une chose était certaine, tout allait changer. Cette nuit-là, une promesse avait été faite à moi-même, changer le monde tel qu’on le connaissait, la piraterie, la marine, renverser toute la structure mondiale, tout devait s’effondrer. Elle était morte sans raison, dans un conflit entre pirates et marines qui ne la concernait pas, mes mains tachées par son sang encore chaud et frais, les mains de la vengeance divine. A ce moment-là, plus aucune différence, les hommes étaient tous les mêmes et méritaient tous de payer, par la mort et la destruction s’il le fallait, peut m’importait alors. Cependant, j’étais alors trop jeune, trop faible pour avoir la quelconque importance dans ce monde. Il me fallait devenir plus fort, plus grand, plus important et renverser la structure mondiale par le sommet. La Marine, c’est par ce moyen que j’avais choisis de frapper. Je monterais en grade, je deviendrais l’un des Amiraux les plus importants pour ensuite toucher mon objectif du doigt manipulateur qui m’avait été offert par les dieux. Diriger la plus grande structure offensive du monde, m’en servir pour réduire à néant à la fois la piraterie et la marine.
«
Vision ébranlée de ce monde en deuil
Spirale décadente des abîmes de feu
A jamais dans cette peur, que dieux le veuille
Tous finiront miséricordieux et malheureux.
Le pénombre est ta seule sûreté
Isolée, sa présence à tes côtés
Pris d'une pétrification par l'effroi
Par mes mains ton cœur périra.
Prosterne toi, implore mon pardon
Que ton regard reflète cette peur
Mon âme ne connait nulle émotion
Hanté, perdue dans cette frayeur.
»
La solitude. Seul et unique moyen pour moi de mener les choses comme je le voulais. Aucun attachement, aucun sentiment quel qu’il soit, l’humanité ne le méritait plus. Passant mes journées à m’entraîner dans le but de devenir physiquement et intellectuellement plus fort, j’en profitais également pour mettre les étapes de mon plan en place, petit à petit, jusqu’à atteindre la perfection. Soignant mon image, je pouvais passer des jours entiers à la perfectionner pour devenir un modèle de justice et de bonté aux yeux de tous. Aider le monde, le protéger pour pouvoir mieux l’atteindre et le détruire, voilà qui était parfait. Etudiant le plus soigneusement possible les différentes cartes du monde, je passais beaucoup de temps à simuler des stratégies militaires pour toutes occasions possibles, et ma réflexion ne faisait que s’améliorer au fil du temps.
Ma mère ne me laissa pas grand-chose, une maison, un peu d’argent, ainsi que quelques bricoles. Avant de l’enterrer, je pu récupérer ses boucles d’oreilles, afin de les porter et ainsi toujours la garder près de moi, tout comme son collier d’émeraude. Elle laissa également derrière elle son « navet » comme elle l’appelait. Il s’agissait de son bâton de combat lorsqu’elle faisait encore parti de la marine. Ce bâton avait la particularité d’être parfaitement équilibré, ses deux extrémités étaient faites en granit marin, permettant ainsi de combattre les détenteurs de fruits du démon. C’est donc naturellement que c’est dans la voix de cet art martial que je me suis engagé, pratiquant ainsi plusieurs heures par jour, du lever du soleil à l’aube jusqu’au crépuscule, lorsque la lune faisait son apparition avec ses enfants étoilés.
«
Pour toi je changerai ce monde
Pour toi j’éprouve cette colère profonde.
L’élan de ma colère jamais ne faiblira
A tout jamais, cette vie regrettera.
Pour toi j’irai en ces eaux lunaires
Pour toi je toucherais l’abîme printanière.
Afin que jamais plus mort prenne vie
Pour la beauté de ce monde, avec mépris.
Pour toi, la création de cette peinture florale
Pour toi, cette précoce spirale.
Ce monde deviendra l'image de ton jardin
Il fera bon y vivre chaque matin.
»
Durant les années qui suivirent, je pu m’améliorer dans tous les domaines, parcourir les îles alentours, partir en mer pour découvrir North Blue. Allant d’îles en îles, je continuais mon entraînement tout en gardant mon objectif en tête, sans m’en éloigner une seule seconde. Après treize années de perfectionnement, j’étais enfin prêt, beaucoup plus fort, mentalement et physiquement, j’avais pleinement confiance en moi et en mes capacités. Il était donc temps, temps de tout commencer, de mettre ma vision du monde en place. Pour cela, il me fallait me rendre à mon premier objectif, le Quartier Général de la Marine de North Blue, pour m’engager dans celle-ci.
La pensée la plus éloignée que j’ai est celle du bleu de l’océan, un bleu profond teinté de légers reflets verdâtres, doux reflets de la lune à travers la voûte et le brouillard humide du matin. L’aube commençait à se montrer petit à petit, laissant les premiers rayons du soleil passer à travers les légers nuages recouvrant le ciel encore légèrement étoilé. Je devais avoir aux alentours de huit ans, et ma jeunesse m’avait déjà été dérobée. J’étais alors allongé dans l’herbe, le buste sur le corps encore ensanglanté de ma mère tout juste assassinée et éventrée, les mains contre son visage inanimé, la tête contre son front déjà glacé. Aussi loin que je me souvienne, j’avais toujours été muet, ma mère n’avait jamais eu l’occasion d’entendre le son de ma voix, elle n’avait jamais eu l’occasion d’entendre mes premiers mots.
Mon village se trouvait sur une petite île de North Blue, juste assez grande pour y contenir le village en question. Tout le monde se connaissait, la vie y était tranquille et agréable pour ses habitants. Mes parents étaient tous deux d’anciens soldats de la Marine, mon père étant mort en service quelques semaines avant ma naissance. De ce fait, j’ai passé mon enfance seul avec ma mère, dans une petite maison achetée grâce à l’argent de mon père. Elle avait de longs cheveux d’or, de douces mains de plus agréables au toucher, elle incarnait la gentillesse et la bonté dans ce monde. Aimée de tous les villageois, elle mettait un point d’honneur à s’assurer de la sécurité de tout le monde tout en aidant le village du mieux possible. Elle s’occupait seule de mon éducation, même si la tâche était plutôt difficile, étant un enfant seul à la parole tardive. En effet, j’ai passé toute mon enfance dans un silence de plomb, totalement muet. Ne m’entendant pas avec les autres enfants du village, et étant plus jeune que la moyenne, ma seule passion ou mon seul centre d’intérêt se trouvait dans la poésie. Je pouvais lire, écrire des vers toute une journée, enfermé dans un monde imaginaire des plus magnifique. La poésie permettait mon évasion de la réalité vers l’arbre du savoir, monde magique où il m’était possible de tout imaginer, en faisant de ce monde ma propre réalité. Ne sachant pas parler, il m’était également difficile de m’exprimer par l’écrit, c’était donc le seul moyen de communication que je savais partager pour me faire comprendre. Ma mère n’était pas inquiète le moins du monde de ne pas m’entendre parler, pouvant lire mes écrits avec fierté et joie, je sentais l’émotion dans ses yeux à chaque fois qu’elle posait les yeux sur mes lignes.
Notre vie était douce et paisible, jusqu’à ce jour, ce matin ou les pirates prirent le village et ses habitants en otages. Chaque maison, chaque villageois avait ainsi vu sa journée ensoleillée tourner à la pénombre et à l’obscurité la plus totale. La nuit était tombée dans le cœur de tous, les lames sous les gorges, les larmes coulaient le long des visages. Enfants, animaux, adultes, tous étaient alors en danger. Les flottes de la Marine pouvaient se distinguer à l’horizon, les pirates étaient en fuite et avaient désespérément cherché un endroit où se terrer. Comprenant ce qui se passait, ma mère ne mit pas longtemps à désarmer et à trancher la gorge du pirate ayant pris notre maison sous la menace. Le sang coulait à travers les lattes en bois du plancher, le corps à terre, les yeux de l’homme perdaient alors toute lueur de vie. Me mettant à l’abri, elle décida d’attendre patiemment la tomber de la nuit pour agir afin de porter secours aux villageois. Cependant, ayant visiblement pris la décision d’intervenir, les Marines débarquèrent à leur tour dans le village, dans le but de tuer ou de capturer les pirates présents. Cette nuit-là, plusieurs villageois, plusieurs pirates et plusieurs Marines trouvèrent la mort sous la lune noire et la brise glaçante de la grande faucheuse.
Ce bain de sang est le seul souvenir que je garde de cette nuit, m’étant simplement trouvé et réveillé allongé sur le corps de ma mère, dénué de vie, les yeux vides et l’âme absente. Pirates, Marines, ils avaient tous une chose en commun, ils ne savaient que donner la mort dans ce monde, monde qui m’était alors inutile et sans intérêt, monde qui ne méritait pas d’être et qui ne serait plus. Cette nuit, le changement se fit, ainsi que mes premiers mots…
«
L’amour pur est le crépuscule des dieux
Vision éphémère, perdue en ce lieu
Dans les larmes ensanglantées et soucieux
A jamais bannie du monde ténébreux.
Cœur taché par le sang amoureux
Ancré dans un cycle bien vertueux
Défiant ce tragique destin aventureux
Craignant ainsi le règne du feu.
Je ne laisse derrière moi que ces jours pluvieux
Aimer encore ce monde je ne peux
Misérable vermine, homme disgracieux
Bientôt, je t'enverrais rejoindre les cieux.
».
Vengeance et trépas
Une chose était certaine, tout allait changer. Cette nuit-là, une promesse avait été faite à moi-même, changer le monde tel qu’on le connaissait, la piraterie, la marine, renverser toute la structure mondiale, tout devait s’effondrer. Elle était morte sans raison, dans un conflit entre pirates et marines qui ne la concernait pas, mes mains tachées par son sang encore chaud et frais, les mains de la vengeance divine. A ce moment-là, plus aucune différence, les hommes étaient tous les mêmes et méritaient tous de payer, par la mort et la destruction s’il le fallait, peut m’importait alors. Cependant, j’étais alors trop jeune, trop faible pour avoir la quelconque importance dans ce monde. Il me fallait devenir plus fort, plus grand, plus important et renverser la structure mondiale par le sommet. La Marine, c’est par ce moyen que j’avais choisis de frapper. Je monterais en grade, je deviendrais l’un des Amiraux les plus importants pour ensuite toucher mon objectif du doigt manipulateur qui m’avait été offert par les dieux. Diriger la plus grande structure offensive du monde, m’en servir pour réduire à néant à la fois la piraterie et la marine.
«
Vision ébranlée de ce monde en deuil
Spirale décadente des abîmes de feu
A jamais dans cette peur, que dieux le veuille
Tous finiront miséricordieux et malheureux.
Le pénombre est ta seule sûreté
Isolée, sa présence à tes côtés
Pris d'une pétrification par l'effroi
Par mes mains ton cœur périra.
Prosterne toi, implore mon pardon
Que ton regard reflète cette peur
Mon âme ne connait nulle émotion
Hanté, perdue dans cette frayeur.
»
La solitude. Seul et unique moyen pour moi de mener les choses comme je le voulais. Aucun attachement, aucun sentiment quel qu’il soit, l’humanité ne le méritait plus. Passant mes journées à m’entraîner dans le but de devenir physiquement et intellectuellement plus fort, j’en profitais également pour mettre les étapes de mon plan en place, petit à petit, jusqu’à atteindre la perfection. Soignant mon image, je pouvais passer des jours entiers à la perfectionner pour devenir un modèle de justice et de bonté aux yeux de tous. Aider le monde, le protéger pour pouvoir mieux l’atteindre et le détruire, voilà qui était parfait. Etudiant le plus soigneusement possible les différentes cartes du monde, je passais beaucoup de temps à simuler des stratégies militaires pour toutes occasions possibles, et ma réflexion ne faisait que s’améliorer au fil du temps.
Ma mère ne me laissa pas grand-chose, une maison, un peu d’argent, ainsi que quelques bricoles. Avant de l’enterrer, je pu récupérer ses boucles d’oreilles, afin de les porter et ainsi toujours la garder près de moi, tout comme son collier d’émeraude. Elle laissa également derrière elle son « navet » comme elle l’appelait. Il s’agissait de son bâton de combat lorsqu’elle faisait encore parti de la marine. Ce bâton avait la particularité d’être parfaitement équilibré, ses deux extrémités étaient faites en granit marin, permettant ainsi de combattre les détenteurs de fruits du démon. C’est donc naturellement que c’est dans la voix de cet art martial que je me suis engagé, pratiquant ainsi plusieurs heures par jour, du lever du soleil à l’aube jusqu’au crépuscule, lorsque la lune faisait son apparition avec ses enfants étoilés.
«
Pour toi je changerai ce monde
Pour toi j’éprouve cette colère profonde.
L’élan de ma colère jamais ne faiblira
A tout jamais, cette vie regrettera.
Pour toi j’irai en ces eaux lunaires
Pour toi je toucherais l’abîme printanière.
Afin que jamais plus mort prenne vie
Pour la beauté de ce monde, avec mépris.
Pour toi, la création de cette peinture florale
Pour toi, cette précoce spirale.
Ce monde deviendra l'image de ton jardin
Il fera bon y vivre chaque matin.
»
Durant les années qui suivirent, je pu m’améliorer dans tous les domaines, parcourir les îles alentours, partir en mer pour découvrir North Blue. Allant d’îles en îles, je continuais mon entraînement tout en gardant mon objectif en tête, sans m’en éloigner une seule seconde. Après treize années de perfectionnement, j’étais enfin prêt, beaucoup plus fort, mentalement et physiquement, j’avais pleinement confiance en moi et en mes capacités. Il était donc temps, temps de tout commencer, de mettre ma vision du monde en place. Pour cela, il me fallait me rendre à mon premier objectif, le Quartier Général de la Marine de North Blue, pour m’engager dans celle-ci.
>> Test RP
Le Test RP est obligatoire, il vous sera donné par le modérateur responsable de la section présentation une fois achevées les étapes précédentes. Faire un test RP avant cette intervention sera totalement inutile : il ne comptera pas.
_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _________Informations IRL
Prénom : Cédric
Age : 23
Aime : Poésie, anime, mangas, cosplay
N'aime pas : Dormir
Personnage préféré de One Piece : Ace / Aokiji
Caractère : Ouvert, en général tout le monde m'aime !
Fait du RP depuis : 5 ans
Disponibilité approximative : 8/10
Comment avez-vous connu le forum ? Google
Quand vous estimez avoir terminé vos descriptions et votre biographie, signalez-le par un nouveau message et demandez votre test RP. Pour plus de lisibilité vous pouvez aussi l'indiquer dans le sous-titre de votre présentation par la mention [En attente de Test RP]. Plus ce sera visible, moins vous avez de chance que les modérateurs ne vous loupent (ce qui n’arrive pas très souvent).
Prénom : Cédric
Age : 23
Aime : Poésie, anime, mangas, cosplay
N'aime pas : Dormir
Personnage préféré de One Piece : Ace / Aokiji
Caractère : Ouvert, en général tout le monde m'aime !
Fait du RP depuis : 5 ans
Disponibilité approximative : 8/10
Comment avez-vous connu le forum ? Google
Quand vous estimez avoir terminé vos descriptions et votre biographie, signalez-le par un nouveau message et demandez votre test RP. Pour plus de lisibilité vous pouvez aussi l'indiquer dans le sous-titre de votre présentation par la mention [En attente de Test RP]. Plus ce sera visible, moins vous avez de chance que les modérateurs ne vous loupent (ce qui n’arrive pas très souvent).
Dernière édition par Gilgamesh le Lun 22 Juin 2015 - 15:27, édité 10 fois