>> Rathma ul'Diomed
Pseudonyme : Pas encore Age: 62 ans Sexe : Homme Race : homme Rang : Civil Métier : Marchand ambulant Groupe : civil Déjà un équipage : Mon propre équipage, composé de moi. But : -But 1 : collectionner tous les trésors du monde -But 2 : trouver le One Piece Fruit du démon ou Aptitude pour la suite : Nop Équipements : -Un navire, le "White Pearl" -Un sabre "maudit" (cf présentation) Codes du règlement (2) : Parrain : Phapha |
>> Physique Du haut de son mètre soixante bien tassé par les années, Rathma est un sexagénaire qui a tout l'air du gentil papy assis sur un banc le dimanche à regarder ses petits-enfants jouer. Le visage toujours tranquille, toujours attendri envers le monde qui l'entoure lui donne une fausse impression d'honnêteté. C'est une image qu'il se donne. Vous verrez par la suite qu'il est tout le contraire de ce qu'il semble être. Il fut autrefois un jeune homme sémillant, capable d'envouter une gente féminine assez large dans le but de lui vendre tous les objets les plus inutiles qui soient. Maintenant, il ne peut plus vraiment compter sur cet aspect. Il compense donc par son visage qui transpire la tranquillité et la sagesse. Quand on le voit on a tout de suite l'impression que l'on pourrait lui confier tous ses secrets et qu'il pourrait nous conseiller en retour sur les problèmes de la vie. Jamais il ne fronce les sourcils, jamais il ne cesse de sourire, jamais ses yeux pétillants ne perdent leur éclat, en tout cas pas tant qu'il est en présence de clients potentiels. Parlons un peu de son physique au sens strict. Que peut-on noter chez cette personne d'apparence plutôt banale ? Déjà, il faut savoir qu'il n'a jamais été vraiment sportif. Il n'a pas beaucoup de muscles, pas plus qu'il n'a de cheveux sur la tête en tout cas. Il est même plutôt gros, même pour son âge. Il cache ses bourrelets dont il n'a pas honte derrière une épaisse couche de vêtements froissés, ressemblant pour la plupart à des haillons. Il a tout du pauvre petit vieux en manque d'argent, mais c'est encore une fois voulu de sa part. Passons à son visage. Comme je vous l'ai dit, un sourire l'éclaire toujours, attirant la sympathie de ses interlocuteur. De ses yeux gris émanent une intelligence et une malice presque palpable. En regardant droit dans ceux-ci, on a l'impression qu'il peut lire en nous comme un livre ouvert. Ses sourcils grisonnant toujours relevés lui donnent un air sympathique à toute épreuve. On se prend vite d'affection pour cet homme, sans même le connaître. Il compense son déficit capillaire en laissant pousser une épaisse barbe qui entoure son visage rond. Les épaisses rides qu'il a sur le front et au coin des yeux sont une indication sur sa sagesse, qu'il n'a pas tant que ça en vérité. Rathma a tout de même soixante ans. Sa condition physique n'est plus ce qu'elle était, même s'il n'a jamais été un sportif. Ses os craquent souvent et il se sent affaibli lorsqu'il reste debout plusieurs minutes. Son corps est rempli de douleurs qui n'hésitent pas à lui rappeler le poids des ans. Il n'a pas encore besoin de marcher avec une canne, mais ses déplacements sont lents et fatigants. Malgré ce que l'on pourrait croire, l'âge n'a fait baissé ni sa vue ni son ouïe. Rathma est un homme qui aime laisser trainer ses oreilles pour récolter des informations. Rares sont les détails qui lui échappent. Il est donc courant qu'il en sache beaucoup plus sur vous alors que vous pensiez ne l'avoir jamais rencontré. Un proverbe pourrait parfaitement le décrire : l'habit ne fait pas le moine. >> Psychologie Sous ses faux airs de papy bienveillant comme j'ai pu vous le décrire précédemment, Rathma est une véritable fripouille. Il a compris depuis bien longtemps qu'il avait un talent fou pour semer la confusion dans l'esprit des gens. Il est très fort pour parvenir rapidement à mettre le doigt sur le point faible d'une personne. Une fois que c'est fait, il est étonnant de voir avec quelle facilité on peut lui faire croire qu'il est indispensable qu'il possède tel ou tel objet. C'est cet aspect de sa personnalité qui a assuré sa réussite. Rathma est donc avant tout un commerçant extrêmement doué. Mais il est aussi un homme très perspicace. Il est capable, la plupart du temps, de déceler le mensonge de la vérité. Il arrive donc à flairer les bonnes affaires avant tout le monde. Il n'est pas rare, par exemple qu'il s'intéresse aux marchands pouilleux au coin des rue qui essayent de refourguer aux passants des vraies cartes au trésor. Bien sûr, personne ne les croit, mais Rathma s'est aperçu qu'il arrivait qu'ils ne mentent pas. Il a donc pu mettre la main sur des trésors inimaginables. Sa principale caractéristique, cependant, est la manipulation et la tromperie. Rathma n'a aucun scrupule, il est prêt à utiliser de tous les stratagèmes pour arriver à ses fins. En excellent acteur, il sait se donner les rôles qu'il faut pour apitoyer, impressionner ou menacer ses interlocuteurs. De plus il sait repérer le mensonge. Il n'est infaillible, mais rare sont ceux qui ont réussi à l'arnaquer. Pour finir, il faut noter que Rathma est amoureux. Il l'a été toute sa vie, et c'est sa principale faiblesse. A ce sujet il lui arrive souvent de déprimer, de regretter les actes de son passé et même d'envisager de tout abandonner. Jamais il ne l'a fait, heureusement, car il sait que la vie avec la femme qu'il aime est impossible. A soixante deux ans, il n'a donc jamais été marié ni n'a eu d'enfants. Il s'est contenté de rencontres anecdotiques qui ont parfois mal fini. >> Biographie Qu'est-ce qui fait que la vie d'un homme se termine ? Est-ce lorsque son cœur ne bat plus ? Est-ce lorsqu'il n'a plus de rêves ? Est-ce lorsque tous les travaux de sa vie ont été anéanti en un instant ? Si cette dernière proposition est la plus proche de la vérité, alors je suis probablement mort aujourd'hui. Alors que le navire tangue sous les assauts de cette énorme tempête qui rugit dehors, je ne suis pas sûr de trouver la force de me relever. J'essaye pourtant. Je fais un pas, trébuche et tombe à genoux, le souffle court. Ce n'est pas la peine, ça ne sert plus à rien. « Et pourtant tu ne dois pas abandonner. Tu ne peux pas, je ne te laisserai pas faire. » Maudite soit la voix qui avait prononcé ces mots. Il serait tellement plus simple de rejoindre les abysses sombres que j'ai si longtemps exploré. Mais elle a raison, et je le sais. Elle ne me laissera pas périr, quoi qu'il advienne, et que je le veuille ou non. Dans ce cas, autant rassembler les morceaux pour se donner du courage et me relever de moi même. Mes jambes tremblent, mais je tiens bon. J'arrive à me redresser en m'appuyant sur une chaise tombée sur le sol. Je reprends ma lente marche, en me concentrant sur mon objectif. Il n'y a qu'une chose à faire si je veux continuer à vivre... Redécouvrir pourquoi j'existe. J'arrive à mon bureau fixé contre le mur. Malgré le navire qui tangue de plus en plus fort, je parviens à tenir bon. J'ouvre un tiroir et en sort un cahier noir. Mes mémoires sont enregistrées dans ce livre. Peut-être qu'en retraçant le fil de mon histoire mes rêves et mes passions me reviendront naturellement. Si ça ne marche pas, ça sera un peu comme ces hommes qui voient leur vie défiler devant leurs yeux avant de mourir. Essayons, de toute façon, il n'y a rien a perdre. A la lueur vacillante de la flamme d'une bougie, j'ouvre à la première page. 12 Mai 46 après l'an de grâce Aujourd'hui, maman m'a offert un joli cahier pour mes six ans, afin que je puisse écrire dedans. Il paraît que je peux y mettre tout ce que j'ai envie, car personne n'aura le droit de le lire. Kin est un gros abruti, et en plus il ne sait même pas jouer aux billes. Yuko est gentille, je l'aime bien. Peut-être qu'on se mariera un jour. Maman dit que ce cahier est censé m'apprendre à écrire. Elle ne se rend pas compte que ça fait au moins un an que je le fais sans problèmes. Je trouve ça facile et agréable. Elle me prend pour un bébé, elle n'arrête pas d'essayer de me protéger de la réalité des choses. Par exemple quand elle dit que papa est un fier officier de la marine et que c'est pour ça qu'il ne peut pas être avec nous. C'est idiot, je sais très bien qu'il est mort en l'an 41, j'ai vu sa tombe. Tout à l'heure, à l'école, j'ai surpris Hagura en train de mettre de la colle entre les pages du cahier de géographie de Dim. J'ai promis de ne rien dire à la maitresse s'il me donnait la moitié de ses billes. C'est moi qui les ai choisit. J'ai pris les plus belles. Je ne pense pas que je vais jouer avec. Où Hagura a put avoir des billes comme ça ? C'est surement son père qui voyage beaucoup qui les lui a ramené. Elle possèdent toutes un reflet lumineux à l'intérieur. Elles sont magnifiques. C'est décidé, je vais les garder de coté. Je vais essayer de trouver d'autres billes comme celles-ci. Je les veux toutes, sans exceptions. Les autres ne les voient que comme des jouets, il ne devraient pas avoir le droit de les posséder. Moi je sais bien que ce sont des trésors. 13 Mai 46 après l'an de grâce Aujourd'hui, j'ai compris à quel point les autres enfants étaient idiots. Ils n'arrivent même pas à voir qu'ils possèdent des merveilles dans leurs poches. J'ai donc décidé de me les approprier. Il n'a pas suffit de grand chose. Je suis aller voir Kin, celui qui a le plus de billes. Il en avaient lui aussi de très belles, certaines possédant des points multicolores à l'intérieur. D'autres n'étaient pas parfaitement rondes, mais semblaient avoir été poli par la mer durant des siècles. Je lui ai dit qu'elles n'étaient pas pratiques pour jouer. Certaines ne roulaient pas bien et d'autres étaient trop légères. Je lui ai fait comprendre que le mieux s'il voulait gagner était de jouer avec des billes en métal. Maman n'est pas très riche, ce sont les seules qu'elles a put m'acheter. Je lui ai proposé de lui échanger toutes mes billes contre toutes les siennes soi-disant ''imparfaites''. L'idiot à accepté. Ma collection de merveilles s'agrandit. Mais j'ai décidé que les billes ne suffisaient pas. A ce jour, je décide de devenir le plus grand collectionneur de merveilles de tous les temps ! Un sourire vient illuminer mon visage. Si je savais, à cet instant, tout ce que j'avais fait dans ma vie, jamais je n'aurais modifié ma façon de faire. C'est sûrement à ce moment là, à six ans, que l'histoire de mon existence s'est décidé. A cette époque, je pensais que tout serait simple, que rien ne pourrait se mettre en travers de ma route. Je me trompais bien sûr... Avec émotions, je passe quelques pages de mon carnet avant de m'arrêter. 01 Septembre 56 après l'an de grâce Aujourd'hui cela fait une semaine que je suis employé dans ce magasin de vêtements. Je crois que ma patronne est fière de moi. Il faut dire que je prends un plaisir malsain à faire du chiffre. Je crois qu'il n'y a rien de plus jouissif que de vendre à des personnes n'en ayant absolument pas besoin les étoffes les plus chères. C'est tellement simple. Il suffit tout d'abord de sembler honnête. « Ah non madame, ce vêtement ne vous va pas bien, je vais vous proposer autre chose. » A partir de là, le client à confiance, il se dit qu'il est, pour une fois, tombé sur quelqu'un qui se préoccupe vraiment de lui. Ils se fourrent le doigt dans l'œil et en deviennent vite aveugles. Par la suite ils acceptent tout ce que je leur propose. J'ai bien compris que mes gentilles petites arnaques ne me permettront pas d'atteindre mon but. J'ai besoin d'argent pour acheter les objets les plus rares. Ce n'est pas par plaisir que je bosse dans cette espèce de cave, malgré ce que semble croire cette idiote qui m'emploie. De toute façon, un jour ou l'autre, ce magasin sera a moi, comme la totalité des commerces de South Blue... Je jette avec violence le carnet sur le bureau. Il est incroyable de voir à quel point j'étais naïf à l'époque. J'étais naïf mais persuadé de ne pas l'être, car j'abusais de la naïveté des gens. Posséder la totalité des magasins... Et puis quoi encore ! Comme si j'étais le seul marchand au monde à avoir cette envie. Toutes ces forces s'équilibrent, il est impossible de tout avoir. Enfin... Presque impossible. Quoi qu'il en soit, même si j'ai possédé de nombreux commerces, ils ont tous brûlé un jour ou l'autre. Les rivaux sont nombreux et ils n'hésitent pas à faire appel à des mercenaires. Je n'avais pas la force de recommencer à cumuler les magasins sur toutes les îles, mais il est sûr que j'ai fait des erreurs que j'aurais pu éviter. En tout cas, ce commerce où je travaillais à mes seize ans a lui aussi brûlé une année plus tard. J'aurais du comprendre à cette époque qu'une vrai guerre existait entre les gens du métier. Je calme ma colère envers ma propre personne petit à petit et je reprends le cahier. Je passe encore quelques années avant de tomber sur une des meilleurs pages de mon histoire. J'en sourit d'avance. J'oublie tous les soucis qui m'entourent présentement pour me replonger dans mes souvenirs, et plus encore, dans l'affaire la plus réussie de ma vie. 14 Août 60 après l'an de grâce Aujourd'hui est un grand jour. Une grande étape pour l'accomplissement de mon rêve vient d'être franchie. J'ai enfin obtenu un navire ! Et ce, pour une bouchée de pain. C'est vrai, ce bateau m'a vraiment couté ce prix. J'appose par écrit l'historique de cette affaire pour m'en souvenir toute ma vie. J'ai cumulé de nombreux travaux durant ces quatre dernières années. J'ai obtenu une petite somme qui me permet de vivre plutôt à l'aise. Je vis toujours chez ma mère cependant, du moins jusqu'à aujourd'hui. Il est temps que je prenne le large. Ce jour là donc, alors que je revenais de la boulangerie, j'ai croisé un jeune noble en ville se disputer avec son père. Le genre d'adolescent rebelle qui cherchera n'importe quel prétexte pour se démarquer de sa condition. Le sujet de la rixe semblait être une histoire de vêtements, le père de l'idiot refusant de lui acheter des habits sois-disant « choquants ». Lui ne semblait pas trouver choquant que son fils ait une bague à chaque doigt et des perles étincelantes qui pendaient à chaque centimètres de son ample costume. Je passe mon chemin, et je tombe sur un jeune mendiant. Son sort m'est absolument indifférent, mais je flaire une bonne affaire. Il est vêtu de haillon, d'habits troués. Je m'approche de lui et lui lègue le pain que je viens d'acheter. Il me remercie, mais je ne veux pas de son admiration. Je lui propose de lui échanger mon pantalon contre le sien. Il accepte, bien évidemment. Le mien est nickel, le sien est troué au niveau des genoux. Je me remet dans la rue de laquelle je viens et m'assoie par terre, les jambes nues. Je sais que le ridicule ne tue pas, et qu'il peut même être très utile lorsque les gains sont importants. Le jeune noble de tout à l'heure passe devant moi, furieux après son père, comme je l'avais prévu. Je l'interpelle, il fait d'abord mine de ne pas m'entendre. J'insiste et use de mon talent de persuasion pour le faire s'arrêter. Mon plan se déroule à la perfection : il tombe sous le charme du pantalon du mendiant. Je le vois encore s'exclamer : « trop fort, c'est complétement dans la mode ! Extra le style ! L'artiste qui a créé ça est un génie ! » Parfois, j'ai du mal à comprendre d'où peut venir la stupidité des gens. Je lui propose de lui échanger contre un des nombreux ornements de son veston. Après une légère hésitation, je lui fait comprendre que les filles aiment les garçons un peu rebelles, et que les œuvres d'art ambulantes ne font pas vraiment cet effet. En revanche, un bel homme avec un pantalon déchiré, si. Il cède rapidement. Me voilà donc en possession d'une belle croix argentée qui peut se fixer à un vêtements. Je sais à quoi elle peut me servir. Je vais voir le vieux Find. Ah... ce bon Find. Retraité de la Marine et jamais capable de monter en grade de toute sa carrière. Maintenant, son passe-temps est d'essayer de draguer des jeunes filles. Il leur raconte des bobards qu'elles ne gobent pas. Ainsi, il n'arrive jamais à rien. Je lui fait une proposition qu'il ne peut qu'accepter. Échanger ma croix contre le sabre qu'il a gardé en souvenir de la Marine. Celui-ci ne lui sert plus à rien, et lui va pouvoir se venter sans limite en disant que l'ornement qu'il porte est une décoration du quartier général le félicitant lorsqu'il a capturé seul un équipage pirate primé à plus de cinq cent millions de berries. Ce qui m'amène à Browin, ce chasseur de primes ringard. Il ne cesse de répéter qu'il capturera un jour Pinta Hammon, le pirate le plus connu du coin. Je l'invite à boire un verre. Après trois pintes de bières, je joue la comédie en lui faisant croire que je suis sous l'emprise de l'alcool. Je lui raconte comment j'ai trouvé Hammon, mort à cause d'un stupide accident, alors que j'assistais à la scène. Son corps étant méconnaissable, je n'ai fait que récupérer son sabre. Je vois bien son intérêt grandir. Il pense qu'il va pouvoir m'arnaquer. C'est lui qui se fait avoir. Il me propose de le lui échanger, comme je l'avais prévu. Je lui demande s'il peut me donner son plus grand objet de valeur, soit une véritable émeraude tenant dans la paume de la main. Browin pense avec raison qu'avec la prime qu'il va toucher, il va largement la rembourser. Mais il n'aura rien, et en plus il va être ridiculisé. Et moi j'aurai gagné. Mon trésor à la main, je me demande si je ne devrais pas m'arrêter là et le garder pour ma collection d'objets de valeurs. Mais la chance est avec moi aujourd'hui. Je peux avoir bien plus ! Mais à partir de maintenant je vais devoir commencer à prendre des risques. Je vais voir ceux qui pourraient être les plus intéressés par mon émeraude. Comme je connais bien l'île, je sais où sont cachés les pirates de l'équipage des ''étrangleurs'' avec à leur tête le très connu Vaine dit ''le borgne''. Je vais à leur rencontre en rejoignant la grotte éloignée de la ville qui constitue leur repère. L'accueil est loin d'être chaleureux. Je reçois de nombreuses menaces de mort mais je garde mon sang-froid. Je passe sur ces détails et en vient à ma discussion avec le capitaine. Après m'avoir expliqué les risques que je prends en venant là, il me demande quel est le but de ma visite. Je lui propose de lui échanger l'émeraude contre un de ses objets qui a le plus de valeurs, à savoir un de ses navires (il en possède plusieurs). Il me rit au visage... Je me doutais bien qu'à un moment ou à un autre je me retrouverait dans une impasse. Puis avec sérieux il m'explique qu'il n'échangerait ses navires contre rien au monde, excepté contre un objet encore plus précieux à ses yeux : un fruit du démon. Et encore, pas n'importe lequel ! Il convoite le logia Pika Pika, qui lui permettrait d'être la lumière incarnée. Je saute sur l'occasion et accepte de le lui fournir. Il ne me croit pas au début, mais je lui assure que j'y arriverai, et même dans un délais très court. Il commence à croire que je ne ment peut-être pas, que je sais où trouver ce trésor. Après un moment de réflexion intense, il décide de me laisser ma chance, tout en promettant de mettre feu à ma maison si je tentait de le dénoncer à la marine. Je ne suis pas assez fou pour risquer une telle chose. Dès le lendemain j'embarque sur un navire en temps qu'homme à tout faire pour une traversée vers l'île voisine. Je sais qu'il existe sur celle-ci un laboratoire assez réputé. Je propose une affaire à l'un des scientifiques : imiter un fruit du démon, ses formes et sa couleur à partir d'un bouquin qu'ils possèdent. Je lui propose l'émeraude en échange. Évidemment le marché est plus que rentable pour lui, et il y ajoute même une petite touche personnelle très utile. La création de ce leurre a duré trois jours. Le rendu (une sorte de pomme jaune aux rainures spiralées) est incroyable ! Je retourne sur mon île natale et m'empresse de retourner voir les étrangleurs. L'accueil est cette fois on ne peut plus chaleureux. Ils m'invitent même à boire un verre avec eux. J'accepte pour ne pas froisser les consciences, tout en prenant attention de ne pas succomber à l'ivresse. La suite risque d'être décisive. Lorsque je présente le fruit à Vaine, la tension monte. Il sait qu'il ne dois pas se faire avoir. Il m'exige d'en manger un bout avant. Je lui rétorque que si je croque dans le fruit, l'intégralité de ses pouvoirs me reviendront. Je décide aussi de jouer la fausse carte de la sincérité en lui expliquant que l'effet du fruit ne se fera pas ressentir tout de suite, qu'il devra certainement attendre quelques heures voir quelques jours. Devant mon air sérieux persistant, il décide de me faire confiance. Il croque dans la pomme. Déjà, il ne tombe pas raide mort, c'est un bon point pour moi. Il se plaint du mauvais goût de l'aliment, mais il sait que les fruits du démons ont cette réputation. Peu à peu, quelque chose se passe, devant le regard ébahit de son équipage. Vaine commence tout à coup à briller au sens littéral du terme. Il illumine la caverne toute entière ! Tout de suite, c'est la folie parmi les pirates. Cette luminescence ne peut être due qu'à l'activation des pouvoirs de la lumière ! En fait cela n'est que le fait de l'ingéniosité du scientifique qui a créé le leurre. Il y a ajouté un isotope radioactif, un dérivé de l'élément qui donne leur brillance aux lucioles. Il a fait en sorte qu'il se loge dans les cellules de la peau pour émettre une radiation lumineuse. L'effet est, je dois l'avouer, du plus bel effet. Qui après ça douterait de ma sincérité. Dans la liesse la plus totale, on perce d'autres tonneaux de rhum. Le capitaine me congratule, c'est limite s'il me prend dans ses bras. L'alcool lui fait finalement dire qu'il est homme de parole et que j'ai bien mérité mon navire. Je choisis le plus petit, pour pouvoir le manier seul. Je cache ma joie et rentre chez moi. Je vais bientôt pouvoir enfin partir de mon île pour découvrir le monde et accomplir mon rêve. La véritable chasse aux trésors me tend les bras ! Au sujet de Vaine, la nuit suivante il a été capturé par la marine. La lueur qu'il émettait a permis aux soldats présents sur l'île de repérer sa planque. Il a été exécuté quelques semaines plus tard. Le gouvernement s'est approprié ses navires, mais comme j'ai retiré le pavillon, personne n'a su que le mien était le leur à la base. Je l'ai donc conservé. Demain sera une belle journée. Demain, je prends la mer seul pour la première fois ! Après cette longue lecture, mes yeux ont besoin de se reposer. Ce sont des affaires comme celle-ci qui m'ont fait aimer la vie que j'ai eu. Je repose le cahier et me remémore la suite des évènements. Ma première chasse aux trésors accomplies, mes premiers clients fidèles me rapportant un bénéfice constant, mes premiers échecs aussi. Notamment un pillage par des pirates. J'ai beaucoup perdu certaines fois, mais j'ai appris à savoir me défendre. Le navire est remplie de toutes sortes d'armes à feu rebutant nombre de forbans ayant l'envie de m'attaquer. Je me suis fait rapidement un nom durant mes jeunes années. Beaucoup d'hivers se sont passés sans que rien de très notable ne se déroule. Ma fortune grandissait, ma collection d'objets rares aussi. Néanmoins se sont certainement les plus beaux moments de mon existence. Je n'avais peur de rien et étais prêt à prendre tous les risques imaginables pour trouver une perle rare dans la coquille d'un crustacé carnivore géant. Des aventures, j'en ai eu. Mais ma motivation s'est accrue pendant ma vingt cinquième années. Je m'en rappelle comme si c'était hier, mais j'éprouve l'envie aujourd'hui de me replonger dans les sentiments que j'ai eu à cette époque. Les mains tremblantes, je cherche la page... 30 décembre 65 après l'an de grâce Je l'ai appris aujourd'hui, ma mère vient de perdre la vie. Une maladie quelconque, rien de vraiment très original. J'ai honte de moi. J'ai le sentiment de l'avoir laissé tombé, d'être parti sans vraiment me rendre compte de la chance que j'ai eu d'avoir une mère si dévouée et attentionnée pour son enfant. J'ai disparu presque sans un au revoir, pour ne jamais revenir durant ces cinq années. J'étais perdu dans mon rêve, je me rend maintenant compte que d'autres choses plus importantes encore existent. Il est trop tard cependant. Quand j'y pense, ma mère m'a toujours dit que vivre de son rêve est la plus belle chose qui puisse arriver à un homme. Je vais tacher d'honorer ses paroles tout en gardant en mémoire le souvenir de cette femme qui, je ne m'en rend compte que maintenant, était on ne peut plus formidable. Je dois aussi comprendre que d'autres éléments de la vie ont leur importance, et qu'ils peuvent me rendre heureux. Un enfant est-il un plus grand trésor que les perles et les rubis ? Je n'arrive pas encore à le penser. C'est étrange... Alors que j'apprends que ma mère est décédée, je me remet à repenser avec une honte non moins grande à Yuko, cette fille avec qui j'étais à l'école et que j'ai aussi abandonné lors de mon départ. Je n'ai jamais été amoureux, mais je crois qu'elle l'a été. Était-ce une fuite de partir comme je l'ai fait ? Sûrement... Je ne devait pas être capable d'imaginer ma vie en dehors de celle que j'ai toujours souhaité avoir. Elle me manque à présent... Peut-être devrais-je la retrouver. Tout abandonner. Je mettrais le cap dès demain matin sur mon île natale, afin d'essayer d'effacer les erreurs du passé et de me repentir sur mes échecs maintenant irréparables. Peut-être ma mère me pardonnera-t-elle, et peut-être retrouverais-je Yuko... Mais Yuko était partie. La peine qu'elle avait éprouvée après mon départ était trop grande, m'avait-on dit, pour qu'elle reste dans ce village où tant de souvenirs la harcelaient. Quand à ma mère, j'ai appris qu'elle m'avait soutenue jusqu'au bout, et qu'elle était fière d'avoir eu un enfant faisant succès dans ce qui lui plaisait. Apparemment, mon objectif était devenue son objectif. N'ayant plus aucune attache sentimentale, je me suis donc lancé à corps perdu dans ma quête. Pour moi il était hors de question d'avoir sacrifié mes relations personnelles pour tout abandonner maintenant. Ça aurait été pire qu'une trahison. J'appris plus tard que Yuko était devenue une célèbre pirate. J'ai eu de la peine, et j'ai souvent pensé que tout aurait pu être différent si je n'avais pas agit avec tant de bêtises. Avec surprise, je sens une larme couler le long de ma joue et venir se noyer dans mon épaisse barbe. « Oh... Comme c'est attendrissant... » J'ignore la voix sarcastique qui a prononcé ces mots. Je pense à ces détails, d'apparence insignifiants dans une si longue existence. J'ai promis il y a longtemps de ne jamais abandonner. Même aujourd'hui, alors que j'ai tout perdu, il n'est pas acceptable de tout plaquer. Je sens mon égo se regonfler. Même à soixante deux ans je peux le faire. Il ne me manque plus que la rage de vaincre. Pour cela, il serait peut-être bon que je relise les derniers détails notées dans mon cahier. Je tourne donc un nombre incalculable de pages racontant mes nombreuses péripéties pour tomber sur l'une à l'écriture fraiche mais légèrement tremblante. Je l'ai écrit la semaine dernière. Celle de droite est vierge. Je commence ma lecture. 09 octobre 102 après l'an de grâce Aujourd'hui, comme souvent, je me trouve être en possession d'une carte au trésor qui me paraît vraiment fiable, malgré l'apparence repoussante de l'homme qui me l'a vendu pour un prix plus que raisonnable si j'ai raison sur son authenticité. Selon lui, le coffre contenant le trophée de cette quête est complétement scellé, personne n'ayant jamais réussi à l'ouvrir. De plus il est mystérieusement encastré dans le mur, ainsi personne ne l'a jamais dérobé. D'après ce même homme, je n'arriverai pas à faire plus moi non plus. Il pense avoir fait une affaire, d'autant qu'il paraît qu'un certain équipage de pirate est sur le coup. Mais quel coffre pourrait bien me résister ? Et les pirates ne me font pas peur, je préfère plutôt marchander avec eux. Ils me respectent, je ne pense pas qu'avec ma réputation certains décident de m'attaquer. L'inconvénient est que l'île sur laquelle repose le trésor est loin. Mais cette histoire ressemble à un défi, est dieu sait comme j'aime ça. Je met donc les voiles en direction d'un coin perdu sur South Blue. Le vent arrière souffle fort, je serais arrivé en moins d'une semaine. Cette nouvelle aventure va être couronnée de succès, je le sens. Rien ne peut m'arriver ! Hélas j'ai parfois tort. Je bouillonne intérieurement pour la traitrise que je viens de subir. J'ai vraiment joué de malchance sur ce coup. « De la malchance ? Tu m'oublies. » C'est vrai. Je suis maintenant prêt à remonter la pente. Je suis paré à renouveler à nouveau les défis qui m'attendent. J'ai un nouvel atout dans ma manche. D'un geste brusque, j'attrape la plume posée sur le bureau, attachée à une ficelle pour ne pas que les mouvements du navire l'éjecte de son promontoire. Je passe la main sur la feuille de droite vierge pour l'aplatir. Autant marquer d'une pierre blanche cette journée ! « Ah ! J'aime mieux ça » Je trempe la pointe de la plume dans l'encrier et commence à gratter furieusement le papier : 16 octobre 102 après l'an de grâce Aujourd'hui a été une journée vraiment remplie. J'y ai vécu des hauts et des bas. Autant commencer par le début et raconter chronologiquement ce qui c'est passé. J'ai tout d'abord trouvée l'île qu'indiquait la carte. Cela n'a vraiment pas été difficile, malgré sa petite taille. Il s'agit plus d'un rocher au milieu de la mer d'ailleurs. Une petite montagne émergeant de l'eau et contenant des dédales souterrains. Je les ai emprunté pendant plusieurs heures. C'est un véritable labyrinthe. Néanmoins j'ai toujours pris l'habitude de dessiner une carte au fur et à mesure de mon avancée. Ainsi, je saurais toujours retrouver la sortie. Mon chemin se déroule sans encombre. Il n'y a vraiment aucun danger à l'horizon, j'en vient à douter de la véracité de l'existence du coffre. Mais je le découvre néanmoins. Comme l'avait dit le vieil homme qui m'a vendu le parchemin, celui-ci est bel est bien encastré dans le mur, retenu par d'énormes chaines. Le couvercle est dégagé, je m'étonne donc que personne n'ai réussi à l'ouvrir. Je fais un pas à l'intérieur de la pièce circulaire. Une voix résonne alors dans la caverne : « Enfin... » Je me retourne en tout sens. La forme de la pièce empêche toute cachette. Je décide tout de même de vérifier là présence de quelqu'un en prononçant haut et fort ces mots : « Qui est là ? » Pas de réponse... Sans doute quelqu'un a-t-il pénétré dans la grotte après moi. L'écho de la caverne m'aurait apporté sa voix. Songeant au pirates, je me décide à me dépêcher d'en finir, et espère pouvoir emprunter un autre chemin au retour que ceux pris par les personnes présentes en ce lieux. Je m'approche donc du coffre et tente de l'ouvrir. Comme prévu, le couvercle est scellé. En retirant mes mains, je ressent comme un engourdissement dans celle-ci. La voix retentit alors, elle est terriblement grave et semble colporter toute l'obscurité présente dans cette grotte. « Oui... Tu es bien de mon sang. » Je commence sérieusement à prendre peur. D'autant que cette fois, j'ai clairement l'impression que les mots résonnent directement à l'intérieur de ma tête ! Je n'ai toutefois pas le temps de réfléchir d'avantage à l'origine de cette voix car elle poursuit. « Un vieillard ? Ce n'est pas grave, tu feras l'affaire pour le moment. » Soudant, dans un bruit fracassant, les chaines s'érodent et partent en poussière. Le coffre tombe à terre. En heurtant le sol, le couvercle s'ouvre alors que j'ai la sensation qu'un vent froid souffle dans la caverne. La bougie que je tiens à la main s'éteint, et je me retrouve dans un noir complet. Complet ? Je l'aurait dit si la suite des évènements avait été différente. Dans cette obscurité que je croyais totale, je m'aperçoit que je distingue quelque chose. Des ténèbres... plus opaques encore que la noirceur du lieu. J'arrive donc à en distinguer les formes. La terreur m'empêche de bouger. Je la voit s'approcher de moi. Plus prêt, encore plus prêt, jusqu'à toucher ma peau. Je sens toutes la chaleur de mon corps s'enfuir, et pense que ma fin est venue. Quel que soit cette chose, elle ne peut être que maléfique. Peut-être suis-je tombé sur la mort elle même. Mais ma vie ne s'échappe pas. La substance noire glisse sur mon corps pour atteindre mon visage. Soudain, je la sens pénétrer en moi par mes yeux, mon nez et ma bouche. Je sens la douleur à l'état pur traverser tous les pores de ma peau. Je ne me rends pas compte sur le moment, mais ma main droite crispée tient quelque chose qui n'était pas là auparavant. On dirait la garde d'un sabre. Tout s'arrête soudain et je tombe à genoux, tentant de reprendre ma respiration. La voix s'élève à nouveau, bien plus forte cette fois. J'en suis sûr à présent, elle s'exprime directement à l'intérieur de ma tête ! « QUOI ? Pas de descendance ? Tu ne peux quand même pas être le seul encore vivant ? » Je ne comprends pas de quoi elle parle, mais je m'aperçois de plus en plus que je ressent quelque chose. Comme si une autre personne vivait en moi. Je perçoit des sentiments. De la joie, mais aussi de la frustration. J'ai aussi l'impression que cet étranger sonde quelque chose... « Impossible... Tu es le seul... Le dernier... Quelle malchance ! » De l'agacement à présent. La voix semble comprendre que je suis perdu, et décide de m'expliquer la situation. « Je suis le sabre de Mendeln ul'Diomed, celui que tu tient dans la main. Je porte en moi la volonté et la mémoire de celui qui m'a jadis brandi, abattant tous les ennemis se dressant au travers de sa route. D'une certaine façon, je suis Mendeln. Je suis un pirate qui a existé il y a plus de quatre cents ans. Toi, Rathma ul'Diomed, tu es mon unique descendant, pour mon plus grand malheur. » J'ai toujours du mal à comprendre la situation, mais je n'ai pas le temps d'analyser les révélations de cette voix qui continue son discours. « Je vis encore pour accomplir un but. Je sais que je ne suis plus en vie, mais ma quête est tellement importante que la mort elle-même n'a pu m'arrêter. Je vais me servir de toi, Rathma ul'Diomed, pour mettre la main sur le plus grand des trésors. Tu vas me conduire jusqu'au One Piece ! Nous sommes désormais lié. Si je suis détruit, tu péris, c'est aussi simple que cela. Nous ne pouvons vivre l'un sans l'autre à présent. » Sans savoir pourquoi, je comprends que le sabre dit la vérité. C'est étrange, mais j'ai l'impression de ne faire plus qu'un avec lui. Autrement dit je ne pense pas pouvoir lui mentir, mais je crois que c'est réciproque. Pour le moment je n'arrive pas encore à évaluer l'impact que Mendeln peut avoir sur ma vie... Il me propose de remonter à la surface et j'accepte silencieusement. Dans le noir, il me guide, me disant quand je dois tourner ou avancer tout droit. C'est lorsque je retrouve la lumière, le sabre toujours à la main, que le drame arrive. Amarré plus loin, je constate que mon navire est occupé par des hommes. A son coté se trouve un autre bâtiment, plus imposant. Je reconnais à son pavillon noir qu'il s'agit de pirates, bien que je n'arrive pas encore à identifier de quel équipage il s'agit. C'est lorsque je m'approche grâce à mon embarcation que je constate, avec un grand choc, qu'il s'agit des Trag'oul pirates, soit l'équipage de mon ancienne amante Yuko ! Comment elle est arrivée là, je l'ignore... Quoi qu'il en soit, je comprends que mes trésors sont en danger. S'il y a bien une seule personne qui m'en veuille assez pour prendre le risque de me tendre une embuscade, c'est bien elle. La vieille pirate, que j'ai croisé à plusieurs reprises durant mon existence, me voue une rancœur tenace. Il me faut faire vite si je veux arrêter le drame. D'autant qu'elle est la seule à connaître le code du coffre que je possède, puisqu'il s'agit de la date de notre premier rendez-vous... Mais il est déjà trop tard lorsque je parviens à me hisser sur mon navire. Seul quelques badauds emmènent les dernières provisions restantes. Tout a déjà été transféré d'un navire à l'autre. Je peux voir Yuko, si belle malgré les années, qui me sourit depuis le pont de son bateau. « Je vais te montrer de quoi je suis capable, Rathma. » Aussitôt que Mendeln prononce ces mots, je ressens une vive douleur dans la paume de ma main tenant le sabre. J'essaye de le jeter à terre, mais je me rend compte avec effroi que je ne contrôle plus mon bras. D'ailleurs, en très peu de temps, je comprends que je ne contrôle plus mon corps du tout. Je peux me voir, impuissant, m'élancer vers les derniers forbans se trouvant encore sur mon navire. Je n'ai pas la force de raconter cette scène. A cinq contre moi, les pirates n'ont absolument eu aucune chance. Les corps ensanglantés toujours présents là haut ont encore une place trop importante dans mon esprit pour que je décrive leur mort atroce. Quoi qu'il en soit, devant ma fougue et ma technique au sabre impressionnante, le reste des Trag'oul pirates a pris la fuite, avec à bord de leur navire la totalité de ma vie. Je ne peux alors que rentrer à l'intérieur et me lamenter sur mon sort. Que dois-je faire ? Abandonner ? Je sais que non et que je ne le peux pas. Je me décide alors à me replonger dans mes mémoires. Celles-ci me redonnent envie de vivre. Peut-être dois-je passer un coup de balai et tout reprendre à zéro ? En suis-je capable ? A l'instant où j'écris, je crois bien que oui... Pour le moment, je n'arrive pas à savoir si la découverte de Mendeln est une malédiction ou une bénédiction. En tout cas, la suite des événements va être radicalement différente de ce que j'ai pu vivre. Pour le meilleur ou pour le pire, je choisis de m'engouffrer dans cette voie. « Une malédiction, rien que ça... Tu sais toi même que ce n'est pas vrai. » Je pose ma plume et me dirige vers ma couchette. Après un temps d'hésitation, je décide de répondre à Mendeln, même si je sais qu'il lit dans mon esprit. « Tu as raison. Je veux collectionner tous les trésors existant, et tout le monde dit que le One Piece est le plus précieux qui existe. C'est l'occasion ou jamais, même si le chemin va être dur. » Je m'assoupis alors après cette rude journée. Que me réserve l'avenir ? Je ne le sais pas encore. Mais je me sens excité comme lorsque j'avais vingt ans ! Qu'est-ce qui fait que la vie d'un homme commence ? Est-ce quand il voit le jour ? Est-ce lorsqu'il a fondé une famille ? Est-ce lorsque son rêve devient enfin réalisable, après des hauts et des bas ? Si c'est cette dernière définition qui est la plus proche de la vérité, alors il est possible que ma vie commence aujourd'hui. >> Test RP
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Informations IRL
- Prénom :Pharaun(oui, je m'appelle Pharaun dans la vrai vie)
Age :20 ans
Aime :Mizukawa Sutero, Gnuh, Louise Mizuno, Zetsu Noriyaki, Kana Suu
N'aime pas :Hiro Shima, Toji Arashibourei, Unwin Vail, Satoshi Noriyaki, Linko Takewa
Personnage préféré de One Piece :Toujours Ussop et Sanji !
Caractère : (définissez vous en quelques mots)Pharaun en pire
Fais du RP depuis :1 an et demi environ
Disponibilité : (en jours par semaine, c'est bien sur, approximatif) Un peu toutes les nuits je suppose.
Comment avez vous connu le forum ?Via un membre de ce forum, vous devinerez pas qui !
Dernière édition par Rathma ul'Diomed le Lun 16 Mai 2011 - 18:20, édité 15 fois