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Au clair de la Lune, la chanteuse et l'aveugle [Pv: Elizabeth Trancy]


Les coups d'épées fusaient. Comment ce faisait-il que mes explosions ne lui faisaient rien du tout. Il n'y que le fruuit que j'ai mangé qui permet cela. Alors comment ? De plus me battre avec mon épée est vraiment plus compliqué pour moi. Il a clairement le dessus sur moi, je ne vais pas tenir longtemps. La sueur perlait sur mon front, mes muscles començaient lentment à faiblir. A chaque coups que je portais, ma puissance diminuait. J'encaissais toujours plus d'attaques de mon opposant. Je ne tenais plus et mes genoux me lachèrent pour me laisser dans une position de soumission devant l'ennemi. Il eut alor un rire démoniaque et sa lame pourfenda l'air jusqu'à moi. Elle était très proche de ma gorge et soudain......

- AAAAHHHHHHHH !!!!!!

Qu'est ce que ? Ohhh, ce n'était qu'un rêve. Je suis rassuré j'ai vraiment eu la trouille moi.... J'ai vraiment crus que ça y est j'allais rendre mon dernier soupir. Ce songe semblait pourtant tellement vrai, je n'ai rien vus venir. C'est vraiment étrange, et puis en ce moment j'en fais souvent. Pourquoi n'ai-je pas la conscience tranquille ? Je n'ai pourtant rien fais de mal ces derniers temps. D'ailleurs je n'ai jamais rien fais de mal de tout ma vie. Je n'y comprend plus rien.
Enfin passons, il est quel heure ? Minuit moins quinze, déjà ? Eh ba j'ai dormis un moment. Je devrais me recoucher, mais j'en ai pas du tout envie. Je vais plutôt aller faire une balade dans cette magnifique ville où je suis. A cette heure il devrait y avoir personne, enfin je pense, puis j'espère. J'aime pas être dérangé par le bruit quand je me balade. Je vais y aller sans mon casque, certe je vais rien voir sans lui, mais j'adore me promener en aveugle la nuit, lorsque pas un chat ne se trouve dans les rues. Je me préparai donc à sortir en enfilant mes vêtements de ville. Pas besoin de mettre ma tenue de combat en pleine nuit. Au pire je tomberais sur un poivrot agressif que je mettrais à terre avec une simple petite explosion. Ouais je vais y aller sans mes armes et sans mon armure. Je fis donc cela gaïment et sortis de la minuscule auberge où je me trouvais pour la nuit.

Comme je le savais pertinemment, sans mon casque je n'arrive pas à me repérer. Je vais marcher en m'aidant de ma canne. Eh ouais quand je met pas mon casque je prend cette canne pour le moins simple. Passons ce point, mes pas étaient donc lents et prudents. Je n'avais pas la moindre idée d'où j'allais, ou encore où je me trouvais en ce moment. J'étais juste dans les rues qi pour moi n'étaient que des ténèbres vides et sans bruit. J'adore cela, le calme de l'obscurité dans laquelle je suis plongé. J'ai omme le sentiment d'être un aventurier, ne sachant pas où il va. Voilà ce que je ressens en me baladant la nuit. Comprenez donc pourquoi si je me réveille je me promène.... Perdu dans mes pensées je ne fis pas attention au trou devant moi. Ma canne se trouva pourtant dans le vide sans que je m'alarme. Vous voyez, si y'a un trou, ma canne ne touche plus rien et je sais logiquement que faut pas mettre le pied là. Mais non, fallais que moi, monsieur je suis sûr de moi et je peux marcher en aveugle dans les rues, ne prette pas attention au danger iminent.

S'en est résulter une belle et longue chutte. Vu le tmps que j'ai passé en l'air avant de heurter le sol, je dirais que le trou faisait bien cinq mètres. En fait ce n'était qu'une rue en contrebas, rien d'inhabituel mais bonsi on tombe de là on peut facilement se blesser. J'étais tombé grossièrment sur une poubelle avant de toucher le sol même. Ma jambe droite me faisait atrocement soufrir et mon nez ainsi que ma bouche saignaient abondemment. Un très léger hurlement de douleur sortit de ma bouche sans que je puisse le contrôler. La soufrance sur mon visage était bégnine mais celle de ma jambe non. Bien que je ne le savais pas encore, elle était cassée. Je voulus me relever, et en posant cette jambe à terre, un petit crac se produisit. Je tombai donc à terre, la jambe parfaitement briser et le poignet foulé par la nouvelle chutte. J'ai donc hurlé de plus belle. Les riverains autours ont eu du bol de pas être réveillé par mes plaintes. Ils doivent avoir le sommeile lourd....

J'avais tellement mal que je ne bougeai pas pendant une bonne dizaine de minute. Jusqu'à ce que je sente quelqu'un à mes côtés. Un doux parfum semblait émané de l'inconnue. Ouais je met inconnu au féminin car vu cette senteur si agréable ce ne peux être qu'une femme. Ma main gauche chercha sa jambe et quand elle la trouva je l'aggripa. Elle portait une matière très douce mais aucune idée de ce que ça pouvait être.

- Désolé de vous déranger, vous pouriez m'aidez ? Je suis aveugle et j'ai fais une chutte. je crois que j'ai la jambe cassé.....
    East Blue... Enfin ils accostaient! Le voyage fut long et bien qu'Elizabeth adorait l'Asylium, la chaleur d'une ville lui manquait terriblement. Ses bruyants marchés, ses bars remplis de joyeux pochtrons et ses ruelles débordants de joies. C'était là le tableau idyllique qu'elle aimait dresser à chaque accostage. Mais ici, à Goa, à minuit moins le quart... La ville semblait morte. Pas une âme qui vive à l'horizon, les habitants semblaient avoir succombé au terrible Morphée. Qu'importe, elle avait besoin de marcher, de se changer les idées. Elle alla prévenir Elaine de sa petite absence. Elizabeth adorait son patron, mais au fond, la belle chanteuse aimait la solitude. Cela lui permettait de calmer les ardeurs de son "Hyde".

    Spoiler:
    Vêtue d'une jupe crayon rétro noire, qui dessinait ses hanches à la perfection, sous laquelle se cachait des bas en soie, d'un haut vert et d'un boléro noir, elle arpentait avec grâce les rues, à la recherche de contact humain. Une diva du jazz ne devrait pas être seule, mais Elizabeth avait toujours sur elle de quoi se défendre. Dans son petit sac en cuir, trônait le couteau de son beau-père. Il l'avait toujours suivit, tel un porte bonheur qu'elle gardait jalousement, ou plutôt que Trèfle gardait. Un jour, l'artiste avait voulu s'en débarrasser, et le résultat fut une crève de chien. L'alter égo avait altérer la santé du corps exprès, par vengeance.

    Déambulant toujours dans les ruelles, elle désespérait de trouver un manant, quand son coeur fit un bon. Elle entendait un homme hurler. Un meurtre? Une agression? Que pouvait-elle faire? Prenant son courage à deux mains, elle sortit son couteau et s'aventura en direction des cris. Une fois sur place, qu'elle ne fut pas son étonnement. Il n'y avait qu'un seul homme, étendu par terre. Il semblait inoffensif, Trèfle ordonnait à Elize de se tenir sur ses gardes, mais la belle ne l'écoutait pas. Elle rangea son arme et se rapprocha. Son pouls s'accélérait à chaque pas. Peut-être qu'il l'allait l'agresser, peut-être qu'il mimait sa douleur. Mais la faible lumière de la ruelle lui permis de voir que ce n'était point le cas. Il saignait et avait besoin de soins urgents. Malheureusement, elle n'avait qu'un simple mouchoir en dentelle dans son sac. On est une diva sexy ou on ne l'est pas!

    L'inconnu attrapa la jambe d'Elizabeth. La belle poussa un léger cri, puis se mit soudainement à rougir. A croire qu'aucun homme ne l'avait touché. Mais celui-ci semblait si différent. Aussi, elle s'agenouilla et porta ses mains au visage ensanglanté, qu'elle nettoya tant bien que mal avec ce qu'elle avait. "Vous semblez avoir fait une sacré chute Mister. Quelle idée de vous promener seul à cette heure-ci, avec votre infirmité..." Le dernier mot avait été dit doucement. Elle ne voulait pas le blesser, mais apparemment, il avait chuté à cause de sa cécité. D'ailleurs, d'ou avait-il pu tomber? Elle leva les yeux et remarqua... Nannnnnnnni? Cinq mètres????????

    "Laissez moi vous aider à vous relever. J'espère que vous n'habitez pas trop loin, je pourrais vous aider à rentrer... Bien que je serais incapable de retrouver le chemin du quai. Ha ha..." Son rire était discret, car elle était toujours timide envers les inconnus. Trèfle veillait toujours, mais Hyde semblait croire que l'inconnu n'était pas dangereux. Ses mains délicates tentaient de sauver le visage du jeune homme. Si jeune... Il n'en restait pas moins adorable. Elle riait une nouvelle fois, avant de lui demander poliment ou il habitait. Si elle pouvait se rendre utile, ça lui ferait oublier un court instant les crimes qu'elle avait commis.

      - Vous semblez avoir fait une sacré chute Mister. Quelle idée de vous promener seul à cette heure-ci, avec votre infirmité...


      Malgré ma souffrance, que je pouvais encore endurer avec presque aisance, je fus comme paralysé. Mais pas par la douleur, par cette femme. Elle avait une voix si......douce, sublime même. La voix d'un ange. Je n'avais pas besoin de voir, sa voix à elle seule me permettais de la voir tel qu'elle était. Une femme magnifique, vous savez, celles qu'on voit rarement dans les rues. Et quand on les voit , on se demande qui peut bien être asez veinard pour être avec ces femmes. Bon, pour moi le physique d'une femme ne compte pas étant donné que je ne la vois pas. Je ne suis intéressé que par leurs voix, ce qu'elles font de leurs vies ou encore comment elles sont au plus profond d'elles même. Et croyez moi que cette Lady là ne me laissa pas indifférent du tout. J'étais omnubilé par sa voix.


      - Laissez moi vous aider à vous relever. J'espère que vous n'habitez pas trop loin, je pourrais vous aider à rentrer... Bien que je serais incapable de retrouver le chemin du quai. Ha ha...


      Je vais vous le dire franchement à vous lecteurs, je n'avais pas la moindre d'idée d'où j'étais aller. En même temps si vous étiez aveugles comme moi et que vous vous baladiez en...... euh en aveugle. Vous vous perdriez c'est presque certain ça. Du moins moi chaque fois que je sortais la nuit la je me perdais et mettais tout le reste de la nuit avant de rentrer par chance à mon hôtel. C'est pas aujourd'hui, après un sale rêve, que j'allais me démarquer de cette facheuse habitude. Enfin bref, je n'allais pas me casser moi même devant la Lady. Et casser ainsi toutes mes chances déjà faibles avec. Tiens j'ai une meilleur idée.


      - Ne vous inquiétez pas MiLady, je, je vais bien merci à vous. J'aurais pas été capable de me relever tout seul. Mais en prenant ma canne je devrais pouvoir aisément marcher seul.


      De ma main droite je saisis ma canne et avec son aide je me releva. Ok c'était le moment d'agir où ma chance déjà minime avec elle disparaitrait. Je baissai quelque peu le ton et j'enchainai:


      - Je ne sais pas si ça va vous semblez téméraire, ou je ne sais trop quoi.... J'aimerais vraiment... euh....... vous invitez à dinner. Euh non non, juste un café je connais un petit bar qui ferme la journée seulement..... Je... Non oubliez ce n'est rien, merci de m'avoir aidé.......


      Baka que je suis !!!!!!! J'avais dis toutes ces phrases en bafouillant presque, ce n'est pas dans mon habitude du tout, c'est très étrange. Avec difficulté je mis ma force dans ma canne et cela me permit de mre relever. Je partis ensuite, pour m'éloigner de cette femme plus qu'autre chose, j'avais terriblement honte. Que devait-elle penser de moi ? Un infirme qui bafouille et perd ses moyens devant une femme qu'il ne peut même pas voir. Franchement jolie topo mec, super !!!!! Baka baka baka...... Je vous fais grâce des quinze bakas consécutifs.
        Quel drôle de personnage! Il devait avoir une dizaine d'années de moins que la chanteuse, et sa candeur fit sourire cette dernière. Que croyait-il! Qu'elle allait le laisser partir tout dégoulinant, recouvert de sang et qu'elle n'accepterait pas de prendre un café avec lui? Après tout, il ne la voyait pas, il n'était donc pas intéressé par le physique. Et pourtant, Elizabeth Trancy était belle et attirait souvent les hommes. Mais la plupart du temps, ce n'était que des rustres, voulant culbuter une belle poulette au détour d'une rue. Alors pour une fois qu'un homme assez poli pour l'appeler Milady voulait lui offrir quelque chose... Oh non elle n'allait pas refuser.

        Elle la rattrapa et posa une main délicate sur son épaule. Elle se rapprocha de l'inconnu et lui chuchota à l'oreille : "Oh mais j'accepte avec joie votre proposition, mais il va falloir vous changer mon cher... Comment vous appelez-vous?" C'est vrai, elle ne connaissait absolument rien de lui. Mais pourtant quelque chose la poussait à rester avec cet homme. Une sensation de bien-être l'envahissait, elle ne se sentait pas menacée. Même Trèfle restait calme et silencieuse, c'était l'occasion rêvée pour une belle soirée au clair de lune. "Je m'appelle Elizabeth Trancy... Ravie de faire votre connaissance..." S'il avait pu observer la chanteuse, il aurait certainement rit en voyant sa tête. La jeune femme rougissait, et semblait toute timide. Il faut dire que ses expériences avec la gente masculine n'était pas toujours agréables... Pour elle... Comme pour eux...

        Elle continuait avec son mouchoir, semblant tout effacer avec. Elle n'osait pas aller chez lui et elle ne voulait pas retourner sur l'Asylium. Elle voulait un peu de tranquillité, loin des clients et des collègues. "Bon et si nous y allions à ce fameux bar? J'espère qu'ils jouent du jazz..." La dernière phrase s'était échappée de ses lèvres. Le jazz, sa vie, son oeuvre et sa passion. Elle donnerait tout pour la musique et tout pour ce style. Prenant le bras de l'homme, elle commençait à marcher, désireuse de quitter cet endroit lugubre et désireuse de voir comment la soirée allait se dérouler. Elle devait reconnaître qu'il était plutôt mignon. "Et vous Mister? Qui êtes-vous? Le temps de la ballade, j'aimerais beaucoup que vous me parliez de vous."
          Mon coeur battait à cent à l'heure. Je pense que si je ne m'étais pas retenu je n'aurais pas été capable de m'empêcher de rougir. C'était bien le première fois qu'une femme me touchait, ne serait-ce que l'épaule. Je ne savais pas trop que faire, une douce femme venait d'accepter que je l'emmène boire un café, vous feriez quoi vous à ma place ? Je vais vous le dire, vous feriez tout comme moi, vous ne sauriez dire mot jusqu'à ce que la dame est fini de dire ce qu'elle avait à dire. Et c'est ce que fis.
          Elle me dit quelques phrases et termina par: "Et vous Mister? Qui êtes-vous? Le temps de la ballade, j'aimerais beaucoup que vous me parliez de vous.

          - Et vous Mister? Qui êtes-vous? Le temps de la ballade, j'aimerais beaucoup que vous me parliez de vous."

          Ainsi donc elle voulait que je lui parle de moi. Je ne ne savais trop par où commencer, mais je me devais de vite répondre pour garder constance et qu'elle ne puisse pas supposer que je sois embarrassé de sa présence si agréable. Je restai donc au prix d'un gros effort parfaitement normal, et même semblant à l'aise. Je réfléchissais à ce que j'allais lui dire en me grattant la crane et en faisant un "hhhuummm" continu. Mon bras autour de son épaule pour avancer je trouvai enfin que lui dire et comment le dire. Mais son parfum si doux, agréable et ennivrant me perturba avant que je parle. Ce magnifique fumet me titillait les narines horriblement. J'avais une envie folle de me blottir contre elle mais je me ressaisis vite bien entendu.

          - Hum hum. Tout d'abord je vous remercis encore Milady de bien vouloir m'aider. Sans vous je ne sais pas comment j'aurais été capable de sortir de ce pétrin. Bien nous allons aller en premier temps chez moi si cela ne vous dérange pas afin que j'aille me changer.

          Je lui souriai bêtement sans vraiment savoir si elle m'avait vu puis je continuai mes paroles.

          - Je m'appelle Kinjiro, Kinjiro Tanaka. Je suis comme vous le savez déjà un aveugle. Hum, ah oui ! Je me fais aussi appeler le chasseur aveugle. Il ne faut en aucun cas chercher loin pour trouver la raison de ce nom. Je suis tout simplement chasseur de primes, et je suis aveugle. J'ai décidé de prendre de petites vaccances ici, vous voyez, pour me détendre un peu quoi.

          Nous arrivâmes alors devant mon auberge que je reconnaissais au sol et à l'odeur de poisson frit. Je m'excusai auprès de la Miss et partis me changer. Je ne fut pas long du tout et revins habillé dans mon habit de combat avec sur moi come arme seulement mon revolver. Cette armure de cuir moulante me mettait vraiment en valeur, laissant mes bras musclé libre et permettant de bien discerner mes abdos sous les vêtements. Mon casque siégeait sur ma tête, aussi étrange qu'à son habitude, elle se demanderait à coup sûr ce qu'était cette chose et pourquoi mainetant je marchais seul. Bien maintenant que je l'ais je peux facilement me repérer et marcher sans la moindre aide. Avec ma canne dans ma main droite je partis en direction du bar en faisant signe à la demoiselle de me suivre.
          D'ailleur en parlant d'elle, maintenant que je peux voir à quoi elle ressemble je suis totalement ébahis, elle est aussi belle que ce que je voyais en ne la voyant pas. Euh vous me comprenez ?

          - Milady, avant que nous n'arrivions au bar, peut etre pourriez vous m'en dire un peu plus sur vous ?
            La belle restait muette en entendant le récit du jeune inconnu. Après une rapide présentation, il lui annonça qu'il était chasseur de prime. Elizabeth regardait avec une certaine admiration Kinjiro. Lui avait réussit là ou elle avait échouée : il avait vaincu ses craintes et avait affronter le monde. Elle cependant... Elle s'était cachée derrière un masque monstrueux, mais aux traits ô combien angéliques. Trèfle somnolait dans l'inconscient de la chanteuse, bien que la nouvelle ne lui plaisait guère. Si Elizabeth était hors de danger pour l'instant, les autorités tentaient néanmoins de mettre la main sur l'auteur de ces crimes.

            La nuit était divinement belle et la brune décida de mettre ses craintes de côté. Le port n'était pas très loin, elle pourrait toujours s'y réfugier en cas de besoin. Elle se doutait bien qu'Elaine ou Yuko seraient présentes et l'aideraient. Mais... Il fallait l'avouer... Le jeune Tanaka était plutôt beau garçon et l'idée d'un dîner en tête à tête avec un homme charmant lui plaisait. Pendant la balade, elle put noter un drôle de changement d'attitude. Lui qui avait du mal à marcher, voilà qu'il gambadait avec de drôles de lunettes! Mais par politesse, elle ne demandait rien. Tout vient à point à qui sait attendre.

            Avant de se dévoiler petit à petit à ce bel étranger, Elize s'installa à une table et commanda un cocktail blue lagoon. Elle attendit qu'il en fasse de même et plongea son regard dans le sien. Prenant un air amusé, elle lui adressa un clin d'oeil coquin avant de commencer :


            "Je me nomme Elizabeth Trancy, mais peut-être avez-vous déjà entendu parler de moi sous mon nom de scène. Dans le milieu de la musique, on me nomme Trèfle, surtout à cause de mon tatouage." Elle s'arrêta un court instant, afin d'entendre la musique qui passait. Ce n'était pas du jazz, mais c'était doux et agréable, idéal pour ce genre de tête à tête. "Je suis chanteuse de jazz et je voyage à bord d'un navire; l'Azylium. C'est un métier agréable qui me permet de voir du pays et de côtoyer de nouvelles têtes."

            Evidemment la vraie raison était ailleurs. Certes, elle adorait son métier, elle adorait sa patronne, mais elle ne serait heureuse que lorsqu'elle serait à nouveau avec son frère. "Et vous... hum... que faites-vous ici? Vous êtes en train de chasser un malfrat? Et comment vous en êtes arrivé à ce métier?" Ah voilà! Elle était trop curieuse. Mais c'était une fille. C'est donc en rougissant qu'elle avala son cocktail, attendant la réponse de son interlocuteur. "Pardonnez-moi, je suis très curieuse."