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Une île avec un nom sympa !

Après quelques péripéties, après avoir récupéré un log pose, après avoir traversé la Flaque Clotho seul sait comment, nous voilà enfin sur Grand Line. Mouais. Me revoilà enfin sur Grand Line je devrais dire. La mer est calme, pour l'instant. Le ciel est dégagé, le soleil de midi tape aussi fort que possible. La majorité du personnel est sur le pont supérieur en train d'observer le paysage. Moi j'suis à l'ombre sous la voile, j'regarde Franck dormir. Il est mignon quand il dort. Il a cette manie de faire tressauter ses joues à chaque respiration qu'il prend. J'ai pas fait gaffe, mais j'espère que ma relation avec un homme ne gène personne. Ca serait quand même con de devoir jeter quelqu'un à la flotte ... L'inspiration arrive à mon cerveau, puis suit le chemin de ma bouche.

" Regardez devant. Ca, c'est l'avenir. Grand Line. La cour des petits poissons qui veulent devenir moyens pour servir les plus gros. Ici, si tu ne sers pas quelqu'un de plus fort, tu te fais tuer. Nous, on sert le peuple, au travers de la révolution. Tant que vous œuvrerez en ce sens, on vous protègera. Oubliez tout ce que vous pensez savoir. Ici, les maladies sans sens frappent sans prévenir. La mer peut créer des tempêtes sans signe avant coureur. Les pirates, les monstres marins, les marins, les chasseurs de prime sont autant de dangers qu'il nous faut guetter. Mais n'oubliez pas les civils pour autant. Un homme peut tout changer, si c'est le bon. C'est ce que m'a dit Sil, le contact de madame Knox. Ca ne s'adresse pas à moi. Mais à chacun de nous. Chacun de nous a son rôle à jouer dans notre quête de justice et d'équité. Si un homme réussit, tout l'équipage réussit. Si un seul échoue, on échoue tous, parce qu'on est là, ensemble dans cette grande aventure, tous égaux.

Si vous avez peur, vous avez raison. C'est dangereux, risqué, et notre mission est folle, d'après les lignes que j'ai eu. Mais son importance ne fait aucun doute au yeux du conseil du DRAGON. Mais ensemble, je pense qu'on peut accomplir l'impossible, voire même quelques miracles. Si vous me faîtes confiance, si vous m'accordez le pouvoir d'avoir vos vies entre mes mains, si vous acceptez de vous plier à mes directives, j'vois pas de raison d'échouer. Alors mesdames et messieurs, voici pour vous, Whiskey Peak.
"

L'île apparaît déjà au loin, visible par tous. Le log pose est accroché sur le devant de la barre. J'ai pas envie qu'il soit sur moi. Puisque je suis un logia, j'suis moins délicat que les autres, j'fais moins dans la finesse. Suffit que j'bloque un coup avec le log, que j'me dématérialise puis qu'il tombe sur le sol, et on est mort. Quant à le confier à quelqu'un, disons qu'un coup est vite arrivé. Là, au moins, il ne risque rien, sauf si on nous vole le bateau. Mais avec ma Terreur, j'pourrais agir même sur l'eau. Trop cool. On approche jusqu'à accoster sur l'île. Le drapeau est bien visible. pas question qu'on l'enlève. Normalement, ici j'suis capable de me débarrasser de tout le monde. Tant qu'on tombe pas sur Rufus Costa et son armée, ça devrait aller.

Drapeau:

Le drapeau est simple mais efficace. Un poing pour la révolution, rouge en opposition avec le bleu de la marine, les flèches des dragons célestes pour montrer notre cible à tout le monde. Une idée d’Émilie je pense. Les nobles doivent pas être ses amis ... Une fois arrivé, j'donne quartier libre à la moitié de l'équipage. La seconde assure la protection du navire. Puis on changera à un temps donné. Le log a besoin de six heures je crois pour se recharger. Les gens nous regardent bizarrement.

" z'etes des pirates ?
Non madame, des rév*/
Dommage.
... Vous aimeriez qu'on soit des pirates ?
La dernière qu'on a eu a changé l'île avec sa lave, rendu nos terres fertiles comme jamais. Si ya d'aut' pirates comme ça, on en veut bien par chez nous.
Oui, mais tous ne sont pas comme ça. Vous avez eu de la chance. "

La femme s'en va plus loin. Durant la marche en ville, j'ai arrêté de compter le nombre de boutique vendant des légumes et fruits biologiques. Trop. Beaucoup trop. Nakajima a visiblement bien utilisé son logia ... On se fait accoster plusieurs  fois par des marchands voulant nous faire goutter leurs produits. Moi, je refuse. J'suis pas trop fan du jus de betterave au coulis de brocolis, ni même du potage navet/citrouille, peu importe qu'il soit bio ou pas. J'trouve un restaurant, et je m'installe. Libre aux autres de faire autre chose. Franck me suit, forcément.

" Tu sais qu'on est toujours pas marié ?
Non non, j'ai oublié tu sais.
Doit bien y avoir quelqu'un ...
Tu veux dire ?
Oui.
Tu crois ?
J'en suis sûr. Toi ?
J'sais pas. J'veux dire, c'est ... un grand pas quand même.
T'as peur ? Ah, t'as la trouille. Poule mouillée.
C'est surement pas comme ça que tu m'f'ra changer d'avis. Ca veut dire quoi d'abord ? Ca fait quoi qu'un tas d'étrangers sachent pour nous ? On a pas besoin de ça. Tout ce dont j'ai besoin, c'est toi. Mais j'te suffit pas, c'est ça ?
Durant toue ma vie j'ai voulu me marier. C'est l'une des seules choses dont j'étais sûr de vouloir. Imagine qu'un truc arrive à l'un d'entre nous, ou qu'on soit séparé pour X raisons.
C'est pas ça qui va m’empêcher de te retrouver, tu sais.
Aller ... steuplait !
Vraiment ?
Vraiment ♥
Ok. Si tu trouves quelqu'un prêt à le faire, j'le f'rai. "

Voilà comment Franck part en vitesse avant même de finir son plat. Il part chercher quiconque pourra nous marier. Je soupir. Youpi,-je-vais-me-marier, je-suis-vraiment-content ...


Dernière édition par Clotho le Dim 16 Aoû 2015 - 18:56, édité 1 fois
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" Patron, il va pleuvoir !
Mais non, on a un beau soleil, regarde par toi même. Aucun risque qu'il pleuve aujourd'hui.
Patron, le code !
Quoi le code ? Quel code ?
Celui à utiliser pour parler de vous savez bien quelle organisation.
Ah, cette pluie là. Ah !
Oui.
Où ? Quand ? Beaucoup ?
Au moins vingt nuages. Pas des petits en plus.
Ô putain. "

J'imagine déjà notre fin. Ma fin, surtout. Parce que les autres sont justes des déserteurs devenus révolutionnaires, pour le gouvernement. Moi, je suis une menace. Surtout avec ce que j'ai dit au commandant sur Reverse Moutain, à savoir que je vais attaquer MarieJoie. Quoique ... faudrait déjà qu'ils me prennent au sérieux pour ça, j'suis qu'un gamin pour eux, même pas digne qu'on parle de moi. eux qui se croient tout puissants, eux qui pensent être à l'abri, dans leur château payé avec nos impôts ... Rapidement, on me conduit vers la zone où les navires sont en vue. J'ai mis ce code en place pour parler de la marine. Pluie égale présence de la marine, grosse averse ou gros nuage égal cuirassés. Mais de là à avoir au moins vingt nuages ... Ils viennent pour moi ? Pas possible. Ils n'ont aucun moyen de savoir où je suis. Alors pour quelqu'un d'autre sur l'île ? Ca serait manque de pot. Ils veulent juste passer à l'île suivante ? Possible. A force de courir, on arrive rapidement à l'endroit. Là, je tombe presque à la renverse quand je vois ce qui se passe sous mes yeux. J'suis foutu. Totalement et carrément foutu. C'est définitif, je vais y passer. Un sourire s'affiche sur mon visage. Je vais y passer. J'aurais jamais cru que ça arriverait comme ça. J'ai jamais cru que ça arriverait tout court en fait, pour être franc. J'ai toujours pensé que j'allais pouvoir y échapper. Après tout, j'ai des circonstances atténuantes. Mais là, non, j'peux plus faire marche arrière.

Il me regarde de loin. Je sens ses yeux sur moi. Il est content de son coup. Le salop. Je me tourne vers l'ancien marine m'ayant amené ici. Je ne connais toujours pas son nom au passage. Quel bon ami je fais. Ca fait juste quelques semaines qu'on voyage, qu'on mange, qu'on vit ensemble, c'est tout. C'est pas comme si j'avais déjà eut l'occasion de le lui demander, hein. Les yeux marrons de Franck rencontrent l'azur des miens. Pas de peur en et instant. Pas d'appréhension. Il a bien manigancé son coup. J'avance dans ce qui a été aménagé comme une allée. Des branches, des fleurs et des feuilles ont été disposés sur le sol. La musique s'élève doucement dans les airs. Des images de den den sont projetés sur un écran blanc. Des images de Franck et moi dans la vie quotidienne. Des tâches qu'on fait tous les jours. Des regards volés, des bisous heureux, des moyens tendres, des moments câlins. Des images qui ne peuvent figurer dans le den den uniquement parce qu'il a filmé depuis un petit moment, et que donc, il prévoyait son coup. Le fourbe. Il m'a amené là où il le voulait, quand il le voulait. Je l'ai clairement sous-estimé. J'avance tandis que tous les regards sont sur moi. Je monte la petite marche improvisé pour prendre la place qui m'est réservée.


" Tu as trouvé quelqu'un alors ?
J'ai trouvé quelqu'un.
Tu as tout prévu ?
J'ai tout prévu.
Tu m'as bien eu, j'avoue.
Je savais que je devais sortir le grand jeu pour t'avoir. Au final, je t'ai eu à l'usure. Avec ce lierre, on se jure une fidélité éternelle. Les lys blancs représentent la pureté de mon amour pour toi. A tes côtés, je grandis, je me sens plus fort. Je me sens complet. J'ai plus vécu en quelques semaines avec toi qu'en une vie sans toi. Tu m'apportes de la joie chaque jour qui passe. Ton regard parvient à percer mon âme. Tu es quelqu'un qui la cœur sur la main. Quand tu vois quelqu'un qui souffre, tu souffres aussi. Tu aides tous ceux que tu peux, même si parfois ça te coûte. Ta générosité est sans égale.
T'as pas obligé de parler de mon pénis en public, voyons !
Ton sens de l'humour est détraqué, merdique même. T'as pas beaucoup de sous sur ton compte. Tu es un criminel recherché par la marine. Mais ça ne m’empêche pas de t'aimer chaque jour qui passe. Tu m'as mis au défi de trouver quelqu'un prêt à nous marier. Alors nous y voilà. Marieur ! "

Un vieux type sort d'une maison, marchant avec une canne." T'es sur qu'il va pouvoir rester debout toute la cérémonie ?
Surement pas. Il est payé à la minute. Donc j'ai pris l'option rapide.
C'est à dire ?
Je vous déclare mari et mari. Félicitations, vous êtes coincés pour le reste de votre vie.
Ah ouais, c'est rapi*/ "

Pas le temps de finir ma phrase qu'un truc vivant vient se coller à mes lèvres. Je rends son baiser à Franck, puis on se sépare. Le "marieur", comme Franck l'a appelé, a changé de tenue et a laissé tomber sa canne. Là, une dizaine de personne sortent de nul part et se mettent à danser de façon totalement synchronisée.

" T'as quand même pas cru que ça, c'était le top de mon jeu ? J'ai plus d'un tour dans ma manche.
J'vois ça. "

musique:

Après plusieurs minutes de danse, tout s’arrête. Sauf les den den qui projettent autre chose. Des pancartes qui changent après quelques secondes. Des pancartes que quelqu'un tient dans ses mains. " On est pas normaux. On est recherchés. On est des fugitifs. On est tarés de te suivre. Mais je serais encore plus fou. De ne pas t'épouser. Te rencontrer a été. La meilleure chose. De ma vie. Je ne regrette rien. Je ne veux pas. Passer plus de temps. Sans toi à mes côtés. Je veux voir ta frimousse. Le matin quand je me réveille. Je veux voir tes courbes. Quand je vais me coucher. Pour sûr je veux. Passer le reste de ma vie. Avec toi. On est pas normaux. Notre relation n'est pas normale. On s'en fou. Je t'aime. Tu m'aimes. On s'aime. On s'en fou du reste. Marions-nous. PS : ça coute cher. Alors dis oui. Sinon j'suis ruiné." Voilà les différent messages qui défilent au fur et à mesure. Quand je me retourne, l’officier est de retour à sa place dans une tenue plus traditionnelle.

" A présent, commençons. Il existe des centaines de descriptions de l'amour. A ce que j'ai compris, vous vous en fichez. Quand je vous vois, je comprends mieux pourquoi. C'est une évidence. La façon que vous avez de vous regarder, de vous rapprocher, de vous toucher, ça crève les yeux. Il n'y a pas de plus noble sentiment sur cet océan que l'amour pur qui unit deux personnes. On pourrait chercher pourquoi vous êtes amoureux. Mais à quoi bon ? Quand c'est aussi flagrant, pas besoin d'explication. Jeune, sincère, pur, véritable, tel puisse rester votre amour, et puisse-t-il durer toujours. C'est en ma qualité de croque mort de l'île que vous déclare morts. Heu mariés, excusez moi, déformation professionnelle. "

Je reconnais la touche d'humour de Franck pour me détendre et me rassurer. Il sait que j'aime pas les trucs formels, et que ça a tendance à me faire paniquer. Il a donc détendu l'atmosphère, la rendant moins solennelle, pour moi. Un bisou, une pluie de riz plus tard, on s'en va ailleurs. Mariés. Mais sans bague. Pour l'instant.


Dernière édition par Clotho le Dim 16 Aoû 2015 - 19:00, édité 1 fois
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Nous sommes donc à Whiskey Peak, la première île de Grand Line, notamment connu pour son côté festif. Pour l’heure, je ne sais pas si c’est toujours d’actualité, mais l’île était connue pour son rassemblement de chasseurs de prime. Le borgne me dit que BNA, actuellement la plus grosse industrie de chasseurs de prime, était encore présente sur l’île avant qu’un équipage de pirates vienne pour tout casser. L’attaque du capitaine qui décime une bonne partie de l’île, et apparemment de sa population, a rendu l’île assez fertile. Du coup, l’île que je pensais festive est devenue agricole. La majorité des bars sont maintenant délaissés. Paix à mon gosier. De toute façon, j’suis presque sûr qu’il reste quelques bars sympathiques, genre ceux qui marchaient le plus, non ? Je compte bien vérifier ça.

Le reste de l’équipage file à ses occupations, on juste tous se retrouver dans 6h, soit le temps de rechargement du Log Pose. Je n’ai pas beaucoup d’argent, Stanislas non plus, mais on compte bien en gagner pour boire. Une idée ? Héhé. On rentre dans le premier bar ouvert, on se prend un verre - que l’on boit très lentement - et on sympathise avec les types aux alentours. À un moment, je propose de payer ma tournée à ceux qui nous battent à certains jeux. Pour ma part, ça sera de la bagarre, mains nues et sans arme. Le borgne, plus sage que moi, propose un jeu de cartes. C’est injuste pour les autres, puisqu’ils n’auront aucune chance de gagner face à Stanislas, tandis que tout est possible avec moi.

Le borgne rafle les victoires aisément, c’est un as des jeux de cartes, il est trop malin pour ne jouer qu’avec des ivrognes. Quant à moi, je m’en sors tant bien que mal pour le moment, j’ai peur de me froisser un muscle. Quoique, je tombe quand même sur des mecs étrangement habiles, j’en viens même à me demander si ce ne sont pas des pirates ou d’anciens chasseurs de prime. Celui contre qui je me bat, par exemple, esquive plutôt bien mes coups, mais il semble également vouloir me déséquilibrer. Une bonne stratégie d’attaque qui montre bien une certaine expérience. Il vise énormément mes jambes, je suis acculé par ses coups, je recule sans cesse, puis je me retrouve, à ce que j’imagine être une poutre. Mon opposant tente de me faucher, c’est alors que je m’accroche à la poutre, relavant en les rapprochant au maximum de mon buste, puis une fois le coup esquivé, j’envoie mes deux pieds à la figure du type, qui s’en va valser quelques tables plus loin. Et de… Je ne sais plus combien sont au sol. Les hommes restants ne souhaitent pas se battre, mais ça me fait déjà une belle mise pour picoler, en plus de celle que Stanislas continue de gagner. Sans plus attendre, je prend mes commandes et commence à boire.

Les heures passent, on s’amuse terriblement, même les types contre lesquels je me suis battu, quand un individu rentre dans le bar nous annoncer qu’il se trame quelque chose. À moitié ivres, titubant, mon acolyte et moi échangeons de brefs regards. On se précipite vers la sortie. Je crois qu’aucun de nous deux ne s’attend à voir ça. Le grand Clotho, son bras droit, Frank, en train de… Se marier ? On pouffe de rire. C’est pour le moins assez surprenant, mais pourquoi pas, c’est sans doute le moment le plus calme que l’on aura. Je me met soudainement à penser, à quoi ? À l’amour ? Qu’est-ce que l’amour ? Je l’ignore.

« - Stanislas, dis-moi, ils ont l’air heureux ?
- Je n’ai pas pour habitude de voir deux hommes se marier, mais oui, ils me semblent heureux.
- Je vois. »


Je ne connais rien en l’amour, mais si je suis bien sûr d’une chose, c’est qu’il rend heureux tout ceux qu’il touche. Une sorte de bénédiction. Il me suffit d’écouter Guillaume me parler de sa famille, de sentir les gestes entre Clotho et Frank, pour comprendre cette union peut changer une personne. Qu’est-ce que l’amour ? Est-ce différent de l’amitié fraternelle que je partage avec Stanislas ? Je n’en sais rien. Pendant ma réflexion, Frank fait une déclaration, suivit d’une étrange définition du « pasteur ». À vrai dire, je ne sais pas quel est le rôle de ce type. Bref. Une pluie d’émotion, la fête, de la danse, de l’alcool à foison, et surtout, deux amoureux réunis à tout jamais, c’est ce que je leur souhaite. Je pense qu’une véritable fête aura lieu pour l’occasion, mais nous devons reprendre la route, le devoir nous appelle.
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Cupidon reste de plus en plus en retraite de cet équipage pour le moins étrange. Le pire dans tout ça et ce soi-disant capitaine. Un être infâme couvert ignominie. Un homme qui s'unit à un homme devant les sourires complices des autres individus. Ils sont tous malade, c'est pour le moins certain. Ce n'est pas de l'amour mais juste une maladie qu'ils ont. En parlant d'amour, Cupidon est certainement bien placé pour en parler et ce qu'il voit de ses yeux éveillés n'est que pure folie dictée par un déséquilibre mental.

L'assassin a bien honte. Honte d'avoir emmené sa femme et sa fille en voyage alors que le navire est contrôle par ces êtres. Honte de voir un capitaine qui vient et s'impose comme un tyran. Déclarer qu'il combat pour le peuple et qu'on est tous égaux... Clotho peut changer ses paroles comme il le désire mais d'après ce qu'il montre ses désirs ne sont certainement pas rationnel. Comment doit agir Cupidon dans une telle situation. La fuite est la seule option. Il craint qu'en disant ce qu'il pense à ces "révolutionnaires", il craint de mettre sa petite famille en danger. Sans doute que le fait que sa femme soit aveugle est une bénédiction sinon, Guillaume ne serait même plus quoi dire à son épouse si elle voyait ces atrocités. Le seul fait d'avoir entendu que Clotho se marie avec Franck l'a étourdi et elle a failli s'évanouir.

Avant de disparaitre l'assassin laisse une lettre à un membre de l'équipage qui devra la transmettre à Ragnar.

Cher Ragnar,

Le malin se joue de cet équipage. Ce n'est malheureusement pas un endroit sain où je peux y laisser ma famille plus longtemps. Je préfère terminer le voyage seul que de rester avec ces êtres. Un jour il s’autoproclame capitaine, un autre il demande notre accord. Clotho est un individu pour le moins instable à mes yeux. Reste sur tes gardes camarade. Ce n'est pas de l'amour, mais une maladie qu'il y a entre Franck et Clotho.

Cupidon.

Disparition. Plus aucune trace de Guillaume et de sa famille. Il a pris ses biens et s'aventure sur l'île. L'inconnu ne le terrifie pas. De toute façon, rien n'est plus fort que l'amour.
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Résumé de la quete:

Une magnifique journée. Tout semble aller pour le mieux. Mais seulement en apparence. Car sans le savoir, mon union avec Franck a dérangé quelques personnes. J'en vois certaines me lancer des regards noirs. Regards que je soutiens rapidement avant de passer à autre chose. Mais je note les visages dans un coin de ma tête. J'ai promis à Franck que je serais meilleur à ses côtés. Mais ce qu'il ne sait pas ne peut lui faire de mal. A peine marié que je vais déjà avoir de secret pour lui ... Je cherche au loin l'équipage, mais sans le trouver. Au loin, je crois apercevoir quelqu'un. L'aveugle et le borgne ? Possible. J'suis pas assez prêt. Rapidement, on doit refaire face à la réalité. On a rien à faire sur l'île. Le log pose doit être presque chargé à l'heure qu'il est. On va bientôt partir. Autant retourner sur le navire. On marche dans les rues lorsque je dis à Franck que j'ai oublié un truc. Je retourne donc en arrière. Une fois hors de sa vue, je disparais à l'aide d'un soru pour aller rapidement à l'endroit où les types me regardaient. J'y arrive rapidement. Ils sont quatre, assis à une table, vomissant leur ignorance.

" Vous avez vu ces monstres ?
Horrible. Ca devrait même pas exister ces trucs là.
Ca aime la prendre bien profond. Ces trucs là c'est dégueulasse.
Tu crois qu'ils aiment la crème ?
Bien fouettés. Attends, on à qu'à leur demander.
T'es fou ?! On s'approche pas de ça ! On pourrait attraper leur mala*/ "

PAF ! Sans prévenir, le type qui parlait décolle du sol sur plusieurs mètres. Il atterrit sur la terre violemment, puis se met à crier. Son bras droit est tordu à 90°, mais vers l'extérieur de son corps. Les autres se précipitent vers lui, certains titubent. Je sors de l'ombre, lentement. Très lentement. Mon regard baissé vers le sol. Mon visage entièrement masqué par l'ombre. Les regards se tournent vers moi.

" T'es qui toi ?
C'est toi qui a fait ça ?
Salop ! Tu vas le payer ! "

Sans même attendre ma réponse, les trois se précipitent vers moi. Je les laisse me toucher. Leurs poings s'enfoncent dans mon corps. Mais n'en ressortent pas. Mon regard est toujours baissé. Petit à petit, la lumière augmente, laissant apparaître un visage qui ressemble au mien, mais qui n'a pas mes traits gentils. Un visage de rage, de haine, de colère, de rancœur. Un visage sombre. J'en attrape un à la gorge, et je serre. Je le soulève du sol facilement et le balance plus loin comme une chaussette sale. J'attrape le second qui se débat, je lui brise le poignet puis le laisse. Je libère le troisième qui frappe dans le vide en essayant de m'atteindre.

" Tu veux te la prendre, hein ? Tu la veux ?! Alors prends toi là ! " Il défait son pantalon, descend son caleçon et avance son bassin. J'avance d'un pas. Deux pas. Trois pas.

" Stupides. Vous êtes tous plus stupides les uns que les autres. Ignorants, amer, pas éduqués ni instruits, une bande de singes arriérés, primitifs, incapables de réfléchir par vous même.
Ta gueule tafiole !
J'ai été gentil. J'ai été poli. J'ai jamais voulu faire de mal. Mais j'ai jamais autant haïs quelqu'un. Vous vous complaisez dans votre merde, vous cherchez même pas à vous en sortir. Les choses changent. Les mentalités évoluent. Vous, vous restez coincés sur vos positions archaïques qui n'ont plus lieu d’être. J'suis pas malade. C'est pas une maladie. J'aime Franck. Il m'aime. C'est de l'amour. Un truc que jamais vous ne connaîtrez visiblement.
Ta gueule pédé !
Vous n'évoluerez jamais. Vous n'avez aucune chance de comprendre. "

Un liquide coule. Avant qu'il ne percute, le type à moitié bourré ne voit pas mon bras ayant formé une épée. Ni même cette épée enfoncée dans son ventre. Ce genre de type me répugne. J'veux juste être heureux avec la personne que j'aime. J'veux qu'on me foute la paix. Si t'aime pas, regarde pas, et dégage. MAIS ME FAIS PAS CHIER ! T'es une menace pour la société, un poids mort. Alors ça sert à rien que tu continue de vivre. Tu finiras pas attirer d'autres personnes dans ton trou d'ignorance. Je ne laisserai pas des gens subir ton venin. Je protège le monde de créatures comme toi. je le rends meilleur. C'est lorsque son corps s'effondre sur le sol qu'il sent enfin le sang jaillir de son corps. Mais il est trop tard. Les deux autres me regardent. Mon visage est froid, fermé, agressif. On dirait un monstre qui avance lentement vers ses victimes. Rien ne sert de crier. Personne ne viendra vous sauver. Rien ni personne ne pourra vous aider, hormis la mort. Maintenant, crevez, connards de merde qui pourrissez ce monde ! Avec tout l'alcool ingurgité, les types ne sentent rien. Je serre mon poing, j'arme, et j'abats sans hésitation sur la tête d'un des trois restants. Son membre explose contre le mur, faisant gerber ce liquide qui lui est désormais inutile.

Une seconde plus tard, les deux autres les rejoignent dans l'autre monde. Jamais je n'aurais fait ça, d'habitude. Mais là, c'étaient des cas désespérés. Même si je leur avait montré, expliqué, appris, jamais ils n'auraient voulu sortir de leur croyance. Ils auraient pu influencer d'autres personnes, les faire devenir aussi stupide qu'eux. Donc sans remord, j'ai pris des mesures pour rendre ce monde meilleur. J'attire toute la terre à moi afin d'effacer toute trace de mon passage. J'éclate une caisse sur ce qui était autrefois la tête du type qui a perdu la sienne, puis je maquille la scène rapidement. Ainsi, on pourra facilement croire à une bagarre ayant mal tourné. Je laisse deux sabres sur place que je trempe dans le sang. J'ai bien fait attention à ce que personne ne voit la scène pour ne pas laisser de témoins et que personne ne sache que j'ai fait ça. Puis je pars au navire. Lorsque j'arrive sur place, je vois l'équipage mal en point. Merde. Il se passe quoi encore ?


" J'sais vous av'z que'ques tonneaux. Abbez, bonnez moi en.
On a aucun tonneaux ! On a pas de whisky à bord !
Benteur !
Ah, capitaine ! On a besoin de vous. Il croit qu'on a de l'alcool. Il a tabassé l'équipage pour fouiller le bateau.
J'vois ça. Toi, descends de mon navire.
J'veux à doire.
Dégages.
A broie.
DÉGAGE ! "

Il avance en titubant pour fouiller le bateau. Je crée un bras de terre, l'attrape par les épaules, puis l'attire à moi, sur la terre ferme. A peine arrivé, j'lui envoie un crochet du droit dans la mâchoire. Par chance, il esquive. Upercut au menton. Il recule juste à temps, malgré les yeux fermés, malgré qu'il soit visiblement ivre. C'est un pro ce type ou quoi ? Il envoie une droite que j'ai à peine le temps de voir venir qu'elle me décroche la tête. C'est quoi ce type ? Je fais une succession de coups. Il les esquive tous.

" Peut bas me touzer.
On va voir ça. "

Je crée un mur de terre entre nous, que je lui envoie dessus. Il a beau courir vers la droite pour esquiver, il se le prend sur la gueule quand même. J'suis pas de bonne humeur. Frapper sur quelqu'un devrait arranger ça. Il se relève, couvert de terre. Là, je fais apparaître des dizaines de petits pics sur mon élément. Sauf qu'il lieu de le faire vers l'extérieur, ils sont crée vers le corps du poivrot. Résultat, il se fait transpercer plusieurs dizaines de fois sur tout le corps. Il ne sent rien, probablement. S'il a pu esquiver les petits coups, un gros coups comme mon mur, pas moyen d'y échapper en étant saoul. J'aperçois plus loin le duo de choc. C'est le moment de voir ce qu'il savent faire. J'ai besoin de connaître leur capacités. Ayant amoché le poivrot, même s'il ne sont pas de talle, ça devrait aller pou eux.

" L'aveugle, le borgne, à vous de jouer ! J'ai besoin de savoir que vous pouvez gérer ce genre de crise sans moi. Sans oublier de me donnez vos noms, que j'les connaisse enfin. "

Une idée germe en moi pendant que je les regarde faire. Aoi a utilisé son fruit du magma pour rendre fertiles les terres. Ma terre est fertile. J'peux aider les habitants. Je m'éloigne un peu du bateau et lance des giclées de terre à foison. Un type arrive en hurlant, me demandant ce que je fais. Ce à quoi je réponds que j'aide la terre, puisque je suis moi même de la terre. Je lui donne un exemple avec des graines qu'il a dans sa main. Je les plante dans ma terre tout juste posée sur le sol. Quelques minutes plus tard, une petite pousse sort de terre. J'avais remarqué ça avec les salades d'Alrahyr, celle que j'avais planté sur le bateau. Ma terre est vachement fertile et contient plein de trucs, parce que ça pousse vachement vite. Le type en croit pas ses yeux. Il ramène la moitié de l'île. Chacun veut voir, puis que je fasse sa partie de l'île. Résultat, un brouhaha, une cacophonie assourdissante, et moi qui aime le silence en plein milieu.

" Venez faire mes terres, s'il vous plait !
J'vous paie trois cent berrys pour les miennes.
J'vous paie trois mille berrys.
Je ne */
Cinquante mille berrys.
Cent mille berrys, c'est tout ce que j'ai.
J'vous donne ma maison !
STOP ! Arrêtez de tous parler en même temps. J'vais vous aider. TOUS. J'pourrais vous faire payer, m'en mettre plein les poches. J'pourrais prendre mille berrys par mètre carré. Mais je ne le ferais pas. C'est un cadeau. Un cadeau de la révolution. Gratuitement, je vais ensemencé vos terres. Souvenez-vous simplement que la révolution a fait quelque chose pour vous. Souvenez vous que la où les chasseurs de prime ont perdu leur force, là où la marine n'intervient jamais, là où les pirates vous déciment, la révolution vous aide. Vos terres seront plus fertiles que jamais. Profitez en. "

Ils crient de joie m'éclatant les tympans au passage. Je pense que je viens de faire un joli coup là, pour la révolution. Faire en sorte que les habitants aient besoin de moi en créant le besoin, puis être capable de répondre à ce besoin, passer pour le gentil, faire passer la révolution pour un truc gentil aux yeux des crédules. Une journée habituelle. Un prélude à Drum, si j'ai compris les grandes lignes. Voilà donc que je passe les heures suivantes à balancer de la terre sur l'île, augmentant ainsi la fertilité de cette dernière. Pendant quelques jours, semaines ou mois, ma terre va garder des propriétés ahurissantes. Mais ça ne va pas durer. Alors ils faut qu'ils en profitent maintenant. Je finis épuisé, fatigué, ayant mal aux jambes et aux bras à force de faire les même gestes encore et encore pendant des heures, sans pause. Pendant que je m’assoies sur une chaise, je sens un truc dans mon coup. Je me relève pour voir deux gamins rigolant.

" Vous avez fait quoi ?
Ta terre fait grossir raidement. On veut voir si c'est pareil avec toi.
Quoi ?! "

Ô putain ! Ca me démange. Un truc gigote dans mon corps. Je plonge ma main en moi, mais je ne peux l'attraper. Ca ... c'est ... bizarre. Ca bouge. Ca grandit. Ils ont foutu une putain de plante en moi. Salop de gamins de merde ! Voilà un truc qui sort de mon corps. Une tige. Vu la forme, la taille .. Des patates. Ces cons là ont foutu une patate germée en moi. Youpi ! J'essaie de m'en débarrasser, mais plus j'essaie et plus ça grandit vite. Après quelques minutes, j'ai un plan de pomme de terre au milieu de mon ventre. Puis il germe, créant d'autres plans. J'suis dans la mer hahahahahahahaha ! Ca chatouille ! Je me roule sur le sol. Ca démange ! J'essaie désespéramment de les enlever, sans succès. entendant mes cris de rire, quelques habitants viennent voir ce qui se passe. Lorsqu'ils me voient avec une patate à a place de l’œil droit, des plants partout sur mon corps, ils se tournent vers les deux gamins qui rigolent dans leur coins.

" Désolé. Les aiment faire des blagues.
Ca chatoui*/ hahahahahahahahahaha.
On a du poison si vous voulez pour arrêter ça.
Le poison tue la terre. J'suis de terre, ça me tuerai ptet aussi. "

Je me gratte sans arrêt tellement ça me gêne. Ils finissent par trouver une solution. La chaleur fera mourir les plans. Tant que je ne bois pas, ça devrait aller. J'en ai pour quelques heures je pense. Direction le bateau, tout en rigolant et me grattant comme un fou.


Dernière édition par Clotho le Mar 25 Aoû 2015 - 22:51, édité 2 fois
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Étrange, ou pas, j’en sais rien. Le doux parfum de mon Cupidon, volatilisé, disparu, éclipsé des environs. Je décide de me rendre sur le navire, mais manque de peau, il y a un combat en cours. Quelques hommes au sol, un ivrogne clamant des choses incompréhensibles et Clotho. Cool la vie, on est en vacances, donc on s’pose et on matte le combat, enfin seulement le borgne, on ne peut pas dire que j’y vois quelque chose. Il ne manquerait plus qu’une bonne binouze à siffler pour être au top. On était plutôt discret, pas trop de bruit, on favorise même le chuchotage, pour vous dire à quel point on ne souhaite pas déranger, mais ce n’est visiblement pas suffisant. Un coup d’oeil et hop, Clotho nous interpelle, apparemment il souhaite que l’on termine le combat, et ce, afin de tester nos capacités. Il se prend pour un sélectionneur d’une équipe ou c’est comment ? On avance d’une nonchalante vers l’ivrogne, on l’observe, puis on se concerte avec Stanislas.

« - Il n’a pas l’air bien méchant, t’en penses quoi ?
- Beh ouais, il veut seulement boire un coup, comme nous. »


Le type nous demande de l’alcool, mais tous ceux avant nous, on lui répond que non, et là, il devient vraiment dingue. Et comme à son habitude, du moins lorsque l’on combat à deux, le borgne se tire. Je me retrouve seul face à ce type dangereux, sans doute plus fort que moi, ça ne me dérange pas tellement. Mais combattre contre un ivrogne…

BIM ! BOUM !

Un déplacement rapide, un coup de pied retourné, et me voici quelques mètres plus loin, sonné, agonisant lentement. La première chose à laquelle je pense ? Le borgne qui doit se foutre de ma gueule. J’ai le coude gauche un peu en vrac, puisque j’ai tenté de parrer son attaque ce dernier, j’pense d’ailleurs qu’il aussi en souffrir. Ah… Non. Quoiqu’avec l’alcool, il ne doit pas tellement sentir les dommages, c’te tricheur. C’est énervé que je m’élance à sa poursuite, enchainant des coups peu réfléchis, qu’il esquive avec aisance. De mon côté, c’est plus délicat, je me protège du mieux que je peux sans vraiment parvenir à esquiver ses attaques. Je suis tellement en difficulté que j’en viens même à tomber, sauf que ça devient vraiment tendu, puisqu’il me tombe dessus pour m’infliger d’importants dégâts. Un tir retentit. Je crois que la balle passe entre l’ivrogne et moi, enfin disons plutôt que ce dernier l’a esquivé, mais un second tire retentit, puis un corps s’écroule. Stanislas a encore une fois fait parler son intelligence. En effet, la première balle a vraiment été esquivée, sauf qu’il avait anticipé et tiré une deuxième fois, cette fois-ci légèrement en retrait, pour le déséquilibrer. Je lève le pouce dans sa direction. J’entends notre adversaire reprendre ses appuis, mais sans plus attendre, je me relève et rattrape la distance qui nous sépare, d’une bonne impulsion. C’est le moment de tester une nouvelle technique. Une fois proche, j’arme l’index et le majeur de mes deux mains, puis après une brève inspiration, j’effectue soixante-quatre coups extrêmement rapides. Les points touchés ne sont pas choisis au hasard, ce sont les points où je perçois - avec mes sens - les plus grands afflux sanguins. L’enflure arrive à en parer quelques-uns, mais la grande majorité est passée, d’autant plus que vu son état, c’est amplement suffisant. Il s’écroule.

« - Ah, on a finalement réussi.
- Que ferais-tu sans moi ?
- La ferme ! J’ai fait tout le travail ! »


Satané borgne, il mériterait bien une correction, mais il n’a pas totalement tord. Bref. Du coup, on attache le type à un arbre, après quelques bons hommes de la révolution lui administre les premiers soins. En guise de remerciement pour ce bon combat, je lui met une binche à ses pieds, il faut dire que ce n’était qu’un ivrogne, et non forcément un sale type.

« Bon, qu’est-ce qu’il fou le présumé capitaine ? »

Le type est porté disparu. Du coup, je remonte dans le navire à la recherche de Guillaume, que je n'ai pas vraiment vu le début de notre voyage. Je peux comprendre qu’il ne soit pas très présent, puisqu’il est venu avec sa famille, malgré les risques importants. Je me rend dans sa cabine, il n’y a personne, puis je ratisse les moindres recoins du navire, mais toujours rien.  Je commence à m’agacer, je n’aime pas ça du tout. Un homme vient soudainement me donner une lettre. Je ne pardonnerais qu’il lui soit arrivé quelque chose sous nos yeux. Je sers fermement les poings, je mords les lèvres à sang, je commence à suer, puis j’imagine que mes yeux virent au rouge.

« - Espèce d… ABRUTI ! T’AS VU OÙ QUE JE PEUX LIRE UNE LETTRE ?!! 
- Excusez-le, il est à cran. Laissez-nous, je m’en occupe, merci à vous. »


Toujours là quand il le faut ce borgne. La lecture est rapide, dû au faible contenu de la lettre, mais c’est terrible. Cupidon s’est barré avec sa famille, en plein Grand Line, sans défense à par lui-même. C’est du suicide. Je ne peux laisser la situation déraper à ce point. Je cours jusqu’à l’extérieur du navire, puis je hurle.

« CLOTHOOO !!! »

Certains membres de l’équipage en tremblent. N’ayez crainte, je ne souhaite pas la mort de votre capitaine, mais seulement qu’il m’aide à retrouver Guillaume et sa famille. Mais à la surprise générale de tous, un espèce de tas de terre chelou s'approche de nous, j'sais pas trop quoi faire. Attaquer ? Franchement pas pour moi, j'ai pas qu'ça à foutre que de taper dans de la terre.

« - Vas-y le borgne, ça te fera travailler un peu !
- Tais-toi donc, l’idiot, cette chose tente de nous parler. »

J’vais le tuer ce borgne.

« - Je crois qu’il demande si tu l’as appelé. C’est pourtant toi qui a les sens affûtés, non ? Pénible ça…
- Je t’entends, crétin. Et la seule personne que je viens d’appeler, c’est Cl… Clo… CLOTHO ?! Que diable t’es-t-il arrivé ?
- J’aurais plutôt dit monsieur patate. »


Stanislas et moi éclatons de rire quelques instants, puis je repense à l’affaire Guillaume, qui est très importante à mes yeux. Je tiens la lettre face à lui, attendant une réaction de sa part, si possible la plus sensée possible.





Dernière édition par Ragnar Etzmurt le Ven 31 Juil 2015 - 2:31, édité 1 fois
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Ouuuuiiiiiin
Ouuuuiiiiiin
Ouuuuiiiiiin
Ouuuuuuuuuuiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiinnn

-Guillaume passe là moi.
-Je sais pas ce qu'elle a. Elle vient de manger, j'lui ai changer sa couche...

Cupidon fait des grimaces pour tenter de faire sourire la petite Noémi mais ça ne marche pas. C'est même l'inverse, le bébé enchérit avec d'autres pleure. Nora la berce en chantant une jolie petit chanson mais rien à faire.  La petite famille trouve une auberge et demande une chambre qu'il obtienne sans trop de mal. Une fois que les femmes de sa vie sont installé dans la chambre le père trouve ce qu'il manque.

-J'ai oublié sa tétine au navire.
-S'il te plait va la cherché et vite. Tu sais très bien qu'elle n'arrive pas à dormir sans sa tétine et elle est en train de me rendre folle avec ses pleures.

Après un petit bisou sur le front de son épouse Guillaume sort au pas de course et comme à son habitude il escalade des bâtiments pour être en hauteur et mieux voir. Du haut de son perchoir il voit une scène pour le moins spectaculaire. Des ivrognes qui insultent les homosexuelles et Clotho qui se dirige vers eux d'un pas décidé. Cela devient très intéressant. Comme l'assassin qu'il est, Cupidon arrive à s'approcher assez pour entendre ce qu'il se dit tout en restant imperceptible.

...

Quelques minutes plus tard Guillaume a ses soupçons confirmer. Clotho est une pourriture c'est certain. Tué de sans froid des hommes parce qu'il ne pense pas la même chose que vous est pour le moins... On peut dire que c'est digne des pires dragons célestes qui existent. O révolution, tu es tombée si bas. Envoyer un malade mental pour escorter le doux Cupidon. Après tant d'années de loyaux services à la cause, il ne mérite pas cela ou alors... La révolution ne mérite pas ses services.

Que faire maintenant? Retourner au navire ou abandonner la mission. Risquer sa vie pour une tétine c'est bien la pire mission qui existe au monde, le pire dans tout ça c'est que Clotho possède des pouvoirs étranges. Loin d'être un spécialiste dans le domaine des fruits du démon, Guillaume ne comprend pas pourquoi les Hommes n'arrivent pas à frapper le vil révo. Dans ce cas, même lui serait incapable de l'assassiner si cela devait arrivé un jour. Trop de questions sans réponse. De toute façon, Clotho ne sait pas, il ne sait probablement pas que Cupidon l'a vu. Alors toujours de façon discrète, il se dirige vers le navire tout comme le révolutionnaire. Il reste à une certaine distance et voit Clotho monter sur le navire.

Guillaume attend de nombreuses minutes pour que le "capitaine" autoproclamée quitte le bateau et une fois que ce dernier est à une certaine distance, Coop monte sur le navire sans réellement faire attention aux individus des alentours. Ragnar livre un combat contre un ivrogne, et ben, personne n'aime les ivrognes dans le coin. Guillaume salut rapidement l'un des marins sur son passage qui lui retourne le salut comme d'habitude. Après avoir rejoint sa cabine il se met à chercher la tétine qu'il trouve au sol. Sans attendre une seconde de plus, il se dirige vers l'auberge.

Une fois arrivé dans la chambre...

-Chuuut elle c'est endormi lui dis sa femme. Désolé pour le voyage.
-Ne t'en fais pas, au moins on est équipé pour la prochaine fois, puis ce petit parcours n'a pas été vain.
-Que va t'on faire maintenant pour rejoindre drum?
-Ne t'en fais pas je trouverais quelque chose.
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" Fais chier ! "

J'me gratte sans cesse parce que ces putains de plants de patate me démangent. Dans ce monde, faut faire gaffe à ce qu'on souhaite. Parce que généralement, le méchant génie qui nous accorde nos souhaits les pervertis. Il s'amuse avec nous, nous tourmentant avec nos désirs. Par exemple, si l'on souhaite de l'argent, il va nous transformer en argent, nous nous donner un millième de gramme d'argent pur. Là, j'ai souhaité être heureux avec la personne que j'aime, de pouvoir partager chaque instant de ma vie avec lui. Résultat, un membre d'équipage fuit. A cause de moi. Par ma faute. Vraiment ? Non mais, sérieux quoi ?! Premier point, j'me suis pas proclamé capitaine, la révo l'a fait en me confiant la mission. Deuxièmement, NON MAIS IL SE PREND POUR QUI CE GUILLAUME ? Je ne suis pas malade, Franck non plus. Mes poings se serrent. Je balance une quantité de terre plus loin pour me défouler. C'est ainsi que plusieurs mètres cubes apparaissent de nul part. J'suis plus d'humeur à jouer. Qu'il me critique, j'en a rien à foutre. Mais qu'il critique ce que je ressens, là, ça ne passe pas. Mon corps se met à trembler de rage.

" Trouvez le. " Personne ne bouge. Personne ne réagit. " TROUVEZ LE ! "

Qu'on se permette de me juger sans me connaître, c'est une chose qui m'énerve au plus haut point. Je n'appartiens à personne. Personne n'a de droit sur moi. Personne n'a le droit de me juger. Personne. Que ce soit Freeman, Mallory Gentry, un type perdu sur son île au fin fond de la cambrousse, personne. A cet instant, j'suis animé par une rage sans nom. Une que je n'ai pas connu depuis longtemps. J'ai une envie, une seule. Retrouver Guillaume, et le tuer. Sans délai, sans prescription, sans lui laisser le temps de s'expliquer. C'est à ça que je sais que je ne suis plus moi même. en temps ordinaire, jamais je ne voudrais tuer quelqu'un. Je préfèrerai mourir à la place. Là, pourtant ... C'est comme si quelqu'un d'autre prenait ma place. Comme si ... ô putain ! J'ai pas pris mes médocs cette semaine. Ca doit être pour ça. Sans pilules pour contenir mes troubles bipolaires, ils s'expriment violemment. C'est ça que voulait dire le toubib en me disant que j'pourrais pas avoir de haute fonction dans la marine ? Avoir envie de tuer un type dont je suis responsable ? Un type qui a simplement été élevé différemment ? Qui pense différemment de moi ?

Je desserre mes poings et respire fortement par la bouche pour me calmer. Les hommes sont parti fouiller l'île à la recherche de Guillaume. Mais c'est à moi de le retrouver. Une fois mes esprits retrouvés, je me met en chasse. Dans la direction opposée. Les hommes n'ont aucun moyen de le retrouver, à part le porte à porte. Moi, j'ai un logia utilitaire. Je vais dans sa cabine, cherche ses chaussures. Atchoum ! Putain de patates de merde. J'en sens une mal placée ... J'attrape une paire de chaussure de Guillaume, crée de la terre puis les pose dessus. J’appuie un peu afin qu'elles laissent leur empreinte. Quelques secondes plus tard, j'ai des traces toutes fraîches. Reste plus qu'à les comparer avec celles de l'île. Voilà comment je me retrouve à crée de la terre sur une large surface et à utiliser mes capacités de détection dans l'espoir de trouver ce que je cherche. Je trouve plusieurs empreintes qui correspondent. Dans trois direction différentes. On forme donc trois groupe. Je prends celui du milieu, en solo, pour aller plus vite. Tout en essayant d'analyser rapidement les traces, je réfléchis. Ou peut-il bien aller ? Il a une femme aveugle et une fille. Ils ne peuvent pas rester dehors. Ils sont donc forcément dans quelque chose. Avec un coup de den den rapide, je dis aux gars sur le navire de surveiller les départs des bateaux. Une auberge ? Yen a pas des tas. Des endroits où se cacher, par contre ...


" Rah ! Si j'vous r'trouve, j'vous arrache la tete avec mes dents ! " J'dis ça sous le coup de l'énervement, j'en pense pas un mot, bien entendu. Ca démange !!!! Vous pouvez pas savoir à quel point c'est dérangeant d'avoir un truc en soi qui bouge, qui grossit. en plus, ça se nourrit de moi. J'dois pas boire pour les laisser crever. Mais ça draine tous les minéraux, toutes mes forces. J'peux les sentir diminuer petit à petit. Rapidement. J'dois trouver Guillaume et retourner manger ou j'vais vite tomber dans les pommes. Mais malgré mes pouvoirs et mes capacités de chasseurs, j'fais pas de miracle. Trop d'empreintes en ville pour moi. J'maîtrise pas encore assez ma terre pour faire la différence entre courbé et incurvé. Surtout que vu le faible poids de Guillaume, ses traces sont pas profondes, juste en surface. J'ai quand même réussit à réduire la zone à une partie de la ville. Hop, une patate sorte en haut de ma tête. Génial. Ragnar me retrouve.

" J'ai réduit la zone à ici. Doit y avoir une cinquantaine de bâtiments. T'as une idée pour réduire encore ou bien on y va au pif ? "


Dernière édition par Clotho le Dim 16 Aoû 2015 - 19:10, édité 1 fois
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Il est décidément de mauvaise humeur celui-là, il n'arrête pas de gueuler et donner des ordres, que Stanislas et moi n'écoutons pas, on a jamais été fan de l'autorité tous les deux. Du coup, tout le monde s'active sous la pression du "capitaine" pour retrouver la trace de Guillaume. Mon cher Cupidon, à quoi pensais-tu en te séparant de nous avec ta famille, c'est mission impossible de survivre. Enfin bref, l'essentiel est que l'on te retrouve sain et sauf, toi et famille, naturellement, car l'un sans l'autre ça n'aurait aucun sens pour toi.

Clotho nous retrouve et me dit qu'il a limité la zone de recherche. Pour être honnête, je n'avais pas vraiment besoin de lui pour ça, je me suis déjà mit à la recherche.

- J'ai peut-être une piste, je crois sentir des restes de son odeur, grâce à mon odorat. Allons donc voir l'auberge, en face de nous, j'entends un bébé qui ne cesse de pleure.


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Des restes de son odeur ? Un bébé qui pleure ? Comment il fait ça ? J'ai toujours cru que les sens sur-développés des aveugles étaient un mythe. Merci de casser cette croyance. Peu importe. Direction l'auberge donc. Une fois à l'intérieur, l'aubergiste arrive.

" Bonjour. Bienvenue à l'auberge de Whiskey Peak. Que puis-je pour vous ?
Bonjour. On cherche un ami. Un homme avec sa femme et leur bébé. Ils sont en danger.
Chambre 24. Au fond à droite.
Merci. "

On avance donc dans la direction indiquée. On tombe rapidement sur la porte portant le numéro vingt quatre. Je crée de la terre et l'insère dans la serrure, lui donnant la forme de la clé, ouvrant ainsi la porte. Pratique ce logia. Moins puissant que le magma, ou les ténèbres par exemple, mais tellement plus utile pour tous les jours. La porte s'ouvre sans faire de bruit, nous laissant ainsi entrer dans la pièce. Là, on trouve la femme de Guillaume, la petite endormie plus loin. J'arrache ma tête dans le but de faire de même avec les plants de patates. Une fois remise en place, j'attaque. Sa femme tourne ses yeux vers nous, ayant entendu du bruit.

" Bonjour. Vous devez me reconnaître à ma voix. J'suis ici avec Ragnar pour avoir des explications. Pourquoi avoir quitté le navire ? Pourquoi ne pas avoir eu les couilles de dire ce qui vous dérange ? " On reconnait un certain manque d'éducation dans mes propos. J'ai beau avoir été à l'école, vivre sur Troop erdu ça change la donne. Je peux sentir qu'elle n'est pas à l'aise. Aucune idée de si Guillaume est là ou pas. Mais dans tous les cas, s'ils essaient de fuir, j'peux facilement les en empêcher. " On est un équipage. On a une mission ensemble, confiée par la révolution. Vous ne pouvez pas abandonner tout ça. et comment pouvez-vous penser que Franc et moi sommes malades ? Vous ne connaissez pas l'amour ou personne ne vous a jamais appris la tolérance ? "

Même si mon ton devient plus sec, plus agressif, il reste bas, pour ne pas réveiller la petite. Guillaume représente un challenge. Sa femme aussi. Ils sont visiblement contre l'amour entre personne du même sexe. Si je parviens à leur faire ouvrir les yeux, je pourrais faire beaucoup plus. Je dois donc leur montrer que c'est pas dégoutant, pas contre nature, pas une maladie. J'dois les faire évoluer mentalement. Si je ne réussis pas, comment pourrais-je espérer être utile à Drum ? Moi qui veut devenir capable de convertir un royaume majeur à la cause révolutionnaire ? Mon objectif est immensément gigantissime. Mais j'ai les moyens de mes ambitions. Ou je les aurait bientôt en tout cas. Puisque tout ce qu'il me faut, c'est de la confiance en moi.


Dernière édition par Clotho le Dim 16 Aoû 2015 - 19:11, édité 1 fois
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Nora panique et se dirige vers sa fille et la tient dans ses bras. Son regard est dirigé vers le sol tandis que ses oreilles sont grandes ouvertes.

-Guillaume. Ils ont crocheté la serrure.

Elle a peur et sa voix tremblotte. Son mari sort de la salle de bain tors nu et se place en protecteur devant ses amours. Ses sourcils se froncent, son souris est absent pour une fois et on n'a pas besoin de l'entendre parler pour savoir que Clotho n'est vraiment pas la bienvenue. Ragnar est aussi présent ce qui signifie qu'il a certainement aider le criminel. Cupidon en veut un peu à Ragnar. S'il a fui l'équipage ce n'est pas pour qu'on le chasse, ça ressemble plus à une secte, à la mafia, qu'à la révolution. D'un ton sec et froid il répond.

-Déjà, parlez correctement. Ensuite, vous n'avez aucun droit de faire irruption dans nos appartements de la sorte. Je continue en vous informant que je suis un homme libre. Libre d’aller où il veux, libre de fréquenter ou non qui je veux. Pour terminer, vous pensez réellement que le fait que vous vous êtes autoproclamé "capitaine" du navire vous donne une quelconque autorité sur moi?

L'assassin fait quelques pas jusqu'à ce qu'il se trouve face à Clotho. Un signe du bras pour lui montrer la sortie.

-Présentez vos excuses à ma femme et sortez.

Le danger, il le connait parfaitement. Guillaume a bien vu les capacités terrifiantes de Clotho et sait qu'il n'arrivera pas à le toucher. Mais faire face au puissant est son quotidien. Coop est un incorruptible qui est pour une justice pour tous car elle est certainement le droit du plus faible. S'il n'y a pas de justice pour tous, alors ceux qui possèdent le pouvoir sont libres de franchir les limites de la raison et faire absolument toute chose immorale sans répercussion. Clotho ne le sait pas, mais son interlocuteur l'a déjà classé dans le type "tyran à abattre". Aujourd'hui il n'a sans doute pas la force de le vaincre, mais lorsqu'il sera assez informé, lorsqu'il sera comment toucher un logia, il vaudrait mieux pour Clotho de ne plus croiser l'assassin.

Si Coop n'a pas répondu à la question de l'homosexualité c'est pour éviter de finir comme les ivrognes qu'il a vu un peu plus tôt.
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Arf, ça ne se passe vraiment pas bien, ici. Clotho a manqué de diplomatie, effrayé la femme de Cupidon, puis réveillé l'assassin qui était jusqu'à maintenant très calme. Le ton monte, j'ai mené l'équipage en ce lieu, je suis donc fautif de cela. J'aurais dû venir seul, au moins, j'aurais pu discuter avec Guillaume sans le moindre problème, comme le suggère Stan.

- Tu es définitivement un crétin, l'aveugle.
- La ferme, borgne de merde.

Je m'insère entre les deux hommes, puis je tente d'apaiser les tensions, c'est la moindre des choses.

- Messieurs, pardonnez-moi.

Je sens qu'une soufflante peut m'arriver à la gueule d'un instant à l'autre.

- Par où commencez ? Oui, je suis bien conscient que tout ceci est de ma faute, je n'aurais jamais dû amener Clotho dans cette chambre, et je m'en excuse auprès de toi, Guillaume, ainsi que de ta femme et de ton enfant.

Tant que la parole est à moi, je compte bien en profiter.

- Nous sommes tous partis sur de mauvaises bases, mais nous devons cessez ces comportements, nuisant au reste du groupe. Clotho, tu dois impérativement accepter que d'autres n'acceptent pas ton union avec Franck, disons que ce n'est pas quelque chose que l'on voit souvent dans ces eaux. Quant à toi, Guillaume, je ne te demande absolument d'accepter cette union, mais que cela n'entrave pas ton sens du devoir envers la révolution.

Puis, au fur et à mesure de mon discours, je prend vraiment conscience de notre manque de professionnalisme.

- Nous avons oublié la raison de notre union, la raison des combats que nous menons, puis notre amour pour un monde libre. On agit - moi le premier - comme des barbares sanguinaires. Reprenons nos esprit et agissons comme il se doit.

Et un élément me saute aux yeux.

- Guillaume, sans vouloir nuire à tes plans, je crains qu'il ne te sois pas possible de parvenir seul où tu souhaite. Mais ensemble, je te promet que nous y parviendrons, je mettrais ma vie en jeu pour toi et ta famille, s'il le faut.

Je pense profondément ce que je dis, je n'accepterais pas de voir un Cupidon meurtrit.
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Libre ? Il se croit libre ? Non mais je rêve ! Je serre les poings afin de me calmer, évacuant ma frustration par ce moyen. Je ne dis rien pendant que Guillaume parle, ni même lorsqu'il se met face à moi. Ragnar a quelques points, inutile de le nier. Mais je ne suis pas venu ici pour me battre. Aucun intérêt à affronter un frère révolutionnaire. Tu n'es pas libre, Guillaume. Tu as donné ta vie à la révolution. C'est à la révolution qu'appartient ta vie. Tu as promis de faire tout ce qui est en ton pouvoir pour abattre les tyrans, pour aider le peuple, pour soutenir les plus démunis. Tu ne peux pas tourner le dos à ça. A moins que ton engagement ne soit que du vent, et que tu n'ai jamais pensé le moindre mot de tes paroles. Je me radoucis, baissant les épaules. Quelques gouttes de sang coulent de l'intérieur de mes mains pour tomber sur le sol. C'est mon moyen à moi de décompresser.

" Je vous l'ai déjà dit. Je ne me suis pas proclamé capitaine. La révolution m'a mis à la tête du navire. Sans doute pense-t-elle que je suis le plus à même de nous faire parvenir à destination sains et saufs. Tous autant que nous sommes. " Je sors un escargophone de ma poche, avec un numéro marqué dessus. " C'est le numéro de Sil ou Sif, j'sais plus trop, un contact d'emilie. C'est lui qui m'a transmis la mission. Si tu ne me crois pas, vérifies par toi même, j'ai rien à cacher. "

S'il croit que ça m'amuse de devoir dorloter des nouveaux, il se trompe. Avec Alrahyr, on avait pas besoin de parler, c'était instinctif. On se comprenaient, on se complétaient. On avait le même niveau, à peu de choses près. Là, c'est comme si j'étais à la garderie. C'est comme ça que je le ressens. J'ai l'impression de devoir faire mes preuves, comme un prof devant ses élèves. J'aime pas ça. Pourtant, je prends sur moi. J'essaie de rester le même. Peut-être qu'en apprenant à les connaître ça ira mieux j'me dis.

" Tu n'as pas à t'excuser Ragnar. Tu n'as fais que ce que je t'ai demandé. Tu n'as pas trahit Guillaume, pour la simple et bonne raison qu'il n'y a qu'un seul camp ici. Celui de la révolution. Nos dissensions peuvent être réglées et doivent l’être, si l'on veut éviter de gêner nos objectifs. Notre mission est d'aller à Drum. Rien d'autre ne compte. J'accepte que tu ne veuilles pas venir, même si je ne comprends pas. L'amour, c'est l'amour. Depuis les temps anciens, ça existe, et ça existera toujours.

Tu trouves ça dégoutant parce que tu as été élevé ainsi. C'est pas de ta faute. J'ai pas besoin de ton acceptation pour faire le travail qu'on m'a confié. Moi, je t'accepte comme tu es. Tu trouves que je suis malade. Pour moi, ce sont les personnes étroites d'esprit qui sont malades. Ce sont elles qui menacent le monde avec leurs idées conservatrices et rétrograde. Refuser d'accepter quelqu'un pour sa différence, c'est digne des dragons célestes, pas de la révolution. C'est quoi ta prochaine étape ? Refuser de collaborer avec un homme poisson parce qu'il n'est pas humain ? Refuser de bosser avec quelqu'un de couleur ? Vouloir massacrer des milliers de personnes parce qu'elles sont différentes ? Vas-tu vraiment laisser tomber la révolution pour des croyances, est-ce vraiment la chose à faire ? Si c'est le cas, alors au revoir, et bonne chance. Si tu changes d'avis, le bateau part dans une heure. Ragnar, la mission ne peut attendre plus longtemps. Des gens, un peuple compte sur nous. Je ne perdrai pas une seconde de plus.
"

Je retourne sur le bateau après avoir marché un peu. Arrivé à destination, je vois des villageois. Ils sont là, avec plusieurs tonneaux.

" Pour excuser les petits.
C'est pas la peine.
Vous voulez rire ? Vous avez rendu nos terres fertiles comme jamais. Grâce à vous, on va pouvoir passer l'hiver facilement. Vous ne voulez pas d'argent, alors on vous donne ça. De la gnôle de chez nous. C'est capable d'allumer un feu en vous ce truc là.
J'veux bien vous croire. C'est gentil, mais j'peux pas accepter.
Vous allez nous faire l'affront de refuser ?!
Je ... Heu ... Ok. "

Voyant leurs regards, j'finis par céder. Les gars mettent les tonneaux dans le navire. Des marins vont ramasser L'ivrogne de tout à l'heure et l'attache solidement au mât. reste plus qu'à attendre Ragnar. Peut-être Guillaume aussi. Si on m'a demandé de passer les récupérer, c'est pour une raison. Mais j'aimerais bien savoir à quoi ils vont servir ... Quels sont leur talents ?


Dernière édition par Clotho le Dim 16 Aoû 2015 - 19:13, édité 1 fois
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Clotho se permet de vociférer des paroles de plus en plus détestables. Sa façon de penser et terrible et il ne semble pas le remarquer. Il se plaît dans ses idéaux. On peut néanmoins témoigner qu'il a fait une bonne chose, quitter les lieux. Au moment où le "capitaine" tourne le dos Cupidon a hésité. Il voulait sortir sa lame secrète et le transpercer. Mais heureusement qu'il l'a déjà vu en action, il sait que son ennemi possède les pouvoirs d'un fruit du démon. Un fruit qui lui permet de ne pas être touché. Peu importe la force de l'individu, il a certainement un point faible et un jour Coop le trouvera et agira en conséquence.

Le regard froid de Guillaume se change en fonction de la distance qu'il y a entre lui et l'adversaire du jour. Puis il reprend son sourire habituel en faisant face à Ragnar.

-Désolé l'ami, je ne peux me joindre à cet individu. Si tu souhaites l'accompagner je ne t'en voudrais pas.

Toujours des phrases courtes, simples et précises. Il ne perd pas son temps dans de long discours, il dit seulement ce qu'il a besoin de dire sans passer par quatre chemins.

-Ne t'en fais pas pour moi.


Guillaume arrive à lire en Ragnar. Une belle amitié entre les deux hommes, un amour fraternel qui est clair comme une amourette pour celui qu'on surnomme Cupidon. L'aveugle veut prendre la mer direction Drum pour la mission, mais il a peur de laisser son ami derrière dans une mer dangereuse.

-Va en paix camarade, je suis sur qu'on se recroisera.

Les hommes se font une accolade et se séparent avec quelques paroles douces l'un envers l'autre. Des chemins différents pour ces hommes qui visent le même but. Le plus important est le chemin qu'ils choisissent.

En tout cas, Nora peut enfin respirer et la petite vie de famille reprend dans cette chambre d'auberge.

-Guillaume, pourquoi souhaites-tu tant aller sûr Drum. On m'a dit que c'est une île où il neige tout le temps.
-C'est une surprise.
-Je sais mais... Je veux savoir maintenant.

La compagne de l'assassin boude ce qui fait rire se dernier.

-Je vais faire un tour, voir si je trouve un moyen de partir sur Drum.

Elle s'approche de son époux et lui tient tendrement la main par-derrière, puis elle le sert dans ses bras, pour terminer par des murmures. Des petits mots doux que seul le destinataire à la chance de les entendre. Des mots qui le rendent certainement immensément fort mentalement et le rempli de bonheur.
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Le courant ne passe vraiment pas entre Clotho et Guillaume, puis en toute honnêteté, je crois qu'il a réellement prit sa décision, ceci annonçant la fin de notre trio, en comptant Stanislas. Cupidon, Cupidon, qui est maintenant devenu l'un de mes plus fidèles compagnons, je suis certain qu'il me manquera. Je baisse la tête pour tenter de cacher mes yeux rouges et humides, il faut dire que l'émotion est trop grande pour moi, je suis un véritable émotif, quelle plaie ! J'enlace mon ami tendrement, lui promettant de lui envoyer dès quand je serais posé, puis que nous nous retrouverons rapidement. Je me retourne vers Nora et son petit, que j'embrasse tous deux avant de m'en aller, car eux aussi, je m'y suis finalement attaché depuis le temps. Et Nora partage le même handicap que moi, alors je compatis forcément, même si je suis heureux qu'elle puisse voir des choses que Guillaume et son enfant ne verront jamais, comme quoi être aveugle peut être finalement un don. Puis naturellement, je me tourne vers la sortie, sans me retourner, sans même détourner le regard vers Clotho contre qui je pourrais ressentir de la haine, mais à quoi bon ? Les deux êtres ne se comprennent tout simplement pas, c'est naturel, je ne peux rien y faire.

- Levons rapidement les voiles, on a perdu beaucoup trop de temps.

Ma voix est sèche, vide. Je ne peux cacher ma tristesse, c'est un moment assez difficile pour moi, mais il reste ce borgne, qui m'attend derrière la porte. Tant que je serais à ses côtés, l'aventure pourra toujours continuer, c'est un peu mon moteur.

Je réaliste qu'il est temps pour moi de voir les choses différemment, j'approche de mes vingt-et-un ans et je me comporte toujours comme un gamin capricieux, qui suis-je ? Il est temps pour moi de mûrir, d'être plus posé et réfléchi, je ne le serais jamais autant que Stan, mais je dois m'en rapprocher. Une action irréfléchie et nous mourrons, à moins de croupir à tout jamais dans une de ces cellules d'Impel Down... Quelle différence pour nous ? Aucune.

Quoiqu'il en soit, une mission nous attend, alors pas une minute à perdre. Je m'empresse de me rendre au navire, passant à côté de nombreux membres de l'équipage sans leur dire un mot, ce n'est pas moi le capitaine, je n'ai donc pas à leur ordonner de se rendre au navire. Cependant, quelques hommes comprennent et me suivent, provoquant la réactions des autres réticents, et du coup, tout le monde se rend sur le navire, préparant le départ en direction de Little Garden. Nous n'attendons plus que Clotho qui arrive, le départ est imminent. J'ai hâte.

Je m'assieds contre la rempart qui entoure le navire, je chouchoute ma nouvelle lame, que je n'ai pas osé utiliser pour le moment, puis je médite lentement sur notre avenir. N'ayez crainte, je ne vois pas encore l'avenir.
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En une heure, il peut s'en passer des choses. J'aime pas attendre. C'est un de ces moments où je sens que j'ai besoin d’être seul. J'avance sans destination précise, sans but réel. Juste cette envie. J'ai passé des années seul, sans personne avec moi. Puis je l'ai rencontré. Il m'a redonné goût à la vie. Puis il est mort. J'ai tout perdu, une fois encore. Puis j'ai rencontré Franck. Il me fait redécouvrir les joies de la vie, petit à petit. On vient de se marier. On est heureux. Alors pourquoi je souris pas ?! Pourquoi le fait que Guillaume refuse de travailler avec nous m'affecte ? J'le connais pas. Je ne sais rien de lui. Tu vas pas me dire que j'me suis déjà attaché à lui quand même ? Alors c'est le fait qu'on soient gay et qu'il ne l'accepte pas qui me gène ? Ca ne devrait pas me faire cet effet là … J'suis fort. J'ai survécu à pire. Ne pas l'avoir convaincu peut-être ? En même temps, comment suis censé convaincre quelqu'un que ce qu'il croit depuis des années est faux ? Ca prend du temps ce genre de choses. S'il vient à Drum avec nous, j'aurais assez de temps pour lui montrer. Mais là, en cinq minutes, c'est impossible.

S'il ne peut pas se réjouir parce qu'on est amoureux, si le fait de voir deux hommes s'embrasser le gêne, j'peux rien pour lui. Il est gayophobe, c'est tout. Parce que je suis sur que si deux filles s'embrassent devant lui, il ne détournera pas le regard, il ne fuira pas. Donc il n'est pas homophobe. Pourquoi les gens nous collent encore des étiquettes ? Ils ne peuvent pas juste être content pour nous, non ? J'en ai marre d’être catalogué, qu'on nous regarde à chaque fois. C'est normal putain ! Il y a des pédophiles, des zoophiles, des meurtriers, mais non. Ce qui choque, c'est deux mecs qui se roulent une pelle. Vive la mentalité, franchement, vive les priorités ! Je continue d'avancer sans regarder devant moi. Mes yeux fixant le sol. Puis mes pas se stoppent devant un mur. Je pose mes mains contre le bois.

Pourquoi ? Pourquoi c'est si dur de se faire accepter ? Je juge pas les gens moi quand je les vois s'embrasser. Pourtant, voir un type embrasser une fille, ça me répugne. Mais j'en fais rien. Je garde pour moi mes impressions. Puis ils devraient être content. Plus il y a de gays, moins il y a de concurrence pour les filles. Donc au final, ils y gagent, non ? Pourquoi c'est pas inné chez toi le monde d’être intelligent ? Ils devraient inculqué la tolérance à l'école. Après tout, on prêche bien la tolérance avec les géants, les sirènes, les anges, les hommes poissons. Alors pourquoi pas les homos  ? On est humains bordel de merde !!! J'en ai marre de devoir faire tout ces efforts. Parce que j'suis gay, j'dois être le meilleur. J'dois lancer plus loin, courir plus vite et plus loin, j'dois être le meilleur, plus intelligent. Une erreur et me voilà catalogué en tant que gay et faible. J'peux pas me permettre la moindre erreur. C'est une de ces pressions … Ca me tue. Si la révo n'accepte pas ça, j'suis finit. J'perds tout. Et j'peux pas tout perdre. J'peux pas. J'peux pas …

Pendant que je m’apitoie sur moi, comme l'exige la condition de héros maudit, je ne remarque pas ce qui se passe autour de moi. Petit à petit, le bois s'effrite. Petit à petit, des fissures apparaissent, puis se transforment en crevasses suivant un chemin régulier jusqu'à mes mains, tandis que la couleur de celles-ci devient plus foncée. J'suis perdu dans mes pensées. J'le remarque pas. Du moins, jusqu'à ce qu'une partie du mur s'effondre en poussière. Une toute petite partie, comparée à l'intégralité de la chose. Le pan sur lequel je m'appuyais se voit privé d'une partie. Forcément, ça me tire de ma torpeur. Je lève les yeux, surpris. Là où je me tenais auparavant, il ne reste que de la poussière. Comment c'est possible ?

Le bois ne se transforme pas en poussière comme ça. Pas sans raison. La seule chose dans le coin qui a changé, c'est moi. J'avais mes mains posées dessus. … C'est moi qui ai fait ça ? Non, pas possible. Comment j'aurais fait ? J'ai un logia, pas la faculté de réduire en poussière ce que je touche. Quoique … J'ai lu que dans le passé, le logia du sable avait la faculté de réduire en poussière ce qu'il touchait. Le sable, c'est de la terre fine, des particules au lieu de molécules. Les deux pouvoirs seraient liés ? J'peux le refaire ? J'ai ce pouvoir aussi ? Cool. Ca me donnerait enfin un pouvoir offensif avec mon fruit. J'suis sûr que j'peux le refaire. Mais pas ici. Pas sur le bateau. J'vais devoir attendre qu'on accoste. Mais pour l'instant, Ragnar revient avec les hommes resté sur l'île. Pas de Guillaume. Je sors me montrer, et les regards se tournent vers moi. Il a choisit de rester, c'est son choix. J'comprends pas, mais j'accepte. J'ai qu'une parole, alors, j'ordonne la suite logique des choses.


" Sur ce navire, on abandonne personne. Mais on ne retient personne non plus. Guillaume a fait le choix de partir de son côté. Quant à nous, cap sur Little Garden. Allons voir des dinosaures. "

Avec le log pose chargé, on quitte l'île. Tout à coup, un vertige me prend. Une sensation de malaise intense qui me fait tomber à genoux. Une chance que je sois allé dans ma cabine juste avant que ça n'arrive. Je dois me tenir aux meubles pour ne pas tomber sur le sol. Ma tempe me lance horriblement. J'ai l'impression d’être au cœur d'une tempête, ou dans une machine à laver. Un flash traverse mon esprit. Je vois une ruelle, sombre. Puis plus rien, tout s'éteint, c'est le noir. Ca revient à la normale. Je me relève. C'était quoi ça ?! C'est la première fois que ça me fait ça. Je me rends compte que je n'ai pas pris les médicaments du toubib pour lutter contre ma bipolarité. Alors j'en prends plusieurs pour rattraper ceux que j'ai raté depuis plus d'une semaine.
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