>> Physique Je suis un enfant, oui, du haut de mes 10 ans et de mon petit mètre 05 je tente de survivre dans ce monde hostile. Il parait, d’après les médecins, que j’ai quelques problèmes au niveau de ma croissance et que je ne grandirais plus beaucoup, cela ne me gêne pas vraiment puisque pour un voleur, être petit est tout à fait pratique pour se fondre dans la masse. Par conséquence, vu que je suis petit, je suis aussi léger ne dépassant pas les 30 kilos. Je ne suis donc pas bien costaud, enfant en pleine croissance il me reste encore beaucoup d’efforts à faire, néanmoins, pour survivre, j’ai beaucoup amélioré ma souplesse, mon agilité et ma rapidité afin de pouvoir aller dans n’importe quel endroit. Ainsi, j’ai la possibilité de me faufiler presque partout, passant inaperçu aux yeux de la plupart des gens qui me trouvent étrange et préfèrent détourner les yeux. Étrange oui, je suis né maudit d’après mes parents. Mes cheveux sont eux même étrange, comme si ma tête avait était coupé en deux, la moitié droite étant blanche et l’autre noirs, personne ne se l’explique. Mes yeux aussi sont du même genre, en effet, je possède des yeux vairon, cela a toujours étonné tout le monde, cela à même repoussé la plupart des gens. Possédant l’œil droit de couleur verte et l’œil gauche de couleur rouge. Ainsi, certains médecins en ont déduis que j’étais légèrement albinos bien que ma peau ne soit pas blanche et que le soleil ne me gêne pas.
Un visage d’enfant innocent, rarement souriant, c’est ce que je présente au gens que je rencontre. Une peau parcourue de petites cicatrices, je possède une marque au fer rouge faite par mes parents montrant trois 6 en cercle sur la main gauche. Signe de la malédiction d’après eux, il s’agit d’une punition, la punition d’être né. Pour revenir au visage, je possède deux marque, une blanche du côté gauche du visage et une noir du côté droit, exactement l’opposer de mes cheveux. Ceux-ci sont en faite des crocs montrant ma détermination à survivre dans ce monde cruel. Sur l’oreille gauche, une boucle d’oreille constituée d’un anneau de fer et d’une petite plaque possédant deux trous, un de chaque côté.
Niveau habit, je reste dans le simple, possédant une écharpe rouge qui tombe presque jusqu’au sol malgré le fait qu’elle fasse deux tours autour de mon cou. Un pull sans manche avec une fermeture éclair, du côté gauche étant blanc et le coté droit noir, je porte un bermuda noir possédant une rayure orange de chaque côté et étant orange en bas avec deux fils gris permettant de le resserrer. Des bandages autours des pieds remontant sur les tibias et la chaussure gauche étant noir tendit que la chaussure droite est blanche et rouge. Au dessus du pull, un baudrier de cuir marron me permettant d’attacher dans mon dos le magnifique boomerang de bois que je possède, celui-ci faisant 50 cm de haut est assez solide pour résister à la plupart des chocs mais s’abimera facilement à cause des lames.
>> Psychologie Je suis quelqu’un d’assez triste, oui, pour un enfant il faut dire que je n’ai pas une vie facile. Vivant simplement du vol et de temps en temps de l’assassina, je n’éprouve aucune pitié, les adultes m'on déçus, ils ont perdu ma confiance et ne la retrouveront sans doute pas. Ce qui fait que ma vie n’a pas vraiment de but, j'erre sans but, sans endroit ou aller, comme une âme en peine. La seul chose que j’ai pu trouver à faire c’est voler, c’est comme ça que j’ai été élevé dans la rue et comme ça que je vis. Débrouillard, je ne me plains jamais sur mon sort, je n’en ai plus l’envie et sans aucun doute plus le courage. De toute façon, se plaindre alors que cela ne sert à rien est tout simplement une perte de temps. Perdre du temps, la chose qu’il ne faut pas faire lorsque l’on est un voleur. J’ai été formé afin de voler en toute discrétion, mes mains se faufilant partout, une discrétion hors paire que peu de gens peuvent égaler, me fondant dans la masse malgré mes différences. Certains disent, que si l’on ne met pas toute son attention sur l’objet que je vole, on ne le remarque pas. C’est ma fierté, mon unique fierté, savoir voler, sans jamais être attraper. Dans la rue, je passe pour un simple gamin qui n’a pas de but, qui cherche simplement un endroit ou s’amuser. D’après mon maître, il s’agit de ma plus grande force et j’en profite de loin. Oui, profiter des autres, profiter de ce que l’on peut. C’est le secret de la réussite. Rancunier envers ceux que je n’aime pas, c'est-à-dire 90% des adultes, je préfère m’amuser que tuer, bien que les assassinats soient considérés comme des jeux. Du moins de mon point de vue. Oui, les assassinats, les vols sont pour moi des jeux. Des façons peu reluisantes pour les gens du commun mais normales pour moi de passer le temps. On me surnomme de temps en temps le crétin, en effet, je ne sais pas lire, à peine les chiffres et compter l’argent que je viens de prendre. Néanmoins, je suis débrouillard et je ne dépends de personne, c’est nécessaire dans un monde comme ça. La noirceur d’une existence, je la vie en permanence. Je n’ai pas de famille, du moins, je ne considère pas ma famille d’origine comme la mienne. Ma famille, c’est la communauté de voleur à laquelle j’appartiens. Un endroit ou je me sens bien, avec qui je m’amuse et ou l’on partage les même peines, les même douleurs.
Fidèle envers ceux que j’apprécie, ne les lâchant jamais, je préfère néanmoins toujours la fuite et la fourberie plutôt que le face à face bourrin et stupide. Je suis peut-être un crétin comme beaucoup le dise, mais, lorsqu’il s’agit de ma survie, je déborde d’un seul coup d’imagination. N’attaquant jamais de face, toujours la ou on m’attend le moins, c’est ainsi que je fonctionne. Patient, je sais attendre le bon moment avant d’agir caché dans l’ombre, sans me faire voir, sans me découvrir. Le monde est rempli de secrets, ma vie aussi, je garde toujours un secret et, possédant une bonne mémoire malgré le manque d’enseignement que j’ai, je récolte des informations un peu partout afin de les revendre si quelqu’un est intéressé. Pourtant, avec ceux qui m’aident je suis gentil, toujours, chaque trahison me fait mal, et pourtant, je continue d’essayer de placer ma confiance en certaines personnes.
Il parait qu’il y a une noirceur profonde en moi, quelque chose qui me change entièrement. Personnellement je ne la connais pas, certains passages de ma vie sont tout simplement vides, des moments ou il n’y a plus rien, ou ma mémoire est vide. D’après les quelques témoins et amis encore vivants qui m’ont vus dans ces moments-là, je deviens tout simplement fou furieux, comme si je n’étais plus humain. Agissant comme un carnassier en chasse, quelqu’un qui prend patience envers sa proie avant de la massacrer, lentement, en prenant tout mon temps. Oui, c’est ainsi que l’on m'a décrit, quelqu’un en qui il ne faut pas avoir confiance, quelqu’un qui tuerait n’importe qui même ses amis. Étant toujours là où on m’attend le moins, je suis alors quelqu’un qui n’a plus rien d’humain et qui ne pense qu’à tuer. Cela arrive la plupart du temps lorsque je dois assassiner quelqu’un et lorsque je reviens à moi, je suis tout simplement hébété, et sans aucun souvenir du moment précédent, la plupart du temps recouvert de sang.
[size=16]>> BiographieJe suis né dans un village du nom de Cimmura, celui-ci, bien organisé, en rang et en importance. Les gens les plus importants habités au centre, là où il y avait tout, que ce soit les magasins, les fêtes ou toute autre chose possible et utile. Les personnes les moins importantes elles vivaient en bord de village, dans de pauvres petites maisons que les visiteurs diraient miteuses. C’est dans une de ces maisons miteuses que je suis né. Différent des autres, étrange pour eux. La religion qui dirigeait ce village ne prévoyait pas un cas comme le mien. Des cheveux de différentes couleurs, tout comme mes yeux. Pour eux, j’étais un démon. Je survécus les 4 premières années de mon existence, 4 années infernales ou, sans le montrer, mes parents tentaient de se débarrasser de moi. Faire en sorte que je disparaisse sans que personne ne le remarque. Heureusement pour moi, ils n’y parvinrent pas. Ma famille située presque tout en bas du rang social du village ne voulait qu’une chose. Grimper dans celui-ci et atteindre une place plus confortable. D’après ce que j’avais comprit, ils pensaient que ma présence empêchait cela.
A mes 5 ans, alors que j’étais tranquillement dans le salon plusieurs personnes entrèrent brusquement dans la pièce. Un homme entièrement habillé de blanc, d’après le peu que je savais, il s’agissait du prêtre, celui-ci était entouré de plusieurs hommes.
- Emmenez-le.
La voix du prêtre retentit, grave, dénué d’émotions, une voix peu agréable à entendre. Sans vraiment comprendre ce qui se passait, je me laissais emmener. Sortant de la maison, puis du village, je fût emmené jusqu’à un bâtiment de pierre dont j’ignorais l’existence. Massif et imposant, celui-ci devait pouvoir abriter tout les membres du village tranquillement. A l’intérieur, il faisait sombre. Apeuré, je m’agrippais à l’adulte qui me tenait. Je fût emmené jusqu’à une petite pièce où était installé un socle de pierre. On me posa devant celui-ci avant de me faire tendre la main gauche qui se posa sur le socle. Ce même socle où plusieurs lanières de cuir étaient présentes. On m’attacha le poignet puis chacun des doigts un par un, bien écartés de façon à ce que toute ma paume soit visible. Lorsque je voulu bouger pour résister, un adulte m’agrippa et me retînt sans aucune difficulté. Le prêtre s’éloigna et disparut de mon champ de vision. Cela prit plusieurs minutes. Il revînt avec une barre de fer chauffé à blanc. Au bout de cette barre, trois 6 en cercle. Faisant signe à quelqu’un de s’approcher il dit.
-C’est à vous de le faire, appliquer bien fort jusqu’au moment ou je vous direz d’arrêter.
Je tournais la tête et remarquais qu’il s’agissait de mon père, je me demandais ce qui se passait, je ne comprenais pas. Celui-ci s’approcha, saisit la barre de faire avant de l’appliquer correctement sur ma main. Une sensation de chaleur, importante, ma peau qui fond, l’information qui atteint mon cerveau. La souffrance qui arrive un hurlement de douleur sortit de ma gorge résonnant dans la salle. Je tentais de fuir cette souffrance mais j’étais coincé. Je finis par m’évanouir et, juste avant, j’entendis l’ordre d’arrêter. Je sombrais dans les ténèbres.
Je me réveillais plusieurs heures après cet évènement, la main gauche douloureuse, je grimaçais des larmes coulant sur mon visage. Je pleurais. Silencieusement. Roulé en boule sur mon lit, j’attendis, je venais de perdre toute la confiance que j’avais en mes parents et envers les adultes que je connaissais. Oui, ceux-ci m’avaient fait du mal, sans aucunes raisons. Ma main avait été bandée et désinfectée mais elle était recouverte d’un bandage épais.
Plusieurs jours passèrent, près de deux semaines, où je repris le cours de ma vie, seul, me méfiant de tous. Oui, j’avais beau être jeune maintenant j’avais peur de ma famille. A la fin de la deuxième semaine, le prêtre vînt à nouveau et m’examina longuement. Comme la dernière fois, je ne pus me débattre. Après un examen attentif de plusieurs minutes il proclama.
-Cela n’a pas marché, le démon est toujours en lui. Abandonnons-le loin d’ici.
Il sortit, je ne compris pas vraiment ces mots, j’étais trop jeune pour cela mais les actes qui suivirent suffirent à expliquer sa phrase. Un adulte me saisit, appliqua quelque chose sur mon visage et je m’endormis. C’est bien plus tard que je compris que la brûlure sur ma main gauche était tout simplement destinée à faire sortir le démon de mon corps.
Après plusieurs applications de cette chose qui me faisait dormir, je finis par me réveiller au fond d’une ruelle sombre, seul. Uniquement vêtue de loques. J’avais peur, sans aucunes présences autour de moi, je ne savais même pas où j’étais. Une des premières réactions que j’eus, fût d’enlever mon bandage. Ce bandage qui me grattait et qui me dérangeait presque en permanence. Cela prit plusieurs minutes. Lorsque ce fût fait, je constatais avec horreur une plaie encore vive et brillante du fer qui m’avait brûlé. Une larme coula et je relevais les yeux lentement. Devant moi, un jeune garçon, bien plus vieux que moi mais ce n’était pas un adulte. Il me regarda lentement, un petit sourire aux lèvres, voyant mon état il devait bien voir que je n’étais pas vraiment en bonne santé. Tout le temps que j’avais passé endormi, je n’avais pas mangé, sans doute plusieurs jours, j’avais maigris sans aucun doute.
-Si tu veux vivre, lève toi et avance, suis moi.
Ces mots resteraient sans aucun doute gravés dans mon cœur à jamais, un mince espoir qui s’offrait à moi. Je me levais, lentement, difficilement, tanguant sur mes jambes. Je le suivis lentement, il semblait assez impatient mais je ne pouvais pas aller plus vite. De plus, mes jambes étant beaucoup plus petites je devais presque courir pour le suivre. Le trajet dura plusieurs minutes, marchand toujours dans les ruelles, sans ne jamais croiser personne. Des endroits sans doute abandonnés de la ville, de plus en plus miteux. Plusieurs minutes de marche s’ensuivirent rapidement avant que le garçon me fasse entrer dans un bâtiment dans le même état que les rues. Celui-ci ouvrit une autre porte et descendit les escaliers dans le noir comme si de rien était. Je le suivis, lentement, et finis par tomber misérablement dedans roulant jusqu’en bas. Il m’évita agilement, sans aucune difficulté en sautant contre un mur et en s’accrochant a une poutre. Je m’arrêtais en bas de l’escalier, fourbu, avec quelques bleus supplémentaires. Je me redressais et le vis arriver lentement, un petit sourire aux lèvres. Nous étions arrivés dans une pièce assez grande, remplie de chose diverses et variées possédant plus ou moins de valeur. Un homme se retourna lentement, assis sur un tabouret et me regarda. Son regard me fît frissonner, habillé assez pauvrement, il possédait un regard dur et autoritaire et finit par dire en regardant le jeune homme.
-Et bien Talen, tu nous amènes quoi ? -Et bien, une nouvelle recrue qui a apparemment envie de survivre.
Je les regardais tour à tour, sans vraiment comprendre ce qui se passait. Oui, je voulais vivre, je ne voyais pas pourquoi mes parents ne voulaient pas de moi. Je les regardais attentivement.
-Très bien, tu t’en occuperas alors puisque c’est toi qui la ramené. -D’accord.
Il me demanda de me lever et de le suivre à nouveau. J’obéis, de toute façon je n’avais rien d’autre à faire. C’est ainsi que débuta ma nouvelle vie, une vie basée sur tout ce qui n’est pas légal. Que ce soit au niveau du meurtre ou du vol. Bien entendu, je ne savais pas à ce moment la ce qui m’attendait mais sur le visage de Talen, je n’avais remarqué aucune répulsion lorsqu’il me regardait, une chose pour le moins rassurante d’après moi. Je passais donc les années qui suivirent à apprendre à voler, les autres connaissances n’étaient que superflues lorsque l’on vivait comme cela. J’appris un peu plus tard que l’homme qui m’avait confié à Talen était le chef du groupe régnant sur les endroits sombres de la ville mais aussi qu’il s’appelait Platime.
Talen était un jeune homme presque toujours souriant et toujours prêt à s’amuser, agile et compétant, il connaissait la plupart des techniques rapportant de l’argent. Allant du déguisement à la manche, jusqu’au vol organisé, il faisait un peu de tout sans jamais se faire remarquer. Et, surtout, il ne dévoilait jamais sont vrai visage lorsqu’il volait. La première chose qu’il m’apprit fût de me dissimuler, me fondre dans la masse avec ce que j’avais autour de moi, les paroles sensées qu’il m’adressa restèrent gravées en moi.
-Tu es trop différent pour passer inaperçu dans n’importe quelles circonstances, garde donc cette apparence lorsque tu veux marcher normalement, mais pour vivre ici, tu devras changer lors de tes missions. Que ce soit dans ton apparence ou ta façon de bouger, tu peux paraître aveugle ou tout simplement handicapé des membres, ça n’a pas d’importance.
Il me montra comment teindre mes cheveux de façon à ce que tout change, que ce soit avec du charbon, de la suie, de la boue qui permet de passer pour un pouilleux, et toute sorte de colorants divers et variés. Ensuite, il fallait que j’ai l’air de quelqu’un de misérable, lorsqu’il s’agit de réclamer de l’argent, il faut répugner la personne, lui donner pitié et surtout prendre le ton de voix qu’il faut. Je m’entrainais souvent à changer de voix, imitant quelqu’un de blessé ou qui a froid. Tout cela je l’appris rapidement, il s’agissait de la partie la plus simple. Ensuite, les déplacements, tout est toujours calculé la forme du dos, la façon de boiter. Une planche tordue glissée dans le pantalon attachée à une jambe, fine mais gênant le déplacement, obligeant ainsi la personne à se déplacer bizarrement avec une béquille. L’air grotesque et légèrement stupide, il s’agit de la plus grande force de quelqu’un. Chacune des techniques que j’apprenais me donnait envie d’essayer, je me plaisais avec Talen, il était gentil avec moi. De temps en temps, je voyais Platime avec qui j’échangeais quelques mots.
Talen, comme il se vantait parfois, était le meilleur voleur de la ville, pour l’avoir vu faire puisque cela n’est pas une plaisanterie, il est capable de voler une bague à quelqu’un qui la porte sans que ce dernier le remarque. Comme certains disent pour plaisanter, il serait capable de voler le caleçon d’une personne sans que celle-ci ne se rende compte de quelque chose. Entrainement dur et efficace, privilégiant l’endurance à la force, je cherchais à devenir comme lui. Deux ans passèrent ainsi, exclusivement portés sur les moyens de rapporter de l’argent sans aucun danger. J’avais désormais 7 ans, un âge approprié pour n’importe quel enfant qui voulait s’amuser et c’est ce que je faisais, je trouvais souvent amusant de prendre de l’argent aux richex pour pouvoir vivre, voler de la nourriture ou de la boisson.
Maintenant que j’avais 7 ans, je devais passer aux choses sérieuses, les expéditions pouvaient parfois être dangereuses et il fallait savoir se défendre. M’emmenant dans une pièce que je n’avais encore jamais vu, il me demanda de choisir une arme de mon choix. Sans poser de question, je parcourais des yeux les murs. Ceux-ci étaient recouverts d’épées, de sabres, de lances, de boucliers, d’arcs et d’arbalètes en tout genre. Pourtant, pour ce qui était de la discrétion, tout cela était contraire à cette dernière. Visible, dangereux, voilà ce que je voyais en ces armes. Mon regard s’arrêta sur le sol ou était posé un simple objet de bois ressemblant plus à un jouer qu'à autre chose. Je le pointais du doigt en lui demandant ce que c’était et il m’expliqua qu’il s’agissait d’un boomerang. Considéré comme un jouet, il n’était pas très utile en combat rapproché mais, pour ceux qui savaient s’en servir, il revient toujours à son utilisateur. Je décidais donc de le prendre, c’était discret, personne ne se douterait que je pourrais m’en servir comme arme. En plus du boomerang, Talen me passa une dague de 12 cm et un fil de fer avec deux petits poignets au bout crée grâce à un petit nœud. Le fil de fer était appelé Troga, permettant d’étrangler l’adversaire. Passant derrière moi, il me fît une petite démonstration sans serrer fort et, immédiatement, je fût étranglé. Il me relâcha presque immédiatement et me confia l’arme.
Les jours qui suivirent furent consacrés à mon entraînement, d’après Talen, il était possible de vaincre n’importe qui en utilisant la ruse plutôt que les muscles. Attaquer quelqu’un de face, surtout vu ma taille et mon âge n’était pas vraiment conseillé. Prendre son temps, attendre le bon moment, c’est ce genre de choses qu’il faut faire pour gagner. Il m’enseigna donc toutes les méthodes d’esquive et assassinat. C’est à ce moment que je compris réellement pourquoi il était nécessaire de savoir grimper partout. De savoir se faufiler et se dissimuler n’ importe où. J’apprenais vite, comme tous les enfants de mon âge. Celui qui m’enseignait tout ça me montra aussi un espace en dehors de la ville où je pouvais m’entraîner avec mon boomerang. Difficile à utiliser, je trouvais cela amusant. L’avantage énorme qu’il donnait était le fait que personne ne pouvait soupçonner que c’était une arme et qu’il pouvait servir de façon diverses et variées. L’entraînement dure, longtemps près de 2 ans pendant lesquels je m’exerçais encore à voler.
C’est donc vers mes 9 ans que mon apprentissage se termina, petit et agile, ne grandissant presque pas, je passais inaperçu à la vue de tous. Profitant de ma vie, je n’hésitais jamais à voler qui que ce soit, après tout il faut bien survivre. Mais c’est aussi à cette âge là que l’on me confia ma première mission d’assassinat. Bien payé, qui donnait une belle récompense à l’assassin, cela restait tout de même un meurtre. Cela signifiait aussi avoir du sang sur les mains. Je fût bien obligé d’accepter et, Talen me prévînt directement d’une phrase simple et directe.
-Sache une chose, si tu ne le fais pas, ne reviens pas, Platime ne t’acceptera pas.
J’avais acquiescé et obéis. Je m’étais retrouvé au dessus de ma cible, caché dans un toit hésitant, il m’avait été facile de l’atteindre, ce n’était même pas une personne importante. Personne n’aurait pu me reconnaître, les cheveux bleu, les yeux recouverts de lunettes, habillé de haillons, je ressemblais à personne et encore moins à mon apparence normale. Il faisait sombre, il était assis seul sur un banc. Une occasion unique. Je soupirais et fermais quelque secondes les yeux, me rappelant ainsi tout ce que j’avais vécu ces dernières années. Non, je ne voulais pas perdre ces choses là. Perché au dessus de lui, je me laissais tomber sur ma cible, le regard vide. Je me déchaînais, Ma dague frappa plusieurs fois, d’abord dans le dos, l’homme poussa un cri à la fois de surprise et de douleur. Je frappais, encore et encore mon visage prenant peu a peu la forme de la folie. Le sang giclait, abondamment des blessures, il cria une dernière fois et mourut. Je continuais à frapper plusieurs fois avant de m’arrêter, haletant, du sang sur la figure et les vêtements en regardant le corps. Souriant, je me levais et retournais chez moi annoncer la réussite. Le lendemain, je ne me souvenais plus de la mort de la personne. Ainsi passa le temps, je volais la plupart du temps, une fois je participais à un vol organisé d’un objet de valeur.
Ma vie prit un nouveau tournant le jour ou Talen revînt en courant, il cria plusieurs fois qu’on était repérés avant d’aller prévenir d’autres personnes cachés dans d’autre maison. Ce fût la débandade. Me levant d’un seul coup, je courus vers l’escalier et sortis sur le toit. Bondissant de toit en toit, j’aperçus un groupe de marins défoncer une porte un peu derrière moi. Des coups de feu, sans aucun doute des morts. Je m’éloignais le plus vite possible comme le disait l’une des règles du coin. Ne pas défier les marins, ne pas se faire remarquer, une des choses les plus importantes. J’aperçus un peu plus loin Talen qui courrait dans la même direction que moi. Il me rejoignit sur le toit et m’annonça que Platime était mort. De son bras gauche coulait du sang. Perdant rapidement des forces, il me demanda de partir le plus vite possible de la ville avant de me faire attraper. Hochant la tête, des larmes coulant sur mon visage, j’obéis et je le perdis de vue.
J’ai 10 ans, je suis parvenus à sortir de la ville sans vraiment de difficultés et je ne sais pas si Talen est mort ou pas, respectant son vœu, je partis dos à la ville, me détournant de la dernière ville que j’avais eu, détestant encore plus les adultes qui avaient a nouveau ruiné ma vie.>> Test RPLe Test rp est obligatoire, il vous sera donné par le modérateur responsable de la section présentation. Faire un test rp avant l'intervention sera totalement inutile : il ne comptera pas. |