>> Westwood Flint
Age: 42 ans. Sexe : Homme. Race : Humain. Rang : The Badass Oldman Métier : Tireur d'élite / Inventeur à ses heures perdues. Groupe : Pirate. Déjà un équipage : Non. But : Sortir son fils d'Impel Down. Fruit du démon ou Aptitude pour la suite : Une capacité spéciale. Équipements : Deux pistolets et une winchester. Codes du règlement (2) : Baggy le Clown the best... ou pas! Parrain : aucun. |
>> Physique Il est assez aisé de décrire une personne ou bien même un personnage sommairement, cependant cela devient plus ardu lorsque l'on veut entrer dans le détail, chercher la moindre caractéristique physique qui permettrait de bien différencier une personne lambda d'une autre personne. Légère introduction pour présenter Flint Westwood, personnage dès plus complexe physiquement. Flint a l'attitude rebelle malgré son âge avancé, malgré qu'il trouve son apparence plutôt classe cela peut porter à controverse pour certaines personnes. En effet, notre homme ne ressemble guère à une personne lambda que l'on peut rencontrer au coin d'une rue. Comme souligné précédemment Flint est d'un âge plutôt avancé, en effet le cowboy a une quarantaine d'années bien tassée. On remarque aisément les rides qui ornent son visage, des rides d'expression lorsqu'il fronce les sourcils, lorsqu'il vient à esquisser un sourire. Mais aussi rides frontales et autres pattes d'oie. Il n'est plus réellement le bel homme qu'il était dans sa jeunesse bien que son charisme, lui, n'ait pas vieilli d'un pouce. Les cheveux de Flint sont assez long, ce n'est pas le genre à y faire vraiment attention, lui arrivant à la fin de la nuque. Cette tignasse mal entretenue est auburn, enfin c'est ce qui se rapproche le plus de la couleur naturel de Flint, elle dérive plus vers une pigmentation qui ressemble à celle du bois d'un arbre. Le nez de Flint est un plutôt aquilin, on remarque cependant un léger écrasement de cet appendice nasal probablement dû à diverses bagarres qu'il a provoqué dans sa jeunesse rebelle. Cependant, il ne fait pas tâche dans l'ensemble plutôt homogène de ce faciès. La bouche est fine, sans fioritures. Les lèvres de notre homme ont tendance à ne dévoiler aucun sourires, à défaut une simple esquisse souvent cynique et froide. En parlant de froideur, le visage de Flint l'est réellement, souvent on ne peut y voir que de la neutralité, de la hargne ou encore de la noirceur. Une personne lambda aurait tendance à changer de trottoir à sa vue ou encore à ne pas le regarder droit dans les yeux dans le meilleur des cas. Son regard est intense, il reflète tout le charisme du personnage, on peut constater que les iris de ses yeux sont de deux couleurs différentes mêlés à savoir le bleu et le vert. Ces yeux sont soutenus par des sourcils ébouriffés. La dernière chose que l'on remarque sur le visage de Flint est cette épaisse épaisse barbe de plusieurs jours qui renforce son physique hargneux et rebelle. Le corps est fin, il a perdu du volume et de la vigueur avec l'âge cependant il n'en reste pas moins musculeux, vestige inébranlable de sa jeunesse. Flint est assez grand, puisqu'il mesure un peu plus d'un mètre soixante quinze, ce n'est certes pas un colosse mais il peut et sait faire face à n'importe quel gabarit. La tenue vestimentaire de Flint est peu orthodoxe, pourtant il est loin d'être fantaisiste, c'est tout simplement le style qu'il aime arborer chaque jour. Notre protagoniste porte une courte veste bleu qui lui descend approximativement jusqu'à la taille, cet habit bien que particulièrement usé par le temps garde tout de même une certaine classe signe de la vigueur de cette veste de qualité. Autour du cou de Flint, on distingue aisément une étoffe de tissu qui lui fait office de foulard, il ne faudrait tout de même pas qu'il s'enrhume à son âge ! Blague mise à part ce tissu n'est là que pour être un artifice supplémentaire dans sa tenue. Sur son crâne, un couvre-chef, un stetson pour être plus précis, un chapeau qu'il apprécie arborer en toute circonstance, c'est en quelque sorte sa marque de fabrique, lui même dit qu'il serait nu sans son accessoire fétiche. Parfois, Flint apprécie mettre sur lui une sorte de cape qui lui descend jusqu'aux genoux, ce tissu ressemble d'ailleurs plus à un poncho qu'à une cape. Le pantalon de Flint est tout ce qu'il y a de plus ordinaire, quoique rapiécé lui aussi par le temps qui passe. En guise de ceinture, l'homme porte deux gaines solidement attachés pour y déposer ses deux pistolets jumeaux préférés qui répondent au doux nom de Linda et Rebecca. >> Psychologie Flint est le personnage antipathique par excellence, c'est dans sa nature, il a toujours été comme cela quoi qu'on puisse en dire. Cynique et irrespectueux, il n'aime personne ou pour de rares exceptions le fait penser. Les deux adjectifs précédents sont pour lui des qualités indispensables pour survivre dans ce monde qui, selon ses propres termes, refoule comme un reblochon qu'on aurait laissé trop longtemps dans un réfrigérateur. Une métaphore qui montre bien l'argot qu'il apprécie utiliser en toutes occasions. Flint n'est pas bête loin de là, il manque juste de tact et de délicatesse qui pour lui sont synonyme de faiblesse. La philosophie de Flint ? On n'est jamais mieux servi que par soi même ! Notre homme n'aime pas déléguer, il préfère tout contrôler dans ses moindres détails, c'est en quelque sorte un perfectionniste refoulé. Flint est une véritable brute qui s'assume, il aime cogner dans tout ce qui vient lui pomper son oxygène, même si quelqu'un le bouscule dans la rue et s'excuse vous pouvez être sûr que notre homme ira en décoller une au malchanceux qui a malencontreusement croisé sa route. Les rixes et autres bagarres ça le connaît bien, surtout lorsqu'il a un verre en trop dans le nez ! À la réflexion, en circonstances normales, c'est du pareil au même. C'est un sanguin, il part au quart de tour dans ces moments là, chaises, tables, bouteilles, tout ce qui lui passe sous la main peut-être utilisé pour mettre sur le pif d'un autre gars avec qui il aurait eu une altercation si légère soit-elle. Bien qu'il ait parfois affaire à un gars plus fort que lui physiquement ou à une supériorité numérique évidente, Flint ne se soucie guère de ce genre de détail malgré son âge. Il trouve en général une parade brutale pour reprendre l'avantage. Son sport préféré ? Le brise boule au sens propre comme au sens figuré du terme...Il aime contrarier, ennuyer pour être un peu moins politiquement correct emmerder son monde. Il faut également savoir que malgré son quotient intellectuel lambda, Flint n'aime pas la réflexion, c'est fatigant et ennuyeux, il tape ou tire d'abord, selon les cas. Il pose les questions après, c'est un principe. Paradoxal ? sûrement mais pas pour lui. Flint a toujours été un pirate dans l'âme malgré sa retraite anticipé, quoiqu'il ait toujours préféré le bon vieux plancher des vaches à la mer en général. Sa nature de pirate, il l'a dans le sang, peut-être est-ce aussi pour cela qu'il pose tant de problèmes à autrui. Flint a une conception assez personnel de l'argent et de la générosité, en somme, ce qui est à autrui est à lui et ce qui est à lui est à lui. Il n'a jamais su comprendre que la monnaie sonnante et trébuchante fut légitimement appartenir à une autre personne. Conception assez originale des choses, il faut bien l'avouer. Pour prendre un exemple concret, un noble ou bien même un bourgeois à toujours une somme colossale de berrys en poche. Et bien Flint trouve anormal que cet argent soit leur propriété, il est la propriété de ceux qui les détrousse, en l'occurrence lui. Est-ce de l'avarice ? Très certainement, bien que notre protagoniste n'y prête pas attention. Dans cet océan de défauts, on peut noter une ou deux qualités, à savoir un sens démesuré de la bravoure et du courage. Flint fait face sans jamais broncher, même s'il vient à se prendre quelques coups dans les gencives. Notre protagoniste ne supporte pas de tourner le dos à quelqu'un, il préfère encore partir à reculons. Est-ce qu'on pourrait considérer cette qualité comme un défaut au vu du comportement presque suicidaire de notre homme ? À vous de juger. Flint est un bon bougre s'il apprécie une personne qu'il côtoie, chose assez rare au vu de son caractère peu orthodoxe. Il fera alors tout pour lui prêter main forte en cas de pépin. >> Biographie Forwast, petite île de Grand Line, île estivale où la chaleur et le cagnard règnent en maîtres incontestés. Forwast est une île presque désertique, inhospitalière pour ceux qui y vivent, il est évident qu'il ne fait pas bon vivre tout les jours là-bas. Du sable et des plaines arides à perte de vue. Le soleil est un roi qui ne se soucie pas des hommes, intraitable astre solaire qui joue sur la loi du plus fort, ceux qui ne survivent pas meurt sans préavis. Cependant une certaine fraicheur peut parvenir sur l'île rarement amené par les courants marins qui l'entourent. Les températures y avoisinent les 30° Celsius en temps normal, 40° Celsius lorsque le temps y est plus rigoureux. La flore est simpliste tout comme son climat d'ailleurs, d'immenses dunes de sables dans les zones désertiques et quelques arbres et pousse d'herbes dans les autres régions de l'île. Pourtant la population est vivace, vivant en nombre sur ces terres quasi-désertiques, on ne pourrait pas parler de nation sur cette île. Non ce sont juste des groupements de personnes vivant ici et là à leur guise, certains vivent en nomades, d'autres sont devenus sédentaire. Ici tous les moyens sont bons pour survivre, agriculture et élevage sont les mamelles de Forwast. Notre épique épopée commence dont sur l'île de Forwast, il y a un peu plus de quarante quatre ans maintenant. John Westwood un séducteur de première aimait faire la cour à certaines dames sur qui il avait un penchant. On pourrait qualifier cet homme de coureur de jupons, c'était effectivement le cas. John aimait la séduction, son physique avantageux le lui permettait bien, certains le considérait comme un pervers, il l'était aussi à un degré moindre, il faut quand même l'avouer. Il ne pouvait s'empêcher d'admirer les femmes, de les contempler, de les séduire pour son plus grand plaisir. Et puis quelle demoiselle pouvait bien lui refuser un rendez-vous, une soirée en sa compagnie ? C'était un beau parti et bien des femmes rêvaient d'être son épouse. Cependant ce bon vieux John préférait davantage batifoler plutôt que de se marier et prendre des responsabilités. Non pas qu'il était lâche, bien au contraire même, mais il appréciait la situation ainsi, c'était beaucoup mieux comme cela. Et puis le bougre était encore jeune, pas besoin de s'affoler, il avait encore tout le temps devant lui. Un jour qu'il était en bonne compagnie, comptant fleurette à une jeune demoiselle dans un bar de la ville, ses yeux furent détournés de sa convoitise du moment. Il fut captivé, fasciné, impressionné, les qualificatifs lui manquaient en cette instant précis. Une femme fit son apparition dans le bistrot, une beauté unique, indescriptible. Ses yeux la suivaient du regard, impossible de penser à autre chose. Un rêve ? L'alcool qui lui était monté à la tête ? Une hallucination ? Non, rien de tout cela. Une véritable déesse qu'il n'avait jamais vu auparavant. Cette fascination lui fit perdre le fil conducteur de la conversation qu'il avait en ce moment avec sa « cavalière ». D'ailleurs cette dernière s'en rendit rapidement compte, en guise de remerciement pour cet instant passé avec lui, il reçut une gifle magistrale. Oui, il venait de se faire passer pour un véritable goujat, mais peu importait. Aucune femme ne ressemblait à celle-ci, John restait là, le coude sur la table, sa main supportant sa tête, il la contemplait. Combien de temps était-il resté planter là ? Lui même n'en avait aucune idée, et ce n'était pas cela qui comptait pour ce bon vieux John. Lorsqu'elle quitta l'endroit, Westwood décida de la suivre, comme ça, juste pour en avoir un autre aperçu de la demoiselle. Au bout de quelques minutes, John se décida à entamer la conversation, malgré qu'il ne soit pas dans sa forme habituelle. Il semblait d'ailleurs troublé, gêné, perdant parfois ses mots, ce qui n'était guère dans ses habitudes loin de là. La demoiselle ne semblait guère réceptive aux charmes du séducteur, elle l'envoyait même voir ailleurs si elle y était. Ce fut la première veste que John s'était prise à ce jour mais notre homme n'allait pas lâcher le morceau de si tôt. Les jours passèrent et Westwood épiait les faits et gestes de ce qu'il appelait maintenant sa déesse. Il ne se préoccupait pas des autres demoiselles, elles ne l'intéressaient plus. Au fil des jours, John réussit à entamer une réelle conversation avec elle, Sofia de son prénom commençait peu à peu à prendre goût à la compagnie de John, riant joyeusement de ses pitreries et de ses compliments. L'idylle prenait forme doucement mais sûrement. Un an plus tard, Sofia devint Madame John Westwood. Quelques temps plus tard Madame Westwood annonça à son mari un heureux événement. Quel ne fut sa surprise lorsqu'il apprit qu'il allait être père ! Un fils ? Une fille ? Aucune importance, cela n'était qu'une pure broutille en comparaison de la joie qui naissait en lui. Sept mois plus tard, un garçon vit le jour, c'était décidé cet enfant s'appellerait Flint ! John et Sofia prirent soin de leur fils, il reçut tout l'amour qu'un enfant pouvait avoir étant enfant, le père était complètement gaga à l'encontre de Flint, passant toutes ses journées ou presque à s'en occuper, c'était l'un des plus beaux moments de sa vie. Il regardait son fils grandir, le regardant rire et sourire à longueur de temps. Flint grandissait à vue d'oeil, prenant force et vitalité. Au fur et à mesure des années, le bambin se forgeait un caractère bien trempé. Il aimait joué avec d'autres enfants, cependant son amusement préféré était de se battre comme un homme disait-il. Il passait son temps à prendre des coups mais surtout à en donner à quiconque venant lui pomper l'air. Un peu après ses dix ans, Sofia tombait malade, une maladie du coeur, incurable. Le gamin restait là au chevet de sa mère. Il suppliait son père de la sauver, de faire quelque chose pour elle, mais John était tout aussi impuissant que son fils face à cette situation qui allait crescendo vers le pire. Flint rendait responsable l'adulte qu'était son père de sa situation, pourquoi il ne pouvait rien faire ? Pourquoi il ne faisait pas tout son possible ? Une rancoeur naissait dans l'esprit du gosse à l'égard de son géniteur. Il était encore un enfant, il ne comprenait pas bien la situation, il ne comprenait pas que même la médecine aussi avancé soit-elle, ne pouvait rien pour sa mère. Sofia décédait quelques temps plus tard. Le père et le fils rentrait dans un conflit verbal total. L'un essayant d'expliquer qu'il n'était pas responsable l'autre lui répétant que tout ce qui venait de se passer était entièrement sa faute. L'un tombait dans les déboires de l'alcool, l'autre se renfermait sur lui même. Flint n'était plus aussi gai qu'il était par le passé, plus aucun sourire sur son visage d'enfant, il ne restait que le cynisme et le mépris des règles et des autres. John quant à lui oubliait ce qu'il s'était passé, du moins il essayait de faire au mieux, mais la solution n'était sans doute pas la bonne. Il délaissait son fils qui aurait bien eu besoin de lui, ce fils qui le rendait responsable de la mort de Sofia. Flint ne se préoccupait plus que de lui, se battant contre plus grand et plus fort que lui, c'était un peu son anti stress et sa méthode pour oublier. Le petit garçon enjoué et souriant avait disparu, un nouveau Flint beaucoup moins amical prenait peu à peu forme. Une dizaine d'années plus tard, Le gamin avait bien grandi, il s'était forgé une solide réputation, certes pas dans le bon sens du terme, mais cela il s'en moquait. Il n'avait plus qu'une idée en tête, partir de cette île qui ne l'intéressait plus. Il n'avait plus rien à y faire, plus rien à voir, il prenait la mer dans une barque qu'il avait volé, détroussant au passage les quelques pêcheurs qui habitaient dans le coin. Des mois plus tard, Flint fut recruté par un équipage pirate, c'était un bon moyen pour lui de se défouler encore plus, l'adrénaline et le danger avaient quelque chose d'attrayant pour lui. Et puis il maniait les armes à feu et le canon comme personne, son potentiel et ses prédispositions étaient grands. Mais Flint avait tendance à n'en faire qu'à sa tête, n'écoutant que lui, il passait la plupart de son temps à mépriser les membres de cet équipage pirate, les querelles étaient routines sur le navire, et Flint était le vilain petit canard de la bande. Il n'aimait personne à bord, et le faisait bien savoir, las de ces disputes quotidiennes, il fut débarqué au cap des jumeaux à l'aide d'un eternal pose. La route du capitaine convergeait vers ce point de Grand Line. Flint prit le pari de remonter reverse mountain, mais la tâcha fut délicate, bien que son défi fut entreprenant et peut-être fou, il y arrivait tant bien que mal. Flint arrivait à East Blue, sa courte carrière pirate avait prit fin, l'homme décidait de se ranger. Des années plus tard, Flint avait une femme et un fils, on peut se demander comment au vu du caractère explosif de l'homme qu'il était. Et pourtant c'était bel et bien la réalité. Son fils était parti à l'aventure, il avait décidé de suivre les traces de son père en devenant pirate. Aujourd'hui Flint a quarante deux ans. Ses yeux sont rivés sur un journal qu'il lit avec attention. Son fils s'était fait capturé par la Marine sur Grand Line, sacré fiston pensa-t-il, dans quel pétrin venait-il de se fourrer ? Impel Down était réputé impénétrable, seul Mugiwara no Luffy avait réussi cet exploit en tentant de délivrer Hiken no Ace, le fils de Gol D. Roger. Impel Down était un véritable enfer, aussi fort soit son fils, il ne réussirait pas à en réchapper. Flint avait quelque peu la fibre familiale, se levant de son rocking chair fétiche, il entrait dans sa demeure, ouvrant quelques tiroirs rassemblant son matériel, chargeant sa winchester et ses deux flingues favoris. Il balançait le torchon de la Marine sur la table, jetant un dernier coup d'oeil à sa femme qui regardait craintive le journal que Flint venait de lancer. « J'y vais Hélène...Prépares le dîner, je ne serais pas long... » >> Test RP Ça faisait longtemps que Westwood était sur la route, il déambulait sur East Blue, son baluchon solidement accroché à un bâton de bois qu'il avait trouvé sur la route par le plus grand des hasards. Détail futile, certes, mais détail quand même. Le soleil était au plus haut, la chaleur était de plomb, un vrai cagnard, ça ressemblait un peu à son île natale, en plus frais. Le gosier de notre homme était bien sec, un bon verre de rhum pour le requinquer ça pour sûr il en avait bien besoin ! La petite ville qui cheminait au bout de ce sentier lui permettrait de se rincer les amygdales, et puis cette bourgade était également sa première destination. Un vieux compte à y régler, un très vieux compte même. L'ami Flint était très rancunier, c'était pour lui une très belle occasion de passer ses nerfs au vue de la récente nouvelle éditée dans ce que les gens appellent un journal. Un vulgaire torchon qui est juste bon à essuyer la peau d'orange de son auguste fessier. Ça pour sûr, la nouvelle de l'incarcération de son fils lui restait en travers de la gorge. Une petite distraction lui ferait le plus grand bien. Les gens allaient et venaient dans la ville, il ne se rappelait pas qu'il y ait eu autant d'habitants la dernière fois qu'il était venu. Mais il faut dire que ça remonte à loin, combien ? Peut-être cinq ans, au minimum. Clint entrait dans une petite taverne au coin d'une ruelle, c'était là qu'il avait eu son altercation avec Patrocle Brual, le type qui l'avait rossé en compagnie d'une demi-douzaine de type. Ce gars là était un célèbre joueur de poker, ce dernier lors d'une partie a accusé Flint d'avoir triché, Patrocle avait perdu une belle somme d'argent contre notre protagoniste dans un heads-up à sens unique. Le gain de cette partie était d'environ cinq mille billets. Bien sûr le caractère sanguin de Flint prit le dessus, la table vola en l'air, deux bouteilles de rhum furent cassées sur la tête de ce bon vieux Patrocle. Quand Flint s'apprêtait à lui mettre son poing en pleine figure pour l'achever et prendre son gain, six types vinrent à la rescousse du perdant, se jetant sur Flint, deux de ces hommes le tenant tandis que les autres le frappèrent de part en part. Patrocle s'était relevé dans l'intervalle, écrasant le visage de Westwood qui venait de tomber à terre. Le visage de Flint se remémorait de cette humiliation, et de la lâcheté de ce Patrocle Brual. Flint parcourait la salle des yeux, sa tête ne bougeait pas, seul ses orbites cherchaient le joueur de poker. Mais l'homme que cherchait le quadragénaire n'était pas là. Il n'y avait plus qu'à poser des questions au serveur qui essuyait vigoureusement son service de verres. Flint s'approchait du zing, allumant au passage un cigarillo qu'il coinçait entre ses dents. Westwood s'installait au comptoir posant ses pieds dessus tout en ajustant son stetson sur son crâne. Le barman finit par prêter attention à cet étranger qui venait d'entrer dans son établissement. « Je peux faire quelque chose pour vous ? » « Je cherche un dénommé Patrocle, il vient souvent dans ta boutique jouer aux cartes. » « Et qu'est-ce vous lui voulez à Patrocle ? » « Fermes ta grande gueule et réponds à ma question ! » Dans l'intervalle de sa phrase, Flint avait dégainé l'une de ses armes à feu le collant contre le gros nez du patron. Celui-ci déglutit rapidement, une goutte de sueur perlant sur son visage tout en glissant le long de sa joue. Il venait de remarqué que le quadragénaire n'était guère commode, en effet, il ne l'était absolument pas. Par réflexe, il en vint même à lever les mains. Ce visage lui rappelait quelque chose, il avait vaguement l'impression qu'une tierce personne lui avait fait la description de cet homme. Mais impossible pour lui de se souvenir correctement. Il faut dire qu'une arme pointée sur lui ne l'aidait pas à une réflexion pertinente, qui y serait prédisposé d'ailleurs ? L'homme bégayait essayant de sortir quelques mots incompréhensibles et franchement baragouinés. Flint commençait sérieusement à perdre sa patience qui n'est pas légendaire, d'ailleurs un petit cliquetis presque inaudible se fit entendre, le quadragénaire appuyait peu à peu sur la détente, jouant avec la résistance du piston du son arme. Ça y était ! Le bonhomme bégayant se souvenait maintenant ! Le type devant lui était recherché par la Marine ! Une aubaine pour lui, il pourrait faire d'une pierre trois coups : premièrement se débarrasser de lui, deuxièmement se faire un peu de blé assez facilement et enfin l'éloigner de Patrocle contre qui il avait l'air d'avoir une sacré dent ! « Okay...Okay ! C...Calmes-toi l'a...L'ami ! Tu vois la grande colline qui est à l'est de la ville ? Patrocle a son repère dans le coin, il doit faire quelques magouilles dont il a le secret ! » « Tu peux pas être plus précis ?! « N...Non ! J'en sais vraiment pas plus ! Si je mens, je vais en enfer ! » « Mouais...Admettons...Bon...Merci pour l'info ! J'te prends ça, considères que c'est un emprunt...À long terme ! » Flint prit la bouteille de rhum qui était posée là sur le comptoir. Tout en buvant une gorgée, il tournait les talons en direction de cette fameuse colline. C'était quand même loin, rien que pour se venger et aller mettre une raclée à un type qui l'avait cogné. Mais comme dit précédemment Flint était très rancunier, ça valait bien une petite visite pour lui passer le bonjour comme il se devait ! La marche fut longue, Flint passait le temps en sirotant la bouteille qui était maintenant presque vide de son contenu. Au moins sa gorge sèche ne l'était plus et ça lui suffisait amplement pour continuer sa route vers cette fameuse colline. Flint avait ce sentiment désagréable de se faire suivre depuis quelques minutes. Il regardait sa bouteille, regardant au fond du goulot, non, définitivement non il n'était pas sujet à l'ébriété en aillant bu une seule bouteille de rhum. Et son imagination, si peu fertile qu'elle soit ne lui faisait pas des tours. Notre homme s'arrêtait au beau milieu d'une clairière, il restait planté quelques secondes comme cela, des bruits de pas se firent entendre. Flint allumait rapidement un cigarillo puis posa ses mains sur ses chères Linda et Rebecca. « ça pour une surprise... » Notez toute l'ironie de ces mots, un sourire emplit de cynisme vint s'afficher sur son visage troublant la neutralité de son faciès. Des marins sortaient de partout, fusils braqués sur lui tandis que d'autres sortaient leurs sabres de leurs fourreaux. Ces marins d'eau douces laissèrent passer un autre homme bien différents des autres soldats du gouvernement mondial. Beaucoup plus de prestance, beaucoup plus de charisme et aussi...Beaucoup plus de force. Ça pour sûr le salaud ne devait pas être n'importe qui, Flint le vit du premier coup d'oeil, peut-être l'expérience qui parlait. Le quadragénaire tirait tranquillement sur son cigarillo coincé entre les dents, l'affrontement n'était sans doute pas pour tout de suite, il avait encore le temps de voir venir. « Flint Westwood...Le tireur d'élite qui fut dans l'équipage du primé à 25 000 000 de berrys Godwin 'Storm' Damon. Que faisiez-vous depuis toute ces années ? Vous savez que la Marine vous a beaucoup cherché. » « Ah oui ? Damon a prit du galon ? Tant mieux pour lui...Pour ma part, je cherchais juste une feuille douce et soyeuse qui soit capable de torcher mon cul sans l'irriter...C'est d'ailleurs pour cette raison que j'ai quitté son équipage. » « Je suis impressionné ! Vous permettez que je vous emprunte cette phrase pour la ressortir au nouvel an de la Marine ? Je suis sûr qu'elle fera beaucoup d'effet ! Enfin bref...Moi, Richard A. Voile, contre amiral de la Marine, vous déclare en état d'arrestation pour le meurtre de nombreux soldats et civils, pour pillage et autres vols ! Un dernier mot avant que je vous passe les menottes ? » « Vas te faire foutre. » « C'est ce qu'ils disent tous... » La partie allait s'annoncer serrée, une vingtaine de Marins et un contre amiral contre Flint seul avec ses deux flingues et sa winchester. Mais le quadragénaire n'allait pas se laisser abattre pour si peu, après tout, il en avait vu d'autres et ce n'était pas la première fois qu'il se retrouvait en infériorité numérique. Non, en réalité, c'était ce qu'il préférait, ainsi il y avait beaucoup plus de challenge. D'abord se débarrasser autant que possible de la vingtaine de troufions qui servait d'escorte à ce contre-amiral qui pétait plus haut que son derrière ne le lui permettait, c'était quand même pas un gamin qui allait le mettre en déroute. Flint dégainait, rapide, précis, efficace, la première balle fit mouche, un soldat décollait presque du sol dans un râle rauque et sourd. Malgré son âge avancé, Flint n'avait pas perdu la main, ses doigts étaient certes un peu rouillés mais il entrevoyait les vestiges de sa jeunesse. Une masse de Marins sautaient sur lui, épée à la main, des cibles mouvantes quoique assez lentes, c'était un peu comme du tir au pigeon en beaucoup mieux. Flint jetait un coup d'oeil au contre-amiral qui était resté derrière, un vrai planqué pensa-t-il. Une fraction de secondes plus tard, le haut gradé n'y était plus. « Où il est passé...Et M.... » Avant même que Flint ne comprenne ce qu'il venait de se passer, Voile venait de passer derrière lui donnant par la suite une mandale magistrale à notre pistolero. Ce n'était pas un coup de poing ordinaire, il était d'un tout autre calibre que les autres blaireaux qu'il avait facilement étalé par le passé au cours de rixes où il avait eu clairement l'avantage. Les pieds de Westwood décollèrent du sol mais son instinct le poussait à tirer en sa direction, l'aubaine était belle, pas de garde pour éviter. Le bras du contre-amiral était toujours en extension, l'ouverture lui souriait. Deux chargeurs furent vidés, lorsque Westwood crut faire mouche, la souplesse de Voile lui permit d'esquiver, on aurait presque dit que l'homme qui lui faisait face était devenu une feuille de papier. Le saligaud était puissant, beaucoup plus puissant que lui, il n'y avait rien à dire là-dessus mais Flint avait bien d'autres tours dans son sac. Westwood rechargeait ses flingues dans l'intervalle se débarrassant des derniers soldats qui venaient vers lui. C'était maintenant du un contre un, un mano à mano entre Flint et le contre amiral. Flint sortait ainsi sa winchester, un plus gros calibre pour une plus grosse cible. Un deux coups classique mais extrêmement efficace lorsqu'il l'utilisait. Les cartouches n'étaient d'ailleurs pas de simples cartouches, celles-ci avaient la particularité d'être explosive au contact de l'adversaire. Le coup fit mouche à deux reprises, il avait enfin eu son compte ! Du moins le pensait-il. La fumée se dissipant, Voile était toujours là, sans l'once d'une égratignure ! Le haut gradé disparut une nouvelle fois pour se retrouver à quelques centimètres de lui, au nez à et sa barbe ! Flint n'aimait pas le regard cynique de ce gars, il était trop sûr de lui, en même temps, il avait raison de l'être, le quadragénaire était beaucoup plus faible. Un doigt, un seul, parvint à mettre en déroute le pistolero ! Cet index transperça le corps de Flint au niveau de la poitrine, comment avait-il fait ça ? Notre homme n'en savait foutrement rien ! La douleur était grande, il ne pouvait survivre face à ce contre amiral qu’il considérait maintenant comme un véritable monstre ! La fuite semblait être la seule solution malgré le fait qu’il n’aimait pas tourner le dos à un adversaire, c’était sa politique mais en même temps le seul moyen de survie. C’était frustrant pour lui mais Flint savait reconnaître sa défaite quand cela était nécessaire. Il était la cible d’un chasseur, d’un prédateur beaucoup plus rapide et véloce que lui, c’était la loi de la nature : les plus forts chassent les plus faibles, c’était ainsi. Le quadragénaire rangeait son arme pour en changer une nouvelle fois reprenant ses deux flingues habituels, d’un mouvement rapide il les rechargeait de nouveaux projectiles. Le but n’était pas de toucher mortellement le haut gradé de la Marine mais de détourner son attention de lui, le faire perdre de vue sa proie pendant quelques secondes, ce serait largement suffisant pour se sortir de ce guêpier et fuir vers un lieu plus sûr, à l’abris de ce type qui ne faisait pas dans la dentelle pour arriver à ses fins. Flint, ayant rechargé ses deux flingues, tirait à tout va en direction du haut gradé de la Marine, les balles explosaient au sol pour laisser place à une épaisse fumée qui dissipait le quadragénaire aux yeux de ce Richard A. Voile. Était-ce suffisant ? Il le saurait bien assez tôt, pour l’heure il était temps de décamper en prenant ses jambes à son cou ! Pas même un coup d’oeil derrière lui, c’était comme s’il, pour la première fois, il avait le diable aux trousses ! Flint savait pertinemment qu’il existait des hommes plus fort que lui sur cette terre mais de là à rencontrer un type pareille. Westwood savait aussi qu’il n’aurait qu’une minute de répit tout au plus, ce n’était pas de vulgaires fumigènes qui allait avoir raison d’un contre-amiral. Le jeu du chat et de la souris avait finalement commencé, il sentait la présence de Voile à une certaine distance de lui tout de même. Son sprint semblait sans fin, zigzaguant dans les bois qui lui faisait face, il essayait de ne laisser aucune trace pour échapper à son agresseur. Était-ce une réussite ? Non, loin de là ! Voile était maintenant juste derrière lui, à une dizaine de mètres. Puis un mouvement sur la gauche, un bruit de sabre, tranchant et lourd, l’impact était vif et dur. Lorsque Flint eu l’idée de jeter un coup d’oeil derrière lui, il put voir un homme armé d’un long katana frapper le haut gradé. Le pistolero s’arrêtait un temps avant de reprendre sa route. Après tout, si un autre bougre en avait après Voile, c’était tout bénéfice pour lui, pas le temps de faire un brin de causette avec son «sauveur», il préférait lui laisser ça. Ce n’était plus ses histoires à présent...Il en avait une plus urgente à régler. Flint retournait au bar, il entrait en frappant question de politesse, seulement ce fut son pied qui fit sortir la porte de ses gonds. Flint gardait cette expression de neutralité qui lui était propre, pourtant ses sentiments étaient tout autre, il bouillonnait de rage et de fureur. Le patron lui ne pouvait cacher sa surprise et sa stupéfaction, son visage démontrait un réel effroi, il ne pensait pas revoir Flint en vie et pourtant...Le pistolero se rapprochait du comptoir allumant au passage un nouveau cigarillo. «Je viens rembourser ma dette plus tôt que prévu» Rapide, efficace...One shot, one kill. |
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[i]Informations IRL
- Prénom : A.
Age : 21 ans.
Aime : rp, sortir, jeux vidéo, mangas, handball etc.
N'aime pas : Les boulets.
Personnage préféré de One Piece : Trafalgar Law.
Caractère : bavard, casse-cou, flemmard, perfectionniste, amical.
Fais du RP depuis : Presque huit ans.
Disponibilité : 4/7
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Dernière édition par Flint Westwood le Sam 21 Mai 2011 - 14:59, édité 11 fois