Trois jours de retard !
Non mais Madame, il faut nous comprendre, on n’y p./
Quoi ?! Vous voulez me faire croire que vous n’y êtes pour rien, c’est ça ?!
Une tempête, Madame ! Nous avons traversé une tempête !
Dites-moi Lieutenant. Ne sommes nous pas sur votre navire ?
Vous faites bien de le rap./
Et vous n’êtes pas sans savoir que l’importance d’une mission confié au Cipher Pol dépasse votre entendement ?
Certes mais les imp./
Je me fiche de vos excuses Lieutenant ! Vous êtes censé maîtriser votre Navire, et respecter vos délais ! Trois jours de retard, c’est inadmissible !
Mais puisque je me tue à vous dire qu’on y pouvait rien !
Vous n’y pouviez rien… A cause de vous, ma mission est sans doute devenue un fiasco ! Qui sait ? Peut être que l’armée révolutionnaire s’est emparé d’information qui nous conduirons tous à notre perte, et tout cela, parce que vous n’y pouviez rien !
Tâchez à l’avenir d’y pouvoir quelque chose, Lieutenant. Car moi, je pourrais vous faire virer pour moins que cela.
Et maintenant, déguerpissez de là. Je ne souhaite pas avoir de nouveau affaire à vous.
Lentement, je descends du navire de la marine qui m’a conduite ici sans un regard, ni même un merci, vers ces soldats qui m’ont escortée. Trois jours de perdu. Se rendent-ils seulement compte de ce que cela peut impliquer ?
Non, bien sûr que non. Ils ne sont qu’une bande de niais incapable de réfléchir par eux même. Alors comment pourrait-il comprendre ? Quand je pense qu’à un jour prêt je pouvais jeter ma parole aux orties…
Le bois, puis le sol dallé claquent sous mes talons au rythme de mon pas rapide. Une valise des plus sobres à la main et un sac sur mon épaule, j’avance dans les rues pavées de Logue Town sans même me soucier des gens qui m’entourent. Eux par contre, se retournent en grand nombre sur mon passage. Ils n’ont pas entendu la discussion que j’ai eue avec cet équipage de représentant de la loi, mais mon accoutrement les intrigue, surement à cause de cette capuche qui me cache à moitié le visage tandis que mes grosses lunettes noires camouflent le reste.
Il est vrai que ce déguisement ne me ressemble peu. Mais ici, à Logue Town où beaucoup de gens pourraient me reconnaître, notamment à l’endroit où je me rends en tout premier lieu, il m’est indispensable. Car je ne tiens pas à ce que l’ont me pose des questions. Ni même à ce que ce qui le pourrait parle de moi, ou pire…
De ma famille.
Car c’est pour elle que j’ai demandé cette mission. Et c’est aussi pour elle que j’ai engueulé ces stupides marines. Un jour plus tard et je n’aurai pas pu tenir ma promesse. Hors, depuis que j’ai reçu ma mission, plus que jamais, je me dois de la respecter.
Passant rapidement par l’hôtel que j’ai pris soin de réserver alors que j’étais encore sur le navire, je me débarrasse de mes encombrantes affaires avant de me diriger, grâce au tramway qui parcourent différentes rues de Logue Town directement vers la sortie de la ville, en direction des plaines qui la bordent.
Une bonne demi heure de marche plus tard, j’arrive finalement devant des murs de pierres haut d’environ trois mètres qui forment une muraille dissuasive pour quiconque voudrait pénétrer en son sein. Et, au centre de cette muraille, une arche de pierre forme l’entrée du cimetière militaire de Logue Town… Cimetière gardé par deux soldats de la marine adosser au mur, qui se redresse vivement en me voyant approcher.
Et tandis que je tente de pénétrer dans le cimetière en les ignorants royalement, leurs deux fusils se mettent en travers de ma route.
Pas si vite Madame.
Brigade vigirévopirate. Avant de passer on aimerait voir le contenue de votre sac.
Et il faudrait que vous enleviez la capuche et les lunettes.
Frustrée de me voir ainsi contrôlée, je retire cependant ma capuche et mes lunettes en prenant tout de même soin de laisser la main tendu de marine de droite bredouille. Comme si j’allais lui donner mon sac, non mais franchement.
Et comme j’aurai pu m’en douer si j’avais été plus attentive aux anciens amis de ma sœur, l’un des deux soldats a le malheur de me reconnaitre de la pire manière qui soit.
O…Offs./
*PAF*
Rapide comme l’éclair, mon poing vient s’écraser sur le nez du soldat, le coupant net dans ce qu’il était entrain de dire et tombant par la même à la renverse. Ainsi, affaler devant moi et se tenant le nez ensanglanté, il me regarde avec un air ahuri et colérique. Mais sous le poids de mes yeux devenus aussi rouge que son sang, sa colère se transforme rapidement en peur.
Ne m’appelle plus Jamais de la sorte. Et évite de dire à tout le monde que je suis en ville.
Puis, réalisant un rapide demi-tour sur moi-même, je fais face à l’autre soldat dont le fusil est braqué sur moi. Le pauvre tremble de tout son corps. Il ne doit pas être habitué à tant d’action…
Ton pote sait qui je suis. Et de ce fait, il doit pertinemment savoir ce que je fais ici. Je ne suis pas un danger, alors baisse ton arme et laisse moi passer.
En sueur, terrorisé, le marine regarde son collègue encore au sol qui doit sans aucun doute lui faire signe que c’est bon. Car l’instant d’après, le voilà qui baisse enfin son arme et se dégage tout en tremblant du chemin.
Et tandis que je franchi l’arche, je me retourne une dernière fois vers les deux soldats.
Une dernière chose. Veillez à ce que personne ne vienne tant que je serai là.
Et sans leur laisser le loisir de répondre, je m’enfonce entre les différentes plaques funèbres.
Non mais Madame, il faut nous comprendre, on n’y p./
Quoi ?! Vous voulez me faire croire que vous n’y êtes pour rien, c’est ça ?!
Une tempête, Madame ! Nous avons traversé une tempête !
Dites-moi Lieutenant. Ne sommes nous pas sur votre navire ?
Vous faites bien de le rap./
Et vous n’êtes pas sans savoir que l’importance d’une mission confié au Cipher Pol dépasse votre entendement ?
Certes mais les imp./
Je me fiche de vos excuses Lieutenant ! Vous êtes censé maîtriser votre Navire, et respecter vos délais ! Trois jours de retard, c’est inadmissible !
Mais puisque je me tue à vous dire qu’on y pouvait rien !
Vous n’y pouviez rien… A cause de vous, ma mission est sans doute devenue un fiasco ! Qui sait ? Peut être que l’armée révolutionnaire s’est emparé d’information qui nous conduirons tous à notre perte, et tout cela, parce que vous n’y pouviez rien !
Tâchez à l’avenir d’y pouvoir quelque chose, Lieutenant. Car moi, je pourrais vous faire virer pour moins que cela.
Et maintenant, déguerpissez de là. Je ne souhaite pas avoir de nouveau affaire à vous.
Lentement, je descends du navire de la marine qui m’a conduite ici sans un regard, ni même un merci, vers ces soldats qui m’ont escortée. Trois jours de perdu. Se rendent-ils seulement compte de ce que cela peut impliquer ?
Non, bien sûr que non. Ils ne sont qu’une bande de niais incapable de réfléchir par eux même. Alors comment pourrait-il comprendre ? Quand je pense qu’à un jour prêt je pouvais jeter ma parole aux orties…
Le bois, puis le sol dallé claquent sous mes talons au rythme de mon pas rapide. Une valise des plus sobres à la main et un sac sur mon épaule, j’avance dans les rues pavées de Logue Town sans même me soucier des gens qui m’entourent. Eux par contre, se retournent en grand nombre sur mon passage. Ils n’ont pas entendu la discussion que j’ai eue avec cet équipage de représentant de la loi, mais mon accoutrement les intrigue, surement à cause de cette capuche qui me cache à moitié le visage tandis que mes grosses lunettes noires camouflent le reste.
Il est vrai que ce déguisement ne me ressemble peu. Mais ici, à Logue Town où beaucoup de gens pourraient me reconnaître, notamment à l’endroit où je me rends en tout premier lieu, il m’est indispensable. Car je ne tiens pas à ce que l’ont me pose des questions. Ni même à ce que ce qui le pourrait parle de moi, ou pire…
De ma famille.
Car c’est pour elle que j’ai demandé cette mission. Et c’est aussi pour elle que j’ai engueulé ces stupides marines. Un jour plus tard et je n’aurai pas pu tenir ma promesse. Hors, depuis que j’ai reçu ma mission, plus que jamais, je me dois de la respecter.
Passant rapidement par l’hôtel que j’ai pris soin de réserver alors que j’étais encore sur le navire, je me débarrasse de mes encombrantes affaires avant de me diriger, grâce au tramway qui parcourent différentes rues de Logue Town directement vers la sortie de la ville, en direction des plaines qui la bordent.
Une bonne demi heure de marche plus tard, j’arrive finalement devant des murs de pierres haut d’environ trois mètres qui forment une muraille dissuasive pour quiconque voudrait pénétrer en son sein. Et, au centre de cette muraille, une arche de pierre forme l’entrée du cimetière militaire de Logue Town… Cimetière gardé par deux soldats de la marine adosser au mur, qui se redresse vivement en me voyant approcher.
Et tandis que je tente de pénétrer dans le cimetière en les ignorants royalement, leurs deux fusils se mettent en travers de ma route.
Pas si vite Madame.
Brigade vigirévopirate. Avant de passer on aimerait voir le contenue de votre sac.
Et il faudrait que vous enleviez la capuche et les lunettes.
Frustrée de me voir ainsi contrôlée, je retire cependant ma capuche et mes lunettes en prenant tout de même soin de laisser la main tendu de marine de droite bredouille. Comme si j’allais lui donner mon sac, non mais franchement.
Et comme j’aurai pu m’en douer si j’avais été plus attentive aux anciens amis de ma sœur, l’un des deux soldats a le malheur de me reconnaitre de la pire manière qui soit.
O…Offs./
*PAF*
Rapide comme l’éclair, mon poing vient s’écraser sur le nez du soldat, le coupant net dans ce qu’il était entrain de dire et tombant par la même à la renverse. Ainsi, affaler devant moi et se tenant le nez ensanglanté, il me regarde avec un air ahuri et colérique. Mais sous le poids de mes yeux devenus aussi rouge que son sang, sa colère se transforme rapidement en peur.
Ne m’appelle plus Jamais de la sorte. Et évite de dire à tout le monde que je suis en ville.
Puis, réalisant un rapide demi-tour sur moi-même, je fais face à l’autre soldat dont le fusil est braqué sur moi. Le pauvre tremble de tout son corps. Il ne doit pas être habitué à tant d’action…
Ton pote sait qui je suis. Et de ce fait, il doit pertinemment savoir ce que je fais ici. Je ne suis pas un danger, alors baisse ton arme et laisse moi passer.
En sueur, terrorisé, le marine regarde son collègue encore au sol qui doit sans aucun doute lui faire signe que c’est bon. Car l’instant d’après, le voilà qui baisse enfin son arme et se dégage tout en tremblant du chemin.
Et tandis que je franchi l’arche, je me retourne une dernière fois vers les deux soldats.
Une dernière chose. Veillez à ce que personne ne vienne tant que je serai là.
Et sans leur laisser le loisir de répondre, je m’enfonce entre les différentes plaques funèbres.