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Des soldats de choc

Le colonel Miguel Jimenez poussa un long soupir. Pendant quelques minutes, il avait pu entretenir l'illusion qu'aujourd'hui serait une belle journée. Quelques heures plus tard, il devait se rendre à l'évidence que non, aujourd'hui ne serait pas une belle journée, mais qu'en plus aujourd'hui serait une journée des plus fatiguantes.

Il y a deux jours, les révolutionnaires hantant le Grey Terminal avaient été éradiqués avec méthode, précision, dommages collatéraux limités et un taux de pertes militaires raisonnable. Hier, une partie des troupes pliait bagage et se préparait à retourner dans leurs casernes un peu partout sur East Blue et pour certains au-delà. L'autre partie fouillait les montagnes à la recherche de gris s'en étant tirés.
Et lui, colonel de la marine installé sous les ordres du Vice-Amiral Fenyang, était chargé de maintenir l'ordre dans cette foutue ville de Goa.

Il répéta son soupir une nouvelle fois.
En temps normal, il aurait eu des centaines d'hommes sous ses ordres pour garantir le bon fonctionnement de la cité, faire respecter les lois et craindre l'uniforme. Mais la majorité de ses gars étaient dans les montagnes à chasser du ptit gris.

Il jeta un long regard à son subalterne, le lieutenant-colonel Ténébris Dupont. Quel nom. Qui en 1626 s'appelle encore Dupont, vraiment ? Mais il connaissait l'homme depuis des années et il le savait efficace, pas un homme de terrain, mais un expert de l'organisation. De la graine de sous-amiral.
Le colonel Jimenez prit une liasse de paperasse et les frappa du coin sur la table, pour en faire un tas bien propre. Puis il les reposa.
Lorsqu'il estima qu'assez de temps fut écoulé, il reprit leur conversation.

- Il me semble que je dois avoir mal entendu, litcol Ténébris.
- Le citoyen Ernest Druant a disparu, sa femme et leurs enfants s'inquiètent.
- D'accord, j'avais bien entendu alors. Rappelez-moi qui est cet homme ? Un haut-fonctionnaire ? Un magistrat local ? Un noble peut-être ?
- Un maraîcher, mon colonel.
- C'est bien ce qu'il me semblait avoir entendu la première fois. Laissez-moi vous poser la question autrement. Hum .. c'est vous .. attendez ...

Miguel marmonna quelques bouts de phrases entre ses lèvres avant de se décider pour une totalement différente.

- Qu'est-ce que j'en ai à foutre ? Vous savez aussi bien que moi qu'on peut rien faire pour le moment.
- Mon colonel, un homme a disparu tout de même.
- Litcol, je vous entends. Soyons clair, dans une situation normale, où nous aurions des bataillons de marines pour tenir Goa par le col et l'empêcher de gigoter trop fort, on aurait pu détacher deux, trois personnes pour aller vérifier si le sieur Druant ne serait pas un factieux révolutionnaire ayant eu un accident fatal dans le Grey Terminal avant-hier.
Là, en l’occurrence, on les a pas. Il nous manque les deux tiers de nos hommes et le tiers qui reste est à peine suffisant pour assurer l'ordre dans l'enceinte de la cité.
Tout ça, vous le savez aussi bien que moi, voire mieux. Alors pourquoi vous venez m'en parler ? C'est qu'un marchand de tomates, bonté divine.

- Non mon colonel.
- Non à quoi ?
- Il vend aussi des laitues, des choux, des oranges, des pommes, des poires, des cerises quand c'est la saison, des asperges, des topinambours, des ...
- Si vous êtes venu pour vous entraîner à l'humour, vous repasserez. Ou plutôt non, on vous enverra au stage au prochain cirque qui passe en ville. Si vous me répondiez sérieusement ?
- Oh, et bien ... il n'est pas bon de laisser ce genre de choses sans au moins montrer que nous agissons, monsieur. Si nous ne faisons rien, la populace va s'inquiéter. Vous savez ce que ça donne, une population inquiète.
- C'est clair qu'on a pas besoin de ça. Bon, alors qu'est-ce que vous proposez ? On a personne pour s'en occuper, mais il faut quelqu'un pour s'en occuper. Vous désirez peut-être traiter l'affaire vous-même ?
- Non mon colonel. J'ai déjà arrangé ces choses-là mon colonel. Le sous-lieutenant Ryuko Kuzuryu vient d'être transférée à Goa et le caporal d'élite Gallena Scorone nous est "prêtée" par son officier.
- Prêtée ? Bon, je ne veux pas connaitre les détails. Allez les voir, expliquez-leur ce qu'on attend d'elles.
- Merci mon colonel.

Le lieutenant-colonel Dupont sortit du bureau en silence tandis que son supérieur s'en retournait à sa paperasse. Le terrain lui manquait, mais il fallait que quelqu'un s'en charge. Et ce quelqu'un, c'était lui.

Néanmoins ... le colonel Jimenez jaugea la pile de papier et le temps qu'il faudrait pour la remplir. S'il se contente de les signer sans y passer trop de temps, il pourrait arpenter le pavé dans une heure. Une excellente raison pour ne pas attendre plus longtemps, donc.




Je suis Gallena Scorone, caporal d'Elite de la marine qui tabasse les pirates et les met en prison et ça marche aussi pour les révolutionnaires et les monstres marins. Quoi que j'ai encore jamais mis de monstre marin en prison. C'est un peu gros, les monstres marins. Aussi, je me souviens pas en avoir affronté. Pas de vraiment gros en tout cas. Donc ça compte pas vraiment s'ils sont petits.
Alors du coup .. bah c'est pas la question de toute façon.
Là, on a un type de la régulière, un lieutenant-colonel, qui nous parle de ... de choses. J'ai pas tout bien écouté mais y a un monsieur qui vend des légumes qui a disparu et donc on va devoir aller voir sa femme et chercher des indices et tout ces trucs que ça devrait pas être à moi qui suit dans la marine d'élite de faire ça.
L'autre fille qui est à côté de moi, elle, elle est dans la régulière, donc ça doit faire partie de son travail. C'est des trucs normaux ça, du banal. Moi si je suis passée au BAN et tout, c'est pour plus avoir à faire des trucs de régulière, comme monter la garde ou se promener en ville pour faire voir aux gens que la marine est là qui les protège. Moi, je veux affronter des pirates, les tabasser et les mettre en prison !
Alors franchement, le lieutenant Ishumi qui m'envoie aider des gens de la régulière à faire des trucs de régulière, il est vraiment pas gentil. J'suis sûre qu'il l'a fait exprès.

J'aime bien la tête de l'autre fille. Ryuko je crois qu'elle s'appelle. Elle a des cheveux de plein de couleurs et elle est plus petite que moi de presque une dizaine de centimètres. Bon, y a plein de gens comme ça, mais elle avec ses cheveux qui partent dans tous les sens et font des pointes en l'air, c'est pas aussi facile à voir. Puis il y a des femmes qui sont plus grandes que moi. Et plein d'hommes.
N'empêche que elle, elle est plus petite.

Voilà.

Comment ça, j'ai pas été claire sur ce qu'on devait faire ? Ben enquêter sur une disparition quoi. Et faut faire attention, il y a sans doute des révolutionnaires dans l'affaire. Pis il faut quand même pas taper les gens même si on les soupçonne beaucoup, sauf s'ils nous attaquent ou tentent de s'enfuir. Parce que la défense, c'est autorisé, appréhender un fuyard, c'est autorisé, mais taper les gens sans vraie raison, on a pas le droit. C'est pas comme ça qu'on fait dans la marine.
Qu'on est censés faire, que le lieutenant-colonel répète. Je sais pas pourquoi il y tient tant, mais c'est d'accord hein.

Moi je tape que les criminels et les méchants, de toute façon.
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J’allais finir sérieusement par croire que je faisais mal mon boulot ! Sans blague, depuis un peu moins de deux ans où je travaille pour la marine régulière, j’ai au  moins été transféré une vingtaine de fois. Résultat, j’avais déjà fait le tour de la plupart des bases de la marine sur les Blues. Bon, coup de bol,  pour le coup, j’suis envoyée à Goa, je n’avais pas eu trop de boulot la dernière fois, à part montrer la présence de la Marine en ville et s’occuper des crasseux venus de Grey Terminal qui tentaient d’entrer la ville. Et vu qu’y en avait même pas un tous les tes trois mois, c’était un boulot reposant.

Et puis en fait, non, il y a l’autre qui m’abordait dès mon arrivée en ville. Comment il s’appelait déjà ? Dufond ? Durond ? J’sais plus, c’est ça aussi d’avoir un nom banal mon vieux, c’est pas simple à retenir. Heureusement que ton prénom était un peu plus remarquable, Ténébris. Mais j’pouvais pas l’appeler comme ça, fallait que je fasse marcher mon cerveau pour retrouver son nom à la con…

- Je vous souhaite la bienvenue caporal d’élite Scorone  et sous-lieutenant Kuzuryu
- Merci beaucoup, lieutenant-colonel Ducon !

C’est ce que je lui avais dit en réponse, d’un coup. Et pour le coup, ce n’était pas voulu, j’me suis juste mélangé les pinceaux. Au moins, ça m’aura servi de déclic, vu que c’était bien comme ça qu’on l’appelait quand il était absent à l’époque. Dupont, ce nom  vieux comme le monde quoi !

- Euh, Dupont, je voulais dire ! Ma langue a fourché, excusez-moi !

Il me lança un regard noir avant de commencer les explications. J’allais faire équipe avec Rosette qui était d’après lui membre de la Marine d’élite, une section dont m’avaient déjà causé certains supérieurs. De base, j’l’aimais bien cette fille. Les cheveux roses, j’peux qu’apprécier, c’est joli et ses vêtements collent bien avec. Mon côté artiste approuve totalement.

Pour en revenir à la mission, c’était simple, retrouver un marchand de légumes qu’à disparu, moyennant interrogatoire auprès des proches et de la famille et investigation en pleine ville. Même qu’il y aurait des révolutionnaires là-dessous. Si vous voulez mon avis, ça n’annonçait rien de bon tout ça. Ils cherchaient à constiper les riches habitants et la marine du coin pour pouvoir attaquer lorsque tous se tordront de douleur à cause d’un estomac en manque de légumes. C’est vicieux !

Ça semblait être plutôt sympatoche comme mission sinon et ça m’arrangera peut-être des bons points pour une future promotion, qui sait. Une fois ces explications finies, le litcol retourna d’où il venait en nous saluant.  Je me tournais vers Rosette qui semblait peu enjoué par le boulot qui nos attendait. Il fallait que je me présente, j’imagine. Me rappelant vaguement des formules de politesse à adopter envers un soldat de cette classe, que j’avais pourtant révisées pendant des nuits, je tentai de sortir quelque chose de convenable.

- Ryuko Kuzuryu, enchanté de vous rencontrer caporal Srocone !

Échangeant quelques politesses supplémentaires et apprenant que j’avais écorché son nom au passage, nous partîmes en direction de la maison de la victime sans attendre.

En marchant dans la ville, je me rendais compte à quel point je détestais cette ville au passage. Tout respire la bourgeoisie, la richesse, c’était moche. Mais d’après les supérieurs, ce sont des gens importants qui vivent ici, qu’ils faisaient partie des bons. S’ils le disaient, c’est que c’était vrai.

Nous arrivâmes vite à la demeure du vendeur porté disparu. Insistant pour passer devant, j’ouvris la porte d’un grand coup de pied et m’écriai, en sachant que pour le coup, je ne me gourais pas sur la procédure :

- Marine, veuillez poser les mains sur votre tête ! Le premier qui bouge trop, j’lui lâche une balle dans le crâne !


Dernière édition par Ryuko Kuzuryu le Dim 23 Oct 2016 - 0:09, édité 1 fois
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J'entre à la suite de la sous-lieutenant Ryuko. je crois qu'elle est un peu excitée. Un peu beaucoup complètement excitée, même.
Je suis pas experte en enquêtes, j'en ai jamais eu à faire quand j'étais dans la régulière, mais je crois que c'est pas comme ça qu'on s'y prend.

La serrure est un peu défoncée, mais je pense qu'ils vont pouvoir la récupérer. La réparer, j'veux dire. Et je vois une femme terrifiée en face d'une femme excitée avec  des armes à la ceinture qui crie des choses. C'est pas bien, ça. La sous-lieutenant, elle me pique mon rôle. C'est moi qui fonce dans le tas et qui punit les méchants, normalement. Et puis là y a même pas de méchants.

Mince, ça va encore être à moi de sauver la situation. Mais d'une marine, cette fois.

- Sous-lieutenant Kuzuryu ? Je crois pas que ça soit les kidnappeurs là. C'est la famille du monsieur disparu. On est censés leur poser des questions, pas les attaquer.

Elle m'entend pas. Je répète. Elle m'entend. Vu qu'elle baisse les bras, arrête de gueuler et tape personne. La femme qui est dans la maison, elle me regarde ... comme si j'avais calmé un lion ou je sais pas. Je regarde Ryuko. J'ai jamais vu un lion avec une crinière pareille.
En fait, j'ai jamais vu de lion en vrai. Peut-être que en vrai ils ont des crinières comme elle elle en a ? C'est comme les arbres, en fait ils sont pas vraiment marrons et verts ?
Ça mérite réflexionnage. Mais plus tard.

- Ecoutez-nous, c'est pour l'enquête concernant la disparition de monsieur Ernest Druant. Vous êtes bien madame Druant, sa femme ?

Elle regarde l'autre marine. Oh, je sais pourquoi.

- Vous pouvez parler madame, elle ne vous fera aucun mal. N'est-ce pas sous-lieutenant ?

Celle-ci fait la tête et croise les bras, mais elle dit oui. Du coup, la priso ... l'interrogée me répond.

- C'est bien moi. Vous avez trouvé quelque chose ?
- Pas encore madame, on commence tout juste l'enquête. On nous a expliqué la situation. Est-ce que votre mari aurait des ennemis, des gens qui pourraient lui vouloir lui faire du mal ?
- Non. Personne.
- Pas même un .. autre vendeur de fruits, ou un vendeur de glace ? Un boucher, peut-être ? Qui l'aurait découpé en morceaux et ... d'accord, pas la peine de répondre, je fais fausse route. C'est pas la peine de devenir toute blanche, il n'y a pas de neige dehors, ça sera pas un camouflage efficace que vous faites là.

A quelle heure vous êtes vous rendue compte de la disparition de votre mari ?

- Ce matin. Dès que j'ai vu qu'il n'était pas rentré de la nuit, j'ai prévenu la marine. Ils ... ils ont dit qu'ils enverraient quelqu'un le retrouver.
- Vous avez de la chance madame, nous sommes là pour ça. .. C'est pas la peine de faire la tête hein. ... Non mais si vous voulez pas on s'en va c'est pas si grave faut croire alors hein.
- Non ! Restez ! Je .. vous n'êtes pas un peu jeunes ?

Eh, non, on est pas trop jeunes. C'est quoi ces idées ? Moi j'ai dix-huit ans et elle ... elle je sais pas. N'empêche qu'on est dans la marine et que la marine ils prennent pas des enfants, donc on est assez vieilles. C'est logique.

- Pas du tout madame. Vous l'avez vu quand pour la dernière fois ?

Ca y est, je commence à avoir trop faim, j'arrive plus à me concentrer pour faire de belles phrases. C'est le soucis ça, quand je veux faire des phrases jolies faut que je me concentre, me concentrer ça me donne faim et quand j'ai faim, je peux pas rester concentrée. C'est compliqué, tout ça.
J'vais devoir manger. On finit vite ici et je vais attraper à manger.

- Hier soir, vers dix-sept heures. Il allait chez un ami.
- Du coup, il est où cet ami ? Je veux dire, où est-ce qu'il habite et comment s'appelle t-il ?
- Ricardo Tioun, il habite à deux rues d'ici, je vous indique le chemin si vous voulez. Mais il dit qu'il ne l'a pas vu.
- On va aller lui demander, madame. Merci pour votre aide.


Et on ressort, l'adresse en poche et des informations en main. Parce que j'ai tout noté sur un bloc-note, comme ça je m'en souviendrais tout à l'heure. Pas que c'est très important mais comme c'est notre mission, mieux vaut s'en souvenir pour quand on aura attrapé les méchants. Au cas où on nous demande comment on a fait.
Mais d'abord ... je viens de repérer un vendeur de pâtés en croûte.

- Euh ... vous m'excusez sous-lieutenant ? J'ai vraiment très faim, j'ai pas encore mangé et ...

Et je lui laisse pas vraiment le temps de répondre. Je pars acheter de quoi manger, c'est tout.
Moi, j'ai faim.
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Et ça se permettait d’aller se farcir un pâté en croûte en plein service. J’te jure, ils apprenaient quoi dans la marine d’élite à part se foutre de la marine régulière ? Parce que oui, j’avais mal pris le coup de tout à l'heure.

*glrouglrouglrou*

Le bide qui s’affamait, qui réclamait de la nourriture lui-aussi. Mais je ne pouvais pas me permettre de me payer un repas en pleine mission, contrairement à elle. Les règles de la Marine devaient être suivies. Quoi qu’il arrive. Mais le marchand de trucs verts avait intérêt à vite montrer le bout de son nez, je n’avais pas l’intention de passer ma journée à attendre un bon repas.

Puis c’est en marchant dans les rues en direction de l’adresse que nous a refilé sa femme que mon cerveau génial a repéré un suspect. Quelqu’un qui pouvait avoir fait le coup assurément. Laissant Rosette manger tranquillement son pâté, je me rapprochais d’un étal, un étal bien particulier. Le vendeur de fruits. Un seul client, donc pas de difficulté pour passer, mais j’fis tout de même la queue avant d’aller lui gueuler dessus, faut pas brusquer le pauv’gars qui fait ses courses. Une fois que le vieux bonhomme eut fini de recompter la monnaie et  emporter ses achats, je me plaçai devant le vendeur et claquai mes mains sur la table !

- Bonjour Mademoiselle ! Nous avons de belles pommes en vente aujour…
- Arrête ton cinéma, on sait que c’est toi qu’à fait le coup ! Dis-moi où t’as caché le corps ou j’t’envoie vite fait bien fait au trou !

*crick*

Je fis un peu de bruit avec le pistolet, histoire de paraître bien convaincante.

- Iiiiiiiiiih ! J-J-J’ai rien fait ! De quoi vous voulez parler ?!
- Ne faîte pas l’innocent ! Nous savons que c’est vous qui avez enlevé Mr.Druant ! Ses légumes devaient se vendre mieux que vos fruits, vous avez donc décidé de le faire taire !
- …
- Vous restez silencieux. Dois-je prendre ça comme une confirmation de mes propos ?
- Courrez vite ou j’appelle votre supérieur, Kuzuryu.

En v’là un qui avait fini par se souvenir de moi visiblement, haha ! Enfin pour le coup, je n’étais pas sûr que ce soit une bonne chose, Dupont devait déjà m’en vouloir pour tout à l’heure, valait mieux rester discrète. C’est pour ça que j’ai tapé mon plus beau sprint ce jour-là, histoire d’être le plus loin possible du champ de vue de l’homme.

Quelques minutes plus tard, nous voilà face à la maison du second témoin potentiel. Et tandis que je m’apprêtais à enfoncer une seconde fois une porte fermée, c’est Scorone qui s’en chargea d’un grand coup de poing dans la porte en bois.

- Bonjour Mr.Tioun, nous venons en paix !

Je suivais la manière de faire de Rosette, c’est-à-dire aborder le témoin en douceur, la peur n’étant pas utile visiblement. Mais est-ce que cette phrase était vraiment crédible lorsque ma coéquipière venait d’enfoncer la porte ?

- Pour la porte, j’viendrais vous réparer ça un de ces jours !

L’homme était planqué derrière son canapé, peu enclin à venir nous faire coucou.

- Nous sommes de la Marine, nous venons à propos de la disparition de Mr.Druant. L’avez-vous-vu hier ?

Il se releva légèrement et lança un regard dans ma direction, commençant à parler avec une voix tremblotante.

- Il-Il n’est jamais arrivé ici… On devait boire un verre ensemble…

J’étais sûr qu’il mentait. Donc j’lui fit les gros yeux. Il ignora. Je continuai. Il tenta de lancer une battle. Je ne lâchais pas. Il détourna le regard.

- Vous mentez , Monsieur.
- Je ne vois pas de qu...
- Z'avez perdu le duel, assumez.
- … Très bien, je vais vous parler, venez avec moi dans la chambre.

Accompagné de Rosette, nous arrivions toutes les deux dans la chambre, volets et fenêtre fermés, clé sur la porte et plein d’autres choses rendant la pièce pas très rassurante.

- Hier soir, alors que je jetais un coup d’œil à ma fenêtre en attendant mon ami, quel fut ma surprise lorsque je l’ai vu se faire frapper à la nuque puis enlever par des hommes encapuchonnés.
- On tient une piste ! Merci à vous !

J’étais prête à partir et je me rendis compte qu’au final, il y avait un truc à régler.

- Pourquoi z’avez menti en disant ne rien savoir ?
- Car si on sait que c’est moi qui vous ait dit ça, des révolutionnaires dans leur genre vont venir s’en prendre à moi.
- Des révolutionnaires ? Savez ça comment ?
- Il n’y  a pas vraiment d’autres criminels sur cette île en dehors d’eux…
- Effectivement, ça se défend. Aurevoir !
- Vous promettez de ne rien dire ?!

Trop tard, la porte était fermée. J’ai trop les crocs pour le moment.
Spoiler:


Dernière édition par Ryuko Kuzuryu le Sam 12 Sep 2015 - 16:30, édité 3 fois
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Alors je sais, j'ai dit qu'il fallait pas taper les gens. Mais les portes, c'est pas des gens. Et puis c'était exprès, comme ça la sous-lieutenant elle pouvait essayer elle-même de voir comment on est censés faire, d'ailleurs elle l'a plutôt bien fait. Et puis y a pas de raison qu'il y ait qu'elle qui ait le droit de casser des portes, hein.

Elle a mené l'interrogatoire puis elle est sortie en claquant la porte. Enfin, en essayant, vu qu'elle était un peu cassée. Mais pas trop non plus hein.
Juste un tout ptit peu.

Euh .. bref, moi je l'ai suivie, après avoir dit au monsieur de pas s'inquiéter. Puis de toute façon les révolutionnaires sont en train de se faire massacrer dans les montagnes après qu'ils aient été massacrés dans le Grey Terminal. Donc ils vont pas aller attaquer un monsieur comme monsieur Tioun là.
Ils sont trop occupés ailleurs. Mais bon, de toute façon c'est pas comme si on allait voir les traîtres pour leur dire "Y a monsieur Tioun, là, il nous a aidé pour notre enquête sur vous". On est pas bêtes à ce point quand même. Y a des limites à pas dépasser.


Bon, et maintenant, on fait quoi ? J'accompagne l'autre marine, vu qu'elle part vite dans une direction, mais on sait juste qu'il faut chercher des gens avec des capuchons, sans doute des révolutionnaires. Qui enlèvent des maraîchers.
Alors si je reprends depuis le début, ils capturent le monsieur Druant on sait pas pourquoi, ils sont cachés on sait pas où et c'est probablement pas le type qui se cache sous une cape là-bas qui sait quelque chose sur la disparition.
.. Non, probablement pas.
.... Ça serait vraiment trop facile. Donc ça peut pas être un des kidnappeurs. Logique.
...... Non, clairement c'est pas l'un d'entre eux. Ils sont pas bêtes les gars, ils vont pas nous espionner comme ça aussi pas discrètement ?
........ D'un autre côté, ils ont enlevé un marchand de fruits et légumes, si c'est pas déjà un truc complètement bête je sais pas ce que c'est.
.......... Oh et puis zut, autant lui poser la question.

- Eh, vous là-bas ! Pensez-même pas à vous enfuir avant que j'vous ai posé des questions !
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Rosette gueule. Un mec encapuchonné lève la tête et se barre en courant. Comme ça, d’un coup, à la sauvette. La finesse, tu connais ?

-La première qui l’attrape pourra donner un gage à l’autre !

Et sans plus attendre, la laissant poursuivre le fugitif, je prends pour ma part une toute autre direction. Pourquoi ? Parce qu’il y avait des chances qu’elle soit plus rapide que moi. Et donc, le meilleur moyen d’arrêter le gars avant elle, c’est de le chopper par surprise. C’pour ça donc que j’avais décidé de prendre les rues secondaires pour ressortir sur la rue principale. Parce que ouais, ils étaient bien partis pour s’y retrouver au vu de la direction qu’ils avaient pris.

Donc hop, j’enchaîne les ruelles une par une, courant quitte à m’arracher les poumons. Puis je réfléchis un peu. J’me rends compte qu’en fait, le gars aurait tout aussi bien pu prendre une petite rue comme celle-ci, vu qu’il vivait sûrement dans le coin. Il allait falloir que j’y réfléchisse et que je garde ça au fond de ma caboche.

Et puis j’avais raison en fait. Parce que d’un coup, à ma droite, j’les voyais débouler, Rosette et Capuche. Le pauvre gars n’avait plus qu’une longueur de bras de différence avec ma coéquipière, qui semblait bien prête à le chopper pour lui exploser la face. Je ne m’y attendais pas, mais ça m’arrange. En plus, il regarde derrière lui, totalement apeuré par le caporal. J’me mets à accélérer pour passer à plein gaz et pouvoir le chopper par devant.

*paf*

J’étais beaucoup trop concentré sur les deux coureurs, résultat, je n’avais pas vu la poutre. Et lui-non plus d’ailleurs. J’voyais, entendais, sentais plus rien. J’étais tombé dans les vapes quoi.
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Le type qui fuit plutôt vite malgré sa tenue, l'autre marine qui gueule un truc puis que j'entends plus puis qui revient et qui court à toute vitesse sans faire gaffe à ce qui y a devant et puis ...
Ben elle se cogne la tête et le mec aussi et moi je percute le fuyard mais du coup il m'amortit le choc et je me fais mal mais pas tant que ça.
De toute façon j'suis géniale, alors je guéris super vite.

Ca empêche pas que sur le moment, je me tiens la tête et je râle beaucoup beaucoup. Puis je donne quelques coups de pieds au vilain par terre avec mes bottes.  Il gémit. Et se réveille.
Alors je le chope par le coup. Euh, par le cou. Et je change ma prise pour lui attraper les poignets, comme ça s'il a une arme cachée quelque part ben il peut plus la prendre.
Je suis prévoyante, moi. En plus d'être modeste et intelligente. Vachement méga supra modeste, que je suis.

En tout cas je commence l'interrogatoire du suspicteux.

- Avouez !
- Je suis innocent j'ai rien fait !
- C'est vous l'coupable !
- Non, non, c'est pas moi. Et coupable de quoi en plus ?!
- Faites pas l'innocent !
- Je suis innocent !
- Menteur !
- Bon d'accord j'avoue.
- Ahah.
- Comment vous avez su ?
- Voyons voir, la cape, l'air suspiciable, le délit de fuite et les yeux exorbités. Sauf que eux je les voyais pas tout à l'heure.
- Ah. C'était pas une bonne idée la cape vous croyez ?
- Ben si, sinon je vous aurais loupé. Bon maintenant, avouez. Où est-ce que vous avez caché monsieur Druant ?
- Qui ça ?
- Le gars que vous et vos potes avez enlevé.
- Eh mais y a erreur j'ai enlevé personne.
- A d'autres. Pourquoi vous courriez si vous avez la conscience tranquille ?
- Mais j'ai des raison de courir. Mais pas elle.
- Alors quoi ?
- Je vends des champignons hallucinogènes.
- Comme les araignées ?
- Hein ? Non. Peut-être. J'en sais rien moi.
- Du coup, c'est illégal ça ?
- Oui ! Euh, non, non non. Pas du tout.
- C'est illégal ? Je lui marche sur le pied pour qu'il se rappelle que me mentir c'est pas bien.
- Aïouiii... Je le ferais plus.
- Plus jamais jamais ?
- J'le jure. M'envoyez pas en prison, ma pauvr' maman, elle le supporterait pas.
- Vous savez quelque chose sur des révolutionnaires qui enlèvent des vendeurs de légumes ?
- Euh, pas vraiment.
- Pas vraiment ?
- Euh .... c'est à dire que ...
- Je vous écoute. Oh, vous vous êtes réveillée sous-lieutenant ?
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J’me relevais, doucement mais sûrement. Un mal de crâne pas possible, pire qu’un lendemain de cuite, m’envahit la caboche. J’marche pas droit en plus. Et je saigne au front en prime. J’me sens pas bien. Si j’en garde des marques, je m’arrange pour que ce fuyard croupisse au front pour les dix années à venir. J’me serais pas fait mal s’il n’avait pas couru c’t’abruti.

Le caporal m’interpella, j’la rejoins, en essayant de rester debout, vu que j’y voyais pas très net après ça. J’lui demandai de me faire le topo, j’en comprenais la moitié, compliqué de réfléchir après une violente perte de neurones. Mais bon, j’avais au moins compris que notre suspect était en fait un dealer du dimanche et rien d’autre. Ah oui, il saurait des trucs sur les révolutionnaires qu’on cherche. Mais au vu du peu d’infos qu’on a réussi à trouver depuis tout à l’heure, j’y crois moyen enfin bon.

- Bon, donc t’avais quoi à nous raconter Capuche sinon ?
- Capuche ?
- Réponds à ma question.

Cette fois, j’reprenais l’ancienne façon d’interroger, je pouvais pas jouer au gentil dans mon état et surtout face à cette andouille de première division. Et j’imaginais que Rosette se sentait pas de le faire à ma place bizarrement.

- Pour tout vous dire… J’me fournis de façon pas très légale.
- C’te révélation…
- J’m’arrange avec un gars qui me fait un bon prix pour un lot de dix, mille berries.
- Et t’en as vendu combien de ton côté ?
- Zéro.
- Fait voir la marchandise.
- Hors de question !

J’sortis légèrement un pistolet de son étui, ç’marchais bien pour la persuasion aujourd’hui. Donc au final, il me montrait ses champignons. Ça sentais la camelote à plein nez. Donc je goûtai. C’était dégueulasse, mais c’était pas hallucinogène.

- A moins que les effets soit à retardements, tu t’es fait arnaquer mon vieux. Bon sinon, tu l’as vu où ton fournisseur ?
- J’me suis fait avoir ? Sérieusement ?
- Me fait pas répéter.
- Dans une vieille maison, à cinq minutes d’ici. Avec une grande croix peinte sur le mur et une fenêtre du rez-de-chaussée en miettes.
- Merci bien. Tu vas te rendre bien gentiment au QG maintenant.
- Comment ça ?! L’autre m’avait pourtant dit que…
- C’pour ta sécurité, tu viens sûrement de te caler sur le dos des révos mécontents pour les quelques infos données. J’tiens juste à que tu restes en vie, vu que le boulot m’impose de protéger les civils. Mais si tu tiens à rester là, j’dis pas non, j’serais très heureuse de retrouver ton cadavre au petit matin.

J’étais direct, mais j’avais mes raisons, il m’avait mis à bout ce sale gosse. Donc allez hop, j’le laissait se débrouiller, nous, on a du boulot !

- Bon caporal, t’as retenu à quoi ressemblait la maison au fait ? J’ai un peu de mal à conserver les informations depuis le réveil.

Bon, quand il y a du sang qui commence à couler dans ma bouche, c’est que ça a bien descendu depuis le front n’empêche.
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Je regarde le gars se carapater et fuir à toute vitesse comme un type effrayé. J'comprends pas, je lui ai juste un peu marché sur les pieds. Et Ryuko lui a juste agité un pistolet sous le nez et ... oh. C'est peut-être le pistolet qui lui fait peur.
J'le comprends, j'aime pas les pistolets non plus. Ou les fusils. C'est lâche.

- Euh, une maison avec une croix et une fenêtre cassée, il a dit non ? C'est pas très discret comme maison, quand même. Mais peut-être qu'ils y habitent pas pour de vrai. Sous-lieutenant, euh ...
Je lui fais signe qu'elle a un truc sur le front.
- Vous saignez.

J'hésite à lui dire un autre truc, mais on préfère partir à la recherche de la maison. Pour ça, c'est pas dur, elle est tellement pas discrète qu'il suffit de demander à des passants où elle est. Et ils nous le disent et on va dans la direction indiquée en les remerciant d'aider la marine dans une enquête très très hautement importante.

Ce que je lui ai pas dit, c'est que déjà qu'elle a la tête qui saigne et que c'est pas génial pour s'il faut courir ou se battre, ben elle vient de manger un champignon qui est comme une araignée. Et même si c'est une araignée à retardement ou une araignée défectueuse, c'est quand même risqué de manger une araignée. Enfin, si elle est défectueuse ça va, mais si elle est à retardement, ça va moins bien. Parce que déjà qu'elle a la tête qui saigne, alors elle risque de se mettre à voir des éléphants oranges ou des fouines bleues ou des colibris géants.
Quoique en fait ... ça doit être plutôt cool, un colibri géant.

J'aimerais bien en voir un jour.


- C'est ... une grande croix.

Peinte, qui couvre la totalité de la hauteur et de la largeur de la maison, c'est vachement énorme. Et moche. Je sais pas qui a eu l'idée de mélanger du violet avec du orange et du vert et du bleu, mais ça va pas. C'est trop multicoloré.

On va peut-être pas trouver les révolutionnaires, voire sans doute pas, mais c'est des gens suspects qui doivent vivre dans cette maison. En plus le type de tout à l'heure nous l'a dit, qu'ils étaient suspects.
Et comme un révolutionnaire c'est suspect et ici aussi, entre gens suspects on doit bien se connaitre, on va aller leur poser quelques questions.

Et si on trouve monsieur Druant ici, c'est encore mieux, ça va nous gagner plein de temps.

Pour entrer, je toque à la porte. Puis comme elle est toute pourrave et que même si j'entends du bruit à l'intérieur personne veut l'ouvrir, je donne un coup de pied dedans. Elle est ouverte.
A l'intérieur, trois gars et deux filles nous regardent avec une sale tête. Ils devaient pas s'attendre à voir la marine venir les voir.

- Bonjour bonjour, enquête de satisfaction. On peut vous poser des questions ?
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- Geronimo !

C’est à ce moment-là que j’ai commencé à péter un câble, je crois. Je sais plus à quoi c’était dû, le manque de sang, la perte de neurones, le champignon de tout à l’heure ou l’odeur de produit illicite qu’on pouvait sentir dans le bâtiment, mais je l’ai fait. J’ai pris mon sabre et je me suis jeté tête la première dans le bâtiment, bousculant légèrement Rosette au passage. La diplomatie, ça m’avait sérieusement soûlé, il était hors de question que je passe par un quatrième interrogatoire, on va juste tous les tabasser et le dernier debout finira bien par avouer.

Sauf qu’en fait, ça ne s’passe pas très bien. A peine rentré, trois fusils sont braqués sur moi, donc je sortais immédiatement avec un de mes plus beaux sprints. Et je refermais la porte violemment derrière moi, coinçant au passage le petit doigt d’une des filles qui tentait de m’égorger avec un joli couteau que je n’avais pas vue. C’doit faire mal le majeur qui dépasse.

Les coups de feu sont partis en même temps que le claquage de porte. Ils étaient un peu lents pour tirer visiblement. Résultat, visiblement, il y en avait une d’HS dans le lot, vu que celle qui me poursuivait a dû s’en faire caler quelques-unes. Mais elle n’est pas morte, vu qu’elle est en train de gueuler de souffrance. C’pas agréable à entendre, mais j’me dis qu’en même temps, elle voulait ma mort il y a pas deux secondes donc j’avais aucun remords à avoir.

- Hey Rosette !

J’avais parlé trop vite, oubliant par inadvertance les formules de politesse propres à la Marine.

- On fait comment pour contrer des armes à feu adverses ?
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Bon ben pour la satisfaction, je note non, c'est ça ? La sous-lit qui entre et qui ressort comme si elle avait des armes à feu au fesse, une main qui se coince dans la porte et des gens qui tirent dans tous les sens. Et en plus elle m'appelle Rosette. La sous-lieutenant, pas la main.
- Ben ... déjà, on reste pas dans le passage.

Puis, et je mets mes mains en porte-voix pour qu'elle m'entende bien et ceux à l'intérieur - qui sont en train de dire des tas de gros mots - m'entendent aussi et je précise :
- On va passer par la fenêtre de droite, comme ça ils s'y attendront pas !

Puis je fais comme annoncé, sauf que je passe par la porte. Et je charge. Trois armes à feu, besoin de recharger entre chaque coup ? Facile. Je bondis au-dessus de la grande blessée par terre et court sur l'autre fille armée. D'un coup de mon poing ganté dans le menton, elle part en arrière comme si elle allait tomber par terre. Pas question, je lui attrape le bras et la balance sur les deux autres avec leurs fusils.

Du coin de l'oeil, j'aperçois un mouvement, j'évite de peu le coup d'couteau qui tape sur le gant de la main gauche. Zut, ce mec qui m'bloque et les autres qui se dégagent ...

C'est pas cool.
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C’est où la droite déjà ? Ah oui, ç’du côté de la main avec laquelle j’écrivais ! Bon dans ce cas, fallait passer par la fenêtre qu’est sur ce mur-là d’après elle. Enfin, appeler ça une fenêtre serait étrange, vu qu’en fait, ça faisait plus un gros trou qu’autre chose, le verre étant à terre depuis bien longtemps. Donc, hop, je passai par l’ouverture et atterris du côté des tireurs qui se remettent doucement de l’attaque du caporal.

Il y en a qui s’apprêtait à reprendre son fusil, mais paf, j’le laissai pas faire, frappe dans les valseuses, j’étais quasiment sûr qu’il se relèverait pas celui-là.

J’me retournai, le caporal avait quelques ennuis visiblement avec un homme un poil dangereux. J’ai dégainé le pistolet d’un coup et j’ai tiré, en essayant de viser son épaule. Premier tir raté, ç’est passé dix centimètres à côté. Deuxième tir, dans le bras ! Ce n’était pas la cible, mais ça faisait tout de même son effet.

J’entendis un bruit de fusil rechargé derrière moi. La seule pensée qu’à traverser mon esprit, c’est un :

- J’suis foutue.
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- Faut pas dire ça sous-lit !

Une femme à terre qui gémit. Une qui braque son fusil sur Ryuko Muchunchusu. Deux hommes qui se relèvent. Enfin, un qui se relève fusil à la main, l'autre se tient par terre roulé en boule les mains entre les cuisses et il a pas l'air de se relever. Puis un mec devant moi qui vient de prendre une balle dans le bras et qu'a lâché son couteau.

On va s'en tirer. Ils sont quoi, trois en état de se battre ? J'me les fais tous seuls moi. Surtout s'ils avaient pas de fusils. Bon, évidemment ici ça manque un peu d'arbres, mais c'est pas grave. Je bouscule le gars devant moi et je prends son couteau. Je le lance sur la femme au fusil. Je la loupe de peu, mais ça la surprend. Elle vise plus la sous-lit. Et je charge en criant :

- Pensez même pas à vous enfuir par les toilettes !
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Le couteau venait se planter dans le mur tandis que celle qui tentait de me tirer venait de dévier sa lunette. Pas le temps de dégainer le sabre, je me retournai, pris le couteau et lui abattu le manche sur le front. Elle avait la même blessure que moi maintenant et elle ne répondrait pas avant un bon moment, ç’faisait un témoin potentiel en moins. N’empêche, ils ont eu du cul d’être tombés sur nous, on en  a pas tué un seul. Il y avait tellement de psychopathes dans la marine ces derniers temps qu’on finissait par se demander à quoi servaient les recruteurs.

Puis d’un coup, j’me rendis compte qu’il y en avait un qui se faisait la malle discretos. Il était  de mon côté. Rosette, sur le starting bloc, était prête à lui rentrer dans le lard. Réaction, j’choppai des assiettes dans un meuble à vaisselle juste à côté de moi, et j’lui lançai en mode shuriken.  Je gardais le reste de mes armes pour le moment, on sait jamais qu’il y ait des renforts ou autres.

Il fut touché  mais ne tomba pas, ce n’était pas assez puissant. Donc bon, si c’était comme ça… je me mis à courir pour venir me foutre devant lui. Le caporal était quelques mètres derrière. Je frappas l’homme par devant d’un grand coup de genou, et quelques dixièmes de secondes après, un deuxième coup vient se heurter à lui, Rosette s’était  pas retenue. Il tomba par terre et se releva plus pour le coup.

- Bon, on dirait qu’on en a terminé, reste plus qu’à interroger celui qui se roule par terre.

A petit pas, je vins me placer au-dessus du gars qui avait encore les larmes aux yeux, la main posée sur la zone de l’impact, espérant peut-être une guérison miraculeuse. J’le saisis par le cou et lui fait un regard noir.

- Si tu veux que ça se termine bien pour tes petits copains, va falloir nous causer de tes relations. La révolution plus particulièrement. Et un marchand de légumes au passage. Si tu le fais, j’m’arrange  pour que vous restiez en vie.
- Un type est venu nous voir récemment. Il nous a fourni des caisses de champignons pleines pour une centaine de berrys… On en a revendu pas mal à des idiots pour beaucoup plus cher.
- Et qui était ce type ?
- …
- J’peux même m’arranger pour vous éviter la prison, vous savez.
- Un révolutionnaire. Discret, impossible de savoir qu’il en est un…
- Son nom ?
- … Tioun. Ricardo Tioun.

L’enfoiré.

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- Le fourbe !
Bon, on va emmener les deux blessés en prison, histoire qu'ils soient soignés. Et vous, si on vous retombe dessus alors que vous faites des trucs illégaux, vous allez pas aimer ce qui vous tombe dessus. Si vous savez pas quoi faire, vous pouvez toujours vous engager dans la marine ou devenir chasseur de prime.

Et ensuite ... ensuite on ira s'occuper de ce vilain menteur.


Presqu'aussitôt dit, aussitôt fait. Ils sont lourds, mais on est assez costaudes pour les transporter tous les deux, la femme bien blessée et celle qui a pris un manche de couteau dans la tête. Les autres, on est obligées de les laisser partir mais ils se tiendront à carreau maintenant. Ou alors si je leur tombe dessus ... ils vont pas aimer.
Bien sûr pour ça faudrait que je les reconnaisse et ils sont clairement pas assez importants pour que je fasse l'effort de me souvenir de leur visage, mais c'est un détail pas très important après tout.


Alors que l'on ressort de la prison où on a laissé nos prisonnières, voilà qu'on tombe sur le lieutenant-colonel Dupont.
Il s'arrête deux minutes prendre des nouvelles.

- Tiens ? Que faites-vous là toutes les deux ? Votre enquête avance ?
- On a trouvé des révolutionnaires, on pense que ce sont eux qui ont fait le coup. En tout cas, l'un d'eux qu'on savait pas que c'était un révolutionnaire sur le moment nous a menti. Monsieur Druant était allé chez lui avant de disparaitre.
- Oh, déjà ? C'est bien, c'est même très bien. Vous êtes sûre de ce que vous avancez ?
- Évidemment.
- Très bien alors. Et alors, ces révolutionnaires ?
- On part les capturer maintenant. On devait poser des dea..lers blessés en prison d'abord. Vous voulez venir ?
- Non, non, c'est bon. Dites-moi juste à quelle adresse vous allez et je vous laisse filer. Faites attention à vous mesdemoiselles.


Après lui avoir faussé compagnie, on s'est dirigées vers la maison de monsieur Tioun le vilain traître révolutionné. La porte est toujours abîmée depuis que j'ai frappé dedans, il l'a pas faite réparée.
Quand on ouvre, personne. Mais on entend des voix qui viennent de la cave.
Je fais signe à ma comparse de pas faire de bruit et on y va discrétement.
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Une marche, encore une…  On descendait discrètement les escaliers pour éviter de se faire repérer, l’objectif étant de ne pas causer plus de dégâts que c’qu’on avait déjà causé. Sauf que, comme à mon habitude, j’enchaînai avec une gaffe.  Je loupai une marche, perdis l’équilibre et tombai en bas de l’escalier, bien bruyamment.

J’levai la tête, deux personnes devant moi, un homme attaché et séquestré, sûrement Druant et l’homme de tout à l’heure, Tioun. Ce dernier se retourna à l’entente du bordel que j’avais causée et me regarda en fronçant les sourcils. Il n’avait pas l’air content, mais vraiment pas content. Donc vite fait, bien fait, j’me relevai et fis demi-tour, m’éloignant le plus possible de l’homme.

- Alors vous m’avez mis à jour ? Je n’en attendais pas autant de deux gamines dans votre genre.
- Pourquoi vous avez fait ça ? C’est un simple marchand de légumes et votre ami par-dessus tout !
- Que vous croyez ! Cet homme est en réalité le célèbre informateur anonyme de la Marine de Goa, Black Star !

Bwurg. Cette atteinte au sens artistique ! Pas une once d’originalité dans ce pseudo. J’me retenais de gerber devant cette horreur.

- Jamais entendu parler...
- Vous n'êtes pas d'ici ou ?

J’laissais Rosette le contredire à ma place. Pas que je sache pas quoi lui répondre, juste que j’aimais bien cette impression de travail d’équipe.

- J’comprends mieux. Dans tous les cas, cet homme est dangereux pour nous, on ne peut pas le laisser en vie !
- Dans ce cas-là, pourquoi tu ne l’as pas tué plus tôt ? Avoue qu’au fond, tu te fais dans le calebar à l’idée de devoir tuer ton ami.
- … Ta gueule !

Le mot de trop sûrement, j’avais p’têtre un peu trop tiré sur la corde sensible. Donc en tout cas, d’un coup, le vilain monsieur pris un marteau à manche long, visiblement fait pour utiliser enchaîner des attaques rapides et puissantes. Avant qu’il se soit mis en position de combat, je couru vers lui et dégainai le sabre. Schling ! Ma lame vint heurter le manche du marteau. Sauf qu’en fait, rapidement, il m’enchaîna sur un coup de pied dans le bide, c’qui m’envoya valser à quelques mètres. Le temps que je relève la tête, c’est-à-dire quelques secondes, il était déjà devant moi, se préparant à frapper à nouveau. Premier réflexe sur le moment, je dégaine le pistolet, et tire instinctivement.

…Enfin, c’est ce que j’aurais voulu, mais j’étais à court de balles. Les pistolets étaient vieux et ne pouvaient contenir qu’une seule balle chacun. J’avais bien des rechanges habituellement, mais j’les avais laissées sur le bateau qui m’avait amené. Mais au moins, l’homme, plutôt baraqué il fallait dire, avait lâché sa position d’attaque quelques secondes pour passer sur la défensive, se méfiant du pistolet. J’me relevai immédiatement et me mis en position de combat à nouveau, sabre à la main.

- Caporal, un coup de main ne serait pas de refus !



Spoiler:
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J'ai compris, qu'il a dit. Mais compris quoi ? Moi j'ai rien compris. Alors j'essaye de comprendre. Alors si le monsieur Druant a été enlevé, c'est pas parce que c'était un vendeur de légumes mais parce que c'était un type qui disait des choses à la marine, si j'ai bien compris. C'était donc pas un complot contre l'approvisionnement de légumes de la ville !
Tant mieux, parce que on a vaincu les révos autour de la ville, donc c'était vraiment bizarre de lancer un complot contre les légumes alors qu'il y a plein de marines dans les environs. Et quand je dis plein, c'est plein. Même moi je suis là. Si c'est pas une super preuve, je sais pas ce qu'il faut. Euh, une preuve de quoi en fait ? Boh, je sais pas. C'est pas bien grave après tout. Ce qui compte c'est que je suis là et que ... bon, pour le moment c'est surtout Ryuko qui combat. Mais c'est qu'elle a foncé à toute vitesse dans l'escalier et après elle se battait, j'ai pas voulu risqué de la géner. Moi je suis prête à aider, mais faut bien qu'elle le veuille. Sinon elle risque de pas aimer et ça serait pas très poli. Y a des gens, même s'ils sont un peu concons, qui veulent pas qu'on les aide à se battre. Alors moi, si j'ai pas d'ordre ou de demande, je préfère pas prendre de risque.

Mais bon, finalement le sous-lieutenant demande de l'aide. Alors moi, ni une ni deux ni trois, je décroche mes boucles d'oreilles que je viens de réaliser que je les avais toujours pas enlevées. Et je les range dans mes poches. Et ensuite, à l'attaque, pas de quartier !

L'ennemi a un marteau ? Pas de soucis, je m'en tiens loin. Mais alors, comment attaquer ? Ahah, c'est là toute l'astuce, j'attaque pas. J'esquive. Je me tiens juste hors de portée et quand il fait mine de m'ignorer pour frapper la sous-lit, je fais mine de m'avancer pour le cogner lui.

Gagner du temps, gagner du temps. Mais ça n'est pas suffisant. A un moment, va falloir y aller. Il frappe à gauche sur le sous-lit qui l'évite de très, très peu. Son marteau heurte le sol et l'abîme, ça fait des tas de ptits débris.
Mais moi je m'arrête pas pour ramasser des cailloux, non m'sieur. Moi je profite qu'il ait son arme baissée et je charge, poings gantés en avant. Un bond sur la droite pour l'attaquer dans le dos et ...
Oufff.

Je pars frapper le mur. Même que je me cogne la tête, ce qu'est vraiment pas agréable. C'était pas volontaire, il a soulevé son marteau et il a frappé trop vite pour ce qu'il aurait dû et il m'a chopé avec en tournoyant. C'est ... c'est pas juste. Pourquoi lui il arrive à manier son marteau aussi vite, même s'il peut pas se déplacer trop avec ? C'est vraiment pas sympa.
Comment il veut qu'on le vainc, ce vilain bonhomme ?

Non mais c'est que ... voilà quoi ! Les méchants sont faits pour être vaincus, sinon c'est pas correct du tout. Reste à trouver comment on va s'y prendre.

Je me jette sur le côté alors que le marteau s'abat là où j'avais atterri après son premier coup. Je me carapate vite et me relève pendant qu'il sort son arme du trou qu'il vient d'enfoncer dans le mur. Faut croire qu'il a plus peur de l'arme de ma coéquipière. Là voilà d'ailleurs qui s'élance ..
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- Banzai !

Caporal en danger, il était de mon devoir de la protéger du vilain monsieur. Je mis donc à bondir pour venir trancher la jambe du gars. Schla, action réussie ! J’ai réussi à l’entailler pleinement dans la jambe, une gosse vilaine blessure. Sauf que j’étais tellement contente d’avoir réussi que j’avais pas réellement réfléchi à la possibilité de contre-attaque. Donc j’me l’étais violemment mangé. Seulement le manche, mais tout de même, mes côtes étaient bien amochées.

Je refais encore un vol plané. Bon, heureusement, force rose a réussi à s’en tirer visiblement. Depuis tout à l’heure, elle jouait à chat avec son adversaire d’ailleurs. Bon, c’était compréhensible en même temps, elle devait pas se sentir rassurée par l’idée d’un vilain gros marteau dans la face, surtout qu’elle n’avait pas vraiment de quoi le bloquer. Pour elle, la seule issue était l’esquive pure et dure. Du coup, c’était à moi d’assurer la castagne, ou au moins de faire diversion  pour qu’elle puisse taper dans les points sensibles sans trop de bobos.

Donc j’me relevai, mais ça faisait mal. J’pouvais plus courir, c’était trop douloureux. Déjà que je tenais à peine debout, donc si je commençais à vouloir faire des actions qui demandaient beaucoup d’énergie, ça allait pas le faire. Donc je marchais vite, c’était le mieux que je pouvais faire.

J’arrivai par derrière le bonhomme qui tentait de frapper ma rapide coéquipière en vain et qui s’affaiblissait à force de perdre du sang. Mais d’un autre côté, Rosette devait commencer à s’épuiser aussi. Ca faisait pas longtemps que le combat avait commencé, mais esquiver sans arrêt, ça devait vite devenir difficile. Donc je tentai de le frapper par derrière d’un coup de sabre, sauf que surprise, le gars a encore plus de talent que prévu. Il bloqua l’attaque dans son dos après avoir repoussé le caporal. Et d’un coup, il se retourna et envoya valdinguer mon sabre au loin. Chiottes !

Et tandis qu’il cherchait à me frapper à nouveau, il fut visiblement pris de douleur dans son dos. Il avait pas vu venir Rosette qui était repassé à la charge ! Donc, j’en profitai, immédiatement, ignorant la douleur de mes petites côtes et vins le frapper sous le menton d’un beau uppercut qui contenait mes forces restantes. Il recula légèrement, plutôt amoché et le temps qu’il reprenne ses esprits, Caporal renchaînait déjà.
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Ça y est, on l'avait commencé à l'avoir. Ma coéquipière avait pris de sales coups, moi aussi j'aurais sûrement mal un moment, enfin c'est pas grave je guéris vite. Mais c'est quand même pas agréable.

Ryuko le cogne soudainement au menton juste après que je l'ai défoncé d'un coup de pied dans les reins du dos. Ce qui fait que Tioun fait quelques pas dans ma direction. C'est la fin !
D'une course rapide, me revoilà à portée et le poing préparé le percute à l'arrière de la tête. Poum, headshot !  Mais j'ai pas le temps de lui en coller un second de l'autre poing parce que même s'il est fatigué il se retourne quand même super vite avec son marteau et tout. Je l'évite de justesse en me laissant tomber à terre et ... ah ben non, je l'évite pas. PoOoW dans ma main droite. Aïe aïe aïe. Et comme il s'arrête pas là, je vois sa jambe qui s'agite pour me donner un coup de pied.

Sauf que le coup de pied vient pas. A la place, il part sur le côté et Tioun perd son équilibre. La sous-lieutenant vient de lui jeter un pistolet à la tête. Elle s'élance pendant que je me relève et que le méchant retrouve son équilibre. De son sabre, elle le chope une nouvelle fois et le blesse au bras droit. Ahah, il peut pas se servir du sien et je peux plus trop me servir du mien parce je crois que je me suis foulée le poignet avec son couteau de marteau ou je sais pas trop bien quoi exactement. On est à égalité. Mais moi, j'ai la sous-lit avec moi.

Quoique ... nan mais il est fou ? Tioun le révovilain essaye quand même. Et il le fait, il soulève son marteau et il attaque la sous-lit et la repousse. Ça saigne bien par contre. Monsieur Druant, celui qu'on était venu sauvé, il ... ben comme il a un truc dans la bouche il dit pas grand chose. Mais je suis sûre que sinon le marchand de légumes aurait dit des choses. Même si je crois pas que ça aurait été très intéressant ce qu'il avait à dire. Sauvez-moi, attention, c'est un méchant, Tioun comment t'as pu me faire un coup pareil espèce de sale vilain. Des trucs du genre comme ça.

Le révovilain peut plus faire tournoyer son marteau comme avant. Et même si j'me sers plus de la main droite pour le frapper, me reste encore mes bottes et ma main gauche. C'est ça d'être quadripède, on est pas incapable de se battre facilement. Enfin, sauf si on prend un coup à la tête ou au torse, mais je veux dire que même si je peux plus me servir d'un bras ou d'une jambe ben m'en reste encore trois et que je les utilise tous aussi super bien, moi.

N'empêche, il est plus lent qu'avant. Quand il essaye de me cogner, j'ai pas de soucis à l'éviter. Quand il s'en prend à Ryuko, j'ai le temps de me glisser et de lui donner un, parfois deux coups de poings. Pas trois, parce que j'ai que ma main gauche et que du coup c'est plus lent que quand je tape avec les deux.

A la fin, il commence à vaciller. Il tutube.

- Achevez-le sous-lit !

Mais comme je crie ça, j'attaque. Ça va l'faire hésiter, moi j'vais esquiver son attaque et Ryuko elle va l'abattre. Ou quelque chose de phénoménal comme ça.
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C’est la dernière ligne droite, la dernière attaque. Je pouvais l’achever de quelques coup sde sabre, en finir avec ces derniers coups. Mais cela aurait signifié tuer l’homme vu son état et le sang qu’il avait déjà perdu, et ça, c’était hors de question. Après tout, lui, avait-il tué son ami ? Non. Bon après, il l’avait bien amoché mais bon. De toute façon, tuer n’était pas dans mes habitudes. J’étais une marine, je représente l’ordre, j’affronte les méchants ! Mais un véritable héros considère toutes les vies humaines comme importantes, même celle du petit merdeux dealer de tout à l’heure !

C’est pour ça que je lui ai sauté dessus. Je l’ai plaqué à terre, entourant son ventre avec mes jambes. Puis je l’ai frappé, plusieurs fois, en plein visage. J’me suis pas retenu par contre, j’l’ai bien amoché, même Rosette était impressionné de me voir déchaîner comme ça. Lorsqu’il arrêta de gesticuler en prenant les coups, le visage couvert de bleus, ses bras tombant au sol, je su que le combat était fini. On était tous bien amochés, que ce soit le caporal, Tioun, le marchand de légumes ou moi. Ça allait être dur de marcher droit jusqu’à la base pour ma part, héhé.

Tandis que ma coéquipière s’occupait de libérer la pauv’ victime, je remontai l’escalier difficilement, allant chercher quelqu’un en état pour pouvoir nous aider. Puis c’est là que je le croisai, le grand colonel, le sourire au visage. Jimenez, qu’il s’appelait. Ouais, lui, j’m’en souvenais, j’avais des bons souvenirs à son égard. Quand il n’était pas en mode boulot, il prenait souvent du plaisir à nous raconter ses aventures lorsqu’il avait notre grade. Un bon gars, j’vous jure. Puis il n’avait pas changé, en dehors du début de calvitie qui commençait à se dessiner sur son crâne blond. Mais il restait bien baraqué derrière son uniforme de marine bien repassé.

- Kuzuryu ? Ça fait longtemps, n’est-ce pas ? Vous avez bien grandi, ça fait plaisir à voir.

Il se stoppa l’espace de quelques secondes pour me fixer et fronça les sourcils en voyant mes blessures.

- La mission a mal tourné ?
- Non, ne vous inquiétez pas, on vient de mettre à terre notre révolutionnaire. Si vous pouviez vous occuper de l’emmener à la base, ça m’arrangerait, ait du mal à tenir debout.

Faisant sûrement passer le devoir avant son plaisir, il vint chercher Tioun au sous-sol tandis que je vins filer un coup de main à Rosette pour transporter Druant. Ce dernier fut déposé à l’infirmerie de la base tandis que Tioun fut calé en cellule, le temps qu’il passe en interrogatoire.

C’est ainsi que notre mission prit fin. Accompagnant le caporal au port après avoir reçu les premiers soins, son départ étant prévu dans la soirée, nous nous dîmes aurevoir toutes les deux. Ça n’avait duré qu’une journée, mais je savais que je garderais un très bon souvenir de cette mission.

- A un de ces jours… Gallena. J’préfères vous, appeler, enfin, je veux dire t'appeler comme ça, maintenant qu’on se connaît un peu mieux. Ah, au fait !

J’enlevai à mon bras droit un de mes bracelets, celui que j’avais en double, le second au bras gauche. Puis je lui tendis, sourire aux lèvres.

- J’te considère comme une amie maintenant, donc accepte un petit cadeau de ma part ! J’espère te revoir un de ces jours, tâche de rester en vie !

Parce qu’au fond, j’étais une grande gamine. Une gamine qui souhaitait des amis pour vivre des aventures fantastiques sorties de son imagination, comme tout enfant.
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