Le Deal du moment : -35%
-35% sur la machine à café Expresso ...
Voir le deal
359.99 €

Rencontre sur une île perdu. [pv Jevta]

En East-Blue comme ailleurs, il existe de nombreuses îles, de nombreux villages n'ayant aucune garnison fixe. C'est mon nouveau travail que de patrouiller en mer et parfois de débarquer pour voir ce qui s'y passe de beau. Ma toute première patrouille, juste après ma sortie de l'école d'officier et juste avant l'officialisation de mon affectation au bataillon "Ramsteil". Une mission de routine, sur une ile non loin du QG dont la proximité lui permet de n'avoir aucune garnison. Bon, le QG n'est pas tout proche non plus, il faut une demi-journée de navigation pour arriver sur place mais c'est suffisant pour écarter les pirates car le QG est reste proche.

Un commandement limité à une grosse dizaines de soldat et un équipage réduit au strict minimum. Rien de suffisant pour affronter des pirates, même tout a fait secondaire. En plus, le port n'est pas équipé pour accueillir le moindre navire de la marine, c'est donc en chaloupe avec quatre hommes que je débarque au milieu des barques et petites embarcations de pêches. Mes ordres sont très simple, pour eux, il s'agit de garder le navire pendant que moi-même je mène une enquête de routine... Rien a signaler a part un navire pirate qui avait été vue mais rapidement coulé par un de nos nombreux navires de guerre. En outre, ils me signalèrent un fait très rare ici, la visite d'un étranger... Et ils me demandèrent d’aller lui parler et de définir s'il est une menace ou non pour le village...

Comment faire ? Je ne suis pas psychologue moi ! Et puis, ce n'est pas à moi de faire ça... Enfin... Je ne crois pas. Je n'ai de toute façon rien à perdre et ça me rendrait plutôt populaire sur l'île que d'accéder à la requête. C'est comme ça, pour ça, que j'entrais, en armure, manteau de lieutenant en place, sabre au coin, dans la taverne... Je ne suis pas une enquêtrices, mais je ferais de mon mieux et mon rapport, détaillé ira sur le bureau du commandant "Ramsteil" mon supérieur hiérarchique direct...

Je me contentais d'abord de marcher dans la grande pièce pas très pleine en observant les gens autour de moi...


Dernière édition par Laïa Blamoka le Mar 22 Sep 2015 - 15:08, édité 1 fois
  • https://www.onepiece-requiem.net/t15434-ft-de-laia-blamoka#177291
  • https://www.onepiece-requiem.net/t15320-mon-reve-c-est-d-en-trouver-justement-un
Est-ce que vous connaissez Laprehri ? Cette petite île connu pour … pour rien en fait. C'est à peu de chose près le trou du cul du monde. J'aimerais bien vous en dire plus, mais y'a rien à dire. P't'être milles habitants, moyenne d'age : cinquante ans, y'a pas de taverne, l'auberge, c'est une grange et c'est à peu près tout. Ah, j'allais oublié, y'a une entreprise de tonte de lama. Oui, y'a plein de lama. J'aime pas les lamas. Enfin, j'sais pas, ça se trouve ils sont sympas, mais j'en ai jamais rencontré, donc bon.

-Hé, Yev, on s'en tape de tes états d'âmes.

Ah, oui, ça c'est ma conscience. Enfin, une de mes consciences. Après Logue, j'avais prévu d'arrêter de converser avec elles, mais ici, c'est ça ou la coinche et vu qu'avec ses foutus gants j'peux presque rien toucher sans tout faire sauter, bah, … Voilà quoi. Du coup, elles sont de retour. En plus j'ai jamais compris les règles de la coinche, comme un neuf peut battre un as et un dix, un roi, j'vous jure....

-Mmh... Jevta, tu devrais leur expliquer ce que tu fais là...

Leur ? À qui ? Bon, j'vais le faire quand même, sinon ma I-Conscience va me saouler. Oui, I c'est pour Ishii. Enfin bref, je suis là, pour me planquer, le temps que ça se calme. Que quoi se calme ? Bah, l'incident de Loguetown. Mais si vous savez, le règlement de compte entre mafieux qui a saccagé une partie de la ville, les hordes de marines qu'ont fouillé la ville pendant trois jours,... Bah, c'était un peu de ma faute. Enfin, plutôt de celle de Ray, il aurait dû me dire pour les gants, j'suis sur qu'il savait. Il sait tout.

Donc, je me fais chier comme un rat mort à Laprehri et ça depuis deux ou trois semaines. Peut être moins, peut être plus,  j'aurais bien fait comme les taulards et marquer les jours sur un mur de ma chambre avec une craie, mais avec ces gants... Enfin, je commence à réussir à les maîtriser, genre si je me concentre, je peux attraper  un truc sans faire un explosion digne d'un canon. D'ailleurs, tout ça c'est grâce à Lui, le mec chez qui je crèche. J'crois que c'est un ancien maitre de Kungfu ou truc du genre. Il m'force à bosser dans sa ferme. Oui car comme dans tout coin paumé qui se respecte, ils ont quasiment tous une ferme. Bref,  il m'force à bosser en m'faisant faire des trucs ultra étranges, genre fendre le purin avec la tranche de mon gant, au passage c'est horrible, car ces gants j'peux pas les retirer, j'essaie bien de les laver, mais bon... Tout ça pour dire, que ce mec est barge, en même temps, c'est un pote de Ray, enfin je crois. Non, en fait, je pense que c'est un mec comme moi, que Ray manipule, ce qui est très probable, ce vieux à lunettes sait tellement bien faire chanter les gens, que s'il était pas devenu une raclure notoire il produirait des opéras.

-Vazy Jev, t'assure paaaaaas! Fais comme moi, fais comme la Queen, envoie des phases de tarés ! Du genre ….

Ça, c'était Jackie, enfin, une de mes consciences qu'a pris ses traits et sa jambe de bois.

-VAS Y M'CENSURE PAS ESPECE D....

Oui, je fais taire mes consciences quand elles me saoulent, c'est à dire très souvent, mais je les remets aussitôt, c'est toujours mieux que la solitude ou que le silence du vieux. D'ailleurs j'entends le vieux parquet grincer, il arrive.

TOC TOC TOC .


-Oui le vieux ?
-Vas chercher du pain.
-Mais, Jean, mes gants ?
-Oh, arrête d'utiliser cette excuse pour tout, tu t'en sors comme un chef maintenant, alors, n'fais pas ta mijorée et va acheter du pain.

Du coup, je me lève de la paillasse qui m'sert de pieu, enlève le crochet de la porte du bout du pied et je sors. Je traverse le vieux couloir à la peinture décrépie et blanchâtre, puis j'arrive dans la vieille cuisine décrépie, je ramasse le bifton qu'a laissé l'ancêtre, enfile des claquettes et j'vais en ville.

Au début je serais pas sorti comme ça, j'étais plus parano, mais d'une ici, ils ont pas de journaux, enfin, si, ils en ont, mais ils les lisent pas trop, mis à part les pages cantonales, donc bon. En plus, j'suis méconnaissable, ma barbe a poussé,  j'ai les cheveux gras, vu que j'ose plus me les laver de peur de me faire sauter la tête, littéralement, et j'en passe. Du coup, c'est sans trop de pression que je me rends en ville, mes claquettes tapant sur les pavés de la seule route de l'île.


Dernière édition par Jevta Cofresi le Sam 26 Sep 2015 - 16:28, édité 1 fois
  • https://www.onepiece-requiem.net/t5877-this-is-jevta
  • https://www.onepiece-requiem.net/t5700-jevta-cofresi
J'observe ce qu'il se passe autour de moi dans l'auberge presque vide. Ce qui n'empêchait point, en ce début d'après-midi, qu'un gars était saoul avant l'heure... Était-ce lui l'étranger qui mettait le maire et la population mal à l'aise ?

Je n'aime pas les gens bourrés, quelle que soit l'heure. Si un de mes hommes me fait le coup de rentrer trop gaie de permission, il passerait un sale quart d'heure. Quoi qu'il en soit, le gars en question me chercha des noises... Je lui offris une prune, pas trop forte, c'est un civil quand même. Mais ça ne l'empêcha pas de repartir à l'attaque... Il avait mal pris ma réaction en tout cas... Je l'arrêterais bien ce mec là, il se met en travers de ma mission et je ne voulais pas rentrer trop tard à la base. Mais il agissait sans aucun doute sous l'effet de l'alcool... Facteur aggravant, selon moi, mais j'avais autre chose à faire... J'ai toujours aimé me battre, mais là, je suis a peine sortie de l'école du G2 et en plus je me mettais le pression dans mon envie de vouloir "trop" bien faire les chose. Pas d'humeur à jouer et c'est ce gars là qui en paye les frais car il fini dans les vapes a cause d'un coup un plus fort.

Je sais ce que vous allez dire ! J'ai frappé un civil... La première fois que j'en frappe un... Mais il ne m'a pas laisser le choix ! J'aimais pas ce que je venais de faire, mais avais-je le choix ? Le saoul se serait accroché, sans doute, à mes basques pour toute la durée de ma présence ici... Au moins, j'avais montré que l'on ne rigolais pas avec moi et qui si on me cherchait, on me trouvait facilement.

Bon, retournons à nos moutons maintenant, l'étranger n'étant visiblement pas là, je questionnais les gens du coin pour savoir où je pourrais le trouver. Je sus qu'il créchait dans une ferme hors de la ville chez un vieux fermiers plutôt connu dans le coin. Les gens me dires que c'était un bonhomme qui, selon eux, avait une tendance à faire confiance trop facilement aux étrangers.

Je commençais à avoir faim moi, mes hommes était sans doute en train de manger a bord, sauf ceux qui gardaient la barque... J'étais dans une auberge mais je ne voulais pas perdre de temps avec un repas chaud. Il y avais une fille qui faisait du pain et quelques pâtisseries non loin de là, mais à l'autre bout du port. Je repassais donc à la barque pour autoriser un des gars à allez chercher de la nourriture pour lui et les autres avant de reprendre sans plus attendre mon chemin vers la boutique... Qui en fait n'en était pas vraiment une, plus un stand avec un four a bois derrière... C'est après avoir pris le peu qu'il restait de la production de ce matin, celle de l'après midi n'étant pas encore prête, je me retournais et... Je m'installais à l'ombre d'un arbre non loin me régalant de ce que j'avais acheter... Tout ce qu'il restait, un pain au raisin pas mauvais, un fraisier et une tarte à la pomme entière... Miam...

Manger ne m'empêchait pas de voire quelqu'un arriver... Le pauvre, s'il venait acheter du pain ou des pâtisserie... Il avait la malchance d'arriver après moi... Bon, ceci dit, plus il approchait et plus il m'était évident que c'était lui l'étranger... Trop différent des gens que j'ai pus voire jusque là, démarche différente, trop bruyant avec ses claquettes sur le sol... Enfin, si c'était un simplement un nouvel habitant, il n'y avait pas matière à s'inquiéter. Je me demandais seulement comment l'aborder tout en engouffrant un gros morceau de pain dans ma bouche.
  • https://www.onepiece-requiem.net/t15434-ft-de-laia-blamoka#177291
  • https://www.onepiece-requiem.net/t15320-mon-reve-c-est-d-en-trouver-justement-un
Après une petite heure de marche et de parlotte avec mes consciences, j'arrive enfin au village. Mes pieds me font mal.

- Zarma, j'te l'avais dit que t'aurais dû mettre des AIR MAX MAGGLE !.
-Ta gueule....

Elle a raison, je passerais chez le cordonnier en repartant.

-Mmh... Jevta... Des marines plus loin.

J'regarde au loin et c'est vrai, y'a quatre mouettes, mais qu'est ce que je peux y faire ? Le vieux va me faire gicler si j'ramène pas du pain et puis c'est sûrement un contrôle de routine. Enfin, j'ai surtout pas envie de me retaper une heure à patte en claquettes. Donc, j'traverse le village, j'dis bonjour aux passants, même si j'en ai rien à battre que leur jour soit bon, et j'arrive à l’échoppe de la boulangère. Franchement, j'l'aime bien la boulangère, elle s'appelle Lise, un sacré p'tit bout blond à taches de rousseur d'à peine la vingtaine, qui tient la boulangerie comme un pro malgré que son vieux soit malade.

-Bien le bonjour ma p'tite Lise.
-Oh, salut Pierre.
-Il te resterait pas une grosse miche à tout hasard ?
-Non, désolé, je me suis fait défoncer ce matin.

Je souris un peu.

-Oh ! T'es vraiment trop con.

-Allez, Yef' elle te fait des avances hombre ! Montre lui qui c'est lé PAPA!
-J'avoue Jev, ses seins ne valent pas la poitrine de Jouvence mais...
-VOGGLE!

Ça, c'est ma conscience perverte, Kiki. Oui, il parle chicanos, me demander pas pourquoi. L'autre c'est Blake, il est pas important.

-Désolé, mais, c'était pernicieux quand même.
-Ah la la, j'vous jure, z'êtes vraiment que des crevards.
-Non, on est des hommes, mwahahahahaha!

J'peux lire sur son visage un air consterné, cet air signifie "qu'est-ce qu'on va bien pouvoir faire de toi", je le connais bien, tous l'ont quand ils m'causent.

-T'es vraiment trop con.

Je souris.

-Oui, je sais, tu l'as déjà dit. Enfin, bref, tu vas faire une seconde fournée bientot?
-Bientôt je sais pas, faut laisser la pâte reposer, mais y'aura une seconde tournée.
-Tu m'en garderas une?
-Crêve.
-Si je paye d'avance?
-Bon, dans ce cas là, d'accord, mais c'est bien parce que c'est toi.


Je pose un bifton sur son comptoir.

-Merci, t'es un ange! Bon, j'y vais. Passe le bonjour à ton père!
-Mais tu le connais pas mon père...
-C'est vraiment important?


Elle sourit.

-T'es vraiment trop con... Et si tu me dis "je sais, tu l'as déjà dit" je fous de la mort au rat dans ton pain!
-Attends, t'es en train de me dire d'habitude y'en a pas? Mais c'est quoi l'arrière gout habituel?

Elle lève le couteau qu'elle utilise pour détailler les croissants.

-Naaaaan, j'rigole!


Elle repose son couteau.

-Bon, c'est pas tout, mais j'vais te laisser. Oh, ne pleure pas je repasserais plus tard.

Et je m'éloigne direction le cordonnier. S'il y en a un. Enfin, je serais vite fixé, le village n'est composé que d'une grosse route longeant la mer et de quelques petites ramification. Oui, de ce village, je ne connais que la boulang', faut dire que j'suis pas venu faire du tourisme.

Ah, vous demandez p't'être pourquoi j'suis aussi familier avec Lise, bah j'en sais rien. C'est comme ça, ça doit être l'un des seules personnes que j'ai rencontré sur l'île et on s'entend bien donc, bon. En plus...

-Tu veux la pelotter!
-TA GUEULE BLAKE!

Mais en substance, oui, elle est pas vilaine.

Je me mets à regarder à droite et à gauche...

-Jevta, les marins...
-Mmh?
-Et bien s'ils te trouvent trop touristes, ils pourraient venir t'emmerder.
-Ouaip pas impossible.

Du coup, je trace vers la première enseigne que je vois.
  • https://www.onepiece-requiem.net/t5877-this-is-jevta
  • https://www.onepiece-requiem.net/t5700-jevta-cofresi
Je suis suffisamment proche pour entendre leur conversation de bout en bout... Pierre, son prénom c'était donc Pierre...

Toujours affairée à manger, je le regarde s'éloigner... Rien de spécial, il me semblait être un touriste comme un autre bien que je me demande ce qu'il pouvait bien l'attirer ici. Le fait qu'il regarde d'abord en tout sens me valider ma théorie mais... Il se mit à tracer... vers la seule autres boutique viable ici, la poissonnerie... Cela ne m'aurait pas spécialement interpelé s'il n'avait pas changer sa façon de se déplacer lorsqu'il fut a hauteur de mes hommes, dont l'un venait de revenir avec de la nourriture acheter à l'auberge. Cela me mis la puce à l'oreille... Je pris mon escagot-phone portable et :

"Ici le lieutenant Laïa, que tout les soldats débarquent au port. Amener les affiches des primes avec vous. Toutes et sécurisez le port."

Moi, je pris l'initiative d'aller à la rencontre du gaillard entrant dans la boutique cinq minutes après lui... Le boutiquier sembla surpris de voire un officier dans sa boutique... M'adressant directement au gars aux claquettes.

"Veuillez me suivre monsieur, j'ai quelques questions de routine à vous poser, rien de bien méchant mais la marine aime bien savoir qui est qui et les motifs de la présences d'étrangers sur certaines îles aussi peu... aussi peu touristique. Ah et si vous deviez me nommer, appeler moi Lieutenant Blamoka."

Faisant bien attention a ce que le gars me suive, je l'amenais dans un coin tranquille, au soleil non loin de mes hommes. En général, l'annonce de l'ouverture de ce protocole à la personne visé, peut donner un premier indice.
  • https://www.onepiece-requiem.net/t15434-ft-de-laia-blamoka#177291
  • https://www.onepiece-requiem.net/t15320-mon-reve-c-est-d-en-trouver-justement-un
Il a fallu que ce soit une poissonnerie. Sur tous les putains de commerce de cette île, il a fallu que j'entre dans une poissonnerie. Bon, ce qui est fait est fait. Je me tourne vers le poissonnier qui ecaille des bars face au mur.

-Bonjour.
-Bonjour, tu m'excuseras, je finis d'écailler cette dorade et je suis à toi.

Du coup, j'attends, ignorant le fait que mes consciences se foutent de ma gueule car j'ai pas reconnu la dorade. J'me demande aussi ce que j'vais prendre.

-Wesh, prends un gros kébab sa mèèèèèèère! SALADE TOMATE OIGNON FRERE!
-Je pensais plutôt prendre un poisson, vu qu'on est dans une poissonnerie et puis ça fera plaisir au vieux.
-Azzzzzzy, tu crains Jev.

Le poissonier pose son couteau et se retourne, yeux fatigués, cheveux grisonant mais le grand sourire sur la visage, il m'a l'air sympa.

-Qu'est ce que j'peux faire pour vous mon p'tit monsieur?
-Vous avez quoi qu'est bon?
-Mais tout mon cher monsieur! Tout est bon au Joyeux Esturgeon!
-Mmh... Je cherche un truc qui plairait à mon oncle, Jean.
-Ah, t'es le petit neveux du vieux Jean! J'savais pas à quoi tu ressemblais, faut dire que je passe mon temps dans la boutique donc j'vois pas grand monde, mis à part mes clients, enfin bref. Comment va ce vieux saligaud?
-Ah, vous savez, c'est une force de la nature... Hier il a reconstruit les barrières de la palissade avec les Dietricht, labourer les champs,... J'sais pas où il trouve la force de faire tout ça à son age.
-Il est pas si vieux que ça, on a le même age.
-Vous faites plus jeune.
-Aaaaah! Bah merci! Bon, de ce que je sais, il adore les sardines, juste grillées, avec du se...

Dring... Clap.
Quelqu'un est rentré, le vieux tire une gueule étrange, le genre de gueule qu'on fait quand on voit un truc étrange. Moi, j'suis pas curieux, ça m'interessera sûrement pas.

-Euh... Bonjour Madame.... Du coup, tu les grilles et tu rajoutes juste une pincée de gros sel, prevois des citrons quand même, mais tu vas voir, il va adorer.
-Veuillez me suivre monsieur, j'ai quelques questions de routine à vous poser, rien de bien méchant mais la marine aime bien savoir qui est qui et les motifs de la présences d'étrangers sur certaines îles aussi peu... aussi peu touristique. Ah et si vous deviez me nommer, appelez moi Lieutenant Blamoka


Quand je m'retourne, je vois un p'tit bout de femme en armure, encore une gamine. J'crois qu'elle était près de la boulangerie d'Lise t'à l'heure, les gars?

-Mmh... Je n'ai pas fait attention.
-Wesh, t'as cru que j'étais un denden vidéo!
-J'ai déjà vu ces seins. Et j'crois que c'était juste avant d’apercevoir les belles miches de la boulangère.
-Merci Blake...


Bon, ça sert à rien de le savoir, mais j'aime les choses qui ne servent à rien, on m'a toujours dit que ma futilité était la chose qui me rendait unique. Avec le recul, c'était peut être pas un compliment... Bref, je vais pour la suivre.

-Tu peux m'en mettre une bonne grosse dose pour deux morfaux au fait! Je reviens dès que j'ai fini.

Oui, morfaux, un morfal, deux morfaux, comme pour les cadeaux et les chevaux.

Je sors de la boutique, elle m'emmène dans un coin un peu éloigné de la ville, une sorte de p'tit champ. J'vais pas vous mentir, ça m'fait chier ces questions, mais j'ai pas trop le choix que de me prêter au jeu, dans le pire des cas, y'a que cinq marines, incluant la meuf, donc j'pourrais les poutrer en deux-deux et m'faire exfiltrer d'ici à ce que les renforts arrivent. Je m'assoie en tailleur sur la pelouse, la meuf elle, reste debout, en contre jour.

-Votre nom?

On dirait pas, mais sous son air coincé, elle est plutôt mignonne cette p'tite lieutenante.

-Votre nom?
-Ah, désolé, j'vous regardais juste et en contre-jour, vous êtes vraiment très belle. Attention j'entends pas par là que sans le contre-jour vous êtes laide, loin de là, je pense que vous êtes belle n'importe quand, qu'il n'y ait pas de mal entendu, enfin bref, tout ça pour dire que je m'appelle Pierre Volcamic.

Et là, je sors juste un grand sourire de couillon, oui j'ai le soleil dans la face.
  • https://www.onepiece-requiem.net/t5877-this-is-jevta
  • https://www.onepiece-requiem.net/t5700-jevta-cofresi
Deux fois seulement, on m'avait dit que j'étais belle, c'était à l'école des officiers...

"Il faisait beau ce jour-là, le jour où je débarquais au G2 avec mes nouveaux camarade... Ce jour coïncida aussi avec mon premier blâme... Le gars était plus grand que moi et... vue que l'on m'avait fait mettre l'uniforme des apprentis-officiers avant de monter à bord et bien... Je me sentais mal à l'aise... Je ne sais pas pourquoi, mais c'était presque une obsession chez moi... Sans mon armure je me sens nue, faible, sans défense... Je n'avais pas encore conscience que ce n'était que psychologique, peut-être que mon inconscient se souvient de ce qu'il c'est passé au début de ma sixième année de vie... Quoi qu'il en soit, ma réaction fut démesuré face à ce rustre qui ferait l'école avec moi... Mon poing rencontra son ventre et moi, je rencontrais le sien en pleine joue, ce qui m'avais jeté à terre et j'allais ré-attaquer lorsque nous fur rapidement maitrisé par des hommes de la troupe...

Souvenir de Laïa Blamoka, élève-officier du G2."


Autant dire que cela donna une très mauvaise impression de moi dès le début vis à vis des instructeurs... Je failli même être exclu directement ou du moins me retrouver a exercer le métier de récureuse de toilette.

"La première année c'était écoulée sans autres accroc, si nos "chef" me tenais à l’œil depuis l'incident sur le navire, mes résultats étaient excellent. Cependant, j'étais seule, bien seule... Je n'avais aucun amis, tout le monde se moquait de moi, l'élève à l'armure, intelligente certes, mais naïve comme ses pieds... C'est ainsi qu'il me voyait, les idiots, on ne pouvait pas obtenir les meilleurs résultats de la classe si l'on était naïf... Un jour, je serais leur officier supérieur et alors ils verront si je suis naïves !

Enfin, là n'est pas la question, car cette période scolaire touchait à sa fin car l’occasion de faire vraiment mes preuves me sera donnée par le même gars qui m'avait presque mise KO lors du premier jour.

"Alors beauté, ça gaze ?"

Il se moquait bien sur, lui et sa bande. Je ne laisserais pas cela passer, comme la première fois où il avait peut-être, en revanche, été sincère. Mon poing avait alors rencontrée une nouvelle fois son ventre mais cette fois il n'eut pas le temps de réagir qu'un coup dans la joue le jeta à terre comme moi avant... Oh, ça le mis bien en rage, mais le pauvre, il reçu l'humiliation de sa vie avant que je mis fin à cela en plaçant la pointe de mon sabre sur son coup...

Depuis ce jour, lui et sa bande, et bien d'autres encore me voyait différemment... C'est aussi ce jour là, que commença ma rude concurrence avec Isaac B. Sistérion.

Souvenir de Laïa Blamoka, élève-officier du G2."


Ah, que de souvenirs, mais cette fois je n'avait pas le droit de frapper, c'était un civil en fasse de moi, bien que je le trouvais rustre au possible... Il s'appelait donc Pierre Volcamic... Cela ne me disait rien, bien entendu, mais l'interrogatoire ne faisait que commencer... Bien que mal à l'aise à ses mots, je continuais :

"Vous êtes le premier étranger depuis bien longtemps sur cette île, vous comprenez, j'espère, que je vous demande maintenant ce que vous êtes venu faire ici et... d'où vous venez..."
  • https://www.onepiece-requiem.net/t15434-ft-de-laia-blamoka#177291
  • https://www.onepiece-requiem.net/t15320-mon-reve-c-est-d-en-trouver-justement-un
Bon, le compliment n'a pas l'air de lui avoir fait plaisir, j'suis un peu déçu, enfin je m'attendais à rien en retour, mais un sourire n'aurait pas été de refus. Enfin, p't'êt' qu'elle a souri, avec le soleil, j'ai les yeux plissés et l'air con. L'air con n'a rien à voir avec ce qui se passe ici, mais je pense qu'il est important d'en parler. Toujours est-il que ma constatation, ou ma franchise, ne lui pas vraiment fait plaisir, je pense même que c'est l'inverse, m'enfin bon, tant pis, faut bien répondre.

-Bah, honnêtement, je comprends, mais de là à avoir envie de répondre à des questions, bon, je suppose que j'ai pas le choix, donc je vais y répondre, en plus c'est pas comme si j'avais grand chose à faire en attendant que Lise cuise sa tournée.

Je marque une pause et prends une inspiration alors que le vent se lève. Cool, bientôt j'aurais un peu moins l'air con.

-Bon, alors d'où je viens... Vous voulez dire où est-ce que je suis né ou bien où est-ce que j'ai grandi ? Ou encore où j'étais avant d'arriver ici ? Bon, je vais simplifier tout ça, je suis de South Blue, de Saint Urea plus précisément. Vous connaissez la quartier du jeu près de la place de l'obélisque, c'est de là que je viens. Sinon, je suis étudiant, à l'école des croupiers. Et là, mes vieux m'ont envoyé en vacances chez mon Oncle, Jean, bon, c'est pas passionnant comme coin, mais au moins ici, je suis tranquille.


Elle me regarde l'air perplexe, enfin, je crois.

-Bon, sinon, vous venez de quel coin ? D'East Blue ? De North Blue ? De Grand Line ? Et ça fait longtemps que vous êtes dans la marine ?

Alors, oui, vu comme ça, je parais serein, en fait je le suis pas vraiment, j'attends juste quelque chose. Je sais pas, une idée, peut être.

-Colle lui un gnon !
-Pelote la !
-Envoie lui une bête de Punchline susu !
-Gnuh ?!?


Sérieux ! Gnuh ? Putain, mes consciences me respectent tellement pas, qu'il y en a même une qui a pris la voix d'un putain de tapir. Remarque... Non, c'est une idée à la con, faut pas que je dise gnuuuuh . Par contre, je suis sur l'île depuis plusieurs semaines maintenant, alors j'sais bien que la marine est lente, mais à ce point, c'est surprenant.

-Aussi, je me demandais, est-ce que vous êtes en sous effectif, parce que j'suis ici depuis un bon p'tit moment maintenant, j'me demande pourquoi vous êtes pas venu m'interroger plus tôt ?


Ah, tiens, j'peux enfin déplisser les yeux.
  • https://www.onepiece-requiem.net/t5877-this-is-jevta
  • https://www.onepiece-requiem.net/t5700-jevta-cofresi
Le G2 en sous effectif ? Je ne pense pas... Ce serait étonnant sinon, un terrain d'action aussi secondaire que cette île ne serait jamais visité par des patrouilles, qui certes, se limite souvent à l'approche d'un patrouilleur, une observation rapide et rien de plus. Je dois être la première officiers a avoir débarqué ici depuis un bon bout de temps.

De plus, l'enquête sur les évènement de Loguetown est une priorité toute autre que de mener une enquête de routine sur une île dont l'aura de la proximité du QG tient les pirates éloignés depuis longtemps, une cachette idéal, pensais-je, pour pirate en fuite... La prudence est de mise car la marine, si elle ne débarque que rarement, est a proximité, et les croiseurs font légion dans les parages...

Dans tout les cas, les affaires de la marine ne concerne pas les civils car certaine vérité sont choquante, d'autres pourraient inciter les pirates à accentuer leurs activités dans certaines zones, ou encore... Ah, mais... Pourquoi ne pas mentir ? Si mentir sur la capacité actuel du G2 a réagir en force permettait de rapprocher les pirates de lui, de faire miroiter une certaine faiblesse... Non, je n'en ait pas le droit, je ne suis qu'un jeune maillon de la chaîne, je ne me permettrais pas non plus de mettre la vie des civils en danger sans... avoir reçu l'ordre de faire un tel mensonge...

Tout cela ne vous regarde en rien, monsieur Volcamic. Dernière question... Êtes vous un pirate ?

Euh... pourquoi je demandais ça moi ? Personne sein d'esprit ne dirais oui... Où alors sur le ton d'une plaisanterie moqueuse...
  • https://www.onepiece-requiem.net/t15434-ft-de-laia-blamoka#177291
  • https://www.onepiece-requiem.net/t15320-mon-reve-c-est-d-en-trouver-justement-un
Des fois, les gens y vont au culot, des fois ça marche. Pas aujourd'hui. Je lui réponds non. Déjà, parce que d'une, j'ai pas de jambe de bois, que de deux, j'me suis jamais vraiment considéré comme étant pirate et que de trois, je refuse qu'on me catalogue, sauf si c'est pour être une licorne... Oubliez ce que je viens de dire, mais c'est vrai qu'être une licorne, c'est la classe. Bon, j'vais pas mentir, j'ai bien eu envie d'en faire des tonnes, comme quoi j'étais outré, tout ça tout ça, mais bon la flemme.

-Bon, vu que le contrôle est terminé, que j'ai un peu faim et que vous m'avez fait perdre un peu de temps, bah, j'me disais que vous pourriez m'inviter à manger.

Oui, c'est con. Oui, je joue avec le feu. Mais ça me fait du bien de retrouver un peu cette sensation, celle de mes escroqueries, le fait de jouer avec la chance afin d'lui prouver, que ouaip, on est plus malin. Oui, c'est stupide, mais j'ai même pas le bac, donc on va pas parler intelligence, hein.

-Il m'semble qu'à l'auberge, ils font d'excellentes langoustes à crêtes au curry. Enfin, j'en ai jamais mangé mais bon. Ça me semble être une bonne occasion, non ?

GROUMPF.
J'ai vraiment la dalle.
  • https://www.onepiece-requiem.net/t5877-this-is-jevta
  • https://www.onepiece-requiem.net/t5700-jevta-cofresi
Et puis quoi encore ? Il rêve ce gars... S'il croit que je vais lui payer à manger... Mais j'ai faim moi aussi... Je pouvais devenir un véritable gouffre sans fond parfois et parler de langoustes à crêtes au curry ça ouvre l'appétit comblé il y a pourtant peu de temps avec ce que j'avais acheté... Ce n'est certainement pas dans la salle des officiers subalternes que l'on pourrait trouver des mets de ce genre... Mais je suppose... Que la Vice-Amira Debossah Bii ne se gênait pas pour avoir les meilleurs plats à sa table... Enfin, c'est pas mon problème ça...

"Alors là, vous vous mettez le doigt dans l’œil ! Adieu, monsieur Volcamic, votre commande doit-être prête maintenant..."

D'ailleurs, je remarquais que les hommes auxquels j'avais ordonnés de me rejoindre ici était arrivé au port avec toutes les affiches des pirates primés enregistré à G2...

Bon... J'ai remarque qu'ici il n'y avait guère d'affichage des primes... Bon ce n'est pas qu'il y a la menace d'un pirate par ici, mais le règlement, c'est le règlement... et du coup c'est a nous de nous y coller... enfin à vous... BANDE DE FLEMMARD ! Dans une heure ont doit repartir d'ici pour être à la base dans les temps imparties !
  • https://www.onepiece-requiem.net/t15434-ft-de-laia-blamoka#177291
  • https://www.onepiece-requiem.net/t15320-mon-reve-c-est-d-en-trouver-justement-un
Bon, elle veut pas, tant pis, fallait tenter. Du coup, je repars, tranquillement, alors que les marines se plaignent de cette p'tite blonde ultra zélée. Ouaip, fais pas bon d'être dirigé par ce genre de femme. Je rentre dans la poissonnerie à nouveau. La clochette sonne, la porte claque, le vieux se retourne et m'sourit.

-Alors, qu'est ce qu'elle te voulait la blondinette ? Ton numéro ? Tu vas lui faire le même coup qu'à la petite Lise ?

J'laisse un p'tit rire sortir par le nez et un p'tit sourire se dessiner... Tiens, il me tutoie déjà, la campagne, c'est vraiment un autre monde. J'ai pas trop envie d'répondre à sa question, alors, tel un demi de mellée sans inspiration, je botte en touche.

-J'pensais que tu m'avais jamais vu...
-Tu sais, c'est une p'tite ville, les infos transitent vite ici. Et puis, ne pas t'avoir vu m'empêche pas d'avoir entendu causer d'toi gamin.
-Ah, pas con.
-Ahahahaha, j'sais, on dirait pas comme ça, mais j'suis malin, sinon, alors ça avance avec Lise ?
-Donne moi juste mes sardines, s'il te plait.
-Non, pas tant que t'auras pas répondu.

Ah, ces vieux, j'vous jure, faudrait les euthanasier à la naissance.

-Réponds lui Jev, sinon, il te prendra la tête.

-Bah, c'est un peu comme les cons, on pense que ça va bouger mais au final, ça en reste là.
-Mmh... Attends, je reviens.

P'tain, il fait chier le vieux, j'veux juste récupérer mes sardines et m'casser, sérieux, ça pue la poiscaille ici. Il va dans son arrière boutique, j'entends qu'il ouvre une porte ou un placard, j'en sais rien, je sais juste que ça grince. J'attends en observant les poissons dans la glace pillée. Franchement, j'aurais pas aimé être un poisson: dans l'eau, ils ont l'air con, mais quand ils sont clamsés, on passe à niveau d'air con inconnu jusqu'à présent, l'Air-Con-nu qu'on va appeler ça. Tiens, voilà le vieux qui revient avec un sac qui contient un truc. Il me le tend. J'avais pas fait gaffe, mais ses mains sont vraiment usés, pleines de crevasses et de coupures. Je regarde dans le sac.

-Attends, c'est la gnôle artisanale ?
-Pas vraiment en fait, c'est du Cognac artisanal ! Nuance ! Trente ans d'âge, vieilli en fut dans la cave avec amour, mossieur ! Tu vas voir la p'tite Lise à la fin de la journée, vous servez un p'tit verre et...
-Mais, tu sais qu'il y a les marines juste dehors.
-Et ?
-Bah, j'suis quasiment sûr que c'est très légal de distiller chez soi.
-Non, arrête tes conneries ! On fait tous ça ici ! Avec leur taxes, c'est devenu trop chère d'acheter de l'alcool. Ils nous incitent à le faire, ces escrocs, hein!?!
-Je sais bien. En tout cas merci.

-Attends, mais on boit plus depuis presque deux ans, non ?
-Oui, mais j'ai pas envie de lui de la peine si je la refuse.
-Ah, pas con, je nous pensais pas aussi sympa.

J'vais pour enfiler le sac sur mon bras, quand le vieux le ramène vers lui et y rajoute mes sardines, enfin, un paquet blanc, mais je pense que c'est des sardines à l'intérieur.

-Ça fera combien ?
-Rien, c'est offert, dis juste à Jean qu'il me ramène un panier de cerises et des œufs la prochaine fois qu'il passe.
-Sérieux ? Vous êtes ultra-sympa !


Il passe le sac, j'fais passer mon bras au travers des lanières et dehors, on entend :

-OH D'OU C'EST QUE T'AS VU QUE T'AFFICHES DES AFFICHES SUR LA MAISON DES GENS,  HEIN ! MAIS C'EST QU'ON T'A PAS APPRIS LE RESPECT MON P'TIT GARS ? ET COMMENCE PAS À ME DIRE DE ME CALMER, OK !

-Oh, putain, Richard est encore torché...

Et merde , la journée va être longue.
  • https://www.onepiece-requiem.net/t5877-this-is-jevta
  • https://www.onepiece-requiem.net/t5700-jevta-cofresi
Il était une fois, un gars qu'avait trop bue et qui criait après mes hommes pour les empêcher de coller les primes sur le seule mur, ici, qui prêtait à cela car il longeait la route menant à l'intérieur des terres et offrait une surface que je n'avais trouvé nul par ailleurs au port. Bien ordonné, mes hommes avaient commencé a coller les affiches lorsque le fameux gars avait débarqué et pris l'un de mes hommes à parties...

Le marin réagit vite en collant un pruneau dans la tête du pauvre gars, tandis que les autres, fusil à l'épaule... Le tenait dorénavant en joue... Quels idiots... Comment mieux faire pour donner une mauvaise image de la marine que de menacer de mort ou d'arrestation un pauvre bougre qui visiblement ne savait pas ce qu'il faisait... Il faut dire, que ma section ne porte pas encore ma marque de fabrique et mes soldats agissent sans nul doute sous l'influence des habitudes de leur ancien lieutenant dans d'identiques situations...

Personnellement, je n'avais pas l'intention de me montrer tyrannique avec les civils, je voulais montrer qu'il n'y avait pas non plus que des brutes dans la marine et, bien que je pouvais aussi bien me classer parmi les violents, j'avais bien l'intention de montrer que tout les officiers ne se ressemble pas en agissant avec diplomatie...

Je ressentais, d'une manière ou d'une autre, de soigner mon entrer en scène. J'attendis donc le bon moment pour m'interposer et bloquer le second coup qu'allait porter mon gars au villageois bourré.

"Ça suffit ! Je ne vous dirais rien pour aujourd'hui, mais que ce soit la dernière fois que je vois ça sans que je n'en ais donné l'ordre ! Remettez-vous au travail ou vous aurez de mes nouvelles !"

Me retournant tout de suite après vers le civil.

"Sachez, monsieur, que la marine affiche où elle veut et quand elle veut, les avis de recherches. Cette action est couverte par une déclaration d'utilité public et vous devriez en être heureux car cela contribue à la sécurité de votre île qui bénéficie déjà de la proximité du G2."

Cependant, je n'avais pas vraiment le choix non plus, si le gars persistait à s'opposer à l'affichage, je devrais le mettre en état d'arrestation conformément aux lois établis par le gouvernement mondial... J'allais ajouter autre chose lorsque mon œil fut attirée par l'affiche la plus proche de moi... Le gars dessus me faisait pensait à un autre gars... mais qui ? Une prime à 15.000.000 pour un pirate nommé Jevta Cofresi...
  • https://www.onepiece-requiem.net/t15434-ft-de-laia-blamoka#177291
  • https://www.onepiece-requiem.net/t15320-mon-reve-c-est-d-en-trouver-justement-un
J'aime le risque, franchement, j'ai l'amour du risque, de temps en temps, ça me fait faire des choix idiots.

-De temps en temps ?


Bon, d'accord. Souvent, ça me fait faire des choix idiots, mais toujours est-il que je suis pas totalement con, quand je suis sorti et que j'ai vu au bout de la rue, le navet qui servait de nez à Richard, je me suis dit qu'il valait mieux m'casser.

Pourquoi ? Car je les connais ces situations, souvent, je les provoque, du coup je sais comment ça se passe après, l'ivrogne se prend un gnon. Et quand un ivrogne local se prend un gnon, y'a toujours un autre ivrogne pour le venger et même si pointe une arme ça sert à rien, souvent il est trop bourré pour la capter, donc il va pour mettre un gnon au marin qu'a cogné son frère, oui son frère, les ivrognes de village sont souvent cons et sanguins. Alors le marin, lui, il est sobre et pas totalement abruti, donc même s'il met en joue le mec, il va pas lui tirer dessus, du coup, il lui décrasse les idées à coups de crosse. Là, normalement, le problème est résolu, sauf que cogner un ivrogne, ça va, mais quand t'en cogne deux... Bah t'en cogne deux, et c'est toujours la même chose, un c'est de la prévention, deux c'est de l'agression. Par exemple, un mec vient pour t'en foutre une, tu l'esquives, tu en colles une, parce que faut pas déconner, c'est normal, légitime défense, mais si tu lui en colles une seconde, c'est une agression. Bah, là, c'est un peu pareil. Du coup, t'as un troisième gusse qui va rappliquer, gueuler « Les marins ils ont agressé Ducon et Dugroscon » puis, y'en aura un autre qui arriver et hurler une merde du genre  « BRUTALITÉ MARINIÈRE ! » et là, ça part en sucette : trois ou quatre autres gusses arrivent et ça part en baston générale.

Enfin, après, ça se passe pas toujours comme ça, j'dirais que c'est deux fois sur trois le cas. Avec une marge d'erreur d'une face de dé. Bon, en soi, moi j'ai rien contre une grosse baston générale, tu te planques, quand c'est quasiment bouclé, tu sors d'ton trou, tu maraves les restants et tu fais les poches à tout le monde, c'est tout bénéf', t'as vidé ta haine et rempli ton larfeuille. Sauf que là, si ça arrive et que j'y vais, bah avec une mandale, j'fais une explosion. Et niveau discrétion, l'explosion, c'est pas ça. J'dis ça car on avait déjà tenté le coup et... Bon, disons juste que ça c'est difficilement passé. En plus, même un marine pourrait faire le rapprochement entre poing explosif et l'incident de Loguetown, donc bon, j'vais pas jouer au con, je vais rentrer chez le vieux. Je repasserais prendre le pain plus tard.

Du coup, alors qu'ils commencent à s'embrouiller sur la grande route de l'île, enfin sur la seule route de l'île, moi, j'me casse en direction d'un petit sentier qui rejoint la grande route un peu plus loin. Bon, le sentier est en terre battue, donc c'est vraiment la merde, en plus, des fois, t'as des sangliers qui passent, mais, dans le pire des cas, ça se mange à la broche. J'suis plus très loin du sentier, juste devant la maison de Lise, enfin de ses parents, oui, elle se trouve de l'autre coté du village par rapport à l'échoppe. M'demandez pas la logique, car j'vous répondrais juste : campagne. Bref, j'suis pas très loin, j'vois même les hautes herbes et j'entends la blonde parler au Richard. Je me dis que ça va se calmer, je m'arrête. Puis....

-Alors d'une, ma p'tite donzelle, ce que vous dites est complètement con ! Justement, on bénéficie de la proximité du G truc, donc, c'est pas des putains d'affiches qui vont aider car si y'a un problème, vous venez ! Et de deux, si j'avais envie qu'une grognasse me fasse la leçon, j'aurais parlé à ma femme !


Je reprends aussitôt mon chemin en accélérant. J'veux surtout pas être pris là dedans.
  • https://www.onepiece-requiem.net/t5877-this-is-jevta
  • https://www.onepiece-requiem.net/t5700-jevta-cofresi
Juste a temps... Je ne m'y connais pas vraiment en ce genre de chose en pratique... Car en théorie, et bien, y a des heures et des heures de cours sur ce genre de situation à l'école des officiers... On y apprend que les civils, c'est sacré dans une certaine mesure. Ce qui est a retenir et bien... C'est que cette certaine mesure s’effrite très rapidement quand les simples soldats, uniquement entraîné à la pratique, se retrouve dans une situation comme celle là... Mais... Si je voulais aussi faire bonne impression auprès des civils du coin, il était hors de question que je lève la main sur ce gars, ou pire, le sabre.

J'aurais bien aimé qu'il s'en tienne là, surtout que maintenant les affiches étaient toutes en place. Peut-être qu'en l'ignorant ? Non, ce ne serais pas une bonne attitude. Quoi qu'il en soit, je fis signe à mes hommes de débarrasser le plancher en vitesse et de me laisser gérer la situation.

"Bon, que ce soit claire. Si vous lisiez plus souvent les journaux ici, vous sauriez ce qu'il c'est passé à Loguetown, il y a quelques semaines. Le G2 mobilise pas mal de ses forces pour retrouver les coupables et il se trouve, que les îles comme la votre offre un refuge pour pirates en fuite car justement, qui irait traquer du pirate dans un coin d'East-Blue où la marine est des plus puissante ? Maintenant, monsieur, je vous dirais juste que ça, (montrant les affiches), ça ne changera strictement rien à votre vie paisible."

Cependant, une partie de mon attention était attirée par l'affiche d'un pirate nommé Jevta Cofresi, une prime à 15.000.000 de berry... Un trop gros bonnet pour moi c'est sur et il ne me viendrait vraiment pas à l'esprit de me lancer en chasse... Cependant son allure générale ne me semblait pas inconnu... Peut-être qu'en y ajoutant une barbe ou d'autres éléments ça me reviendrait...
  • https://www.onepiece-requiem.net/t15434-ft-de-laia-blamoka#177291
  • https://www.onepiece-requiem.net/t15320-mon-reve-c-est-d-en-trouver-justement-un
Alors que j'ai commencé à avancer sur le chemin, que mes claquettes et mes pieds sont pleins de boue, j'entends que, du coté de la ville, le brouhaha s'est calmé, car de mon coté, les cigales l'ont remplacé. Bon, du coup, qu'est qu'on fait, ou on va ?

-Retourne sur la place Jev, y'a de belles poitrines bien fermes là bas, chez Jean, y'a que Jean et des vaches.
-Olé, le Blakou il a raison !
-Mmh... C'est vrai que ce serait stupide de rentrer chez Jean puis de revenir juste pour du pain, je te conseillerais de rester.
-Wesh, vas y, retourne là bas, fais pas ta baltringue !
-Je suis d'accord avec les autres Jev.

Bon, si toutes mes consciences disent la même chose, je vais y retourner. Je me retourne et retourne jusqu'au port, me rince les pieds dans l'eau, puis je vais pour voir Lise.
  • https://www.onepiece-requiem.net/t5877-this-is-jevta
  • https://www.onepiece-requiem.net/t5700-jevta-cofresi
Le problème semblait réglé cette fois même si l'ivrogne resta hagard devant les affiches, une affiche précise même... La même qui me distrayait bien que je ne sache vraiment pourquoi, l'air de ce Jevta Cofresi me rappelais quelqu'un, mais qui ?

"J'crois qu'vous avez raison, ...hips..., m'dame... J'crois... hips... Qu'j'l'ai déjà... vue... hips..."

Ainsi ma théorie se vérifiais... Un pirate était au moins passé par ici, je ne me doutait pas encore que, moi-même, j'avais été en sa présence, que je lui avais posé des questions... Où était-il, maintenant ce pirate... Était-ce le capitaine du navire que la marine à coulé il y a peu dans ses eaux ? Dans tout les cas, je ne devais pas régler l'affaire moi-même, mon devoir étant maintenant, d'en avertir la marine... L'un des gars qu'avait foutu le dawa à Loguetown était passé par ici...

Je n'y avait pas prêté attention jusque là, mais le maire était arrivé lui même derrière moi :

"Il est même... toujours ici Lieutenant... Je le reconnais, là, sur la photo... Même s'il n'a pas encore sa barbe... C'est lui... C'est Pierre Volcamic !"

Je vois... Je devais avertir le QG immédiatement, mais pas du village, s'il se sent traqué, le pirate pourrait devenir dangereux pour les civils qui l'ont accueillis sans savoir... C'est du navire que j'agirais en suivant les ordres prescrit pour une situation comme celle-là...

"Monsieur le maire, dites à tout le monde de rentrer et de rester chez soi jusqu'à nouvel ordre. Je ne peux, moi même, rien faire pour le moment a part demander du renfort. Je compte sur vous pour être discret et ne pas éveiller les soupçons, il faut que le pirate se crois encore en sécurité..."

Un frisson dans mon dos... une peur que je ne devais pas montrer... Il était là, pas loin... sans doute avait-il tout entendu... Dans ce cas, mon plan tomberait à l'eau... Je devais gagner du temps, lui proposer une solution alternative... Il ne se rendrait pas face une simple officier subalterne, j'en avais la conviction... Qu'il nous laisse partir, qu'il laisse les civils partir et qu'il parte... ça lui laisserait une bonne avance avant l'arriver du QG car je l'avertirais...

Cela reste à l'état de réflexion, d'idée... Car c'est lui qui à la main maintenant... C'est a lui de bouger...
  • https://www.onepiece-requiem.net/t15434-ft-de-laia-blamoka#177291
  • https://www.onepiece-requiem.net/t15320-mon-reve-c-est-d-en-trouver-justement-un
Alors que ça popote entre alcooliques saouls et sobres, je traverse le village direction l'échoppe de la boulangère. Tiens, même le maire participe à ce rassemblement des AAA. J'arrive au stand, je vois Lise, cambrée, elle porte des bouts de bois devant faire la moitié de son poids la pauvre. Elle les balance dans le feu sous le four en pierre, avant de se retourner.

-Ah, bah, c'est du joli, quelle galanterie Monsieur Volcamic.
-Ah, tu sais, je suis un humaniste moi, je crois à l'égalité homme-femme, du coup, je trouve la galanterie extrêmement sexiste.
-Mouaip, disons ça, tu l'es surtout quand ça t'arrange.

Elle rigole un peu, moi aussi. En fait, je l'aurais bien aidé, mais avec mes gants, ce serait difficile. Puis, elle se met à taillader le pain avant de le mettre dans le four.

-Sinon, dans une demi-heure, ce sera bon.
-D'accord. Ah, au fait, je pensais. Le vieux de la poissonnerie m'a donné une bouteille, ça te dit d'en boire un verre ?
-Le vieux Al' t'a passé une de ces bouteilles ? Sérieusement ? Bien sûr que j'en veux ! Il en passe jamais à personne d'habitude ou que pour les grandes occasions.
-Ahahahaha, sors des verres veux tu.

Alors, oui, j'avais décidé d'arrêter de boire après le passage de Reverse Mountain et c'est bête de casser une abstinence de presque deux ans, mais bon, je ne retomberais plus dans les mêmes vices. Non, j'ai changé. Je peux le gérer. Dans le pire des cas, ce n'est qu'un verre et mon arrêt de l'alcool était plus préventif que nécessaire. Je pose le sac sur le comptoir sans trop de bruit, les sardines amortissant le tout, alors que la Dame est partie chercher des verres.

-J'ai que ça, ça ira ?

Elle me montre deux tasses, l'air un peu gênée. Je lui fais signe de la tête que oui en souriant. Elle est vraiment trop mignonne.

-AY ! Yé sens qu'aujourd'hui c'est lé grand your !
-PELOTTAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAGE !
-WESH KEEEEEEEEEEEEEEEEN LA !

Je rougis, enfin, je pense, mais j'espère pas.

-VOS GUEULES ! Faites pas les enfants !

Tiens le maire arrive.

-Ah, salut m'sieur le maire, vous allez bien ? Vous voulez prendre un verre avec nous?
-Bonjour... Euh... Non sans façon, je dois juste parler à Lise.
-Oh, bon, d'accord, mais c'est la gnôle d'Al' vous savez.
-Non, j'ai encore des papiers à faire, mais merci quand même.

Il me semblait avoir entendu que le maire était pourtant bien porté sur la boisson, m'enfin, faut jamais croire les bruits de couloir, hein. Il passe derrière le comptoir et va directement parler à une Lise souriante. La discussion est brève et le maire repart aussi sec. Lise n'est plus souriante. C'est bon, il nous entendra pas.

-Qu'est ce qu'il te voulait le maire ? T'expliquer que le bail ne sera pas renouvelé ? Héhéhéhé.
-Ah, euh, non rien.
-Ah, bon, t'es sûr ?
-Non, par contre laisse moi, je dois y aller.
-Non, mais ne pars pas comme ça, explique moi ce qui se passe !

Je comprends rien, on passait un bon moment et la voilà qui s'en va vers sa maison. Ah, ça doit être son père, je sais qu'il a des problèmes de santé, alors je cours la rattraper.

-Attends moi !
-Non, mais casse toi, je veux plus te parler, fous moi la paix.

Je m'interpose et la regarde dans les yeux, puis la laisse passer.

-Désolé...

Pourquoi je la laisse passer ? Car ce que j'ai vu dans ses yeux, je l'ai déjà vu dans les yeux d'autres quand ils étaient face à Ishii ou Adrienne, ce regard composé de peur et de dégoût réservé aux crapules et aux pirates. Qu'est ce que je peux faire dans cette situation ? Rien. Juste rien. C'est perdu, je le sais, du coup, je l'ai laissé passer et je la regarde se dépêcher de rentrer dans sa maison.

Bon, trêve de sentimentalisme, son changement est intervenu après que le maire lui ait parlé, donc il sait. Les marines présents savent probablement aussi. Il va falloir fuir, bon, je me doutais que je ferais pas ma vie ici, mais ça fait chier. Du coup, je me retourne et arbore un sourire un peu con, puis j'avance vers la blonde qui ne sait pas trop quoi faire.

-Vous savez ce qui lui arrive à Lise, c'est en rapport avec son père ?

Je me rapproche encore d'elle, on est maintenant à une distance de chuchotement.

-Je sais que vous savez. Donc maintenant, vous savez que je sais que savez. Autrement dit : je vous laisse le choix, soit vous venez avec moi dans le sentier pour qu'on discute tranquillement sous mes conditions, à savoir, vos hommes ne bougent pas, vous me passez vos outils de communication et vous ne tentez rien pendant qu'on discute, soit … rien.

Je la regarde droit dans les yeux. En fait, je ne lui laisse pas le choix. Nous savons tous les deux comment cela se passera si elle refuse cette proposition. Enfin, moi je le sais, elle le devrait.


Dernière édition par Jevta Cofresi le Sam 26 Sep 2015 - 16:26, édité 1 fois
  • https://www.onepiece-requiem.net/t5877-this-is-jevta
  • https://www.onepiece-requiem.net/t5700-jevta-cofresi
La peur devais se lire si facilement dans mon regard... Je devais d'abord gagner du temps, essayer de manipuler le sens de l'observation du pirate. L'escargot-phone dans ma poche, je l'activais en le frôlant tout en détachant mon sabre de ma ceinture pour le laisser poser par terre lentement, sans geste brusque... De toute façon, je n'avais aucune chance contre le type qui me faisais face...

"Vous savez... Je ne commande ses hommes que depuis deux jours, je ne les connais pas encore, ils ne me connaissent pas encore. Je gage que ceux qui sont à bord, mes canonniers, ne devancent mes ordres avant que ne leur face parvenir celui de ne pas bouger... De ne rien faire... Vous savez, ils savent très bien, tout comme moi, qu'un lieutenant est facilement remplaçable dans la marine, s'il me voient faire face à un pirate comme vous... Ils n'hésiteront pas à me sacrifier, comme je l'espère tout en ne l'espérant pas, pour prévenir le G3 de la présence d'une tête à 15 millions de berry ici... Je ne les contrôles pas encore, la 5e section est encore à l'image de mon prédécesseur..."

Courage ou témérité ? Si mon stratagème ne marchait pas, pour, d'une façon détourné, donner un ordre à mes hommes restés à bord, j'espérais que mes mots embrouilleraient suffisamment l'esprit du pirate pour qu'il ne remarque rien... L'escargot-phone, je le sortis sans attendre plus de temps, désactivé, cela va de sois.

En aucun cas, mes yeux n'avaient quitté les siens, espérant clairement les fixés aux miens, qu'il ne remarque rien d'autres que la peur de mon visage et les tremblements de ma voix...

"Soit... Je tiens à ma vie... Je suppose que je n'ai pas le choix... Je vous écoute... Mais je ne puis vous garantir que mes hommes ne bougeront pas..."
  • https://www.onepiece-requiem.net/t15434-ft-de-laia-blamoka#177291
  • https://www.onepiece-requiem.net/t15320-mon-reve-c-est-d-en-trouver-justement-un
Pourquoi elle détache le sabre de sa ceinture ? Je lui ai rien demander de tel … Je lui ai juste demandé le denden. Et pourquoi ce discours étrange ? C'est pas naturel. Est ce qu'elle me baratine ? Probablement. Et pourquoi

-Bon... T'as fait un mauvais choix. Vraiment. J'ai bien envie de détruire plein de bâtiments pour t'apprendre à ne pas jouer à la conne. Vraiment. Mais ces gens n'ont rien à voir avec ça, t'as de la chance que je ne sois pas stupide, désespérée ou de nature violente. Alors, tu vas prendre le denden que tu viens d'utiliser, appeler le 788 955 877 4, lui dire qu'on doit décoller, que j'arrive, qu'on se rejoint au point de rendez-vous.


Elle le fait. En même temps, aussi téméraire qu'une personne peut être, elle n'est pas suicidaire.

-Bon, top. Maintenant, il est temps que tu payes pour tes actes, car moi, j'faisais rien de mal, j'étais en vacances, tranquille, je prenais un repos bien mérité après Loguetown, car quoi qu'en dise la Marine, c'est elle qui a foiré là bas. Ils auraient pu arrêter deux gangs d'un coup, mais ils ont préféré poursuivre le mec qui a doublé les gangs, alors que tout ce qu'il avait fait, c'était de voler des voleurs. Enfin bref. Si t'avais pas voulu faire du zèle, que t'étais juste repartie sur ton bateau sans coller ses putains d'affiches, on en serait pas là. Ou si quand tu m'avais reconnu, t'étais juste retourné sur ton bateau puis que t'aurais agi. Mais non, il a fallu que tu agisses de la mauvaise manière. Alors tout ça, je le pardonne, car au final, tu tentais de faire ton boulot. Mais les décisions d'après font de toi l'un des pires officiers de la marine de l'histoire, t'as fait prendre des risques inconsidéré à la population locale en les mettant au courant, en tentant de me doubler,... Bah, je les pardonne pas, car ces gens, je les aime bien moi ! Si ça avait été un autre pirate, il n'y aurait plus personne en vie sur cette île par ta faute. Et pour ça, tu dois payer.

-Jev', c'est surtout pour le fait de t'avoir tué ton coup en fait ?
-.... Ouaip.

Je fonce vers elle, attrape son épaule par le haut avec ma main droite, ce qui fait une bonne explosion suite à quoi elle pose un genoux à terre. Son menton rencontre aussitôt son genoux et elle tombe à la renverse. Je mets tout mon poids dans ma gauche et je cogne sur l'armure.

CRACK.

Une armure en acier, c'est vrai que c'est solide, mais entre la puissance de l'explosion et le poids que j'ai mis dans mon poing, bah, au final, c'est qu'un foutu biscuit qui s'émiette. Je crois qu'elle est tombé dans les pommes. Je me relève, les marins savent pas quoi faire.

-Posez vos armes à terre, je me casse.

Un marin m'a l'air de vouloir jouer au con. Je choppe la blonde, la soulève et la balance sur le marin. Inutile de dire qu'avec les gants, les explosions se sont vus et qu'elle en encore plus mauvais état.

-Soigne-la plutôt.

Ils mettent autour d'elles et vont pour lui prodiguer les premiers secours, pendant que moi je balance mes claquettes et m'enfuis en courant du plus vite que je peux. À tout casser, je dois avoir deux ou trois heures pour foutre le camp.

Vingt minutes plus tard, je suis au point de rendez-vous, une crique, pas loin de la ferme du vieux Jean. Le bateau est déjà prêt à partir, le vieux est dedans, il m'attend, il est pas content. Je monte et on part.

-Au fait, je suis désolé Jean.
-Bah ouaip, tu peux l'être: t'as oublié le pain...

  • https://www.onepiece-requiem.net/t5877-this-is-jevta
  • https://www.onepiece-requiem.net/t5700-jevta-cofresi