Appel, voyage, mission - Part II

Précédemment : Appel, voyage, mission - Part I



    Durant le voyage, Stanislas et moi-même avons pu faire connaissance avec l'équipage à bord, c'est côté sociable qui l'impose. Au début, j'appréhendais un peu l'intégration, pis ça s'est finalement bien passé. Le capitaine de se navire n'a que du sang révolutionnaire, il est né et a grandit dedans, c'est comme sa famille, sa vie, son but ultime. Il respire la révolution. Comme tout révolutionnaire, son but avoué est naturellement de faire mal au gouvernement mondial, pas de surprise jusqu'à là.


    Nous faisons également connaissance avec son bras droit, un homme-poisson, lui aussi dévoué à la révolution, apparemment doté d'un grand potentiel, et oui, de grands hommes sur un grand océan. Passer de Clotho, totalement dingue, toujours au mauvais endroit au mauvais moment, à cet équipage, plus calme et ordonné, j'avoue que c'est tout drôle. La navire est spacieux, il inspire la tranquillité et l'organisation, c'est pas le boxon comme chez les autres timbrés.


    La vigie nous annonce l'arrivée prochaine sur Clock Work, mais je n'y vois que dalle, et nan, je ne suis pas de nouveau aveugle, mais je ne vois vraiment rien. Ironiquement, c'est le borgne qui me montre les atolls restants - il me décrit le paysage comme autrefois, mais il a oublié que je vois maintenant, qu'il n'a plus besoin de gaspiller sa salive. Quoiqu'il en soit, c'est bien triste de constater qu'une telle architecture se retrouve désormais sous l'eau. N'allez pas non plus croire que je suis devenu un amateur des beaux arts, je m'en contre balance, mais tout de même, une ville enterrée sous l'eau...


    On accoste sur un atoll quasiment vide, évitant ainsi les survivants méfiants des visiteurs, c'est compréhensible. Le capitaine de cet équipage m'explique par la même occasion qu'une base sous-marine est en pleine construction, le tout dirigé par un certain Yukikuraï. Impressionnant. Il existe un panel de grands homard dans cette révolution. J'aimerais rencontrer cette homme, mais le temps me manque, alors ce n'est que partie remise. Quand j'y pense, c'est quand amusant de se dire que nous sommes au milieu de l'océan, sur un petit bout de terre, avec en-dessous de nous une ville sous-marine.


    Un homme accompagné de ses hommes approchent. Ils ne semblent pas vraiment vouloir discuter, je me dresse devant lui, je sais que le capitaine de ce navire révolutionnaire, d'ailleurs encore inconnu, a d'autres choses de plus importants à faire, donc j'espère être utile.


Vous êtes sur mes terres, dégagez !
Hooooy ! T'as pas l'impression d'emmerder le monde à brayer pour si peu ? On ne reste que très peu de temps, alors...


    Paf ! Je m'en prend une dans la gueule.

Quand je dis un truc, on s'exa...

    Poum ! Le borgne tire une balle qui effleure volontairement le visage du type. Je me retourne vers lui et le regarde avec un air de dire que je gère. Je me relève en essuyant ma joue légèrement ensanglantée, faut dire qu'il frappe fort le type. Pour une fois que je souhaite rester calme et être non violent, je tombe sur le mauvais type, c'est pénible.

Un contre un, toi contre moi, celui qui perd se tire. Compris ?

    Pas le temps d'entendre sa réponse, que je vois sa lame m'arriver en pleine face, j'en ai marre des mecs malpolis. J'esquive d'un hochement de tête vers la droite, mais il parvient tout de même à couper un brin de cheveux, suscitant une grosse colère de ma part. Il va goûter à ma nouvelle technique : les 64 coups divin. Maintenant que je vois, en plus de mes sens affûtés, il est foutu. Déjà, je m'occupe de son bras droit avec lequel il tient son sabre.



    Pour se faire, je vise les artères de son bras, que je bloque avec l'index et l'annuaire de mes deux mains. Son bras, maintenant engourdi, tombe, mais il tente tout de même de m'en mettre avec l'autre bras, mais du coup, même châtiment. Une vingtaine de coups pour les deux bras. J'ai tout son corps à portée de mains. La quarantaine de coups qu'il me reste, ça va être difficile à encaisser pour lui, tout son corps sera engourdi. Je frappe partout à toute vitesse, je frappe là où je peux, là où j'entends son coeur - les artères étant reliés au coeur. 64 coups, c'est ma limite, ça suffit pour ce minable. Je recule d'un bond, je fonce sur lui en armant mon poing, à présent logé en plein sur son plexus. Il tousse, il s'étouffe, pis il tombe.



Dernière édition par Ragnar Etzmurt le Lun 21 Sep 2015 - 18:11, édité 1 fois
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    Quelques hommes prennent le type au sol et l’emmènent hors de moi à toute vitesse, je pense qu’ils ont compris qu’ils devaient partir, la faute à un caprice de leur capitaine. Heureusement pour qu'il n’était pas comme la plupart des capitaines de Grand Line, je serais certainement à terre, sinon. La chance me sourit, donc. Un sous-marin sort subitement de l’eau, le Chevalier parle quelques instants avec le capitaine, pis il se retourne vers moi.

Ragnar, le capitaine de cet engin est prévenu, donc vous n’aurez pas de soucis. Nous allons devoir nous séparer, ce fut un plaisir de vous avoir avec nous jusqu’ici.
Plaisir partagé, m’sieur. Merci pour tout.


    On récupère nos affaires encore sur le navire, je salue l’ensemble de l’équipage, pis je m’arrête face au Chevalier et Caïus, à qui je sers fermement les mains. J’espère les revoir un jour, ce sont de bonnes personnes, qui plus est dévouées à une noble cause. On redescend et monte à bord du sous-marin. Je dois avouer que c’est une première, je ne suis guère à monter à bord de tels engins, je n’en connaissais même pas l’existence jusqu’à ce jour.



    À bord c’est plutôt bien agencé, je n’aurais pas mis une pièce dessus de l’extérieur, mais ça en vaut le détour. Pis ça parait plutôt grand, finalement, parce que je pensais que l’on serait à l’étroit, mais pas tellement. Ils ont géré le truc la révolution avec leur petits sous-marins, c’est vachement pratique pour passer inaperçu, je ne comprend pas pourquoi les autres n’en font de même. Stanislas me souffle à l’oreille que c’est grâce à Trafalgar D. Law que ces machines ont vues le jour.


    On va sous l’eau ! Honnêtement, j’suis pas trop serein sur le moment, j’me demande si l’infrastructure résistera à la pression. Mes questions surprennent le borgne, qui visiblement, me prenait pour un véritable ne connaissant rien à la pression de l’eau. Il ne sait pas que j’ai étudié à la Marine et que je n’étais pas mauvais, enfin, c’est sans doute mieux ainsi. Pis le capitaine nous rejoint et nous propose de regarder « dehors ».

Messieurs, je vous présente le projet de Yukikuraï : la base sous-marine.
Démentiel ! Un véritable travail de chef. Ce Yukikuraï, serait-ce un ingénieur ?
Ouuuuah ! C’est réel ? J’n’aurais pas cru voir ça un jour, ça pique les yeux !


    Le type sourit en nous voyant ébahis face une telle chose. En même temps, qui pourrait ne pas être impressionné par une telle chose ? Une co-existence entre les hommes-poissons et les hommes, mais dans un milieu normalement hostile aux hommes. N’est-ce pas formidable ? Je promet de revenir ici. J’ai trop de choses à découvrir, mais je dois aider un collègue, pis même les blues regorge de mystères à résoudre.


    Après cette courte visite des lieux, le pilote met les pleins gaz et direction Calm Belt, ça prendra le temps qu’il faudra. De nombreux poissons et quelques monstres marins passent à côté de nous, sans attaquer pour le moment, je pense que c’est mieux ainsi. Donc jusqu’ici tout se passe sans encombre, je passe quelques appels pour faire passer le temps, on joue aux cartes, c’est assez convivial.


    Les problèmes surviennent malheureusement sur Calm Belt, car malgré son calme légendaire, il y a une véritable armée de monstres marins, mais la plupart ne prennent même pas la peine de nous remarque, ça arrange donc nos affaires. Sauf qu’à un certain moment, on ressent des secousses, pis l’on aperçoit, à travers les hublots,  des tentacules qui entourent lentement le sous-marin. Il s’agirait d’un Kraken. Soit il décide de nous lâcher par manque d’intérêt, soit nous sommes foutus.


    Quitte à être foutu, je préfère me donner les moyens de survivre un minimum. Le borgne demande au capitaine s’il a un scaphandre, pis une fois obtenu, il me l’envoie sans prendre le temps de me concerter. Je ne sais pas s’il a un plan, il m’indique seulement que son fusil est inutile sous l’eau, donc que je suis le seul à pouvoir faire quelque chose. Du coup, je l’enfile, on m’explique quelques consignes de sécurités, pis je suis sous l’eau.


    Je suis actuellement en-dessous du sous-marin, accroché à un cordage relié à l’engin, et toujours en dehors du champ de vision de la bête. Naturellement, je ne compte en aucun cas défier la bête de face hein, je me ferais de toute façon éclipser en un instant, mais seulement de susciter de l’inquiétude, qu’elle se sente attaquée par quelque chose qu’elle ne voit pas. Ma première mission est donc de rester caché.


    Je dégaine Divinité et tranche les tentacules qui entourent le sous-marin, provoquant naturellement des mouvements brusques du Kraken, mais j’essaye de continuer malgré l’agitation. Pas trop stupide, il tente de voir ce qui se trame en dessous, mais j’anticipe en grimpant sur des sortes de grippes, permettant de faire le tour du sous-marin. Je fais en sorte de toujours être à l’opposé de sa position, tout en continuant de trancher les tentacules. Vous devinez bien que mes petits coups ne font que le chatouiller, mais ça le dérange, on dirait bien.


    Il s’agace à tel point qu’il balance violemment l’engin, du coup, je me retrouve totalement à découvert, toujours accroché à la corde et derrière le sous-marin. Il nous poursuit, tente de nous rattraper ses longues tentacules, dont certaines que je repousse, pis faut dire qu’en nous balançant ainsi, il nous a donné une sacrée vitesse. Merci et au revoir. Enfin de compte, j’ai pas servi à grand chose, mais j’ai pu explorer les fonds marins, et ça, c’est plutôt génial.
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