Ah, joies des souffres douleur de la marine, quand se termine enfin nos corvées. On prend le temps de s'installer avec trois autres copains et l'un d'eux chante que le ciel est bleu. Le temps est bon, il a deux amis qui sont aussi des amoureux ♪ Nous sortons le jeu de tarot et nous commençons une partie à l'abris des regards, car y'a de la mise sur table. On est bien heureux à se raconter les derniers potins, comme la mort de Végapunk qui s'est ébruitée comme une traînée de poudre. Ou bien celle de Saint-Glinglin. Ils ont du jouer aux gendarmes et aux voleurs pour tomber ''Bang ! Bang !'' Ensuite, nous rigolons sur la chemise à fleurs que porte Richard. Et Manu se morfond encore et toujours pour avoir perdu son grand amour, on lui dit qu'il faut pas s'en faire, une de perdue, c'est dix copains de retrouvés comme dirait le bon vieux Renaud.
Aux affres de la douleur, nous reposons l'âme endurée dans la cave de nos peurs, qu'elle s'endurcisse un peu, pendant que nous jouons sans se douter que la Lieutenant qui nous a été affecté va surgir d'un moment à l'autre. On se dit que la mort peut frapper à chaque instant et étant le plus vieux des soldats, celui qui en a vu des vertes et des pas mûres, forgé par l'expérience. Je leur confie qu'il ne faut pas attendre sa venue, foncer tête baissée vers l'inconnu et je leur raconte une de mes histoires sur la fois où j'ai capturé un criminel qui allait faire sauter toute une ville. Mais d'abord, quelqu'un voudrait un Macchiato ? Renaud, t'as le chic de bien les préparer, alors ? Ouais, ça vient ! Mais faut dire à Manu de rentrer chez lui. Il chiale trop pour un mec en cuir et je suis sûr que ses tatouages et sa lame de couteau, c'est surtout un blindage pour son cœur d’artichaut.
D'où tu tiens, toutes ces paroles de bon sens ? De ton paternel ? Nan, moi j'ai aucun souvenir de lui, quelques trucs. Eh, tu penses que le Lieutenant a une belle gueule ? J'en sais rien, on pourrait la pousser dans les bras de l'autre apache. Haha !
Café Macchiato en mains quand soudain un bruit sourd vient percuter la porte qui valse au dessus de nos têtes. D'un coup, tout le monde me pointe du doigt, ''C'est sa faute !''
- M'dame, j'ai rien fait !
Nougatine Macchiato
Mon affection... 5e section du bataillon "Ramsteil"... La réputation de se dernier me fit penser qu'il était un sacrés combattant. A peine affecté que je me sentais à ma place de nouvelle recrue, là où je devrais être mais... Bah, j'espère qu'il ne tiendra pas rigueur du non port de l'intégralité de mon uniforme... Juste le manteau sur les épaules, le reste étant mon armure et ma robe blanche... Je devais faire mes preuves, je ne voulais pas rester lieutenant toute ma vie alors je devait me donner à fond tout le temps, montrer mes capacités, remporter de nombreux succès en mers... Capturer des pirates...
Le moins que l'on puisse dire c'est que je me mets la pression pour rien et ça, ça ne peut retomber que sur mes hommes et sur les portes...
BOUM
Pourquoi ais-je défoncée la porte à la place de simplement utiliser la poignée comme tout le monde... Tout de suite je fis un rapprochement avec les bourrins de la marine d'élite... J'suis pas bourrine moi ! Enfin... c'est pas l'image que je viens de donner aux quatre gars qui était là...
Une partie de carte ? C'est interdit pendant le service ça... Sans oublier l'infraction à l'étiquette...
"C'est, mon Lieutenant, pour vous... Matelot de Première Classe Andersen. C'est valable pour vous tous autant que vous êtes."
Un des rare nom que j'ai retenu de mes hommes lors de mon affection. Pour le jeu de carte, je me demande s'il faut une sanction sévère, un blâme ou un simple avertissement... Vue que je n'avais pas envie d'avoir la fidélité de mes hommes par la "punition" où "la sanction".
"Bon... Vous jouez aux cartes pendant le service... et s'il y avait une attaque hein ? Venez avec moi tout les quatre."
Le récurage du pont du patrouilleur de la section devrait faire l'affaire...
Le moins que l'on puisse dire c'est que je me mets la pression pour rien et ça, ça ne peut retomber que sur mes hommes et sur les portes...
BOUM
Pourquoi ais-je défoncée la porte à la place de simplement utiliser la poignée comme tout le monde... Tout de suite je fis un rapprochement avec les bourrins de la marine d'élite... J'suis pas bourrine moi ! Enfin... c'est pas l'image que je viens de donner aux quatre gars qui était là...
Une partie de carte ? C'est interdit pendant le service ça... Sans oublier l'infraction à l'étiquette...
"C'est, mon Lieutenant, pour vous... Matelot de Première Classe Andersen. C'est valable pour vous tous autant que vous êtes."
Un des rare nom que j'ai retenu de mes hommes lors de mon affection. Pour le jeu de carte, je me demande s'il faut une sanction sévère, un blâme ou un simple avertissement... Vue que je n'avais pas envie d'avoir la fidélité de mes hommes par la "punition" où "la sanction".
"Bon... Vous jouez aux cartes pendant le service... et s'il y avait une attaque hein ? Venez avec moi tout les quatre."
Le récurage du pont du patrouilleur de la section devrait faire l'affaire...
Vrai que je suis l'un des meilleurs soldats quand il s'agit de récurer un pont. Mais pas le meilleur pour obéir aux ordres. Surtout quand ils émanent d'une gamine d'à peine vingt ans. Pas fichue de porter la voix avec ces traces d'acnés sur le visage. Je pourrais très bien de démolir le portrait à grand coups de tarte dans la gueule ! Mais on touche pas à des officiers, sauf si l'on veut se faire muter à perpète les oies.
- Bon, mon Lieutenant ! Au lieu de perdre notre temps aux tâches ménagères, ne serait-il pas judicieux que l'on termine cette partie de tarot, car on était en pleine discussion sur notre prochain coup.
Dis-je avec amusement, sans pour autant manquer de respect à notre supérieur. Les gars me dévisagent. N'en déplaise à certains qui se font une joie masochiste d'être commandé par cette jeune fille, c'est pas trop mon cas.
- Voyez vous, je pense que vous connaissez très bien la légende Oliver Queen d'East Blue. Le défunt Lieutenant Colonel qui aurait terrasser à lui seul, le futur seigneur des pirates, Silver Roger. Et bien tout porte à croire que d'autres pirates s'inspirant de cette histoire ont imaginé un endroit capable de se mouvoir. Il s'agirait d'une poignée de rookies originaires de Cocoyashi. D'après les informations générales que vous lisez certainement, ils sont toujours là bas... Alors au lieu de nous cassez les burnes avec votre corvée qu'on finira par faire, pourquoi pas se lancer dans cette mission, mon Lieutenant ?
Je réfléchis toujours à ce que je dis, ça fait partie de mon charme.
Je finis de boire le Macchiato avant de suivre, comment elle s'appelle déjà ?
Je vois... Ce matelot Andersen me courait déjà sur les nerfs... Les civils bourrés c'est une chose, mais les soldats... Avec eux au moins, je pouvais vraiment faire valoir mon grade et mon autorité sur ma section. Bon, j’espérais quand même que celui qui semble avoir le plus de bouteille parmi les miens, ne serait pas aussi énervant a chaque fois que je donnerais un ordre.
"Vous vous permettez de discuter mes ordres, matelot ? J'imagine que c'est pour ce genre de comportement, qu'après de si nombreuse années de service, vous ne soyez qu'à un grade si peu élevée..."
Le sarcasme marche souvent pour rabattre le clapet des gens qui sont énervant comme ça... Je me disais que ce marin, méritais d'avoir du respect pour son expérience dans la marine, mais qu'il ne le recevrais que si la réciproque est vrai, et là, clairement, il est totalement absent à mon encontre.
"Si la 5e section reçois l'ordre de partir en chasse, nous partirons en chasse. Vous devriez savoir aussi bien que moi, qu'un lieutenant ne fait que suivre les ordres et que nous n'avons que peu de marge de manœuvre."
En outre, ma toute première mission ne s'était pas spécialement déroulé comme prévu avec une certaine opposition d'un gars qui avait bue une forte dose d'alcool... Un gars, qui pourtant, était fortement redevable à la marine par la sécurité qu'elle apporté à son île et donc à sa famille car le G2 a une aura sécuritaire forte par là-bas...
"Pour la peine, vous me ferez 50 pompes avant de nettoyer le pont et de récurer les chiotte."
"Vous vous permettez de discuter mes ordres, matelot ? J'imagine que c'est pour ce genre de comportement, qu'après de si nombreuse années de service, vous ne soyez qu'à un grade si peu élevée..."
Le sarcasme marche souvent pour rabattre le clapet des gens qui sont énervant comme ça... Je me disais que ce marin, méritais d'avoir du respect pour son expérience dans la marine, mais qu'il ne le recevrais que si la réciproque est vrai, et là, clairement, il est totalement absent à mon encontre.
"Si la 5e section reçois l'ordre de partir en chasse, nous partirons en chasse. Vous devriez savoir aussi bien que moi, qu'un lieutenant ne fait que suivre les ordres et que nous n'avons que peu de marge de manœuvre."
En outre, ma toute première mission ne s'était pas spécialement déroulé comme prévu avec une certaine opposition d'un gars qui avait bue une forte dose d'alcool... Un gars, qui pourtant, était fortement redevable à la marine par la sécurité qu'elle apporté à son île et donc à sa famille car le G2 a une aura sécuritaire forte par là-bas...
"Pour la peine, vous me ferez 50 pompes avant de nettoyer le pont et de récurer les chiotte."
Les chiottes ! Tu vas les nettoyer toi-même si tu y tiens pensé-je en faisant mes pompes. Et sache que le pont a déjà été récuré avant qu'on fasse notre pause café. S'pèce de goujat sans cervelle même pas capable de remarquer la propreté... Même pas capable de reconnaître que nous ne sommes pas des soldats comme les autres. Nous n'avons pas le même visage et uniforme...
J'expire fortement quand je termine ma session et que je termine par du gainage. Et petite demeurée, si j'en suis toujours là, c'est pour une raison qui te dépasse. J'aime côtoyer les jeunes recrues et être auprès d'eux à leur débuts, à leur niveau. Leur égal sans qu'il ne voit le supérieur tyrannique qui leur fait faire des pompes, mais comme un ami. Et je rajouterai que ce n'est pas l'état de mes services qui sont d'une excellence plus noble que la tienne. Je pourrais très bien être ton Commandant si je le voulais, mais je préfère progresser à mon rythme.
...
Je me sers une dernière gorgée de café.
Bon maintenant, Lieutenant médiocrité ? Qu'est-ce qu'on fait réellement. On continue à glander ou part se dégoter une mission ? Et qui plus est, si vous voulez vraiment gagner le respect de vos hommes, soyez plus humain et essayez de nous comprendre. Nous avons travaillé dur aujourd'hui, nous méritons notre pause. Enfin bref, nous sommes à présent au garde à vous. Complaisance innocente, je souris.
Prêt à défier chaque ordre qu'elle me donnera, cette gamine.
Je peux pas être rétrogradé.
Et bien, la complaisance je la garde pour les civils, pas question de céder devant de simple soldats, expérimenté où non. C'est ce que voient de moi le Commandant Ramseil qui m'intéresse et c'est en transformant la 5e en section irréprochable, inébranlable et en la faisant devenir la plus efficace du bataillon. Et oui, je voyais les choses en grand pour mon grade... D'une certaine façon... La concurrence va être rude avec les autres lieutenants même si tous ne pense pas vraiment à leur avenir, se satisfaisant de leur grade, moi je voulais viser toujours plus haut, toujours plus loin, toujours plus fort !
Le tout commençant par un navire impeccablement tenu, une tenu impeccable de chacun de mes hommes et... bien sur la réussite de chacune de nos missions... Ah tiens... Y a un gars qui attend devant le navire de la section... Je le reconnais, c'est le mec qui m'avait déjà faire parvenir l'ordre de ma première menée de patrouille... Sans doute un attaché de communication du commandant... Il me tend un papier tout en disant ce qui était écrit dessus...
Je vois... Pure coïncidence sans doute... J'observais le gars énervant qui me courait sur les nerf, l'air un peu étonnée...
"Comment saviez-vous pour cela, 1ère classe Andersen ? Vous écoutez à la porte du commandant maintenant ?"
L'ordre parlais d'une patrouille d'observation avec ordre de ne pas ouvrir le feu les premier et de rester en contact permanent avec la base... Une patrouille dans le secteur Cocoyashi justement... Il paraitrait que des pirates serait à l’œuvre pas là bas... de nouveaux pirates...
Le tout commençant par un navire impeccablement tenu, une tenu impeccable de chacun de mes hommes et... bien sur la réussite de chacune de nos missions... Ah tiens... Y a un gars qui attend devant le navire de la section... Je le reconnais, c'est le mec qui m'avait déjà faire parvenir l'ordre de ma première menée de patrouille... Sans doute un attaché de communication du commandant... Il me tend un papier tout en disant ce qui était écrit dessus...
Je vois... Pure coïncidence sans doute... J'observais le gars énervant qui me courait sur les nerf, l'air un peu étonnée...
"Comment saviez-vous pour cela, 1ère classe Andersen ? Vous écoutez à la porte du commandant maintenant ?"
L'ordre parlais d'une patrouille d'observation avec ordre de ne pas ouvrir le feu les premier et de rester en contact permanent avec la base... Une patrouille dans le secteur Cocoyashi justement... Il paraitrait que des pirates serait à l’œuvre pas là bas... de nouveaux pirates...
Je vous révélerai mon secret un jour, peut-être... Et y'a pas besoin d'écouter à la porte du Commandant, suffit juste de se tenir au courant et de manger des nougatines avec Ramsteil, il adore ça, c'est son pêché mignon et il pourrait vous révéler tout avec quelque unes de ces sucreries. Maintenant, mademoiselle la lieutenant, si on passait en revue notre plan, on a pensé débarqué sur l'île en civil. Vous en pensez quoi ?
Par ailleurs, dans une semaine, on organise une petite fête avec les nouvelles recrues, bières et rhum couleront à flot, il nous faudrait quelques apéritifs salées si vous voyez ce que je veux dire. Oui, tout ceci a été approuvé par le Commandant.
Je pense pas qu'on vous invitera, vous faîtes un peu trop '' ... '' Claque sur ma gueule, une main rouge se dessine sur ma joue. Bon, j'aurais peut-être pas dû vous appeler comme ça, finalement...
Oublions, notre petite altercation verbale. Oublions un peu tout, alors c'est quand notre virée ? On va rassembler les documents de cette affaire et on embarque sur un bateau ? Hein ? J'ai pas tout compris, d'ac, ok... Oui, on doit récurer le pont du navire. Hein !!
A la brosse à dent ?
Nous arrivons au navire, il était là, au milieu de centaines d'autres... Un patrouilleur parmi tant d'autre... Tout neuf en plus... Il n'avait encore jamais servi. Cela devais en boucher un coin au matelot 1ère classe Andersen... L'ancien navire de la 5e section avait été jugé en fin de vie et séjournait maintenant en cale sèche pour y être démantelé... Le VMM-G3-750-Aquarelle partait pour ne plus jamais revenir. Une seule fois je l'avais utilisé, pour une mission de patrouille, deux jours seulement après ma mutation à la 5e section. Les hommes ne me connaissaient pas encore et c'était réciproque... J'avais juste voulu bien faire les choses à "Laprehri", une île dans la zone d'influence majeur de la base, a moins d'une demi-journée de navigation. Le tout, avec un équipage réduit qui ne comportait que quelques hommes de la 5e section, le minimum pour une petite patrouille au sol et pour diriger le navire.
J'en était revenu... hors d'état de me battre, avec une armure en miette et inconsciente... Le m'aurait sans doute passé un sacrè savon à mon retour s'il n'était pas préoccupé par l'état du navire dont une parti de la coque était tombé à la mer en tribord laissant un trou béant dans l'armature, heureusement, au dessus de la ligne d'eau...
Ainsi, par ma convalescence et le manque de navire, la section devait rester à la base, se tourner les pousses ou devant faire des missions d'entretiens pour palier à l'inactivité... Deux semaines avait passé ainsi, mon premier rapport remis au Commandant, remise de mes blessures et un nouveau navire pour la 5e section, le VMM-G3-6480- dont le nom manquait encore... A moi de le nommer... Mais je n'avais guère l'intention de le faire seule... Car dans ce cas là, je voulais de la démocratie.
Je suppose qu'il y aura un peu de tristesse pour les anciens de la section, qui avait navigué longtemps sur l'Aquarelle.
"Après la mission, Andersen... après la mission... Un navire ça se nettoie après une mission... et c'est vous qui superviserez ceci... avec tout le matériel d’entretien nécessaire... Pour m'avoir traité de "..." vous me ferez 100 pompes et vous nettoierez toutes les chiottes de la base... tout seul..."
Sortant mon Den Den Muchi :
"Rassemblement de la 5e section de la brigade Ramsteil au quai 7, immédiatement ! !"
Ils seront sans doute heureux de partir enfin en mission...
J'en était revenu... hors d'état de me battre, avec une armure en miette et inconsciente... Le m'aurait sans doute passé un sacrè savon à mon retour s'il n'était pas préoccupé par l'état du navire dont une parti de la coque était tombé à la mer en tribord laissant un trou béant dans l'armature, heureusement, au dessus de la ligne d'eau...
Ainsi, par ma convalescence et le manque de navire, la section devait rester à la base, se tourner les pousses ou devant faire des missions d'entretiens pour palier à l'inactivité... Deux semaines avait passé ainsi, mon premier rapport remis au Commandant, remise de mes blessures et un nouveau navire pour la 5e section, le VMM-G3-6480- dont le nom manquait encore... A moi de le nommer... Mais je n'avais guère l'intention de le faire seule... Car dans ce cas là, je voulais de la démocratie.
Je suppose qu'il y aura un peu de tristesse pour les anciens de la section, qui avait navigué longtemps sur l'Aquarelle.
"Après la mission, Andersen... après la mission... Un navire ça se nettoie après une mission... et c'est vous qui superviserez ceci... avec tout le matériel d’entretien nécessaire... Pour m'avoir traité de "..." vous me ferez 100 pompes et vous nettoierez toutes les chiottes de la base... tout seul..."
Sortant mon Den Den Muchi :
"Rassemblement de la 5e section de la brigade Ramsteil au quai 7, immédiatement ! !"
Ils seront sans doute heureux de partir enfin en mission...
Ecouter au portes ? Non, voyons ce n'est pas vraiment mon genre. A vrai dire, le commandant à ses secrets. Il est friands de nougatine, un peu de cette sucrerie et il est prêt à vous révéler à peu près tout ce qui lui passe par la tête. Ça peut aller à ses problèmes avec les femmes, comme dirait Manu, je l'ai encore perdu, mais qu'ai-je fais. Mais rien, voilà, tu n'as rien fait ! Et il peut vous dévoiler les sujets de missions et les affectations d'un tiers. C'est simple n'est-ce pas, suffit juste de bien connaître les gens.
Pendant que mes camarades préparent la fête qui va suivre, je suis là à réfléchir à un nom pour notre bateau. Un joli patrouilleur, le Red Poster ? L’Éveline, Marguerite ? L'attrape nigauds ? Le Queen ! Je sèche, je n'ai plus vraiment d'idées là... Et vous en pensez quoi les autres ? Pierrot ! Ramène ta fraise ! Le Sonic ? On dirait un nom de jouet. Ah, l'escargo-platine est en marche, les festivités commencent, vous vous joignez à nous Lieutenant ? On fait ça sur le pont supérieur...
Bière et Rhum coulent à flot, apéritifs en tout genre servis par nos plus valeureux matelots et j'en fais partie, je deviens serveur le temps d'une soirée. Quelle belle fin de journée, vous ne trouvez pas. Je me concentre alors sur le feuillage de l'île, le regard perçant au loin. Et quand le lendemain est arrivé, nous avions tous une migraine pas possible hormis quelque uns. La gueule de bois sur nos mines découragés de devoir partir en mission. Rassemblement au quai 7.
On arrive au quai, mais il se trouve que ce n'est pas le bon. Nous nous dépêchons et nous arrivons avec un léger retard, et voilà qu'on est obligé de faire des pompes. Pas que ça nous dérange de forger notre musculature, mais c'est vite fatiguant.
- Alors ? On part finalement !
Je pensais en avoir de la chance... Un navire tout neuf pour un lieutenant tout neuf... J'avais attendu que toute la section soit là pour lancer la réflexion sur le nom que l'on donnerait à ce qui devenait désormais une partie de notre maison... Je me servais de l'occasion pour me présenter car tout mes hommes ne me connaissaient pas encore. Je leur fis par de ma fierté de commander des hommes comme eux en étant si jeune encore. Je leur expliquais que j'attendais une obéissance complète à mes ordres, mais, que j'étais ouverte à la discussion avant de les donner, si le temps le permet... Car un ordre reste un ordre et de tout façon, c'est toujours moi qui aura le dernier mot...
Un discours court et concis... Car dès après j'ordonnais à tout le monde de faire la fête a bord, pour deux raisons, le baptême de ce petit bijou, et ma nomination à la tête de ses braves gaillards ! Mais... Je n'avais pas commencé la fête avec eux... Je me suis tout d'abord rendu dans la cabine de commandement... J'y ai caressé le bois tout neuf, surtout celui de la barre... Enfin, mon rêve commençais à ce réaliser, car maintenant, j'étais officier de la marine... Avec ce navire, avec ses hommes, mon commandement prenait enfin du sens... Pourtant je n'avais pas la tête à la fête, c'était pour mes gars ça... Mon père... Depuis que j'avais quitté l'île et sa garnison, je ne l'avais brièvement aperçu qu'une seule fois, il sortait du bureau du vice-amiral, peu après l'affaire à Loguetown...
Je ne les rejoignis pas... pas de la soirée ni de la nuit, songeuse, j'allais très vite me coucher, dans ma cabine, pas dans ma chambre...
Ce n'est que tôt le matin que je m'étais réveillé. M'habiller, manger un bout puis battre le rappelle des troupes, pour beaucoup encore avec une gueule de bois pas possible...
"5e section en avant toute ! Tous a bord et que ça saute tas de flemmard ! Nous partons en mission ! Toutes voiles sur Cocoyashi !"
Un discours court et concis... Car dès après j'ordonnais à tout le monde de faire la fête a bord, pour deux raisons, le baptême de ce petit bijou, et ma nomination à la tête de ses braves gaillards ! Mais... Je n'avais pas commencé la fête avec eux... Je me suis tout d'abord rendu dans la cabine de commandement... J'y ai caressé le bois tout neuf, surtout celui de la barre... Enfin, mon rêve commençais à ce réaliser, car maintenant, j'étais officier de la marine... Avec ce navire, avec ses hommes, mon commandement prenait enfin du sens... Pourtant je n'avais pas la tête à la fête, c'était pour mes gars ça... Mon père... Depuis que j'avais quitté l'île et sa garnison, je ne l'avais brièvement aperçu qu'une seule fois, il sortait du bureau du vice-amiral, peu après l'affaire à Loguetown...
Je ne les rejoignis pas... pas de la soirée ni de la nuit, songeuse, j'allais très vite me coucher, dans ma cabine, pas dans ma chambre...
Ce n'est que tôt le matin que je m'étais réveillé. M'habiller, manger un bout puis battre le rappelle des troupes, pour beaucoup encore avec une gueule de bois pas possible...
"5e section en avant toute ! Tous a bord et que ça saute tas de flemmard ! Nous partons en mission ! Toutes voiles sur Cocoyashi !"