Rappel du premier message :
- Bien sûr madame, la maladie de votre fils ne durera pas très longtemps. Regardez donc ! La Force, tirée à l'endroit, ça signifie qu'il domptera avec courage le mal dont il souffre. Couplée au Diable, à l'envers cette fois-ci. Son malheur lui aura rendu service ! Il sera plus vif et fougueux que jamais ! Je ne me trompe jamais, ayez confiance...!
C'est avec un subtil regard vers son interlocutrice que Myosotis récupéra les berrys qu'elle lui tendait, cachant avec raffinement et élégance le rictus qui se dessinait intérieurement en lui. Il usait toujours de son masque de complaisance lorsqu'une personne s'aventurait sous sa tente, la clé du succès c'était de savoir bluffer et mentir, rassurant ses clients, ou au contraire en leur faisant si peur qu'ils lui priaient de lever le mauvais œil, il leur répondait toujours avec le sourire, leur disant de garder leur calme, se pâmant de posséder quelques capacités psychiques surnaturelles et ésotériques.
*C'est la troisième qui vient me demander pour un proche malade cette semaine, j'en ai marre, qu'il crève !*
La femme qui se tenait devant lui venait pour lui demander quand est-ce que son fils, atteint d'une maladie foudroyante, se rétablirait, s'il arriverait à s'en sortir. Battant des cils, le jeune homme avait habilement fait piocher deux cartes de son jeu de tarot qui feraient à coup sûr plaisir à sa cliente, et à son porte-monnaie également... Ses cartes, il les connaissait par cœur, il savait pertinemment laquelle allait sortir, les ayant truqué pour être sûr de les reconnaître face cachée, il ignorait laquelle serait choisie, mais avait toujours une histoire à raconter pour chacune d'entre elle.
- Madame, votre générosité me flatte, je n'en demandais pas tant...
"Vous le méritez, grâce à vous je sais que mon fils ira bien ! Merci beaucoup !"
*Regardez la avec ses yeux pleins d'étoiles et son sourire béat...Bah, j'ai mes berrys, je m'en tape.*
Myosotis rangea les deux billets que la femme lui avait donné pendant celle-ci sortait de sa tente pour revenir dans la rue. Il rangea également ses cartes, les ré-assemblant entre elles avant de les mettre dans une petite poche de soie dont il se servait pour les transporter. Le jeune De Ville souffla, il s'était occupé d'au moins cinq personnes ce matin, c'était pas avec ça qu'il allait faire augmenter son chiffre d'affaire ! Il avait choisi de revenir vers Inari après sa mésaventure avec la secte des Marches du Long Chemin Semé d’Embûches mais commençait à se dire que c'était une mauvaise idée et qu'il aurait dû continuer sa route. Réajustant son haut-de-forme, les trois roses qu'il portait à la boutonnière ainsi que le ruban noir sur son col et sortit pour se poster à l'entrée de sa tente. Balayant l'ensemble de la rue aux multiples commerces de proximité, c'était jour de marché, il pensait qu'il y aurait foule mais les gens ne s'arrêtaient guère sous sa tente, ayant déjà dépensé leur petit budget courses aux stand situés un peu plus loin. Soufflant une nouvelle fois, il se rendit compte qu'il avait oublié sa cravache à l'intérieur, pareil pour son porte-cigarette et les blondes qui allaient avec. Quelque peu excédé, il croisa les bras, considérant les passants d'un œil inquisiteur, ces derniers rentrant chez eux les bras chargés de nourriture, lui donnant l'eau à la bouche par la même occasion, faisant grogner son ventre vide.
*J'devrais me faire payer en bouffe parfois, ça m'éviterai de devoir saigner mon porte-monnaie...*
Continuant de ruminer son malheur dans sa tête, Myosotis commençait à frapper du talon sur le sol, se maudissant d'avoir été aussi stupide et d'être revenu, persuadé qu'il réussirait à plum..."rendre service" à d'autres pauvres âmes en perdition. L’appât du gain, encore et toujours...Lassé, à la fois par sa décision et le manque de clients, il continua de toiser la plupart des gens qui passaient face à lui, se retournant pour regarder l'autre côté de la rue, attendant que quelque chose se passe enfin avant de plier bagage et quitter définitivement cette ville morne et ennuyeuse.
C'est avec un subtil regard vers son interlocutrice que Myosotis récupéra les berrys qu'elle lui tendait, cachant avec raffinement et élégance le rictus qui se dessinait intérieurement en lui. Il usait toujours de son masque de complaisance lorsqu'une personne s'aventurait sous sa tente, la clé du succès c'était de savoir bluffer et mentir, rassurant ses clients, ou au contraire en leur faisant si peur qu'ils lui priaient de lever le mauvais œil, il leur répondait toujours avec le sourire, leur disant de garder leur calme, se pâmant de posséder quelques capacités psychiques surnaturelles et ésotériques.
*C'est la troisième qui vient me demander pour un proche malade cette semaine, j'en ai marre, qu'il crève !*
La femme qui se tenait devant lui venait pour lui demander quand est-ce que son fils, atteint d'une maladie foudroyante, se rétablirait, s'il arriverait à s'en sortir. Battant des cils, le jeune homme avait habilement fait piocher deux cartes de son jeu de tarot qui feraient à coup sûr plaisir à sa cliente, et à son porte-monnaie également... Ses cartes, il les connaissait par cœur, il savait pertinemment laquelle allait sortir, les ayant truqué pour être sûr de les reconnaître face cachée, il ignorait laquelle serait choisie, mais avait toujours une histoire à raconter pour chacune d'entre elle.
- Madame, votre générosité me flatte, je n'en demandais pas tant...
"Vous le méritez, grâce à vous je sais que mon fils ira bien ! Merci beaucoup !"
*Regardez la avec ses yeux pleins d'étoiles et son sourire béat...Bah, j'ai mes berrys, je m'en tape.*
Myosotis rangea les deux billets que la femme lui avait donné pendant celle-ci sortait de sa tente pour revenir dans la rue. Il rangea également ses cartes, les ré-assemblant entre elles avant de les mettre dans une petite poche de soie dont il se servait pour les transporter. Le jeune De Ville souffla, il s'était occupé d'au moins cinq personnes ce matin, c'était pas avec ça qu'il allait faire augmenter son chiffre d'affaire ! Il avait choisi de revenir vers Inari après sa mésaventure avec la secte des Marches du Long Chemin Semé d’Embûches mais commençait à se dire que c'était une mauvaise idée et qu'il aurait dû continuer sa route. Réajustant son haut-de-forme, les trois roses qu'il portait à la boutonnière ainsi que le ruban noir sur son col et sortit pour se poster à l'entrée de sa tente. Balayant l'ensemble de la rue aux multiples commerces de proximité, c'était jour de marché, il pensait qu'il y aurait foule mais les gens ne s'arrêtaient guère sous sa tente, ayant déjà dépensé leur petit budget courses aux stand situés un peu plus loin. Soufflant une nouvelle fois, il se rendit compte qu'il avait oublié sa cravache à l'intérieur, pareil pour son porte-cigarette et les blondes qui allaient avec. Quelque peu excédé, il croisa les bras, considérant les passants d'un œil inquisiteur, ces derniers rentrant chez eux les bras chargés de nourriture, lui donnant l'eau à la bouche par la même occasion, faisant grogner son ventre vide.
*J'devrais me faire payer en bouffe parfois, ça m'éviterai de devoir saigner mon porte-monnaie...*
Continuant de ruminer son malheur dans sa tête, Myosotis commençait à frapper du talon sur le sol, se maudissant d'avoir été aussi stupide et d'être revenu, persuadé qu'il réussirait à plum..."rendre service" à d'autres pauvres âmes en perdition. L’appât du gain, encore et toujours...Lassé, à la fois par sa décision et le manque de clients, il continua de toiser la plupart des gens qui passaient face à lui, se retournant pour regarder l'autre côté de la rue, attendant que quelque chose se passe enfin avant de plier bagage et quitter définitivement cette ville morne et ennuyeuse.