[Présent - Duo] - Insaisissable.


Pluplupluplu, pluplupluplu, pluplupluplu...

Hum? Bordel, c'est quoi ça encore? J'ai passé une semaine de merde à m'entraîner comme un bœuf pour assimiler les techniques du Roku' sans jamais réussir quoique ce soit et 'faut en plus que je me bouge le cul en plein milieu de la nuit? Sans blague, j'espère que ça vaut le coup. Je tends la main sur l'escargophone d'un air nonchalant. À peine je pose le Den Den à mon oreille que ça parle déjà.

▬ Lieutenant Aran?
M'ouais?
▬ Ici le Lieutenant-Colonel Vorpatril du centre de communication. On a besoin de vous sur les docks pour aider une flotte civile qui se fait attaquer par des pirates. L'Amiral vient de donner l'ordre d'ouvrir les portes. Dépêchez-vous!
Qu'est-ce que ça peut me foutre?
▬ Mais! Ces gens ont besoin de vous!
La Régulière est là pour ça. Nous, on est de l'Élite, c'est pas notre boulot.
▬ Rah! Toujours pareil avec vous!
Bonne nuit.
▬ Attendez!
Gotcha!

Sérieux, quoi. C'est l'alarme du quart qui prend de l'avance, c'est tout. Moi, je suis payé pour cogner du pirate, pas pour faire du baby-sitting ou autres conneries du genre. Je tente alors de me reposer encore un peu en oubliant cette sirène de merde qui casse les tympans. J'ai des heures de sommeil à récupérer, moi.


Dernière édition par Aran Z. Baal le Mer 25 Nov 2015 - 1:54, édité 8 fois
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Pluplupluplu, pluplupluplu, pluplupluplu...

Bordel! Qui veut encore me casser les couilles? Ça fait même pas 20 minutes que ça sonne à nouveau. Et le pire, c'est que le mec insiste.

Vous vous êtes trompé de numéro.
▬ Noooonnn!! Attendez, s'il vous plaît!
Encore vous?!
▬ Vous n'entendez pas l'alarme? On se fait attaquer!!
Ouais, c'est ça. Vous allez me faire croire que les pirates qui poursuivaient la flotte civile ont réussi à pénétrer dans notre base, peut-être?
▬ Tout à fait! Ce n'était qu'un subterfuge, on se fait sérieusement attaquer! Vous n'entendez pas les canons?
L'alarme couvre tout ici. Puis, on parle du G8, là.
▬ Ce n'est pas un exercice, Lieutenant. Dépêchez-vous de joindre vos hommes devant la porte! Ils sont nombreux et organisés! Nos Marines sont débordés!
Ok, ok, c'est bon, ça va. Je me bouge. Mais attention, si c'est une blague, je viens te baffer comme il faut.
Gotcha!

Vraiment? La base se fait vraiment attaquer? J'ai assez du mal à le croire. Quel genre de pirate voudrait se suicider de cette façon? Une balle dans le crâne ça va plus vite et ça évite les boucherie franchement... Mais bon, quand 'faut y aller, 'faut y aller. J'espère plutôt que c'est une farce, parce que voilà, quoi.


Dernière édition par Aran Z. Baal le Mer 25 Nov 2015 - 15:59, édité 5 fois
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La pluie frappe incessamment sur les murs de mon abri de fortune.

Ploc, ploc, ploc.

Et je dis abri de fortune parce que j'ai aucune idée ni de l'endroit où je suis ni de ce qui constitue  ce dit abri. Pour le moment j'ai trois certitude. J'ai un horrible mal de crâne, je n'ai absolument aucun souvenir de comment je suis arrivé là et mon abri est aussi exigu que mal odorant. Bon bah conclusion mon Galo t'as encore déconné hier soir. Faut dire que les troquets d'Armada sont les plus chouette de ce coin de Grand Line. Il y en a un qui sert une petite bière à se …

Boum !

Boum ? Genre comme dans Boum une explosion ? C'est pas vraiment le bruit que fait la pluie habituellement. Elle fait pas non plus Pan ! Et pour la petite confidence, j'ai pas le souvenir qu'elle est non plus que l'eau tombant sur le bruit fasse le même bruit que des râles de douleur. Et cette sensation oppressante, ce malaise cette envie de vomir qui vient se mêler à ma bouche pâteuse et à ma migraine. Ce ne peut pas être que l'alcool. Whiskey Peak.  La même sensation. Celle que le nombre de morts,blessés, éclopés dans les environs augmentent de façon totalement anormale. Enfin anormale, de façon tout à fait normal pour un champs de bataille. Ma vie pourrait servir de campagne de prévention contre la bibine. Les enfants ne buvez pas vous risquez de vous retrouver coincer entre deux armées.

Faut croire que ces incapables de marins ont fini par trouver l'emplacement d'Armada. C'est plutôt une bonne nouvelle pour les contribuables. Non parce que payer des feignasses habillées en blanc qui passent leur journée à s'enquiller des godets sur le pont de cuirassés flambants neufs … Vlà que je parle comme un révolutionnaire moi. Si ça se trouve hier soir je me suis retrouvé à taguer des chiottes. En voilà une aventure digne de Galowyr le pirate. Qu'est ce que je raconte, le révolutionnaire.

Boum !

Tain celui là est tombé pas loin. Bon bah si ces connes de mouettes débarquent, j'ai pas intérêt à rester dans le coin. C'est pas parce que le bled a de chouettes bars que je vais me sacrifier pour lui. Je file. Je file … Je sors pas où ? Non parce que pas l'ombre d'une sortie. Ce qui est assez dingue quand on pense que de l'ombre, il y a que ça. Quand il y a pas de sortie, faut bien s'en créer une . Ma main se pose sur le plafond. Du bois. Rien d'étonnant sur Armada. J'explose le mur d'un coup de poing et voilà je suis sortie.

Capitaine ! C'est normal qu'un clodo vienne de sortir d'un tonneau ?  

Poser la question c'est déjà y répondre. Ah non mais attends c'est moi le clodo dont il parle ? Et d'où qu'il me parle d'un tonneau ? Un rapide coup d’œil à mes pieds suffit à répondre à mes interrogations. Ah oui là pour le coup j'ai vraiment déconné.

Pas le temps de m'occuper de tout les pécores mal odorant qui se trouvent dans les parages. Si on passe pas vite les portes de ces hangars on va se faire canarder. Puis si on arrive trop tard il restera plus rien pour nous.

C'est moi qu'il traite de pécore ? Attends que je te mette la main dessus ordure ? Une nouvelle explosion me coupe dans mon élan. Et c'est là que je comprends que je suis pas du tout sur Armada, où alors le capitaine Red s'est payé un sacré architecte d’intérieur pendant que je décuvais. Note pour plus tard, ne jamais s'endormir dans un tonneau surtout si celui ci est sur un bateau en partance pour une destination inconnue. Mon regard se porte à droit et à gauche, et il n'en faut pas plus pour comprendre l'étonnante simplicité de la situation. Méchants pirates vouloir rentrer dans montagne, gentils marins veulent les en empêcher. Dans une situation pareil, le petit dissident que je suis n'a qu'une chose à faire. Fumer une cigarette en attendant que les choses passent. Je m'adosse au mat du navire et je regarde le spectacle se dérouler sous mes yeux. Un vrai film de guerre, et en haute définition s'il vous plaît.

Puis soudain mon esprit se met à vagabonder. Imaginons qu'une fois encore les gentils gagnent à la fin. Je fais quoi moi ? J'ai pas tellement envie de me retrouver à ramasser la savonnette dans les douches d'une prison flambant neuf du gouvernement mondial. Je me redresse péniblement. Puis un bon film de pirate sans borgne à crochet ça n'existe pas. Je vais devoir remplir mon rôle. Un croassement dans mon dos me signale que Vautour m'a suivi gentiment jusqu'ici. Parfait. Allons-y !


Dernière édition par Galowyr Dyrian le Mer 28 Oct 2015 - 10:34, édité 1 fois
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Je suis grincheux, 'faudra pas m'énerver. Être au taquet dès le matin, ça pique. Je sors du lit en deux deux, la couverture éjectée. Avec ces deux appels, je me sens étrangement d'attaque. Mes yeux sont bien ouverts pour un gars qui a pioncé seulement 2h. J'enfile alors le pantalon à l'arrache, je me chausse vite-fait, j'attrape mon manteau d'officier et j'empoigne Sombracier II, mon bras mécanique. Et tout ça, en trente seconde, montre en main. Normal, la Marine d'Élite se doit d'être toujours prêt. Je claque la porte et je pars rejoindre mes hommes. Des soldats dans le couloir se ruent vers leur point de rassemblement. C'est une marée de Bleus... Je nage dans ce fouillis jusqu'au dortoir de ma troupe.

Je suis en train de galérer à remettre Sombracier II et ça m'énerve. Ça me gonfle d'une force de me lever à une heure pareille. Je représente très mal la 101ème pour le coup, car je devrais pas broncher et y aller avec plaisir. 'Faut constamment être sur le qui-vive. Ça me rappelle les entraînements avec mon vieux alors que j'avais 10 ans. Aller, vas-y, bastonnes-toi dès le matin sans même prendre de petit déj'. Super! Avec le temps, je me suis fait, mais j'imagine pas la tronche de mes soldats avec leur gueule enfariné.

Je débarque dans le dortoir de mes hommes. Ils sont tous debout et parfaitement alignés. En me voyant, les vieux automatismes se réveillent, ils me font un salut militaire impeccable. Et ils savent qu'avec moi, je supporte pas les formalités du genre. De ma main gauche, j'exprime alors mon agacement et je râle. Ouais, dès le matin. Je l'ai dit qu'il faut pas me chercher.

Raaahh! Oubliez ce protocole, bordel de couilles!
▬ Oulah, vous gueulez déjà? Ça va pas, Lieutenant?
Si, si. Juste que je sens la journée de merde...

Dans ma troupe, j'autorise pas mal de choses que d'autres font pas. Le temps que je fixe Sombracier II, 'sont déjà en train de me poser des tas de questions.

▬ Qu'est-ce qu'il se passe, Lieutenant?
▬ On se fait attaquer? J'entends des bruits de canons.
▬ C'est un exercice?
▬ Vous savez ce qu'on doit faire, chef?
▬ Quand est-ce qu'on peut se recoucher?
▬ T'façon, les gars, ça va encore être une journée mouvementée...
▬ Ça y est? On va zigouiller des pirates??
▬ C'est une farce?

J'écoute à peine tant je suis absorbé par mon problème mécanique. Je parviens enfin à fixer mon arme à l'épaule. Je bouge alors mon bras droit dans tous les sens, histoire de le réveiller aussi. Voyant que tout le monde est prêt, je me retourne tout en faisant signe avec Sombracier II de me suivre.

Suivez-moi et sans perdre un instant. Je vous briefe en chemin.

Dans "je vous briefe", ça veut dire que je fais le topo à mes Caporaux et à mes Sergents, quoi. Je perds pas instant pour déballer tout ce que je sais. Je donnerai les ordres une fois qu'on sera sur le terrain, car pour l'instant, je sais pas ce qu'il se passe exactement.

Apparemment, des pirates nous attaquent à l'intérieur de notre baie. Et y'en à d'autres qui se ramènent par la grande porte. Ils se ruent tous dans les ports et tentent de neutraliser nos défenses. 'Va donc falloir qu'on contrecarre ces forbans de malheur. Les gars de la Régulière qui sont déjà sur place ont besoin de renfort, alors on se dépêche!

Bien sûr, je perds pas son souffle pendant que je cours. Normal, je suis un Lieutenant d'Élite. Je peux qu'être au top de ma forme!

Pendant qu'on se mélange à d'autres sections de l'Élite, mes sous-off' me répondent.

▬ Vous êtes sûr que l'attaque n'est pas à l'extérieur, plutôt? Je suis perplexe.
Ce sont les info' que j'ai eu. Donc on discute pas.

On arrive bientôt. Je vois la baie.

Je compte sur vous pour honorer la 101ème! Montrez-leur qu'on ne rigole pas avec l'Élite de l'Élite! On va leur briser leur rêve!

Ils me répondent en cœur.

▬ Ouuuuais!! Ils vont vite rentrer sous les jupes de leur mère!


Dernière édition par Aran Z. Baal le Mar 27 Oct 2015 - 16:47, édité 1 fois
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Les armes jouent leur bruyante symphonie allant jusqu'à couvrir le bruit des trombes d'eau que le ciel déverse. Le ciel déverse son eau, les hommes font pleuvoir l'acier. Le sang des criminels comme celui des soldats se mêlent déjà, balayés par la pluie. Je peine à garder mon esprit clair, la douleur de ceux qui m'entoure assaille mon esprit. Mais je n'ai d'autre choix que d'avancer. Les canons du pilier centrale ont commencé à cracher des boulets. Et lorsqu'on est pris entre deux feux, on en fait rarement des longs. Une fois à l’intérieur de cette fichue montagne, la marine sera privé de tire croisé à moins de vouloir réduire en miette le bled. Mais ça c'est pas mon problème.

Un, deux , trois pas . Et j’accélère. Mon crochet fend en deux le crâne d'un marine un peu trop intrépide.

Je roule sur le côté évitant de justesse une balle qui m'aurait privé de mon dernier œil. Dire que si on avait été gâté par l'anticyclone je pourrais toiser de façon méprisante ces crétins. Et là je galère tellement que j'en ai perdu ma cigarette. Moi qui avait toujours aimé la pluie, on m'a vraiment refilé le logia aux règles les plus stupides. Contre mauvaise fortune, bon cœur. Avancer. Toujours avancer.  Si l'on hésite, on sera déchiqueté par les boulets. Et c'est pas beau à voir. Avancer, peu importe que chaque pas soit un combat. Et ça vaut aussi pour vous les crétins.

Puis soudain l'enfer s'abat. Le tonnerre et puis rien. Une des énormes bouches de fer du pilier centrale vient de faire feu. De quoi percer la coque d'un cuirassé. Je vous laisse imaginer l'état d'un corps humain. L'onde de choc m’envoie au sol. Et bah c'est pas passé loin ce coup-ci. Et je parie que les types fauchés aimeraient en dire autant de là haut. Combien de mort déjà ? On se bat partout dans cette fichue baie et pourquoi ?

Pour rien ? Oh non pas pour rien. J'imagine qu'il y a un qui doit bien se marrer pendant ce temps là, sans doute en train de se taper un cigare et de picoler en train d'apprécier le spectacle. Le responsable de cette attaque qui en tirera tout les fruits. N'est ce pas Capitaine Red ? Seule un type dans son genre était capable de lancer une opération d'une telle envergure de ce côté-ci de Grand Line. Et comment lui en vouloir ? Il y a pas plus con qu'un pirate. Ces types qui se font abattre pour une plus grosse prime, et une infime part  un peu plus grande du gâteau  de la gloire de la piraterie. Pour du vent. De combien de connards morts se souviendra-t-on encore demain ? Aucun, il y a fort à parier que le type dont j'enjambe le cadavre avait des rêves plein la tête. Il a maintenant un éclat d'obus à la place. Le cynisme face au rêve. Ces cons étaient déjà morts avant que le combat commence. Au moins les marines étaient morts pour un idéal. Pour leur Justice. Une cause stupide. Mais quelque chose me dit qu'il faut mieux mourir pour une cause stupide et niaise que pour Red. Lui ou qui que soit d'autre qui retirera les marrons du feu. Et vue comment c'est partie, ils vont être sacrément cramés.

Un crâne maculé de sang me sourit . Un drapeau noir jonche le sol.  Quel genre de crétin, se promène avec un drapeau sur un champs de bataille. Et pourtant je le ramasse.  Ce mort qui sourit toujours. Malgré les morts autour de lui, malgré le sang dont il est couvert. Il sourit ce con. Et sans savoir pourquoi je le ramasse. Le vent s'engouffre dans le pavillon qui se gonfle. Le crane sourit au milieu du champs de bataille. Vautour au dessus de nous décrit des grands cercles. Le charognard et le macchabée dominent le champs de bataille.

Allons y mes rêveurs. Allons à l'encontre de cette gloire que vous chercher tant. Je m'élance de nouveau en hurlant.

Avec moi bande de crétin !

Combien m'ont entendu ? Ma voix a t elle été couverte par le bruit de la bataille ? Me prennent ils pour un clodo complètement bourré qui se lance vers sa mort ?

J'avance, j'expédie un coup de pied à un marine me barrant la route. Prenant appuie sur ce pied, j’expédie une lame de sable avec le second. Fauchant plusieurs marines.  Je coince le manche du drapeau sous mon aisselle. Le sable tourbillonne dans ma main.

Desertio huracán

L'onde de choc projette les défenseurs dans le décor. Une brèche dans la ligne de défense de la marine. Notre porte d'entrée vers l’intérieur et sa relative sécurité. Mes petits camarades pirates ne suivront peut être pas un clodo sorti d'un tonneau. Ils suivront peut être un logia. Un logia qui espère qu'une balle ou un boulet ne viendra pas le faucher dans le processus. Un logia qui se prend à sourire dans l’excitation de la bataille.

En avant !

Peut m'importe qu'ils me suivent ou non ces crétins. Peu importe que cela ne soit que dans l’intérêt d'un seul.

Qu'ils suivent le drapeau noir. Le drapeau des voleurs, des assassins, des esclaves. Le drapeau des rêveurs et des ambitieux. Le drapeau des chercheurs de gloire et de richesse.

Le drapeau de la piraterie.

Le drapeau de ceux qui sourissent à la mort.

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Je débarque avec mes hommes dans un des hangars donnant sur la baie du côté de la grande porte. La Régulière lutte de toutes ses forces pour repousser l’invasion. Ouais, là on peut parler d’invasion, mais d’invasion suicidaire. 'Faut être con pour s’attaquer à Navarone. Je leur donne pas 15 minutes avant qu’ils abandonnent, la queue entre les jambes. Je suis sur les nerfs, c’est vraiment sérieux. Je veux pas cracher sur la gueule des copains de la Régulière, mais ils sont pas foutus de faire leur boulot. Putain, mais heureusement que l’Élite est là! Je prends sur moi tout ce qui va pas et je lance mes directives.

Rappelez-vous les gars, notre ennemi, c’est le chaos. Vous voulez vous retrouver en charpie comme tout ce petit monde désorganisé? Alors suivez bien mes conseils et vous pourrez encore vous blottir dans les bras de vos femmes ce soir.

Le Lieutenant-Colonel Vorpatril a dit des conneries. Ou alors, c'était vrai y'a 20 minutes... Les pirates semblent pas avoir de leaders particuliers, les capitaines sont vite séparés de leur équipage, y’a rien d’un champ de bataille. Côté Marine, ça reste encore un poil sérieux, mais c’est presque le même topo. Bientôt, ça risque d’être pareil. Je zyeute alors vite-fait ce que je vois en face de moi et j’essaie d’imaginer comment la situation va tourner. Nos canons crachent toujours l’enfer, nos navires sont toujours dans la place et nos hommes tiennent plus ou moins leur position. Mais comme on dit, un grin de sable peut faire pencher la balance. Et ce grin, c'est ma section!

Sergents Newgate, Sergent Lyons. Prenez trente hommes avec vous et allez soutenir cette troupe dans cette brèche là-bas. Il faut pas que ces forbans de malheur pénètrent au-delà de ces hangars.
▬ C’est comme si c’était fait.
▬ À vos ordres.

Owen Newgate, c’est un chauve à bandana qui se bat à avec une énorme ancre. Un bon gars costaud. Autant, il est super fort sur le terrain, autant, c’est une quiche dans la vie de tous les jours. Il mêle souvent les pinceaux avec les expressions. Karen Lyons, quant à elle, c’est une blonde qui se bat au marteau géant. Elle est un peu la maman de l’équipage, tout le monde l’adore. Souvent, c’est elle qui vient aider Owen quand il fait une gaffe. Tous deux, ils forment un duo de choc. 'Pour ça que je les envoie. Il est temps de voir ce qu’ils valent sans moi, voir s’ils arrivent à se débrouiller et vérifier qu'ils méritent bien leur grade. Je m’en faits pas pour eux.

Sergent Wagner, prenez trente hommes également et joignez vos forces à cette troupe là-bas. Il faut pas que ces pirates de bas étages neutralisent nos défenses.

Stefan Wagner, c’est un vieux d'une quarantaine d'années aux cheveux gris. Il est un peu austère et il est souvent à cheval sur les règles, mais je l’aime bien malgré nos différences. C’est le premier à revendiquer mes ordres quand je dois faire un choix important et c’est le genre de type qui se soucie de l’avenir de l’équipage quand je leur fait foncer droit dans un mur. Question armement, il est plutôt vieille école. Il se sert uniquement du fusil et du sabre que la Marine nous fournit, ça lui suffit amplement.

▬ Entendu. Vous autres, avec moi.

Depuis quelques jours, j’ai monté en grade un de mes meilleurs soldats au rang de Sergent. Je le forme encore, alors il reste avec moi. Victor Warford qu’il s’appelle. Facile, Victor pour victoire.

Sergent Warford et les autres, avec moi. On est fait pour cogner, alors on va leur montrer ce qu’est la 101ème. On va détruire leur navire et on va leur Briser leurs Rêves!

Et le reste de ma troupe crie en chœur.

▬ Ouuuuaais! Ils vont voir ce qu'ils vont voir!

J’abats alors Sombracier II en avant, faisant signe à mes hommes la direction à suivre. Il est temps de rentrer dans l’action. Étant en tête, j’ouvre le bal à coup de bras et d’épaule sur les premiers pirates que l’on rencontre. Je suis aidé de mes meilleurs éléments et de mes Caporaux. Je veux être au cœur du champ de bataille pour faire le nettoyage de l’intérieur. Je veux leur montrer que nous sommes des durs, des hommes, des vrais. Qu’ils y réfléchissent à deux fois avant de s’en prendre à Navarone!

Baal, là-bas, sur ta gauche en face de toi. J’ai repéré un Logia!

Ça, c’est Brown John "aux marrons". Un brave gars aux cheveux bruns. Je l’ai connu dans mes débuts alors qu’il était qu’un jeune ado' cherchant à prendre la mer via la piraterie. Il était un apprenti chez un cuisiner de sa ville. Et le souci, c’est qu’il était du genre bagarreur par nature à l’époque. Maintenant, il s’est un peu calmé. Il doit son surnom à sa façon de se battre et distribuer des marrons dans tous les sens du terme. Il sait enchaîner ses poings comme il faut et comme il traîne toujours avec un cornet de fruits chauds, ça lui arrive d’en balancer. Désormais, son rêve, c’est casser la gueule à tous les possesseurs de FDD. Il veut démontrer tout comme moi que ces merdes sont inutiles et qu’on peut déglinguer un mec sans.

Quoi?! T'es sérieux? C'est qui? Red? Aoi? Grey? Galowyr? Clotho?

Il existe très peu de Logia, alors forcément, on connait très vite leur propriétaire. Surtout que je m'intéresse de plus près ceux qui sont dans le camp adversaire. Il nous faudra des Hespéride pour les battre, mais je veux tâter du gros gibier sans pour l’instant. Je peux pas piffrer ces hommes fruités, et ça, je le dois la personne que je déteste le plus, Ral Zarek. Je sens mes nerfs gonflés à bloc. Je rentre à peine dans l’action que je dois déjà chambouler mes plans. Je retransmets alors mes nouveaux ordres à Victor. Tant pis, je le retrouverais plus tard.

Sergent Warford. Guidez le reste de la troupe vers ces navires là-bas et coulez-moi ces bâtiments de malheur. Qu'on les expédie en Enfer avant même qu'ils touchent le sol!!
▬ À vos ordres.


Dernière édition par Baal Z. Aran le Lun 27 Sep 2021 - 17:38, édité 4 fois
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Je repère mon adversaire du jour. Galowyr Dyrian. Qu'est-ce qu'il vient foutre ici, celui-là? Il veut encore faire ses preuves? Qu'est-ce que ça me fout en rogne de voir des têtes participer à cet assaut suicidaire. Je vais me le faire et j'irai pas de main morte! Je vais lui faire avaler son drapeau et effacer ce sourire moqueur. Monsieur pense qu'après avoir rasé Whiskey Peak l'an dernier avec l'autre tarée magmatique il peut se la jouer. Il va voir ce qu'il va voir. Quand je t'aurais massacré, tes petits chiots qui te suivent vont vite s'éparpiller sans plus savoir quoi faire. Et comme je le répète souvent, le Chaos est notre ennemi, mais le KO est notre allié.

Je te laisse aller devant John. Je te rattraperais.

Je déteste les Fruits du Démon encore plus que les Sabreurs. Peut-être même plus que Ral Zarek lui-même. C'est à cause de lui que je supporte pas ça, à cause de son envie absolue de posséder le Goru Goru no Mi. Et dire que des gens payent cher pour se procurer une horreur pareille. Ou pire, y'en a qui tue pour pouvoir en manger un... Ça me rend malade! J'étudie alors les FDDs pour en connaître leur faiblesse en plus du Granit Marin ou de la mer. Je me renseigne sur les criminels qui en ont. Alors je peux te dire que grâce à mon super scan d'Hespéride, je peux peux repérer les criminels primés comme si j'étais un Pacifista. Et je perds pas de vue mes cibles, Galowyr.

Je fais un petit détour pour choper une paire de menottes en Granit Marin. Je rencontre en chemin des pirates évidemment, ils rencontrent à leur tour mes poings et le bitume. Pour l'instant, je tombe sur aucune résistance. À part Galowyr, je vois personne de notable dans le secteur. Alors quoi? C'est lui le cerveau de l'opération? Je vais lui Briser ses Rêves à celui-là! Homme des sables où pas, il me fait pas peur. L'homme est fait de poussière et c'est à la poussière qu'il retournera!

▬ Attention à ce mastodonte, les gars!
▬ La vache! Tu as vu comme il est balèze?

Ils doivent avoir des reflets dans les yeux tellement ma peau de métal luit. Ah, ah, ah, je vais leur mettre plein la vue! Je m'élance alors sur ce groupe sans faire attention à ce qu'il y a autour de moi. Un Marine en face de moi vient de tomber sous le coup d'épée d'un de ces lascars. J'ai le champ libre pour faire le nettoyage. Je bondis alors en avant et je fais un crochet avec Sombracier II. J'en sèche deux d'un coup. Quelques téméraires me tirent dessus, mais les balles ricochent sur moi. Pendant que j'assène une frappe sur l'un, un criminel vient me taillader avec son sabre. Je prends sur moi les coups et je continue d'abattre mes poings comme si personne me touchait. J'endure bien, j'encaisse bien et je sais tenir longtemps. Ce sont pas ces gars lambda qui vont m'arrêter. Je perds du temps avec eux. Je tente alors de réaliser un Ran Kyaku. J'essaie d'épouser ma jambe avec l'air pendant que je fais ma rotation.

Ran Kyaku!!

J'éjecte des types autour de moi, mais aucune lame d'air sort... 'Fait chier, ça sera pour plus tard.

▬ Tu perds rien pour attendre, Marine!

Ça doit être leur capitaine qui a pas aimé que je déroute ses hommes facilement. Il me tire avec un bazooka en croyant que ça va me calmer. Le boulet file droit sur moi. J'attends le bon moment et dès que la boule d'acier est suffisamment près de moi, je cogne un bon coup en bias du bas vers le haut avec mon bras droit. Le projectile vient terminer sa course sur un autre tas de pirates qui essaient de neutraliser nos canons. Le capitaine est vénère.

▬ Enfoiré! Tu vas payer ça!!

Il fonce alors droit sur moi, mais il se fait intercepter par un soldat. Comme j'ai dit, le Chaos nous tue tous. Il aurait dû faire attention à ce qu'il entour. Moi, je peux me permettre de me prendre des coups, car je suis taillé pour ça.

Je réanalyse la situation. Stefan semble tenir bon. Pour Owen et Karen, ça à l'air d'aller pour eux. Quant à Victor, je le vois se faufiler avec ses chaînes et il se déchaîne comme qui diraient les rigolos de ma troupe. Y'a encore trop de navires pirates qui arrivent, j'espère qu'il va pouvoir accomplir son rôle. Malheureusement, là où ça allait pas trop dur avec la Régulière, voilà que ça va mal. Quand on repousse ces forbans à un endroit, ça parvient à pénétrer d'avantage ailleurs. Et quand y'en a plus, y'en a encore... Les groupes d'Élite continuent de déferler leur hargne et l'ennemi poursuit son but sans fléchir. J'aime pas ça. En plus, je comprends pas leur intérêt à venir ici. On est quand même la base la plus lourdement armée, quoi.

Je me fraye un chemin à coup de pains et de châtaignes vers Galowyr. Je l'ai pas perdu de vue. J'étire ma main gauche pour aller chopper un type au loin qui s'apprête à frapper un soldat. Ma main est reliée à une chaîne à mon avant-bras. J'utilise alors ma nouvelle prise pour balayer la place vers la droite, puis, je reviens sur l'autre côté. Ils tombent comme des quilles. Au moins, c'est rapide et efficace. Un sous-off voit ce que je fais et profite de l'occaz' en leur mettant des filets. Moi, je baffe pour que les criminels tombent en deux deux. Les autres, ils font le reste pour que les criminels bougent plus.

Je fais revenir alors ma main gauche à moi. Je saute sur un homme qui allait couper en deux un autre. Il est déstabilisé. Moi, ça me permet de bondir encore plus loin, droit sur ma cible. Je charge alors de toute ma force, mon bras droit bien en arrière, prêt à abattre mon canon. Celle-là est pour toi Galowyr.

Punch Impact!!


Dernière édition par Aran Z. Baal le Mar 27 Oct 2015 - 16:48, édité 3 fois
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Le poing plein de rage de ce type sorti de nul part me percute de plein fouet. Mes pieds quittent le sol, et mon corps tombe à la renverse. Je roule sur le sol. Lamentable. Ma main relâche la hampe du drapeau et me revoilà là où semble être la seule place qui me convient. Par terre. Trempé.

Si ce coup avait pu être tout et la fin de tout. Si un simple coup pouvait mettre fin à tout ça. A ce sol qui tremble sous l'impact des canons, aux volutes de fumées qui s'échappent des armes à poudres. Aux derniers cris de ceux qui viennent s'empaler sur les sabres. Aux âmes en peine qui viennent percuter mon âme déjà tourmentée, attirées par ce haki mal maîtrisé comme des papillons par les flammes d'une bougie un soir sans lune. Il faut dire que pour cette discipline ma nullité d'ordre générale s'accompagne magnifiquement bien d'une médiocrité bien spécifique. Je l'entends déjà qui ricane ce maudit piaf.

Si tu le maîtrisais ton haki, tu l'aurais esquivé sans aucun problème.

Pourquoi donc je t'écouterais stupide corbac. Le fait de prendre des leçons en la matière par un volatile prouve bien mon véritable potentiel. Médiocre. Pire peut être moyen. C'est peut être ça le pire dans la vie. Être moyen. Ces types tout autour fauchés par des balles, trop faibles pour survivre, un projectile entre les deux yeux et paf c'est terminé. Un allé simple pour aller répondre à la seule question vraiment utile auquel l'humanité n'a toujours pas été capable de répondre. Les forts eux, bah suffit de vous imaginer le commanditaire de l'attaque en train de se siffler un cigare ou l'un de ces maudits amiraux profitaient de son logement de fonction. Mais les types comme moi, les gars moyens, trop faibles pour atteindre le sommet, trop fort pour se laisser complètement ballotter par les vents du destin qu'avons nous ?

Je reste allongé sur le sol, l'eau coule sur mon visage. L’œil fermé. Des brides de passé reviennent encore et encore. Les mêmes images, les mêmes sensations. Le même borgne allongé au sol. Vous auriez fait quoi Dyrian ? Drogo ? Mizukawa ? Nakajima ? Lloyd ? Aucun ne serait sans doute resté au sol. L'abruti de diamant et la Reine Rouge feraient sans doute le spectacle, Drogo se fendrait d'une plaisanterie tout à fait hors de propos après avoir rompu la nuque d'un type.  Mizukawa ? Il pourrait bien être là qu'on ne le verrait pas Dyrian ? Ça j'en sais rien. Et pourtant moi j'en ai qu'une d'envie. Rester par terre, une cigarette aux lèvres et regarder la pluie tomber sur cette maudite baie.

Si ce coup pouvait être la fin de tout.

Mais il n'est rien. Comme celui qui me l'avait porté. Un pauvre petit soldat payé au lance-pierre et tout content de recevoir un petit bout de métal pour service rendu. Ce coup n'est rien car il n'aura aucun impact. L'élan des pirates se poursuit et ils avancent toujours. L'artillerie de la marine est toujours en récital. Et mon esprit est toujours étreint par cette maudite empathie. Ce coup n'est rien parce que je suis déjà de nouveau debout à expulser mon tabac.

Je bouge machinalement ma mâchoire de droite à gauche. Rien de cassé, c'est déjà ça. Le type qui me fait face à une drôle de tronche. Me semble jamais avoir vu d'humain avec autant de métal sur la gueule. Dans le petit cercle des éclopés, je me plais à me dire que je fais parti des puristes, le bandeau, le crochet, ne me manque que la jambe de bois et c'est le coup du chapeau. Lui, c'est tout sauf un puriste. C'est un frimeur. Mate moi toutes les technologies que ça doit contenir. Un nom me vient à l'esprit. Pacifista. Les armes humaines du gouvernement. Mon combat contre H.A.L sur Banaro m'avait montré qu'en matière de robotique on pouvait faire des miracles. Aucune envie de me frotter à ce genre d'engin. Autant se battre avec un grille-pain au moins on est sur de gagner. Je lève les deux bras en l'air.

C'est bon j'ai compris monsieur le Pacifista. Je me rends !

M'a t-il cru ? J'en doute, contrairement à ce qu'on peut raconter sur moi, je joue très mal la comédie. Mais si il y a un truc dont je suis pas peu fier, c'est ma maîtrise des coups bas et de la fuite. Surtout de la fuite. Crédule, je ne penses pas. Surpris il l'est. Suffisamment pour me laisser une petite ouverture. Ma jambe fauche la sienne le déséquilibrant. Tandis que mon crochet s'abaisse mon le frapper au visage l'envoyant au sol. Histoire de lui faire un peu apprécier le goût du rustique et de l'authentique. Et l'on en restera là dans ce combat d'infirme. Qui que tu sois le Pacifista, je suis vraiment désolé de pas t'accorder de duel chevaleresque mais j'ai d'autres chats à fouetter.

Au hangar !

D'un geste du bras je dégage l'un des marines qui obstrue le passage. Ce coup n'était peut être pas rien finalement, ni la fin de tout. Mais peut être tout simplement le début d'une course poursuite. C'est ce que le bruit mécanique dans mon dos semble suggérer.  Peu importe, tant que cette maudite pluie me tombera sur le crâne et que je serais à portée de tir d'un canon, je n'arrêterais pas de courir. Et je peux le faire longtemps.
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Merde, vrai que j’ai plus le même bras qu’avant. Mon système de duplication de force est pas installé sur ce Sombracier II. Par contre, même si j’étais pas au max, ça reste quand même une sacré frappe. Pour un gars lambda. Pour un mec tel que toi, Galowyr, ça doit juste te chatouiller, non? Mais faut croire que non. Juste ça et tu restes à terre? Ça me répugne! Tu me dégoûtes! J’ai jamais vu un gars aussi renommé que toi qui se contente de rester dans la poussière. Au moins, tu peux être sûr d’être dans ton élément, ah, ah, ah. Tant mieux pour moi. Avec toute cette pluie, je suis en position de force on dirait. Je suis prêt à mettre fin à ton avancé, mais avant ça, il va falloir que tu me répondes à ma question.

▬ Hé, l'homme au drapeau! Lève-toi! On vient t’aider.

J’ai pas le temps d’ouvrir la bouche que deux forbans aux allures suicidaires viennent pour m’immobiliser. Et rapidement, d’autres arrivent illico histoire de renforcer. Ils s'agrippent tous à mes bras, me forçant à subir la sentence que je vois arriver au loin. Armé d’un bazooka, un gros mastoc me vise. Il a le regard rouge. Il est prêt à sacrifier ses compagnons, juste pour éliminer un officier comme moi. J’ai massacré un pote à lui? Boarf, je m’en fous. Ils sont tous pareils! Ils sont aussi incapables de me battre que cette loque prétendu homme à mes pieds. Quelle bande de crétins! Je comprendrais jamais leur logique à la con avec leur sens du sacrifice. Sans un mot de plus, sans une once de regret, sans un regard de compassion envers ces malheureux, le boulet fuse dans ma direction. Quitte à pas bouger, autant encaisser et leur montrer à quoi ils se frottent. Je durcie alors mes muscles, je deviens aussi solide que l’acier lui-même.

Tekkaï!!

Le projectile percute mon corps en plein dans mon torse et explose dans une violente détonation. Un nuage noir se créé aussitôt. Les pirates qui sont témoins de la scène et qui soutiennent Galowyr espèrent me voir tomber à la renverse, mort. Mais c’est pas cette piqûre de mouche qui va m’empêche à faire mon travail. La fumée se dissipe. En me voyant indemne, l’un des lascars qui me tient le bras s’écrie avec horreur, suivi d’un autre.

▬ Il est encore en vie!
▬ Mais?! Ce type est une Machine!!

Dans tous les sens du terme, ouais. Ils sont tous pitoyables. Un pirate plus loin, sans doute leur capitaine, hurle son ordre à s’égosiller la gorge comme un bœuf.

▬ Mais tire, Marco! Tire!!

Et là, un sabre de Marine vient le faucher. C’est la panique à bord. Pour leur montrer que je suis pas Lieutenant d’Élite pour rien, je rassemble mes forces et je lève mes deux bras gigantesques vers le haut, les soulevant tous d’un coup. Y’en a quelques uns qui tombent, d’autres s’accrochent comme ils peuvent en priant afin que ce qui va leur arriver soit moins pire que le destin de leur capitaine. Une fois tout ce petit monde bien en haut, je les expédie sur le dénommé Marco qui me tire dessus une seconde fois. J’aurais bien voulu le faire sur l’homme des sables, mais j’ai plus urgent à régler. Les pirates volent alors vers leur compagnon. La boule d’acier vient vers moi, mais je donne un coup de Sombracier II sur le côté pour la renvoyer sur un autre tas de forbans.

Maintenant, je peux dérouiller ce maudit Logia et lui poser la question. Je le regarde du haut de mes 2,5m, l’air mauvais. Seulement, je m’attendais pas à ce qu’il se rende immédiatement. C’est mon exploit qui le pousse à abandonner sa quête ou c’est qu’un trouillard? Décidément, il me déçoit de plus en plus. Je vais pour lui passer les menottes en Granit Marin, mais il me renverse d’un coup et me laisse un souvenir sur le visage. Je sens que celle-là restera graver jusqu'à la fin de ma vie. J'ai une énorme balafre entre mes deux yeux. Je saigne, mais je m'en fiche. L’enfoiré, il se faufile au loin vers le hangar et perd rien pour attendre se mettre à l’abri de la pluie. Bordel! Il va me le payer! Je me redresse aussitôt. J’ai une aura sombre qui se dégage de moi. Je suis en rage. Tant pis pour les autres couillons qui reviennent à la charge, j’ai pas que ça à faire. J’ai envie de me faire ce Logia de malheur coûte que coûte.

Reviens ici, sale lâche!

Je le cours après. J’éjecte les vermines dans mon élan que je rencontre au passage, je bouscule même mes camarades tant je suis vénère. J’entends au loin les pirates de tout à l’heure.

▬ Parle pour toi, sale Marine! C’est toi qui refuse de te battre avec nous!!

Quelle bande d’idiots, ils ont de la chance que je m’occupe pas d’eux dans l’immédiat. Ils me tirent dessus avec leur fusil, mais les balles me passent à côté. J’entends une détonation, un boulet vient dans mon dos. Un officier arrive juste à temps et dévie le projectile.

Je te laisse l’utilisateur de Fruit du Démon, Baal! Je m’occupe d’eux.
Je te vaudrais ça, John.

John S. McGaugh qu’il s’appelle. Il est Commandant d’Élite et il assure dans son domaine. C’est un type que j’ai connu à Inu Town sur North Blue à l’époque où on était que de simples soldats. On s’était perdu de vu un moment, puis on s’est croisé une fois par hasard. Con qu’il soit pas mon supérieur. Il dirige une autre section d’Élite, alors bon...

Galowyr est plus sous la pluie. Qu’est-ce qu’ils veulent foutre dans nos hangars, ces imbéciles? Je pige pas leur but, putain! Piquer nos bateaux? Ça rime à rien d’en perdre plus que ce qu’on récup’. C’est niqué d’avance. La prison de Milo? La Cave à Log?! Un truc super ultra méga secret que même moi je suis pas au courant? Juste pour prouter du Marine? Bordel, c’est quoi leur but?!

Gaaaaaaaaaaaalowyr!!!! Qu’est-ce que vous branlez tous à venir ici rejoindre la mort?? Y’a des meilleurs façon pour se suicider, bordel!

'Faut qu’il me crache le morceau. Je m’approche de lui. Je le rattrape. Je tire alors un boulet de canon pour le ralentir. Je continue à lui parler.

Y'a rien à prendre, ici. C’est pour la gloire que tu te ramènes? L’honneur, peut-être? Vous me faites bien marrer, vous, les jeunes rêveurs. Vous vous croyez tout permis. Laisse-moi te montrer qu’ici, c’est nous la loi.

Il est fait de sables. Et si je le vitrifie une bonne fois pour toutes?


Dernière édition par Aran Z. Baal le Mar 27 Oct 2015 - 16:49, édité 2 fois
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Enfin au sec ! Mais les grosses gouttes qui tombent de mes cheveux me rappellent que je ne peux toujours pas jouer à l’invincible logia. Peu importe, je serais bien sec assez tôt. J'ai à peine le temps de commencer à reprendre mon souffle que revoilà la boite de conserve. On a collé un aimant dans mon crochet c'est pas possible. Et en plus il connaît mon nom. Je mobilise l'ensemble de mes maigres capacités intellectuelles pour me souvenir si oui ou non j'ai pu rencontre ce type. La seule théorie qui se tient debout c'est que H.A.L soit sa mère. J'expire ma fumée par la bouche, mon visage ne trahit aucune émotion. Une pointe de mépris peut être ? J’écoute ses questions tout en laissant le tabac caresser doucement mon cerveau pour l'apaiser. Les cris qui me hantent se font plus discret.

La seule réponse qu'à ce pauvre bougre, c'est un petit rire goguenard laissant échapper la fumée que je vient juste d'inspirer. Brave imbécile, la gloire ? L'honneur ? Rêveur ? Tu connais mon nom, mais tu ne me connais pas. Moi c'est l'inverse. Je connais tout de toi et ça tient en un mot. J'ai face à moi un brave petit soldat de la marine, un pantin entre les mains de ses supérieurs. Un homme incapable de voir que sa justice n'est rien d'autre que la rivière rouge qui se jette déjà dans la baie. Tu es faible et je t'envie. L'humiliation qui t'attends ne seras pour toi que normal. Tu cours même à la défaite avec une envie touchante.

C'est ça la marine d'élite ? Vous préférez causer au lieu de vous battre ?

Le ton est sans appel. Maintenant que je suis à l’abri, je n'ai plus aucun endroit où courir. C'est l'heure d'amuser le menu fretin. Lorsqu'un mouche vous tourne autour, elle a beau être aussi innocente qu’inoffensive vous l'envoyez balader. Bah toi mon garçon, t'es ma mouche. Ma paume s'ouvre et le vent se met à souffler. Les grains de sables tourbillonnent dans le creux de main. Tu connais mon nom, j'imagine que tu connais mes pouvoirs. Fini la théorie, maintenant on passe à la pratique. Le tourbillon de sable s’agrandit, mes cheveux sont soulevés par la bourrasque. Mon adversaire doit même lever le bras pour protéger son œil valide des grains de sables. Le reste de la plèbe blanche qui nous entoure recule. Combattre un logia, ça ne change rien. Juste un adversaire un peu plus fort que les autres. J'ai mes chances. Vous allez vite vous rendre compte de la grossièreté de l'erreur. Tu parles de rêveurs mais les seuls que je vois ici, ils sont habillés en blanc. Si tu n'as pas compris la différence de niveau, je vais te la montrer.

La …

Je lève ma main vers le ciel et le tourbillon se fait tornade, prêt à tout balayer. Tu comprends à ce moment là que ma force dépasse la tienne le robot ? J'espère pour toi sinon c'est que tu es un parfait abruti.

Tormenta !

Puis soudain la tornade de sable disparaît. Ne reste plus qu'un sourire satisfait. T'exploser en une seule attaque ça ne serait pas amusant. Non j'ai mieux. Pour fixer définitivement dans ta tête le monde qui nous sépare. Entre toi et le plus faible des logia (après Grey). Je lève trois doigts, avec toute l'arrogance que je peux afficher.

Je te laisse me frapper trois fois le marin. Si je suis mis au tapis, tu pourras sûrement avoir ta photo sur le tableau de l'employé du mois. Si je suis encore debout à ce moment là, j'attaque. Et là même si t'as le cul en titane, je te le botterais tellement fort que t’ira voir ce qui se passe de l'autre côté de la baie.

Montre moi donc ce dont tu es capable guerrier de métal. Je n'espère au fond qu'une chose. Que mon arrogance soit punie.


Dernière édition par Galowyr Dyrian le Mer 28 Oct 2015 - 10:25, édité 1 fois
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Bordel de merde! Ça, c'est le Fruit du Vent, ouais! Par les trois couilles de Toji, ce type commence sérieusement à m'énerver. Vas-y, nargue-moi tant que tu es hors de portée. Tu le regretteras vite quand je t'aurais collé une beigne bien comme il faut. Sa tempête de sables balaye tout autour de lui et m'envoie valser au loin avec d'autres comme si j'étais une vulgaire feuille morte. Il humilie la 101ème et ça, je peux pas laisser passer. La distance qui me sépare de lui augmente de plus en plus jusqu'à ce que je percute le sol en compagnie d'autres collègues. Même le Commandant d'Élite John S. McGaugh a été soufflé.

Putain, Baal! Qu'est-ce que tu fous?! Démonte-lui la tronche et dépêche-toi!
Hé! J'aimerais t'y voir, moi.

Je me relève avec une hargne plus sévère. Tu veux que je te touche trois fois, hein? Joue pas au plus malins avec moi, car ça marche pas. Tu te crois supérieur à cause de ton Logia? Laisse-moi alors effacer ce sourire narquois qui m'agace. Tu te frottes à la Marine d'Élite là. Oublie tout ce que tu as connu du Gouv' et je te montre la force d'un vrai dur. Capiche?

Qu'est-ce que ça peut me foutre d'avoir ma tronche sur le mur? Je suis pas là pour récolter les honneurs contrairement à vous tous. Et ça me répugne de voir des jeunots comme toi foncer droit dans un mur en ayant choisi comme voie la piraterie. Y'a franchement mieux comme vie... Alors viens pas pleurer quand je t'aurais dérouillé.

Quelle arrogance! Tout ça parce qu'il est trop fière de ses capacités. Sauf qu'il a oublié qu'il est dans une base Marine. Et la plus lourdement armée! Alors je peux te dire que le GM a tout ce qu'il faut pour contrer n'importe quel rigolo comme lui. Fruit du Démon ou non, ça va lui faire tout drôle, c'est moi qui te le dis.

Je m'élance alors vers Galowyr. La voie est dégagée. Je prépare mon attaque. Je lève alors Sombracier II en arrière, je suis prêt à employer mon lance-flammes. Et ma technique consiste à l'utiliser à bout portant, pile au moment où je donne mon coup de poing avec l'embout de mon canon. Le feu sort alors à l'impact et génère des dégâts considérables pour un type lambda. J'aurais dû faire ça depuis le début. Je saute alors et je m'apprête à asséner le coup. Tu penses toujours pouvoir éviter le choc?

Pyro Shot!!


Dernière édition par Aran Z. Baal le Dim 1 Nov 2015 - 19:29, édité 1 fois
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Du feu ? J'avoue être surpris. Moi qui m'attendais à des coups de poings télescopiques, à des mitrailleuses sortant de la poitrine ou un bras qui transforme en épée, mais  voilà que le type me sort un lance-flamme. J’accueille l'attaque les bras ouverts. De tout ce que tu as disposition dans ton arsenal, t'as choisis le feu ? L'élément de cet ordure … Toi tu cherches à m’énerver.

Puis la température augmente. Et les flammes m'entourent. Je revois tout, les toitures d'Armada qui s'enflamment, les reflets des flammes dans les trous de la coque et les plumes noirs de Vautour. La sensation est la même. Une chaleur douce devenant étouffante. Une caresse de l'enfer prêt à vous dévore, mais je sais déjà une chose la boite de conserve, si l'enfer existe toi et moi nous sommes en plein dedans. Je me protège du mieux que je peux, mais les flammes ont déjà dévoré mon bandeau. Je venais juste d'en racheter un … J'imagine en plus que je peux me brosser pour me le faire rembourser par l'Amirauté. Quand j'y penses, heureusement que suis trempé sinon ça aurait vraiment pu me faire mal toutes ces conneries. Le déluge de flammes continue et la seul chose que j'arrive à voir c'est le visage de Grey, si on ajoute à cela cette fichue migraine, tu es vraiment en train de me foutre en rogne. Puis le déluge de flammes cesse. Inutile de préciser que je suis toujours là.

Mon corps entier fume. Mon corps tout entier sauf ma bouche, ma pauvre cigarette ayant été réduite en cendre avec mon bandeau. Tu peux à présent le voir mon visage défiguré par cette jolie cicatrice, ce gouffre qui me sert d’œil droit. Une abysse qui te fixe car c'est mon seul œil ouvert. Ma respiration est saccadée mais je n'ai subit réellement aucun dégât majeur. J'en étais sur, j'en suis dorénavant convaincu. Nous ne jouons pas dans la même catégorie. Je suis d'une nullité conséquente, tu es d'une nullité absolue. Et pourtant tu te bats toujours … C'est le destin de ceux qui ne sont pas assez fort, s'accrocher, s'accrocher encore et encore. Pour finir par lâcher. Tu lâcheras prise comme j'ai du lâcher prise face à Mizukawa.

C'est tout ? J'avoue que quand on a manqué de peu de se faire vitrifier par les flammes du Mera Mera, c'est nettement moins impressionnant. Ce n'est que ça la fine fleure de la Marine ? Des assistantes sociales robotiques équipées de lance-flamme …

Mon corps recroquevillé par les flammes se redresse totalement. Je laisse mon esprit s'ouvrir, dans l'obscurité de ma paupière fermée. Ta colère, ta frustration je la ressent. La peur de tes subordonnés et de mes frères d'armes  face à la mort qui vient les cueillir. Je dois les maîtriser ces sentiments qui me sont étranger. J'espère t'avoir complètement cerné dans deux attaques. Je dois plier ce maudit pouvoir à ma volonté et tu vas m'y aider. L’œil toujours fermé ma main t'indique le chiffre deux.

Il te reste deux tentatives … A moins que tu ne préfères te retirer avec toutes tes dents pendant qu'il en est encore temps …
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Tu rêves, gamin. Moi, partir? Tu me prends pour le dernier des imbéciles ou quoi? J'espère que tu rigoles. Me prends pas comme tes petits chiens ou même les couillons de la Régulière. Je suis pas un lâcheur, je suis pas le genre à abandonner facilement. Je suis taillé pour endurer et encaisser, moi. Y'a pas mieux ici. Peut-être John, mais saches que tu affrontes une machine, une bête de course. Moi, je suis fait pour cogner, pour sécher des mecs comme toi et les envoyer valser là où ils doivent être. Mais je suis surtout ce qui fait la fierté de mon vieux, un truc que je peux me vanter, un truc qui risque pas de t'arriver. Je suis revenu d'entre les morts plusieurs fois, je me suis battu pour revoir la lumière du jour. Entre La Chute, les périples de Grand Line, ce maudit Ral Zarek, ces déglingués de Darksmoks, ces enfoirés de mafieux de Las Camp, ces imbéciles de Révo' de Saint-Uréa, ces ignobles Okamas de Kamaba-couille et les autres conneries du genre qui te foutent dans le pétrin, j'ai réussi à m'échapper et survivre. Toujours. Alors c'est pas un putain de Logia de ton espèce qui va me faire reculer. Jamais!

Le Mera Mera no Mi, hein? Tu veux encore plus me mettre en rogne, c'est ça? Le feu aurait dû te vitrifier sur place. Alors quoi? Qu'est-ce que tu possèdes en plus que j'ai pas? C'est quoi ton secret, bordel? Sable ou pas sable, j'ai encore d'autres cartes en réserve. Et même si tu m'annonces qu'il me reste deux coups, je peux te garantir que je vais tout donner pour te dérouiller. Je suis pas un gars qu'on prend à la légère, tu vois? Juste ou cas où tu l'aurais pas remarqué, je suis Lieutenant d'Élite! Tu sais ce que ça veut dire? Ça veut dire que je vais te calmer même si tu es pour l'instant insaisissable.

Me compare pas à un vulgaire Pacifista ou autre cyborg à la noix. Mes compétences sont monstrueuses et tu vas le regretter.

Si le feu peut rien, 'faut que je fasse avec de la flotte. Mais pour utiliser mes canons de dos, je dois me jeter à l'eau. Littéralement. Et si j'y vais, je suis gaulé d'avance. J'ai toujours moyen d'envoyer un boulet de glace, mais tu auras trois fois le temps de bouger le temps que ça t'écrase sur toi. Et comme je peux pas trop le faire à bout portant, 'faut que je trouve un moyen de tirer pile au moment où tu t'y attends pas...

La situation s'aggrave. Y'a de plus en plus de pirates dans le hangar, et ça, depuis que t'as réussi à pénétrer. Tu as pas l'âme d'un leader, mais pourtant, les criminels le suivent et te protèges. Je vois plus où sont mes Sergents ni même mes meilleurs soldats. C'est le chaos. Ça me fait chier. J'ai qu'une chose en tête, arrêter ta progression. J'ai tellement la rage que je tombe dans l'erreur en me focalisant sur toi sans faire attention au reste. Mais comme tu es le pirate le plus fort du coin, je me dois de te dégommer.

Un boulet s'écrase sur moi et explose. Je l'ai pas vu venir. Je tiens le coup, ça me fait chier. Pendant que j'encaisse, tu peux te permettre de te faire toucher sans subir. Et pourtant, tout à l'heure, ça t'a bien séché mon coup de poing. Alors, arrête de me narguer!

▬ Pour Red, les gars! En avant!!

C'est un capitaine qui hurle. Sans doute l'enfoiré qui m'a pris pour cible. Il guide ses nakamas vers l'avant en pensant qu'il a le champ libre. Ces imbéciles se ruent vers moi. Je suis au milieu d'autres Marines. Je suis perplexe. J'ai bien entendu? Je suis énervé. Cette nouvelle me révolte au plus au point. Alors Galowyr serait sous les ordres de ce vil traître?! J'ai pas le temps de m'occuper de ces bouffons, je laisse les soldats s'en occuper.

Je m'élance alors vers toi. Tu vas voir si je peux pas te toucher. Cette fois, si tu me fais le coup de la bourrasque, je saurais comment faire pour rester au sol. Je m'approche dangereusement. Tu peux esquiver ou laisser mon coup t'atteindre sans subir, mais sois prêt à ce que je fasse une série de frappes. Je tire un boulet de canon. Le projectile s'écrase sur toi, mais ton corps de sables se recompose au milieu de la fumée noire. Je voulais que tu sois aveugle pour te porter un magnifique coup de poing avec ma main gauche. Au dernier moment, j'empoigne les menottes en Granit Marin de manière à avoir le bout aux extrémités afin de te toucher avec et je frappe. J'espère que cette fois-ci tu sauras qu'on joue pas avec moi.

Mange ça!
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Sacrifier l'une de tes chances pour une frapper à pleine puissance. Tu es du genre à tout miser sur un goût guerrier de métal ? Voilà des méthodes qui ne sont pas pour déplaire. Mais tout ça est inutile. Aucune de tes attaques n'est capables de me mettre au tapis. J'encaisse ton coup, l’œil toujours fermé. Et pourtant je vois plus nettement que tout les yeux cybernétiques dont on pourrait t'équiper. Je vois ce coup de poing au granit comme je vois ta colère, ta combativité et ta volonté sans faille. Tout les maillons de cette chaîne qui te relie à cette grosse machine qu'est le monde. Je les vois car je suis comme toi finalement. Un pauvre mortel enchaîné à une effroyable mécanisme prêt à me broyer comme elle broie déjà déjà tes subordonnés et les petites mains du capitaine Red, comme elle a déjà broyé Drogo et les autres, comme elle a avalé nos corps n'en laissant des carcasses mutilés.

Et pourtant tu es sourd aux cliquetis de ces rouages tandis qu'à mes oreilles, au milieu du vacarme des combats, leur douce mélodie résonne enfin de nouveau à mes oreilles. Ce pouvoir, insaisissable pour ceux ne l'ayant jamais expérimenté. Un pouvoir nommé haki.

Du dos de la main je m’essuie le rebord de la bouche, toujours déformée par le plus goguenard de  mes sourires. Tu aurais du partir quand tu en avais l’occasion. Je suis sec, l'esprit éveillé. Prépare toi à affronter un logia à pleine puissance.

C'était ton dernier coup le cyborg. Maintenant c'est à mon tour de te faire danser. En piste !

Et mon œil s'ouvre à nouveau et il n'a pourtant jamais été aussi inutile. Le chaîne de mon crochet siffle et te voilà déjà avec une éraflure sur la joue qu'elle est de retour à tourbillonner au dessus de ma tête. Le gamin va te donner une leçon de combat à l'ancienne. Fini les lances flammes, les boulets de canon où je ne sais quelle connerie. L'heure est au fer. Et au sable. Ma chaine réintègre son socle bien gentiment tandis que mon autre bras se transforme en sable.

Desertio Calibur !

Toujours en vie ? C'est surprenant mais toujours pas suffisant. Une contre attaque avec un tir de roquette hein ? C'est tout du moins ce que semble hurler mon haki. Mais preuve en est que mon pouvoir est aussi con que moi se sont de nouveau des flammes que tu projettes dans ma direction. Mon œil se ferme momentanément et mon esprit s'étend de nouveau. Je vois …

Ton corps de métal traverse les flammes pour me frapper de nouveau du poing. Et nul doute que ce qui sertit ton poing est capable de traverser mon pouvoir une nouvelle fois. Mais pour cela encore faudrait il qu'il m'atteigne. Mon corps pivote ne laissant à ton poing que de l'air à frapper, avant que mon genoux ne te frappe en plein ventre, te pliant en deux. Du tranchant de la main, je t’envoie enfin goûter le plancher. Ces quelques pas de danse devraient suffire à te montre l'égard qui nous sépare. Mais tu m'as tout l'air d'une sacrée tête de pioche.

Je t'attrape par la gorge te soulevant à mon niveau. Si j'avais encore une cigarette,je me serais fait une joie de te souffler la fumée de ma cigarette à la figure avec mépris. Pas de bol pour toi, j'en ai plus tu n'auras le droit qu'à mon halène fétide de gueule de bois. En parlant de ça, tu devrais commencer à avoir soif. Enfin autant que peut l'avoir un cyborg. Ma main transforme tout ce qu'elle touche en sable, hommes, bêtes, roches et même les machines.

Je n'ai aucun goût à frapper les plus faibles que moi tu sais … Si tu promets de me lâcher la grappe, je ne t’abîmerais pas.  Sinon je crois que tu vas me voir forcé de te mettre hors de combat le temps qu'on fasse notre affaire ici. Et je peux pas te promettre que ça se fera sans frais.
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Merde. 5700 Dorikis. Je prends cher. Tu me rues de coups sans laisser mon pauvre corps reprendre son souffle, mais heureusement je tiens bon. J'ai une force de volonté considérable. J'encaisse patiemment et sans broncher, j'attends les moments opportuns pour frapper. Mais rien à faire, quand je peux faire quelque chose de concret, ça sert à rien. Tu m'énerves! Tu crois que je vais me laisser faire pendant ce temps? Tu te trompes. Je suis pas du genre à me laisser faire. Seulement, pour l'instant c'est mal partie. Tu me fais penser à Ral Zarek, car à chaque fois je peux pas te toucher. Comment fais-tu pour deviner comme ça?! C'est inhumain! C'est une honte! Je me fais battre par un cloporte de sable. Je ressemble plus à rien. Alors, quelques coups et je sèche comme une merde? Quoi, je suis destiné à laisser la peau face à un pirate comme toi? Ça me démonte! Ta remarque me fait rien, je m'en fous. J'ai encore un tour dans mon sac. T'as vu que mes attaques de feu.

Qu'est-ce que?!

C'est ton pouvoir que me fait ça?! J'ai la gorge qui se dessèche, mon corps perd des forces. J'ai beau être de métal, je me sens tout d'un coup mal au point. Je suis robuste, résistant, endurant, mais contre ton pouvoir, je suis rien. Et ça, je peux pas le supporter! Je refuse de croire que je vais terminer comme ça. Alors quitte à mourir de la main d'un criminel de ton genre, je préfère tenter le tout pour le tout. Attends-toi à une surprise des plus inattendu. Tu as beau prévenir les coups à l'avance, ce que je m'apprête à faire te fera réfléchir à deux fois avant de t'en prendre à un Lieutenant d'Élite! Je suis encore prêt à faire des sacrifices s'il le faut. Luttant pour survivre encore et encore, malgré ma grande faiblesse, je porte ma main gauche enlacé des menottes en Granit Marin sur ton bras et je te force à me lâcher. Et en même temps, j'assène un puissant coup avec Sombracier tout en tirant une charge.

Cryo Shot!!

Mon canon délivre un boulet de glace à bout pourtant, nous gelant tous les deux d'un coup. J'ai déjà passé une nuit entière dans la chambre froide des cuisines de Navarone, alors c'est pas ça qui va me tuer. Et comme nous sommes des monstres, le gèle prend pas plus longtemps. La glace nous recouvre pendant un moment, mais au moins, pendant ce temps, tu me dessèches plus. Pendant l'espace d'un instant, le temps est comme figé. Je te vois derrière cette façade cristallisée et je compte les secondes. Je manque toujours d'eau. L'envie de te faire la peau augmente proportionnellement à ma soif. Je fonctionne au cola, alors en cas de besoin, je peux me descendre une gorgée si j'en avais envie. J'en ai trois dans le bide sans compter celle dans Sombracier. J'avais pas prévu de consommer une bouteille de mon corps, mais malheureusement j'ai pas le choix.

Tu arrives à sortir plus rapidement que moi de ton emprise. Je suis mort. Tu reprends l'avantage. Tu me baffes déjà parce que j'ai décidé de pas lâcher l'affaire. Que veux-tu? Je suis comme ça, j'abandonne jamais! C'est plutôt toi qui devrais me promettre d'arrêter la piraterie, j'en serais pas là sinon. Je suis plus congelé, je suis à terre et tes lames de sables m'entaille aussi parfaitement qu'une lame d'acier. J'ai le corps meurtri et j'ai monstrueusement soif. J'en peux peu plus. Mon être suis plus la cadence. Je suis fatigué et je peine à résister. C'est la fin. Et pourtant, j'ai pas dit mon dernier mot. Je veux y aller jusqu'au bout. Hors de question que j'arrête avant. Je me relève, je titube. C'est insupportable ce dessèchement, je galère à tenir debout tant je suis affaibli. Je sors alors illico une bouteille de mon ventre et je me la descend cul sec. Je passe ma main ensanglanté sur ma bouche.

Hé bien, on dirait qu'il va falloir que tu m'arrêtes de toi-même, car jamais j’abonnerais ce combat de moi-même! Attends-toi à ce que je persévère encore et encore.

J'aime pas tuer. Mais parfois, la rage m'aveugle. Et là, à ce moment précis, j'ai qu'une envie. Terminer ce duel le plus vite possible et tant pis si je dois le mettre en pièce littéralement. J'étais peut-être au bout de mes forces quelques secondes plus tôt, mais maintenant que j'ai bu, je me sens d'attaque! Il est l'heure de passer au chose sérieuse. Je fixe mon regard sur toi, j'essaie de comprendre comment tu fais pour me lire en moi. Je grince des dents.

À mon tour de t'en faire voir de toutes les couleurs. Je vais te taper si fort sur le crâne que je vais Briser tes Rêves!!

Je m'élance sur toi, je me donne à fond, je fais tout ce que je peux pour te calmer. Je frappe de ma main gauche et de mon poing droit. J'y mets toute ma hargne. Les coups de boule et les coups d'épaule s'enchaînent au milieu de tes attaques de sable et de tes bourrasques. Entre tes tapes et tes taillades, je parviens à rester sur le champ de bataille. Je donne des coups de pieds aussi. Je me concentre alors pour en donner un plus puissant que les autres. Je repense à l'enseignement d'Oko. La jambe doit épouser l'air parfaitement tout en étant super rapide. C'est ma dernière tentative.

Ran Kyaku!!

À ma grande surprise, une lame d'air sort de mon pied et te traverse. Elle grandit et balaye les choses au passage en plein milieu du bordel. Elle s'étire au loin jusqu'à pénétrer dans un navire pirate moyen, le coupant alors en deux comme si c'était du beurre. Le bâtiment est devisé en deux, le bâbord d'un côté et le tribord de l'autre. Net. C'est la confusion là-bas, les criminels en reviennent pas et sont paniqués. Les deux parties commencent à couler rapidement. J'arrive pas à le croire. Je viens vraiment de faire ça?! Moi qui aime pas la finesse, je vais vite y prendre goût...
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Quelque chose me dit que si j'avais pas été en sable, cette lame d'air aurait sans doute taché mon manteau. Malheureusement pour toi, ton sourire satisfait ne va pas durer longtemps. Mon poing vient te frapper le ventre et tes abdos d'acier n'y font rien. Tu as mal. D'un uppercut je t’envoies regarder le plafond. Mon œil se ferment et tes tentatives de contre attaque échouent piteusement. Les rares attaquent que tu me porte ne provoquant qu'une pauvre effusion de sable.

Briser mes rêves ? Tu n'as plus rien à briser ici grand père.

Mon bras se change en sable et ma main agrippe ton visage, t'attirant vers moi. Je bondis et ma jambe vient de faucher en plein mouvement. Notre petit jeu ne m'amuse plus, tu as été une distraction amusante mais je suis las. Et il est évident que tu seras incapable de m'aider à améliorer mon haki. Et une machine inutile est bonne pour la casse.

Alors que tu viens de te remettre sur tes pattes, ma paume vient heurter ta poitrine. J'y met tout la force dont je suis capable, l'impact est si puissant qu'il t'envoie te fracasser contre le mur. Une chance que  monsieur ait les os en fer. Prépare toi, la fin approche à grand pas. Je franchis déjà la distance qui nous sépare à grandes enjambées, puis je bondis dans les airs. J'aurais du demander ton nom … Quelle importance ? Je ne l'ai pas plus demandé à la piétaille que j'ai éjecté de mon chemin pour arriver ici. Briseur de rêve … Si ça c'est pas un titre usurpé.

Fais de beaux rêves !

Cette fois-ci, c'est le bas de mon corps qui devient une tornade de sable, mon corps tout entier est entraîné dans ce mouvement rotatoire. Puis le sable redevient chair. Mon coup de pied le plus puissant. En espérant de tout cœur que tu survives l'ami. J'ai pas spécialement envie de te faire prendre le grand départ, mais si je te fout pas hors de combat, aucune chance que tu me lâches la grappe.

Tornado Kick !

C'est étrange pourtant alors que je suis en train de gagner le combat, un très mauvais pressentiment s'empare de moi. La peur de gagner ? Le manque d'habitude peut être ? Ou alors cette voix qui résonne dans le hangar et qui m'est étrangement familière sans que j'arrive à savoir pourquoi …

Dyrian !

Une lame vient se mettre entre mon pied et toi. Et le regard glaçant qui me fixe est impossible à oublier. Une vieille amie de la famille, « Madame le commodore » Hilda Garde. Et là tout ce que j'avais d'optimisme disparaît. La dernière fois que nos routes s'étaient croisés j'avais bien failli y passer et j'avais du une nouvelle fois fuir bassement. Ce qui semblait être devenu une seconde nature chez moi. Et pendant que l'onde de choc de mon coup envoie au sol pirates comme marines, Hilda et moi célébrons avec joie nos retrouvailles. A grands coups de sabre dans ma tronche. Je repousses ses estocades du mieux que je peux, mais je finis par perdre du terrain. Surpris par une rancœur à mon égard que je ne pouvais pas soupçonner.  

Tu m'as filé entre les griffes la dernière fois, mais je te promets que cette fois-ci tu ne m'échapperas pas.

J'avais un abruti teigneux aux basques, voilà que l'équivalent féminin débarque …  Je n'ai aucune envie de me coltiner des tirs de roquettes entre deux soru de la demoiselle. Et à bien y réfléchir ce hangar n'a guère d’intérêt à mes yeux. Je dirais même qu'il est grand temps de prendre la poudre d'escampette. Après tout j'ai déjà posé un lapin à la dame, je peux bien recommencer. Mon crochet bloque de nouveau l'un de ses coups d'épée. J'accompagne d'un sourire superbe, un jet de sable dans les yeux turquoises de mon nouvel adversaire. De quoi l'aveugler un temps. Et je tourne les talons. Après tout je suis le Sable, je me glisse partout, j'emmerde tout le monde. Essayez donc de m'attraper les marins. Car surtout comme le sable, je suis insaisissable.
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