[Quelque part en pleine mer]
J’ouvre les yeux en entendant les grognements de Berry’s. Je penche la tête pour regarder dans les yeux mon nouvel ami. De ses yeux jaunes, il me fixe et les écailles ressemblent à de légères pliures qui donnent l’illusion d’un sourire. Je suis heureuse de l’avoir à mes côtés. Voilà à peine quelques jours depuis qu’il est devenu mon partenaire, mais il a déjà meilleure mine que lors de notre première rencontre. Les Marines, et cela me fait du mal de l’admettre, on fait un bon boulot et on gobé mon mensonge sur le fait que je possède la tortue. J’ai quand même très bien joué sur ce coup-là. Je relève la tête, sous le soleil de plomb. Le zénith pointe le bout de son nez, il est temps pour moi de ressortir le parasol. J’entre dans la soute du petit navire callé sur le dos de la bête et allume une lampe. La légère flamme sous le verre éclaire doucement les quelques coins sombres du couloir de 6 mètres rempli d’étagères et de marchandises en tous genre. Je suis au milieu de ce corridor et repère la grande ombrelle. Alors que je m’en saisis un frisson parcoure mon dos. Une légère trace de sang est encore sur le sol, lieu de mon… Meurtre.
Je me mets deux claques mentales et fais abstraction de ces pensées. La marine a prouvé la légitime défense. Je suis innocente… Et pourtant, je me sens toujours aussi peu à l’aise dans cette petite coursive. J’ai toujours l’impression de voir un cadavre baignant dans une énorme flaque de sang. Je me dépêche de sortir et me réinstalle tranquillement. Je déteste ne pas pouvoir bien explorer ma nouvelle boutique, je ne peux pas rester plus de 5 minutes à l’intérieur. C’est le seul point noir… Mais j’espère que le traumatisme passera avec le temps. Un nouveau grognement de la tortue géante et j’envoie enfin à l’eau ce qu’il veut : une pomme que je gardais à mes pieds. Il mange beaucoup, mais me permet de transporter gratuitement mes marchandises, autant dire qu’il est plutôt un bon investissement. Le voir avaler les aliments que je lui jette me donne faim, aussi, je décide de continuer vers le Baratie, et espérer passer un bon repas pour pas cher.
[Devant le Baratie]
Devant le restaurant, un homme portant une cape reste assis sur une bite d’amarrage, observant l’océan. Une autre silhouette, que l’on devine féminine, est à ses côtés et observe avec lui, en silence, l’étendue bleutée. Tous deux sont concentrés sur quelque chose que les autres ne voient pas. Puis ils se mettent enfin à chuchoter.
-Équipe IPA ? Les micros sont bien en place ?
-Oui, Chief ! Tout y est, crachota à son oreille un minuscule esgargophone.
-Bien, assurez-vous d’enregistrer toutes les preuves !!!
A l’intérieur du bateau des cuisiniers trois femmes sont installées à une table, le visage cachées derrière les cartes, elles observent discrètement les trois hommes sur le billot à côté d’elles. Chacune porte une longue robe, bleue pour Indya et ses cheveux noirs, sous la chevelure blonde de Phale, on aperçoit les bretelles de sa robe noire et seule Alyé porte la jupe, verte et assortie à son haut. Les étrangers qu’elles surveillent sont habillés en costard et gardent leurs chapeaux. Ils parlent de trafic de drogue et d’esclaves. L’un d’eux se lève et part le premier, rapidement suivi des autres. Passant devant les deux silhouettes, et regagnant leur bateau commun.
-Kro, Nen, Bour ! Une fois qu’ils se sont éloignés, vous me les chopez !
-Mais oui Chief, t’inquiète, on va les choper puis on passe te prendre !
A peine le navire des mafieux s’est détaché du pont du Baratie que les deux silhouettes se lèvent et retirent leurs capes. Sous la plus grande, Heine Neken apparaît, dans son armure verte et or, son sabre tenue de la main droite et pointant vers le navire qui vient de partir. À ses côtés, une magnifique blonde pointe son fusil dans la même direction. Neken parle d’une voix ferme.
-Ici le Lieutenant-Colonel Heine Neken ! Au nom des pouvoirs qui me sont conférés, je vous arrête pour soupçon d’appartenance à la mafia !
Sur le bâtiment tout s’accélère pour fuir, mais un vaisseau de la marine arrive et trois filets se jettent sur le pont adverse : Un en ramen, un en corde et le dernier en cheveux. Puis trois marines forcent les deux navires à se mettre côte à côte.
-Tenter d’échapper aux filets des Bi’Haire… Quelle idée stupide.
Alors que le camp de la justice s’assure qu’il n’y a pas de victime innocentes, une tortue géante accoste doucement à l’autre bout du pont.
J’ouvre les yeux en entendant les grognements de Berry’s. Je penche la tête pour regarder dans les yeux mon nouvel ami. De ses yeux jaunes, il me fixe et les écailles ressemblent à de légères pliures qui donnent l’illusion d’un sourire. Je suis heureuse de l’avoir à mes côtés. Voilà à peine quelques jours depuis qu’il est devenu mon partenaire, mais il a déjà meilleure mine que lors de notre première rencontre. Les Marines, et cela me fait du mal de l’admettre, on fait un bon boulot et on gobé mon mensonge sur le fait que je possède la tortue. J’ai quand même très bien joué sur ce coup-là. Je relève la tête, sous le soleil de plomb. Le zénith pointe le bout de son nez, il est temps pour moi de ressortir le parasol. J’entre dans la soute du petit navire callé sur le dos de la bête et allume une lampe. La légère flamme sous le verre éclaire doucement les quelques coins sombres du couloir de 6 mètres rempli d’étagères et de marchandises en tous genre. Je suis au milieu de ce corridor et repère la grande ombrelle. Alors que je m’en saisis un frisson parcoure mon dos. Une légère trace de sang est encore sur le sol, lieu de mon… Meurtre.
Je me mets deux claques mentales et fais abstraction de ces pensées. La marine a prouvé la légitime défense. Je suis innocente… Et pourtant, je me sens toujours aussi peu à l’aise dans cette petite coursive. J’ai toujours l’impression de voir un cadavre baignant dans une énorme flaque de sang. Je me dépêche de sortir et me réinstalle tranquillement. Je déteste ne pas pouvoir bien explorer ma nouvelle boutique, je ne peux pas rester plus de 5 minutes à l’intérieur. C’est le seul point noir… Mais j’espère que le traumatisme passera avec le temps. Un nouveau grognement de la tortue géante et j’envoie enfin à l’eau ce qu’il veut : une pomme que je gardais à mes pieds. Il mange beaucoup, mais me permet de transporter gratuitement mes marchandises, autant dire qu’il est plutôt un bon investissement. Le voir avaler les aliments que je lui jette me donne faim, aussi, je décide de continuer vers le Baratie, et espérer passer un bon repas pour pas cher.
[Devant le Baratie]
Devant le restaurant, un homme portant une cape reste assis sur une bite d’amarrage, observant l’océan. Une autre silhouette, que l’on devine féminine, est à ses côtés et observe avec lui, en silence, l’étendue bleutée. Tous deux sont concentrés sur quelque chose que les autres ne voient pas. Puis ils se mettent enfin à chuchoter.
-Équipe IPA ? Les micros sont bien en place ?
-Oui, Chief ! Tout y est, crachota à son oreille un minuscule esgargophone.
-Bien, assurez-vous d’enregistrer toutes les preuves !!!
A l’intérieur du bateau des cuisiniers trois femmes sont installées à une table, le visage cachées derrière les cartes, elles observent discrètement les trois hommes sur le billot à côté d’elles. Chacune porte une longue robe, bleue pour Indya et ses cheveux noirs, sous la chevelure blonde de Phale, on aperçoit les bretelles de sa robe noire et seule Alyé porte la jupe, verte et assortie à son haut. Les étrangers qu’elles surveillent sont habillés en costard et gardent leurs chapeaux. Ils parlent de trafic de drogue et d’esclaves. L’un d’eux se lève et part le premier, rapidement suivi des autres. Passant devant les deux silhouettes, et regagnant leur bateau commun.
-Kro, Nen, Bour ! Une fois qu’ils se sont éloignés, vous me les chopez !
-Mais oui Chief, t’inquiète, on va les choper puis on passe te prendre !
A peine le navire des mafieux s’est détaché du pont du Baratie que les deux silhouettes se lèvent et retirent leurs capes. Sous la plus grande, Heine Neken apparaît, dans son armure verte et or, son sabre tenue de la main droite et pointant vers le navire qui vient de partir. À ses côtés, une magnifique blonde pointe son fusil dans la même direction. Neken parle d’une voix ferme.
-Ici le Lieutenant-Colonel Heine Neken ! Au nom des pouvoirs qui me sont conférés, je vous arrête pour soupçon d’appartenance à la mafia !
Sur le bâtiment tout s’accélère pour fuir, mais un vaisseau de la marine arrive et trois filets se jettent sur le pont adverse : Un en ramen, un en corde et le dernier en cheveux. Puis trois marines forcent les deux navires à se mettre côte à côte.
-Tenter d’échapper aux filets des Bi’Haire… Quelle idée stupide.
Alors que le camp de la justice s’assure qu’il n’y a pas de victime innocentes, une tortue géante accoste doucement à l’autre bout du pont.
Dernière édition par Lucia Hyfilnor le Jeu 3 Sep 2015 - 22:33, édité 1 fois