Précédemment : Appel, voyage, mission - Part I
Vous êtes sur mes terres, dégagez !
Hooooy ! T'as pas l'impression d'emmerder le monde à brayer pour si peu ? On ne reste que très peu de temps, alors...
Quand je dis un truc, on s'exa...
Un contre un, toi contre moi, celui qui perd se tire. Compris ?
Durant le voyage, Stanislas et moi-même avons pu faire connaissance avec l'équipage à bord, c'est côté sociable qui l'impose. Au début, j'appréhendais un peu l'intégration, pis ça s'est finalement bien passé. Le capitaine de se navire n'a que du sang révolutionnaire, il est né et a grandit dedans, c'est comme sa famille, sa vie, son but ultime. Il respire la révolution. Comme tout révolutionnaire, son but avoué est naturellement de faire mal au gouvernement mondial, pas de surprise jusqu'à là.
Nous faisons également connaissance avec son bras droit, un homme-poisson, lui aussi dévoué à la révolution, apparemment doté d'un grand potentiel, et oui, de grands hommes sur un grand océan. Passer de Clotho, totalement dingue, toujours au mauvais endroit au mauvais moment, à cet équipage, plus calme et ordonné, j'avoue que c'est tout drôle. La navire est spacieux, il inspire la tranquillité et l'organisation, c'est pas le boxon comme chez les autres timbrés.
La vigie nous annonce l'arrivée prochaine sur Clock Work, mais je n'y vois que dalle, et nan, je ne suis pas de nouveau aveugle, mais je ne vois vraiment rien. Ironiquement, c'est le borgne qui me montre les atolls restants - il me décrit le paysage comme autrefois, mais il a oublié que je vois maintenant, qu'il n'a plus besoin de gaspiller sa salive. Quoiqu'il en soit, c'est bien triste de constater qu'une telle architecture se retrouve désormais sous l'eau. N'allez pas non plus croire que je suis devenu un amateur des beaux arts, je m'en contre balance, mais tout de même, une ville enterrée sous l'eau...
On accoste sur un atoll quasiment vide, évitant ainsi les survivants méfiants des visiteurs, c'est compréhensible. Le capitaine de cet équipage m'explique par la même occasion qu'une base sous-marine est en pleine construction, le tout dirigé par un certain Yukikuraï. Impressionnant. Il existe un panel de grands homard dans cette révolution. J'aimerais rencontrer cette homme, mais le temps me manque, alors ce n'est que partie remise. Quand j'y pense, c'est quand amusant de se dire que nous sommes au milieu de l'océan, sur un petit bout de terre, avec en-dessous de nous une ville sous-marine.
Un homme accompagné de ses hommes approchent. Ils ne semblent pas vraiment vouloir discuter, je me dresse devant lui, je sais que le capitaine de ce navire révolutionnaire, d'ailleurs encore inconnu, a d'autres choses de plus importants à faire, donc j'espère être utile.
Vous êtes sur mes terres, dégagez !
Hooooy ! T'as pas l'impression d'emmerder le monde à brayer pour si peu ? On ne reste que très peu de temps, alors...
Paf ! Je m'en prend une dans la gueule.
Quand je dis un truc, on s'exa...
Poum ! Le borgne tire une balle qui effleure volontairement le visage du type. Je me retourne vers lui et le regarde avec un air de dire que je gère. Je me relève en essuyant ma joue légèrement ensanglantée, faut dire qu'il frappe fort le type. Pour une fois que je souhaite rester calme et être non violent, je tombe sur le mauvais type, c'est pénible.
Un contre un, toi contre moi, celui qui perd se tire. Compris ?
Pas le temps d'entendre sa réponse, que je vois sa lame m'arriver en pleine face, j'en ai marre des mecs malpolis. J'esquive d'un hochement de tête vers la droite, mais il parvient tout de même à couper un brin de cheveux, suscitant une grosse colère de ma part. Il va goûter à ma nouvelle technique : les 64 coups divin. Maintenant que je vois, en plus de mes sens affûtés, il est foutu. Déjà, je m'occupe de son bras droit avec lequel il tient son sabre.
Pour se faire, je vise les artères de son bras, que je bloque avec l'index et l'annuaire de mes deux mains. Son bras, maintenant engourdi, tombe, mais il tente tout de même de m'en mettre avec l'autre bras, mais du coup, même châtiment. Une vingtaine de coups pour les deux bras. J'ai tout son corps à portée de mains. La quarantaine de coups qu'il me reste, ça va être difficile à encaisser pour lui, tout son corps sera engourdi. Je frappe partout à toute vitesse, je frappe là où je peux, là où j'entends son coeur - les artères étant reliés au coeur. 64 coups, c'est ma limite, ça suffit pour ce minable. Je recule d'un bond, je fonce sur lui en armant mon poing, à présent logé en plein sur son plexus. Il tousse, il s'étouffe, pis il tombe.
Dernière édition par Ragnar Etzmurt le Lun 21 Sep 2015 - 18:11, édité 1 fois