Il marche. Pas à pas.
Loin devant moi.
Sa plume aiguisée
Et son papier
Pour seuls compagnons.
Il gratte les feuillets
Et l’encre
Et s’ancre.
J’aurais aimé
Lui dire « Pardon » :
D’être bête,
D’avoir comme adjectif « Ignorant »,
D’avoir attendu
Trop longtemps
Pour sortir du silence
Et voir que je suis inquiète.
Ce soir, j’aurais voulu
Prendre ma chance
Te les dire tant et tant
Que la mort serait vivante
Que mes jambes seraient moins tremblantes
Que l’on pourrait se voir comme ce que nous sommes
Pas comme des étrangers,
Ni des inconnus.
Non, comme des hommes
Des invaincus !
Mais tu continues de marcher
Et je ne peux te rattraper.
Tout nous a séparés.
La vie, le monde et les gens.
Surtout la mort, et le temps.
Ah, ce « pardon », je te l’aurais dit tant.
Loin devant moi.
Sa plume aiguisée
Et son papier
Pour seuls compagnons.
Il gratte les feuillets
Et l’encre
Et s’ancre.
J’aurais aimé
Lui dire « Pardon » :
D’être bête,
D’avoir comme adjectif « Ignorant »,
D’avoir attendu
Trop longtemps
Pour sortir du silence
Et voir que je suis inquiète.
Ce soir, j’aurais voulu
Prendre ma chance
Te les dire tant et tant
Que la mort serait vivante
Que mes jambes seraient moins tremblantes
Que l’on pourrait se voir comme ce que nous sommes
Pas comme des étrangers,
Ni des inconnus.
Non, comme des hommes
Des invaincus !
Mais tu continues de marcher
Et je ne peux te rattraper.
Tout nous a séparés.
La vie, le monde et les gens.
Surtout la mort, et le temps.
Ah, ce « pardon », je te l’aurais dit tant.
- Pour L.C
Curcha.