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-Ce con de Matheson est promu colonel! Déjà qu'avec l'autre malade aux cheveux roses c'était pas la joie mais il va plus se sentir pissé la mouette en chef!

-Qu'est ce qu'on s'en fout. La capitaine à dit qu'on se casserait bientôt.

-Bientôt c'vite dit on s'est fait rétamé la tronche je te rappel par cette saleté de guerre éclaire, et à part toi et moi et quelque uns le reste du groupe arrive plus à marcher sans geindre.

-Boarf tu sais, je préfère avoir une capitaine absente mais pas folle qui nous laisse un peu de repos qu'une brute épaisse sans considération. Pirates certes mais avant tout humains!

-Pfff si on reste trop longtemps et qu'elle continue à déprimer dans sa cabine c'pas une tigresse qu'on aura au cul mais tout la marine de West Blue.

-L'est pas primée la cheftaine alors la marine tu sais.

La discussion est interrompue brutalement par le bruit typique des grincements de l'armure, sortant de sa cabine. C'est un événement inhabituel, il est tôt et midi n'est pas encore sonné. L'armure empeste l'alcool, comme si sur les plaques d'acier ce n'était pas de l'huile qu'elle passait mais du saké. Elle s'accoude à la rambarde et les deux zouaves servant de canonnier et de rameur ne pipent pas mot.

-Quoi?! J'ai plus le droit de prendre l'air messieurs? Après tout vous disiez que vot' capitaine sortait jamais de son trou.

-Non capitaine...je...

Soudain sous sa gorge il sent le contact d'une lame, la froideur de l'acier et sa respiration augmente. Son cœur s'emballe, et son corps semble se liquéfier. Ce n'est pas tant le fait d'être menacé qui le choque et le déboussole mais la vivacité et le sang froid de son capitaine. Elle n'a pas hésité à lui faire regretter ses paroles et maintenant il est aux portes de la mort.

-Comme le souligne Aimé je ne suis pas une brute mais le respect passe la vérité Durant et tu devrais le savoir. Vous êtes maintenant mon équipage, que vous le vouliez ou non. Cette épreuve nous a rapproché. T'pas content tu passes par dessus bord c'pas compliqué.

-Oui...oui capitaine.

L'armure retire sa lame, Menteuse c'est drôle combien la situation se prête au surnom de la lame. Son regard se porte alors vers la ville. Elle doit, elle doit faire quelque chose elle le sent et elle le sait. Mais quoi? Se retournant entièrement vers les deux compères de manière à monopoliser leurs attentions, comme si c'était pas déjà fait, elle s'allume une cigarette à travers le trou dans son heaume.

-Vous vouliez pas vous amusez? Hein Aimé c'toi le tire au flanc entre toi et Durant non?

-Qu'est ce que vous avez en tête capitaine?

-Disons que je suis pas nouvelle ici, j'ai des anciennes connaissances à voir. Un petit bar, qui depuis le temps je suis sur à trouvé nouveau propriétaire. Je vous paye la soirée, les filles et l'alcool alors?

-Et en échange-demande Durant d'une petite voix-

-En échange vous me servez de gros bras.

Le blanc et la fin de la phrase laisse entendre aux deux gaillards qu'il y aura visiblement des imprévus et de la castagne. L'un se lève alors comme si l'incident du mensonge n'avait jamais existé passe la main sur sa ceinture ou trône un pistolet à silex et une épée longue tandis que le second s'extirpe doucement de son siège improvisé avec un verre dans la main et dans l'autre un fusil scié.

-Savez cap'tain des filles, du rhum et de l'action -commence Aimé-

-C'la vie de tout pirate -surenchérit Durant-

Un sourire se dessine sur les lèvres de la blonde derrière son casque. En effet c'la vie de tout pirate
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-Du coup capitaine on a le droit de savoir quoi?

-C'est la troisième fois que je répond que vous devez juste savoir mettre encore un pied devant l'autre quand j'aurais besoin de vous. Je me demande si j'aurais pas du vous balancez par dessus bord rameur Durant.

-Moi ce qu'en dit...

-La ferme Durant, écoute ce que dit la capitaine et laisse ton instinct bonne femme te bouffer, sauf vot' respect Cap'tain.

Une soudaine envie de hausser les épaules prend l'armure mais elle préfère ignorer la remarque du canonnier, ce dernier étant sans doute un des rares hommes sur le navire à qui l'armure envisageait d'accorder une once de confiance. Elle tire deux clopes de son paquet et en tend une à Aimé tandis que Durant savoure son cigare lui donnant un air de brute qu'il n'est pas. Sous ses apparences de gars sortant de bagne, sa carrure taillé dans la roche est le résultat d'un entraînement poussé qu'il s'est forcé d'entreprendre afin de pas crever là bas. Son esprit a suivit la même démarche, moins de place pour la réflexion et plus pour la baston. On tape d'abord on discute ensuite un truc du genre.

A contrario Aimé est comme son nom, un concentré d'éducation nobliau ayant quitté la baraque familial pour de nouvelles aventures et sensations. Son corps frêle n'en reste pas moins efficace lorsqu'il s'agit de faire gronder la poudre et pleuvoir la mort sur les navires adverses. Un homme avec son passé pourtant aurait du trouver un post dans l'échelle hiérarchique à sa hauteur mais il fallait visiblement croire que l'homme aimait s'encanailler au contact de la plèbe que de côtoyer le petit groupe VIP la dirigeant.

-Cachez vos armes, et ne parlez à personne entendu? Dioude et Hana devraient nous rejoindre dans la soirée.

-On a besoin d'autant de monde pour une sortie ou on fête quelque chose?

-On fêtera bientôt ta mort si tu te tais pas rameur Durant.

La froideur et la menace que dégageaient sa phrase étonna même Izumi mais qui mit cela sur le compte de la fatigue et du stress. Se promener avec une armure après les récents événements n'étaient pas très sérieux, et se rendre dans le bar de votre ancien boss que vous avez vous même tué l'est encore moins.

Mettre sa vie en jeux voilà ce dont tout était capable Izumi, encore et toujours.

-Braquons la banque mes amis.

Les deux hommes se regardent, une esquisse de vilain sourire de carnassier se pointe sur leurs faces. Et le trio pousse les portes du dit bar. Valuable Paradise, un nouveau nom pour un nouveau proprio à coup sur.

Voyons voir ce que ce dernier à dans ses basques songe l'armure.
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-Hé captain' ça fait bientôt vingt minutes qu'on est là. Je croyais qu'il y aurait chose que du jus de papaye moi et... Oh...

La serveuse apporta donc ce qui était la mise en bouche, trois pintes remplit à en débordé de rhum. Sec pour les vrais bonhommes, du moins c'était que signifiait ces verres. Accoudés sur la table et une clope en bouche comme toujours l'armure observait du coin de l’œil la situation. Quelqu'un avait donc reprit le bar, comme quoi le passé est souvent vite oublié. La dernière fois qu'elle était venue ici c'était pour retrouver son patron de l'époque qui organisait sa propre mort avec l'aide des mouettes. Elle espérait sincèrement que l'actuel propriétaire était d'un tout autre calibre. Sans quoi...elle renifla et posa sa main droite sur le fourreau de Menteuse. En face d'elle Durant finissait volontiers le verre qu'Aimé dédaignait, son collègue levait ses sourcils par exaspération et s'allumait une cigarette en fixant l'air de rien l'armure en face de lui.

-Me regarde pas comme ça canonnier, je sais ce que tu penses. J'ai pas l'intention de m'attarder ici je...

-Vous voulez juste voir le nouveau boss et après? Si c'est par acquis de conscience autant tout raser maintenant non?

-Et faire rappliquer les mouettes? Si elles sont encore en partenariat avec le chien qui dirige cet établissement on sera en taule avant d'avoir vu Durant bourré.

-Avec Matheson? Peu de chances m'enfin c'vous qui avisez cap'tain.

L'armure se leva un peu hors d'elle et se posa au comptoir. Le décors avait changé du tout au tout, plus classique. Pas dans le luxe, pas dans l'orientale, comment décrire, disons que la fausse blonde se croyait dans un environnement qui prêtait à la détente. Pas de fautes dans l'ameublement, la confiance voilà ce qui ressortait de ce bordel. Tout était parfaitement arrangé, on tolérait les fumeurs dans un coin à part. Un an plus tôt les voyous de tout Las Camp venaient ici prendre femmes à même la table, l'arrière boutique étant réservé aux V.I.P.S et ils étaient les seuls à disposer d'un semblant de confort. Au contraire ici le nouveau propriétaire avait décidé de mettre tout le monde sur le pied d'égalité à moins que l'arrière boutique renferme encore quelque chose de plus fabuleux.

Justement la porte menant vers l'intérieur du bar était gardé par un drôle de type, à mi chemin entre la canaille, le barman et le mafieux vétéran. Izumi commanda un coktail et se rapprocha de l'homme, ce dernier lustrait ses pompes en mâchant de la chique. Il cracha dans un vase alors que l'armure lui faisait désormais face. Il leva son regard et la dévisagea de haut en bas avant de se lever à son tour.


-Qu'est ce qui amène un preux chevalier ici?

L'armure observa l'homme passer la main dans son dos et ressortir ouvertement un flingue qu'il rangea dans sa ceinture en évidence.

-Une ancienne connaissance cow-boy.

La surprise émergea quelques secondes sur son visage et rapidement il leva les yeux au ciel.

-Je vois, et la petite dame à ramené deux gorilles et un arsenal de guerre pour cette connaissance? Je commence à voir qui t'es miss. Si la marine t'as pas encore débusqué grand bien leur fasse mais les rumeurs ça circulent vite et je doute qu'il y en est deux comme toi ici.

-Je ne me cache pas.

-Ah bon c'est donc pour ça que tu portes des plaques d'acier? Si ces crétins du Soleil Pourpre t'ont aidés grand bien leurs fasses mais l'est en taule le chien fou maintenant.

-Et donc? Serait-ce une menace cow-boy? J'ai de quoi acheté ton établissement et m'en offrir cinq autres.

-C'est pas à moi qu'il faut dire ça miss. Quoi qu'il en soit derrière cette porte c'est interdiction de dégainé, et c'est aussi interdiction de répéter ce que tu vois entendu? Ah et au moindre mouvement brusque je te transpercerais ta jolie armure de plomb entendu? On est pas chez mémé ici, tu bouges tu crèves. Tes deux gorilles restent ici je veux les avoir à l’œil.                                                                     
-Tu veux ma date de naissance aussi cow-boy et mon adresse? Vous cachez quoi? C'pas si secret puisque tu me laisses rentrer malgré le fait que ma réputation me précède.

-Je te l'ai dit, t'es semblerait-on dans le coin une petite starlette mais fait gaffe les starlettes peuvent vite retourner dans les égouts d'ou elles naissent.

La tension monte, une petite bataille de regard entre ce bœuf et la si douce créature qu'est Izumi dans les songes d'un pervers. Finalement c'est Izumi qui décide de souffler et d'ouvrir la porte non sans que le bras de l'homme ne tente de lui retirer Menteuse.

-Touche moi encore une fois et je te jure que les manières douces ça sera pour le propriétaire d'après.

Il hésite puis retire son bras, sans doute par peur de finir comme la triade et par flemme de rameuter tout le quartier ici. Et enfin Izumi pousse la porte ce qui semble être décrit comme la cité des merveilles.
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Dans son trône la femme observer la figure qui rentre dans salle, un cigare dans sa bouche elle ne bouge pas de son piédestal. Préférant savourer le cigare des Sea's Wolfs que de s'attendrir sur un nouveau client, quand on a une entreprise à faire tourner vous comprenez qu'on s'attarde pas longtemps sur les visages qu'on rencontre surtout quand celui ci est caché par un heaume. Mais néanmoins un serviteur vient lui murmurer quelques informations à propos du dernier venu. Et le visage de la cheftaine se crispe, elle se lève cigare encore en bouche. Elle claque des mains et on passe à la suite, l'heure de la vente approche.

-Nous avons visiblement une invité de choix parmi nous. Veuillez faire une ovation pour celle qui a réduit à néant la triade du lotus.

Et en guise d'ovation ce sont des regards noirs, des insultes dans des recoins et des crachats qui fusent en direction de l'armure. Alors ma petite on continue de faire la grande?.

-Je vois que les propriétaires se suivent et se ressemblent. C'dommage j'avais pas envie de tuer plus de catins que ça mais après tout c'est pas avec tes muscles que t'es devenue patronne je me trompe Fei Lan? J'oublie pas les minettes comme toi. C'marrant de payer de favorite du Boss à nouvelle Boss. T'as les épaules pour ça?

Et c'est la haine qui déforme le corps de la cheftaine, le cigare s'en retrouve tordu. Elle voudrait bien liquider cette salope en armure, Fei Lan ce nom elle l'a fait disparaître depuis sa prise du pouvoir. Parce que ça rappelait trop son passé, son passé de fille de joie proche des patrons d'établissements louches de tout le quartier. Fei Lan, une fille du lotus marquée comme les autres, ça aussi elle l'a visiblement en commun avec l'armure parce qu'elle sait que visiblement l'exécuteur l'a marqué avant de finir en taule. Elle cracherait bien son venin si elle ne se doutait pas de la suite.

-Je suis pas venu ici pour te tuer, pas encore du moins. Néanmoins je t'assure que je pourrais le faire, visiblement ton cow-boy m'a dit que seul l'élite de tes clients avaient un accès ici je veux savoir pourquoi.

Fei Lan sourit, se rallume un cigare et pose son divin postérieur sur son siège en claquant des doigts, surgit alors sur une scène mise en valeur et sous des projecteurs sortent de derrière les rideaux femmes, hommes et enfants. Tous ont un point en commun, des chaînes et des colliers, tous sont habillés avec des guenilles. Des esclaves, c'était donc ça ce que cachait ici, ce que cachait Fei Lan. Le regarde de la femme asiatique se porta vers la table de l'armure qui ne semblait pas s'étonner de ce qu'elle voyait.

-Pas mal, j'avoue que tu me surprends Fei Lan. J'avoue aussi que tu sors de nul part, que personne te connaît que j'ai du piocher dans mes souvenirs pour me rappeler de ton nom. Tu as des esclaves mais tu restes dans l'obscurité, c'est un peu opposé comme valeurs non? Je veux dire les clients vont pas se pointer et faire la queue pour t'en acheter si personne n'est au courant non? Alors ma vraie question c'est qui sont ces gens?

Salope, Izumi avançait à tatillon et recherchait la vérité. Son ton ne cachait pas son amusement, le duel entre les deux femmes provoqueraient des étincelles et qui mettrait donc le feux aux poudres? Il était vrai que l'esclavage était ici prohibé et depuis la fin de la loi martial le relâchement de la marine était minime, ce n'était pas ce qu'avait espéré Fei Lan en commençant à vendre ses semblables. Quelque chose clochait, les deux femmes n'avaient pas toutes les réponses à leurs questions mais chacune approchait de la vérité à tâtons.

-Des endettés, j'ai reprit ce que faisait le Boss, disons qu'au lieux de les forcer à payer je laisse le choix de donner un membre de la famille en guise d'hypothèque ou de payer tout de suite.

-Et tu vends ce qu'ils mettent en hypothèque? Pas mal le commerce, car tu sais très bien que même si ils te remboursent ils n'auront jamais la force de te reprendre ce que tu as. Mais je payerais pas pour des minables. J'ai de l'argent, beaucoup et à défaut de l'utiliser en biens temporaires je veux miser sur la durée. Je suis sur que tu as des pièces de luxes. Je te laisse dix minutes.

-Tu te crois en position pour me faire du chantage? Tu perds la raison, ton insolence trouvera un terme. Quelqu'un te donnera une raclée sévère et...

-Et tu penses être cette personne? Dans ce cas prouve le moi Fei Lan. Une corde de plus à ton arc? J'avoue que j'émet des réserves sur tes talents cachés. Que tu sois encore en place est déjà une surprise, enfin que ce soit toi est la vraie surprise. Je disais donc, huit minutes maintenant.

-Je n'ai rien. Je n'ai que çà! Si tu veux des perles rares c'est pas ici. Maintenant j'ai mon propre ultimatum et ma patience est depuis longtemps épuisée. Tire toi avant que je t'oblige à le faire.

L'armure se lève, amusée, insolente jusqu'au bout attendant de voir les derniers retranchement de son adversaire. Une bagarre, encore et toujours. Se battre parce qu'elle ne sait faire que ça après tout sa vie entière n'est bâtie que sur le sang, que sur les morts. Discuter, parler plus de dix minutes calmement ce n'est pas encore pour la capitaine pirate.

-J'ai trouvée mon acheteur Lan.

Une femme se lève, enfin une femme l'individu ressemble plus à un homme vu sous un meilleur angle. Cigare en bouche et fusil sur l'épaule, coupe masculine la femme se lève et se rapproche de l'armure toujours avec son gros fusil. Izumi porte main à son fourreau mais ne dégaine pas au vu du discours que propose la nouvelle interlocutrice.

-Pas la peine de se défouler sur Lan elle a déjà assez de soucis, elle dit vrai en plus. Je suis Strenght pis je suis une sorte d'esclave on va dire ça, l'histoire est plus compliqué mais tu t'en cognes hein pirate? Tu voulais des perles rares ou t'es juste là pour foutre le bordel et finalement repartir sans rien?

-Pour une esclave tu parles bien franchement je trouve Strenght si c'est ton nom, les rencontres impromptues ça me connait mais là franchement c'est un peu gros que j'y crois t'es pas d'accord.

Elle hausse les épaules, pose son arme au sol et souffle la fumée à sa droite. Elle se retourne de moitié en direction de la scène et jette un rapide coup d’œil à Lan qui toujours sur son 'trône' ne pipe mot. L'asiatique passe une main dans sa chevelure, semble presque lassée et fatiguée par la scène devant ses clients de confiance et murmure quelque chose dans un argot locale.

-C'était combien ton prix Strenght?

-4 millions, et pour les trois autres 5 millions.

-T'es pas toute seule? J'ai pas non plus envie de claquer toute mon argent c'un peu cher tout de même. La qualité je veux bien mais avant tout chose je veux savoir pourquoi on autorise une esclave à se trimbaler avec une arme de ce calibre et à négocier son acheteur.

-Je suis venue ici pour un simple objectif pirate. Je suis l'ancienne possession de mon maître qui est sur le point de décédé. Se doutant que trop bien de ce qu'il arrive aux fidèles de l'ancien patron lorsque son héritier reprendra le flambeau il m'offre la possibilité d'acheter ma liberté en quelque sorte. J'ai emmené avec moi celles que je juge digne de confiance et donc de reprendre la liberté qu'elles réclament. Alors qu'en dis tu pirate? Pouvons nous rejoindre ton équipage.

-Et donc pourquoi moi? J'ai rien contre mais cela me semble si...rapide?

-T'es une grande gueule l'armure. T'as pas peur d'affronter et d'envoyer valdinguer les lois de la société de l'ombre. Je respecte ça mais te faudra bien des alliés quand tu t'attaqueras à plus fort que toi non?

L'armure s'allume une nouvelle cigarette, caresse le pommeau de Menteuse d'un revers de la main avant de franchement sourire et de pointer du doigt la porte derrière elle.

-J'achète pas mes camarades Strenght, j'achète des esclaves et tu n'es plus esclave à ce que tu dis. Alors prouve le moi, je t'attends dehors.

Et sans même prendre le temps de saluer l'auditoire elle tourne les talons à l'établissement. Sortant pour observer le rameur et le canonnier au dessus du corps inconscient du cow-boy. Incorrigibles le manque d'action et l'alcool ne font pas bon ménage. Mais qu'importe. Prenant soin de ramasser le flingue de l'homme dans les vapes et de tenir au jus ses deux membres d'équipages elle se tient prête à rentrer si les choses dégénèrent. Ce qui n'est pas le cas, enfin pas trop car la porte s'ouvrent pour laisser passer la silhouette masculine de Strenght et de ses trois compères. Deux femmes trop collés pour être uniquement sœurs et une maigrichonne qui avance à tâtons.

-C'est ça tes 'esclaves méritant la liberté'?

-Une masseuse parce que je suis que vous êtes tendu après cette soirée Capitaine et deux femmes ayant plusieurs talents cachés ne demandant qu'à être découvert.

-Tu me plais Strenght, tâche de rester en vie jusqu'à la prochaine fois que je gueulerais ton nom. Un exemple, si jamais on doit affronter des adversaires tu peux être utile.

-Bien capitaine.

-Bon en route, on a déjà trop traîné. Durant et Aimé prenez la caisse. Et magnez vous je viendrais pas vous recherchez entendu. Je suppose que Fei Lan doit préparer quelque chose je me trompe?

-Probablement de remettre sur pieds sa vitrine, elle est trop peureuse pour penser aux représailles mais rester ici va attirer un tas de charognards capitaine.

-On y va on y va.

Elle pointe le pistolet sur le corps inconscient du cow-boy et lui tire dans le bras, et la jambe le réveillant et le faisant hurler à la mort. Le reste des balles part sur des clients trop curieux pour penser à leurs sécurité. Et le groupe saccage, dévalise et pille le bar tandis que la porte est bloqué depuis l'extérieur. Elle est trop peureuse mais l'être humain dans ses retranchements est capable d'exploits et c'est pas exactement que souhaite l'armure. D'un autre côté détruire entièrement cet établissement ne changerait rien ni à sa vie ni à ses faits d'armes. A contre cœur et surtout inconsciemment guidé par une sorte de compassion pour la fille qu'elle vient de braquer, de dévaliser et d'humilier devant les siens elle ordonne à ses hommes de s'arrêter là.

-La prochaine fois tu diras à Fei Lan de se barricader outre mesure. Et conseille de voir le soleil pourpre, au moins eux éviteront que quelqu'un comme moi revienne et finisse le travail. La bonne soirée cow-boy.

-C'était combien ton prix Strenght? 4Millions?

-Tout juste pourquoi.

L'armure sort une bourse compte un peu, et la laisse en guise de pansement sur la blessure à la jambe du cow-boy avec son flingue à ses pieds.

-Voilà pour le dédommagement j'y rajoute un autre million. Ca couvrira les réparations non?

Et elle sort sans expliquer autrement son acte.
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