Le Divergence venait de se trouver une mascotte et quelle mascotte. Un bouquetin femelle, blanc comme neige, faisant un bon mètre au garrot, une centaine de kilos et n'ayant plus qu'une seule corne. Elle avait un caractère bien trempé et plusieurs scientifiques l'apprirent à leur dépend, car elle était capable de les assommer sans difficulté d'un bon coup de boule. Et bok! Yuki avait rapidement essayé d'apprivoiser la dame cornue pour tenter de gérer les désagréments qu'elle pouvait engendrer, mais cela fut un échec. Au bout d'un laps de temps relativement court, il se rendit compte que s'il y en avait un qui ne pouvait pas s'en approcher c'était bien lui. Du coup en dernier recourt, Yuki accepta de lui faire une corne en acier pour qu'elle retrouve son allure et pour gagner ses bonnes grâces.
Krishna prit les dimensions de la corne qui avait survécu à l'attaque des trois mangeurs de corne et il tenta d'estimer la masse de cette fameuse corne. Il ne fallait pas que la prothèse métallique soit trop lourde. Mais il ne fallait pas non plus qu'elle soit trop fragile. Krishna s'occupa du calcul de la masse et Yuki, lui, s'occupa du calcul de l'épaisseur minimum de la corne pour qu'elle ait une résistance suffisante au choc. Après quelques tergiversations, ils arrivèrent à des conclusions similaires. Pour Yuki, il fallait au minimum cinq millimètre d'acier, ce qui portait la corne à une masse d'environ deux kilo. Krishna estima, lui, la masse entre 1,8kg et 2,1kg.
Une fois mit d'accord sur la masse que devait avoir la corne en acier, il fallut faire le moulage de la corne. Yuki essaya d'abord lui-même, mais il se retrouva bien vite avec une bosse de trois boules en plein milieu du front, ce qui le faisait ressembler à une licorne. Krishna prit le relais et comme d'habitude, elle se laissa faire comme si de rien n'était. Il obtint un magnifique négatif de la corne dans une résine souple produit d'un chimiste du navire. Cette résine n'étant pas prévue pour résister à la chaleur, notre forgeron du couler de la cire dans le moule pour obtenir un positif. Puis, il fit un nouveau négatif dans un mélange de sable à verre.
Une fois son moule fini et bien rigide, il coula l'acier qu'il mit à fondre plusieurs heure plus tôt. Il laissa s'écouler deux minutes le temps que la première couche d'acier prenne, puis il vida le trop plein dans un creuset. Il obtint ainsi une corne creuse en chocolat, euh en acier. Contrairement aux armes qui doivent être très dure pour avoir bon tranchant, la corne n'avait pas besoin de tranchant. Elle devait résister aux chocs, aux nombreux chocs que lui ferait subir madame la terreur. Il effectua donc une légère trempe, suivit d'un revenu et d'un long recuit qui diminuèrent drastiquement les contrainte de surface et améliorant, du coup, la résilience de la fausse corne.
Le reste se passa dans les mains de Krishna qui vint fixer avec soin la prothèse. L'animal sembla troubler dans un premier temps, mais l'équilibre de sa tête semblait à présent plus que correcte. Ce qui lui permit de rapidement s'habituer à sa nouvelle condition. Bok sembla comprendre que c'était grâce à Yukikurai qu'elle avait à nouveau deux cornes et devint un peu plus aimable avec lui.
A part la mer agitée et l'agitation de Bok rien de mouvementé ne passa pendant le reste de la traversée entre l'ile des animaux et les ilots de l'horloge. Les pirates devaient sévir de tout côté ou bien notre équipage avait beaucoup de chance, mais ils ne croisèrent pas un navire de la marine, ni galion, ni caravelle. Leur navire passait inaperçu, puis en passant majoritairement dans des iles sous faible contrôle de la marine, on n'est pas fort recherché c'était limite si ils n'existaient pas.
Quand un beau matin, ils arrivèrent en vue de leur destination, l'excitation était palpable comme à chaque arrivée sain et sauf sur une ile, mais il y avait quelque chose de bizarre. Ils avaient l'impression que l'ile avait changée.
Krishna prit les dimensions de la corne qui avait survécu à l'attaque des trois mangeurs de corne et il tenta d'estimer la masse de cette fameuse corne. Il ne fallait pas que la prothèse métallique soit trop lourde. Mais il ne fallait pas non plus qu'elle soit trop fragile. Krishna s'occupa du calcul de la masse et Yuki, lui, s'occupa du calcul de l'épaisseur minimum de la corne pour qu'elle ait une résistance suffisante au choc. Après quelques tergiversations, ils arrivèrent à des conclusions similaires. Pour Yuki, il fallait au minimum cinq millimètre d'acier, ce qui portait la corne à une masse d'environ deux kilo. Krishna estima, lui, la masse entre 1,8kg et 2,1kg.
Une fois mit d'accord sur la masse que devait avoir la corne en acier, il fallut faire le moulage de la corne. Yuki essaya d'abord lui-même, mais il se retrouva bien vite avec une bosse de trois boules en plein milieu du front, ce qui le faisait ressembler à une licorne. Krishna prit le relais et comme d'habitude, elle se laissa faire comme si de rien n'était. Il obtint un magnifique négatif de la corne dans une résine souple produit d'un chimiste du navire. Cette résine n'étant pas prévue pour résister à la chaleur, notre forgeron du couler de la cire dans le moule pour obtenir un positif. Puis, il fit un nouveau négatif dans un mélange de sable à verre.
Une fois son moule fini et bien rigide, il coula l'acier qu'il mit à fondre plusieurs heure plus tôt. Il laissa s'écouler deux minutes le temps que la première couche d'acier prenne, puis il vida le trop plein dans un creuset. Il obtint ainsi une corne creuse en chocolat, euh en acier. Contrairement aux armes qui doivent être très dure pour avoir bon tranchant, la corne n'avait pas besoin de tranchant. Elle devait résister aux chocs, aux nombreux chocs que lui ferait subir madame la terreur. Il effectua donc une légère trempe, suivit d'un revenu et d'un long recuit qui diminuèrent drastiquement les contrainte de surface et améliorant, du coup, la résilience de la fausse corne.
Le reste se passa dans les mains de Krishna qui vint fixer avec soin la prothèse. L'animal sembla troubler dans un premier temps, mais l'équilibre de sa tête semblait à présent plus que correcte. Ce qui lui permit de rapidement s'habituer à sa nouvelle condition. Bok sembla comprendre que c'était grâce à Yukikurai qu'elle avait à nouveau deux cornes et devint un peu plus aimable avec lui.
A part la mer agitée et l'agitation de Bok rien de mouvementé ne passa pendant le reste de la traversée entre l'ile des animaux et les ilots de l'horloge. Les pirates devaient sévir de tout côté ou bien notre équipage avait beaucoup de chance, mais ils ne croisèrent pas un navire de la marine, ni galion, ni caravelle. Leur navire passait inaperçu, puis en passant majoritairement dans des iles sous faible contrôle de la marine, on n'est pas fort recherché c'était limite si ils n'existaient pas.
Quand un beau matin, ils arrivèrent en vue de leur destination, l'excitation était palpable comme à chaque arrivée sain et sauf sur une ile, mais il y avait quelque chose de bizarre. Ils avaient l'impression que l'ile avait changée.
Dernière édition par Yukikurai le Sam 23 Juil 2016, 22:55, édité 1 fois