>> Anderson Alphonse
Pseudonyme : Al'. Age: 30 ans. Sexe : Homme. Race : Humain. Métier : Groupe : Marine ! But : Rendre la justice (et trouver une superbe épouse). Fruit du démon ou Aptitude que vous désirez posséder après votre validation : Équipement : Flingues de base, j'les développerai et améliorerai plus tard, le temps d'avoir le niveau requis pour être bien équipé. Codes du règlement : Parrain : // Ce compte est-il un DC ? : Nope. |
>> PhysiqueSalut salut ! Moi c'est Alphonse, ou Al pour faire plus court. *brandit une photo* Comme vous pouvez le voir j'ai AB-SO-LU-MENT tout du beau gosse ténébreux. Je suis grand, svelte et pâlichon, avec une crinière brune. Après, il est clair qu'on peut me reprocher mon côté vampirique, mais que puis-je faire contre un héritage génétique complètement foireux ?
En effet, comme on peut le voir je suis atteint d'albinisme partiel, autrement dit je souffre d'une dépigmentation de certaines parties de mon anatomie. Globalement, cela se traduit seulement par mes yeux qui ne daignent pas avoir une couleur autre qu'écarlate (mais pour ne pas faire trop peur et ne pas avoir l'air trop monstrueux il m'arrive de mettre des lentilles de contact pour en cacher la rougeur ou plus simplement de porter des lunettes de soleil, c'est classe, c'est sobre, ça renforce mon côté mystérieux). Du coup j'éprouve aussi de fortes difficultés à bronzer. Et vu que lorsque je m'expose au soleil je dois me tartiner d'indice 50, j'ai opté pour une option beaucoup plus simple, rester couvert et éviter toute exposition. Autrement dit, je reste enveloppé dans mon grand manteau rouge (oui rouge comme mes yeux, j'accorde le haut avec le bas et tout et tout, d'après les magasines de mode c'est ce qu'il faut faire).
Bref, je porte aussi ce manteau pour m'inventer une carrure plus épaisse, parce que je suis du type de personne super sèche, du muscle sans la moindre once de graisse. Avec un minimum de gonflette je prends un peu de volume, mais bon, il n'est toujours pas facile d'assumer d'être un grand maigrichon même si ça plaît à certaines femmes (heureusement)(j'ai déjà dit que j'étais obsédé par l'idée de plaire?). Mais bon, j'ai le mérite d'être grand, grand pour un humain lambda bien sûr vu que je ne fais qu'un mètre quatre-vingt-dix.
>> Psychologie« Alphonse Anderson est un personnage très croyant même s'il a tendance à se contredire dans ses propres convictions – chose qu'il niera au plus haut point, il est déconseillé de l'y confronter – il semble suivre des principes qui lui sont propres et qu'il n'osera pas forcément évoquer. Son caractère changeant, variant au gré de ce qui peut circuler dans sa cervelle, le rend imprévisible mais toutefois il parvient à se plier aux ordres et aux règles, bien qu'il tende à s'égarer parfois et à être relativement impertinent au passage. Somme toute, il reste un élément assez stable et fiable pour assurer les missions et malgré quelques précautions à prendre parfois avec lui, il n'en demeure pas moins un officier compétent. »- Extrait du rapport sur l'état mental des membres de la Marine.
Hum.... Je ne sais que dire quand je vois ce rapport. Il est vrai que je suis une personne très croyante et qui respecte les grands principes de ma religion, mais de là à dire que je me contredis quand j'en parle, que mes actes ne correspondent pas à mes préceptes ! QUELLES INEPTIES ! Encore un de ces sacro-saints médecins qui pense absolument tout connaître sur tout alors qu'ils sont juste cloués dans un bureau à écouter les gens raconter des histoires auxquelles ils ne peuvent que rêver de participer !
Je suis une personne fière et pleine de principe, je ne cherche que la justice et seule la justice peut triompher. Même si ma conception de la justice peut être critiquable bien sûr, je ne suis pas parfait. J'essaye aussi, dans mon action de recherche de justice, d'être proportionné, de faire en sorte que la punition soit à la hauteur de l'acte commis, du dommage causé, mais pas plus. Sinon, j'aime les femmes, ce sont des êtres aussi fantastiques que magnifiques, j'ai un succès variable avec elles mais j'adore les courtiser !
>> Biographie« Bonjour à tous ! Aujourd'hui nous sommes en compagnie d'Alphonse Anderson, une des nouvelles jeunes recrues de la Marine. Nous sommes ici présents pour revenir sur les motivations qui entraînent nos jeunes à s'engager ainsi !_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _
Bonjour Alphonse !
- Bonjour Etienne, je suis ravi d'être ici en votre compagnie.
- Comme annoncé précédemment, vous êtes ici pour revenir un peu sur votre parcours et surtout sur ce qui vous a donné envie de rejoindre la Marine.
- Je dois avouer avoir toujours été fasciné par l'ordre et la justice même si lorsque j'ai postulé je ne pensais absolument pas pouvoir être engagé ! De plus, je n'avais aucune vocation à faire des études longues ou autre. Ici j'aide à maintenir la paix et c'est un objectif que tout le monde doit poursuivre.
- Vous n'êtes pas un peu jeune pour avoir de telles aspirations ? La paix n'est-elle pas une notion extrême et supérieure, inatteignable pour un jeune homme de 16 ans.
- S'il est clair que je suis un peu jeune par rapport aux objectifs que je poursuis, j'ai toute la vie devant moi et il ne faut pas minimiser l'impact que peut avoir la jeunesse – et sa fougue.
- Certes, mais vos parents n'ont-ils pas été surpris de votre choix ? Comment l'ont-ils accepté ?
- Difficilement au début puisqu'en un sens je grandissais avant l'âge, les abandonnant limite. Mais le quartier général est à proximité de la maison et je rentre régulièrement dîner avec eux, ce qui a le don de rassurer ma mère ! Autrement dit, je ne peux que conseiller aux jeunes de s'engager et d'utiliser cet argument pour convaincre leurs parents, on est trop occupé pour faire n'importe quoi et on revient le dimanche manger en famille ! »- Extrait d'une interview sur le thème « Le recrutement dans la Marine : L'ère de la jeunesse ? »♦♦♦
Malheureusement, ce portrait utopique ne pouvait rester dressé uniquement en temps de paix et dès lors qu'un conflit éclata entre les îles environnantes, Alphonse dû quitter le terrain d'entraînement pour être violemment poussé sur celui du combat sans en avoir jamais eu de réelle expérience. Il s'agissait d'un conflit mineur sur le territoire, pour autant, cela le changea profondément.
On n'est plus jamais la même personne lorsque l'on a tué quelqu'un, lorsque l'on a vu ses mains se couvrir de sang que ce soit celui de nos amis comme celui de nos ennemis. Le plus marquant pour lui a été sa lâcheté par moment. En effet, suite à ses blessures il avait fini à l'infirmerie et il s'était retrouvé à pester contre ses camarades, ses camarades qui l'empêchaient de dormir en hurlant leur douleur, il avait même fini par se sentir soulagé à leur mort car il pouvait ainsi ne plus les entendre agoniser. Ces pensées lui étaient insupportables et lui semblaient plus que monstrueuses. Avec le recul, bien des années plus tard, il comprit qu'il s'agissait de pensées normales, il avait juste besoin de s'éloigner des horreurs qu'il avait vues.
À ce moment précis de sa vie, il se demanda s'il avait fait le bon choix, s'il devait continuer dans la Marine et non pas tenter de reprendre l'entreprise familiale. Alors que ces interrogations le divisaient sur son avenir, il eut droit à quelques jours de repos dont il profita pour rentrer chez ses parents.♦♦♦
Sauf que chez lui il n'y avait plus de travail pour lui. Vous allez me dire qu'il y a toujours de l'emploi pour qui en cherche (mais vous même vous savez que c'est absolument tout sauf vrai), mais l'emploi d'héritier de la famille comptant reprendre l'entreprise était tout simplement pris. Non pas par un petit frère tentant de détrôner l'aîné puisqu'il était toujours fils unique, mais par son amie d'enfance. Celle dont j'ai évidemment oublié de parler puisqu'elle ne servait à rien avant d'apparaître ici et qu'une scène d'adieux déchirants alors qu'il entrait dans la Marine aurait juste été lourde (du coup elle a été zappée). Bref, cette amie d'enfance, qui habitait à côté de la famille d'Alphonse et passait beaucoup de temps avec eux s'est trouvée présente au moment où il a été nécessaire que quelqu'un reprenne les rênes.
Or, une personne jeune, connaissant l'univers, la famille, le travail, il n'y avait pas mieux sous la main et elle remplissait absolument tous les critères (sans compter qu'elle était géniale). On en revient donc à une maison où il n'y avait plus de place de fils prodigue pour Al.
Sachant qu'il devait finir son service de jour avant de pouvoir rentrer, il avait prévu d'arriver le soir, de faire une entrée digne d'un film et d'apparaître comme le fils aimé de tous qui rentre enfin à la maison, il s'attendait à être adulé en arrivant, à ce que tout le monde abandonne ses occupations pour se jeter sur lui et le prendre dans ses bras. Son expérience du combat l'avait marqué certes, mais n'avait pas réussi à mettre à mal son estime de soit et surtout son sentiment de supériorité dans ses relations familiales.
Pour en rajouter à l'effet « cinéma », il profita d'un orage pour rentrer, le tonnerre qui gronde, la pluie qui bat contre les volets, le craquement de la porte lorsqu'il la poussa, pour tout simplement ne provoquer aucune réaction. C'est tout juste si quelqu'un daigna lui accorder un regard, ils étaient tous installés sur la grande table de la salle à manger, en train de partager un dîner plein de victuailles. Ils étaient en train de se baffrer en ignorant complètement le nouvel arrivant.
« HEY JE SUIS RENTRE ! »
La scène fut comme suspendue, chacun s'arrêta net dans ses actions pour se tourner vers lui. Il semblerait qu'ils l'avaient tous oublié, c'était comme s'il avait cessé d'exister. Le silence commença à s'éterniser. À devenir long et pesant sans que personne n'ose le rompre.
Alphonse lâcha son sac qui s'écrasa au sol, il tourna les talons et se mit à courir, il voulait partir le plus loin possible de tout ça.
- Musique:
Il leva les yeux et vit qu'elle l'avait rejoint, va savoir comment elle l'avait retrouvé, elle portait de grosses bottes et se protégeait à l'aide d'un parapluie, elle semblait le regarder de haut puisqu'il était avachi par terre, dans une pauvre ruelle avec juste un bout de toit qui dépassait pour le protéger.
« Salut Betty, ça faisait longtemps.
- …
- ... Je pensais toujours avoir ma place ici, mais au final, c'est toi qui l'a prise...
- …
- Je n'ai plus ma place ici... »
Elle ne répondait toujours rien, elle se contenta de s'accroupir et de l'embrasser, son parapluie tomba par terre, il tenta de lui faire remarquer avant de finalement se laisser emporter par ce baiser. Il avait un goût de désespoir pour lui, il en avait tellement besoin pour compenser ce terrible sentiment d'abandon qu'il avait ressenti en continue ces derniers temps. Après avoir vu ses camarades mourir, après avoir vu sa famille l'oublier, après...
Au final c'est lui s'abandonna complètement, il était rentré chez lui.♦♦♦
Par la suite il apprit que Betty avait perdu toute sa famille dans un accident en mer, on l'avait donc accueillie et elle avait naturellement trouvé sa place en prenant le rôle d'héritier de l'entreprise familiale. Vu qu'il était parti depuis longtemps et avait signifié son intérêt pour la Marine, elle ne lui prenait pas vraiment « sa place ». Et puis, avec tout ce qu'ils avaient vécu plus seuls, ils étaient suffisamment liés pour que cela ne pose de problème, ce n'était pas comme si un parfait inconnu lui damait le pion.
De plus, elle représentait désormais le foyer qu'il voulait rejoindre en rentrant de mission, il aimait l'idée d'être le mari qui part au combat et qui revient trouver sa femme, magnifique et sûre d'elle, autonome et parfaite, dans leur maison. C'est donc cette relation qu'ils se construisirent, leur mariage fut simple et classique, et il se faisait désormais un plaisir de rentrer tous les soirs chez lui, dans leur petite maison à côté de celle de ses parents. Ensemble ils se convertirent à une petite religion (secte) du coin, qui prônait des principes parfois étranges mais dans l'ensemble qui changeait surtout la vision du monde, des choses. Des principes nécessaires à tout bon Marine, à tout bon exécutant de la justice puisqu'elle plaçait l'équilibre entre l'infraction et la punition au-dessus de tout, que si le karma ne revenait pas à la face de celui qui en dégageait un mauvais, c'était à l'homme de rendre la justice que la nature, que les éléments, que les puissances supérieures n'avaient pas su rendre.
L'équilibre est au-dessus de tout.
Bref, vie idyllique, nouvelle vision de la vie, épanouissement personnel. Tout était parfait, ce qui est passablement surprenant pour un jeune marié d'une vingtaine, ce qui est surprenant aussi pour un Marine et ce qui est encore plus surprenant : cela a duré cinq ans, cinq ans de bonheur parfait.
Puis du jour au lendemain elle disparut. Il y eut beaucoup de recherches, trois ans de recherche pour tout vous dire, trois ans où il n'y eut aucun résultat, elle s'était comme évaporée. Après tant de recherches, après avoir abusé parfois de ses fonctions pour espérer avoir des renseignements, au final Alphonse ne trouva rien. La femme de sa vie avait tout simplement disparu dans la nature.
On l'avait une nouvelle fois abandonné.
Il finit par rompre complètement les ponts avec sa famille, gardant de cette relation un côté bon vivant mais au fond, en ayant définitivement peur de l'abandon et cherchant quelqu'un qui soit à la hauteur de son ancienne relation. Il l'a oubliée sans vouloir l'oubliée, il cherche juste son alter ego à lui, quelqu'un qui saura le combler comme elle le comblait mais qui cette fois ne l'abandonnerait pas.
Et ce, en se pliant à ses nouveaux préceptes acquis.
- Note:
Je me suis rendu compte que ça commençait à traîner, j'ai donc abrégé avant que ça devienne casse-pieds. Du coup on a plusieurs éléments qui se retrouvent dans sa personnalité qu'on ne voit pas forcément dans la biographie et qui seront des traits de caractères qui vont énormément ressortir en RP (normalement haha). Idem pour le style, il vaut mieux attendre le RP (et a priori en plus court terme le test RP) pour être fixé.
De plus, faute d'inspiration (J'voulais pas qu'elle le trompe ou qu'elle meurt trop tragiquement non plus) pour savoir ce que je ferais de sa femme, j'la garde sous le coude pour potentiellement y revenir plus tard en RP (et du coup l'histoire a suffisamment de zones "d'ombre" à exploiter ).
Et puis, parce que je suis gentil, j'fais un récapitulatif rapide de ce qui lui est arrivé à Al ici :
16 ans → Engagement dans la Marine,
18 ans → Retour au bercail,
20/25ans → Mariage épanoui,
25/28ans → Recherche puis abandon.>> Test RP
Alphonse avait reçu son ordre de mission, il s'écartait enfin de son ancien chez lui pour aller à Suna Land sous les ordres d'une certaine Colonel Chouchou Sushi. Il en avait rapidement entendu parlé, ses camarades avaient ri en entendait parler de sa mission, mais dans l'ensemble, on lui avait seulement dit qu'il s'agissait d'une personne atypique mais particulièrement compétente.
En d'autres termes : il ne savait absolument pas à quoi s'attendre en arrivant. On le redirigea vers un vaste bureau au fond de la base, il toqua et entra, la personne installée au bureau lui tournait le dos. Il se racla la gorge pour attirer de nouveau l'attention, la chaise pivota et dévoila une.... femme. Son physique était assez particulier et Alphonse comprit pourquoi on parlait d'une personne « atypique », mais qu'importe, il fallait juste qu'il n'oublie pas de bien la genrer lorsqu'il lui parlait.
« Je vous attendais Mister Anderson... »
Alphonse eut un mouvement de recul devant la voix qui sortait de ce corps, le mélange entre son apparence, sa voix, ce que la colonel avait l'air d'être était particulièrement surprenant. Il se reprit rapidement et s'inclina poliment.
« Excusez mon retard j'ai été pris dans....
- NON MAIS QUELLE EST CETTE TENUE ANDERSON ?
- Je sais qu'il ne s'agit pas de l'uniforme traditionnel mais...
- IL N'Y A PAS DE « MAIS » QUI TIENNE VENEZ AVEC MOI ! »
La Colonel l'attrapa par le revers de sa veste et le traîna derrière lui sans lui permettre de la suivre correctement. Il devait courir à moitié plié en deux vu qu'elle était plus petite que lui. Il se trouva à moitié déshabillé et éjecté derrière un paravent pendant qu'on lui envoyait un nombre bien trop peu important de vêtements à la figure. En pleurant sur sa dignité perdue, il finit par retirer sa tenue habituelle pour enfiler celle donnée par son supérieur. Dans tous les cas, il devait se plier à ses ordres donc autant le faire sans rechigner.
« Mon colonel... Vous êtes sûrs que c'est comme ça que je dois... ?
- Oui. ALLEZ, faites-moi voir ce que ça donne sur vous ! »
Penaud et se sentant comme un petit enfant à moitié puni, ce qui est un sentiment particulièrement étrange lorsque l'on est trentenaire, il sortit de derrière son abri en se frottant pensivement la tête :
« Et le scotch sur les tétons c'est obligatoire ?
- Il y a des enfants qui habitent sur cette île, mieux vaut éviter de les choquer ! »
Alphonse se regarda dans le miroir, il était plus que dubitatif, si l'ensemble de la tenue lui allait relativement bien, il avait l'air tout droit sortir d'un film sur certaines pratiques relativement violentes et où les acteurs principaux sont habillés de latex. Puis un slip rouge à paillettes quoi ! ROUGE A PAILLETTES ! Tss, ce genre de matière ne tient jamais en plus, les paillettes finissent toujours pas s'enlever à un moment ou un autre, en plus, même si la doublure était en coton, l'extérieur était clairement du synthétique, ça n'allait pas du tout tenir à la machine. De plus, même si le scotch noir mettait en valeur son torse, on ne peut pas dire que ce soit le summum de la virilité.
« Mon Colonel...
- Oui Agent Anderson ?
- Vous pourriez me passer de la crème solaire sur le dos ? »
Parce que oui, l'autre inconvénient de la tenue c'est qu'il avait énormément de peau à l'air, et avec autant de peau à l'air et vu le soleil qu'il y avait sur cette île, il risquait tout simplement de brûler plus vite qu'il ne faut de temps pour le dire. La demande surprit son supérieur qui pour autant ne se gêna pour l'aider à se protéger des UV. En lui en mettant même sur des endroits dont il aurait pu s'occuper tout seul comme ses fesses par exemple, c'était assez glaçant de sentir les mains d'une inconnuesmasser l'arrière de ses cuisses mais les ordres sont les ordres et ainsi il se faisait bien voir.
Bref, il s'en alla patrouiller sur la plage en priant pour avoir mis assez de crème pour ne pas finir avec des traces de bronzages en forme de croix sur les tétons. Sa dégaine attira initialement des regards surpris et certains enfants le pointèrent même du doigt mais qu'importe, il continua sa promenade et finit juste par avoir l'air d'un original.
C'est à ce moment là qu'il croisa un petit vieux surchargé, il essayait de porter un carton visiblement beaucoup trop lourd pour lui. Alphonse s'arrêta à son niveau et lui proposa son aide. Il finit donc par regretter son geste lorsqu'il se mit à transpirer sous l'effort en suivant le papy qui lui indiquait où déposer le colis. Il arriva donc dans un hangar où pas mal de paquets semblables à celui qu'il tenait entre ses bras étaient entreposés. Il le déposa sur la pile pendant que le grand-père parlementait avec un homme qui semblait diriger les opérations. Les deux hommes se serrèrent la main et l'ancêtre fut remercié d'un :
« La Révolution te le rendra. »
Alphonse tiqua et comprit enfin pourquoi on l'avait envoyé ici, il y avait visiblement besoin de renforts ici puisque ce trafic nourrissait la révolution au détriment de l'ordre. Il nota bien la localisation de l'entrepôt et repartit comme il était venu, en compagnie de celui qu'il avait aidé en papotant tranquillement comme si de rien n'était.
Il en apprit ainsi plus sur l'implication des habitants de l'île. Ils ne servaient que d'intermédiaires, on leur promettait pas mal de belles choses en échange de quelques menus services. Ils ne se rendaient concrètement pas compte des conséquences de leurs actes. Ils ne pouvaient pas deviner qu'ils étaient en train d'aider quelque chose qui provoquerait leur perte à tous. Les révolutionnaires les piétineraient afin de pouvoir détruire l'ordre en place, il mettrait leur ville à feu et à sang pour montrer aux Hauts Commandants de la Marine leur pouvoir. La Révolution ne provoquerait que le désastre pour le petit peuple, pour ceux qui les aidaient actuellement. Il était nécessaire de récupérer tous ces biens et de faire un grand effort de communication pour apprendre à chacun de quel côté il faut se ranger.
Il alla rapporter ce qu'il avait vu au Colonel Sushi et lui présenta sa version des faits et sa vision de la situation. Bien que mécontente de sa proposition de manière de régler le problème, sa solution manquant un peu trop de poigne à son goût, elle finit toutefois par y adhérer puisqu'il n'était absolument pas judicieux de se mettre l'ensemble des habitants de l'île à dos en intervenant uniquement de manière musclée. Il ne serait pas non plus difficile de distinguer l'habitant lambda du révolutionnaire, de simples interrogatoires dirigés par elle mettraient à jour le meilleur des menteurs.
Alors qu'elle décrochait son DenDen-Mushi afin de commander tout un escadron pour les accompagner – elle allait venir avec eux pour diriger sur place les manœuvres, on n'obtenait pas une telle réputation en restant tranquillement derrière son bureau – Alphonse passa revêtir quelque chose de plus adapté à une situation de combat. Couinant comme un kiwi qu'on égorge, il enleva ses caches-tétons et caressa doucement les marques rouges que cela laissait, il remit sa tenue d'origine, vérifia que ses deux guns étaient correctement chargés et qu'il avait des munitions dans les poches intérieures de sa veste. Il retourna dans le bureau de sa supérieure voir où en étaient les opérations.
Appuyé sur le rebord de la porte d'entrée, il la regarda s'équiper, elle dégageait une force non-dépourvue d'un certain charme. Lorsqu'elle se redressa et aboya quelques ordres à ses sous-fifres qui s'agitaient autour d'elle, Alphonse fit un signe de croix et marmonna à la fois pour lui et à la fois pour quiconque qui l'entendrait :
« Allons rendre la justice. »
Leur escouade était composée d'un petit nombre de personnes visiblement plus que compétente. Il fallait réussir à arriver sans se faire repérer jusqu'à l'entrepôt afin de prendre le groupe par surprise avant qu'il n'ait eu le temps de disparaître. Jusqu'à présent, vu que la Marine n'avait pu les approcher que par des informateurs, elle n'était jamais arrivée à temps pour réussir à prendre les révolutionnaires sur le fait et donc à les arrêter.
Cette fois il en alla autrement.
D'un coup de ses épaisses semelles, le Colonel Sushi fit une entrée fracassante sur les lieux et beugla :
« CONTRÔLE DE ROUTINE BANDE DE MOCHES SORTEZ VOS PAPIERS. »
Cette remarque dépourvue du moindre formalisme figea toutes les personnes présentes et tandis que ses hommes se dispersaient dans la pièce, faisant sortir les personnes manifestement civiles, elle saisit avec poigne le revers du col de celui qui semblait diriger les opérations – le même qui avait remercié le grand-père de son aide – et le somma de décliner son identité.
« Dans tes rêves sale péripatéticienne. »
Il monta deux doigts à sa bouche et siffla d'un coup sec. Quelqu'un dans l'assistance, un de ses complices, jeta au sol une bombe fumigène. La pièce s'emplit peu à peu d'une infecte fumée faisant perdre ses moyens aux marines présents. Ils s'écartèrent pour éviter de se faire enfumer laissant alors le champ libre aux révolutionnaires qui avaient l'équipement nécessaire pour survivre à une telle situation. Un bruit de bagarre émana de l'endroit où se trouvait son Colonel, visiblement elle se battait avec le révolutionnaire et ce n'était pas de tout repos.
Alphonse releva le col de sa veste afin d'éviter un maximum d'inhaler du gaz et se dirigea vers la porte pour l'ouvrir en grand afin qu'un courant d'air leur permette d'y voir plus clair, il dégaina au passage son arme et se mit dans une posture défensive tout en restant aux aguets afin de distinguer les mouvements de l'ennemi.
Il apparaissait clairement que ce dernier était beaucoup mieux équipé pour faire face puisque les révolutionnaires présents dans la pièce ne toussotaient pas autant que les Marines. Bien au contraire, ils venaient pour se battre au corps à corps, profitant de la faiblesse momentanée de leurs adversaires. Al sentit qu'on s'approchait de lui et perçut le son d'une lame fendant l'air dans sa direction. Il se ramassa sur lui-même et d'un demi-cercle de la jambe fit basculer son assaillant. Alors que celui-ci se relevait, il passa derrière lui et asséna un coup sec sur sa nuque de la crosse de son arme.
Il se précipita ensuite au centre de la pièce, cherchant la Colonel Sushi tandis qu'enfin la fumée commençait à disparaître peu à peu, laissant place à une scène sanglante ou chacun semblait face à un adversaire sans parvenir à prendre le dessus. Mais le fait que le gaz se dissipait était à l'avantage des Marines.
Comprenant que leur planque était fichue, les révolutionnaires prirent la fuite laissant leur chef seul aux prises de Chouchou Sushi. Au bout de quelques passes d'armes, elle mit à terre son adversaire et posa la pointe de sa lame sur sa gorge, prête à l'égorger.
Alphonse se sentit alors obligé d'intervenir, il serait malvenu d'exécuter un homme ainsi sans avoir pris la peine d'essayer de lui soutirer des informations, sans avoir pris la peine de lui faire un procès public dénonçant ses infamies.
« Mon Colonel ! Il pourrait encore nous aider à démanteler un plus vaste réseau !
- Les révolutionnaires ne parlent jamais. »
Pour confirmer son affirmation, elle écrasa violemment la main de sa victime, lui brisant une bonne partie des os s'y trouvant, il hurla de douleur n'écoutant absolument pas la question qu'elle lui posait, il se contenta d'essayer de lui cracher à la figure le sang qu'il avait dans la bouche.
«Tu vois ? »
D'un simple mouvement du poignet, elle lui ouvrit la gorge en deux, faisant jaillir une fontaine de sang, elle essuya sa lame et la remit dans son fourreau.
« Faites le ménage, j'ai un communiqué de presse à faire passer. »
Elle tourna les talons sans demander son reste, laissant un Alphonse ébahi par tant de violence.
Plus tard, une fois qu'elle eut raconter la version « Marine » de l'action révolutionnaire dans la presse, elle le convoqua dans son bureau pour lui expliquer, avec patience et douceur pourquoi il fallait être ferme et pourquoi un comportement laxiste n'aurait fait qu'encourager la Révolution. Même s'il comprenait certaines des raisons de son geste, la peine de mort pour un « simple » détournement de marchandise l'horrifiait.
À ses yeux, il n'y avait rien de laxiste à punir justement.Informations IRL
Prénom : Al, ça fait l'affaire pour tout !
Age : 20, bientôt 21 !
Aime : En nourriture il faut savoir que je suis végétarien, mais sinon j'aime juste ne rien faire et l'hiver pour rester au chaud sous ma couette (les températures actuelles sont insupportables).
N'aime pas : Beaucoup trop de choses (malheureusement peut-être), par exemple ne jamais trouver deux chaussettes assorties que il est nécessaire qu'elles le soient.
Personnage préféré de One Piece : Ace !
Caractère : Je trouve ça surfait d'essayer d'expliquer ça ici, il est plus simple de discuter directement avec la personne et je ne pense pas pouvoir me juger correctement.
Fait du RP depuis : Euh. Pas mal de temps mine de rien, mais je profite des "vacances" pour m'y remettre !
Disponibilité approximative : Complètement variable, ça dépendra de mon emploi du temps mais je répondrai toujours en temps et en heure à mes RPs.
Comment avez-vous connu le forum ? En le cherchant (haha).
Dernière édition par Alphonse Anderson le Sam 25 Juil 2015 - 13:28, édité 6 fois