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Tuer du révo

Suite aux voyages qu'à effectuer notre cher cupidon la situation c'est compliqué, notre homme a vus des choses. Cela ne l'a pas surpris, mais cela est embêtant. Voir un révolutionnaire tuer froidement des civils avec pour motif qu'ils ne voyaient pas le monde de la même façon n'est pas une goutte d'eau qui fait déborder un vase. Pour Guillaume c'est plutôt un fleuve qui tente d'entrer dans un verre. Clotho est un tyran sanguinaire. Rien à rajouter après le dernier point.

Le problème c'est que notre assassin ne peut pas se permettre de partir à la chasse comme cela. On le traiterait de traitre. Alors fidèle à ses principes, peu importe la tournure de la discussion, il le fera. Avoir l'approbation de personnes qui ont plus de pouvoir peut-être sympa et réduire grandement les risques pour lui et sa famille.

Suite à ses contacts de l'umbra, Cupidon réussit à prendre contact avec le plus haut gradé qu'il puisse. Les premières paroles sont assez classiques, des salutations et quelques mots sympathiques. Loin d'être un homme qui parle beaucoup, Coop entre dans le vif du sujet.

-J'ai toujours reçu des dossiers qui comporte des cibles qui n'appartienne pas à la révolution. Ou plutôt, je n'ai jamais eu un seul contrat contre un membre de la révolution. Je demande simplement l'autorisation de faire mon travail. Tuer les ennemis du peuple. Clotho est sur la liste et d'autres révolutionnaire y entreront en temps et en heure.

La voix de Guillaume n'est pas froide ni douce. Il parle comme à son habitude même si cette discussion est certainement cruciale. D'ailleurs, notre assassin affiche un sérieux exemplaire et comme à son habitude lorsque les choses deviennent sérieuses il remonte ses manches.
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Un silence s'installe un moment entre les deux hommes. Faut avouer que la demande est loin d'être commune. Chaque mot que prononcera ce cadre de la révolution aura de grandes influences sur l'avenir de son interlocuteur. Après avoir cogité quelques secondes il se lance fidèle à ses principes.

-Tu as tous les droits de penser ce que tu veux. N'oublie pas que l'umbra est au service de la Révolution, en l’occurrence du peuple . L'organisation sert une cause et non le jugement d'un homme qui peut être plus ou moins influencé selon le moment et l'angle de vue. De plus, tant qu'un individu n'est pas un traître avoué, il est difficile de s'en débarrasser comme ça, même si leurs façons d'agir sont assez différentes de celles encouragées par Adam Freeman.

-Un traitre avoué? Le fait de voir des révolutionnaires tuer des soldats de la marine en masse n'est pas un signe de traitrise?


-Certain de nos camarades vois notre combat comme une guerre totale contre le GM...

-J'en ai assez entendu.

-Cupidon. Je connais ta réputation et ton dévouement pour les civils. Comprends qu'on ne peut pas autoriser ce genre d'assassinat sauf si tu nous amènes un dossier solide contre l'individu.

-...


-De plus, ne pas respecter la pluralité des opinions, vouloir imposer une morale, n'est-ce pas déjà le début d'une tyrannie? Une tyrannie comme celle que la Révolution combat, celle qui s'est implantée au coeur du Gouvernement mondial?

-Ne pas poser de règle et la porte ouverte à l'anarchie.


-Cupidon... Essaye d'être raisonnable. Arrêter un révolutionnaire, le traduire devant un tribunal révolutionnaire, c'est une chose. Le tuer, en étant juge et bourreau, ça, ça ne passera pas.

-Tuer un soldat de la marine c'est ok. Tuer un révolutionnaire contre qui on a un dossier n'est pas autorisé. Où est la logique. Mettre le révolutionnaire sur un piédestal et lui autoriser un jugement devant un tribunal alors que s'il n'était pas parmi nous on l'aurait simplement assassiné.


D'habitude Guillaume ne parle pas beaucoup. Les longues phrases, les débats idéologiques, tout ça ce n'est pas vraiment sa tasse de thé. Les hommes parlent beaucoup trop et n'agissent pas assez d'après lui. Mais cette fois la discussion est d'une certaine importance alors Cupidon se permet de lancer une série de phrases qui semblent plus justes que les réponses de son supérieur.

-Je vais répondre simplement à ta demande. Tu n'es pas autorisé à tuer des révolutionnaires. Libre à toi de faire ce que tu souhaites par la suite. Sache qu'on risque fortement de prendre le meurtre d'un de nos camarades comme une traitrise de ta part.

On peut très aisément prendre les paroles du gradé comme des menaces et c'est ce que fait Guillaume. Toutes ces années de fidélité, toutes ces années passé à servir la cause, toutes les nuits sa femme s'inquiéter de ne plus revoir son mari. Chaque nuit elle s'inquiétait pour au final voir que tout cela a été vain? Non, impossible. Un cupidon aimera toujours et par amour pour les Hommes il ne se laissera intimider par personne.

-Rien n'est vrai, tout est permis. Les Assassins sont partout, nul ne sait où, nul ne sait pourquoi. Votre voisin ? Votre femme ? Peut-être même votre valet ? Qui sait. Nous sommes seulement là. Implacables, introuvables. Fidèles à l'enseignement de notre mentor, Il Assassino, nous vouons notre cœur et notre âme à la cause du peuple. Pour que la vérité éclate, pour que tout soit révélé. Nous œuvrons donc contre les ennemis du peuple sans distinction et seront là pour faire choir les tyrans et les imposteurs. Nous nous battons pour la vérité, et non la suprématie d'une quelconque loi. Alors rasez les murs, et espérez échapper à notre traque implacable, vous les ennemis des nations. Cachez-vous, ayez honte car nous, nous sommes fiers de ce que nous sommes. Les Assassins ne se battent pas que pour eux, mais pour une cause légitime et juste. Pouvez-vous en dire autant ?

Sur ces belles paroles apprises par cœur lors de sa formation d'assassin, Guillaume coupe la liaison comme s'il trancher ses liens avec l'armée révolutionnaire.
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