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Yuko [terminé]

Yuko [Kojima]


Yuko [terminé]  Yuko01

Pseudonyme : Grande Soeur, La parfumeuse.
Age: 32.
Sexe : Féminin.
Race : Humaine.
Rang : Maitresse d’hôtel du bar Asylium .

Métier : Gérante du bar, Confidente, Garde du corps à ses heures perdues et Agent du Gouvernement Mondial à temps partiel.
Groupe : Gouvernement Mondial.
Déjà un équipage : Yumi, Trancy Elizabeth.
But : Elle est le pendant de Yumi, son fil d’Ariane lors de ses moments d’égarement afin qu’elle se retrouve elle-même. La vie est loin d’être un fleuve tranquille, c’est un océan tumultueux et elle est la néréide qui veille sur sa compagne et sur leurs filles.
Fruit du démon ou Aptitude : Aucun fruit du démon envisagé, sinon elle est une contorsionniste naturelle, l’hyperlaxité de ses ligaments lui permet entre autre de se déboiter certains os avec facilité.
Elle use de l’art du poison, entrainant son corps à y résister en ingérant des doses homéopathiques chaque jour et enduisant chacune de ses aiguilles de ses découvertes.
Elle utilise quelques agents chimiques inflammables ou explosifs quelle dissimule dans des petites fioles à parfum.
Elle est aussi douée pour forcer les serrures récalcitrantes.
Équipements : Une garde robe conséquente, un atelier de chimiste complet, des aiguilles de métal et un bracelet de cheville qu'elle affectionne particulièrement.

Codes du règlement :
Spoiler:

L’entretien fut suspendu quelques minutes afin que des boissons soient apportées dans la petite pièce. Les papiers qui venaient d’être remplis furent mis de côté, une fiche signalétique sommaire avec l’une de mes photos, une introduction légère à mon dossier.
Après cet aparté, les deux agents du gouvernement mondial s’installèrent de nouveau face à moi, ils posèrent leur question puis appuyèrent sur le dial pour commencer l’enregistrement.



>> Physique

C’est une interrogation plutôt saugrenue, enfin soit je vais me décrire.
Tout d’abord je ne suis pas belle, la beauté est un terme trop usité et un qualificatif trop subjectif. Prenons en exemple les hommes poissons, pour eux l’un des critères de beauté primordial est la queue qu’arbore une femme. Comme vous pouvez le constater je ne suis pas équipée pour marquer des points à leurs yeux. Non.


Une pensée m’isola pendant un court instant, marquant une pause dans mon explication. Une vision fugitive de mon houleux passé et sans m’en rendre compte mes lèvres incarnèrent un sourire amer, me trahissant ainsi. Je reprenais en usant de toute la sensualité de ma voix sur un ton suave.

Je suis envoutante, fascinante, c’est ainsi que j’aime me définir mais en leurs donnant un sens péjoratif. Certains me comparent à un ange mais il n’en est rien, je suis l’une de ces diablesses qui éveillent chez les hommes les plus sombres désirs. Je possède une longue toison dorée qui donne la fièvre de l’or, des formes sensuelles, généreuses, que l’on désire croquer comme tant de fruits murs, une peau ambrée et soyeuse qui attire les doigts lubriq…

La conversation est interrompue par l’un des deux hommes, visiblement mal à l’aise. Il me demanda alors de reprendre mais en essayant de faire plus concis.

Aucun homme ne désire m’aimer, beaucoup ne veulent que me posséder et d’autres, les plus rares, voient les dangers que je représente alors. . . Ils font avec.

Je soupirais, ce dialogue m’ennuyait déjà.

Je suis donc d’une taille moyenne, un mètre soixante treize pour être exact et pour un poids de soixante kilos. 83-63-91 pour mes mensurations si ça vous intéresse. J’ai les cheveux blonds et légèrement bouclés, longs jusqu’aux hanches et les yeux violets. Un tatouage orne aussi mon dos.

Je me retournai et leur dévoilai l’ouvrage d’un maître artisan, marquant ma peau à tout jamais.

Yuko [terminé]  Tatooa

C’est la représentation de mes espoirs. . . Je ne vous en dirais pas plus. En revanche je peux ajouter qu’elle permet d’égarer les regards qui se posent sur ma silhouette. Satisfait ?!

Ils se consultèrent, j’en déduisis que l’un voulait approfondir et l’autre, peut être à cause de mon attitude, voulait m’épargner de pénibles minutes. Le devoir passa visiblement avant mes états d’âmes et, c’est avec un professionnalisme que j’eus rarement l’occasion de voir, qu’ils aiguillèrent la suite de mon propos.

Effectivement, je ne suis pas un modèle de combattante, ma force est plutôt moindre mais je compense par mon agilité et ma vivacité. Je suis une gymnaste, une contorsionniste pour plus de précision et c’est pour cela que mon corps est sculpté en finesse, m’épargnant certaines rondeurs disgracieuses. Cependant, contrairement à ce que l’on pourrait croire, je suis dotée d’une bonne constitution ; Je n’irais pas jusqu’à dire olympique mais je pourrais facilement parcourir quelques kilomètres au pas de course avant d’être épuisée. A présent pourrions-nous passer à autre chose s’il vous plait messieurs ? Ou bien dois je me mettre nue pour vous prouver que je n’ais aucuns grains de beauté ?



>> Psychologie

Je n’ais rien contre discuter mais me sentir disséquée, passée au microscope par ces deux hommes me rendait nauséeuse. Ma psyché est bien mieux lorsqu’on la laisse en paix.
Le plus austère des deux hommes prépara son calepin sans me donner un seul regard, je voyais bien le psychologue imperturbable mais je ne pouvais m’empêcher de penser qu’au fond de lui, il avait l’âme d’un sadique.

    - Nous allons pouvoir commencer mademoiselle Yuko.

    - Juste Yuko…

Il m’examina du regard, lisant sans aucun doute ma nervosité dans chaque crispation de mes muscles.
    - Yuko, parlez nous tout d’abord de ce que vous aimez et n’aimez pas, allez y sans contraintes et expliquez nous chacune de vos pensées.

    - Je vais commencer par ce que je n’aime pas car ça me démange, je n’aime pas les examens psychologiques. Cela m’horripile à un tel point, j’ai l’impression que chaque mot qui va sortir de mes lèvres va être diagnostiqué comme un dérangement. Je sais parfaitement que je suis loin d’être un modèle de pureté mental mais je n’ais vraiment, vraiment pas envie d’inviter quelqu’un dans ma tête.

    - Ce n’est pas un examen mais un simple entretien, vous ne m’avez pas l’air instable me trompe-je ? Poursuivons.

    - Bien, j’ai une phobie des hommes, je ne suis pas misandre mais j’ais beaucoup de mal à me laisser approcher par eux, encore plus de leurs accorder ma confiance. C’était plus difficile auparavant mais j’ai appris à vivre avec, d’autant plus que je ne peux choisir notre clientèle.

    Ensuite même si mon corps n’a pas d’odeur particulière je n’aime pas le « sentir », c’est pour cela que je mets toujours du parfum, c’est d’ailleurs pour cela qu’on m’a surnommée la parfumeuse. J’aime changer de parfum selon mon humeur du jour, d’ailleurs ceux qui me connaissent bien ont appris à lire parmi les fragrances que j’utilise…Voilà pour mon déplaisir.

    Ce qui me plait en revanche...Hmm...j'ai un certain goût pour les symboles pour commencer et si je devais imaginer un ange, c’est le visage de Yumi qui m’apparait immédiatement, je ne peux concevoir la vie sans elle. Je ne peux d’ailleurs la concevoir sans nos filles non plus, la vie les a marquée et je ne peux que soutenir Yumi de les avoir sortis du trou où elles étaient, comme elle l’a fait pour moi.


    - C’est donc votre entourage qui vous motive ?

    - Pas uniquement. Je partage le but de Yumi mais je suis loin d’être aussi rêveuse. On aura beau sortir des milliers de filles des rues il en restera toujours. La véritable source du problème réside en ceux qui entretiennent la corruption, qui s’en nourrissent. Même si en éliminer un ne réparera pas les vies qu’il a brisé, cela évitera au moins que d’autres vies soient consumées. C’est aussi cela qui me motive.

    - En sommes, vous désirez faire payer tout les trafiquants d’humains pour ce qui vous est arrivé ?

Aucune réponse ne sortit de mes lèvres, je lui donnai seulement un regard noir, comme si j’étais prête à lui sauter à la gorge pour lui arracher le plus de chair possible. La tension qui était apparue tout à coup dans la pièce fit réagir le second homme qui glissa sa main dans sa veste. La bosse qui apparaissait sous son bras n’avait rien de la forme d’un stylo. Sans attendre plus, le psychologue reprit en prenant soin de changer de sujet pour apaiser les tensions.
    - Pourriez-vous nous citer vos principaux qualités et défauts ?

    - Je suis déterminée, lorsque j’ai décidé quelque chose il y a peu de personne en ce monde qui saurait me faire changer d’avis. Cela peut être un défaut mais généralement je réfléchis avant d'agir. Par contre je fais volontiers savoir ce que je ressens par mon attitude ou mes paroles.

J’esquissai alors un sourire charmeur, marquant la fin de cette période froide et en retour le porte-flingue concéda en me rendant un sourire timide.
    - En outre je ne suis pas réellement rancunière lorsqu’il s’agit de petits troubles de ce genre. Je suis assez spontanée, capable de grandes colères mais une fois la tempête passée il n’y a plus que la sérénité. J’ai le sens des responsabilités et je n’ais qu’une parole même si j’ai du mal à la donner. Bref une fois engagée sur une voie je suis une personne fiable. Parmi mes autres atouts je possède naturellement le masque de la séduction, je suis une personne très sensuelle malgré mon aigreur envers les hommes et d’ailleurs, cela permet entre autre de fidéliser la clientèle. Quant à mes défauts. . .

    J’aimerais pouvoir dire que je n’en ais aucun et passer à autre chose, illico presto, mais cela ne vous satisfera pas n’est ce pas ?

    Je peux me montrer lunatique, vous en avez d’ailleurs fait l’expérience, un instant je suis le fruit défendu qui vous émerveille, l’instant d’après le cyclone que redoutais les anciens. Mais rassurez vous, cela arrive surtout lorsqu’on aborde des sujets sensibles avec moi et manque de chance pour vous, nous sommes en plein dedans. D’ailleurs j’aurais dû vous apporter cette précision lorsque j’ai abordé la rancune : L’un des sujets les plus sensibles pour moi est le mal que l’on puisse faire à mes proches. A ce moment là je peux devenir le pire de vos cauchemars et à ce moment là !... Ma rancune ne connait aucune limite.

Je marquai une pause afin d’étancher une soif naissante. Je me sentais un peu plus à l’aise et cela expliquait surement le discours que je venais d’avoir. C’est avec amusement que je concluais la fin de cet « entretien » psychologique.
    Un autre petit défaut que j'admet, je crois aimer beaucoup trop le vice.


>> Biographie

Les deux agents avaient décidé d’une nouvelle pause, ainsi le psychologue pu relire puis ranger ses notes, tandis que l’autre se délestait de sa veste. L’atmosphère était plus décontractée, nous étions plus sereins. Je ne les aurais pas invités à dîner mais la différence avec le début des discussions était bien plus que notable et tout aussi appréciable.
Ils me présentèrent la dernière partie de l’entrevue comme une autobiographie afin de compléter leur propre dossier. Dans d’autres circonstances, j’aurais sûrement refroidi leurs ardeurs, cependant je n’allais pas reculer maintenant. Si c’était le prix pour protéger Yuki et les filles, je le payais avec joie.


***

Je naquis avec plusieurs pères, certains habitaient le quartier, d’autres venaient simplement le visiter et trouver…peu importe au final c’est Asahina qu’ils trouvèrent tous. Oui, Asahina, ma mère était une « putain » et nous aurions sans doute dû mourir car dans ce milieu, une prostituée qui tombe enceinte ne vaut plus rien... à quelques exceptions. Ma mère n’était peut être pas la plus belle mais elle savait se vendre et le jour où son proxénète, Gaul, était venu pour en finir elle su trouver les mots. C’est ainsi qu’elle me sauva la vie, moi, l’engeance de ce purgatoire où les pêchés sont le quotidien, et il ne serait pas étonnant que mon géniteur soit réellement un démon.

L’on dit que chaque nouveau né vient au monde innocent et pur. C’est faux. Beaucoup comme moi naissent damnés. Aux portes de l’enfer, ma mère s’occupa tant bien que mal de moi, entre deux passes, car les congés de maternités cela n’existe pas dans ce monde putride. C’est un monde que personne ne désire voir, même la lumière semble fuir certains de ses recoins. Le fort domine le faible et le faible se fait exploiter et je n’étais pas du tout forte.

Vers la sixième année de ma vie - ma mémoire étant floue, je ne pourrais donner de détails - ma mère décida qu’il était temps pour nous de quitter ce taudis. Terrible désillusion que de croire qu’elle pouvait acheter sa liberté ainsi. Même avec des millions d’ «heures supplémentaires », nous étions la propriété de Gaul et comme tout bon trafiquant, il gardait un œil sur nous. Bien entendu ce n’était pas le regard protecteur et paternel mais celui du mal incarné. Je fus arrachée à ma mère afin de la forcer au travail et ce qu’il advint de moi…


Je déglutis, ce n’était pas du tout le genre de souvenir que j’aimais me rappeler car il m’avait fallu tant d’années pour enfin tourner la page. Je me remémorais un cauchemar et à présent je craignais de perdre ma contenance devant ces deux hommes. Je ne pouvais laisser apparaître la moindre faiblesse, à présent, j’avais la force. Je me résignais en poursuivant mon récit.

En y réfléchissant encore aujourd’hui, je n’arrive pas à comprendre comment on peut vouloir exprimer ses désirs libidineux avec un enfant. C’est sûrement l’un des pires visages de l’homme et je pense, d’ailleurs, avoir vu tous les masques dégénérés de la lie de ce monde durant mon enfance. Pensiez-vous peut être que Gaul m’emmènerait gentiment dans un jardin d’enfant ? Il avait des clients intéressés, alors il a fait comme n’importe quel marchand : il a fait grimper les prix.

Ainsi, à mon tour, je fus exploitée, telle mère, telle fille. Mon quotidien était tout simplement d’accomplir le bon vouloir des clients. J’étais la poupée de chair avec qui l’on s’amuse, l’héritière incontestée de ce paradis du vice. Sans que je m’en aperçoive les années s’écoulèrent et j’avais arrêté d’espérer qu’un prince charmant vienne me secourir ou que la clientèle se lasse. Au contraire, mes formes naissantes en attirèrent d’avantage et même Gaul succomba au charme de la succube que j’étais. Le plus dur dans cette histoire c’est que j’avais finit par succomber moi-même au vice, par prendre du plaisir et je me dégoûtais pour cela…


Je levai mon regard en direction de mon auditoire, ils étaient suspendus à mes lèvres, médusés et hypnotisés par ce récit sordide. Il faut croire que c’est dans la nature humaine, ce sombre désir pour la noirceur et les vicissitudes. Je suis moi-même humaine…
Je pris mon verre pour faire durer le plus longtemps possible la dernière gorgée. Le plus dur était pratiquement passé.


***

Je me souviens parfaitement de chaque détail de ce jour, mais je vais éviter de reprendre tout mon agenda. Le moment le plus important de cette journée, et même de ma vie tout entière, eut lieu l’après midi. Je venais de finir avec un client et Gaul, « fier » de mon travail, avait désiré me récompenser à sa manière. Cela se déroulait toujours avec force en plein milieu de la rue afin que mon humiliation soit totale. Il adorait ces instants et prenait plaisir à rajouter du glauque à la situation en me murmurant des saloperies à l’oreille.

Il n’y avait aucun plaisir, seulement le dégoût et la peur de ce qu’il pourrait me faire si je protestais. Gaul était loin d’avoir une réputation de tendre, il était l’incarnation de la brute dans toute sa splendeur. Concentrée afin de procurer le plus de plaisir à mon tortionnaire, je ne m’aperçus pas immédiatement de ma spectatrice. Ce n’était que lorsque j’entendis ses cris que je la vis, mon exact opposé, elle était un ange.

Elle aurait dû être ma Némésis et pourtant elle s’agitait devant un homme afin que l’on me sauve. J’avais l’impression d’avoir franchi les portes d’un autre monde et je subissais, hagard, les évènements que cette furie en miniature déclenchaient. D’autres hommes arrivèrent et cela coupa net Gaul dans son élan. La fille repartie avec deux des récents individus, l’homme qui avait été la cible de sa colère soupira puis il se décida à s’approcher.

Les mots qu’il prononça je les avais déjà entendu des centaines de fois mais pas sur ce ton. Il était autoritaire, il n’y avait aucune once de désir ou d’excitation dans le timbre de sa voix. C’était simplement : « Combien pour la fille ? ».
Gaul était désarçonné, il commença à bégayer la liste des tarifs qu’il pratiquait pour chacun de mes délices, mais s’arrêta rapidement en voyant la contrariété poindre. Il ravala sa salive et l’homme reprit calmement son interrogation sur un ton impératif, désireux de connaître le prix de ma vie. Gaul commença tout d’abord par protester et les hommes en noir s’approchèrent doucement, ajoutant un argument supplémentaire aux négociations. Les hommes de Gaul quant à eux semblaient avoir disparu, fuyant dans l’ombre ces émissaires venus d’ailleurs. Finalement l’homme signa un bout de papier qu’il glissa dans la poche de la chemise débraillée de Gaul. L’un des hommes en noir m’enveloppa dans sa veste. Une odeur envahit alors mes narines, ça sentait bon, je me sentais rassurée. On me guida jusqu’à une voiture et je regardais l’espace entre les bâtiments qui servaient de sentier vers les ténèbres. J’étais en pleine lumière à présent et j’avais peur de devoir quitter ce songe, mais la porte claqua et je ne me réveillai pas.

***

La suite tient autant du conte de fée que ce passage de ma vie. Je n’étais pas vraiment préparée à de tels bouleversements et tout ce que je pouvais faire, c’était tenter de m’adapter tant bien que mal. Je ne suis pas devenue une petite fille modèle du jour au lendemain et je craignais à chaque erreur qu’on me renvoie d’où je venais. Cependant, à ma grande surprise, ils furent tous d’une infinie gentillesse avec moi. Etonnamment, c’est la période de ma vie où j’ai le plus pleuré : je faisais tomber une assiette et par réflexe je me protégeais des coups à venir, mais au lieu de cela on caressait tendrement ma tête et je me mettais à pleurer. Ce n’est là qu’un des nombreux exemples.

On m’habilla, on m’instruisit et je devins l’une des servantes de la famille Kojima et rapidement l’amie de Yumi. On m’avait simplement apprit à lire et à compter, mais j’avais une soif d’apprendre que je ne pouvais contenir. Yumi joua aux professeurs avec moi, m’enseignant parfois ce que son tuteur lui avait appris et d’autres fois à jouer aux dames. Ce n’est pas le jeu de société du même nom dont il est question. Nous passions des après midi à nous coiffer, nous maquiller et essayer des robes. Le choix des tenues était parfois grotesque mais c’est ce qu’il y avait de plus amusant. Après les pleurs, je découvrais les rires.

D’autres choses se dévoilèrent à moi durant cette période, le parfum fut pour moi une grande découverte. Dès l’instant où Yumi m’enveloppa de cette nuée de senteurs, je me sentis une autre personne. Enfin j’étais libérée de l’odeur d’homme qui imprégnait mon corps. J’étais devenue amoureuse de ce produit de beauté. Je n’avais pas de date de naissance mais cela n’empêcha pas mon amie de m’en offrir à chaque anniversaire qu’elle avait inventé. Monsieur et Madame Kojima avaient noté ce détail amusant de notre relation, et un jour ils profitèrent de l’occasion pour me faire eux-mêmes un cadeau. Ils avaient fait aménager une remise en laboratoire de parfumerie pour mon usage personnel. Autant vous dire que je fis honneur à ce lieu.

***

Hélas, lorsqu’on a un passé comme le mien, tôt ou tard, il finit par nous rattraper. Je n’ai jamais pu oublier d’où je venais, ni ma mère, ni même Gaul mais j’étais trop effrayé. J’avais peur d’y retourner et de me retrouver de nouveau prisonnière, je pense que je ne l’aurais pas supporté. Cependant un jour, je surmontais cette peur et m’aventurais dans le cloaque. Rien n’avait changé, les mêmes odeurs vous agressaient les narines jusqu’à en imprégner chaque pore de votre peau ; Les mêmes regards vous dévisageaient, se délectant de repas fantasmés. Je trouvais des points de repères comme si je n’étais pas partie, pire encore ce fut comme un déclic, parmi les immondices je retrouvais le chemin de ma première demeure.

« Asahina ? » demandais-je à un petit chauve qui me répondit en secouant sa main crasseuse devant mon visage. « Asahina » demandais-je à une prostituée qui me réclama quelques berrys pour obtenir réponse. Finalement j’appris qu’après avoir appris le départ de sa fille, achetée par un riche, Asahina avait fini par se donner la mort…
J’étais horrifiée, j’avais l’impression de suffoquer, de perdre l’équilibre et je m’agrippai désespérément à la rambarde afin de ne pas retomber dans ce trou, loin de toute lumière. Qu’elle sotte étais-je, à vivre un rêve éveillé. J’avais fini par devenir naïve à mon tour, encore plus faible que lorsque j’avais quitté cet endroit. Comment avais-je pu croire que j’aurais pu retrouver ma mère et peut être même l’emmener avec moi ?

A ce moment là j’étais comme perdue, tous mes repères s’étaient envolés et cela me donnait encore plus le tournis. Jusqu’à ce que je le vois : l’incarnation de mes peurs, de mon désespoir, de ma colère et de mes vices, Gaul dans un coin de la rue me regardait lui aussi. Il détourna son regard rapidement, il ne m’avait même pas reconnue. Pourtant s’il était resté un instant de plus il aurait vu à quel point la rage bouillonnait en moi. C’était la première fois que je me sentais ainsi, j’avais l’impression que ma peau était en ébullition et les larmes qui jaillissaient de mon regard étaient bien insuffisantes à l’apaiser. J’aurais voulu le poignarder sur l’instant devant tout ce monde, mais il était bien entouré et j’étais impuissante.

Au retour je fis semblant de rien, je m’occupais de mes tâches bien que distraite par mes pensés. J’essayais de refreiner mon désir de meurtre tant bien que mal mais en vain. Je sentais l’odeur de Gaul, partout et malgré le parfum dont je pouvais me couvrir il était toujours là, il me hantait, il devait mourir. Yumi nota que quelque chose n’allait pas chez moi, malgré mes efforts elle avait remarqué que je mettais une distance entre nous. C’était bien entendu involontaire et je fus moi-même surprise lorsqu’elle mit le doigt sur ce détail. Je fus encore plus surprise lorsqu’elle me demanda, calmement, si j’étais retournée au cloaque, si cela s’était bien passé et si j’avais trouvé ce que je cherchais. Mon sang se glaça, elle avait tout deviné sans même qu’un mot ne m’ait trahi. Je reculai de quelques pas et elle, merveilleuse Yumi, avec un sourire rassurant me dit simplement que si je désirais parler elle serait là. Je me retrouvais une nouvelle fois devant l’horreur du monstre que j’étais et je ne pouvais pas lui avouer.

La nuit qui suivit fut l’une des plus longues de mon existence. Je tournais en rond comme une lionne en cage, je devais tuer Gaul mais tellement d’interrogation me tourmentait. Est-ce que Yumi me le pardonnerait ? Comment me verrait-elle ? Je ne serais plus la victime mais le bourreau. Dans la fatigue et la frénésie du moment, je ne m’étais alors pas aperçu que mes pensées n’étaient pas focalisées sur la meilleure manière de tuer Gaul, mais uniquement sur Yumi.

Je me réveillai tard dans la matinée mais personne n’était venu interrompre mon sommeil. J’apprenais plus tard que Yumi avait demandé que l’on me laisse me reposer cette journée-là et cette nouvelle m’arracha quelques larmes. Je m’isolai plus tard dans mon laboratoire car les délicates émanations m’apaisaient un peu. Plus sereine, j’eus l’inspiration en voyant dans une fiole l’essence de belladone. J’avais un laboratoire entièrement à ma disposition, je pouvais obtenir des plantes rares et toxiques sans que l’on me pose de questions indiscrètes. J’avais devant moi l’arme de mon crime prochain.

***

Les préparations prirent quelques semaines, je devais me renseigner discrètement sur l’usage des poisons. Gaul devait mourir lentement pour me laisser le temps de m’échapper et douloureusement, très douloureusement. Durant ce laps de temps, Yumi fut d’un réel réconfort, j’étais mal et distante et elle s’évertuait à me détendre et me faire oublier mon obsession. Elle y parvenait sans grand mal… Peut être à ce moment-là, si je m’étais rendu compte de mes réels sentiments, j’aurais abandonné mon désir de vengeance pour elle ? Enfin, on ne peut revenir sur son passé, n’est ce pas ?

En revanche ce que me dissimulait Yumi, c’est qu’en plus de son avenante présence, elle me suivait discrètement durant mes escapades informatives. Je découvris son stratagème car la féline un peu trop curieuse en était venue à interroger mon libraire. Ce dernier, qui était une personne âgée et très bavarde, s’empressa de me dire que ma charmante maîtresse s’interroger sur mes lectures. A noter qu’au mot « maîtresse », j’eus un étrange frisson qui n’était pas désagréable.

Inexorablement vint le grand jour, j’avais tout préparé dans les moindres détails. Un message parfumé et aguicheur annonçant ma venue auprès de Gaul. Même une brute ne pouvait résister aux charmes d’une admiratrice secrète. Un somnifère léger dont je saupoudrais le plat favori de Yumi, sans aucun goût bien entendu. Ainsi je m’assurais qu’elle resterait parfaitement en sécurité. Enfin je parais ma toilette d’une aiguille enduite de ma décoction à base de digitale lunaire. Il y avait d’autres ingrédients mais cela je les garde pour moi, secret de fabrication. J’attendis que le silence prenne place dans la demeure Kojima et ce ne fut qu’à ce moment là que je me fis ombre en me glissant dans les couloirs jusqu’à la sortie. Mon escapade nocturne devait demeurer secrète, Monsieur et Madame Kojima s’étant absentés, c’était la parfaite nuit pour mon méfait. Mais tout n’était pas si parfait, il me restait le prix à payer.

Dans l’antre de Gaul, j’eus un haut le cœur, les souvenirs de mon passé ressurgirent comme si un barrage mental avait rompu. Je me retins de rendre mon dîner devant les gardes du proxénète qui m’accompagnaient. Enfin je me retrouvai devant lui, son visage était resté intact, massif, un nez proéminent, les arcades sourcilières d’un primate et la coupe en brosse. Je pris une profonde respiration mais ce fut lui qui prit les devant, j’avais oublié à quel point il était impatient. D’anciennes frayeurs suivirent le même chemin que les souvenirs, c’était comme s’ils s’échappaient du fleuve Léthé lui-même. Je restais paralysée tandis qu’il entreprit de promener ses gros doigts sur mon corps. Je me sentais mal, je ne savais plus quoi faire et puis…son impatience s’exprima de nouveau. L’instant d’après je me retrouvais dans ses bras, serrée telle une peluche et d’une certaine manière, il avait l’air d’un gros enfant avec un nouveau jouet dans les mains.

Malgré son air pataud, je fus surpris par la « douceur » qu’il s’évertua à prodiguer. Jamais il ne m’avait traité ainsi et cela lui donna un air presque humain. Ma peur et ma révulsion laissèrent place à un plaisir organique que j’avais depuis longtemps abandonné, c’était plus que suffisant pour m’animer de nouveau. Lentement, entre deux gémissements exagérés, Je m’armais de mon aiguille et sous l’aspect d’un jeu pervers, je lui éraflais lentement le torse. Il suffisait d’une simple égratignure mais l’entaille dont je le marquai m’assurait de sa mort. Plus tard, je l’abandonnai tandis qu’il somnolait et dans le cocon de ténèbres d’un coin de ce taudis, j’attendis. Les hurlements de douleurs me parvinrent quelques minutes après et j’éclatais d’un rire de démente en fondant en larmes. Au plus profond de moi je souhaitais qu’il entende ce rire avant de succomber, je voulais qu’il sache que c’était moi. Le silence vint, c’était fait et pourtant je ne me sentais ni soulagée, ni même consolée mais j’étais satisfaite, sa mort me fit grand plaisir.

***

De retour à la demeure Kojima je faisais face à ma propre déchéance. Je ne me souviens pas être retournée par mes propres moyens jusque dans ma chambre. J’avais déambulée dans la ville tel un automate, l’esprit complètement vide. Oui, c’est ainsi que je me sentais, vidée de toute ma substance comme si une part de moi-même était restée là bas. Je me nettoyais longuement, j’enfilai ma nuisette et durant tout ce temps les larmes ne s’interrompirent pas. J’étais salie au plus profond de mon être, Gaul avait laissé sa marque sur moi et j’étais à présent comme lui, un monstre.

C’est à ce moment que mon ange de miséricorde choisit de faire son entrée. Quelques éclats lunaires éclairés son visage, elle n’avait aucunement l’air fatiguée malgré le stupéfiant dont je l’avais nourris, elle n’avait même pas l’air fâchée. Elle s’approcha doucement, me murmurant avec douceur « Bienvenue à la maison », et un profond sentiment de culpabilité me poignarda le cœur. Je me mis à tout lui raconter bien que je savais pertinemment qu’elle connaissait toute la vérité, même jusqu’à mes sentiments de dégoût. Elle me consola comme une sœur amante, me pardonnant chacun de mes pêchés, elle m’apaisait doucement et la vérité me sauta tel un diable à ressort au visage…

Je l’aimais.

L’instant d’après c’était moi qui me jetais à son visage, plus exactement à ses lèvres pour l’embrasser avec toute ma passion. Je la fis basculer sur mon lit et réalisant à peine mon geste, je m’écartais vivement laissant toute ma honte apparaître sur mon visage. Elle ne me repoussa pas, au contraire elle me caressa la joue en me souriant et sur un ton mutin, murmurant tel un pur esprit, elle me dit : « Heureusement que mes parents ne sont pas là. »
J’éclatai de rire en sanglot et je sentais mon cœur plus léger, c’est ainsi que cette nuit elle me sauva une fois de plus.

***

Cette histoire demeura un secret entre nous et nos vies reprirent un court un peu plus normal. Il y a bien l’exception de notre relation, nous étions devenues bien plus que des amies et encore aujourd’hui nous sommes amantes. Un jour où nous discutions dans la bibliothèque, moi qui faisais la poussière et elle qui lisait en paix, elle me prit de court une nouvelle fois en me parlant de son idée. C’est l’une de ses manières d’aborder les sujets délicats, elle vous les lance en ayant l’air de rien et profite du moment de surprise. Sa merveilleuse idée, donc, commençait par « Ca te dis de sortir les autres filles de la rue » et finissait par « Asylium ». Ma réaction fut à la hauteur de sa naïveté. Après ma dernière mésaventure, la dernière chose que je voulais c’était retourner dans ce milieu mais surtout, je ne voulais pas que Yumi aille entacher ses ailes dans ce monde de corruption. Pour elle cela, sonnait presque comme une aventure, à cela je m’opposais fermement et je laissais place à la colère. Nous nous fâchâmes, c’était la première fois et c’était très douloureux.

Ma traversée du désert s’acheva au bout de deux jours, ça peut paraître une durée dérisoire mais jamais jusqu’alors nous avions refusé le dialogue. Elle s’introduisit durant la nuit vêtue de sa plus belle lingerie et me réveilla en douceur, j’eus l’impression d’être encore dans un rêve lorsqu’elle m’embrassa. Sa manière de faire des excuses est sûrement la plus belle qui existe en ce monde. Cela ne s’arrêta pas là, après une nuit intense nous nous reposâmes pour reprendre là où nous en étions restés et ce dès le matin. Même en y repensant aujourd’hui j’en ai encore des frissons.


Je me mordillais la lèvre inférieure tandis que des instants fugitifs passaient en mon regard. Cette suspension temporaire de mon histoire me permit de réclamer un nouveau verre d’eau afin de m’abreuver. Ce n’était qu’à cette condition que je pus reprendre.

J’avais baissé ma garde mais uniquement car elle savait parfaitement s’y prendre avec moi. Après quoi, tandis que la matinée était déjà bien entamée, elle me murmura doucement dans le creux de l’oreille son désir d’en sauver plus, de leur donner la chance que j’avais eu moi-même. Elle est comme cela ma dame au cœur pur, un paladin dans le corps d’une femme qui sait tirer sur les cordes sensibles avec tendresse. Je me sentais un peu coupable et égoïste de désirer ne plus entendre parler de cet univers infâme. Langoureusement, en accompagnant ses arguments de veloutées caresses aimantes, elle me fit fléchir. Je voyais bien dans son regard que c’était plus qu’un rêve pour elle, mais bien une vocation. Cependant à vouloir de voler de ses propres ailes ainsi, je savais que ses ailes finiraient par se consumer sous le soleil noir des pêchés. Quels autres choix avais je sinon de la suivre pour veiller sur elle ?
Après cette longue discussion elle finit par conclure avec tout l’innocence qu’elle possédait : « Bon et si on allait manger un bout, tout ces exercices m’ont donné faim. »

***

Quelques jours plus tard Yumi présentait son projet à ses parents et, là encore, la nouvelle fut accueillie par une réaction hostile. Je pense qu’ils ne voyaient pas la jeune femme qu’était devenue Yumi : pour eux elle était encore leur fille chérie. Les négociations furent cependant moins âpres qu’avec moi, son père exigea tout simplement des garanties. Pour se faire, il nous envoya toutes deux dans un camp d’entraînement, loin du luxe et de mes parfums. Elle n’était plus la fille de riche, je n’étais plus la servante de sa famille, nous n’étions plus que des troufions de bases, avec pour instructeur des personnes payées pour nous en faire baver autant que possible. Je pense que le but de son père était avant tout de nous décourager, voir même nous dégoûter afin que nous renoncions. Il aurait obtenu de meilleur résultat s’il nous avait séparées, à la place cela ne fit que resserrer nos liens. Au fur et à mesure l’instruction fut plus personnalisée, on encourageait nos affinités à s’exprimer que ce soit aux combats ou lors des exercices. La petite chimiste que je suis trouva bien plus son bonheur avec un expert en explosif qu’avec un professeur d’arts martiaux, mais l’un comme l’autre on ne pouvait leur échapper.

Trois ans s’écoulèrent ainsi pour nous façonner en petites guérilleros, j’avais alors dix neuf ans. C’est à ce moment là que Yumi cessa d’être une Kojima pour endosser le rôle d’Elaine Cissa. Nous avions accomplis notre part du marché, son père n’avait plus qu’à honorer ses engagements et nous commençâmes ainsi notre nouvelle vie.
Seulement plutôt que d’être les sauveurs de la veuve et de l’orphelin, nous nous présentions surtout comme des criminels de la pire espèce. C’était le meilleur moyen qu’on nous fiche la paix alors nous dûmes nous faire un nom. Je renouai avec mes vieux démons pour cela et je découvris à quel point il était facile de prendre une vie, surtout lorsqu’on a aucun lien avec la victime et qu’il s’agit d’un marchand d’esclave. Enfin je ne vais pas vous faire un dessin, vous avez sans doute tous les rapports qui concernent mes exactions.


***

Je les regardais, ils semblaient attendre une suite, ainsi je me rendais compte à quel point ces deux investigateurs étaient gourmands. Alors pour finir sur une note plus guillerette j’ajoutai en conclusion une anecdote.

Cela c’est passé il y a quatre ans, c’était une matinée très tranquille. Je lisais le journal tandis que Yumi écrivait une lettre, c’était un exemple de notre quotidien. Elle m’interpella soudainement afin d’avoir mon appréciation sur sa lettre, me lisant à la suite et à haute voix le contenu de cette dernière : « Cher monsieur Alberto Ferdino, Je vous annonce que Francesca deviendra bientôt Francesca Ferdino. Hannah Ferdino. »
Je baissai alors le journal pour dégager ma vue, dévisageant Yumi d’un air interrogateur. Je me demandais ce qu’elle était en train de me chanter. Avant que je ne puisse me ressaisir elle enchaîna : « Alors, tu en dis quoi Francesca ? »
Je réalisai à peine ce qu’elle était en train de me dire et encore prise au dépourvu je lui demandai : « Qui sont-ils ? Nous les connaissons ? »
Elle me répondit simplement : « Si on veut. Ca te dit de ne plus être simplement Yuko, mais Yuko Kojimi, Francesca ? »
Elle se mit à sourire, fière de sa surprise et c’est alors que je compris. Je n’en croyais pas mes oreilles, cela paressait tellement surréaliste. Alors je lui demandai ce que cela signifiait et elle me répondit : « J’annonce juste à mon père, si tu le veux bien, que désormais tu es une Kojima avec ou sans le consentement de mes parents. »
Je la regardai avec émotion, ma vision se troubla des larmes de joie prisonnières de mes paupières. J’évaluai rapidement la distance qui nous séparait et ensuite je lui sautai dessus pour joindre nos lèvres avec passion.
Elle conclu par « Alors la question est réglée Yuko Kojima. » et c’est ainsi que je suis devenue…un peu plus.



>> Test RP

Le problème lorsqu’on possède les passe-temps que j’affectionne, c’est que si l ‘on ne désire éveiller les soupçons, il faut prendre soin de ne pas se ravitailler au même endroit. Cela implique toujours de grandes randonnées dans les villes, mais aussi ne pas trouver ce que l’on cherche du premier coup. Fort heureusement pour m’aider dans cette tâche il existe des fleuristes, pharmacies, des boutiques spécialisées dans le matériel d’entretien etc. Bref tout autant d’endroit pour trouver mon bonheur mais aussi pour me perdre dans les rues.

Cela m’amène à cet instant précis où je mets le pied dans cette ruelle, c’est ma première erreur. Cette cité apparait déjà comme hostile à toute vie mais cet endroit est sans doute le nexus de la gangrène qui la ronge, dommage que je ne m’en sois aperçue plus tôt. Enfin note pour plus tard : Lorsqu’on est chargé comme je le suis il ne faut jamais, jamais emprunter un chemin douteux surtout lorsqu’il y a une personne louche s’y trouve.

La personne louche c’est elle, un homme roux d’un mètre quatre-vingt environ, d’une forte corpulence, crasseux et qui empeste l’alcool à des kilomètres. Il a la mine patibulaire des ivrognes et des bagarreurs, ainsi que les poings qui vont avec. C’est une apparence plutôt banale pour une personne comme moi, autrefois je frayais souvent avec des hommes de son acabit. A présent ce genre d’être m’inspire surtout du dégoût, je trouve simplement amusant de constater que le moule est toujours usité. Enfin il semblerait que le moule se soit un peu brisé, en m’approchant j’arrive à distinguer ce qu’il fait, ses mains sont occupées à tenir fermement un pauvre chat noir pour le gaver de… chocolat ?!

***

En résumé, je me retrouve dans une ruelle très étroite, masquée par les maisons qui s’étalent sur plusieurs étages, le sol est peuplé de poubelles qui vomissent leurs détritus sur le sol et pour couronner le tout, j’ai en face de moi un psychopathe tueur de chat armé de chocolat. A ce moment là j’aurais du rebrousser le chemin, mais certains de mes achats n’auraient pas supportés le soleil de midi. Alors je presse tout simplement le pas en espérant que mon ange gardien n’ait pas, lui aussi, succombé à l’apéritif… Mais en vérité mon ange gardien est lui aussi un sale ivrogne. L’homme, donc, m’interpelle de sa voix grave et pataude avant même que je n’ai l’occasion de le contourner.

    - Hey ma nougatine ! Est-ce qu’un p’tit chocolat te f’rait pas envie, j’en ai à la liqueur, à la fleur d’o-d’oranger et tout s’qu’tu veux?

    - Sans façon – Réponds-je sèchement.

    *Pitié, ne me dîtes surtout pas que ce type est un trafiquant de sucrerie.*

Sur le moment je vous assure que j’aurais préféré qu’il me vende de la drogue, car à présent je peux être certaine qu’il a plus qu’un grain. Il se tourne vers moi et me bloque le passage, son chat pendouille mollement attestant de sa mort subite. Pauvre félin il n’avait aucune chance face à se gargantuesque idiot du village.
    - R’garde, j’me suis fait un…un nouveau copain et lui il aime le chocolat.- Il me montre le cadavre du félidé.

    - Ce chat est mort…- Lui dis-je d’un air blasé.

Il me regarde incrédule puis pose son regard sur le félin, victime de son délire chocolaté. Le rouge s’empare doucement de ses grosses joues. Je vois son visage se déformer sous l’appel de la colère. Je me permets donc une rectification, je suis persuadée qu’il est complètement cinglé.
    - Tout ça c’est d’ta faute ! Jamais j’n’aurais fait d’mal à cacao ! Bill à raison faut toutes vous arrêter !

    *Bill ?! Qui c’est celui là encore ?*

Maintenant je suis persuadée qu’il y a anguille sous roche. Alors je fais un petit pas en arrière pour me garder à distance du gros simplet plein de hargne, puis je regarde rapidement autour de moi tout en gardant un œil sur mon vis à vis. Personne à première vue, et pas assez de temps pour approfondir ma recherche car il me faut esquiver un bon crochet du gauche.

Pour un homme ivre le grand benêt est plutôt vif, son poing passa si près de mon visage que je pu sentir le parfum du chocolat. Un instant ! Le bruit d’impact sur le mur n’est pas celui auquel je m’attendais, on eut dit qu’une bouillie venait de s’étaler sur ce dernier. Je regarde son bras et je le vois disparaitre dans une flaque de matière foncée… un utilisateur de fruit du démon.

    *Si tu m’entends, ange gardien, j’espère que tu es mort d’un coma éthylique ! Un utilisateur de fruit du démon et puis quoi encore ? Des livres volants ?!*

Mis à part que son pouvoir à base de chocolat est surement le plus ridicule parmi ceux dont j’ai entendu parler, il ne faut jamais sous estimer un utilisateur. Alors me voici tournant les talons pour fuir cette grosse guimauve. Je vous assure que certains jours il faudrait se décider à arrêter de penser à des trucs idiots. J’ai le temps de faire à peine quelques mètres et voilà qu’un livre volant, sortit de je ne sais où, fonce en direction de mon ventre. Une surprise du fameux Bill sans doute.

***

Lorsque vous ne pouvez pas esquiver un coup, un bon conseil, préférez le prendre au niveau des côtes cela fera toujours moins mal qu’ailleurs…si vos côtes ne cassent pas. Je me contorsionne et reçoit le volume là où je l’ai décidé, apercevant rapidement la couverture illustrée d’un gros bonhomme roux portant un menhir. Il avait comme un air de ressemblance avec mon trafiquant de confiserie, qui d’ailleurs profita du choc pour m’envoyer une large bande de chocolat. Impossible d’esquiver cette autre attaque avec cette douleur qui me paralyse un instant, alors je l’encaisse en terminant ma course au sol, contre un mur.
Je pensais que le choc de la matière chocolatée ferait quelque chose, rongerait ma peau ou me transformerait en profiterole mais il n’en fut rien. A la place voilà que ma combinaison jaune préférée est affublée d’une longue rayure noire indélébile.

Je relâche mes sacs dans un coin pour reprendre mon souffle, à l’abri derrière quelques poubelles et j’essaye de gérer ma douleur tout en constatant les dégâts. Ma tenue est définitivement fichu, à moins de vouloir mettre une autre bande chocolatée de l’autre côté. Pour cet affront je n’ai qu’une pensée : Tuer Bill !
Je sais mon répit de courte durée alors je l’emploie au mieux. Ca me fend le cœur de devoir gaspiller ma réserve du mois

    *Réfléchis Yuko ! Qu’est ce que tu peux faire avec tout ça !*

Alors oui j’ai quelques produits dangereux dans ma besace mais aucun dans des doses suffisantes pour faire de sérieux dégâts. Qui plus est je dois affronter deux personnes dont une dissimulée quelque part. Je suis piégée et je peux vous assurer que j’ai horreur de ça. J’aime planifier mes rencontres, prendre le temps de m’assurer de quelques portes de sortie. J’avoue ne pas me considérer comme une bonne combattante. Cela m’aurait bien aidé d’être une guerrière invincible. A la place je m’en tire à bon compte si quelques unes de mes côtes ne sont que fêlés. Je me retrouve littéralement au pied du mur et peut être aurais je pu faire quelque chose si seulement j’avais de l’eau oxygénée ou bien du glucose…Hep pas si vite !

Je regarde ma belle bande de chocolat décorative et je soupire. Hâtivement je vide un peu un flacon d’essence sur un mouchoir, pour le remplir ensuite d’une poudre cristalline violacé. Temps de réalisation moins de trois secondes, le temps qu’il faut pour que le violent bibendum soit de nouveau sur moi.

Je me relève dans l’urgence en emportant un autre flacon avec moi, évitant ainsi le coup en émettant un cri de douleur. Ce sont mes courses qui prirent le coup et voilà comment on gâche une matinée de shopping. Je n’ai pas le temps pour plus de jérémiade alors je mets mon plan à exécution en passant derrière mon agresseur. Là je lui fourre ma bouteille dans la bouche en m’agrippant à son cou, et lui offre la rasade de sa vie juste avant de me faire projeter au sol.

***

Le choc est rude, j’aurais préféré combattre sur un bon matelas douillé que sur un nid à bris de verre. Dans mon malheur il y a un peu de bon, je vois passer un autre ouvrage volant qui était destiné à ma nuque.

    *Dame fortune ne m’a pas encore totalement abandonné semble-t-il.*

Dans un geste rageur qui réveil de nouveau la douleur, je lui envois l’autre flacon afin qu’il se brise au niveau de sa bedaine. Son contenue ce répand jusqu’à son entrejambe, des effluves fleuries s’élève et masque la puanteur de la ruelle. Il esquisse le sourire du vainqueur, pensant sans doute qu’il s’agissait là de mon dernier geste de rébellion, mais rira bien qui rira le dernier.
    - Bill c’est bon je l’ai !

Il interpelle son acolyte mais c’est déjà trop tard. Pendant qu’il tourne son visage dans la direction de son complice, je sors de ma poche le briquet d’argent aux motifs d’ange offert par les filles. Je ne fume pas, mais pour allumer des mèches ou d’énormes agresseurs il n’y a rien de mieux. Alors je lui lance le porteur de flamme allumé en direction de son ventre pour le voir s’embraser. Bien entendu le but n’est pas de le faire fondre, mais simplement de le forcer à utiliser son pouvoir pour se transformer en chocolat. A ce moment là, malgré la crispation de tout mon corps, c’est moi qui me mets à sourire.

***

Le cristal de Condy est un sel inorganique, c’est un oxydant très puissant. Il est utilisé par des artificiers pour créer des flashs lumineux par exemple, les photographes en utilisent aussi d’ailleurs. Bien entendu, ce n’est pas sa seule utilisation, mélangé avec du glucose vous permettra d’obtenir un magnifique fumigène de couleur rouge normalement.

Monsieur chocolat deviens mon ticket de sortit. La réaction prend effets avant qu’il n’éteigne les flammes sur son ventre, Il tape avec entrain et écarquille les yeux en voyant cette étrange fumée naître de son ventre au chocolat.

    - Bill, Bill Au s’cour ça m’brûle !

Mais il est déjà trop tard, son agonie ne fait que commencer. Je me couvre la bouche et le nez de mon mouchoir imbibé d’alcool afin de me prémunir des possibles difficultés respiratoires. Puis enfin je peux contempler mon œuvre avec une certaine délectation, reprenant des forces tandis que le gros gémi au sol, un creux se formant au niveau de son ventre.
    *Que je peux aimer la chimie.*

    - Abrutie ! En faisant ça on va tous les deux succomber au pouvoir d’Obelasque…- S’exprime Bill d’une voix plaintive.

Je tends l’oreille dans la direction de la voix mais rien de plus n’est dit. A la place je commence à percevoir les bruits de ce qui ressemble être un animal grognant.
    *Génial un autre utilisateur…*

Je me prépare à l’inévitable combat, peut être le dernier.
    *J’aurais préféré mourir dans les bras de Yumi plutôt que dans cette sordide ruelle.* - Pense-je, bien que rien n’est encore joué.

D’ailleurs mon attente devient de plus en plus longue et les bruits se muent en ceux d’une bête en rut. Je me déplace donc vers la source du bruit, en me tenant les cotes et en prenant soin de ne pas tomber dans un piège.

***

Mon deuxième ennemie, le fameux ninja lanceur de bandes dessinées Bill, un cinquantenaire rabougri avec les cheveux longs et des traits légèrement asiatique, est allongé sur le sol. Il a la main droite dans son pantalon, un mouvement régulier l’animant, et l’autre sur une bande dessinée.

    - Le…Ah…chocolat…aphrodisiaque.- J’éclate de rire en entendant ses paroles.
    - Que comptiez-vous faire de moi ?- Reprends-je.
    - Ahmm…si…si je te le dis… aide moi par pitié.
    - D’accord, maintenant parle.
    - On capture des filles…hmmm…on les entraine puis…puis on les vend.

Je serre les poings et la mâchoire en entendant cela, ce genre de type me dégoute tellement que je dois me retenir de le tuer sur l’instant. C’est à croire que je les attire tout de même, est ce qu’ils ont une association des esclavagistes mondiales ? Et se sont ils donnés le mot pour me faire suer jusqu’à la fin de mes jours ?
Donc je me retrouve en face de Bill succombant à ses instincts primaires, quant à moi je n’ais pas d’immunité spéciale simplement un mouchoir qui filtre parfaitement l’air. De fait il est à ma merci et je passe en revue les possibilités : L’achever, le torturer sadiquement, l’empoisonner pour une mort lente et douloureuse.

    - Où les amenez-vous ?
    - Le 5 de la rue de theodolf 1er…Maintenant…aide moi !

D’accord finalement je ne suis pas sans cœur et j’adopte l’option de l’aider. Calmement je sors un petit canif que je déploie, je me penche doucement sur l’homme qui m’observe à peine, perdu dans son propre plaisir, je déboutonne son pantalon pour le voir astiquer son pal, enfin je le soulage. Il hurle de douleur tandis que je tranche tout ce qui dépasse, mais au moins il n’a plus à ce soucié de l’aphrodisiaque. Habituellement je n’aime pas commettre d’acte aussi sanglant mais je trouve que l’occasion s’y prête. Il cri de rage et de douleur en se vidant de son sang, il me maudit, il se met à pleurer comme une fillette pour que je le sauve. Rien de ce qu’il pourrait dire ou faire ne me fera l’aider, en lieu et place je lui vide les poches en guise de payement pour mes bons services.

J’entends les sifflets des autorités, pendant un moment je pensais qu’il n’y en avait pas. C’est le moment pour moi de m’éclipser en profitant de la fumée chocolatée. En m’éloignant j’entends de nombreux cris d’extases, bientôt ce quartier deviendra le plus chaud de la ville.

    *J’espère que Yumi pardonnera mon retard.*

***

Quelques heures plus tard au 5 de la rue de Theodolf 1er, une apparition salvatrice se révèle à trois esclaves sexuels enchainées à leurs lits. Cette apparition c’est moi qui viens d’ouvrir la porte du premier étage de cette masure insalubre, tenant plus du nid à poussière que d’un quelconque habitat.
    - Tout va bien, je suis là pour vous aider. –Leur dis-je du ton le plus rassurant que je pouvais sans montrer ma douleur.

Le canif ensanglanté me sert à trancher leurs liens, elles sont pour la plupart déshydratées et mal en point, mais pas autant que moi. Je leurs trouve de quoi les vêtir rapidement puis nous sortons tranquillement du lieu. Si je n’avais pas autant mal et si je ne redoutais pas que les autorités aient pu parler à mon émasculé avant sa mort, j’y aurais sans doute mit le feu. Qu’à cela ne tienne, aujourd’hui trois autres filles rejoignent l’Asylium.

Quant à mon ange gardien je pense qu’on me l’a remplacé.



Informations IRL
    Prénom : Taicha

    Age : 26

    Aime : Les chats, le chocolat, les litchis, les bd, les mangas, l’horreur, le fantastique etc.

    N'aime pas : Plein de choses mais surtout les généralités fausses qui enveniment la vie.

    Personnage préféré de One Piece : Robin qui a l’un des passés les plus développé et une psychologie à l’image de son vécu. Qui plus est c’est une archéologue !

    Caractère :Vous voyez un chat ? Je dors autant, j’aime autant les câlins, j’ai mon indépendance mais je ferais tout pour apaiser la tristesse de mes amis par mes ronrons.

    Fais du RP depuis :Treize ans pratiquement.

    Disponibilité : Plutôt en soirée, le vendredi soir et le samedis je suis absent pour cause d’activité associative.

    Comment avez vous connu le forum ? Shacka qui m’a tenté.


Dernière édition par Yuko le Mar 26 Avr 2011 - 18:43, édité 4 fois
    Bonjour & Bienvenu sur One Piece Requiem, nous vous conseillons d'attacher vos ceinture pour le ... Bon Ok j'arrête.

    Bref, moi j'ai rien à dire vu que je donne pas les test RP, donc, attend Game Master, Ryuuku Gakuen ou Hiro Shima
    • https://www.onepiece-requiem.net/t109-greed#772
    • https://www.onepiece-requiem.net/t100-termine-satoshi-noriyaki
    Salut et bienvenue ^^
    Alors voilà ton test rp personnalisé...

    Un homme complètement bourré viens te parler dans une ruelle, il a un chat à la main et lui fait bouffer du chocolat de force...Assis sur un trottoir, bien caché, un homme mystérieux mène les ficelles, il a juste une B.D. avec lui. Et n'hésitera pas à attaquer au moindre geste négatif contre son pantin...Objectif: Sortir de cette ruelles...P.S. Attentions aux pièges ;)
    • http://oprannexe.onepiece-forum.com/t296-
    Test RP terminé.

    C'est l'histoire d'une vengeance.
      Difficile de juger cette présentation qui me semble magnifique. Un personnage original qu'on aimerait voir exister. T'as un style et ça c'est pas donné, d'autant qu'il est très bien, je dirais même mr. dupon qu'il est excellent. Du coup c'est difficile de trouver des points négatifs. Le test rp...pssst, Bonus Originalité et délire. Que dire à quelqu'un qui arrive à nous transporter dans son monde ? A part une proposition à 800 Dorikis.
      • http://oprannexe.onepiece-forum.com/t296-
      Je suis d'accord avec ce qu'à dit Hiro. Y'a pas grand chose à demander plus. J'hésite moi-même entre 1000 et 800. Même si je me dirigerais quand même vers le 800... Quoi qu'il en soit, j'attends un troisième avis pour voir si je change.
      • https://www.onepiece-requiem.net/t146-ryuuku-no-fiche
      • https://www.onepiece-requiem.net/t99-rp-donwload-100-100-ryuuku-gakuen
      Histoire : Niveau orthographe j'ai pas trouvé de fautes, et si il y en a elles doivent pas être trop importante, c'est un bon point. Sur la longueur c'est bon, ni trop long ni trop court, la couleur ni trop pétante ni trop sombre rend la lecture agréable. Pour ce qui est de la qualité et de l'originalité, c'est très bien, on a pas ce genre de présentation tous les jours ( Ouai, une orpheline aurait perdu des points ).

      Descriptions :
      So :

      La conversation est interrompue par l’un des deux hommes, visiblement mal à l’aise
      Première faute de temps, La Conversation fut interrompue*. Oui, là tu changes de temps en plein milieu pour après repasser au passé, c'est pas bon, fait gaffe à ça à l'avenir. T'as une bonne dose d'humour, ni trop, ni trop peu ce qui rend agréable la lecture, j'aime ça =D.

      Test RP :
      J'trouve que tu gères bien les dialogues, tu trouves les bons mots pour que le lecteur se sente dans la scène. Pour ce qui est de la narration, parfois tu devrais plus en mettre plutôt que d'enchaîner sur un dialogue trois-quatre lignes après, mais c'est chercher la p'tite bêbête ;D

      Note :
      Vraiment désolé les n'amis mais j'suis pas d'accord avec vous, j'ai trouvé aucuns points négatifs quasiment, et la présentation est carrément géniale ! On s'ennuie pas du début à la fin, pour moi ça vaut les 1500 Dorikis ![/color]

      • https://www.onepiece-requiem.net/t109-greed#772
      • https://www.onepiece-requiem.net/t100-termine-satoshi-noriyaki
      C'est quelque peu abusé pour ma part, je ne donnerais pas ma voix pour 1500. 1000 au pire des cas ^^
      • http://oprannexe.onepiece-forum.com/t296-
      Bon, j'attends l'avis de Sato, pour voir s'il est d'accord pour 1000. Sinon, on attend GM qui revient aujourd'hui ou demain, j'sais plus.
      • https://www.onepiece-requiem.net/t146-ryuuku-no-fiche
      • https://www.onepiece-requiem.net/t99-rp-donwload-100-100-ryuuku-gakuen
      J'adhère également pour le 1000, la présentation est très bien, même si le test RP baisse un peu le niveau (tout en étant de très bonne qualité aussi, hein !). Je sais pas vraiment ce qui me chipote, mais j'ai trouvé le reste de la fiche un peu mieux. Mais ça mérite les 1000.
        Je me couche et je valide ^^'
        • https://www.onepiece-requiem.net/t109-greed#772
        • https://www.onepiece-requiem.net/t100-termine-satoshi-noriyaki