Le voilà qui traîne. De la même manière depuis des jours et des jours. Oh, il avait un boulot de rêve. Peut-être pas pour tout le monde, et il est vrai qu'il était loin d'être extraordinaire, mais pour lui, c'était assurément un boulot de rêve. Pas d'horaire, on lui demande faire quelque chose, on lui fout la paix pendait qu'il le fait. Enfin, maintenant, il faut plutôt en parler à l’imparfait. Un concurrent de son patron pas fair-play, un petit piège tendu, et un Matthew qui ne réfléchi pas et pouf, une situation pénarde qui vole en éclat.
Et le voilà qui traîne, avec pour seul capital sa redingote noire et sale, une lame, un pistolet sans balles et un escargophone devenu inutile ; il ne recevra plus d'appel lui donnant des instructions. On aurait dit une version de lui six ans auparavant, quand il passait de petit boulot en petit boulot. C'était sympa, sur le coup. Mais maintenant, ça lui semble être une plaie. Enfin, si on met de côté le facteur « fric ». Parce que là, c'est justement ce qui lui manquait.
Un petit sourire se dessine sur son visage. Il quitte la plage, cessant ainsi d'observer la mer par laquelle il était venu, à bord d'un navire marchand ayant gentiment accepté de le déposer sur cette petite île de South Blue. Une île sans grandes histoires, avec sa ville, son dirigeant –inconnu pour Matthew– et ses habitants, eux aussi sans histoires. Il marche un moment avant de se retrouver face à un bâtiment un peu plus imposant que les autres. Et un petit sourire se dessine sur son visage. Après avoir pendant plusieurs années empêché les voyous de s'emparer des possessions de son patron, le voilà qui aujourd'hui se retrouve à leur place.
Et le voilà qui traîne, avec pour seul capital sa redingote noire et sale, une lame, un pistolet sans balles et un escargophone devenu inutile ; il ne recevra plus d'appel lui donnant des instructions. On aurait dit une version de lui six ans auparavant, quand il passait de petit boulot en petit boulot. C'était sympa, sur le coup. Mais maintenant, ça lui semble être une plaie. Enfin, si on met de côté le facteur « fric ». Parce que là, c'est justement ce qui lui manquait.
Un petit sourire se dessine sur son visage. Il quitte la plage, cessant ainsi d'observer la mer par laquelle il était venu, à bord d'un navire marchand ayant gentiment accepté de le déposer sur cette petite île de South Blue. Une île sans grandes histoires, avec sa ville, son dirigeant –inconnu pour Matthew– et ses habitants, eux aussi sans histoires. Il marche un moment avant de se retrouver face à un bâtiment un peu plus imposant que les autres. Et un petit sourire se dessine sur son visage. Après avoir pendant plusieurs années empêché les voyous de s'emparer des possessions de son patron, le voilà qui aujourd'hui se retrouve à leur place.
Dernière édition par Matthew Tennant le Mer 5 Aoû 2015 - 2:18, édité 1 fois