« Le poivrot est surpris de tout, mais réagit tout aussi vite. »
Jack, tu es vraiment un homme ! Hic ! Chic !
Mr.Hush, c'est normal de s'écouter entre compagnons de bouteilles.
Appelles-moi John. Hic !
Deux soudards dans un bar discutent tranquillement. D'un côté, John W. Hush honnête citoyen de Bull City est rubicond. Le quarantenaire a dû trop boire. Son chapeau typique de la région cache sa calvitie, tandis que son épaisse moustache alcoolisée frétille. De l'autre côté, Jack Wistman honnête troufion de la Marine sourit. L'Homme est dans son uniforme, quoiqu'il porte la version locale. Les bottes de cuir et le chapeau accompagne un costume relevé du sigle de la Marine. Les joyeux lurons se tapent dans le dos. Le seconde classe est arrivé depuis peu. Son bateau est dans les locaux de la Marine, on lui a fourni un rechange. La permission touche presque à sa fin, il faudra bientôt retourner au QG de North Blue afin de finaliser sa demande d'affectation, s'il en trouve une... Quoiqu'il en soit, le bonhomme est venu dans ce saloon profiter de l'air sec suant l'alcool et le mauvais tabac. A l'intérieur, c'est évidement une bouteille frelatée qui l'attendait. Alors, résolu il a avalé les mauvais breuvages.
John était assis à sa droite. Lorsque le barman a montré ses petits verres opaques de saleté ou d'usage, Jack a demandé l'alcool le plus fort. Au moins, cela désinfecterait un peu le fond avec de la chance. John avait demandé la même bouteille, alors elle a été posée entre les deux. Un accord tactique est donc venue naturellement : payer la bouteille à deux pour avoir des verres moins chers. Or, l'alcool délie toutes les langues et amène à la sympathie entre soiffards. A force de boire et de boire, le marchand s'était confié à propos de ses problèmes.
Jack, je ne sais pas ce qui se passe en ce moment, mais... Hic ! Il y a des trucs pas nets ! Hic ! Rien qu'aujourd'hui en venant, j'ai failli être renversé par un cheval. Hic ! Hier, c'était un serpent dans mon lit ! Hic ! Mais bon, j'ai engagé un bon garde du corps. Hic ! Il m'attends à la place pas loin. Hic ! On a convenu d'un signe pour se repérer.
Mr. Hush, si tu as un soucis, n'hésites pas à me faire venir aussi !
Le lieu ou le signal, Jack les connaissaient. S'il y avait le moindre problème, le marin viendrait. Après tout, s'ils ne sont pas frères de lait, ni sang, ils sont frères de bouteilles. Ce lien sacré et éternel durera jusqu'à la prochaine cuite. C'est ainsi que la discussion s'est finie après deux bonnes heures à avaler de l'alcool comme on boirait de l'eau. Même Jack, un habitué, commence à tituber. Il n'entend plus vraiment le bonhomme lorsqu'il le salue et pars. La tête collée au comptoir poisseux et puant, Jack ronfle gaillardement. C'est alors qu'un cri retenti avec un coup de feu et des galops. Aussitôt, le bourré se réveille et court de travers aux portes. John W. Hush vient d'être enlevé un quart d'heure après être sorti.Le jeune sort et voit la scène avec son marteau. Il a mémorisé la scène et chaque assaillant se rappelant des différentes primes du QG : C'est Billy ! Ce vieux bougre vient d'enlever un citoyen du gouvernement mondial. Ce crime ne restera pas impuni.
Dès lors, Jack sait qu'il ne peut rattraper les chevaux et se rend vers le mercenaire engagé. Mieux vaut être deux que seul sur ce genre d'affaire. Le pas peu assuré, le marin marche. Les événements, de l'eau et la ballade le font dégriser. Après tout Jack est déterminé à sauver John coûte que coûte. Son esprit s'embrasse. L'addition est payée, le marteau dans la main, Jack se rend vers le lieu de rendez-vous avec le mercenaire. Pourquoi donc ? Car il n'a vu personne courir après les bandits. Il suppose donc que les mercenaires n'ont pas été contactés ou sont dépassés pas les événements. Dans tous les cas, il doit prendre les armes afin de protéger les citoyens du gouvernement mondial. Le marin est déterminé par son devoir et son amitié. Nul ne saurait l'arrêter dans ses entreprises qui pourraient s'avérer rocambolesques.