Saez Andersen

A quoi je ressemble ?

Légèrement plus petit que mon frangin, je mesure deux centimètres de moins que lui. Soit un bon mètre quatre-vingt. Je compense cette différence avec ma musculature plus développé que la sienne. Taillé pour être gardien de la paix, plutôt que videur de boîte, si vous voyez ce que je veux dire... Chevelure rousse en bataille, parfois bien coiffé et mon grand front fait ressortir le vert pâle bien prononcé de mes mirettes. Mes yeux ont tendance à fixer l'horizon et le grand ciel lorsque je me perds dans mes pensées. Je m'habille de manière décontracté quand je suis pas dans mon uniforme de marin. Jean Lecrou accompagné d'un T-shirt plutôt sombre, une veste élégante brodée et cousue à main nue par sa mère. Autant dire qu'il en prend grand soin. Il a souvent un katana rouge et noir à sa ceinture ou un fusil d'épaule. Bon tireur comme bon bretteur, il sait se défendre, pas pour rien qu'il a survécu 14 ans dans la marine.

La barbe ? Pas pour moi, j'ai déjà essayé de me la faire pousser, mais je paraissais tellement anarchiste, voir pirate que marine. Dentition parfaite, blanches à souhait, sourire délicat et on me trouve souvent en uniforme, un balais à la main quand je pas de service et que je dois faire mes corvées.

Qui suis-je ?

Je suis un homme très attaché à mes proches, en particuliers mon petit frère Raph. Je serai prêt à tout pour le protéger. Malgré le fait que je sois toujours pas passé Caporal et que je suis resté au stade du Matelot 1ère classe. Je me laisse pas marcher sur les pieds par qui que ce soit et j'aurais tendance à me mettre en avant en toutes circonstances. Je pourrais vraiment prendre des risques inconsidérés parce que j'ai une confiance en moi extrêmement forte. Plutôt enjoué, dés fois sarcastique, adepte d'humour en tout genre même si je ne fais rire que moi-même. A vrai dire, je suis l'archétype du mec orgueilleux et prétentieux, toujours à discuter les ordres. C'est bien pour cela que j'ai traîné toutes ces années au corps militaire en tant que chair à canon qu'on croit incapable de tout jugement. Ma carte maîtresse, c'est mon calme plat de Belt. Posé dans mes baskets, ce qui me donne un ton froid lorsque je suis pas d'humeur.

Je suis aussi un grand insomniaque, mais quand il m'arrive de dormir, je dors et rien ne peut me réveiller. Une tête en l'air légendaire, j'arrive à perdre tout ce que je touche et il se peut que j'oublie certaines choses essentielles, comme des rendez-vous même avec les plus belles ladys. Il se trouve que j'ai la côte devant les meufs malgré mon grade insignifiant.

Suis-je vraiment là ?

Oui, c'est bien moi. Saez Andersen. Âgé de trente quatre ans, enrôlé depuis plus de quatorze ans dans la marine. Fidèle serviteur au poste le plus convoité : Matelot 1ère classe et Timonier à bord des plus prestigieux croiseurs des mouettes.

J'ai eu une enfance plutôt heureuse. Jusqu'au jour où tout a basculé. Certes, j'avais les parents les plus strictes du monde, néanmoins, je me plaisais bien dans ma baraque, mais étrangement le destin ne se range jamais de notre côté. Maman racontait toujours ses potins qu'elle découvrait en prenant le thé avec ses amies et les racontait à Papa, curieux de tout ce que disait notre mère, lui qui rentrait des longues journées à la mine. Que de moments inoubliables, surtout lorsque j'ai eu un petit frère lors de mon adolescence. Je ne l'ai pas trop vu, j'ai dû quitter le cocon familiale quand il avait l'âge de jouer aux billes. C'est alors que je me suis retrouvé en formation à 19 ans et j'ai intégrer la marine un an plus tard à la suite de mon insertion professionnelle. J'ai eu un travail bien rémunéré et j'ai pu économiser 2 millions par an.

Je suis le fils de Tristan et Claire Andersen, qui se sont rencontrés dans un cirque de passage sur North Blue. C'était un coup de foudre, rare et à la fois lyrique entre deux personnes qui se sont aimés à la première seconde où leurs prunelles se sont croisées. Je ne les ai plus revus depuis l'incident passé sur mon île natale. Mais je suis sûr d'une chose, c'est la survie de mon petit frère Raphy ! Quelque chose me dit que ce Vierge ascendant Lion est là à m'attendre pour prendre un café crème en sa compagnie.

La première année de mon internat, j'ai été un élève turbulent et j'ai échoué à tous les tests pour monter en grade. J'ai du redoubler mon année quand je voyais mes camarades monter Matelot 1ère classe. J'étais encore là à éplucher les patates et les carottes. Au bout de deux années, j'ai pu accéder au titre de 1ère classe et mon attitude à discuter les ordres m'a valut plusieurs blâmes, ce qui a clairement tâché mon dossier et mes chances de rattraper mes collègues qui pour certains sont devenus de bons Lieutenants respectueux et ainsi mes supérieurs. Dans le corps militaire, on me connait tous sous le pseudo de Glandeur.

J'ai connu Débossah, Jared, Niromoto et même Sierra ! Tous, Sous-amiraux. On faisait les quatre cents coups ensemble, je me souviens de ma cinquième à ma huitième année. Que le temps passait lentement, ça été vraiment de belles années et les voilà à des postes de responsabilité, tenant d'une main de fer, un QG entier. Et moi, toujours à glander le nez dans mes cartouches, en position fœtale sur le canapé attendant un énième ordre pour foncer dans le tas, mais un jour, je rattraperai mon retard, croyez-moi !

Bref, je suis Saez Andersen ! Matelot 1ère classe depuis 14 piges...

Dans un taudis insalubre, une musique mélancolique passe en boucle sur l'escargo-platine. Je suis assis sur une chaise qui grince, au creux de ma main, une montre à gousset défectueuse dont le clic de la pendule a cessé sur 11h30. Je pense à ma mission précédente, récurer les toilettes du G5, puis plus rien, le vide s'installe en moi. Je fixe inlassablement la montre et fais abstraction des choses qui m'entoure comme ce grand bureau à droite de la porte d'entrée, le lustre flambant neuf malgré l'état déplorable de la cabane ou bien le buffet et ses nombreux cadres représentant des animaux. Le plancher dévoré par les termites craque lorsque je décide de me lever et ainsi sortir prendre une bouffée d'air frais.

A pas feutré vers la rambarde du porche, devant la vue d'un ciel grisonnant et ces arbres aux feuilles rouges et jaunes qui à chaque poussée de vent, viennent se déposer sur le sol boueux. A côtés, deux camarades jouent aux échecs, l'un fume et l'autre semble scotché à sa tour. J'attends... Nous avons reçu l'ordre de rester jusqu'à l'arrivée du caporal et ses hommes.

Les heures passent et rien aux alentours, on prépare le café et on se met à discuter. Les nouveaux me posent plein de questions sur ma carrière et le fait d'avoir rencontré leur idole ; Jared Létau. Je leur délivre en détails, les phobies de ce dernier et on se met à rigoler. Peur des araignées, phobie des gens, légère paranoïa. Ça reste un chic type. Soudain, l'escargophone se met à Peluper. On se regarde comme pour se dire, c'est à toi de décrocher, mec ! Puis, je prends mon courage à deux pieds et je saisis le combiné, au bout du fil, un lieutenant... S'apercevant que le caporal ne soit pas encore arrivé, il nous confie son inquiétude, peut-être qu'ils sont tombés dans une embuscade. Ce à quoi, je réponds, mais ils ont bien un den den avec eux. Et rétorque que non, un crétin a oublié de les prendre. Bien évidemment, le crétin, c'était moi... Bon, nouvel ordre : Retrouver le caporal et s'assurer qu'ils vont bien. Une pluie battante déferle au dessus de nos têtes, je reprends une gorgée de notre délicieux café et je prends les devants : Bon, on y va ! Pas question, pas avec ce temps me dit un 2ème classe. Prenez vos robignoles en main, moi je fonce... Je prends la direction à l'est, seul, avec un temps de chien.


- Caporal Jefferson ! Vous n'êtes que deux ?
- Mon caporal, Saez est parti vous rechercher...
- Me rechercher, mais je suis bien là. Allez dites-moi qu'il glande sur le canapé poussiéreux à l'intérieur.
- J'aimerais bien mon Caporal, mais il a suivi les ordres du Lieutenant.
- Quel Lieutenant ? Y'a aucun lieutenant affilié à cette mission. Oh le con, il s'est fait avoir par les Marrels.
- Les Marrels ?
- Il a pris son escargophone ?
- Non, mon caporal !
- Quel empoté ! On s'étonne qu'il ne soit que première classe en presque 15 ans de carrière.


Muni de ma boussole, j'arrive près de la côte Est et je tombe sur le cul, la boule au ventre en n'ayant d'yeux que pour le fanion au dessus du mât d'un voilier. Le drapeau noir aux couleurs des pirates de Marrels.

- Capitaine ! Le guignol est là !
- Capturez-le ! Mort ou vif !

S'empresse une course poursuite à travers la forêt, je manque de tomber à deux reprises et flanche à la troisième. J'entends les rires gras se rapprocher et je sors mon katana. Je n'ai pas peur de vous, peignes-culs ! Loosers de rookies à la noix ! Caramel au beurre salé !

- On sait que tu l'as avec toi !

Amorcez armes ! Compagnons ! Lâchez les chiens !

Une salve de coups de feu qui percutent les pirates, dorénavant à terre... Le caporal s'approche de moi me traitant de tous les noms. ''Donnez-moi cette montre !'' Qu'il s'exclame. Vous n'êtes qu'un glandeur bon à éplucher les patates pour encore dix ans.

Depuis cette humiliation, qui est passé sous les oreilles de tous les sous-officiers, on ne m'appelle plus que par ce pseudonyme quand on fait allusion de moi. Le glandeur ! Celui qui a failli capoter une mission très importante. Je le savais, j'aurais dû rester à rien foutre dans cette fichue cabane.

Informations IRL

Prénom : Pas tes oignons
Age :153 ans
Aime :Le caramel
N'aime pas :Le chocolat
Personnage préféré de One Piece :Doflamingo /
Caractère : Antipathique à caractère schizophrène avec une passion pour les meurtres en série.
Fait du RP depuis :Six ans
Disponibilité approximative :Tous les jours
Comment avez-vous connu le forum ?Grâce à Mizu et à la V1 !