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Tiramisu Lungo II



Le bataillon reformé est prêt à poser l'ancre et s'amarre au quai de cette île nommée Shimotsuki. Vestige des temples samourais. La coutume voudrait qu'on dépose nos armes à canon et les remplacer par des sabres. En tout cas, c'est ce que je fais et je montre l'exemple en descendant du bateau habillé d'un kimono assez large. Le temps n'est pas dégradé, le soleil surplombe nos têtes drogués à la caféine et la chaleur se fait sentir. Un vent faible souffle et fait lever les voiles de l'indomptable Queen.

Nos marines sont dispersés et nous attendons tous l'ordre de Ramsteil. Finalement, je prends mes ordres ayant marre d'attendre et nous filons vers un bistrot bon chic, bon genre pas loin de la ville portuaire. Qui régale ! C'est vous mon cher Caporal que me lance Manu ! Eh Manu, vivre seul, c'est vivre libre, balance donc Pierrot d'un œil agar, s'en presse aussitôt une dispute que je feigne calmer.

Eh oh ! Si vous voulez retourner au port à surveiller de la mouette qui piaille et qui chie ses fientes sur les passants, je vous empêche pas ! Mais pour l'heure fêtons ma promotion avec le plus meilleur des rhums arrangés ! Y'a de la saveur sur le comptoir, banane, abricot, café ! Mon choix est plutôt clair aux yeux de mes camarades. Et trois petits vélos, mon cher ! Bob !

Enchanté Bob ! Y'a souvent du monde qui traîne dans ton bistrot ? Il va bientôt fermer, tu crois qu'on gonfle la taulière ? Et mais, on a pas encore enchaîné avec nos rhums. Pas bon de refouler ses clients. Des consommateurs qui prennent un Rhum Kawa à Neuf heures du mat... Ouais, sers-nous en deux pendant que t'y es...

Les gars, c'est pas tout mais nous sommes en reconnaissance. La tanière au nom de ''Pirate'', sûr que le boss est mêlé à quelque chose et dit moi voir, Bob ? C'est quoi ton nom ?

- Bob Hattori !

Tu connais le célèbre Hattori Hanzo ? C'est ton frère et il vit éloigné dans une grotte au fond d'une montagne après avoir échoué à l'école des dresseurs de Pokémons ? J'ai pas tout compris... C'est fort votre truc !

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-Passez moi toutes les sections Sergent et plus vite! On a plus le temps de glander!

Aussi tôt dit aussi tôt fait et on lui apportait tout ce qu'il demandait. Il cendra son cigare et le remit en bouche, sa démarche ne laissait aucun doute ce qu'il souhaitait. Le commandant était un homme de terrain, un homme qui avait su prouver sa valeur au combat. Poings américains contre les sabreurs, et des sabreurs il espérait qu'il y en aurait. A ses côtés son escouade de commandement et sa radio portative un den-den deux fois plus gros que les autres. Il contacta machinalement le numéro pour entrer en contact avec la lieutenante Blamoka. La première étape de l'opération avait été un franc succès à part la gaffe du début. Il avait même approuvé la promotion d'un certains Andersen au grade de caporal. Bienvenu chez les gradés troufion aurait il marmonné à l'occasion.

-Lieutenant. Ici le commandant Ramsteil, j'ai eu votre rapport. J'espère vous voir continuer sur cette lancée. Ici vous servirez de barrage à un pirate retardataire. Montrez lui qu'il n'est pas bon de se pointer en retard et surtout de se croire à l'abris de toute mésaventure. Vos hommes et vous irez donc directement à sa rencontre, dans la zone tampon ou vous le contiendrez.

Il souffle et beugle des ordres à deux caporaux trop détendus à son avis avant de reprendre le den-den entre sa poigne.

-Ensuite vous reviendrez avec votre section. Carte blanche pour ce misérable pirate, si lui pouvait être envie ça m'arrangerait mais sinon pas de priorité. Dépêchez vous Lieutenant on a pas toute la journée!

Il oublie de raccrocher.

-Oy! Lieutenants Do et Mi vos troupes partent dans une minute évacuez la population dans les zones A et B. Secteurs par secteurs entendu? Sergent Poal direction la zone de combat, on évite les dégâts sur les habitations et si possible diriger les combats vers la côté qu'on les réceptionne.

Puis il s'en rend compte.

-Oups, heu terminé Lieutenant.

Et vive le gouvernement!
    "Autorisation d'accoster accordée Lieutenant au quai 3 ! Amenez vos blessés au poste de secours 7 ! Lieutenant Blamoka, vous êtes aussi demandez au bureau du commandant Caporla !"

    Je dues tempêter quelques minutes pour avoir cette autorisation, m'appuyant sur la fatigue généré par le combat de ce matin et sur les quelques blessés plutôt mal en point que nous avions. Au port de la caserne, il n'y avait pourtant que deux navires a quais, l'essentiel de la 9e division, commandé par un commodore dont je n'ai jamais su le nom, devait être en patrouille ou en manœuvre quelque part loin d'ici. En me renseignant plus avant, après l'accostage, il y avait là un commandant de garnison avec son bataillon et deux pelotons d'un autre bataillon qui sont au repos. Je ne peux m'empêcher de râler après les opérateurs du Den Den Mushi central de la 9e Division.

    "Tout mes hommes, y compris moi, doivent être d'attaque pour demain matin avant l'aube !"

    "Lieutenant..."

    "Mes hommes ont besoin de repos ! Si le commandant veut me voir, qu'il s'adresse d'abord au commandant Ramsteil ! Je n'obéis qu'à lui et personne d'autre !"

    "JE NE VEUX RIEN SAVOIR LIEUTENANT ! DANS MON BUREAU DANS CINQ MINUTES !"

    Ça c'était le commandant Caporla, il devait écouter la conversation attentivement, attendant le bon moment pour donner de la voix. Mes hommes m'entendent grogner inintelligiblement lorsque je sors de la salle des communications. Je n'ai pas envie de perdre du temps avec un commandant qui n'a pas d'ordre à me donner. J'irais dans son bureau certes, mais je serais en retard, tant pis s'il me le reproche. Je devais d'abord donner des ordres a mes hommes.

    "Permission de deux heures pour tout le monde ! Je veux que vous soyez tous de retour a bord avant minuit, demain sera une longue journée !"

    Ainsi, pendant que le caporal Andersen déguste un tiramisu dans une taverne du coin, et bien moi, je devais, grognant toujours en marchant d'un pas lent vers le bureau du commandant Caporla. J'peux vous dire que je me pris un savon pour mon retard et pour ne pas avoir discuté ses ordres... Il devrait le savoir pourtant ! Il n'a pas autorité sur les pelotons qui ne sont pas les siens ! M'enfin, mieux vaut encaisser ses mots que de répliquer, sinon mon commandant risque d'en prendre pour son grade et moi aussi du coup...

    En plus, il veut tout savoir de la mission confiée par la vice-amirale au bataillon Ramsteil. Je ne sais pas quoi lui dire, ni ce que je peux lui dire. Il me questionne comme si j'étais une pirate prisonnière, sauf que le cadre n'est pas une salle d'interrogatoire mais le bureau du commandant. Je ne suis pas contente, que de temps perdu que je ne puis mettre à profit a me reposer afin d'être d'attaque demain pour le plus dur de la mission. Tout ce que je lui dis et que je lui répète a chaque fois que si je ne reçois pas d'ordre de le tenir informé de ma mission par mon commandant, et bien il ne saura rien ! Il a qu'à contacter Ramsteil !

    Il ne tire rien d'autre de moi et me "libère" finalement non sans avoir menacé que mon silence ne saurait être tolérable et que j'entendrais encore parler de lui ! Je suis certaine d'être dans mon bon droit, si le G2 ne l'a pas tenu informé de la situation, et bien, c'est pas moi qui le ferais, c'est pas a moi de le faire de toute façon ! Je pense plutôt que c'est ce gars là qui entendra encore parlé de moi, même si je ne suis qu'une petite lieutenante de rien du tout et que lui, bah, il est commandant.

    J'aurais bien aimé profiter d'un temps libre bien mérité après l'accrochage du matin, mais voilà, je n'en ai plus le temps. Deux heures ! Il m'a bassiné deux heures ! Je vérifie que les hommes sont a peu près tous là, il en manque quelques uns... Bon tant pis, il verront bien qu'ils ont eu tord de ne pas tenir compte du délais que je leur avais pourtant clairement indiqué, j'espère au moins qu'ils assumeront, le réveil sera rude pour eux demains.

    L'aube pointe a peine le bout de son nez quand mon den den réveil sonne et me tire de mes rêves. Il ne faut pas que nous soyons en retard au point de rassemblement ! Aussitôt réveillée, aussitôt habillée, que mon den den de communication sonne. L'escouade de communication reçois un appelle de navire du commandant. Je me grouille de rejoindre le den den central du navire, non sans avoir fait sonner le branle bât de combat par les hommes de quart. Je veux tout le monde a pied d’œuvre dans cinq minutes !

    "Lieutenant Blamoka au rapport, mon commandant !"

    J'écoute les ordres avec attention, je prend note de tout.

    "A vos ordres mon ... !"

    Je sens un frisson, une main sur mon épaule m'écarte violemment du coin.

    "RAMSTEIL VIEUX SCHNOQUE ! ICI CAPORLA ! EXPLIQUEZ VOUS IMMEDIATEMENT VOTRE BATAILLON N'A RIEN A FAIRE DANS LE SECTEUR DE LA 9e DIVISION !!!"

    Mais pour qui il se prend lui... Tant pis pour lui, nous quittons le port qu'il le veuille ou non... Qu'il soit à bord ou non, j'vais pas me gêner tient... Les ordres de mon commandant passent avant les siens... Quitte a tenir tête a un commandant, a prendre un blâme ensuite, la mission est une priorité sur tout autre chose, c'est écrit dans l'ordre de mission qu'aucune informations ne doit être divulgué, hormis au Colonel de la 9e Division s'il le demande. Et ce gars là, n'est pas là, alors allez vous faire foutre commandant, mais je n'ai aucun droit de vous tenir informé. Pas question de prendre du retard, il devra sauté par dessus bord s'il veut regagner sa base maintenant.

    "Commandant Caporla... Vous devriez faire attention... Sauf votre respect, mais mes ordres ne sont de ne rien dire de ma mission sauf a votre colonel s'il le demande... Venez avec nous si vous le voulez, je doute que mon commandant de m'ordonne de vous ramenez au port.

    Andersen ! Prenez la barre et menez nous dans la zone tampon !"


    Bien sur, je lui colle la carte entre les mains pour qu'il sache où nous mener... Vu que je n'avais pas coupé le den den du navire, je suppose que le commandant a tout entendu.

    A partir de ce moment là, je n'étais plus très attentive à ce qu'il se passait du coté de ce commandant, qui, je l'espère, se prendra une de ses roustes de la part de Ramsteil quand on sera au point de rendez-vous, en retard, mais ce sont les ordres, alors voilà.

    Durant les deux heures qu'ils nous faut pour nous déployer, le temps se couvre, le vent se lève, il nous est favorable, la pluie s'invite et des creux d'un mètres puis de deux mètres se forme au large de Shimotsuki. Une tempête s'annonce... comme rarement dans les blues... Saez est sans doute le plus expérimenté pour manœuvrer le navire par gros temps... mais c'est aussi un qui s’ennuie très vite s'il n'est pas au milieu des combat, je pense...

    "Andersen ! Laissez moi la manœuvre, vous et le groupe que vous commandez, vous êtes des électrons libres, faites comme bon vous semble pour l'abordage ! Moi je nous approche de l'ennemi !"

    Le pirate arrive peu de temps après a la vue de notre vigie... Une autre corvette... On va lui apprendre a arriver en retard celui là ! Mouvement complexe d'approche, le temps grossi encore, le navire tangue, je fais de mon mieux pour lui éviter de prendre les creux et les bosses de coté... Le pirate est plus expérimenté que moi dirait-on, son navire est un peu plus gros...

    "Canonniers a vos pièces !"

    Une première approche échoue, nous devons faire demi-tour !

    "Préparez les grappins !"

    Le temps grossi encore, je crains pour les voiles, elle ne tiendront pas si le temps grossi encore !

    "Amenez les voiles, je ne veux plus voire de toile dans le vent !"

    Position favorable pour tirer du canon, l'ennemi approche sur notre bâbord, il veut nous éperonner, manœuvre à la barre réussi, je souffle, nous sommes maintenant bord a bord, pour peu de temps si je n'ordonne rien !

    "Canonniers ! Une bordée ! FEU ! Lancer les grappins et... A L'ABORDAGE ! Sergent Sistérion, vous prenez la barre !"
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    Allez mon bon vieux Manu, je crois que t'en as eu pour ton compte avec tous les shots que t'as pris et tu l'as toujours pas oublié ta donzelle. A quoi bon persister dans les souvenirs de ta belle et cette monotonie hivernale qui te brise les couilles. Crois-moi, vivre libre et célibataire, y'a rien de mieux mon poto, Pierrot pourrait te l'affirmer mais tu piges que dalle à ce qu'on pénave ! Mon petit, va falloir te dessaouler parce que la Lieutenant, elle va pas être trop commode en te voyant dans cet état... Tiens, je t'ai concocté un remontant ! GIN COLA CAFE ! Oui, c'est normal si tu as vomis tes trippes sur le comptoir... Désolé barman, on s'en va. Notre permission se finit bientôt et il va falloir retourner au front, on a du pirate à démolir les gars.

    Ton teint pâle ne me rassure pas des masses, Manu. Prends donc un peu de ce délicieux Tiramisu. C'est le cuistot qui l'a préparé, il m'a dit de le garder pour un cas extrême.

    ...

    Les gars vont mieux et à présent sur l'indomptable Queen, je reçois l'ordre de mener la barre. Bon navigateur, piètre homme que je suis, je guide le bataillon vers la victoire et si la défaite nous glacera le bide, nous aurons alors une autre histoire à raconter... Pluie battante dont on ne peut s'échapper, à coupe vent sur la toile invisible, nous nous approchons dangereusement de l'ennemi et servis en chair à canon, chair à pâtures, sabres en main, nous déployons nos ailes vers l'inévitable...

    Et quand les canons tonnent et ensuite l'abordage ordonné, comme des furies, bêtes à poils sur l'adversaire pris à dépourvu ! La RAGE dans nos cris haineux en tout point mais doté d'une justice sans faille, nous restons groupés et faisons face ensemble à la mort qui nous nargue. L'orage éclate et le fracas intenable ne nous émois guère.

    FICHTRE MANU ! T'es encore bourré ! Pare à gauche ! PIERROT ! TECHNIQUE SHADOW ! DISPERSSION !

    Mes ordres sont lancés, mes hommes savent exactement quoi faire et les renforts ne tarderont pas. Je vais de ce pas vers la cabine en hauteur où se trouve la barre et je la fends à plusieurs morceaux. Immobile rafiot est désormais à notre portée quand soudain un gros gaillard pas trop content jetant son mégot de cigare me fait face...

    - T'as fait une grosse bourde, petit.

    - Ta gueule troufion de pirate ! Prépaaa...

    Et avant que je ne finisse ma tirade, le katana du Messire épouse l'air avant de pénétrer ma poitrine....

    Arrrghh...

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    Comme je l'avais prévu, les pirates furent totalement surpris par la seule et unique bordée qui fit de lourd dégâts d'entrée, puis par l'abordage mené par le groupe d'Andersen, suivi très vite par l'ensemble de mes hommes et de moi même. Il fait sombre, la tempête ne fera que grossir pour devenir un ouragan voire peur-être un cyclone... Je ne l'espère pas, ça ne fera que nous compliquer les choses ici, et accentuera nos pertes qui risques d'être lourdes cette fois. J'aperçois une grande forme sombre sur le pont arrière, elle domine une forme plus petite. Sans doute un de mes hommes la deuxièmes ombres... Ah ! Mais c'est Andersen !

    J'allais lui porter secoure quand soudain une vague et un creux plus gros que les autres menaça de retourner les navires et nous emporter dans les profondeurs de l'océan. Il n'y a pas le choix... Si je veux sauver mon peloton, je devais couper les cordes des grappins... J'ignore alors que la barre du navire pirate se trouvait tranchée en deux... Qu'il nous sera donc impossible de manœuvrer le navire pirate pour nous maintenir en un seul morceau...

    Dos a mon patrouilleur, je n'avais pas remarquer que le commandant Caporla avait déjà tranché les cordes pour séparer les navires... et que de plus, il avait pris la barre pour diriger mon navire hors de la zone de combat... Il n'y a que Sistérion avec lui, il sera bien obligé de suivre les ordres du commandant... Bon, a deux ils ne pourront pas manœuvrer l'Indomptable Queen efficacement. Une autre grosse vague, suivi d'un vrais gouffre... Je ne voyais maintenant plus mon navire... Sera-t-il au point de rendez-vous ?

    J’enrageais de savoir mon navire entre les mains d'un autre que moi ou mon commandant... La plupart des pirate sont déjà morts. Face à moi, il n'en restait plus qu'un qui ne voulait rendre les armes. Il fut abattu comme un chien par mes hommes. Je n'ai donc encore tué personne, mes soldats ont tout fait...

    Je monte sur le pont arrière... Je vois le cadavre du capitaine pirate, Andersen est là aussi... La barre est complètement hors d'usage... Impossible de manœuvrer le navire...

    "Et merde..."

    Nous subirons la tempête sans pouvoir nous défendre contre elle... Tout un peloton à la merci des éléments... Je ne peux rien faire, nous ne pouvons rien faire d'autres qu'attendre...

    "Accrochez vous tous !"

    Une vague... énorme... fonçait droit sur nous... la fin ? Sans doute car elle vient sur notre flanc, j'espère un miracle pour nous sauver... Nous avons tous les pieds dans le vides, moi accrochée à ce qu'il reste de la barre... Je ne pourrais pas tenir très longtemps comme ça !
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    C'est dans ces moments là qu'on remercie le ciel d'avoir un plastron au niveau du torse. Le Arrgh fait plouf et je ricane quelques secondes plus tard en opérant un geste maîtrisé avec le sabre pour contrer mon opposant qui semble bouleverser car lui, il n'a pas de plastron et quand j'esquisse un bref coup de la droite, qu'il se désaxe, je suis là à me battre avec ce Capitaine... Tu te retrouveras en piteux état, la lame effleure son torse à nouveau et me pare avec brutalité, ses yeux rouges expriment une colère profonde, mais n'a aucun sens. Surtout quand son katana touche le sol après l'avoir désarmé habilement, le voilà sans défense et esclaffe un rire qui résonne dans la pièce comme le murmure de la mort qui viendra le cueillir peu de temps après avoir imité l'adversaire. Je recule de quelques pas, constatant son corps dépossédé de son âme toucher le plancher.

    Quelques minutes plus tard, c'est un Lieutenant un peu furax de voir la barre démolie. Je pensais bien agir et j'avais aucune idée qu'un Commandant de merde allait prendre l'indomptable Queen et l'emmener loin, nous laissant seul face à la tempête. Pas de panique, je reste de loin ce navigateur expérimenté...

    - TOUTES VOILES DEHORS !

    Virez la toile à babord... C'est alors que le souffle de la tempête fait gonfler ces draps blancs et contre toute attente nous emporte loin de l'orage et de la vague destructrice qui nous faisait face. Pas la peine de paniquer Lieutenant, je tiens la situation en main !

    Et dans un élan soudain, je me propulse vers l'ancre et la fait tomber... Ce qui amène à équilibrer le navire ennemi. Nous essuyons la houle et bien qu'on soit trempé jusqu'à l'os; le gros de la dite tempête se calme et doucement nous retrouvons nos esprits éméchés par la situation.

    - Me faut un remontant maintenant !

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    En temps normal le caporal Andersen aurait bien agit en détruisant la barre. Il ne pouvait pas deviner qu'un certain commandant Caporla foutrait la merde dans les opérations autour de Shimotsuki. J'en suis complètement désappointée, je ne sais que faire, perdue au milieu d'une tempête avec mes hommes et sans moyen de manœuvrer le navire pirate. Aussi, je laisse agir le caporal, qui nous sort rapidement de là, a mon grand étonnement d'ailleurs... Je vis bien là, la différence entre une officier débutante comme moi et un caporal expérimenté de la marine... Réflexion éclaire, pas de temps perdue, il agit avec célérité, précision et réussite. Décidément, ce gars là me surprend... Je dois prendre exemple sur lui, me montrer forte dans la difficulté.

    "Merci de nous avoir sortie de là caporal."

    Je me dois de reprendre les chose en main, complètement,et de montrer qui commande ici.

    "Je parlerais de votre conduite au commandant Ramsteil, vous méritez amplement de montez en grades... Je me demande bien, comment vous pouvez être encore si peu gradé... Vraisemblablement plus expérimenté que moi et plus apte qu'une lieutenante de bas étage qui n'a fait l'école des officiers que parce que son père est un colonel de valeur..."

    Prise de conscience complète de mon inaptitude, pour l'heure, à commander lorsque cela devient dure. Il me fallait me ressaisir. Mes soldat ont sans doute bien plus confiance en cet homme qu'en moi, je devais faire mes preuves. Mon objectif est clairement de monter en grade, mon rêve est de devenir amiral.

    "Commandant ? Vous me recevez ?"

    Voix déterminée en revanche... Déterminée a trainer ce fichu Caporla dans la boue...

    "Commandant ? Vous me recevez ? Si c'est le cas écoutez moi s'il vous plait. Caporla a pris l'Indomptable Queen... Nous sommes a bord du navire pirate, la direction a été détruite au cours de l'affrontement, nous n'avons d'autres choix que de vous demandez d'envoyer un navire vous chercher... Nous sommes dérivons quelque part au sud-est de Shimostuki."

    J'attends une réponse du commandant... espérant que le denden central du bataillon a bord du croiseur de mon officier supérieur soit a porté de mon denden portable...
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    -Sergent Poal, vous confirmez ce que vous prétendez avancer. Ce sont des preuves très graves que je prend au sérieux.

    La colère est omniprésente dans le comportement du commandant. Que ce soit dans sa démarche, il semble se contenir pour ne pas tout envoyer valser. Que ce soit dans ses tics, il mâchouille frénétiquement un cigare bon marché. Et enfin le ton de sa voix, qui fait trembler le pauvre sergent qui n'a rien demandé. Mais il confirme, et il sait lui aussi intérieurement que ce qui va suivre va très très mal passer dans la hiérarchie.

    -Caporla a donc sciemment prit le contrôle du navire de la lieutenante Blamoka? Hum. On en est on dans l'évacuation de la population?

    -Commandant, nous avons la situation sous contrôle. Aucune perte à déplorer du côté des civiles pour le moment, les dégâts des pirates sur la zone sont également minimes.

    -Et pour nos effectifs soldats?

    -Les escouades des sergents Do et Mi ont subits environs 30% de pertes. En face les pirates sont exsangues.

    -C'est trop, je veux le rapport de leurs méthodes d'engagements. On ne peut se permettre de se lancer à leurs suite pour le moment. Trouvez moi les fuyards et les survivants de ces mécréants et encercler la zone. Tout ce qui n'est pas marine doit mourir mais pour autant ne vous engagez pas dans les ruelles. Une guérilla urbaine n'est pas à notre avantage.

    Le soldat s'incline et part, pendant ce temps entre un autre personnage. Une femme, sergente d'élite elle est dans l'ombre du commandant depuis le début de l'opération. L'élite se tenant toujours prêt à combler les erreurs de la régulière.

    -Ce Caporla ne semble pas être résolu à vous laissez continuer vos opérations comme vous l'entendez.

    Le commandant aux poings américains esquisse un sourire et cendre son cigare. Ces histoires entre gradés sont monnaies courantes mais de là à laisser à l'abandon un équipage entier. Ce type dépasse les bornes.

    - Je m'en occupe personnellement, vous avez carte blanche pour traquer les pirates dans le cercle que sur la carte. Une heure c'est tout ce que vous aurez, nous ne sommes pas des animaux sauvages et je tolère uniquement cette opération parce que...

    -Parce que la Sous-Amirale a insisté pour que notre présence se fasse ressentir Commandant, je vous suis reconnaissante des efforts que vous déployez. Ce sera noté dans mon rapport. Cette Blamoka semble coriace peut être devriez l'inclure dans la suite des opérations si vous consentez à l'aider?

    -Du vent Lieutenant, du vent. Dites aux caporaux d'envoyer deux caravelles à leurs secours. Aussi rapidement que possible. Et passez moi le numéro de la Sous-Amirale, j'en connais une qui va vouloir affecter un certains commandant.

    La vengeance est un plat qui se mange froid.