>> THOMAS LaMarcus
Age: 26 ans.
Sexe : Masculin.
Race : Homme-Poisson Chat.
Métier : Soldat de la Marine.
Groupe : Marine/Marine d'Elite.
But : Se rendre sur l'Île des Hommes-Poissons.
Aptitude Désirée : Karaté Aquatique.
Codes du règlement :>> PhysiqueUn garde de la ville d'eclaves :
La mar quoi ? Ah... Vous parlez sûrement de la poiscaille. Il a pas de nom pour moi, c'est juste un gros poisson. Impossible de le rater avec son énorme ventre et ses moustaches qui pendent. Il fait au moins deux mètres cinquante, c'est pas un géant, mais il est bien plus grands qu'un humain. Il a une tête de crapaud, vous savez avec les yeux qui ressortent. Ils sont jaunes et brillent la nuit, c'est bizarre, c'est pas normal ! Et puis il a de ces dents, y en a des centaines, pointues et aiguisées comme des sabres. Il pourrait me gober tout rond s'il le voulait, mais il sait qu'il est inférieur à nous, c'est pas parce qu'il est grand et gros qu'il peut tout se permettre. En plus il est ridicule, il porte un costard et un chapeau, comme s'il voulait nous ressembler. Jamais il sera comme nous, c'est juste un poisson qui s'est perdu...
Un esclave qui a passé pas mal de temps en compagnie de LaMarcus :
Vous vous sentez petit quand vous passez vos journées aux côtés de LaMarcus. Il est très imposant, et puis sa peau verte, c'est pas pratique pour passer inaperçu. En revanche, ça l'est quand on travaille. Tout le monde veut être dans son groupe, parce qu'il peut faire le travail de dix hommes à lui tout seul, sans broncher. Il fait ces trucs avec sa langue, elle s'allonge et se tord dans tous les sens... C'est incroyable ! Un jour je suis tombé dans un puit, je ne l'avais pas vu et je pensais que c'était la fin, mais avec sa langue, il m'a attrapé et m'a remonté comme si de rien était alors que j'étais à au moins trois mètres en dessous de lui ! Mais c'est pas tout, il peut aussi avaler un tas de trucs... C'est difficile à expliquer. Il attrape des trucs avec sa langue et il les gobe, pour les transporter ! Un jour il a transporté un tonneau de vin sans problèmes ! C'est comme si son ventre était vide ! Si ça avait pas été un homme poisson, on aurait pu être amis...>> PsychologieTrafiquant d'esclave :
J'en ai vu défiler des hommes poissons vous savez, et avec le temps vous arrivez à deviner certaines choses juste en les regardant ou en les écoutant quelques minutes. Marcus machin chose là, il est pas né sur l'Île des Hommes Poissons, alors il ne sait pas vraiment d'où il vient, on lui a déjà parlé de son île d'origine, mais il ne sait pas à quoi elle ressemble. Il a toujours vécu entouré d'humains, alors il a toujours été un intrus. A Marie-Joie vous en croisez un paquet de ces animaux, mais sur les Blues c'est beaucoup plus rare. Alors quand vous avez un homme poisson parmi vos esclaves, il est la cible des moqueries des autres esclaves, et quand vous voulez leur faire peur, vous vous attaquez à la grosse bête. J'ai toujours fait comme ça et ça marche, les autres sont effrayés quand ils voient que vous vous attaquez à cette grosse chose. Surtout que Marco je sais plus quoi, il se laissait faire, il parlait pas. Ça se voit qu'il en a bavé, mais le business c'est le business, et un gros truc comme ça, on peut en tirer plusieurs centaines de milliers de berrys.
Soldat de la Marine :
Il est pas net ce LaMarcus. Je l'ai jamais entendu parler, même pour dire oui à ses supérieurs, il ne fait que hocher la tête. Quand vous lui confiez des tâches ingrates, il la ferme et s'exécute. C'est pas que ce soit mal, c'est le comportement d'un soldat modèle, mais on en a tous eu marre un jour, même dans les dortoirs quand on cause entre nous, il reste assis à écouter sans rien dire. Les gens comme ça moi je leur fais pas trop confiance vous savez, déjà qu'il est pas comme nous autres humains, en plus il parle pas, on dirait un esclave, il fait tout ce qu'on lui dit, je sais pas ce qu'il s'est passé dans sa vie, et j'ai pas envie de le savoir parce que quand vous voyez ce qu'il est devenu, ca a pas du etre facile tous les jours.>> BiographieEntretient de LaMarcus pour son entrée dans la Sous-Marine :
"Le sergent Thomas est un homme-poisson. Poisson chat pour être précis. Né à Marie-Joie, il a servi Sainte Maria Isabella Albenas, il était esclave. Il était surtout utile pour découper les cadavres, car sa maîtresse avait des goûts assez "particuliers". A ses dix ans il a été envoyé à la Ville d'Esclaves à West Blue, aucune informations concernant les raisons de ce voyage. D'après les rapports vous n'avez causé aucun problèmes sur cette île. Effectue ses travaux sans se plaindre, aucun comportement dangereux... Ah nous y voila ! En 1623 LaMarcus Thomas est exceptionnellement engagé dans la Marine. Lors de la grande évasion qui a eu lieu cette année, Thomas n'a pas hésité à combattre les esclaves qui fuyaient, par peur des représailles ou par loyauté, on ne le sait pas, mais grâce à cela, il a été engagé dans la Marine. Soldat exemplaire, aucun problème de comportement, assidu et minutieux. C'est pas un dossier comme les autres, mais il m'intéresse matelot. J'ai quelques questions, tout d'abord, qu'avez vous tiré de ces années d'esclavages ? Ensuite, qu'est-ce qui vous a poussé à vous battre contre vos camarades esclaves sur cette île ? Enfin pourquoi n'avez-vous demandé aucune promotion au sein de la Marine pendant ces trois ans alors que vous auriez pu, pourquoi vouloir vous engager dans la Sous-Marine ? "
C'était la première fois que j'entendais ce qu'on avait écrit sur moi pendant toutes ces années. Je pensais qu'il y allait y avoir plus de... de haine et de racisme. Peut-être que le sergent qui me faisait passer l'entretient avait sauté quelques passages... Ca m'importait peu, du moment que cela jouait en ma faveur.
" L'esclavage... J'ai pas connu grand chose d'autre alors vous savez je peux pas comparer. Je suis né esclave et je n'ai été affranchi que récemment. Mais très jeune on vous apprend le respect de l'autorité. En réalité ce qui m'a aidé à tenir quand je travaillais pour son excellence Albenas, c'était de me dire que j'avais été choisi. Je veux dire, on est tous un peu esclaves des Tenryubito, la seule différence, c'est qu'elle a choisi de me garder pour la servir. C'était pas un palace non plus j'en suis conscient, mais depuis que je suis libre, je vois tous ces gens qui se plaignent pour un rien, c'est vraiment désolant. On pouvait passer des jours sans manger, on devait se soutenir les uns les autres, alors qu'au dehors, les gens sont tellement égoïstes ! L'esclavage m'a appris l'esprit d'équipe, comme à La Marine. On doit tous travailler ensemble, si l'un d'entre nous se rate, on prend tous pour lui. Et puis je me contente de peu, je saisis les opportunités qui s'offrent à moi. A Marie-Joie et à la Ville d'Esclave j'en entendais qui disaient qu'ils ne pouvaient pas tomber plus bas. A force de l'entendre je me suis dit que je ne pouvais que grimper dans l'échelle sociale. Il s croyaient qu'on avait touché le fond, moi je voyais plutôt ça comme un tremplin, des Hommes-Poissons à la surface y'en a pas des tonnes d'après ce que j'ai entendu, et les rares Hommes-Poissons que j'ai croisé m'ont raconté des histoires à vous donner des frissons, des trucs que j'imaginais même pas, alors même si être esclave c'est dur, je pense que y a pire, surtout pour un Homme-Poisson.
Concernant l'évasion de 1623, c'est simple, j'ai tenté de raisonner les autres esclaves, s'ils s'enfuyaient, ils allaient être rattrapés, et s'il ne l'étaient pas, ils allaient devoir se cacher, être encore plus restreint que sur l'île, ça ne valait pas la peine. J'ai essayé de leur parler calmement, mais ça a rapidement dégénéré, certains esclaves en ont profité pour créer du grabuge, et j'ai du intervenir... Je suis pas du genre à m'ouvrir aux autres mais y'en a que je connaissais bien à force de passer du temps avec eux, et je savais très bien qu'ils n'allaient pas survivre dehors, ils étaient comme moi des esclaves nés en captivité, et ils étaient prêts à suivre un pirate sorti de nulle part ?! Je voulais simplement les protéger et je n'avais aucunement l'intention de me battre, mais j'y ai été contraint. Bien sur j'aurai pu les laisser passer, mais je l'aurai eu sur la conscience. Je n'en ai pas retenu beaucoup, mais tous ceux que j'ai réussi à stopper sont encore en vie à l'heure où je vous parle.
Pourquoi je n'ai demandé aucune promotion ? C'est simple, je ne pensais absolument pas en mériter, j'étais un ancien esclave qui arrivait au milieu de soldats entraînés. J'ai du d'abord m'adapter. Etre esclave c'est physique, mais c'est pas très stimulant intellectuellement parlant. J'ai suivi un programme de réinsertion, lecture, écriture, se tenir à table, je devais tout apprendre. Je voulais être absolument prêt avant d'entamer quoi que ce soit. Ca fait plusieurs mois que je réfléchis à ce que je pourrais faire au sein de la Marine. J'ai étudié toutes les possibilités, et la Sous-Marine semble être la meilleure, parce que je suis un Homme Poisson certes, mais aussi parce que j'ai soif de découvertes, que ce soit sur terre, dans les airs ou sous l'eau. Je dois vous avouer qu'avant d'être affranchi, je ne savais pas nager, on m'empêcher de me baigner, pour me laver les gardes me renversaient de l'eau dessus, "c'était trop risqué". Je ne suis peut être pas le plus expérimenté, le plus agile ou le plus doué, mais je serai le plus motivé, le plus assidu et ne reculerai devant aucun ordre. "
Intérieurement, j'avais envie de pleurer, de me mettre à genoux, de le supplier de m'accepter dans la Sous Marine ! Mais durant toutes ces années, il y avait une chose que j'avais retenu : il faut faire attention aux apparences. Tous ces gens ont cru que récurer les toilettes ou que nettoyer les pieds remplis de champignons des Albenas ne m'écoeurait pas ?! Je ne le montrai pas, c'est tout. Je ne leur en veut pas particulièrement, ils profitent de leur statut, et il était temps que je profite du mien, être affranchi n'est pas offert à tous. Je sais la chance que j'ai, je n'ai pas eu à m'enfuir pour être libre, et pour tous les esclaves que j'ai cotoyé, tous ceux qui sont morts, ceux qui sont encore enfermés, je me doit de profiter des avantages de cette affranchissement.
Le sergent prenait des notes. Il hocha la tête et me fit signe de sortir. Il allait étudier mon dossier avec ses supérieurs, et je saurai ensuite si oui ou non j'avais été accepté et dans quelle division.>> Test RP
Entrée dans la marine et début de l'instruction qui fera de toi un parfait bidasse sachant saluer les bons officier et tenir le bon coté du fusil pointé vers l'ennemi. Immédiatement surnommé La Baleine par le sergent instructeur, tu es rapidement en butte aux moqueries d'un des meneurs de la section qui prend ton absence de réaction et ton apparente mollesse pour de la faiblesse, et qui décide de faire de toi le bouc émissaire pour toutes les fautes du groupe.
Raconte nous comment se sont passés tes premiers pas dans la marine.
Je m'attendais pas à un accueil chaleureux à la Marine, mais pas non plus à un tel acharnement contre moi. Ca faisait que deux jours que j'avais rejoint le Q.G de West Blue, mais on aurait dit que ça faisait trois ans ! On était une trentaine, tous des bleus et on devait apprendre les bases. L'instructeur Hartman, un vieux moustachu nous avait passé un savon à tous. Il attendait qu'on fasse une erreur, et se mettait à brailler, nous faisait faire des pompes, nettoyer le sol... Et puis ça a été mon tour. C'était le matin du deuxième jour, on devait porter des sacs de matériel d'un bout à l'autre du Q.G. Y avait un petit blondinet qui était en retard, et personne n'avait envie de recommencer l'exercice, alors j'ai pris son sac et ait fini à sa place. Je dois préciser que la veille j'avais été sanctionné pour "ne pas avoir fait preuve de solidarité". Devinez pourquoi j'ai été sanctionné cette fois là ! Je n'ai pas "à faire le travail des autres à leur place"... J'ai du refaire le parcours, seul, avec les sacs de tous les autres apprentis marins pendant qu'ils mangeaient. Ca ne me dérangeait pas plus que ça de devoir courir à nouveau, ce qui me génait, c'était que les autres bleus en profitent pour me chambrer, alors que grâce à moi ils pouvaient se la couler douce. J'avais rien contre eux, on voulait tous entrer dans la Marine, y avait aucune raison de rendre ça plus difficile que ça ne l'était. J'avais jamais été très bavard, j'aimais pas trop me lier aux gens, mais au début de cette semaine, j'avais essayé de faire un effort. Le comportement de mes "camarades" m'a vite fait changé d'avis.
Et nous voila au troisième jour. Je suis le premier levé. La veille j'avais réveillé les autres pour qu'ils se préparent avant que Hartman viennent leur gueuler dessus. Pas question que je le fasse aujourd'hui, ils allaient devoir se débrouiller. Je vais me doucher et croise Hartman. J'effectue le salue militaire avant qu'il n'ait l'occasion de me faire une reproche. Il me regarde d'un air sournois derrière ses lunettes carrées. Il passe sa main dans le peu de cheveux blancs qui lui reste et continue vers les dortoirs. J'attends qu'il soit sorti de mon champ de vision pour laisser tomber ma main et partir en direction des douches. Elles sont basiques, une simple pièces carrée avec une dizaine de pommeaux de douches accrochés aux murs. J'entends Hartman crier dans les dortoirs. Il a du se trouver un bouc-émissaire de rechange étant donné que je n'y suis pas. Je commence à me doucher pendant que les autres arrivent.
" Eh regardez qui voila ! Alors la poiscaille on se faufile en douce et on laisse ses camarades se faire punir ?! "
C'était cet idiot de Mason... Je peux pas le sacquer. Il descend d'une famille de soldats, toute la journée il la ramène avec ses oncles colonels, et ses cousins commodore... Et tous les autres pensent qu'en faisant de la lèche ils vont obtenir des promotions plus vite. Il se sont cru dans un livre sur la pègre de Logue Town. Je ne lui porte pas d'attention particulière depuis qu'on est arrivés, en revanche, lui ne ratait aucune occasion de me descendre.
" Bah tu sais t'es plus chez ta mère, les grasses mat' c'est fini, t'as une famille de soldats mais on t'as pas appris à te lever à l'heure ? Ahahaha ! "
Oops, je crois que je l'ai vexé. Son visage a changé d'expression et, en une fraction de seconde, il est devenu aussi vert que moi ! Il serre les poings et se rapproche de moi ! Je me retourne vers lui et fais des grands gestes dans le vide avant de lui envoyer des gouttes d'eau. Je sais qu'il est effrayé par les hommes poissons, alors je lui joue un petit tour.
" AAAAAH IL M'ATTAQUE LA POISCAILLE M'ATTAQUE ! " Il est recroquevillé sur le sol, appelant à l'aide comme un gamin.
" Un marin qui a peur de l'eau ! On aura tout vu. Bonne chance à ceux qui seront sur le même bateau que lui ! "
Quelques gloussements retentissent mais tous se taisent quand Mason se lève. Je sors douches pendant qu'il hurle des menaces plus farfelues les unes que les autres. Jusque là je n'avais pas répondu aux provocations, que ce soit à Marie-Joie ou à la Ville d'Esclave. Mais là, je n'avais plus besoin d'être docile, pas avec eux en tout cas. Respecter ses supérieurs c'est une chose, être respecté de ses coéquipiers s'en est une autre.[...]
Le bizutage terminé, le sergent instructeur nous a annoncé qu'on allait passer quelques jours sur un navire de guerre. Rien d'exceptionnel, on allait juste faire le ménage et s'occuper de l'entretient des canons. On devait être habitué à la mer et aux tâches quotidiennes qu'il y allait avoir à effectuer sur les navires.
Au bout du quatrième jour, le sergent Hartman s'était montré beaucoup moins agressif... Avec les humains du moins. Je suis toujours la cible des sanctions et des moqueries, mais étant donné que les autres étaient tranquilles, personne ne disait rien. Les intérêts du plus grand nombre passent avant ceux de l'homme poisson. Le problème est que cette fois, je n'allais pas me laisser faire, cette semaine allait déterminer nos affectations, pas question de rester en retrait. Non pas de mutinerie, ce n'est pas ce à quoi je pense, je vais simplement lui en mettre plein la vue, et à la fin de cette semaine, il ne pourra pas nier le fait que je suis efficace et assidu. Le navire sur le quel on embarque a l'air d'être neuf. Il sert sûrement uniquement à former les jeunes recrues comme nous. Deux mats, une dizaine de canons, de quoi nous occuper jusqu'à la fin du stage d'instruction. A peine montés et Hartman nous confiait déjà nos tâches respectives. Je suis chargé d'entretenir les canons et de nettoyer la cale. Après avoir donné ses ordres, il s'en va dormir dans sa cabine, laissant au capitaine du navire le soin de superviser le reste de notre formation. Nous avons été autorisés à apporter un seul sac d'une contenance de cinq kilos, nous devons donc nous mettre au travail immédiatement étant donné que nous n'avons aucune affaire à installer.[...]
S'occuper des canons est facile, ils ne sont jamais utilisés, et à part quelques araignées, il n'y a rien d'insurmontable dans la cale. J'ai connu pire à Marie-Joie après tout. Par contre, c'est pas le cas de tous les bleus qui sont à bord. J'ai pas vu le temps passer et il fait nuit noire quand je me décide à monter sur le pont. J'arrive là haut et je vois deux d'entre eux qui se font engueuler par Hartman, ils ont failli faire sauter le bateau pendant qu'ils rangeaient des barils de poudre les idiots !
" BANDE DE CONS ! Mais qu'est-ce que je vais faire de vous bordel ! ... Et toi ! Toi la poiscaille c'est maintenant que tu sors de ton trou ?! Dégage au dortoir, et vous aussi ! Le diner vous vous le foutez là où je pense ! Ca vous apprendra à faire votre bouleau et à être ponctuel ! "
J'admire l'ingéniosité dont il fait preuve... Retourner la situation et réussir à me sanctionner alors que je travaille plus que les autres, je lui tire mon chapeau au vieux Hartman. On part se coucher sans manger, en pensant à la journée qui vient. On nous a raconté au Q.G que lors de la cinquième journée, on allait faire une simulation de combat.[...]
" DEBOUTS BANDE DE TIRE AU FLANC ! ON EST ATTAQUES PAR DES PIRATES ! TOUS A VOS POSTES ! PREPAREZ MOI LES CANONS, LES SABRES ET LES FUSILS, JE VEUX UN GARS LA HAUT POUR GUETER CE QUI ARRIVE ! EXECUTION ET QUE CA SAUTE ! "
Je dors pas quand je suis sur un bateau, ça me rappelle des mauvais souvenir de mon voyage jusqu'à la Ville d'Esclaves. Les autres en revanche, ils dorment profondément, et leurs têtes vous auraient fait mourir de rire. Y'en a un qui s'est mis à pleurer. Le meilleur c'est Mason ! Il s'est pissé dessus ! Je rêve pas, il a mouillé son pantalon, pour un simple exercice ! Hartman me fusille du regarde et je me stoppe aussitôt, replie mon hamac et cours en direction du pont. Contrairement au reste du groupe, je suis déjà bien réveillé et évite les erreurs. Après nous avoir fait courir dans tous les sens pendant une dizaine de minutes, Hartman nous arrête.
" Si vous saviez comment vous me dégoutez ! Y a que la Baleine qui a su garder son calme. Bon c'est inutile parce que t'es le premier qu'ils auraient dégommé, on peut pas te rater. POURQUOI VOUS RIEZ VOUS ?! Vous avez été nuls ! Vous êtes les marins les plus nuls que j'ai jamais vu ! Techniquement ! Tactiquement ! Vos choix sont nuls ! On a eu le temps de mourir vingt cinq fois ! A votre place je prierai pour ne pas être affecté à la plonge au Q.G... "
Enfin, c'est fini, la plupart des bleus sont en pleurs, transpirent et sont à moitié en pyjama, ça vous donne une idée de leur nullité. Pour le coup, je suis d'accord avec Hartman, ce sont les marins les plus nuls qu'on ait jamais vu !
A cause de cet exercice raté, nous avons passé le reste du week-end à nettoyer le bateau de fond en comble à la brosse dent... avec notre salive...
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Age :17.
Personnage préféré de One Piece : Sanji.
Dernière édition par LaMarcus Thomas le Jeu 3 Sep 2015 - 16:01, édité 8 fois
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