>> Naga Cyndia
Pseudonyme : Pas de familiarité je vous prie!
Age: 20 ans
Sexe : Femme
Race : Sirène
Métier : Hydrographe: experte pour la mesure des fonds marins, des courants et marées
Groupe : Civil
But : Vivre heureuse
Fruit du démon ou Aptitude que vous désirez posséder après votre validation : J'espère pouvoir récupéré un sabre meitou au cours de mon aventure! ;)
Équipement : 2 sabres classiques et un sabre géant, matériel d'hydrographie, un peu d'argent
Codes du règlement :
Parrain : Mon parrain s'est sûrement déjà inscrit, mais j'ignore jusqu'à son nom...
Ce compte est-il un DC ? : Non, c'est le premier
>> Physique
Le rose... Quelle sublime couleur! Quelle aubaine que cette dernière daignât se montrer sur mes longs cheveux lisses et soyeux. Le rouge de la passion enflamme mes yeux d'une lueur des plus resplendissantes, ils prennent de la place dans mon joli petit visage, celle qui leur est due sans doute. Mais c'est que l'on remarquerait à peine mon nez lilliputien! Une bouche fine, un sourire orné de dents acérées... De quelle beauté mère nature m'a gâtée! Un éventuel petit ne manquerait pas de lait en s'accrochant à ma poitrine... Et hop! Un souci en moins! Ah tiens! J'ai enfin le tour de taille que je désirais, combien d'efforts m'a t'il demander celui-là? Assez pour que j'en sois fière, Nah! En plus ce joli haut de kimono blanc aux liserais écarlates, en laissant mes épaules à la vue de tous, me va à ravir. Sans parler de ce tablier qui imite la lumière de mes yeux. Un petit nœud me le maintient sur le corps juste en dessous de mes deux atouts. Il a l'avantage de montrer la réussite de mon régime en ne révélant que mon nombril.
Ah... C'est là que s'arrête mon corps d'humaine... et mes cheveux aussi sois dit en passant. Ainsi commencent cinq mètres de corps lisse, quoique couvert d'écailles. Je ne vois pas à ce qu'on pourrait reprocher à cette magnifique queue blanche immaculée, teintée de jolis symboles rouges, la même couleur qui décore avec goût mon regard. Franchement, je ne vois pas ce que papa et maman lui reprochent... Enfin, ils ne blâment que l'absence de nageoire au bout de ma queue. Ce ridicule, mais puissant morceau de peau qui donne toute sa force à une sirène en nage! La pointe qui termine mon corps est très fine et délicate elle au moins! Mais je suppose que c'est là toute la différence entre les poissons et les reptiles...
Tss!
Ah... C'est là que s'arrête mon corps d'humaine... et mes cheveux aussi sois dit en passant. Ainsi commencent cinq mètres de corps lisse, quoique couvert d'écailles. Je ne vois pas à ce qu'on pourrait reprocher à cette magnifique queue blanche immaculée, teintée de jolis symboles rouges, la même couleur qui décore avec goût mon regard. Franchement, je ne vois pas ce que papa et maman lui reprochent... Enfin, ils ne blâment que l'absence de nageoire au bout de ma queue. Ce ridicule, mais puissant morceau de peau qui donne toute sa force à une sirène en nage! La pointe qui termine mon corps est très fine et délicate elle au moins! Mais je suppose que c'est là toute la différence entre les poissons et les reptiles...
Tss!
>> Psychologie
La mère: RHAAA! Cette petite me rendra chèvre! Non mais l'as tu vue? Elle est toujours en train de fanfaronner, toute fière de sa personne! Elle joue cette petite garce, elle se montre, se pavane, ne cesse de lancer des regards accrocheur au moindre triton... Pff... Si déjà elle était née sans anomalie, mais là non! Elle est orgueilleuse de ne pas avoir d'aileron, elle s'en vante et exhibe sa pointe dénudée de toute force en se croyant supérieure! Cette dévergondée tactile n'apprécie que trop le contact physique. Toujours sûre d'elle, à prendre les autres pour des partenaires de jeu, comme une gamine! Elle cherche sans cesse à parler aux inconnues, à lancer des vannes à tout va, à rire, à faire rire, à plaire... Cette peste est manipulatrice, son regard amusé te provoque. Le pire est qu'elle ne perd jamais son sang-froid! Elle te tourne en ridicule, t'humilie, te discrédite et se moque. Elle cherche à alimenter la rage, je dirai même qu'elle excite les vices en général. Ah la garce se moque bien des idéaux des autres, elle les piétine et leur crache dessus pour montrer qu'elle a raison. Elle joue à détruire ses adversaire par le venin de ses paroles! Elle...
Le père: Arrête de parler d'elle ainsi! Tu oublies que notre fille a aussi des vertus! Elle est assidue au travail, intelligente, serviable et jamais ne nous a menti! Je pense au contraire que son caractère est une chance pour nous! Malgré sa bizarrerie, elle a su s'accepter, s'intégrer et se faire respecter. Elle est forte et ne s'abandonne jamais à la rage face aux insultes. Elle maîtresse de soi, maîtresse de son destin! Elle est intelligente, spirituelle et quoique tu en dises, ouverte d'esprit. Elle est raisonnable et raisonnée, n'emploie que des arguments véridiques et réfléchis, ne dis jamais rien dans le vide et pèse ses mots. Oui elle a du verbe et même si parfois elle s'en sert comme venin, souvent elle l'utilise comme soin! Diplomate comme elle est, elle a réglé bien des conflits qui auraient pu avoir de graves conséquences! Cette petite a juste besoin d'aimer et d'être aimée...
La mère: Comme toujours tu la défends! Elle t'a envoûtée cette garce! Tu l'aimes comme courtisane plus que tu ne l'a chérie comme père!
Le père: Silence! Ai-je vraiment besoin de recevoir des leçons d'une mère qui a voulu vendre sa fille?
Le père: Arrête de parler d'elle ainsi! Tu oublies que notre fille a aussi des vertus! Elle est assidue au travail, intelligente, serviable et jamais ne nous a menti! Je pense au contraire que son caractère est une chance pour nous! Malgré sa bizarrerie, elle a su s'accepter, s'intégrer et se faire respecter. Elle est forte et ne s'abandonne jamais à la rage face aux insultes. Elle maîtresse de soi, maîtresse de son destin! Elle est intelligente, spirituelle et quoique tu en dises, ouverte d'esprit. Elle est raisonnable et raisonnée, n'emploie que des arguments véridiques et réfléchis, ne dis jamais rien dans le vide et pèse ses mots. Oui elle a du verbe et même si parfois elle s'en sert comme venin, souvent elle l'utilise comme soin! Diplomate comme elle est, elle a réglé bien des conflits qui auraient pu avoir de graves conséquences! Cette petite a juste besoin d'aimer et d'être aimée...
La mère: Comme toujours tu la défends! Elle t'a envoûtée cette garce! Tu l'aimes comme courtisane plus que tu ne l'a chérie comme père!
Le père: Silence! Ai-je vraiment besoin de recevoir des leçons d'une mère qui a voulu vendre sa fille?
>> Biographie
Journal intime d'Elisabeth: Quelle journée épuisante! Il n'y a eu qu'une naissance à la clinique aujourd'hui, mais mon dieu quelle naissance! Une jeune sirène est née avec une anomalie bien particulière, elle n'avait pas de nageoire! Et si seulement ce n'était que ça! Le docteur et moi avions bien vu qu'il ne s'agissait pas d'une queue estropiée anormalement longue, mais d'une queue de serpent. Quand nous nous en sommes aperçus, moi et le docteur regardâmes les parents d'un air effaré. Eux avaient une mine atroce, en particulier la mère qui refusa de prendre son enfant dans les bras. Nous ne savions plus quoi faire. Elle pleurait à chaud de larmes et hurlait qu'elle ne voulait pas de ce monstre. Toute l'équipe médicale était désemparée, moi la première. Heureusement que le père, après être resté béat plusieurs minutes, nous tendit les bras et pris sa fille comme si rien n'était puis rentra chez lui ainsi nous avons pu calmer son épouse. Nous étions un peu soulagé, mais nous craignons pour l'avenir de la petite. Dure vie que celle d'une sage-femme...
Quelques années après la rédaction de ces lignes
Le père: Excusez moi madame, je voudrais vous entretenir à propos de Cyndia.
L'institutrice: Vous êtes son père?
Il hocha la tête
L'institutrice: Toutes mes condoléances... Suivez moi.
Une fois tous les deux installés dans un bureau
Le père: Bien, je voulais vous demander si ma fille n'est pas trop victimisée par ses camarades à l'école. Vous savez, elle ne me dit rien. Toujours quand je l'interroge sur sa journée de classe elle me répond que tout va bien. C'est vrai qu'elle travaille beaucoup et a d'excellents résultats, j'en suis très fière. Cependant, à la maison, tout n'est pas rose pour elle. Sa mère ne s'en occupe pas, elle ignore complètement notre enfant qui ne comprends pas ce qui se passe. Malgré tout, elle garde toujours le sourire. Je pensais que ce n'était qu'une façade, mais elle la tient si bien que je m'interroge...
L'institutrice: Il est vrai que votre fille est une très bonne élève, je ne puis lui faire de reproche là dessus. En revanche, dans la cours, elle est sans cesse en train d'aborder les autres et de se mêler à eux. Les pauvres petits ont peur d'elle rien qu'en la regardant, il la fui, mais en plus si elle essaye de les traumatiser! Je suis obligée de la punir à chaque récréation pour qu'elle reste seule et n'aille pas voir les autres enfants!
Le père entendant ces mots, remercia la vieille fille et partit après l'avoir brièvement saluer. Il récupéra sa fille dans la cour. Le lendemain, elle avait déjà changé d'école.
Pensées d'un esclavagiste: Ce soir le patron nous a convoqué pour aller récupérer un monstre sur la plage à côté de l'endroit où mouillait notre navire. Cette fois c'était une petite sirène à queue de serpent. On était dix avec le capitaine ce soir là. On devait récupérer la petite à une heure du matin. Après avoir débarqués sur la plage, nous attendîmes dix minutes avant de voir venir une belle sirène portant comme un sac de viande la petite emballée dans un drap. Elle lui avait fait ingurgiter assez de somnifères pour que le monstre ne s'éveilla pas quand elle le jeta sur le sable. J'allais tendre l'argent à la charmante et cruelle créature des mers quand soudain jaillit hors de l'eau un triton armé d'une masse. La lumière de la lune nous permit de voir que la haine s'était incarnée dans son visage. Il assomma en atterrissant le capitaine et trois compagnons, puis prit la petite au sol. La sirène avait déjà fui avant qu'il ne puisse la regarder. Il plongea dans l'eau aussi vite qu'il en était sorti. En même temps, je ne le sentais pas ce coup là!
Bien après cet incident, le jour des seize ans de la jeune fille.
Le frère: Tiens Hanoc! C'est toi! Vas y rentre! Tu es en encore en retard mec, tu sais que c'est sensé être un anniversaire surprise?
L'ami: Oui je sais, pardon... On sera combien en fait?
Le frère: Attends... Ses amants, ses amies, ses camarades de classe, de dojo...
L'ami: De dojo?
Le frère: Mais oui! Tu sais très bien que mon père l'a inscrite dans un dojo pour apprendre à manier le sabre quand elle avait dix ans!
L'ami: Ah oui c'est vrai! Suis-je bête! En plus elle me l'avait dit qu'elle avait remporté la première place lors du grand tournoi! Elle s'en sort vachement bien dis donc! Et au fait,tu m'avais dis qu'il y aurait ses amants? Elle en a combien?
Le frère: Une vingtaine.
L'ami: Autant? Et bien, elle a su se faire aimer elle qui n'avait pas d'ami à l'école primaire...
Le frère: En plus elle est douée en cours. Elle rentre dans une école d'hydrographie l'année prochaine. Elle est impressionnante, elle voyage souvent dans les grands fonds marins dangereux. Une vraie casse-cou. Parfois elle me fait peur...
Deux ans plus tard, dans un cabinet d'avocat.
L'avocat: Et bien mon cher monsieur, je vais être franc. Certaines personnes vous accusent d'inceste avec votre fille. La jeune n'étant pas encore officiellement majeure, vous allez porter l'entière responsabilité dans cette affaire. Il est inutile de niez, de nombreux témoins ont fait leur déposition et tous racontent la même chose, inutile de nier. Cependant j'aimerais savoir ce que vous avez à dire là dessus, il faudra alléger au mieux possible votre peine, mais ne vous faîtes pas d'illusions. Je vous écoute.
Le père: Cyndia... Ma pauvre Cyndia... Elle qui est mal néé, qui a été repoussée et haïe par sa mère laquelle a même essayé de la vendre à des humains... Les gens la rejetait à cause de sa queue, tout le monde lui crachait dessus, mais elle, gardait le sourire dans n'importe quelle circonstances et a toujours fais des efforts pour s'intégrer et se faire aimer. A force de détermination et de travail, elle a finalement réussi, elle fait même partie des filles les plus populaires. Vous vous rendez compte? Elle a fait en dix huit ans plus que ce que j'en ai fait en cinquante! Belle, intelligente, vertueuse et forte, je l'admire tant. Tandis que l'amour que j'éprouvais pour ma femme périssait, la tendresse envers ma fille grandissait. Je ne sais pas ce qui m'a pris, mais elle m'a laissé faire. Pourquoi? Je n'en sais rien.. Elle me disait: "Je t'adore papa!" Et moi comme un vieux fou, je me suis laissé emporté par mes désirs et les siens.
L'avocat: C'est touchant, mais cela ne suffira pas à émouvoir le juri.
Le père: Peu importe, ma fille n'est pas encore au courant de mon procès. Elle n'en sera rien. J'ai assez de renommée dans cette ville pour pouvoir faire marcher mes relations! Et tout cela ne sera jamais dévoilé au grand public...
Le lendemain de la remise des diplômes de leur fille, sur la table de salon de la famille Naga, on trouva cette lettre:
Papa, maman,
je me suis enfin décidé à quitter le fond de South Blue et à partir à la découverte de nouveaux fonds marins et du monde des humains. Je sais que mon départ est précipité et qu'il t'apportera beaucoup de peine, papa... Je tenais à ce que vous le sachiez, je suis au courant qu'il y a douze ans que j'aurais pu finir esclave sans le secours de mon père. J'ai aussi pris connaissance de son procès qui finalement n'a pas eu lieu... Je me sens assez en confiance avec mes trois sabres et mes compétences pour pouvoir faire face aux dangers qui m'attendent. Ma soif de découverte est trop forte, je me devais de partir. Je sais, je me suis à peine fait une place ici que je dois déjà la laisser. C'est un caprice que peuvent s'offrir les divas comme moi!
Je n'ai jamais vu d'humains, on me parle souvent de pirates, de marines ou de révolutionnaires... Tant de choses magnifiques à découvrir. Je me laisser guider par mes passions, car je m'en enivre et j'aime à affronter leurs déboires. Merci papa d'avoir pris soin de moi, merci maman pour les vêtements que je t'ai volés pour l'occasion. Je vous le promets, on se reverra un jour, mais cette fois je viendrai avec quelqu'un, une personne que je ne connais pas, qui ne me connaît pas non plus, mais nous avons tous deux envie de nous connaître. Ce quelqu'un, je l'aimerai, il m'aimera, il m'aimera à tel point que lorsque je reviendrai, nous serons trois.
Je vous aime très fort, votre fille
Naga Cyndia
Quelques années après la rédaction de ces lignes
Le père: Excusez moi madame, je voudrais vous entretenir à propos de Cyndia.
L'institutrice: Vous êtes son père?
Il hocha la tête
L'institutrice: Toutes mes condoléances... Suivez moi.
Une fois tous les deux installés dans un bureau
Le père: Bien, je voulais vous demander si ma fille n'est pas trop victimisée par ses camarades à l'école. Vous savez, elle ne me dit rien. Toujours quand je l'interroge sur sa journée de classe elle me répond que tout va bien. C'est vrai qu'elle travaille beaucoup et a d'excellents résultats, j'en suis très fière. Cependant, à la maison, tout n'est pas rose pour elle. Sa mère ne s'en occupe pas, elle ignore complètement notre enfant qui ne comprends pas ce qui se passe. Malgré tout, elle garde toujours le sourire. Je pensais que ce n'était qu'une façade, mais elle la tient si bien que je m'interroge...
L'institutrice: Il est vrai que votre fille est une très bonne élève, je ne puis lui faire de reproche là dessus. En revanche, dans la cours, elle est sans cesse en train d'aborder les autres et de se mêler à eux. Les pauvres petits ont peur d'elle rien qu'en la regardant, il la fui, mais en plus si elle essaye de les traumatiser! Je suis obligée de la punir à chaque récréation pour qu'elle reste seule et n'aille pas voir les autres enfants!
Le père entendant ces mots, remercia la vieille fille et partit après l'avoir brièvement saluer. Il récupéra sa fille dans la cour. Le lendemain, elle avait déjà changé d'école.
Pensées d'un esclavagiste: Ce soir le patron nous a convoqué pour aller récupérer un monstre sur la plage à côté de l'endroit où mouillait notre navire. Cette fois c'était une petite sirène à queue de serpent. On était dix avec le capitaine ce soir là. On devait récupérer la petite à une heure du matin. Après avoir débarqués sur la plage, nous attendîmes dix minutes avant de voir venir une belle sirène portant comme un sac de viande la petite emballée dans un drap. Elle lui avait fait ingurgiter assez de somnifères pour que le monstre ne s'éveilla pas quand elle le jeta sur le sable. J'allais tendre l'argent à la charmante et cruelle créature des mers quand soudain jaillit hors de l'eau un triton armé d'une masse. La lumière de la lune nous permit de voir que la haine s'était incarnée dans son visage. Il assomma en atterrissant le capitaine et trois compagnons, puis prit la petite au sol. La sirène avait déjà fui avant qu'il ne puisse la regarder. Il plongea dans l'eau aussi vite qu'il en était sorti. En même temps, je ne le sentais pas ce coup là!
Bien après cet incident, le jour des seize ans de la jeune fille.
Le frère: Tiens Hanoc! C'est toi! Vas y rentre! Tu es en encore en retard mec, tu sais que c'est sensé être un anniversaire surprise?
L'ami: Oui je sais, pardon... On sera combien en fait?
Le frère: Attends... Ses amants, ses amies, ses camarades de classe, de dojo...
L'ami: De dojo?
Le frère: Mais oui! Tu sais très bien que mon père l'a inscrite dans un dojo pour apprendre à manier le sabre quand elle avait dix ans!
L'ami: Ah oui c'est vrai! Suis-je bête! En plus elle me l'avait dit qu'elle avait remporté la première place lors du grand tournoi! Elle s'en sort vachement bien dis donc! Et au fait,tu m'avais dis qu'il y aurait ses amants? Elle en a combien?
Le frère: Une vingtaine.
L'ami: Autant? Et bien, elle a su se faire aimer elle qui n'avait pas d'ami à l'école primaire...
Le frère: En plus elle est douée en cours. Elle rentre dans une école d'hydrographie l'année prochaine. Elle est impressionnante, elle voyage souvent dans les grands fonds marins dangereux. Une vraie casse-cou. Parfois elle me fait peur...
Deux ans plus tard, dans un cabinet d'avocat.
L'avocat: Et bien mon cher monsieur, je vais être franc. Certaines personnes vous accusent d'inceste avec votre fille. La jeune n'étant pas encore officiellement majeure, vous allez porter l'entière responsabilité dans cette affaire. Il est inutile de niez, de nombreux témoins ont fait leur déposition et tous racontent la même chose, inutile de nier. Cependant j'aimerais savoir ce que vous avez à dire là dessus, il faudra alléger au mieux possible votre peine, mais ne vous faîtes pas d'illusions. Je vous écoute.
Le père: Cyndia... Ma pauvre Cyndia... Elle qui est mal néé, qui a été repoussée et haïe par sa mère laquelle a même essayé de la vendre à des humains... Les gens la rejetait à cause de sa queue, tout le monde lui crachait dessus, mais elle, gardait le sourire dans n'importe quelle circonstances et a toujours fais des efforts pour s'intégrer et se faire aimer. A force de détermination et de travail, elle a finalement réussi, elle fait même partie des filles les plus populaires. Vous vous rendez compte? Elle a fait en dix huit ans plus que ce que j'en ai fait en cinquante! Belle, intelligente, vertueuse et forte, je l'admire tant. Tandis que l'amour que j'éprouvais pour ma femme périssait, la tendresse envers ma fille grandissait. Je ne sais pas ce qui m'a pris, mais elle m'a laissé faire. Pourquoi? Je n'en sais rien.. Elle me disait: "Je t'adore papa!" Et moi comme un vieux fou, je me suis laissé emporté par mes désirs et les siens.
L'avocat: C'est touchant, mais cela ne suffira pas à émouvoir le juri.
Le père: Peu importe, ma fille n'est pas encore au courant de mon procès. Elle n'en sera rien. J'ai assez de renommée dans cette ville pour pouvoir faire marcher mes relations! Et tout cela ne sera jamais dévoilé au grand public...
Le lendemain de la remise des diplômes de leur fille, sur la table de salon de la famille Naga, on trouva cette lettre:
Papa, maman,
je me suis enfin décidé à quitter le fond de South Blue et à partir à la découverte de nouveaux fonds marins et du monde des humains. Je sais que mon départ est précipité et qu'il t'apportera beaucoup de peine, papa... Je tenais à ce que vous le sachiez, je suis au courant qu'il y a douze ans que j'aurais pu finir esclave sans le secours de mon père. J'ai aussi pris connaissance de son procès qui finalement n'a pas eu lieu... Je me sens assez en confiance avec mes trois sabres et mes compétences pour pouvoir faire face aux dangers qui m'attendent. Ma soif de découverte est trop forte, je me devais de partir. Je sais, je me suis à peine fait une place ici que je dois déjà la laisser. C'est un caprice que peuvent s'offrir les divas comme moi!
Je n'ai jamais vu d'humains, on me parle souvent de pirates, de marines ou de révolutionnaires... Tant de choses magnifiques à découvrir. Je me laisser guider par mes passions, car je m'en enivre et j'aime à affronter leurs déboires. Merci papa d'avoir pris soin de moi, merci maman pour les vêtements que je t'ai volés pour l'occasion. Je vous le promets, on se reverra un jour, mais cette fois je viendrai avec quelqu'un, une personne que je ne connais pas, qui ne me connaît pas non plus, mais nous avons tous deux envie de nous connaître. Ce quelqu'un, je l'aimerai, il m'aimera, il m'aimera à tel point que lorsque je reviendrai, nous serons trois.
Je vous aime très fort, votre fille
Naga Cyndia
>> Test RP
L'eau s'éclaircit, la surface, enfin! Plus que quelques mètres!
Ces mots tournaient dans ma tête de plus en plus vite au fur et à mesure que je m'éloignais du fond. Je n'avais jamais vu la surface, pas une fois. Je suis tellement impatiente!
Enfin! La voilà! Que la lumière du soleil m'aveugle! Je veux souffrir par l'usage de mes poumons!
Une impulsion donnée au dernier moment extirpe de l'eau mon corps entier. Le contact avec l'air, cette légèreté... J'ai l'impression de n'être qu'une âme montant vers les cieux : c'est la mort de mon enfance qui m'ouvre les portes paradisiaques de la grande aventure. Je prends une grande inspiration. Çà fait mal, très mal, mes poumons jusqu'alors engourdis et fripés se déploient sous la pression de l'air avalé. Ma poitrine se gonfle, puis j'expire avant de retomber à l'eau... J'ai caressé la liberté!
Je remonte à la surface, nage et ondule autant que mon corps me le permet pour me diriger sur ce que l'on appelle une île. C'est là dessus que vivent ces mystérieux humains; sur ces énormes rochers hors de l'eau, parfois brûlants, parfois gelés, parfois verdoyant. Sunaland, la grande destination touristique de South Blue. Tout ça je l'ai appris sans jamais le voir, mais je vais pouvoir enfin combler ce manque et rencontrer ces fameux humains.
J'atteint maintenant la plage de sable chaud. Je m'y allonge et prends mon temps pour respirer. Je profite de chaque bouffée d'air frais en regardant le ciel, si beau, si bleu. Je regarde le Soleil, ça me brûle! Mais quel félicité d'avoir la possibilité de l'observer dans toute sa splendeur...
Je décide de me lever, je glisse sur le sable en direction de la ville humaine. Je devrais voir beaucoup de touristes, nous sommes en plein été ici. J'observe avec beaucoup d'attention les habitations: grandes et hautes pour certaines, discrètes pour d'autres. Toutes sont propres et bien entretenus. Un peu plus loin, une immense tour semble caresser le ciel, un hôtel sans doute... Oups!
Ma poésie m'a menée sans que je m'en rende compte sur une grande rue pleine de ces mystérieux bipèdes. Je pose les yeux sur leurs fameuses jambes. Elles sont comme me les avaient décrites mes professeurs, je trouve ça étrange, mais ils marchent, courent et nagent avec. Elles doivent être bien pratiques.
Aïe!
Quoi qu'est-ce? Est-ce que je viens de recevoir une pierre dans la tête? Ça venait de là!
Je me tourne sur ma droite et découvre un petit humain, il doit avoir dix ans pas plus. Il me regarde les yeux en pleur et amplis de haine.
Vas t'en! Vas t'en sale monstre! A l'aide! Maman!
Ce que je suppose être sa mère le pris dans les bras.
Ne t'approche surtout pas d'elle! On ne sait pas de quoi elle est capable!
Rien d'étonnant, je ressemble plus à la servante d'une repoussante Méduse qu'à une charmante sirène. En plus je suis armée... Leur réaction est compréhensible. Aussi tâchons de nous expliquer.
Ne craignez rien ni pour vous, ni pour votre fils madame! Je ne suis qu'une humble sirène mal née, je n'oserai touché au moindre cheveux de votre enfant.
J'accompagne mes dires par les gestes en posant mes sabres à terre avec un sourire. Des soldats de la marine accompagnés de ce que je pense être le père se dirigèrent vers moi sous les regards hébétés des badauds.
Je vous prie de me montrer votre passe mademoiselle!
Nous, le peuple marin des environs de Sunaland ont dû accepter le recensement de la marine à cause du commerce de poissons avec les hôtels de Sunaland. Rassurée, je montre mon passe aux marins effrayés. Je les ai vu admettre la légalité de ma présence à contre cœur.
Mademoiselle, vous n'avez pas le droit de vous déplacer avec ces armes, nous allons les déposer au poste de contrôle.
Pourrai-je les récupérer après?
Quand vous voudrez quitter cette île, on vous raccompagnera jusqu'à la plage. Là seulement on vous les rendra.
Très bien, je vous suis.
...
Bien, c'est enfin terminé! Mais quelle paperasse! Ils avaient tous peur de moi, à tel point que tout le monde s'est arrêté de parler ou de travailler pour me fixer. Ils ont murmuré des choses à mon sujet. Par chance, je ne les ai pas entendues, elles ne devaient pas complimenter ma beauté. Mais, il n'y a rien de grave. Ma réaction aurait sûrement été la leur si j'avais été à leur place. Continuons!
...
Tiens, un bar, je me demande ce qu'on y boit sur les îles. J'ouvre la porte en grand et aperçoit une foule de gens bruyants, rieurs et bagarreurs. Il y avaient surtout des hommes réunis auprès d'une table par petits groupes autour d'un verre ou d'une bouteille. Certains avaient le nez rouges et une mine pas très sobre. Les seuls femmes présentes offraient leur corps à quelques mâles richement habillés. Enfin une ambiance festive! J'entre et me dirige vers le comptoir. Dans le bar comme dans la rue, les gens arrête de vivre pour me contempler avec horreur. C'est surtout ma queue qui les attire. Je ferais mieux de faire attention. Je m'accoude sur le comptoir à côté d'un jeune homme qui fit semblant de m'ignorer. Un coup d’œil me suffit pour remarquer qu'il y a longtemps que l'alcool avait passé dans le sang.
Barman, s'il vous plaît, qu'avez vous à proposer comme boissons alcoolisées à une jeune sirène?
En accompagnant ces paroles d'un petit clin d'oeil agicheur, je les dupe. Comportons nous comme une femme superficielle, ils ne se méfierons pas.
Je n'ai que de la bière.
Dit-il d'un ton sec et rustre.
Et bien, servez m'en donc!
J'avais profité d'être au poste de contrôle pour échanger mon argent contre de la monnaie humaine. Bizarrement le patron rentra dans sa cave, alors que je l'avais vu servir ses clients depuis son comptoir. Les regards se sont tous tournés vers moi. Moins délicats que les soldats, les buveurs vociféraient des indélicatesses bien audibles à mon encontre:
C'est quoi ce monstre? Elle a dit qu'elle était une sirène!
Elle est bien jolie, je me demande où est sa petite rose!
Regarde moi ça! Mais quelle grognasse!
Le patron revient enfin, après cinq bonnes minutes, avec une seule choppe en main. Il me la pose devant moi en me disant:
Ça fera 10 berries.
Je le paie et observe la fameuse bière. Elle ne ressemblait en rien à la boisson de mon voisin et dégageait une odeur... étrange. Du poison, c'est ça, plus de doute. Mais j'aime le défi! Ça doit être un poison anti-vermine avec lequel il a eu la main lourde pour moi. Rien de bien dangereux, j'ai l'estomac solide. Je saisis la choppe et bu son contenu d'une traite. Je t'entends la satisfaction du barman, quelle indiscrétion!
C'est vide... Déjà? Bon, je repose le contenant, tourne le dos au bar et ricane:
Il était vain de gâcher votre poison pour moi monsieur!
La surprise générale se ressent, le patron reste estomaqué, comme si il avait bu son propre poison. Celui qui était assis à côté de moi se retourne et pointe alors un pistolet vers moi:
Bouge pas l'horreur! Ou je te dégomme la cervelle! Suis moi et sans faire d'histoire, je t'emmène au cirque. Là où est ta place!
Quel grossier personnage!
Ma queue qui était la responsable de tout ça sera également la solution. Elle assez longue. Je donne un coup de fouet sur la main de l'assaillant pour le désarmer. Il lâche son jouet qui s'envole vers un coin de la salle. J'en profite pour sortir rapidement de ce guêpier. Je traverse la ville pour éviter qu'il ne me retrouve.
...
La nuit tombe déjà... Il commence même à pleuvoir. Je ne trouverai guère de repos ici. Je vais au poste de contrôle pour récupérer ce qui m'appartient. Je passe dans une petite ruelle pour éviter de me faire remarquer. Mince, le chemin que je viens de prendre est un cul de sac, mais ce qui m'effraie, ce sont les ombres derrière moi. Je me retourne brusquement. Des bandits munis d'armes blanches me bloquent le passage en me regardant d'un air vicieux.
Rends toi ma jolie, tu seras mieux en tant qu'esclave à l'Archipel de Shabondy qu'ici en tant qu'étrangère rejetée...
C'est presque un semblant de bonne proposition que vous me faîtes là!
Mais c'est qu'elle se fout de nous! Allez les gars butez là! On en retira plus si on la viole nous-même!
Motivés par ces poétiques paroles, une dizaine d'hommes armés se jettent sur moi. Sans arme, ma queue est mon unique défense. Je la lève et fouette violemment ces imbéciles entassés dans la ruelle. Le coup est assez puissant pour les faire valser. Je récupère deux sabres qu'ils ont laissé tomber et, bien que navrée de le faire, tranche la gorge de ceux qui sont restés à terre.
Désolée, mais vous ne me laissez pas le choix...
Encore 7...6...5! Les deux imprudents repartis à la charge à présent colorent le sol du rouge de leur sang qui sort encore par la gorge. J'en assomme un avec ma queue, ils ne peuvent m'esquiver dans un couloir si étroit. J'en saisis un avec mon troisième membre le soulève et lui éclate la tête contre un de ses camarades. Les deux derniers sont hésitants à m'attaquer à présent. Je leur transperce le cœur avant qu'ils aient l'idée de s'enfuir. Si je les laisse partir, j'aurais la Marine sur le dos. Achevons les autres...
...
Heureusement, la pluie me lave du sang de mes agresseurs. Je sors en vitesse de cet endroit en prenant soin de laisser les armes auprès de leurs anciens propriétaires. Il pleut fort, je rampe avec hâte vers le poste de contrôle. J'y entre, purifiée en apparence de toute trace de violence. Je me dirige vers l'homme qui m'a interpellée tout à l'heure.
Bonsoir monsieur l'agent, je viens récupérer mes armes.
Hors de question!
Pardon? Vous m'aviez pourtant dit que si...
On ne les a plus de toute façon, ils arment maintenant de fiers militaires. On allait quand même pas les laisser à une racaille comme vous! Allez vous-en!
J’obtempère. Me voilà bien déçue de cette journée... Je n'ai rien découvert de beau aujourd'hui: peur, haine, racisme, violence... Bon, tant pis. Je n'en suis pas morte, contrairement à mes assaillants.
...
La plage, enfin. Je serai mieux sou l'eau ce soir.
Eh! Mademoiselle!
Je me retourne et vois un homme encapuchonné. Il est armé et ressemble à un des bandits de tout à l'heure, mais le ton de sa voix m'indique qu'il ne me veut aucun mal.
Cyndia? Naga Cyndia?
En personne. A qui ai-je l'honneur? Et puis, comment me connaissez vous donc?
J'ai reconnu votre belle queue et vos longs cheveux roses, je ne les oublierai jamais... Cela fait douze déjà, que vous avez grandi! Je m'appelle Grief. Il y a une douzaine d'années, votre mère a essayé de vous vendre à notre groupe d'esclavagistes, mais la fortune ne vous a pas laisser à ce triste sort, fort heureusement. Je vous ai vu combattre mon groupe tout à l'heure, quelle fureur...
Désolée de les avoir tués, mais je n'avais pas le choix.
Ce n'est pas vous qui êtes à blâmer Cyndia. Que je suis content de vous revoir, je pensais souvent à vous! Ce que les autres trouvent monstrueux chez vous n'est que pur beauté pour moi. Et puis, j'ai de la compassion pour un être comme vous. Quel enfer avez vous dû endurer!
Ce n'était pas facile tous les jours certes.
Tenez c'est pour vous.
Mes armes? Comment avez vous réussi à les récupérer?
J'ai quelques relations avec la Marine. Tu en as besoin. Les mers sont plus dangereuses encore que la haine dont vous avez été victime aujourd'hui.
Je vous remercie beaucoup! Je ne sais pas ce que j'aurais fait sans!
Je suis tellement heureuse de recevoir de la gentillesse et du soutien d'un humain...
Il mérite bien une petite attention de ma part. Je m'approche de lui et baise son front.
Je m'éloigne pour rejoindre la mer. Je me retourne une dernière dois pour lui décrocher un sourire.
A la prochaine!
Que les dieux vous bénissent Cyndia!
Je m'enfonce alors petit à petit dans les eaux tumultueuses de South Blue avant de disparaître du champ de vision de cet homme satisfait de son geste et du mien...
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Informations IRL
Prénom : Kévin
Age : 19 ans
Aime : la musique, les mangas et les mathématiques
N'aime pas : le travail manuel et les esprits paresseux
Personnage préféré de One Piece : Monet
Caractère : Je suis paresseux, rêveur et lunatique. Je n'aime pas le conflit et je me pense assez ouvert d'esprit. Quoique qu'un peu lubrique, je suis très fleur bleu.
Fait du RP depuis : J'ai fait quelques aventures depuis mes 15 ans.
Disponibilité approximative : Aïe... une ou deux heures par semaine en période scolaire et une heure par jour pendant les vacances.
Comment avez-vous connu le forum ? Un ami m'en parlé.
Dernière édition par Naga Cyndia le Sam 15 Aoû 2015 - 11:47, édité 14 fois