Je suis là, le cul sur une chaise, une tasse sur la table et un journal tendu devant le visage. Dans le journal, y'a deux œillères, à leurs travers je vois toute la place. Elle est bondée, les gens rient, se tiennent la main et discutent tranquillement, j'avais oublié que ça existait. Là-bas, c'était pas comme ça, enfin des fois ça y ressemblait, mais ça sonnait faux, c'était souvent l'éclairci avant l'orage. Bref, j'avais oublié ce qu'étaient les mers bleus.
Je bois une lampée de thé. Vert, à la menthe et sans sucre bien sûr, on est pas dimanche, mais Ils m'ont donné cette foutue habitude. Celle là et celle de plus toucher à l'alcool, c'est bien la première fois que je suis seul à une terrasse sans alcool. J'ai peut être grandi c'est deux dernières années. OH, ce cul !! …. Oubliez ce que j'viens de dire.
J'observe encore. Ils sont pas encore là. Non, pas les Ils de tout à l'heure, les ils dont je vous cause ne méritent pas de majuscules, ils sont secondaires, ce ne sont que des cibles. Des cibles qui seront probablement armées, dangereuses et nombreuses, mais des cibles quand même, donc pas de lettres capitales pour eux. Honnêtement, je sais pas trop qui ils sont, dans le dossier de Ray, y'avait plein d'infos que j'ai pas mémorisé parce que je suis moi en fait, j'ai juste lu les trucs écrits en gras, le reste c'était probablement du remplissage. Donc, eux, ce sont des gangsters, les machins choses et la Triade Pourpre, les premiers, je les connais pas, les seconds par contre, j'en avais entendu parlé à l'époque. Inutile de dire que les retours n'étaient pas très positifs. D'ailleurs en général, y'en avait pas, les morts sont silencieux. Quelqu’un pourrait me rappeler pourquoi j'ai accepté ça ?
-Car sinon t'étais mort Jev.
-Quoi vous êtes encore là ?
-Tou sais Yev, oun est tes consciences, oun sera touyours là.
-Et vous étiez où quand j'ai décidé d'attaquer un second bateau ? Hein ?
-RTT.
-Congé maladie.
-Je passais un coup de fil à un ami.
-Putain mais vous vous étiez cru à la translinéénne ? Sérieux ? Maintenant, je dois voler non pas un gang, mais deux organisations criminelles de haut rang ! Et si je le fais pas Monture à tête d'écailles va me buter !
-Détail, détail.
-C'est vrai, c'est le passé Yev.
-Je vous deteste. Tous !
-Même moi ?
-Surtout toi Uri-Jev.
Tiens, y'a deux hommes en noir, avec les attachés de caisses et tout, qui se fixent. A tout les coups c'est des mafieux. Ils s'éloignent vers les ruelles sombres. Je pose mon journal de ninja et je me barre.
-Hey toi là ! Faut payer.
Je lance une pièce au serveur : quel connard, me faire chier pour deux thés,... Bref, je suis les gusses de loin en me planquant derrière tout objet décoratif à ma disposition : lampadaire, pot de fleur, bancs, passants, poubelles, cartons,... Je les vois rentrer dans le stéréotype de la rue glauque où on fait l'échange. J'enfile mes sans honneurs.
-Yev, pas d'marque le Ray il a dit.
-Et ?
-T'es con espèce de loque incapable ou quoi ? Des os de moutons là, qu'est ce qu'ils font ?
-Bah, mal ?
-Oui, mais non espèce de con !
-C'est coupaing, ils marquent aussi tong nomg sur les victimes, c'est pas très très discret tout ça, heing.
J'enlève mes poings dead-endois Je chope un pot de fleur : je fais avec ce que j'ai sous la main. Petit coup d'oeil dans la ruelle, qui est en fait une impasse, ils se montrent le contenu des mallettes. C'est le moment ou jamais.
ARGGGGGGHHHHH !
Le pot est lancé. Il tape à coté. Les deux gusses sortent leurs armes et s'accusent mutuellement, puis ils canardent. Je me planque derrière le mur. Très vite y'a plus de coups de feu. Je passe le tête. Ils se sont entretués. Les cons. Je vais voir ce qu'il y avait dans les mallettes, c'est juste de la contrebande. Fait chier, c'est pas les bons. Je me casse rapidement, ce serait con de se faire prendre pour ça, je leur laisse les mallettes. Quand je suis de retour sur la place, trop rien a changé. Je retourne me poser à une terrasse, mais sans mon journal ninja c'te fois ci.
Je commande un café au garçon. Un café noir, avec deux sucres. Ishii n'approuverait pas, paraît que ça dénature le truc, m'en fous, sans le sucre c'est infâme. Le serveur me dit que ça arrive dans deux minutes et moi je me dis que je l'aurais dans cinq.
Je bois une lampée de thé. Vert, à la menthe et sans sucre bien sûr, on est pas dimanche, mais Ils m'ont donné cette foutue habitude. Celle là et celle de plus toucher à l'alcool, c'est bien la première fois que je suis seul à une terrasse sans alcool. J'ai peut être grandi c'est deux dernières années. OH, ce cul !! …. Oubliez ce que j'viens de dire.
J'observe encore. Ils sont pas encore là. Non, pas les Ils de tout à l'heure, les ils dont je vous cause ne méritent pas de majuscules, ils sont secondaires, ce ne sont que des cibles. Des cibles qui seront probablement armées, dangereuses et nombreuses, mais des cibles quand même, donc pas de lettres capitales pour eux. Honnêtement, je sais pas trop qui ils sont, dans le dossier de Ray, y'avait plein d'infos que j'ai pas mémorisé parce que je suis moi en fait, j'ai juste lu les trucs écrits en gras, le reste c'était probablement du remplissage. Donc, eux, ce sont des gangsters, les machins choses et la Triade Pourpre, les premiers, je les connais pas, les seconds par contre, j'en avais entendu parlé à l'époque. Inutile de dire que les retours n'étaient pas très positifs. D'ailleurs en général, y'en avait pas, les morts sont silencieux. Quelqu’un pourrait me rappeler pourquoi j'ai accepté ça ?
-Car sinon t'étais mort Jev.
-Quoi vous êtes encore là ?
-Tou sais Yev, oun est tes consciences, oun sera touyours là.
-Et vous étiez où quand j'ai décidé d'attaquer un second bateau ? Hein ?
-RTT.
-Congé maladie.
-Je passais un coup de fil à un ami.
-Putain mais vous vous étiez cru à la translinéénne ? Sérieux ? Maintenant, je dois voler non pas un gang, mais deux organisations criminelles de haut rang ! Et si je le fais pas Monture à tête d'écailles va me buter !
-Détail, détail.
-C'est vrai, c'est le passé Yev.
-Je vous deteste. Tous !
-Même moi ?
-Surtout toi Uri-Jev.
Tiens, y'a deux hommes en noir, avec les attachés de caisses et tout, qui se fixent. A tout les coups c'est des mafieux. Ils s'éloignent vers les ruelles sombres. Je pose mon journal de ninja et je me barre.
-Hey toi là ! Faut payer.
Je lance une pièce au serveur : quel connard, me faire chier pour deux thés,... Bref, je suis les gusses de loin en me planquant derrière tout objet décoratif à ma disposition : lampadaire, pot de fleur, bancs, passants, poubelles, cartons,... Je les vois rentrer dans le stéréotype de la rue glauque où on fait l'échange. J'enfile mes sans honneurs.
-Yev, pas d'marque le Ray il a dit.
-Et ?
-T'es con espèce de loque incapable ou quoi ? Des os de moutons là, qu'est ce qu'ils font ?
-Bah, mal ?
-Oui, mais non espèce de con !
-C'est coupaing, ils marquent aussi tong nomg sur les victimes, c'est pas très très discret tout ça, heing.
J'enlève mes poings dead-endois Je chope un pot de fleur : je fais avec ce que j'ai sous la main. Petit coup d'oeil dans la ruelle, qui est en fait une impasse, ils se montrent le contenu des mallettes. C'est le moment ou jamais.
ARGGGGGGHHHHH !
Le pot est lancé. Il tape à coté. Les deux gusses sortent leurs armes et s'accusent mutuellement, puis ils canardent. Je me planque derrière le mur. Très vite y'a plus de coups de feu. Je passe le tête. Ils se sont entretués. Les cons. Je vais voir ce qu'il y avait dans les mallettes, c'est juste de la contrebande. Fait chier, c'est pas les bons. Je me casse rapidement, ce serait con de se faire prendre pour ça, je leur laisse les mallettes. Quand je suis de retour sur la place, trop rien a changé. Je retourne me poser à une terrasse, mais sans mon journal ninja c'te fois ci.
Je commande un café au garçon. Un café noir, avec deux sucres. Ishii n'approuverait pas, paraît que ça dénature le truc, m'en fous, sans le sucre c'est infâme. Le serveur me dit que ça arrive dans deux minutes et moi je me dis que je l'aurais dans cinq.