Logue Town. La ville où tout se fini. Là où il y a plus d'un siècle, le seigneur, l'empereur ... non, le roi des pirates fut exécuté devant des milliers de personne. Personnellement, tout pirate qui se respecte devrait passer par ce lieu de pèlerinage.
Ca doit faire quelques heures que j'viens d'amarrer et j'me suis déjà perdu. Pas facile de trouver l'échafaud. A croire que c'est une méthode initier par la marine afin de repérer les pirates perdu à la recherche du précieux. J'espère pas que la marine m'arrêtera. Même si j'ai une prime au dessus du crâne. Ce s'rait pas top. Et puis j'ai soif. A l'angle d'une petite rue commerçante, je change brièvement d'itinéraire pour finir dans l'zinc le plus proche. A part trois cadavres jonchant sur le bar, rien de très spécial. J'devrais pas être emmerder.
Un saké s'vous plait.
Et voici.
Puis mettez moi des boulettes de viande avec, j'ai les crocs.
Tout d'suite.
...
Alors pas trop dur le voyage ?
A qui l'dites vous ...
Vous allez où comme ça ?
J'sais pas. J'me laisse porter, on verra bien. P't'être Rough Tell qui sait.
Pirate donc ?
Hum ?
Vous inquiétez pas, j'suis un ancien.
Ah ? Et jusqu'où vous êtes aller ?
Pas très loin ... On s'est fait coffrer sur Whiskey Peak. Du coup prison. J'ai tirer ma peine il y sept ans. Comme j'avais une prime à moins de 5 millions.
Ah ... Et sinon, vous savez où j'peux trouver la grand place ?
Héhé, j'ai l'impression d'être guide touristique en ce moment.
Tant qu'ça ?
Ouaip' !
Il m'indiqua sans problème le chemin. Mais c'tait bizarre de trouver un ancien pirate ici. D'ailleurs, j'remarque juste après qu'il a une jambe de bois et un oeil de verre. Un vieux d'la vieille comme on en fait plus c'ui ci.
J'fini mon verre, j'engloutis mon met puis j'repars vers le lieu indiquer.
Mmm, pas mal ces boulettes.
A croire que la marine en veut aux pirates
Confortablement installé dans un divan, un verre à la main, le lieutenant d'élite Dark Showl attendait que le temps passe.
Arrivé la veille dans la journée à la base Marine de Logue Town, l'officier n'avait depuis lors pas fait grand chose de ces vingt-quatre heures, hormis s'entraîner un peu dans une des salles. Il fallait avouer qu'en ce moment, c'était le calme plat. Les pirates faisaient profil bas et même les habituels délits paraissaient moins nombreux. Un période tranquille que certains qualifieraient d'aubaine, mais pas l'épéiste. Non, que du contraire même ! Être plongé dans l'oisiveté et végéter à longueur de temps l'insupportait.
Entraîné depuis son jeune âge à la chasse à la flibuste, à la racaille des mers, pourchasser ces mécréants semblait être aussi banal pour l'héritier des Dark que de respirer. Et tout comme pour la respiration, si l'on stoppe la chasse, peu à peu on sombre dans l'inconscience jusqu'à ce que la mort survienne. Le voilà donc qu'il dépérissait à vue d'oeil. Malgré quelques lectures fort distrayantes telles que la théorie comparative des roches de Grand Line et des mers bleues ou bien que le traité sur l'hydrostatique, son état ne parvenait à se stabiliser et empirait lentement, mais sûrement.
Que n'eut-il pas donné pour une chasse à l'homme ? Une bonne chasse qui le maintiendrait en forme, qui lui permettrait même de se perfectionner. Hélas ! Cela paraissait bien improbable. Tout comme un temps caniculaire pousse les gens à rester au frais chez eux, une accalmie des crimes cloître les Marins dans leurs quartiers. Des quartiers certes spacieux, mais surtout sans la moindre animation. Un calme plat, désespérément plat.Et l'élite espérait donc, bien malgré lui, qu'un incident frappe à sa porte afin de pouvoir le recevoir avec toute l'hospitalité dont il pouvait faire preuve.
Arrivé la veille dans la journée à la base Marine de Logue Town, l'officier n'avait depuis lors pas fait grand chose de ces vingt-quatre heures, hormis s'entraîner un peu dans une des salles. Il fallait avouer qu'en ce moment, c'était le calme plat. Les pirates faisaient profil bas et même les habituels délits paraissaient moins nombreux. Un période tranquille que certains qualifieraient d'aubaine, mais pas l'épéiste. Non, que du contraire même ! Être plongé dans l'oisiveté et végéter à longueur de temps l'insupportait.
Entraîné depuis son jeune âge à la chasse à la flibuste, à la racaille des mers, pourchasser ces mécréants semblait être aussi banal pour l'héritier des Dark que de respirer. Et tout comme pour la respiration, si l'on stoppe la chasse, peu à peu on sombre dans l'inconscience jusqu'à ce que la mort survienne. Le voilà donc qu'il dépérissait à vue d'oeil. Malgré quelques lectures fort distrayantes telles que la théorie comparative des roches de Grand Line et des mers bleues ou bien que le traité sur l'hydrostatique, son état ne parvenait à se stabiliser et empirait lentement, mais sûrement.
Que n'eut-il pas donné pour une chasse à l'homme ? Une bonne chasse qui le maintiendrait en forme, qui lui permettrait même de se perfectionner. Hélas ! Cela paraissait bien improbable. Tout comme un temps caniculaire pousse les gens à rester au frais chez eux, une accalmie des crimes cloître les Marins dans leurs quartiers. Des quartiers certes spacieux, mais surtout sans la moindre animation. Un calme plat, désespérément plat.Et l'élite espérait donc, bien malgré lui, qu'un incident frappe à sa porte afin de pouvoir le recevoir avec toute l'hospitalité dont il pouvait faire preuve.
Elle est là, devant. La grand place. Pas mal, mais j'voyais ça plus grand. Genre une "Grand Place" quoi. En tout cas, ce barman/agence de tourisme à certaines occasions m'a pas mentit. Le nombre de pirate qu'il renseigne chaque jour est bel et bien là, sur ces pavés. Ca se voit un peu mais surtout ça se sent. Sans doute les seuls qui osent venir ici infester par l'odeur du rhum. Certains sont avachis sur le sol, suppliant leur estomac de ne pas rendre l'âme et d'autre, se tiennent debout face à la potence, tout comme moi. Sauf que moi, j'veux avoir l'impression d'être le seigneur des pirates. Ce que j'aspire à devenir dans le futur. Mais juste histoire de voir, ce que Gold Roger, le premier homme à avoir découvert le One Piece, a vue pour la dernière fois.
C'est d'un pas déterminé que je me fraye une chemin entre les passants. Journaliste, citoyens, pirates tous sont présents. Une belle opportunité pour leur annoncer le prochain roi des océans. une main après l'autre, c'est après quelques secondes de marche, que j'escalade la potence la plus connu du monde.
Au sommet ? Une vue incroyable. La ville entière s'offre à moi comme pour me donner un dernier hommage. Derrière, les plaines de Logue Town et s'en suit la mer de l'Est. Pendant un court instant, debout sur ces planches de bois, je scrute l'horizon avec le sentiment d'être intouchable. C'est ici que l'homme nous ayant tous inspirés c'est tenue pour la dernière fois. Que d'émotions, je ne sais même pas ce que je ressens en ce moment. Tout est confus, mais tout est plaisant. Sur certaines planches, on peut y voir des marques, comme si le temps s'y était incrusté.
Mais quelques secondes à me tenir sur ce moment historique suffit à alerter les quelques marines se trouvant dans les alentours. A mes pieds, les gens me huent, d'autres m'acclament pour l'audace que je viens d'avoir et puis les officiers me menacent. Avant de descendre, j'aimerais rendre un dernier hommage aux deux hommes ayants réussis l'exploit; Gold Roger ainsi que Monkey D. Luffy. Le rictus aux lèvres, j'empoche une grande bouffée d'air frais puis je lance ...
Un jour ... ! Je deviendrais ... ! LE ROOOIII DES PIRAAAATES !!!!!!
Les deux poings en l'air, serrés de toutes mes forces, je lâche une petite larme. Je sais c'est pas très virile.
La place vient de s'éteindre tout à coup. Que venais-je de dire ? Oui messieurs,dames, vous avez très bien entendu. Inutile de faire les sourds d'oreilles. Comme un affront à l'ordre public, quelques officiers se retrouve au pied de la potence.
Hey ! Descend de là ! Tu n'as pas le droit d'être là haut ! Si tu refuses, nous serons dans l'obligation de t'arrêter !
Faites donc ...
C'est d'un pas déterminé que je me fraye une chemin entre les passants. Journaliste, citoyens, pirates tous sont présents. Une belle opportunité pour leur annoncer le prochain roi des océans. une main après l'autre, c'est après quelques secondes de marche, que j'escalade la potence la plus connu du monde.
Au sommet ? Une vue incroyable. La ville entière s'offre à moi comme pour me donner un dernier hommage. Derrière, les plaines de Logue Town et s'en suit la mer de l'Est. Pendant un court instant, debout sur ces planches de bois, je scrute l'horizon avec le sentiment d'être intouchable. C'est ici que l'homme nous ayant tous inspirés c'est tenue pour la dernière fois. Que d'émotions, je ne sais même pas ce que je ressens en ce moment. Tout est confus, mais tout est plaisant. Sur certaines planches, on peut y voir des marques, comme si le temps s'y était incrusté.
Mais quelques secondes à me tenir sur ce moment historique suffit à alerter les quelques marines se trouvant dans les alentours. A mes pieds, les gens me huent, d'autres m'acclament pour l'audace que je viens d'avoir et puis les officiers me menacent. Avant de descendre, j'aimerais rendre un dernier hommage aux deux hommes ayants réussis l'exploit; Gold Roger ainsi que Monkey D. Luffy. Le rictus aux lèvres, j'empoche une grande bouffée d'air frais puis je lance ...
Un jour ... ! Je deviendrais ... ! LE ROOOIII DES PIRAAAATES !!!!!!
Les deux poings en l'air, serrés de toutes mes forces, je lâche une petite larme. Je sais c'est pas très virile.
La place vient de s'éteindre tout à coup. Que venais-je de dire ? Oui messieurs,dames, vous avez très bien entendu. Inutile de faire les sourds d'oreilles. Comme un affront à l'ordre public, quelques officiers se retrouve au pied de la potence.
Hey ! Descend de là ! Tu n'as pas le droit d'être là haut ! Si tu refuses, nous serons dans l'obligation de t'arrêter !
Faites donc ...
Toujours assis dans le sofa, perdu dans ses pensées. Le lieutenant d'élite semblait attendre la délivrance. Mais quelle délivrance ? Bien entendu, c'est la mort qui lui paraissait être la plus proche, mais malgré tout, le bretteur conservait en son fort intérieur l'espoir d'avoir un défi à relever. Une épreuve qui l'oblige à quitter ce faux-confort et révèle au grand jour ce simulacre.
Alors que le justicier restait pensif, la discussion de deux marins parvint à ses oreilles. Si celle-ci paraissait être d'une banalité incroyable, le jeune noble changea vite d'avis par la suite.
- Tu me laisses tomber demain ?, demanda un bonhomme.
- Ouais, à partir de demain, je serai en congé pour une semaine., annonça le deuxième.
- Ouah, la chance, François-Xavier !, fit l'autre.
- Haha, ouais. C'est ma femme Lucia qui va être contente. J'ai même prévu de lui ramener un bon gros sac de noix, on se tapera une bonne discussion là-dessus. Elle adore les noix ! C'est simple, elle ne peut pas s'en passer !, assura-t-il.
- À ce point-là ? T'as un sacré bout de femme, toi !
- Oh, ça, tu n'imagines pas ! C'est une chipie qui aime s'habiller façon western, mais je l'aimeeuuuh ! Au fait, tu connais la dernière, Jean-Christophe ?, enchaîna François-Xavier.
- Quoi ? Jean-Patrick a encore fait tomber son casse-croûte sur l'uniforme de Jacques-Henry ?, questionna le premier.
- Mais non, banane ! Je parle de ce qui se passe en ville., répondit le deuxième.
- Ah, bah alors non je sais pas du tout. Vas-y, raconte !, l'encouragea Jean-Christophe.
- Eh bien, Jean-Louis a dit à Jean-Eudes qui l'a dit à Pierre-Yves qui me l'a répété qu'un olibrius était monté sur l'échafaud de la place de l'échafaud, lança-t-il à son collègue.
- Non ! Pas possible !, s'étonna son camarade.
- Si ! Même qu'apparemment les soldats sur place n'arrivent pas à l'en faire descendre., continua le deuxième.
- Ouah ! Ben dis donc, ce gars-là à un sacré cran. Il risque pas de faire long feu, si tu veux mon avis., paria le premier.
- Ha, ouais sauf que le type en question, c'est Phoenix D. Juusei. Un pirate avec une prime de 15 millions sur sa tête !, annonça François-Xavier.
- Non, sérieux ?!, s'exclama Jean-Christophe.
À peine eut-il entendu cela que l'esprit de l'homme aux cheveux noir de jais sortit de sa torpeur et se remit à fonctionner à vive allure, comme secoué par un électrochoc. Se levant, l'officier alla à la rencontre des deux énergumènes pour les questionner. À sa vue, les deux marins en question se mirent au garde-vous avant de se décontracter un peu après un bref "repos".
- Du grabuge a lieu dans le centre-ville dites-vous ?, s'enquit l'épéiste.
- Oui, un dénommé Phoenix D. Juusei, il paraît., répondit François-Xavier.
- Bien, suivez-moi, nous partons !, ordonna l'aristocrate.
Ce faisant, et avant que les deux gus aient eu le temps de protester, il partit au devant sans même les attendre. Perplexes, les soldats se lancèrent malgré tout à sa poursuite, persuadés que rien de bon n'arriverait s'ils n'obtempéraient pas. S'il voulait arriver avant que le 102 bataillon d'élite en ait terminé avec le bonhomme, il n'y avait pas de temps à perdre !
C'est ainsi que les trois hommes quittèrent en trombe le bâtiment de la Marine et coururent en direction du centre de la ville, une grande place nommée selon l'édifice symbolique qui s'y trouvait, "La place de l'Echafaud". Sur place, les forces de l'ordre présentes peinaient à maîtriser la situation et éprouvaient toutes les peines du monde à régler le problème sans violence. Tous voulant éviter un affolement général qui surviendrait si une altercation se produisait. Mais malgré leurs avertissements répétés, le malautru ne daignait pas descendre de la plateforme et se complaisait à s'afficher en public devant une foule de visages hébétés, et pour certains admiratifs de sa témérité. Contraints de faire usage de la force malgré d'évidentes réticences, une partie du peloton se chargea d'écarter les civils de la place tandis que le reste s'occupait du cas du pirate. Ce félon allait regretter d'avoir commis un tel blasphème. La vingtaine d'hommes se mit à tirer sur l'importun pendant que dix autres escaladaient à leur tour l'édifice par l'arrière afin de surprendre ce Phoenix.
Alors que le justicier restait pensif, la discussion de deux marins parvint à ses oreilles. Si celle-ci paraissait être d'une banalité incroyable, le jeune noble changea vite d'avis par la suite.
- Tu me laisses tomber demain ?, demanda un bonhomme.
- Ouais, à partir de demain, je serai en congé pour une semaine., annonça le deuxième.
- Ouah, la chance, François-Xavier !, fit l'autre.
- Haha, ouais. C'est ma femme Lucia qui va être contente. J'ai même prévu de lui ramener un bon gros sac de noix, on se tapera une bonne discussion là-dessus. Elle adore les noix ! C'est simple, elle ne peut pas s'en passer !, assura-t-il.
- À ce point-là ? T'as un sacré bout de femme, toi !
- Oh, ça, tu n'imagines pas ! C'est une chipie qui aime s'habiller façon western, mais je l'aimeeuuuh ! Au fait, tu connais la dernière, Jean-Christophe ?, enchaîna François-Xavier.
- Quoi ? Jean-Patrick a encore fait tomber son casse-croûte sur l'uniforme de Jacques-Henry ?, questionna le premier.
- Mais non, banane ! Je parle de ce qui se passe en ville., répondit le deuxième.
- Ah, bah alors non je sais pas du tout. Vas-y, raconte !, l'encouragea Jean-Christophe.
- Eh bien, Jean-Louis a dit à Jean-Eudes qui l'a dit à Pierre-Yves qui me l'a répété qu'un olibrius était monté sur l'échafaud de la place de l'échafaud, lança-t-il à son collègue.
- Non ! Pas possible !, s'étonna son camarade.
- Si ! Même qu'apparemment les soldats sur place n'arrivent pas à l'en faire descendre., continua le deuxième.
- Ouah ! Ben dis donc, ce gars-là à un sacré cran. Il risque pas de faire long feu, si tu veux mon avis., paria le premier.
- Ha, ouais sauf que le type en question, c'est Phoenix D. Juusei. Un pirate avec une prime de 15 millions sur sa tête !, annonça François-Xavier.
- Non, sérieux ?!, s'exclama Jean-Christophe.
À peine eut-il entendu cela que l'esprit de l'homme aux cheveux noir de jais sortit de sa torpeur et se remit à fonctionner à vive allure, comme secoué par un électrochoc. Se levant, l'officier alla à la rencontre des deux énergumènes pour les questionner. À sa vue, les deux marins en question se mirent au garde-vous avant de se décontracter un peu après un bref "repos".
- Du grabuge a lieu dans le centre-ville dites-vous ?, s'enquit l'épéiste.
- Oui, un dénommé Phoenix D. Juusei, il paraît., répondit François-Xavier.
- Bien, suivez-moi, nous partons !, ordonna l'aristocrate.
Ce faisant, et avant que les deux gus aient eu le temps de protester, il partit au devant sans même les attendre. Perplexes, les soldats se lancèrent malgré tout à sa poursuite, persuadés que rien de bon n'arriverait s'ils n'obtempéraient pas. S'il voulait arriver avant que le 102 bataillon d'élite en ait terminé avec le bonhomme, il n'y avait pas de temps à perdre !
C'est ainsi que les trois hommes quittèrent en trombe le bâtiment de la Marine et coururent en direction du centre de la ville, une grande place nommée selon l'édifice symbolique qui s'y trouvait, "La place de l'Echafaud". Sur place, les forces de l'ordre présentes peinaient à maîtriser la situation et éprouvaient toutes les peines du monde à régler le problème sans violence. Tous voulant éviter un affolement général qui surviendrait si une altercation se produisait. Mais malgré leurs avertissements répétés, le malautru ne daignait pas descendre de la plateforme et se complaisait à s'afficher en public devant une foule de visages hébétés, et pour certains admiratifs de sa témérité. Contraints de faire usage de la force malgré d'évidentes réticences, une partie du peloton se chargea d'écarter les civils de la place tandis que le reste s'occupait du cas du pirate. Ce félon allait regretter d'avoir commis un tel blasphème. La vingtaine d'hommes se mit à tirer sur l'importun pendant que dix autres escaladaient à leur tour l'édifice par l'arrière afin de surprendre ce Phoenix.
Regardez il est là bas !
La place se divise en plusieurs ilots de personne et autour d'eux, les troupes débarquent. Petit à petit, ils encerclent la potence me mettant en joue, prêt à faire feu. Tous sont sur leurs gardes et attendent qu'une seule chose, me prendre à partie. Car oui je venais d'enfreindre une loi de l'île. Mais étais-je le premier ? Sûrement pas. Et comme à son habitude, la marine fait tout ce qu'il y a en son pouvoir pour faire passer les gens pour des méchants. Tiens, regardez les entrain de grimper à l'échafaud ... Comme si je ne les avais pas vu. Puis ceux de derrière ...
D'un bond, je m'éclipse de la potence tombant sur les officiers grimpant à ce dernier. Les deux pieds en avant, c'est les orteils dans la gueule qu'ils redescendent sur terre.
Au milieu de la place, l'alerte vient d'être donné. La populace s'écarte et commence à fuir pour retrouver son domicile. Il ne reste plus que moi et l'armée. Que faire ? Je scrute d'un oeil vif l'ensemble de la place. Pas moyens de s'échapper vite fait bien fait. Du coup, va falloir se battre.
Un coup de lame par ci, un coup de lame par là, les premiers tombent et les autres enchainent. D'autres se ruent vers moi avant que je ne les envoies dans le décor. En écartant une dizaine, j'en profite pour avancer de quelques mètres vers la rue la plus proche, avant qu'elle se remplisse de nouveau d'officier. Mais on dirait qu'ils savent lire dans les pensées. Toutes les issues sont fermées. Je suis fais comme un rat.
Alors je ferais le maximum pour les écarter de moi. Je ne compte pas finir mon voyage ici ...
La place se divise en plusieurs ilots de personne et autour d'eux, les troupes débarquent. Petit à petit, ils encerclent la potence me mettant en joue, prêt à faire feu. Tous sont sur leurs gardes et attendent qu'une seule chose, me prendre à partie. Car oui je venais d'enfreindre une loi de l'île. Mais étais-je le premier ? Sûrement pas. Et comme à son habitude, la marine fait tout ce qu'il y a en son pouvoir pour faire passer les gens pour des méchants. Tiens, regardez les entrain de grimper à l'échafaud ... Comme si je ne les avais pas vu. Puis ceux de derrière ...
D'un bond, je m'éclipse de la potence tombant sur les officiers grimpant à ce dernier. Les deux pieds en avant, c'est les orteils dans la gueule qu'ils redescendent sur terre.
Au milieu de la place, l'alerte vient d'être donné. La populace s'écarte et commence à fuir pour retrouver son domicile. Il ne reste plus que moi et l'armée. Que faire ? Je scrute d'un oeil vif l'ensemble de la place. Pas moyens de s'échapper vite fait bien fait. Du coup, va falloir se battre.
Un coup de lame par ci, un coup de lame par là, les premiers tombent et les autres enchainent. D'autres se ruent vers moi avant que je ne les envoies dans le décor. En écartant une dizaine, j'en profite pour avancer de quelques mètres vers la rue la plus proche, avant qu'elle se remplisse de nouveau d'officier. Mais on dirait qu'ils savent lire dans les pensées. Toutes les issues sont fermées. Je suis fais comme un rat.
Alors je ferais le maximum pour les écarter de moi. Je ne compte pas finir mon voyage ici ...
De son côté, le trio parcourait les rues de la cité portuaire à vive allure. L'élite savait pertinemment que la 102 division ne mettrait guère de temps à capturer le dangereux individu. Après tout, cette division était réputée assez efficace, d'autant plus le peloton en charge de la zone d'échafaud. S'il voulait donc se tailler la part du lion, il ne pouvait se permettre de traîner en route, le temps lui manquait ! D'ailleurs, comment cela se passait-il là-haut ? L'avaient-ils déjà maîtrisé ? Peinaient-ils ? À en croire les bruits entendus à mesure que la troupe se rapprochait de la grande place, cela ne devait probablement pas être encore terminé. Peut-être avait-il encore sa chance pour entrer en scène à temps ?
Les deux matelots entraînés de force dans cette folle course peinaient à suivre l'officier qui filait littéralement comme le vent. Que diable avait-il bien pu manger au petit-déjeuner se demandaient-ils. Du lion, pour sûr ! Ils ne voyaient que ça pour que ce Marine puisse courir aussi vite. Comparé à cet athlète à la sombre chevelure, eux paraissaient bien lents. On eut dit des tortues. Et pourtant ! S'ils laissaient le lieutenant d'élite les distancer, ils risqueraient de le payer cher. Ils devaient donc se surmener pour réussir à garder le noble dans leur champ de vision.
Quelques poignées de secondes plus tard, le groupe fut malmené par une foule déçue qui s'éloignait de la place, certainement ces gens avaient-ils été refoulé par quelques marines du peloton pour établir un périmètre autour de la cible. Evitant habilement les passants avec une aisance divine, l'héritier des Dark parvint à atteindre le bout de la rue et déboucha sur la Place de l'Echafaud. Moins chanceux ou moins talentueux, plus probablement, ses deux poursuivants eurent quelques difficultés à passer à travers les civils. Mais, finalement, ils réussirent à rejoindre l'officier juste avant que celui-ci, s'étant stoppé pour décliner son identité à un des marines qui gardait l'endroit, ne pénètre réellement sur les lieux.
Non loin de l'épéiste, un homme paraissait se battre contre quelques-uns des membres de la brigade. Seul personne non-vêtue de bleu sur la Place, il ne pouvait donc s'agir que du forban. Bien décidé à participer à l'action, l'escrimeur se lança dans la bataille, au moment même où les corps amochés des soldats tombaient, laissant seul ce malfrat. Souhaitant profiter de cet assaut plutôt inattendu pour infliger un coup puissant à sa cible, le bretteur fondit sur le pirate, sabre à la main, et tenta un coup d'estoc avec son bras gauche. Sa vitesse de propulsion aidant, l'attaque disposait d'un bon potentiel offensif suffisant pour transpercer le corps de cet ignoble individu, en théorie.
Les deux matelots entraînés de force dans cette folle course peinaient à suivre l'officier qui filait littéralement comme le vent. Que diable avait-il bien pu manger au petit-déjeuner se demandaient-ils. Du lion, pour sûr ! Ils ne voyaient que ça pour que ce Marine puisse courir aussi vite. Comparé à cet athlète à la sombre chevelure, eux paraissaient bien lents. On eut dit des tortues. Et pourtant ! S'ils laissaient le lieutenant d'élite les distancer, ils risqueraient de le payer cher. Ils devaient donc se surmener pour réussir à garder le noble dans leur champ de vision.
Quelques poignées de secondes plus tard, le groupe fut malmené par une foule déçue qui s'éloignait de la place, certainement ces gens avaient-ils été refoulé par quelques marines du peloton pour établir un périmètre autour de la cible. Evitant habilement les passants avec une aisance divine, l'héritier des Dark parvint à atteindre le bout de la rue et déboucha sur la Place de l'Echafaud. Moins chanceux ou moins talentueux, plus probablement, ses deux poursuivants eurent quelques difficultés à passer à travers les civils. Mais, finalement, ils réussirent à rejoindre l'officier juste avant que celui-ci, s'étant stoppé pour décliner son identité à un des marines qui gardait l'endroit, ne pénètre réellement sur les lieux.
Non loin de l'épéiste, un homme paraissait se battre contre quelques-uns des membres de la brigade. Seul personne non-vêtue de bleu sur la Place, il ne pouvait donc s'agir que du forban. Bien décidé à participer à l'action, l'escrimeur se lança dans la bataille, au moment même où les corps amochés des soldats tombaient, laissant seul ce malfrat. Souhaitant profiter de cet assaut plutôt inattendu pour infliger un coup puissant à sa cible, le bretteur fondit sur le pirate, sabre à la main, et tenta un coup d'estoc avec son bras gauche. Sa vitesse de propulsion aidant, l'attaque disposait d'un bon potentiel offensif suffisant pour transpercer le corps de cet ignoble individu, en théorie.
Plus la place se vide de civil, plus elle se remplit d'officier. Pas d'bol. Mais la crainte je ne la ressent même pas. Ces misérables connaitront mon courroux et plus ma lame perce l'épiderme de ces pauvres larves, le sol se recouvre de leur sang. La trace de mon passage est donc inscrite sur les pavés de cette place pour un bon moment.
Les issues se bloquent et la place se referme sur moi. Pas d'bol encore une fois. Mais jouer au chat et à la souris ne sert à rien. Autant attraper le chat directement et lui mordre la queue. Histoire qu'il sache une bonne fois pour toute que les souris savent très bien se défendre.
Par un jeu d'épée, j'en désarme un et le prend en otage quelques secondes, m'aidant de son corps comme bouclier contre les tirs qui me plombent de l'avant. Oh vous venez de tuer votre collègue ? Dommage. Organiser pas ses funéraires ça ferait tchip. Puis récupérant son arme j'en dézingue deux et craque le coup de mon otage. Il ne me servait désormais plus à rien ...
Quelques autres finissent par tomber sous mes coups et en un éclair, les autres s'écartent laissant une faille de libre. Malheureusement pour moi, une lame se faufile jusqu'à moi voulant me porter le coup fatale qui ferait de moi, un invalide. C'est bien essayer mais moi aussi je sais agilement utiliser mon katana. Déviant son coup, j'attrape le poignet qu'il a armé et l'envoi valser quelques mètres plus loin par un coup d'panard dans la gueule. Son corps roule et emporte avec lui quelques uns de ses amis.
Désolé, si t'as eu mal. J'aurais dû frapper plus fort, mais j'crois que je suis trop gentil ...
Puis l'homme se relève et se fait aider des autres, l'appelant monsieur. Hum..un officier supérieur ? Ça risque de devenir intéressant.
Les issues se bloquent et la place se referme sur moi. Pas d'bol encore une fois. Mais jouer au chat et à la souris ne sert à rien. Autant attraper le chat directement et lui mordre la queue. Histoire qu'il sache une bonne fois pour toute que les souris savent très bien se défendre.
Par un jeu d'épée, j'en désarme un et le prend en otage quelques secondes, m'aidant de son corps comme bouclier contre les tirs qui me plombent de l'avant. Oh vous venez de tuer votre collègue ? Dommage. Organiser pas ses funéraires ça ferait tchip. Puis récupérant son arme j'en dézingue deux et craque le coup de mon otage. Il ne me servait désormais plus à rien ...
Quelques autres finissent par tomber sous mes coups et en un éclair, les autres s'écartent laissant une faille de libre. Malheureusement pour moi, une lame se faufile jusqu'à moi voulant me porter le coup fatale qui ferait de moi, un invalide. C'est bien essayer mais moi aussi je sais agilement utiliser mon katana. Déviant son coup, j'attrape le poignet qu'il a armé et l'envoi valser quelques mètres plus loin par un coup d'panard dans la gueule. Son corps roule et emporte avec lui quelques uns de ses amis.
Désolé, si t'as eu mal. J'aurais dû frapper plus fort, mais j'crois que je suis trop gentil ...
Puis l'homme se relève et se fait aider des autres, l'appelant monsieur. Hum..un officier supérieur ? Ça risque de devenir intéressant.
À sa stupéfaction, le pirate réussit à esquiver son coup avec une étonnante facilité. Aussitôt, le forban le prit par le bras puis lui décocha un direct en pleine figure. Sous le choc, l'officier d'élite fut propulsé sur quelques mètres et roula sur le sol, tachant ses riches atours de cette crasse qui recouvrait les pavés de la place. Voilà encore un adversaire coriace, apparemment ! Tandis qu'il se relevait, encore un peu sonné par l'uppercut, des soldats rappliquèrent autour du mécréant. Des détonations se firent entendre pratiquement au même moment, certainement provoquées par les mousquets des gardes fraîchement débarqués qui avaient pris en tenaille, sur les côtés, le pirate. La situation évoluait vite. Alors que seuls quelques marines étaient présents lorsque le noble arriva, ils se comptaient désormais en nombreuses dizaines, peut-être même y en avait-il une centaine ? Si tel n'était le cas, il s'en fallait de peu.
Peu habitué à se faire frapper, d'autant plus par un imberbe personnage, l'épéiste s'énerva rapidement. Comment diable ce misérable avait-il pu oser le toucher, lui, un être d'exception ?! Blessant par la même occasion son corps. La joue gauche bleutée, signe qu'un hématome se formait, le Marine se décida à faire payer cet affront à ce boucanier. Mais au vue de la situation, il fallait qu'il se dépêche. Les troupes alliées ne cessant de débarquer, on aurait tôt fait de le congédier s'il ne montrait pas son utilité dans la résolution de cet incident mineur qui, hélas, paraissait prendre de l'ampleur. La prime présente sur la tête du criminel y contribuant, à n'en point douter. Et pour pleinement montrer ses capacités, mieux valait ne pas être gêné par le commandant en charge de la sécurité de la fameuse Place de l'Echafaud. D'ailleurs, ce dernier ne tarderait pas à se montrer si le combat ne se terminait pas rapidement. Il devait très certainement déjà être en chemin.
Bien décidé à se tailler la part du lion coûte que coûte, le noble se remit en position. Attendant que les détonations cessent, il s'élança ensuite sur sa cible, prêt à mettre en déroute cet impudent. Cette fois-ci, le bretteur opta pour une attaque de plus grande envergure. Croisant ses bras, il les décroisa ensuite arrivé à hauteur du flibustier pour littéralement déchiqueter le torse de ce dernier, si cependant les balles n'en avaient déjà pas fini avec lui. Avec les autres soldats qui passaient également à l'assaut et ceux qui gardaient en joue le redoutable primé, celui-ci allait devoir ruser pour ce sortir de ce guêpier dans lequel il venait de se fourrer. Pour sa part, il comptait bien lui régler son compte pour avoir eu l'audace de le blesser. Certes, superficiellement, mais cela ne modifiait en rien la gravité d'un tel acte sur sa propre personne.
Peu habitué à se faire frapper, d'autant plus par un imberbe personnage, l'épéiste s'énerva rapidement. Comment diable ce misérable avait-il pu oser le toucher, lui, un être d'exception ?! Blessant par la même occasion son corps. La joue gauche bleutée, signe qu'un hématome se formait, le Marine se décida à faire payer cet affront à ce boucanier. Mais au vue de la situation, il fallait qu'il se dépêche. Les troupes alliées ne cessant de débarquer, on aurait tôt fait de le congédier s'il ne montrait pas son utilité dans la résolution de cet incident mineur qui, hélas, paraissait prendre de l'ampleur. La prime présente sur la tête du criminel y contribuant, à n'en point douter. Et pour pleinement montrer ses capacités, mieux valait ne pas être gêné par le commandant en charge de la sécurité de la fameuse Place de l'Echafaud. D'ailleurs, ce dernier ne tarderait pas à se montrer si le combat ne se terminait pas rapidement. Il devait très certainement déjà être en chemin.
Bien décidé à se tailler la part du lion coûte que coûte, le noble se remit en position. Attendant que les détonations cessent, il s'élança ensuite sur sa cible, prêt à mettre en déroute cet impudent. Cette fois-ci, le bretteur opta pour une attaque de plus grande envergure. Croisant ses bras, il les décroisa ensuite arrivé à hauteur du flibustier pour littéralement déchiqueter le torse de ce dernier, si cependant les balles n'en avaient déjà pas fini avec lui. Avec les autres soldats qui passaient également à l'assaut et ceux qui gardaient en joue le redoutable primé, celui-ci allait devoir ruser pour ce sortir de ce guêpier dans lequel il venait de se fourrer. Pour sa part, il comptait bien lui régler son compte pour avoir eu l'audace de le blesser. Certes, superficiellement, mais cela ne modifiait en rien la gravité d'un tel acte sur sa propre personne.
La rétine grandissante, l'analyse de l'attaque ennemi se fait vite sentir. Ils sont plus nombreux et qu'importe le prochain plan, il tombera à l'échec. L'odeur de la poudre surplombe la place et les billes de carbone transperce à vive allure les mètres les séparantes de leur cible finale. Mais fuir face à la difficulté n'est pas dans ma nature. Le vent souffle et la page peut se tourner. Et c'est avec une passade d'arme que de nombreux projectiles finiront leur course sur le sol de la place, aux pieds de leur propriétaire.
Des parias, des insolents...des fous. Voilà ce qu'ils étaient. Alors que certaines balles me percent l'épiderme, je me dresse devant tel le gibier qui résiste encore et toujours aux chasseurs. Dressant mon profil devant eux, le souffle puissant de rage, mes muscles se contractent faisant s'échapper le plomb s'étant encrer en moi. L'image du simple criminel ne leur est pas suffisant. Il leur faut une bonne raison de douter de leur nombre. Un martyr à mes pieds, je le soulève d'une seule main, le biceps saillant de veines prêtent à éclater. Et d'un simple geste, je lui hôte toute trace faisant de lui, un être vivant. Cruel dîtes vous ? Non, sanguinaire.
Le fluide consistant mon être s'échappe peu à peu de mon corps suite à ses nombreuses blessures. Et c'est alors qu'il ne me reste que deux solutions. Abandonner et me retrouver prisonnier de leur chaine ou alors, continuer à lutter contre la tyrannie et m'extraire de cette situation hasardeuse. Pour un fou, le choix est vite fait. Lutter contre l'oppresseur avant de fuir, mais avant, tous les exterminer.
Quelques hommes assez mordu de folie s'élance à mon égard, les armes en mains. Avec eux, l'homme qui avait tenté de me porter un coup fatale. N'arrêteront-ils jamais ? Le buste transpirant de démence, je glisse mon âme vers les premiers diables rendant leur corps animé de chair et de sang, de vulgaire cadavre. Plusieurs d'entre eux finissent par y laisser la vie, mais pas cet homme. Homme dont je ne connais même pas le nom, mais contre qui je pourrais me battre des heures. Sa ténacité alimente ma curiosité et ma boulimie du combat. Approche donc petit insecte, ma botte ne demande qu'à t'écraser.
Et tandis que les hommes portant leur fusil en joue visant mon minois, l'individu leur fait signe de prendre repos. Souhaite-il prendre part au combat en tant qu'homme d'honneur ? Si tel est son désir ... Le pas lourd, bouleversant les pavés de granite, je lui tombe dessus comme un vulgaire obèse sur un plat de frite, au régime depuis deux jours. Mais ne me croyez pas assez fou pour rester dans ce guet apens. Je me doute bien qu'une fois le combat fini, si jamais j'en ressors indemne, tous ces hommes m'abattront du plomb qui blinde leurs armes en une fraction de seconde. Alors pourquoi me jeter sur lui ? Tout bonnement car je venais de dérober des bombes fumigènes à l'homme que j'ai tué quelques secondes auparavant. Et c'est d'un simple lardait, que son corps tombe à terre, fracturant le sol. Dans la confusion du geste, j'en profite pour balancer les explosifs afin d'enfumer la scène;
Cherchez donc, cherchez donc. Avant que le vent ne dissipe cette brume épaisse, j'aurais déjà quitter le nid depuis bien longtemps ...
Alors qu'un épais brouillard se formait sur la place et enveloppait les corps des marines, le mécréant en profita pour prendre la poudre escampette. Très vite, on n'y vit plus à deux mètres. Chaque chose aperçue était nimbée de fumée. Les cris se perdaient dans l'air et les bruits ne semblaient guère signifier plus. Ainsi privé de sa vision, l'élite ne pouvait que se reposer sur son ouïe pour déceler son adversaire embrumé, tout comme lui, et bien décidé à quitter la scène avant le dernier acte. Mais comment diable réussir à percevoir des bruits de pas quand des dizaines de voix s'élevaient en même temps, formant un brouhaha assourdissant ? Ces décérébrés n'avaient donc aucune petite cellule grise ? Tant d'incompétence le sidérait. Mais avant d'avoir pu obtenir le silence de la part de ces primates, la fumée se dissipa et ne laissa que la vacuité du sol aux justiciers. Ce félon venait de s'échapper au nez et à la barbe du noble. Et tandis qu'il pestait intérieurement, le commandant de la brigade débarqua sur les lieux, agacé comme de coutume, et se décida à prendre les choses en main.
Vingt-quatre heures plus tard, le fugitif était toujours introuvable. Avait-il réussi à quitter l'île ? Ou bien se terrait-il dans un recoin de cette ville grandissante ? Les recherches s'avéraient infructueuses jusqu'à présent, quelques témoins semblaient avoir vu cet individu filer à vive allure vers les quais tandis que d'autres affirmaient l'avoir vu partir en sens contraire. L'enquête stagnait. Fort heureusement, l'officier avait tout de même reçu une bonne nouvelle ce matin, qui éclipsait quelque peu cet échec. Son projet immobilier de Musée venait d'être accepté, les travaux pouvaient dès lors commencer. Sa demande de permis de bâtir faite en arrivant, il y a deux jours, avait été acceptée par le Maire. Son attente touchait ainsi à son terme, lui permettant de bientôt reprendre la mer pour traquer ce pirate. Ce fut donc sur le chantier de construction que ses journées suivantes se déroulèrent, où il put vérifier par lui-même que la construction correspondait à ses attentes, jusqu'au jour de l'inauguration du bâtiment construit en marbre pour un effet assez tape-à-l'oeil. Durant ces quelques jours, le marin en oublia presque cet impudent personnage qui avait eu l'outrecuidance de s'enfuir. Peu après la cérémonie somme toute assez sobre qui consista plus à se pavaner qu'autre chose, le marin reprit la mer, déterminé à arrêter cet ignoble individu.
Vingt-quatre heures plus tard, le fugitif était toujours introuvable. Avait-il réussi à quitter l'île ? Ou bien se terrait-il dans un recoin de cette ville grandissante ? Les recherches s'avéraient infructueuses jusqu'à présent, quelques témoins semblaient avoir vu cet individu filer à vive allure vers les quais tandis que d'autres affirmaient l'avoir vu partir en sens contraire. L'enquête stagnait. Fort heureusement, l'officier avait tout de même reçu une bonne nouvelle ce matin, qui éclipsait quelque peu cet échec. Son projet immobilier de Musée venait d'être accepté, les travaux pouvaient dès lors commencer. Sa demande de permis de bâtir faite en arrivant, il y a deux jours, avait été acceptée par le Maire. Son attente touchait ainsi à son terme, lui permettant de bientôt reprendre la mer pour traquer ce pirate. Ce fut donc sur le chantier de construction que ses journées suivantes se déroulèrent, où il put vérifier par lui-même que la construction correspondait à ses attentes, jusqu'au jour de l'inauguration du bâtiment construit en marbre pour un effet assez tape-à-l'oeil. Durant ces quelques jours, le marin en oublia presque cet impudent personnage qui avait eu l'outrecuidance de s'enfuir. Peu après la cérémonie somme toute assez sobre qui consista plus à se pavaner qu'autre chose, le marin reprit la mer, déterminé à arrêter cet ignoble individu.