Dans la cabine il règne une chaleur d'enfer. Hopper sue. De grosses goûtes coulent le long de son front. Elles couleront, le Sergent n'a même plus le courage de les essuyer. Dehors, le roulis des vagues s'est calmé. On approche de la côte. Alabasta, son royaume, son désert. Et leur mission. Eux, c'est la commandante d'élite Ayzami Lin et Hopper Jo, tous deux fraîchement recrutés gradés de la 102ème division d'élite. C'est long. Comme leur mission. Peut-être. Comment l'avait-il formulé, le Colonel Kattar? Hopper tente de s'en souvenir, mais sa tête est embuée par les trop nombreux cigares consommés. Ha oui...
"Janai Reyzon. Membre de l'armée révolutionnaire, gradé. Il serait en ce moment sur l'île d'Alabasta. Commandante, Sergent, confirmer la présence de la cible pour élimination. Sa localisation est approximativement de CE secteur."
Calme, le colonel avait alors pointé stoïquement la plus grande partie de la carte, colorisé de jaune. Le désert d'Alabasta. L'un des plus grands existants. La cible était là. Peut-être. Quelque part. Pas de question à poser. C'est une affirmation. Le colonel veut juste des résultats. Ayzami et Hopper avait donc préparer leur pactage de survie, laissant le Colonel seul avec le vieux et mystérieux Genji. Pas un mot sur l'origine de l'information, sa cote de probabilité, rien. Juste l'expression glacé et puissante du Colonel, cette confiante et effrayante servitude. Alors qu'ils embarquaient sur la goélette en équipage réduis, ils reçurent un enveloppe avec l'ordre de mission précis. C'était il a trois jours.
Maintenant qu'ils approchent de terre (et de cible?) Hopper tire de sa poche l'ordre de mission, chiffonné et humide. Il le déplie et relit pour le énième fois l'écriture serrée et ferme:
"Discrétion maximal, opération sous-marin. Vous êtes seuls."
Voila.
du coin de l'oeil, Hopper observe la commandante Ayzami. Plus la côte approche, plus l'atmosphère est lourde et Lin ne fait rien pour l'apaiser. Chacun réagit à sa façon se dit Hopper, en allumant un autre cigare. Dans une heure, ils auront débarqués. Dans une heure, ils commenceront leur traversée, sans support, sans secours, sans se faire voir. Une fois arrivé au point indiqué par Jakku Kattar, la traque commencera. Pas la traque à l'homme mais bien la traque à la piste. Car s'ils ne la trouvent pas très vite, ils seront obligés de ratisser plusieurs milliers de lieus au carré. A deux ça peut être long. Et il fait vraiment chaud.
"Janai Reyzon. Membre de l'armée révolutionnaire, gradé. Il serait en ce moment sur l'île d'Alabasta. Commandante, Sergent, confirmer la présence de la cible pour élimination. Sa localisation est approximativement de CE secteur."
Calme, le colonel avait alors pointé stoïquement la plus grande partie de la carte, colorisé de jaune. Le désert d'Alabasta. L'un des plus grands existants. La cible était là. Peut-être. Quelque part. Pas de question à poser. C'est une affirmation. Le colonel veut juste des résultats. Ayzami et Hopper avait donc préparer leur pactage de survie, laissant le Colonel seul avec le vieux et mystérieux Genji. Pas un mot sur l'origine de l'information, sa cote de probabilité, rien. Juste l'expression glacé et puissante du Colonel, cette confiante et effrayante servitude. Alors qu'ils embarquaient sur la goélette en équipage réduis, ils reçurent un enveloppe avec l'ordre de mission précis. C'était il a trois jours.
Maintenant qu'ils approchent de terre (et de cible?) Hopper tire de sa poche l'ordre de mission, chiffonné et humide. Il le déplie et relit pour le énième fois l'écriture serrée et ferme:
"Discrétion maximal, opération sous-marin. Vous êtes seuls."
Voila.
du coin de l'oeil, Hopper observe la commandante Ayzami. Plus la côte approche, plus l'atmosphère est lourde et Lin ne fait rien pour l'apaiser. Chacun réagit à sa façon se dit Hopper, en allumant un autre cigare. Dans une heure, ils auront débarqués. Dans une heure, ils commenceront leur traversée, sans support, sans secours, sans se faire voir. Une fois arrivé au point indiqué par Jakku Kattar, la traque commencera. Pas la traque à l'homme mais bien la traque à la piste. Car s'ils ne la trouvent pas très vite, ils seront obligés de ratisser plusieurs milliers de lieus au carré. A deux ça peut être long. Et il fait vraiment chaud.