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Tout le physique s’articulerait autour d’une simple expression : gueule d’ange. Tout a commencé par là, une gueule d’ange perverse et un corps de déesse, comme qui dirait. Une tendance à souvent s’habiller chaudement, à cause de la nature pluvieuse et constamment grise de son île d’origine, elle ne se départ jamais de son manteau de fourrure noire qu’elle avait acheté chez un vendeur du coin (ou un type qui a probablement massacré une famille de noble et vendu toutes leurs possessions à prix cassé. Va savoir, en même temps). Assise devant sa porte d’entrée, la chute des reins amortie par des atouts avantageux, les jambes croisées, ses mains aux ongles vermeilles bien trop lisses pour être ceux d’une honnête femme posées sur ses genoux. De son regard, elle parcourait le paysage mi-urbain, mi-apocalyptique qui s’étalait devant elle. Ses yeux émeraude reflétaient les tôles et les cheminées de fortune des bidonvilles alentour, séparées seulement par l’écran de fumée due à la cigarette aux bords de ses lèvres pulpeuses. Les cheveux longs, couverts par une cape de fourrure imperméabilisée et les bras et le cou couverts de bijoux de pacotilles telle une sorcière des bayous, elle surveillait Lynbrook.
On raconte peu de choses sur Johanna, parce qu’il y a peu de choses à raconter. Ce qu’elle a vécu, elle le garde pour elle. Ce qu’elle vit, tout le monde n’en a rien à carrer, et ce qu’elle vivra, on le sait déjà. Une mort violente dans un coin pourri du monde.
Maintenant qu’on a commencé par la fin, faudrait donc terminer par le début.
Mais le problème, c’est qu’au début, il n’y avait rien. Rien.
A ce qu’il paraît, d’après certaines rumeurs, des gens semblent juste apparaître et disparaître, au gré du temps. Personne ne connait le passé de Johanna. Ce que quelques personnes savent, c’est qu’elle est sur Lynbrook. Est-ce qu’elle y a toujours été ? Pas sûr. Certains auraient juré avoir déjà vu son visage dans des bars de Dead End. D’autres encore pensent qu’elle a quitté la Marine après avoir été désabusée par l’hypocrisie et la traîtresse de ses anciens collègues.
Mais ce n’étaient que des rumeurs, virevoltant au gré des vents des sept mers, se faufilant dans les oreilles des flibustiers, comme un de ces démons aux sombres intentions, chuchotant le mal aux hommes afin de les accompagner dans les tréfonds de l’enfer. Après... Chaque vieux loup de mer ayant suffisamment roulé sa bosse te dira que toutes les rumeurs, même fausses, possèdent un fondement.
Tout s’explique assez facilement, si l’on prend en compte le passé révolutionnaire de Johanna. Ayant grandi à North Blue, dans une famille d’artisans de Zaun, elle décida à l’âge adulte de quitter sa famille pour un destin plus actif et l’aventure dans les Blues. Pirate ? Non. Accomplissant un travail qui ressemblait déjà beaucoup à celui qu’elle fait aujourd’hui (en un peu plus officiel). Détective privé, elle résolvait les mystères de ceux incapables de le faire soi-même. Mais un jour, il y eut un mystère de trop. Un colis, disparu, qu’il fallait retrouver et renvoyer à son destinataire, un noble goan qui aurait, soit-disant, des liens non avérés avec la Révolution. Elle avait également reçu l’ordre explicite de ne pas ouvrir le colis en toute circonstance, mais plusieurs évènements eurent lieu qui firent qu’elle changea d’avis. La désagréable impression d’être suivie, des contrôles répétés et minutieux aux ports, et son signalement dans un des postes de sécurités des ports commençaient sérieusement à l’inquiéter. Mais ce fut seulement lorsqu’elle décacheta le sceau, et qu’elle vit les traductions de pictogrammes aux formes carrées qu’elle découvrit dans quelle misère elle s’était fourrée et la pigeonne qu’elle était. Plus facile de bustercaller un simple coursier qu’un As de la Révolution.
Sachant qu’on avait déjà primé des gamins à près de 50 millions pour savoir lire des ponéglyphes, elle savait que les Blues (et même presque la totalité du monde) n’étaient plus sûrs pour elle. Considérant que la mission, plus qu’un échec, était absolument un suicide, Johanna décida de se tirer de là aussi vite qu’elle pouvait. Elle voulut revenir chez elle, mais au vu des sombres hommes demains venus investir sa planque, la Marine n’était pas le seul souci qu’elle avait. La Révolution (ou tout du moins, de ce qu’elle en avait déduit) aussi s’y mettait. Craignant pour sa vie, elle changea d’identité et utilisa ses dernières ressources, et se planqua dans le seul endroit de non-droit où elle avait une chance de s'en sortir sans pour autant aller affronter les dangers du Nouveau Monde : Lynbrook. De là, depuis deux ans, elle disposait de son propre petit bidonville, tentant tant bien que mal de se faire un nom au milieu de ces escrocs conjurés, résolvant les affaires locales et grappillant les miettes des informateurs largement plus puissant, compétents et dangreux qu'elle.
Mais, dans un coin, soigneusement dissimulé entre deux plaques de tôle se cachait son joker, qu'elle espérait ne jamais avoir à ouvrir mais... Le Destin a une fâcheuse tendance à se comporter comme une... Johanna?
>> Nom & Prénom
Une image de 200*300 pixels. | Pseudonyme : Votre surnom s’il y a lieu. Age: 29 ans Sexe : Femme. Race : Humain Métier : Aventurière. Groupe : Civil But : Trouver le One Piece. Fruit du démon ou Aptitude que vous désirez posséder après votre validation : Lecture des Ponéglyphes. Équipement : un sabre Codes du règlement : Parrain : Le nom du membre qui vous a fait découvrir le forum, le cas échéant. Ce compte est-il un DC ? : Oui, non ? De qui ? Si oui, quel @ l'a autorisé ? : ... |
>> Physique
Tout le physique s’articulerait autour d’une simple expression : gueule d’ange. Tout a commencé par là, une gueule d’ange perverse et un corps de déesse, comme qui dirait. Une tendance à souvent s’habiller chaudement, à cause de la nature pluvieuse et constamment grise de son île d’origine, elle ne se départ jamais de son manteau de fourrure noire qu’elle avait acheté chez un vendeur du coin (ou un type qui a probablement massacré une famille de noble et vendu toutes leurs possessions à prix cassé. Va savoir, en même temps). Assise devant sa porte d’entrée, la chute des reins amortie par des atouts avantageux, les jambes croisées, ses mains aux ongles vermeilles bien trop lisses pour être ceux d’une honnête femme posées sur ses genoux. De son regard, elle parcourait le paysage mi-urbain, mi-apocalyptique qui s’étalait devant elle. Ses yeux émeraude reflétaient les tôles et les cheminées de fortune des bidonvilles alentour, séparées seulement par l’écran de fumée due à la cigarette aux bords de ses lèvres pulpeuses. Les cheveux longs, couverts par une cape de fourrure imperméabilisée et les bras et le cou couverts de bijoux de pacotilles telle une sorcière des bayous, elle surveillait Lynbrook.
>> Psychologie
Ce n’était qu’au milieu de ce coin paumé qu’elle se sentait bien. Son passé souillé par la peur d'être capturée par les plus grandes factions politiques du monde l’avait irrémédiablement corrompue, et elle le savait bien. Cynique, à la tendance presque paranoïaque, elle préfère être sûre de chacun de ses coups et est particulièrement secrète, ne se confiant à personne sauf en de rares occasions.
Sereine, calme et posée dans les situations qu’elle juge sous son contrôle, elle a tendance à vite perdre les pédales lorsque ce n’est plus le cas. C’est pourquoi elle préfère ne laisser aucun détail sans surveillance. Parce que oui, fumer devant sa porte en début de journée n’était pas juste une habitude, c’était aussi un moyen de vérifier que rien dans le quartier ne sortait de l’ordinaire avant de pouvoir commencer la journée. Observatrice, dotée d’un sens de l’analyse très développé, elle est capable de constituer une histoire complète à partir des moindres détails.
Bonne actrice, c’est également quelqu’un doté d’un grand sens de l’humour noir, du cynisme et de l’auto-dérision, et est capable d’utiliser sa capacité à (se) créer des histoires pour embrouiller d’autant plus les gens. Sa fourberie, nécessaire dans son milieu, est absolument nécessaire pour assurer sa propre survie.
Elle jeta sa cigarette et retourna la pancarte devant la porte d’entrée. Le bureau était maintenant... « ouvert ».
Sereine, calme et posée dans les situations qu’elle juge sous son contrôle, elle a tendance à vite perdre les pédales lorsque ce n’est plus le cas. C’est pourquoi elle préfère ne laisser aucun détail sans surveillance. Parce que oui, fumer devant sa porte en début de journée n’était pas juste une habitude, c’était aussi un moyen de vérifier que rien dans le quartier ne sortait de l’ordinaire avant de pouvoir commencer la journée. Observatrice, dotée d’un sens de l’analyse très développé, elle est capable de constituer une histoire complète à partir des moindres détails.
Bonne actrice, c’est également quelqu’un doté d’un grand sens de l’humour noir, du cynisme et de l’auto-dérision, et est capable d’utiliser sa capacité à (se) créer des histoires pour embrouiller d’autant plus les gens. Sa fourberie, nécessaire dans son milieu, est absolument nécessaire pour assurer sa propre survie.
Elle jeta sa cigarette et retourna la pancarte devant la porte d’entrée. Le bureau était maintenant... « ouvert ».
>> Biographie
On raconte peu de choses sur Johanna, parce qu’il y a peu de choses à raconter. Ce qu’elle a vécu, elle le garde pour elle. Ce qu’elle vit, tout le monde n’en a rien à carrer, et ce qu’elle vivra, on le sait déjà. Une mort violente dans un coin pourri du monde.
Maintenant qu’on a commencé par la fin, faudrait donc terminer par le début.
Mais le problème, c’est qu’au début, il n’y avait rien. Rien.
A ce qu’il paraît, d’après certaines rumeurs, des gens semblent juste apparaître et disparaître, au gré du temps. Personne ne connait le passé de Johanna. Ce que quelques personnes savent, c’est qu’elle est sur Lynbrook. Est-ce qu’elle y a toujours été ? Pas sûr. Certains auraient juré avoir déjà vu son visage dans des bars de Dead End. D’autres encore pensent qu’elle a quitté la Marine après avoir été désabusée par l’hypocrisie et la traîtresse de ses anciens collègues.
Mais ce n’étaient que des rumeurs, virevoltant au gré des vents des sept mers, se faufilant dans les oreilles des flibustiers, comme un de ces démons aux sombres intentions, chuchotant le mal aux hommes afin de les accompagner dans les tréfonds de l’enfer. Après... Chaque vieux loup de mer ayant suffisamment roulé sa bosse te dira que toutes les rumeurs, même fausses, possèdent un fondement.
Tout s’explique assez facilement, si l’on prend en compte le passé révolutionnaire de Johanna. Ayant grandi à North Blue, dans une famille d’artisans de Zaun, elle décida à l’âge adulte de quitter sa famille pour un destin plus actif et l’aventure dans les Blues. Pirate ? Non. Accomplissant un travail qui ressemblait déjà beaucoup à celui qu’elle fait aujourd’hui (en un peu plus officiel). Détective privé, elle résolvait les mystères de ceux incapables de le faire soi-même. Mais un jour, il y eut un mystère de trop. Un colis, disparu, qu’il fallait retrouver et renvoyer à son destinataire, un noble goan qui aurait, soit-disant, des liens non avérés avec la Révolution. Elle avait également reçu l’ordre explicite de ne pas ouvrir le colis en toute circonstance, mais plusieurs évènements eurent lieu qui firent qu’elle changea d’avis. La désagréable impression d’être suivie, des contrôles répétés et minutieux aux ports, et son signalement dans un des postes de sécurités des ports commençaient sérieusement à l’inquiéter. Mais ce fut seulement lorsqu’elle décacheta le sceau, et qu’elle vit les traductions de pictogrammes aux formes carrées qu’elle découvrit dans quelle misère elle s’était fourrée et la pigeonne qu’elle était. Plus facile de bustercaller un simple coursier qu’un As de la Révolution.
Sachant qu’on avait déjà primé des gamins à près de 50 millions pour savoir lire des ponéglyphes, elle savait que les Blues (et même presque la totalité du monde) n’étaient plus sûrs pour elle. Considérant que la mission, plus qu’un échec, était absolument un suicide, Johanna décida de se tirer de là aussi vite qu’elle pouvait. Elle voulut revenir chez elle, mais au vu des sombres hommes demains venus investir sa planque, la Marine n’était pas le seul souci qu’elle avait. La Révolution (ou tout du moins, de ce qu’elle en avait déduit) aussi s’y mettait. Craignant pour sa vie, elle changea d’identité et utilisa ses dernières ressources, et se planqua dans le seul endroit de non-droit où elle avait une chance de s'en sortir sans pour autant aller affronter les dangers du Nouveau Monde : Lynbrook. De là, depuis deux ans, elle disposait de son propre petit bidonville, tentant tant bien que mal de se faire un nom au milieu de ces escrocs conjurés, résolvant les affaires locales et grappillant les miettes des informateurs largement plus puissant, compétents et dangreux qu'elle.
Mais, dans un coin, soigneusement dissimulé entre deux plaques de tôle se cachait son joker, qu'elle espérait ne jamais avoir à ouvrir mais... Le Destin a une fâcheuse tendance à se comporter comme une... Johanna?
>> Test RP
Le Test RP est obligatoire, il vous sera donné par le modérateur responsable de la section présentation une fois achevée les étapes précédentes. Faire un test RP avant cette intervention sera totalement inutile : il ne comptera pas.
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Prénom : Coline
Age : 27
Aime : le sucre
N'aime pas : le sel
Personnage préféré de One Piece : Robin
Caractère : Terrible ?
Fait du RP depuis : 5 ans
Disponibilité approximative : Variable
Comment avez-vous connu le forum ? Top sites
Quand vous estimez avoir terminé vos descriptions et votre biographie, signalez-le par un nouveau message et demandez votre test RP. Pour plus de lisibilité vous pouvez aussi l'indiquer dans le sous-titre de votre présentation par la mention [En attente de Test RP]. Plus ce sera visible, moins vous avez de chance que les modérateurs ne vous loupent (ce qui n’arrive pas très souvent).
Prénom : Coline
Age : 27
Aime : le sucre
N'aime pas : le sel
Personnage préféré de One Piece : Robin
Caractère : Terrible ?
Fait du RP depuis : 5 ans
Disponibilité approximative : Variable
Comment avez-vous connu le forum ? Top sites
Quand vous estimez avoir terminé vos descriptions et votre biographie, signalez-le par un nouveau message et demandez votre test RP. Pour plus de lisibilité vous pouvez aussi l'indiquer dans le sous-titre de votre présentation par la mention [En attente de Test RP]. Plus ce sera visible, moins vous avez de chance que les modérateurs ne vous loupent (ce qui n’arrive pas très souvent).
Dernière édition par Kassandros D. Johanna le Ven 9 Oct 2015 - 0:13, édité 8 fois