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Escorte de biens.





Direction East Blue.


L’air du matin était encore frais, je pouvais sentir le souffle de la brise dans mon cou. La nature pouvait encore être douce et chaleureuse. Elle me prenait dans ses bras comme pour m’enlacer amicalement. Comme quoi, il restait encore un peu de bonté en ce monde. Le soleil se levait à peine, laissant entre apercevoir quelques premiers rayons à la chaleur agréable sur le visage. Ce moment était de ceux qui permettent, pendant quelques secondes, de tout oublier. Ils permettent d’oublier la sinistre vermine de ce monde, ils permettent d’oublier que l’homme est un déchet, une pourriture qui ne vit que pour servir ses propres intentions et n’hésitant pas à cracher à la gueule d’autrui. Dans ce genre de moment, je ne pense plus à ce jour, à ce carnage. Mais évidemment, cela ne dure que quelques courtes secondes, tout au plus.

Ce jour-là, le Commandant décida de m’envoyer jusqu’à East Blue. Je devais en effet escorter les biens appartenant au gouvernement. Il s’agissait là d’un revenu habituel auquel s’ajoutait un pourcentage des primes, des trésors trouvés et autres butins possédés par le QG de North Blue. La marchandise était destinée à faire plusieurs voyages, le premier étant à destination du QG d’East Blue. Pour que le transport ne soit pas trop suspect et n’attire pas d’éventuels pirates, mon navire était sa seule escorte, et mon équipage, bien sûr. Notre objectif était simplement de partir d’un point A et d’arriver à un point B, simple.

Prendre une douche, se vêtir, attacher son sabre… tout cela était devenue une habitude de chaque jour. Je pris le temps de faire un détour, vers la chambre de Mata Iwa, nouvelle recrue parmi mes rangs.

« Nous partons ».

-Bien. Je crois que je suis prête. Non, j’en suis certaine. Du moment que je suis avec vous, tout ira bien mon Lieutenant. Je vous remercie d’avoir accepté ma venue aussi rapidement, c’est très important pour moi…je ne pouvais pas rester seule ici vous sachant aussi loin. Je sais que je suis prête, je ne vous gênerai absolument pas, soyez-en certain !

Elle était déjà prête, elle n’attendait plus que mes instructions. Je voyais qu’elle avait encore un peu de mal à se mouvoir, mais elle avait fait d’énormes progrès en très peu de temps, c’était un fait non contestable. Sa tenue était un peu différent des uniformes conventionnels de la Marine. Plus adapté pour un corps de femme, plus élégant également, d’une certaine façon. Son sabre lui non plus n’était pas le sabre officiellement utilisé dans la Marine. Plus long, plus fin, il avait l’air plus léger pour une fluidité de mouvement plus optimale. Est-ce que cela changeait vraiment quelque chose ? Je n’en savais rien, ne l’ayant pas vu à l’œuvre. Se levant, elle me talonna dans toute la base, sans dire un seul mot de plus et ce jusqu’à la sortie du bâtiment.

M’approchant de mon navire et constatent que le navire de transport n’était pas encore prêt, je pris le temps de vérifier la présence de mes hommes, ainsi que leur hygiène globale. Important pour un marin. Une fois tout en place, une fois les biens dans les soutes du bateau de transport, nous pouvions nous mettre en route vers notre destination. Le temps était propice à la navigation, il faisait beau. Quelques nuages arboraient le ciel, mais celui-ci était teinté d’un bleu très clair et visible à des kilomètres. Nous ne devions, à priori, pas avoir de difficulté pour ce voyage.







    Un douloureux souvenir.


    Prenant alors la mer, il nous suffisait de suivre de près le bateau marchand. La première moitié du chemin se passa sans aucun soucis, la mer était calme, nous ne croisions aucun navire extérieur, aucun monstre marin. J’avais rarement eu l’occasion de faire un voyage aussi calme, à vrai dire. Sur le navire, les hommes procédaient à un roulement. Lorsque certains s’occupaient de la navigation, de surveiller les alentours et autres tâches, d’autres pouvaient se reposer, jouer aux cartes ou tout simplement discuter. C’était ma façon de procéder, pour garder un moral constant et une certaine affection chez mes hommes. Cela fonctionnait plutôt bien, à vrai dire.

    Evidemment, je gardai Mata Iwa non loin de moi, dans le but d’avoir toujours un œil sur elle et sur sa condition physique. Mais elle avait l’air en forme. Elle était là, assise à côté de moi, observant les nuages avec un sourire en coin. Nul mot ne sortait de ma bouche, je me contentai de la regarder impassiblement, sans pensée particulière. Je sentais qu’elle avait quelque chose à me dire, mais je ne savais pas quoi. Alors je me contentai de la regarder avec un sourire, lui faisant comprendre qu’elle pouvait s’ouvrir et avoir confiance en moi. Puis… elle ne mit pas très longtemps à se redresser, et à me regarder d’un air beaucoup plus sérieux. Elle avait du mal à garder son regard fixé sur le miens, un peu comme si elle éprouvait une quelconque honte, ou une gêne.

    -Vous savez… Quand je me suis faite capturée. Je… j’espère que cela ne vous dérange pas, c’est juste que je n’en ai parlé à personne encore, et je pense que cela me ferai du bien, surtout à vous…

    « Aucun souci ».

    -Merci. Le jour où on a été attaqués, il pleuvait et le courant était tout de même assez fort. On ne voyait pas grande chose à l’horizon, c’est pour ça qu’on a été piégés. Les pirates nous ont attaqués par surprise, avant même que nous ayons le temps de nous mettre en formation. Tout est allé tellement vite, la plupart des Marins se sont fait tuer, dont mon supérieur… Ils ne nous ont laissé aucune chance. Aucune.

    Je commençai déjà à voir ses larmes monter, elles n’allaient pas tarder à couler le long de ses joues. Mais elle faisait de son mieux pour les retenir, tout de même.

    -Après ça… le trou noir. Je ne me souviens plus de rien entre ce moment et celui ou je me suis réveillée. J’étais attachée, là où tu m’as trouvé. Je ne sais même pas combien de temps j’y suis resté, deux, peut être trois mois, je ne sais pas. Ils m’ont déshabillé, ils m’ont frappé et torturée. Des lames, du fer chaud, simplement des coups. Tous les jours. Toutes les nuits. Ils me donnaient un morceau de pain à manger chaque jour, pour me maintenir en vie… je buvais l’eau… je…je buvais…l’eau des égouts…

    Elle ne pouvait plus retenir ses pleurs, elle ne pouvait plus se contrôler. Il suffisait, je n’avais nullement besoin d’en entendre plus sur les raclures qui l’avaient fait souffrir. M’approchant lentement d’elle, je lui pris simplement la main, sans rien dire. Elle avait compris, elle avait compris qu’elle n’avait pas besoin d’en dire plus pour que je comprenne la situation. Elle essuya ses larmes avec sa manche, et se contenta de regarder en direction des nuages, en direction du vaste étendu d’eau qui se présentait devant nous. Je le sentais à travers la douceur de ses doigts, elle allait déjà mieux.

    -Merci, mon Lieutenant.

    Après un certain temps de navigation, nous arrivions à la frontière entre North Blue et East Blue. La moitié du chemin était effectuée.









      Petit imprévu.


      Le voyage se passait sans soucis. Tout était calme et tranquille. Le son des vagues qui claquaient contre le bateau, les voiles résonnant au bruit du vent. Les braillements des goélands et les cris des mouettes étaient perceptibles au loin. Iwa était assise sur le bord du navire, regardant l’océan, se plongeant en lui comme pour se changer les idées, comme pour ne penser à rien d’autre qu’au moment présent. Je gardai le cap droit vers le QG d’East Blue, tranquille et confiant. Les hommes étaient un peu partout sur le patrouilleur ; aux voiles, à la navigation, mais également à la préparation des vivres, à la sieste… Et que pouvais-je leur dire ? Puisque nous étions dans des conditions des plus parfaites pour mener à bien cette mission.

      Mais… les choses changèrent relativement rapidement. En effet, au loin, une épaisse fumée noire pouvait se distinguer. Signalant la chose à mes hommes, je décidai de faire halte. Il fallait en effet prévenir le navire de transport devant nous afin qu’il ne poursuive pas sa route seul. Une fois les deux bateaux à l’arrêt, je pris l’initiative d’alerter les matelots assignés au transport de la situation. Tous en accord avec mes pensées, nous décidâmes donc d’aller voir ce qu’i les tramait. Après tout, il n’était pas impossible qu’un navire a pris feu, coinçant ainsi à bord plusieurs victimes potentielles. Même si notre mission se trouvait prioritaire, en tant que Marins, il nous était impossible de passer à côté de cela sans la moindre vérification au préalable.

      Nous ne mirent pas très longtemps pour arriver à portée de vue. Et effectivement, il s’agissait bien de ce dont je craignais… Un bateau était là, au milieu de l’océan, et il était en feu. C’était un navire de taille moyenne, entièrement en armature bois, à deux voiles. La cabine principale était dur-élevée par rapport au reste du pont supérieur. Les flammes s’étaient déjà propagée sur presque l’ensemble du bateau en question, un voile de fumée noire recouvrait l’ensemble, jusqu’à empêcher de voir ne serait-ce qu’une parcelle d’eau derrière lui.

      A première vue, il n’y avait rien ni pers… des cris ! Des cris provenant de l’intérieur du bateau retentirent ! Une demande à l’aide que nous ne pouvions pas ignorer. Il nous fallait approcher plus près, pas d’autre choix. Nous devions embarquer. D’un signe de la main, j’indiquais au navire marchand que nous escortions de rester à sa position et d’attendre notre retour (il n’était en réalité qu’à une trentaine de mètres derrière nous) et j’ordonnai à mes hommes d’avancer plus près. Jetant un coup d’œil rapide à Iwa, je pu constater une légère peur dans son regard. Elle n’avait pas encore tout à fait récupérer son instinct de Marine. Un signe de la tête et un sourire confiant suffit à balayer ces peur, elle s’avança même à ma hauteur afin de ne pas ma lâcher d’une semelle.

      A peine nous furent approché de l’engin en flamme, qu’un autre surgit sans prévenir du brouillard formé par la fumée carbonisée. Il nous contourna tout en nous ignorant, et fila droit devant lui.

      « Hm… »

      -Le… le navire marchand ! Mon Lieutenant, on s’est fait avoir ! Il faut réagir, vite !

      Dans notre élan, nous manoeuvrâmes pour faire demi-tour le plus rapidement possible dans le but d’aborder les pirates avant qu’ils n’abordent le navire transportant la marchandise du convoi.






        Nulle défaite pour la Marine.


        -Vite ! Il faut les rattraper ! S’ils parviennent à s’emparer du convoi, c’est foutu pour nous !

        Mata Iwa avait déjà sa main droite pausée sur le fourreau de son sabre, prête à en faire usage. Je ne savais pas si je devais l’empêcher de se battre ou non, son état de santé ne le permettait peut être pas encore. Mais après tout, ce choix était sien, je décidai donc de la laisser agir conformément à son code de conduite et à son code de l’honneur. Je tenterai de veiller sur ses arrières du mieux possible. Si elle meurt, elle meurt.

        Heureusement pour nous, les pirates n’avaient pas assez profité de l’effet de surprise. Leur manœuvre était bancale, ils avaient donc dû se redresser, nous laissant le temps de les rattraper. Cependant, les choses étaient tout de même compliquées. Leur navire était pris entre deux flots, nous d’un côté, le navire marchand de l’autre. Il nous fallait donc agir plus rapidement qu’eux et aborder les premiers, avant qu’ils n’aient le temps de tuer tous les Marins à bord du convoi.

        « Dans la douleur trouvez donc la force
        Vous êtes l’incarnation des lions féroces

        Ne partagez rien
        Ne laissez rien

        Combattez et prenez leur jusqu’à leur vie
        Mais ici, ne leur abandonnez aucun sursit »


        Dans une vague élancée, nous passâmes le pont reliant notre navire au leur, puis leur navire au convoi. Ils avaient tous l’arme à la main, prêts à faire couler sang et désolation sur leur passage. Il ne serait pas question de les laisser faire. Aucune pitié, aucune compassion, la mission était beaucoup trop importante pour se permettre cela. D’un certain point de vue, nous avions même déjà échoué une partie de notre quête.

        Les coups de sabres volèrent, le fer croisant le fer, des coups de feu. Prenant élan sur le rebord de la proue et dans un saut à la fois gracieux et précis, je plantais mon sabre à travers le corps de l’un des pirates. Me retournant, je l’abandonnai pour me servir de mes poings, maîtrisant ainsi trois autres hommes assez facilement. Dans l’action, je n’avais nullement le temps de prêter attention à mon équipage, les laissant se débrouiller chacun comme il pouvait. J’avais déjà assez à faire de mon côté, encerclé par cinq ou six pillards. Tout alla très vite, je pu mettre quatre d’entre eux à terra d’un seul enchaînement.

        Cependant, cela ne suffisait pas. N’ayant nullement le temps de me retourner, je vis arriver la lame de deux d’entre eux droit sur moi. Je ne pouvais ni esquiver, ni parer. Merde.

        Lorsque les pointes en fer ne furent plus qu’à une dizaine de centimètres, elles furent repoussées par une sorte d’éclair bleu. Mata Iwa se tenait là, devant moi, entre ma vie et ces hommes. Comment avait-elle fait cela ? Je n’eus même pas le temps de voir son mouvement du bras, je ne pus apercevoir qu’une fine trace laissée par le vent. Sa lame était rapide et précise, à un point que je n’avais encore jamais vu.

        -Je ne permettrais que l’on touche à mon Lieutenant. En aucun cas. Préparez-vous à mourir. J’arrive.

        A peine ses paroles prononcées, que son poignet effectua un geste léger comme l’air, rapide comme la lumière. Sa lame prit envol dans la paume de sa main pour percer d’un coup sec la gorge de ses deux opposants. Une posture légère et rapide, j’avais l’impression d’apercevoir un moineau se déplaçant au gré du vent. Impressionnant. Elle venait de me sauver la vie et d’une façon plus que remarquable.

        « Merci ».

        -Je suis là pour ça. Je vous l’ai dit, je ne vous quitterais plus. Je suis votre bouclier, je suis votre ombre.

        Le combat ne dura guère plus longtemps. Nous avions le dessus, et nous le faisions savoir haut et fort. Les derniers pirates profitèrent de notre manque d’attention pour faire repartir leur navire. Leur capitaine était visiblement mort, tout comme la majorité de leur équipage, qui au final était bien petit. Il ne devait s’agir que de simples pillards errants sur les mers à la recherche de proies faciles. Ils utilisaient un navire déjà volé pour faire diversion avant d’attaquer. Simple, efficace. Je suis tombé dans le panneau. Cette zone ne faisait pas partie de ma juridiction, c'est pourquoi je me contenta de contacter la Marine d'East Blue, leur faisant pars de ce qui s'était passé. Une fois à la base G-2, je ferais un rapport détaillé de la situation dans laquelle nous avons été pris.

        Après avoir soigneusement fait un état des lieus, je pu compter trois pertes dans mes rangs. La chance n’avait pas pleinement été de notre côté. La marchandise du convoi, quant à elle, était toujours là, nous pouvions donc continuer notre route en direction du QG de la Marine de South Blue. Il nous fallait mener cette escorte à bien.




        Dernière édition par Gilgamesh le Mar 21 Juil 2015 - 15:17, édité 1 fois




          QG d’East Blue


          Le QG d’East Blue était en vue. Nous y étions. La première impression me venant à l’esprit était que le bâtiment était bien plus impressionnant en vrai que dans les récits. La base était grande, mais surtout bien protégée. Plusieurs remparts d’une hauteur telle qu’il était impossible de les gravir. La base G-2 recouvrait intégralement l’île où elle avait été construite, la rendant plus monstrueuse encore. Les murs surgissant de la mer étaient tous ornés par de puissants canons, suffisamment pour dissuader toute attaque possible. Aucune faille, aucun moyen d’y pénétrer sans se faire remarquer. Nous avançâmes lentement, prenant soin de contacter le service de communication de la base pour les prévenir de notre arrivée. De toute façon, ils nous attendaient probablement déjà, et nous étions même certainement en retard.

          Arrivés devant les portes, nous attendîmes quelques minutes avant de pouvoir les voir s’ouvrir. Un contrôle de sécurité strict, passé sans le moindre souci. Le navire marchand devant nous, nous fermant la marche. Une fois à l’intérieur, tout alla beaucoup plus rapidement. Nous fûmes accueillit dans l’instant, invités à débarquer au port. Un emplacement nous était déjà réservé. Le Commandant Ramsteil était également présent pour nous recevoir. La transaction fut relativement brève. Aucun civil dans la base, uniquement des Marins. Le convoi fut transféré du navire marchand jusque dans la salle des biens de la base G-2. Dans quelques jours, des navires du Gouvernement Mondial devraient venir pour le récupérer et ainsi le transporter jusqu’à Grand Line. Mais cela ne faisait plus parti de ma mission. Je me devais simplement escorter l’ensemble des biens de North Blue à East Blue. Chose faite.

          On nous invita à rester pour la nuit, le temps d’un repos réparateur. Nous ne refusâmes pas, étant plus que fatigués. Chacun de nous avait une couche de prévue, il y avait en effet un bloc annexe à la base réservé pour ce genre de situation. C’est là que nous fûmes conviés.

          Le lendemain matin, nous ne tardâmes pas. Il nous fallait reprendre la mer pour rentrer qu QG de North Blue. Il y avait encore beaucoup à faire là-bas aussi. Les deux navires quittèrent la base G-2 à l’aube pour naviguer sur les mers.

          « La grâce, l’élégance et l’agilité d’un moineau j’ai pu constater
          Au sabre, un niveau défiant le tranchant du vent tu as maîtrisé.
          Quel est ce monde dans lequel cet entrainement tu as dompté
          Quelle est donc cette technique avec laquelle ma vie tu as sauvé ? »


          -Mon père, c’est lui qui m’a entraîné. Il maîtrisait le maniement du sabre comme personne ! Je ne l’ai jamais vu perdre un seul combat. Une lame entre les mains, et personne ne pouvait lui tenir tête. C’est lui qui m’a tout appris. Légèreté, rapidité, c’est le secret de mon style de combat. Ne faire qu’un avec sa lame, devenir sa lame, lui confier jusqu’à ta propre vie sans la moindre hésitation. Si dans ton cœur, ta lame représente ton âme, alors ton poignet fera le reste par lui-même.

          « … »

          -Je pourrais vous apprendre, Lieutenant, qu’en dites-vous ? Je suis certaine qu’avec un peu de pratique, vous pourrez atteindre un niveau bien supérieur aux sabreurs de ce monde. Nous pourrons voir cela une fois rentrés à la base ? Il nous faudra du temps, tout d’abord pour trouver votre propre style, puis le développer jusqu’à ce que la confiance naisse entre vous et votre lame.