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L'attaquant ne vient pas que de la mer.


En haut, dans les nuages, au dessus de la tempête…


Ou alors un oiseau ? C’est bien un oiseau. Ça vole, ça a des plumes, c’est joli… Je devrai peut être demandé à Matt de m’en donner un et de m’aider à le dresser. Après tout, ils sont cool ses oiseaux, a lui !
Hm…
Ouais, t’as raison Wilson, c’est un peu trop commun. Me faudrait un animal qui en jette. Le mieux, ce serait un dragon, bien sûr, mais encore faut-il en trouver un. C’est Red qui disait que y’en avait au Allods d’Akheem non ? Faudrait que j’aille là bas pour voir.
Hm…
Mais j’ai peur que ce soit trop compliqué à dompter, un dragon. Bien que normalement je devrais ne pas avoir de problème vu que j’en suis un aussi. Mais bon, j’pense que j’aurai quand même moins de soucis avec un animal plus commun.

Mais après, le commun, c’est nul, tout le monde en a ! Alors faudrait un truc entre le dragon et le chien par exemple. Un chiengon ? Tu crois que ça existe les chiengon Wilson ?
Hm…
Ouais, surement pas. En plus ça sonne très mal. Plutôt un chagon alors… Non non. Un truc à part entière, qui en jette ! Qui ait de l’allure ! Red ? Tu crois que tu aurais un bouquin sur les animaux du monde ?
Red ?
Wilson ? T’as pas vu Red ? Et Reyson ? Ils étaient là y’a dix minutes !

Hm…
Wilson ? Tu m’écoutes ?
Hein ? Euh… Quoi ?

*Pulu pulu pulu*
*Gotcha*

Oui ! Allo ! Ici Wilson !

Ici Shaun, les civils sont entrés dans la base, je répète, les civils sont entrés dans la base.
Très bien, je transmets.
*Clac*


Euh, Izya, tu surveilles le denden pendant que je préviens Red ?
Non c’est bon, je vais le prévenir !
Euh… Je voudrais pas être « méchant » mais j’ai plus de chance de le trouver que toi.
Hein ? Qu’est ce que tu racontes ?!
Non, je t’assure, surveille et moi j’y vais.

Et sans me laisser le temps d’ajouter quoi que ce soit, Wilson se lève et part à la recherche de Red, qui doit certainement juste être allé au toilettes ou chercher un truc à manger et qui ne devrait de toute façon pas tarder à revenir. Après tout, nous étions dans une conversation des plus intéressantes, non ?

D’autant plus que c’est moi qui ait fait toute la conversation pour briser le silence tendu de l’attente. Non parce que depuis que Weatheria est repartie vivre sa vie nous laissant posés sur des nuages juste au dessus de la tempête générer par l’énorme dirigeable qu’on a récupéré, l’ambiance est devenue presque lourde, pesante, une ambiance d’avant bataille bien chiante.

Donc ça m’étonnerait beaucoup que Reyson et Red se soit barrer parce qu’ils en avaient marre de m’écouter…


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Un épais nuage, blanc et étrangement solide. Une table de camping et quelques sièges...


-Ici Oko. A tous les commandants. Alerte Invasion. Une force hostile vient de pénétrer dans la baie. Estimation a au moins trente navires, effectifs inconnus. Combats en cours dans les Hangars d’accueil autour de la porte. Conformément aux procédures, les forces régulières vont se porter au secours des zones attaqués par l'intérieur, aidés par nos éléments déjà engagés. Tout le reste de la division va prendre la mer, nous les affronterons dans la baie ! Accusez réception, Oko, terminé.
-Ici Jemthro. Secteur Nord Ouest. Je quitte le quai.
-Ici Sissi. Ordres bien reçus. Je m'occupe du secteur Est avec la Commandante Peon.
-Ici Peon. On est sur le coup Colonel.


Autour de la table, des gens.

-Deux cartes pour moi. Et je relance de quatre.
-Je me couche.
-Je suis. Et je met deux de plus.
-La tension monte...



A coté de la table, un gros den den noir qui débite en vrac toutes les conversations qu'il entend.

-Flotte engagée, nombreux abordages !
-On ne peut plus tirer ! Nos navires sont trop prés des leurs !
-Je t'appelle plus tard grand mère, je dois y aller il y a une alarme qui sonne. Bisou !
-Ici ils sont trop prés de la muraille !
-Les hangars deux a quatre sont perdus ! Repliez vous vers les secteurs extérieurs, il ne faut pas qu'ils s'emparent des canons !


Sur la table, des cartes et du pognon.

-Allez Red, tombe la face et montre nous ce que t'as.
-Vendu. Essaye donc de faire mieux que ça.
-Carré de Reine, joli.
-Je trouve aussi. Surement mon charme fou qui les attire...
-Manque de bol, celles la sont toutes mariés. Carré de roi !
-Hum...
-Vous êtes vraiment une énigme Red. Je ne comprends pas comment vous pouvez étre a la fois aussi calculateur et aussi mauvais aux cartes.
-Manque de bol. J'ai buté un chat noir quand j'étais ptit.
-J’espère que vous ne faites pas de pari...
-Chef !
-Wilson ?
-Ils sont dans les hangars, la flotte de la marine est en train de leur tomber dessus, ça a l'air de se battre partout.
-C'est ce qu'on a ici aussi. Marvin. Combien de temps pour la descente ?
-Après mes estimations la fourchette optimale de saut commencera dans sept minutes. Et en durera quinze. Avec le temps de descente nous devrions tomber derrière la contre attaque de la marine.
-Encore une partie alors ?
-Ah, et euh, Izya arrive.
-Ok on plie ! Tout le monde à bord des bateau, dissipation du nuage et saut dans dix minutes !



    « Décollage dans 60… 59… 58… »
    « Pourquoi tu comptes ? »
    « Ca fait plus classe, et ça t’évite de penser que ça pourrait ne pas marcher. »
    « Comment ça, ne pas marcher ? »
    « Et bien, s’ils ont mal visé et qu’on tombe sur un rocher et non l’océan… »
    « Arf. »
    « Si le navire se retourne et se met à l’envers en plein vol… »
    « Gloups. »
    « Si on nous vise en pleine descente, sans possibilité d’éviter… »
    « Arrête ! Je… Je vais compter moi-aussi. »
    « On saute ! »
    « Attendez ! J’ai pas encore compté ! »
    « YOUHOU ! »
    « Je crois que j’ai le mal de la chute libre… »
    « T’inquiète, c’est plus léger, ça partira vers le haut et pas sur nous ! »
    « Beargh »
    « Ah bah non. Bizarre ça. »
    « … »
    « Oh, je vois le bas ! Y a l’air d’y avoir de l’ambiance ! »
    « Préparez vos armes ! »
    « Attendez, on y est pas encore ! »
    « Ah ouais ! Comment on a prévu l’atterrissage déjà ? »
    « Moi moi ! Je suis sûr que la dragonne va voler en nous portant tous confortablement jusqu’à la baie ! »
    « Non non ! Red va nous faire le coup du soleil noir qui nous guide sur la bonne voie ! »
    « Mais non ! Reyson va nous faire une moustache à tous ! »
    « Et ça nous aiderait en quoi ça ? »
    « En rien, mais j’aime bien quand il fait ça. »
    « … »

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    Ouhlala, mais c’est que vous tombez super vite en fait.
    AAAAAAH !
    Moi, à votre place, je me préparerai psychologiquement à être tout mouillé, voire pire !
    AAAAAAAAAH !
    Parce que je dirai que dans moins de vingt secondes vous aller entrer dans la couche de nuage de la tempête.
    FAIS QUELQUE CHOSE !
    Non. Moi, je boude.

    Ouais, je boude. Je ne suis pas aveugle et j’ai très bien vu les cartes tomber des manches de Reyson pendant que des types ramenaient une table pliante à bord. Quand je pense qu’ils m’ont laissé tomber pour aller jouer entre mecs !
    Alors je vais attendre. Oui, attendre le bon moment. Parce que je suis quand même super sympa même si je ne traine qu’avec des vauriens qui ne pensent qu’à me laisser en plan. Et donc je vais juste attendre qui se retrouve tout mouiller dans le nuage avant de le faire disparaitre comme je l’ai fait avec le nuage « magique » d’Argus sur Weatheria.

    Et en attendant, je leur raconte des atrocités tout en volant en forme de dragon à côté d’eux qui tombent à travers le ciel. Je leur dis ils risquent tous de mourir électrocuté sans même que ce soit de ma faute ou de celle de l’Amiral Thunderbird. J’ajoute même que c’est la faute de Red parce que c’est lui qui a tenu à faire une tempête au dessous de nous. Voilà, ça faute à lui s’ils risquent tous d’y rester.
    Et c’est grâce à moi s’ils survivent.

    Car le moment arrive enfin et tandis que l’Usage Modéré de la Force et Globalement Inoffensif s’enfoncent dans les nuages à vitesse grand V, moi, je me positionne entre les deux navires qui déjà ont disparu entre les nuages gris et fonce tête baissée au même moment où les hommes se font engloutir. Je sens en moi au même instant une vague d’énergie « climatique » prête à sortir de tous les pores de ma peau, puis, ma tête de dragon s’enfonce dans les nuages noirs, et mon corps suit. Et juste avant que je me retrouve totalement immergée dans ce nuage, je libère toute l’énergie emmagasinée et la laisse parcourir cette étendue nuageuse, créant un trou béant dans la tempête laissant apparaitre le soleil qui règne aux dessus et libérant de son étreinte les deux cuirassés de Red et moi au milieu. Leurs passagers respirent à nouveau, content d’être indemne.

    Mais maintenant, ils peuvent voir ce qui les attend en bas. Ils peuvent voir cette base fortifiée de la marine qui se détache du paysage malgré la brume qui recouvre tout. Et de là où nous sommes, nous voyons clairement la forme de cette base : un cercle extérieur, avec en sont centre et de diamètre trois fois plus petit, un rond plein, intérieur.

    Et c’est entre ces deux espaces que nous devons atterrir. La, au milieu de cette brume qui cache même la présence d’une potentielle mer entre les deux formes qui domine ce gris que peu engageant.

    J’espère vraiment que Red ne s’est pas planté sur ce coup. Parce que typiquement, nous nous sommes jetés là dedans sans aucune assurance ou même de plan B.
    Enfin, eux. Moi je vole, alors je survivrai.


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    A quelle vitesse on chute?
    C'est important ?
    Pas forcément, mais j'aimerais bien savoir.
    Marvin pourrais surement te donner le chiffre, mais si tu veux juste savoir si on peut s'en tirer après une chute libre en cuirassé, la réponse est non.
    Génial, je me sens vachement mieux.
    Le moment approche Red.
    A tous, parés à lancer le gonflage et à larguez les pieuvres.
    J'aurais préféré des ballons.
    On en a pas péché, t'as bien vu.
    Maintenant.
    GONFLEZ ET LARGUEZ !


    Et aux quatre coins des deux cuirassés, les dérivations installés sur les cheminée sont soudain ouvertes, précipitant de l'air chaud droit dans les gueules des pieuvres ballons capturées sur la mer de nuages. Ce qui provoque leur gonflement immédiat et leur largage au dessus des navires. D'abord de la taille de simple barques, les pieuvres gonflent à une vitesse folle, atteignant rapidement l'envergure d'énormes dirigeable qui tentent de ralentir la plongée des deux bateaux de guerre.

    50.
    Comment ça ralentir ?
    Tu croyais qu'on allait s’arrêter ?
    Mais alors. On s'écraser quand même ?
    Le terme exact c'est amerrir.
    On va s'écraser dans l'eau ?
    A tous, manœuvre réussie, fermez tout ! Et préparez vous pour l'impact et la plongée !
    49.
    Mais les bateaux vont jamais tenir.
    Marvin pense que si. Marvin ?
    D’après mes calculs, le ralentissement devrait étre suffisant pour que les navires résistent à l'impact. Et je ne fais jamais d'erreurs de calculs.
    Tu vois ?
    C'est pour les gens à l'intérieur que je suis moins catégorique... 48.
    Je savais que c'était une idée pourrie...




    Et surgissant des nuages pluvieux au dessus de la base, les deux cuirassés fondent sur la base comme deux météorites, des météorites tombant au ralenti, suspendus qu'ils sont chacun à quatre pieuvres gonflées a bloc qui tentent désespérément et sans succès de se libérer de leurs attaches avant de rejoindre le sol.

    Un sol ou, occupé qu'ils sont à chercher des cibles dans le bordel qu'est devenue la baie, encombrée de dizaines de navires pirates et marines en train de se canonner a bout portant, les canonniers et les hommes chargés de guider les tirs loupent complètement la descente du duo.

    Et dans la salle de commandement de la forteresse ou une quinzaine de soldats déplacent des points rouges et bleus sur un plan en relief de la base, le Vice amiral Andermann sent soudain que quelque chose ne va pas. Comme si quelque chose allait lui tomber dessus...

    -Pulu pulu pulu !
    -Salle de commandement, parlez !
    -Ici la salle de veille aérienne.
    -La salle de veille aérienne ? Qu'est ce que c'est que ça ?
    -Ben, vous savez, on est l'escouade stationnée sur le sommet du pilier central. La salle de veille aérienne quoi...
    -Hum... ça ne me dit rien du tout... C'est tout récent ?
    -Pas précisément, la section a été mise en place après l'attaque des mugy, ça fait un moment quand même...
    -Sur le pilier central ? Mais vous êtes ou exactement ?
    -Ben, en haut, vous savez, au niveau des...
    -Oui ?
    -Ben, au niveau des jardins quoi...
    -Ah ! Vous êtes la section jardinage !
    -Ben, techniquement, on est la veille aérienne... C'est juste que comme on a rarement des trucs à faire ben... On s'occupe aussi du jardin quoi...
    -Bon ben c'est très bien, continuez. Et puis cessez d'encombrer les lignes hein, on a une bataille sur les bras nous !
    -Non mais justement ! C'est pour ça que j'appelle ! On vient de détecter une attaque aérienne !
    -Si c'est une blague c'est pas drôle du tout !
    -Non non mais vraiment, je vous assure, on a deux bateaux qui arrivent par les airs. Même que c'est des cuirassés, modèle Sengoku ! J'ai un gars qui a bossé au musée de la marine, il les a reconnu direct.
    -Deux cuirassés arrivant par les airs ? Des modèles Sengoku ? Vous avez bu officier ?!
    -Lieutenant ! Que venez vous de dire ?!
    -Euh rien du tout Amiral. Juste une erreur de la section jardinerie.
    -Vous parlez de la veille aérienne ? Qu'est ce qu'ils disent ?!
    -Euh, ils prétendent que l'ennemi nous attaque depuis les airs en nous envoyant deux cuirassés modèle sengoku. C'est tout a fait grotesque monsieur... Je pense que l'officier en charge est ivre.
    -Deux modèles Sengoku ! Réfléchissez lieutenant ! Ce sont les navires qu'utilise le capitaine Red !
    -Oui mais... C'est impossible ! Non ?
    -Prévenez Oko !



    Et alors que l'alerte traverse la base comme l'éclair. Dans la baie, un pauvre lieutenant la reçoit juste à temps pour lever les yeux et voir le ciel tout entier lui tomber sur la tête sous la forme d'un énorme cuirassé qui traverse son patrouilleur comme s'il n'existait pas avant de s'enfoncer dans l'eau.


    Cette fois on est mort...
    On n'a pas heurté le fond, je n'étais pas tout à fait sur de ça.
    On remonte ! Parés au combat ! Ouvrez tout !


    Et surgissant des profondeurs de la baie, le duo de cuirassé émerge au milieu de la baie et de la flotte marine comme deux bulles de savon de fer et d'acier. Prêtes à faire feu de toute part sur les navires autour.


      « Et maintenant ? »
      « On vérifie d’abord qu’on a tout. »
      « Il me manque un autre repas… »
      « Des cornichons ? Où tu as trouvé des cornichons ? »
      « Demande à Red, il les a peut-être gardé pour lui dans ses ténèbres. »
      « Tu crois ? »
      « Pourquoi pas ? Il est pirate depuis moins de temps, il n’a pas encore appris à contrôler sa cleptomanie. »
      « Mais, t’es sûr que c’est le bon moment pour ça ? »
      « Il n’y aura jamais de bon moment. Fonce ! »

      Et comme ça, alors qu’on revient à la surface et à la lumière, j’aurais le temps de m’éloigner tandis qu’il est occupé avec l’histoire des cornichons. Parce que bon, faut dire que durant l’immersion, j’en avais profité pour lui donner un cadeau. Ou plutôt, je lui avais volé des bijoux, bien qu’il demeure un mâle visuellement parlant. Enfin, du moment qu’il garde ses vêtements.

      En même temps, on avait dit pas de triche pour le poker. Quand il comprend chacun de mes coups de bluffs, je soupçonne davantage son haki que ses talents naturels. Il pique mes billets, je pique ses bijoux. Enfin, c’est sans doute comme ça qu’il le prendra, mais c’est aussi que pour revenir à la normale, il doit rester en vie, et moi aussi d’ailleurs. Une promesse de retour donc, car même si le plan semble bon, il reste faillible. J’aurais pu faire pareil de même avec Izya, mais jamais elle ne l’aurait compris ainsi et la promesse de retour ressemblerait plutôt à une promesse de vengeance de sa part.

      L’eau nous rendant l’accès au pont, tout le monde va vers la lumière, et je cours parmi les premiers au cas où Red ne daigne attendre la fin de la bataille pour récupérer son cornet à deux boules. L’activité au sein de la base prouve qu’ils sont en état d’alerte depuis plusieurs minutes déjà. Le timing avec la flotte de civils camouflés semblait bon. A partir de là, c’était chacun de son côté, celui qui écope de la plus grande balafre est le perdant.
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      Bah vous voyez ! Finalement, vous avez survécu !

      Je regarde les anciens marines devenu pirate au même moment que Red avec un petit sourire de dragon moqueur. Eux me dévisagent. Faut croire qu’ils n’ont aucun sens de l’humour… Roulant des yeux, je me détourne de ces types absolument pas drôle et part à la recherche de Red pour savoir un peu la suite du programme tandis que l’Usage Modéré de la Force commence déjà a se faire bombarder de coup de canon faisant trembler tout le cuirassé.

      Reeeed ?

      L’équipage se déverse petit a petit dehors tandis que je les survole à la recherche du chapeau rouge caractéristique de Red. Et au passage, je recherche Reyson aussi, car j’ai dans l’idée que nous sommes l’équipe de choc de ce navire et que c’est à nous de foncer vers nos objectifs le plus vite possible pendant que le reste des gens assurent nos possibilités de retraite.

      Et finalement, je repère Red qui n’a pas l’air d’avoir bougé du tout depuis qu’on a amerri. Me posant près de lui et de Wilson qui le regard d’un air assez inquiet, je le fixe un instant et remarque sa peau devenue blême contrastant d’autant plus avec sa barbe noire.

      Hé, Red ? Ça va ? Ce n’est pas le moment d’être malade hein !

      Il ne reste maintenant plus que nous dans la pièce, et Red reste immobile… Ce n’est pas bon du tout ça. Alors du bout de mon museau de dragon, je le pousse dans le dos, le déséquilibrant assez pour le forcer à faire un pas afin de ne pas se vautrer par terre !

      Faut y aller là ! A priori, Reyson nous a pas attendu mais tant pis, il se débrouillera sans doute pour revenir a temps ! Et puis, vu que d’habitude il fait vraiment n’importe quoi, c’est peut être mieux ainsi ?
      Quoi qu’il en soit, il faut bouger ! Maintenant ! Sinon on ne s’en sortira jamais !


      J’avance un peu et m’allonge sur le sol devant lui pour lui permettre de grimper sur mon dos, lui, et Wilson aussi, s’il désire venir avec nous.

      T’as juste à me dire où on doit aller et j’y fonce !

      Voler a travers une pluie de boulet de canon, j’ai déjà fait à Impel Down. Alors ça devrait pas me poser plus de souci que ça. Par contre, diriger des troupes pour une attaque dont je ne sais que la moitié du plan, soit celle qui m’intéresse, ça, j’ai encore jamais fait et je préférerai ne pas avoir à le faire maintenant.

      Allez, Red, c’est le moment de se reprendre en main maintenant !


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      La pluie diminue, comme si les nuages d'orage venaient soudain d’être chassé de l'enceinte de la base. Pas étonnant qu'argus se prenne pour un dieu...

      Par la !

      Et Reyson ?
      On s'en fout, qu'il crève ! Exécutez la manœuvre !  
      Virage à bâbord, marche arrière toute ! Toutes les tourelles feu roulant sur la muraille, les pièces de coque sur les navires !
      Fumigénes.
      Et lâchez le brouillard !


      Naviguant avec la coordination que permet un long entrainement en escadre, les deux cuirassés pivotent de concert pendant que les roues a aubes se mettent à brasser a rebours, faisant reculer les navires droit vers le roc central de la base pendant que les cheminées se mettent à cracher un épais nuage gris qui nous retombe dessus comme une nappe de brouillard. Se hâtant de se mettre à couvert des canons les plus proches en se positionnant sous leur angle mort. Sur le pont les huit tourelles pivotent à l’unisson et se redressent, visant haut pour se caler sur les pièces d'artillerie de la muraille intérieure pendant que le long de la coque s'ouvrent tous les sabords, laissant pointer les gueules menaçantes d'une armée de bouche à feu.

      La déflagration simultanée de toutes les pièces est si violente que même l'énorme navire semble faire un bond sous le recul. Tout proches et vulnérables, les navires de la marine sont touchés les premiers par la déferlante d'obus de gros calibres que vomissent les pièces des cuirassés. Un en instant le coté Ouest de la baie est soudain couvert de débris jaillis des coques perforés et de navires désemparés à la dérive, la belle formation d'attaque de la flotte marine soudain brisée par l'irruption du duo de cuirassés sur ses arrières.

      Mais ce n'est pas la que se joue la partie, mais plus haut. Plus haut. La ou la muraille qui nous fait face se constelle soudain d'une nuée de flammes qui sont autant de canons ouvrant le feu sur nous en riposte. Les obus des tourelles se croisent quelques part en l'air, et partis plus tôt, les nôtres touchent en premier, frappant la muraille d'impacts capable de couler un navire et qui sur ses positions renforcées ont autant d'effet que de jeter un chaton contre une vitre. Mais le but n'est pas de démolir les bunkers, et le temps que les tirs de riposte m'obligent à ramener le regard sur les navires, j'ai la satisfaction de voir les obus fumigènes napper d'une fumée grise et dense les canons qui tentent de nous couler.

      Puis la première salve nous tombe dessus. La mer autour des navires explose, des dizaines de geyser jaillissent de la mer avant de retomber en pluie sur le pont. Le tir est diffus, dispersé, pas encore parfaitement pointé par le contrôle de tir de la base et gênée par notre manœuvre. Les trajectoires sont modifiées par la volée de tours noirs que j'ai jeté sur leur chemin pour en happer le plus possible. Mais ça ne suffit pas. Un obus vient perforer le pont a l'avant avant d'exploser, y créant un trou béant et fumant. D'autres frappent le second cuirassé, s'abattant sur une tourelle et déclenchant un début d'incendie sur le pont.

      Les pièces continuent de cracher feu et mort, les leurs comme les nôtres. Mais a la fumée qui recouvre la muraille s'ajoute a la purée de pois jaillie des cheminées et dans laquelle s'enfonce les cuirassés. Bientôt il n'y a plus que les éclairs des canons qui indiquent aux artilleurs ou trouver des cibles.

      Terre !
      Parés à débarquer !


      Les roues cessent de brasser, laissant les navires continuer sur leur erre jusqu'a frapper brutalement la pierre du rocher central. Et n'attendant que ce signal, les hommes jaillissent de l'entrepont, sortant les passerelles d'abordage pour le débarquement.

      On ne monte pas Izya, on traverse et on descend, c'est au fond que se trouve la Logcave. Et on y va par la.

      Je saute au pied de la muraille. Dans ma main une boule de ténèbres s'étend, gonflant rapidement jusqu'à dépasser les cinq mètres de diamètres, et d'un geste je la projette en avant. Droit vers les entrailles de la base et l’enveloppe blindé qui la protège ou la sphère creuse un tunnel parfaitement lisse jusqu'aux premiers niveau des tunnels souterrains.

      A l'assaut !


        Autant parler à un mur hein ? Oui, sans doute.

        La pluie de canon est abondante, m’obligeant comme d’autre à défendre le cuirassé ou je me trouve pendant la manœuvre de Red. Mes coups de griffes envoient des lames d’air découpant tous les projectiles sur leurs passages, atteignant même par deux fois le pont qui relie l’îlot central de Navarone au reste de la base fortifié, ne faisant cependant que bosseler légèrement le métal.

        Et sous cette pluie continue de métal, nous accostons enfin au bord de ce fameux îlot et Red se décide à creuser le sol avec son logia. Me faisant la morale au passage.

        Nous aurions tout de même eu plus vite fait d’arriver ici par les airs plutôt que de s’emmerder à manœuvrer juste pour te donner un genre !

        Mais sans plus d’histoire, je saute dans le tunnel toujours en temps que dragon et atterrie en temps qu’ange capable de créer des nuages. Une dizaine de foulée de plus et nous arrivons finalement à l’intérieur d’un couloir qui, bien que désert n’en est pas moins bruyant. L’agitation qui existe dans toute la base ne fait pas exception ici, et ce n’est sans doute qu’une question de temps avant que l’on soit rejoint par des forces armées. En attendant les hommes de Red déboulent en force et s'engouffrent dans les tunnels.

        Et maintenant qu’on est là, tu sais par où on va ?

        Deux possibilités s’offrent à nous tandis que le plafond résonne des bruits de pas précipités des hommes qui le parcourent. Et après un rapide coup d’œil tout autour de nous, Red choisit finalement une troisième option : on descend. Et de la même manière qu’il a creusé la pierre pour arrivé à ce couloir vide, le voici qui creuse le sol afin de nous amener à celui d’en dessous. Et à la suite de celui-ci, les hommes qui nous accompagnent font le grand saut. Pendant ce temps, moi, j’assure nos arrières en créant un mur de nuages denses de chaque côté de l’entrée du tunnel et du trou. Mais tandis que je m’attaque enfin au deuxième, un petit groupe d’une dizaine de marines arrive jusqu’à nous et commence déjà à braquer leurs armes sur moi.

        D’un Soru, je laisse tomber mon début de mur et leur fonce dessus. Une salve de balle part de leurs armes que j’esquive habilement d’un second saut éclair qui m’amène juste à côté d’un des marines de première ligne. Surpris, il tente de faire un pas en arrière dans une expression de terreur. Mais à peine bascule-t-il en arrière que ma main le touche et qu’un nuage vient englober tout son corps, le laissant en équilibre sur un bord du nuage, la tête regardant le plafond.

        Mais je n’attends pas le résultat de ma technique pour tendre mon autre bras vers un second marine et lui infliger le même sort. Des cris s’échappent des gorges de chacun de mes opposants et les huit encore capables de mouvements tentent tous de fuir ou de me viser malgré leur peur au ventre.

        Laissant les trois fuyards, le saute d’un nouveau Soru entre deux des marines restant, esquivant les balles et les enfermant à leur tour dans des nuages. Et rapidement, les trois autres subissent le même sort sans vraiment comprendre ce qui leur arrive. Et une fois qu’ils sont ainsi tous immobilisés, je tapote gentiment la tête du plus proche qui vire au blanc sous mon geste.

        Pas de panique, on est juste là pour récupérer deux trois bricoles. Alors soyez sage et restez juste là, d’accord. De toute façon, vous n’avez pas le choix.

        Puis tranquillement je m’éloigne d’eux et reprend la construction de mon mur sous leur yeux en leur offrant un simple sourire.

        Et une fois cette zone un minimum sécurisée, je plonge finalement à la suite de Red… Atterrissant souplement sur le sol, je lève la tête et regarde autour de moi. Personne devant, ni derrière moi. Et pas de tunnel cette fois.
        Hm…
        Faut croire qu’il ne m’a pas attendu. Sympa…

        REEEEED ? T’ES OUUU ? REEEED !


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        M'enfin, tu vois pas les panneaux ? Regarde juste la, les lignes de couleur. Siç tu veux trouver la Logcave, tu suis la ligne noire vers la gauche. Du coup évidemment nous on va a droite. C'est des vieilles astuces de marine... Allez, faut pas qu'on traîne, on doit être ressorti avant que les types la haut ne comprennent qu'on est si loin. C'est le genre de types qui seraient capable de faire sauter la base juste pour s'assurer qu'on finit aussi emmerdé qu'eux...

        Récupérant Izya en remorque nous repartons dans la base, la troupe aux trousse, abusant de mon pouvoir pour traverser en trichant honteusement le dédale de souterrains qui font partie intégrante de la protection de la logcave. Encore une application de base de la doctrine marine, même une un truc qui ne sert quasiment jamais finira bien par servir un jour, alors dans le doute, autant le mettre en place.

        A chaque carrefour la troupe se disperse un peu plus pendant que se détache des groupes chargés de s'ancrer aux points stratégiques pour protéger notre voie de replie. Pour l'instant les marines que nous rencontrons sont des types en patrouilles ou en transit, complètement surpris de nous trouver la et parfaitement incapable de résister au rouleau compresseur que je dirige. Pour l'instant. Sous peu l'effet de surprise fera long feu, la nouvelle d'une percée dans les entrailles de la base se répandra jusqu'à la salle de commande et tout les hommes en armes du pilier viendront nous tomber dessus. C'est la que le boulot des gars deviendra tendu. Tenir les positions jusqu'a ce qu'on fasse le chemin inverse en les récupérant pour se replier en bon ordre...

        Gagné ! Tu vois je te l'avais dit, des vrais farceurs ces marines, mais ils font toujours les mêmes blagues...  

        La salle ou on débouche au pas de course est un hangar voûté, surement assez grand pour y ranger deux cuirassés bord à bord. Et a l'autre bout se trouve la porte de coffre fort la plus gigantesque que j'ai jamais vu. La porte de la Logcave. Et entre nous, rien, le néant. Pas un militaire ou une arme brandie, pas un piège, pas un canon... Rien. Juste le sol métallique immaculée d'une casemate qu'on a surement nettoyé la veille.

        Par contre le désert je le sens pas. Normalement y'a toute une compagnie de garde ici en permanence.  
        Y'a qu'a jeter une pièce pour voir les piéges... Quelqu'un a un berry ?
        Tiens...  


        La pièce roule dans la salle déserte sans soulever autre chose qu'un mince écho.

        Pas de pièges chef. C'est bon non ?
        Non, c'est pas bon, c'est pire...
        Et du coup ?
        Ben on y va, mais on va gaffe.
        Vigilance constante !


        Serré en un petit groupe compact nous traversons rapidement la salle. Les hommes s’arrêtent au milieu pendant que je rejoins la porte. Vu de dessous c'est encore plus impressionnant, les rouages qui manœuvrent ce bloc de taules sont aussi grand que moi, et il y en a une douzaine. Sacré chef d'oeuvre d’ingénierie, j'adore ce genre de mécanique, pour un peu j'aurais des scrupules à l'idée de péter ça. Un peu...

        Je prends un pas d'élan pour la frime, je plaque ma paume sur le blindage froid de la porte. Ressentant un bref instant ce que ça fait d’être le plus gros couvercle du monde, aspirant le froid du métal, sondant le grain lisse de l'acier de combat, j'étends mes perceptions jusqu'aux limites de la porte, jusqu'aux engrenages massifs, je sens l'odeur de graisse et d'huile qui sourde entre les pièces, je ressens la tension des pièces prêtes a s'actionner dés qu'un type quelque part pressera le bouton d'ouverture. Je deviens la porte aussi complètement que possible.

        Et je frappe. Libérant exactement la dose d'énergie requise et la contraignant à se déverser exactement ou je veux, dans les limites closes de la porte. Et autour de ma paume, les trente centimètres d'acier sont soudain parcourues d'ondulations circulaires comme la surface d'un lac percée par une pierre. Et le temps pour l'esprit de se convaincre que ce n'est pas une hallucination, et la porte explose. Comme si elle n'était plus constituée que de métal fragile et granuleux truffé d'explosifs elle laisse place a un torrent de débris et de fumée.

        Une fumée que dissipe immédiatement l'excellent système d’aération de la base, pour nous permettre de contempler le trésor de Navarone, la plus grosse concentration d'éternal du monde.

        Dans la salle derrière la porte, d'immense rangées de rayonnages métalliques s’étendent jusqu'au bout d'une salle deux fois plus grande que la notre. Et sur les lourdes étagères, soigneusement rangés dans des coffres molletonnés pour assurer leur survie a n’importe quel accident, se trouvent, rangés par secteur, des éternel pour toutes les îles de Grand line.

        Ou en tout cas c'est comme ça que le seul agent que je connais a être rentré ici me l'avait vendu. Sauf que la les étagères sont a moitiés vides. Et qu'au milieu de la pièce un petit groupe de types est visiblement en train de procéder en avance au ratissage que j'avais prévu.

        Mais vous êtes qui vous ?




        Et toi guignol, t'es qui ?


        Le GIGM...

        Merde...
          En même temps que Red et le reste de la troupe, je m'arrête devant l'énorme porte maintenant cassée et regarde surprise les types qui sont déjà dans la salle. Et tandis que Wilson leur demande leur identité et qu'un des types nous demande la notre, le temps semble se figer et tout le monde se regarde en chien de faiance. Alors, discrètement, je me penche faiblement vers Red pour lui murmurer :

          Tu sais c'est qui ?
          Oui...
          Et.... ?
          La meilleure équipe des Ciphers Pols...
          Ah... Et c'est mauvais ?
          Plutôt...
          Plutôt un peu ou plutôt beaucoup ?
          Hm...


          Sa réponse n'est pas très claire. Mais il faut croire que les agents du gouvernements ne comptent pas nous laisser plus de temps pour réfléchir... Et tandis que l'un d'eux, un type tout de noir vêtu et avec la boule à zéro, arrive d'on ne sait ou dans notre champs de vision et souri, Red me pousse violemment sur le côté en hurlant.

          A TERRE !

          Et au même moment, le type en noir appuie sur un gros bouton rouge d'une télécommande qu'il tenait dans sa main. Le sol rougeoie sous nos pieds, un bruit de tonnerre gronde, une bombe explose.

          En moins d'une seconde, la petite armée que nous formions se retrouve dispersée dans toute la pièce où nous étions stationnés. Des gens hurlent, de la chair cuit. Une fumée noire nous entoure, brouillant notre vue.
          Après ce vol planée qui ne m'a pas épargnée, doucement, je tente de me relever. Doucement, j'essaie de m'orienter. Mes oreilles sifflent, ma tête semble vouloir exploser. Bien que choqué, mon corps est indemne. Alors lentement, je vide ma tête, j'ouvre les yeux et ne vois rien à cause de la fumée. J'ai l'impression d'être seule au milieu des ténèbres bien que j'entende clairement le bruit des autres pirates alentours.
          Hm...

          Red ? Tu m'aurais pas enferm/

          *BOUM*

          Venue de je ne sais où, un putain d'explosif vient de me foncer dessus pour me rater de moins de deux centimètres ! J'ai a peine eu le temps de me recouvrir de Haki avant de me faire une nouvelle fois catapulté je ne sais où au milieu de ce foutoir ! Atterrissant lourdement en roulant boulant au milieu de la grande pièce vide.

          Ah ! Tu aurais du voir ça Jeanne ! Ils ont tous volé un peu partout mais Pat a pas encore gagné. Et je compte pas le laisser faire !

          Cette voix se rapproche, c'est mauvais. Je dois me remettre, bouger ! Grognant intérieurement, je me transforme et prends ma forme ailée avec la ferme intention de décollée pour me mettre en lieu plus sûr le temps de reprendre mes esprits. Mais alors que mes ailes se déploie, un énorme type avec un énorme truc cubique entre ses mains me tombe littéralement dessus avec la ferme intention de m’aplatir. Roulant une nouvelle fois sur le côté, j'esquive de justesse l'impact qui m'aurait clairement explosé vu la façon dont il s'est enfoncé dans le sol.
          Je n'attends pas que le type se remette en place et bondis vers le ciel en battant férocement des ailes pour m'éloigner le plus vite possible.

          Hey, bonne cible ! Le duel n'en sera que plus intéressant.

          Mais il faut croire que ma tentative d'escapade est assez veine contre des types maitrisant le Geppou. En deux temps trois mouvements, le voilà qui me poursuit et braque son énorme arme sur moi. Un nouveau "missile" me fonce droit dessus. D'une manœuvre aérienne, je l'esquive, charge un nuage d'éclair dans mes mains, me retourne et lui balance dessus afin d'essayer de gagner du temps. En l'espace d'un instant, la pièce est illuminée par mon attaque, éblouissant les combattants au passage. Mais je n'attends pas le résultat, essayant de profiter au maximum de la distraction pour me mettre à couvert. Je me réfugie dans un coin supérieur de la pièce, collée au plafond. Et de ce petit coin, je superpose mes mains l'une au dessus de l'autre et commence à les faire tourner en invoquant la force des vents.

          En quelques instants, une petite tornade apparaît et grossit, grossit, grossit !

          Accrochez vous !

          Et part de mes mains pour parcourir le champs de bataille...


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          Malgré son nom de code c'est encore une fois Fantôme qui fait le plus de bruit. Le sol est éventré par l'explosion et la salle noyée dans une épaisse fumée que les dispositifs d'aération peinent à évacuer. Vomis de l'intérieur des salles de stockage, arrivant probablement par l'entrée annexe qui a du servir a l'évacuation, une horde de marines débouchent dans le coin. Rencontrant en sens inverse plusieurs groupes de pirates qui rejoignent mes hommes pour se mêler au chaos naissant.

          Il faut croire que les gars d'Armada se montrent plus agressifs que ce que je pensais, je ne voyais pas grand monde arriver jusqu'ici à part moi...

          D'un geste je libère les ténèbres, un flot noir semble jaillir devant moi comme un geyser ou une rivière en crue, montant jusqu'aux cuisses des marines qui nous foncent dessus avant de se résorber soudain comme une vague retournant à la mer après avoir tout avalé sur son passage. Nettoyant la vague d'assaut, les débris, les étagères vides. Et brisant net l'attaque de l'avant garde de la marine pour laisser les suivants plutôt désemparés face à la charge de la vague pirate.

          Venant de nulle part trois projectiles me foncent dessus de trois directions différentes. Fantôme encore. Qui fait exploser ses explosifs au moment ou le siphon qui vient d'apparaitre dans ma paume menace de les engloutir pour les annihiler, et Surin surement, qui profite de l'instant pour tester mon haki en me lardant de loin d'une demi douzaine de shigan à distance. Vague de chaleur et de flammes qui m'environne pendant que je me fonds dans les ténèbres du sol.

          Et pendant que la noirceur me soigne, je cherche, et je trouve.

          Et je surgis a coté de Surin qui tente sur le champ de me découper au couteau, sa lame disparait dans le trou noir de ma paume et il s’échappe d'un soru, parfaitement conscient de la différence qui nous sépare, mais pas assez vite, d'une frappe de la paume dans l'air qui nous sépare j'envoie une vague d'air aussi rapide que lui à sa poursuite, et alors qu'il réapparait une fraction de seconde pour changer de direction, une main géante vient l'écraser contre le plafond du bunker aussi brutalement qu'une main humaine écraserait un insecte, juste avant de tracer dans la pierre une empreinte d'un bon mètre de profondeur.

          Blessé mais loin d’être mort, Surin disparait avant de toucher le sol dans une vague pyrotechnique qui camoufle son sauvetage par fantôme qui se paye encore le luxe de me prendre pour cible d'une volée de projectiles que j'anticipe cette fois suffisamment tôt. Lâchant dans l'air entre nous une volée de trous noirs qui ratissent l'espace en crépitants, engloutissant la salve bien avant qu'elle ne soit assez prés pour me menacer.

          Et puis évidemment, il est la.

          -Alpha.
          Red.
          -Qu'est ce que ta bande de barbouzes fait dans le coin ?
          Tu ne crois plus aux coïncidences ? On fait notre boulot. Comme toujours.
          -En venant vider les coffres de la Logcave avant moi.
          Tu connais le credo. Avoir toujours une longueur d'avance. Tu t'es bien débrouillé avec ces rumeurs sur Mégavega. Mais tu n'es pas le seul a savoir jouer à ça. Ni à savoir lire entre les lignes.
          J'ai vraiment besoin de mettre la main sur ses logs... Tu crois que tu peux m'en empêcher ?
          Je l'ai déjà fait.
          Non, je crois que tu as failli le faire. Mais que je suis quand même arrivé ici un peu tôt. Tu as besoin de gagner du temps Alpha ?  

          Accrochez vous !


          Vissé au sol par la marée de mes ténèbres je ne bronche pas quand l'avertissement d'Izya traverse la salle. Plus au courant de ses capacités, mes hommes se jettent vers tous les trucs assez lourds pour être susceptibles de servir d'amarres. et ils font bien, car l'instant d’après, la miss réussit l'exploit de faire naitre une tornade dans l'espace clos de la salle aux trésors et envoie tout ce qui peut bouger valdinguer aux quatre coins de la pièce.

          Et d'un soru je me jette sur Alpha. Mon poing rencontre la lame qu'il interpose pour bloquer le coup, mais le choc est suffisant pour lui faire perdre pied. Et privé de ses appuis il est immédiatement happé par la tornade pendant que pris d'une faiblesse soudaine, je le suis aussi sec. Une faiblesse soudaine et une sensation que j'ai reconnu au moment ou j'ai frappé la lame. Du granit marin. Alpha n'est pas venu les mains vides, et il a pioché dans l'armurerie du GM de quoi changer la donne de notre dernier combat...

          Ballotés comme deux bouchons de liège dans un siphon de chiotte nous tournons dans le vent avec le reste du décor, volant brièvement jusqu'a recroiser le regard de l'ennemi, et d'une série de soru nous empresser de lutter contre la tornade. Perçant le cyclone d'une lame d'air, Alpha s'ouvre un tunnel de calme jusqu'a moi et le traverse instantanément, lame brandie. J'esquive d'un cheveux, laissant la pointe tailler dans le vide pour saisir Alpha au niveau du coude et tenter de lui démonter le bras. Son coude vient percuter mon visage sans autre effets notables que de lui montrer l'incroyable maitrise du Tekkai que je possède, mais alors que mes doigts gainés de noir s’apprêtent à s'enfoncer dans son bras il réussit d'un mouvement de poignet à me zébrer le flanc de sa lame. Et instantanément je perds pied et chute. La frappe censée lui arracher le bras ne lui cause même pas de bleu, et avant que le vent ne nous éloigne a nouveau sa lame a manqué de peu m'ouvrir en deux de l'épaule à l'aine.

          Un troupeau d’étagères passe entre nous et je me reprends juste à temps pour ne pas casser quelque chose au moment ou je vais m'écraser contre un mur. Il faut que je me débarrasse de cette lame, et sans lui redonner l'occasion de me toucher.

          Nageant dans le courant venteux a coup de Geppou, esquivant les objets et ceux qui n'ont pas comme nous la chance d’être versé dans les arcanes du sixième style, nous nous tournons autour dans le tourbillon, saisissant chaque occasion d'attaquer l'autre par surprise. Se figeant sur place a coup de Geppou il me tend une embuscade que j'évite de justesse, et je riposte en arrosant la zone d'une nuée de minis trous noirs que même la tornade n'influence nullement.

          Comme des poissons combattants dans une essoreuse, nous tournons, jusqu'a nous jeter l'un contre l'autre dans l’œil de la tornade.

          J'attaque, et une nouvelle fois Alpha bloque mon poing de sa lame. Mais cette fois ci c'est mon poing gauche qui frappe, et une main de fer qui vient s'écraser sur le sabre sans se soucier des effets du granit marin. Et grâce au Hassoken mon coup frappe bien au delà de la lame, déversant toute son énergie dans la défense d'Alpha qui chancelle sous l'impact.

          Ma main de fer se referme sur la lame de granit, mes doigts crissent sur son fil, ressentant son unité, sa densité, sa résistance. Et y trouvant le point de faille, la fragilité qui compromet l'ensemble et m'offre une prise dessus.

          Nous luttons face a face quelques interminables secondes, arc boutés chacun de notre coté de la lame. Cherchant à en prendre le contrôle pour la plonger dans la peau de l'adversaire. Et sous le regard incrédule d'Alpha, c'est la lame qui cède la première, se brisant soudain entre mes doigts comme une vulgaire poterie. Et tenant chacun notre arme improvisée, nous frappons. Et devançant Alpha d'un battement de cœur, je lui traverse le bras de part en part de la pointe de l'épée, et il lâche son arme.

          Un instant plus tard mes deux poings rencontrent le sien, le souffle dégagé par l'impact est assez puissant pour souffler la tornade comme on mouche une bougie, et incapable de résister a ma frappe Alpha est projeté en arrière à l'autre bout de la salle des coffres.

          A tous, repli !

          Debout bien avant que je ne le rattrape, Alpha s'engouffre dans le tunnel qui l'a mené ici. Tunnel ou les marines venus nous attaquer ont abandonnés pèle mêle les dernières caisses venant de la salle des coffres, en cours de chargement dans un train de mine installés dans la galerie.

          Au moins on ne sera pas venu pour rien.

          Alpha échappe d'un cheveu à la vague noire qui engloutit le tunnel, absorbant dans la foulée le train et au moins une partie de ce que nous sommes venus chercher ici. Largement assez je pense, même si le GIGM a su manœuvrer assez habilement pour nous priver d'une victoire vraiment complète.

          Tant pis...

          Fantôme ! A toi !

          Et alors que la vague reflue, la galerie soigneusement minée par Fantome s'effondre sur toute sa longueur...

          Il est temps de battre en retraite.


            Loin de l'anarchie pirate nous refluons rapidement vers les navires par les zones que gardent toujours les hommes laissés sur le chemin à l'aller, et à chaque position abandonnée nous prenons soin de démolir assez de décors pour interdire tout poursuite assez rapide pour nous rattraper avant d'avoir rejoint les cuirassés.

            A l'extérieur, l'air est chargé d'une fumée noire et brulante à l'odeur de poudre de métal et de sang, retenue prisonnière dans la baie par les hautes murailles circulaires de la base elle noie le paysage et empêche toute vision d'ensemble de la bataille, ne laissant apercevoir que de brefs aperçus du chaos qui s'est déchainé ici pendant notre descente aux sous sols. Pont détruit, épaves fumantes, groupes de types complétement perdus qui continuent à s'affronter au hasard ou au contraire ont lâchés leurs armes et restent hébétés devant l'ampleur de l'affrontement.

            Devant nos navires la baie de Navarone est si couverte de débris qu'elle donne l'impression qu'on peut la traverser sans se mouiller les pieds. Pour peu qu'on ait rien contre l'idée de marcher sur des cadavres évidemment... De quoi rendre la navigation difficile pour les navires les plus petits, mais grâce au travail constant des canonniers locaux, les débris assez gros pour pouvoir entraver la manœuvre des cuirassés ne sont finalement pas légions. Et après un embarquement si rapide qu'il pourrait servir de modèle dans un bouquin de tactique, les deux navires brassent à nouveau l'eau aussi fort que le permettent les chaudières pour se ruer vers la porte béante, à l'image des navires pirates qui se désengagent un peu partout pour ne pas quitter la base parmi les derniers.

            Depuis le pont je laisse libre cours aux pouvoirs de mon démon personnel. Des trous noirs voltigeants transforment en écumoire les navires de la marine qui ont le malheur de se trouver en vue pendant que la nappe noire qui suit mes navires engloutit tout ce qu'elle touche, avalant les bateaux comme une nuée de sauterelles dévastant un champ de blé.

            Sortie de la base c'est la ruée vers la haute mer par l'étroit canal que ne couvrent plus les canons de Navarone mis à mal par les premiers assaillants en prévision de la retraite. Et alors que les derniers trainards passent la porte ou se font rattraper ou couler par la marine, je rends d'un geste tout ce que mes pouvoirs ont avalés, noyant la passe et les portes détruites sous un déluge de navires en charpies. Comme si un dieu les avait saisis et tirés hors de la mer, malaxés et broyés, avant de les rejeter en pluie vers le sol.

            Et pendant que nous tournons le dos à la base, la tempête, un temps apaisée par les complexes machineries du dirigeable loin au dessus de nous reprend ses droits, couvrant notre retraite d'un dense rideau de pluie qui nous avale aussi complétement qu'il nous a craché sur la base quelques heures auparavant.


            L’avantage des tempêtes, c’est qu’elles vous libèrent de tout souci.
            Contre les éléments déchaînés, il n’y a rien à faire.
            Alors on ne fait rien. On s’en remet au destin.
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