La cérémonie du café s'éternisait dans un silence religieux que peu de choses ne brisaient. Les respirations lentes dans la pièce exigüe aux odeurs marines s'étaient assemblées pour ne former plus qu'une seule berceuse lancinante qui étouffait les esprits et alourdissait les paupières. Et dans les jambes de Rachel, dans sa rotule depuis longtemps défaillante, les douleurs s'étaient multipliées au cours de la dernière demi-heure, moment où pour la dernière fois elle avait osé bouger subrepticement. Depuis, elle attendait en serrant les dents le moment opportun pour remuer ne serait-ce qu'un orteil sans que la Colonel ne la voie.
Mona Lisa, dans une très longue robe noire, un simple bandeau de tissus coloré lui ceignant la taille, gardait le silence depuis maintenant deux heures et suivait scrupuleusement le rituel tant connu de la cérémonie du thé. Mais avec du café. Ce qui, il fallait le reconnaître, en délayait tout sens. Mais Rachel se serait bien gardée de le lui faire remarquer. Elle avait été conviée à y participer avec quatre autres privilégiés. Enfin … privilégiés étaient un bien grand mot. Ils avaient été désignés volontaires pour perdre deux heures de leurs vies et tout ce qu'ils y gagnaient, c'était quelques miettes de reconnaissance de la part de la Colonel. Quiconque pouvait soutenir ce rituel avait systématiquement de l'importance à ses yeux. Car il n'était pas chose aisée de supporter les odeurs âcres d'un café noir bouilli trois fois et les longs silences anesthésiants. Sans s'endormir, bien évidemment. À aucun moment Rachel ne doutât que, tout comme elle, les autres personnes présentes étaient plus dans leurs pensées respectives que dans l'admiration silencieuse de Mona Lisa, aussi belle fut-elle dans sa robe de haute couture.
Une autre demi-heure passa. Tout le monde – pour une raison qui échappa à Rachel – s'inclina subitement. Elle ne s'en priva pas, se dépêchant d'un retour à la vie maintenant instinctif de faire affluer le sang riche en oxygène dans les muscles et tendons de jambes mises à rude épreuve. Cette position sur les genoux était un calvaire ; elle était certaine que tous se doutaient à quel point elle souffrait. Notre faucheuse était persuadée que des spasmes de douleur lui contractaient les commissures des lèvres, mais personne ne semblait les relever. Elle ne put s'empêcher d'admirer les visages impassibles des cinq personnes tassées dans cette salle spécialement aménagée pour l'occasion. Ils avaient l'air si sereins. Ou alors sacrément doués pour masquer leur douleur. Que n'aurait-elle pas donné pour pouvoir ainsi …
Eh bien qu'attends-tu ?
Rachel cilla et leva le regard de la latte de plancher qu'elle fixait inconsciemment depuis quelques minutes. Mona Lisa la regardait et, derrière elle, les hommes qui l'encerclaient faisaient de même. Leurs tasses à café étaient vides et ils attendaient visiblement tous la même chose. Notre brunette jeta un regard paniqué à sa propre tasse avec lucidité.
-Excusez-moi !
Avec précipitation, elle but d'une seule traite le liquide trop serré qu'on venait de lui servir.
Elle dut ensuite faire un gigantesque effort de concentration pour ne pas hurler qu'elle venait de s'ébouillanter la glotte, la gorge et probablement un bout d’œsophage dans la manœuvre.
Mona Lisa baissa le regard et détendit les muscles de ses épaules. Autour d'elle, les autres firent de même. L'un d'eux se leva tandis que l'autre se remettait en tailleur. La Colonel d'élite dénoua ses cheveux de leur chignon et tira légèrement sur les pans multiples de sa robe pour reprendre la mobilité que son vêtement lui ôtait durant toute la cérémonie. Dans un soupir, Rachel suivit le mouvement et soulagea son genou. Ses propres cheveux se dénouèrent seuls et se laissèrent aller en une cascade ondulée qui tombèrent sur son épaule. Quel bonheur de ne plus avoir à les coiffer !
Tandis qu'en silence elle massait son genou endolori, presque calleux, Mona Lisa fit signe aux hommes de sortir de la salle. Rachel les regarda avec intérêt. Elle n'avait jamais vu ne serait-ce qu'un seul de ces visages et il lui sembla surprenant que la Valkyrie les congédiât de cette manière. Mais après tout, ne voulait-elle pas lui parler ? Tout ce bataclan n'avait-il pas été qu'une espèce de mise en bouche pour saluer le retour de notre commandante qui revenait d'un affrontement direct avec Flist ?
… Nooon ! Ça ressemblait plus à une punition !
J'ai cru comprendre que malgré mes recommandations, tu avais engagé le combat avec Flist.
Le ton était celui de la discussion, mais les paroles n'étaient que reproches acides. La calme de la menace. Elle l'aurait presque parié.
-Si ce sont là vos seuls échos, sachez que je n'ai jamais cherché l'affrontement. Mais sur l'île du crochet, l'éviter est plus difficile que je ne l'aurais cru.
Tu t'es pourtant jointe aux forces du Léviathan. Pour quelqu'un qui ne cherche pas l'affrontement, je trouve ça légèrement effronté.
-Il est vrai... J'ai l'impression que mon rapport ne vous enseignera rien...
Ne sois pas insolente ! Mon précédent second n'a pas fait long feu et ta peau vaut bien moins chère que la sienne !
-Ce n'était en rien mon but, Colonel.
L'obéissance du chien domestique la saisit à nouveau et elle inclina la tête en signe de soumission. Sa poitrine s'étreignit à ce réflexe instinctif qui lui gâchait la vie. C'était celui-là même qui l'empêchait de percer dans les hautes strates. Cette mine basse qu'elle prenait lors des reproches, cette certitude d'être moins qu'une autre, cette impression de ne jamais pouvoir égaler le charisme de certaines de ce monde. Sa gorge se noua et elle garda le silence jusqu'à ce que Mona Lisa le brise.
Tu as finalement pu lui parler ?
-J'y suis parvenue à bord du Léviathan, dans les geôles qui lui furent réservées. Réussit-elle à articuler en se maudissant ce manque d'assurance qu'elle éprouvait.
Il t'a appris quelque chose ?
-Que Nazca a été la cible de Toji Arashibourei.
Mona Lisa accusa le coup d'une manière quasiment imperceptible que Rachel ne comprit pas. Puis de reprendre.
Que vient faire Thunder F dans cette affaire ? Votre ancienne relation y est pour quelque chose ?
-J'en ai bien peur. Il a eu vent de ce que Nazca m'avait fait et à voulu le lui faire payer... tout comme il a voulu faire comprendre au monde entier que je restais... sa protégée.
Son souffle s'était glacé en prononçant les dernières paroles. Ses lèvres avaient semblé se craqueler et son ventre se soulever.
Cet état de fait la rendait honteuse. Encore une fois, elle passait pour l'agneau sans défense que l'on devait protéger, pour le pauvre bout de femme qui n'avait d'importance, qui n'avait d'existence, que grâce aux grands hommes et aux grandes femmes aux côtés desquels elle avait eu le loisir de marcher. Ou tout du moins dans les ombres desquels elle avait su se faufiler. Et ce constat, une fois encore, la comblait de colère. Avec Toji dans sons dos comme une menace de représailles à chaque pas qu'elle ferait, jamais elle ne serait respectée. Crainte oui, mais ça ne l'intéressait plus. Ou du moins, ça ne l'avait jamais intéressé de cette manière. Même son nom, celui de Blacrow, continuerait de résonner comme celui de celle étant passée au piston ou sous le bureau.
Mais le pire restait cette petite lueur dans la poitrine qui lui intimait sa joie d'avoir encore de l'importance, pour une personne au moins, sur cette terre. Toji, à bien des égards, continuerait de la malmener.
D'un geste de la main ente agacement et désinvolture, Mona Lisa chassa les pensées de Rachel ainsi que ses appréhensions. De ce simple mouvement qui trahissait surtout son irritation, elle capta l'attention d'une Rachel si vive à disparaître dans ses pensées.
Concentre-toi que diable ! Et cela est-il bon pour nous ou non ?
Rachel marqua un temps d'hésitation.
-Je pense que oui. Je dois juste réussir à en retrouver la trace. Et selon Toji, ce sera assez évident.
Alors tu t'y mets dès maintenant.
-De suite ? Vous avez des pistes ?
Aucune. Je ne savais pas ce que je cherchais. Toi si.
-Je m'y mettrai demain à l'aube... J'ai besoin d'une nuit de repos, je crois.
Tu t'y mets maintenant. Tu rentres de vacances, non ?
Tout à coup, Rachel saisit la raison de l'irritation dans la voix de la Valkyrie. Cette dernière se leva et même ce mouvement était empli d'une grâce terrible et d'un charisme oppressant. Aucun doute qu'elle jouait de son pouvoir pour imposer de sa prestance.
-C'est pour ça ? Vous me reprochez le séjour sur Kamabaka ?
De quoi j'ai l'air si ma seconde se repose quand je lui donne une mission ?
-Parce que vous pensez que je me suis reposée... ?
Ne dis rien, tu vas m'énerver. Mets-toi au travail maintenant et ramène moi Nazca vivante et entière !
Le ton de cette dernière phrase mettait fin à la discussion. Et même si notre brunette avait eu quelque phrase à y répondre, elle se serait tue. La Colonel d'élite se détourna et sortit sans un mot supplémentaire à l'adresse de sa seconde. Et Rachel se retrouva seule dans le silence avec pour seule compagnie le murmure des vagues et les fragrances d'embruns.
Comment Dame allait-elle faire pour retrouver la trace de Nazca toute seule ?
« Si t'écoutes le souffle du large, j'pense qu'on peut l'entendre encore hurler par grand vent, huhuhu »
Ce n'était pas un indice bien consistant. Mais peut-être pourrait-elle le prendre au pied de la lettre. Et en profiter pour dormir en même temps.
Mona Lisa, dans une très longue robe noire, un simple bandeau de tissus coloré lui ceignant la taille, gardait le silence depuis maintenant deux heures et suivait scrupuleusement le rituel tant connu de la cérémonie du thé. Mais avec du café. Ce qui, il fallait le reconnaître, en délayait tout sens. Mais Rachel se serait bien gardée de le lui faire remarquer. Elle avait été conviée à y participer avec quatre autres privilégiés. Enfin … privilégiés étaient un bien grand mot. Ils avaient été désignés volontaires pour perdre deux heures de leurs vies et tout ce qu'ils y gagnaient, c'était quelques miettes de reconnaissance de la part de la Colonel. Quiconque pouvait soutenir ce rituel avait systématiquement de l'importance à ses yeux. Car il n'était pas chose aisée de supporter les odeurs âcres d'un café noir bouilli trois fois et les longs silences anesthésiants. Sans s'endormir, bien évidemment. À aucun moment Rachel ne doutât que, tout comme elle, les autres personnes présentes étaient plus dans leurs pensées respectives que dans l'admiration silencieuse de Mona Lisa, aussi belle fut-elle dans sa robe de haute couture.
Une autre demi-heure passa. Tout le monde – pour une raison qui échappa à Rachel – s'inclina subitement. Elle ne s'en priva pas, se dépêchant d'un retour à la vie maintenant instinctif de faire affluer le sang riche en oxygène dans les muscles et tendons de jambes mises à rude épreuve. Cette position sur les genoux était un calvaire ; elle était certaine que tous se doutaient à quel point elle souffrait. Notre faucheuse était persuadée que des spasmes de douleur lui contractaient les commissures des lèvres, mais personne ne semblait les relever. Elle ne put s'empêcher d'admirer les visages impassibles des cinq personnes tassées dans cette salle spécialement aménagée pour l'occasion. Ils avaient l'air si sereins. Ou alors sacrément doués pour masquer leur douleur. Que n'aurait-elle pas donné pour pouvoir ainsi …
Eh bien qu'attends-tu ?
Rachel cilla et leva le regard de la latte de plancher qu'elle fixait inconsciemment depuis quelques minutes. Mona Lisa la regardait et, derrière elle, les hommes qui l'encerclaient faisaient de même. Leurs tasses à café étaient vides et ils attendaient visiblement tous la même chose. Notre brunette jeta un regard paniqué à sa propre tasse avec lucidité.
-Excusez-moi !
Avec précipitation, elle but d'une seule traite le liquide trop serré qu'on venait de lui servir.
Elle dut ensuite faire un gigantesque effort de concentration pour ne pas hurler qu'elle venait de s'ébouillanter la glotte, la gorge et probablement un bout d’œsophage dans la manœuvre.
Mona Lisa baissa le regard et détendit les muscles de ses épaules. Autour d'elle, les autres firent de même. L'un d'eux se leva tandis que l'autre se remettait en tailleur. La Colonel d'élite dénoua ses cheveux de leur chignon et tira légèrement sur les pans multiples de sa robe pour reprendre la mobilité que son vêtement lui ôtait durant toute la cérémonie. Dans un soupir, Rachel suivit le mouvement et soulagea son genou. Ses propres cheveux se dénouèrent seuls et se laissèrent aller en une cascade ondulée qui tombèrent sur son épaule. Quel bonheur de ne plus avoir à les coiffer !
Tandis qu'en silence elle massait son genou endolori, presque calleux, Mona Lisa fit signe aux hommes de sortir de la salle. Rachel les regarda avec intérêt. Elle n'avait jamais vu ne serait-ce qu'un seul de ces visages et il lui sembla surprenant que la Valkyrie les congédiât de cette manière. Mais après tout, ne voulait-elle pas lui parler ? Tout ce bataclan n'avait-il pas été qu'une espèce de mise en bouche pour saluer le retour de notre commandante qui revenait d'un affrontement direct avec Flist ?
… Nooon ! Ça ressemblait plus à une punition !
J'ai cru comprendre que malgré mes recommandations, tu avais engagé le combat avec Flist.
Le ton était celui de la discussion, mais les paroles n'étaient que reproches acides. La calme de la menace. Elle l'aurait presque parié.
-Si ce sont là vos seuls échos, sachez que je n'ai jamais cherché l'affrontement. Mais sur l'île du crochet, l'éviter est plus difficile que je ne l'aurais cru.
Tu t'es pourtant jointe aux forces du Léviathan. Pour quelqu'un qui ne cherche pas l'affrontement, je trouve ça légèrement effronté.
-Il est vrai... J'ai l'impression que mon rapport ne vous enseignera rien...
Ne sois pas insolente ! Mon précédent second n'a pas fait long feu et ta peau vaut bien moins chère que la sienne !
-Ce n'était en rien mon but, Colonel.
L'obéissance du chien domestique la saisit à nouveau et elle inclina la tête en signe de soumission. Sa poitrine s'étreignit à ce réflexe instinctif qui lui gâchait la vie. C'était celui-là même qui l'empêchait de percer dans les hautes strates. Cette mine basse qu'elle prenait lors des reproches, cette certitude d'être moins qu'une autre, cette impression de ne jamais pouvoir égaler le charisme de certaines de ce monde. Sa gorge se noua et elle garda le silence jusqu'à ce que Mona Lisa le brise.
Tu as finalement pu lui parler ?
-J'y suis parvenue à bord du Léviathan, dans les geôles qui lui furent réservées. Réussit-elle à articuler en se maudissant ce manque d'assurance qu'elle éprouvait.
Il t'a appris quelque chose ?
-Que Nazca a été la cible de Toji Arashibourei.
Mona Lisa accusa le coup d'une manière quasiment imperceptible que Rachel ne comprit pas. Puis de reprendre.
Que vient faire Thunder F dans cette affaire ? Votre ancienne relation y est pour quelque chose ?
-J'en ai bien peur. Il a eu vent de ce que Nazca m'avait fait et à voulu le lui faire payer... tout comme il a voulu faire comprendre au monde entier que je restais... sa protégée.
Son souffle s'était glacé en prononçant les dernières paroles. Ses lèvres avaient semblé se craqueler et son ventre se soulever.
Cet état de fait la rendait honteuse. Encore une fois, elle passait pour l'agneau sans défense que l'on devait protéger, pour le pauvre bout de femme qui n'avait d'importance, qui n'avait d'existence, que grâce aux grands hommes et aux grandes femmes aux côtés desquels elle avait eu le loisir de marcher. Ou tout du moins dans les ombres desquels elle avait su se faufiler. Et ce constat, une fois encore, la comblait de colère. Avec Toji dans sons dos comme une menace de représailles à chaque pas qu'elle ferait, jamais elle ne serait respectée. Crainte oui, mais ça ne l'intéressait plus. Ou du moins, ça ne l'avait jamais intéressé de cette manière. Même son nom, celui de Blacrow, continuerait de résonner comme celui de celle étant passée au piston ou sous le bureau.
Mais le pire restait cette petite lueur dans la poitrine qui lui intimait sa joie d'avoir encore de l'importance, pour une personne au moins, sur cette terre. Toji, à bien des égards, continuerait de la malmener.
D'un geste de la main ente agacement et désinvolture, Mona Lisa chassa les pensées de Rachel ainsi que ses appréhensions. De ce simple mouvement qui trahissait surtout son irritation, elle capta l'attention d'une Rachel si vive à disparaître dans ses pensées.
Concentre-toi que diable ! Et cela est-il bon pour nous ou non ?
Rachel marqua un temps d'hésitation.
-Je pense que oui. Je dois juste réussir à en retrouver la trace. Et selon Toji, ce sera assez évident.
Alors tu t'y mets dès maintenant.
-De suite ? Vous avez des pistes ?
Aucune. Je ne savais pas ce que je cherchais. Toi si.
-Je m'y mettrai demain à l'aube... J'ai besoin d'une nuit de repos, je crois.
Tu t'y mets maintenant. Tu rentres de vacances, non ?
Tout à coup, Rachel saisit la raison de l'irritation dans la voix de la Valkyrie. Cette dernière se leva et même ce mouvement était empli d'une grâce terrible et d'un charisme oppressant. Aucun doute qu'elle jouait de son pouvoir pour imposer de sa prestance.
-C'est pour ça ? Vous me reprochez le séjour sur Kamabaka ?
De quoi j'ai l'air si ma seconde se repose quand je lui donne une mission ?
-Parce que vous pensez que je me suis reposée... ?
Ne dis rien, tu vas m'énerver. Mets-toi au travail maintenant et ramène moi Nazca vivante et entière !
Le ton de cette dernière phrase mettait fin à la discussion. Et même si notre brunette avait eu quelque phrase à y répondre, elle se serait tue. La Colonel d'élite se détourna et sortit sans un mot supplémentaire à l'adresse de sa seconde. Et Rachel se retrouva seule dans le silence avec pour seule compagnie le murmure des vagues et les fragrances d'embruns.
Comment Dame allait-elle faire pour retrouver la trace de Nazca toute seule ?
« Si t'écoutes le souffle du large, j'pense qu'on peut l'entendre encore hurler par grand vent, huhuhu »
Ce n'était pas un indice bien consistant. Mais peut-être pourrait-elle le prendre au pied de la lettre. Et en profiter pour dormir en même temps.
Dernière édition par Blacrow L. Rachel le Sam 4 Juin 2016 - 7:34, édité 1 fois