Abraham Thompson
Pseudonyme : Le Ventriloque/Scarface Age: 56 Sexe : Homme Race : Humain Métier : Mafieux Groupe : Pirate But : Dominer les blues Fruit du démon ou Aptitude que vous désirez posséder après votre validation : Rien. Équipement : Une mitraillette,quelques grenades Codes du règlement : Parrain : J'ai besoin de personne,nah Ce compte est-il un DC ? : Non Si oui, quel @ l'a autorisé ? : ... |
>> Physique
Décrivez votre personnage, sa taille, sa masse, sa musculature (ou son absence), ses tics de comportement, sa façon de parler, de marcher... Soyez créatifs, il y a toujours à dire sur la manière d’être de quelqu’un !
[Comptez une dizaine de lignes minimum.]
[Comptez une dizaine de lignes minimum.]
Abraham et Scarface sont comme deux faces d'une même pièce, inséparables. On ne peut tout simplement pas parler d'Abraham sans parler de Scarface, alors on va commencer par là.
Scarface,c'est à la base un pantin des plus lambda.Il est fait de bois d'ébène peint en blanc comme une geisha poudrée. Ses bras et sa bouche sont articulés à partir d'un mécanisme dans son dos, mais ça je n'avais pas besoin de le préciser quand même, non ? Sa seule particularité notable, c'est une petite fêlure au niveau de sa joue droite qui ressemble à une sorte de cicatrice de guerre.Il porte aussi une sorte de costume 3 pièces bleu taille XXXS et un chapeau violet qui lui donnent l'air d'un mafioso miniature, c'est trop mignon. Mais ne vous y fiez pas, ce truc est une vraie petite teigne. Sous le contrôle d'Abraham, il reproduit aussi tous les comportements du mafieux cliché: cigare dans la bouche, ton grossier et agressif, menaces... Et le vieux est talentueux, on y croirait presque.
Abraham passe presque inaperçu derrière les couleurs criardes de son pantin. Et pourtant, pour que l'association embonpoint, haute stature et passion pour les noeuds papillons jaunes à pois rouges passe inaperçue, il en faut beaucoup.
Ses cheveux sont réduits à deux touffes blanches qui se battent en duel de chaque côté de son crâne chauve. Son visage rondouillard ne laisse jamais entrevoir aucune expression, aucune réaction. Ses petites lunettes réfléchissantes empêchent de discerner ses yeux pour avoir la confirmation qu'il ressent bien des émotions. Le manque d'expression d'Abraham est tel qu'il ressemble plus à une statue de glaise sculptée pour ressembler à un homme qu'à un véritable humain.
Abraham est légèrement obèse. Sa graisse semble se concentrer au niveau de son bas-ventre et donne à son corps une forme de poire. Une poire quelque peu transgénique et bizarroïde, je vous l'accorde. Cet embonpoint ne l'empêche pas d'être étonnamment fort pour son âge. Derrière cette couche de gras se cachent de vrais muscles qui lui permettent de soulever des poids assez lourds sans trop de problèmes, alors ne vous fiez pas à son apparence de vieillard inoffensif, vous risquez de vous en mordre les doigts.
Quand Abraham s'exprime sans l'intermédiaire de Scarface, il le fait en bafouillant avec une petite voix plaintive qui fait pitié à entendre. Cependant, la marionnette semble être beaucoup plus sûre d'elle que ne l'est son ventriloque. Scarface s'exprime avec une voix grave et rauque qui lui donne l'air aussi menaçant qu'un pantin de bois peut l'être.
Scarface,c'est à la base un pantin des plus lambda.Il est fait de bois d'ébène peint en blanc comme une geisha poudrée. Ses bras et sa bouche sont articulés à partir d'un mécanisme dans son dos, mais ça je n'avais pas besoin de le préciser quand même, non ? Sa seule particularité notable, c'est une petite fêlure au niveau de sa joue droite qui ressemble à une sorte de cicatrice de guerre.Il porte aussi une sorte de costume 3 pièces bleu taille XXXS et un chapeau violet qui lui donnent l'air d'un mafioso miniature, c'est trop mignon. Mais ne vous y fiez pas, ce truc est une vraie petite teigne. Sous le contrôle d'Abraham, il reproduit aussi tous les comportements du mafieux cliché: cigare dans la bouche, ton grossier et agressif, menaces... Et le vieux est talentueux, on y croirait presque.
Abraham passe presque inaperçu derrière les couleurs criardes de son pantin. Et pourtant, pour que l'association embonpoint, haute stature et passion pour les noeuds papillons jaunes à pois rouges passe inaperçue, il en faut beaucoup.
Ses cheveux sont réduits à deux touffes blanches qui se battent en duel de chaque côté de son crâne chauve. Son visage rondouillard ne laisse jamais entrevoir aucune expression, aucune réaction. Ses petites lunettes réfléchissantes empêchent de discerner ses yeux pour avoir la confirmation qu'il ressent bien des émotions. Le manque d'expression d'Abraham est tel qu'il ressemble plus à une statue de glaise sculptée pour ressembler à un homme qu'à un véritable humain.
Abraham est légèrement obèse. Sa graisse semble se concentrer au niveau de son bas-ventre et donne à son corps une forme de poire. Une poire quelque peu transgénique et bizarroïde, je vous l'accorde. Cet embonpoint ne l'empêche pas d'être étonnamment fort pour son âge. Derrière cette couche de gras se cachent de vrais muscles qui lui permettent de soulever des poids assez lourds sans trop de problèmes, alors ne vous fiez pas à son apparence de vieillard inoffensif, vous risquez de vous en mordre les doigts.
Quand Abraham s'exprime sans l'intermédiaire de Scarface, il le fait en bafouillant avec une petite voix plaintive qui fait pitié à entendre. Cependant, la marionnette semble être beaucoup plus sûre d'elle que ne l'est son ventriloque. Scarface s'exprime avec une voix grave et rauque qui lui donne l'air aussi menaçant qu'un pantin de bois peut l'être.
>> Psychologie
Décrivez les traits de caractères forts de votre personnage : que pense-t-il face à un adversaire ? Comment voit-il le monde ? Qu’aime-t-il dans sa vie, que n’aime-t-il pas, que ne supporte-t-il pas ?
[Comptez une dizaine de lignes minimum.]
[Comptez une dizaine de lignes minimum.]
Comme l'ont deviné ceux qui suivent, Abraham est profondément cinglé. Son pantin fait partie de son esprit et dispose même de sa propre personnalité et de son propre libre-arbitre. Abraham croit sincèrement que Scarface est vivant et refuse de l'abandonner. Il se considère, lui et Scarface, comme deux "associés".
La personnalité de Scarface est celle d'un mafioso complètement stéréotypé. Il n'a pas de morale, ni de pitié; seul compte pour lui le pouvoir. Il collectionne les défauts. Il est vulgaire, odieux avec ses subordonnés comme avec Abraham lui-même, hypocrite, sans tact et manipulateur. Il cherche sans arrêt à attirer l'attention sur lui par n'importe quel moyen. Il est relativement intelligent et se débrouille pour quand même imposer le respect à ses subordonnés même en étant la marionnette d'un vieillard plus qu'à moitié fou.
Scarface a souvent le dessus sur Abraham dans leur "association". Il décide de la marche à suivre, du chemin à prendre, et Abraham le suit en général aveuglément. Il prend même la parole à la place de son "maître" de temps à autre. On se rend vite compte que le pantin est au final le marionnettiste.
Abraham quand à lui est l'exact opposé de son pantin. C'est un vieil homme discret et timide qui ne ferait pas de mal à une mouche. Il est tendre et naïf. C'est un peu le grand-père qu'on aurait rêvé d'avoir, celui qui vous offre des glaces trois boules en vous amenant à Suna Land. Il lui arrive rarement d'être en opposition avec Scarface, mais lorsqu'il l'est, c'est sur la question de savoir si on devrait tuer quelqu'un ou pas. Cependant, il aime tout de même beaucoup son pantin et son côté "non violent" peut très vite s'effacer si vous faites le moindre mal à Scarface devant lui.
La personnalité de Scarface est celle d'un mafioso complètement stéréotypé. Il n'a pas de morale, ni de pitié; seul compte pour lui le pouvoir. Il collectionne les défauts. Il est vulgaire, odieux avec ses subordonnés comme avec Abraham lui-même, hypocrite, sans tact et manipulateur. Il cherche sans arrêt à attirer l'attention sur lui par n'importe quel moyen. Il est relativement intelligent et se débrouille pour quand même imposer le respect à ses subordonnés même en étant la marionnette d'un vieillard plus qu'à moitié fou.
Scarface a souvent le dessus sur Abraham dans leur "association". Il décide de la marche à suivre, du chemin à prendre, et Abraham le suit en général aveuglément. Il prend même la parole à la place de son "maître" de temps à autre. On se rend vite compte que le pantin est au final le marionnettiste.
Abraham quand à lui est l'exact opposé de son pantin. C'est un vieil homme discret et timide qui ne ferait pas de mal à une mouche. Il est tendre et naïf. C'est un peu le grand-père qu'on aurait rêvé d'avoir, celui qui vous offre des glaces trois boules en vous amenant à Suna Land. Il lui arrive rarement d'être en opposition avec Scarface, mais lorsqu'il l'est, c'est sur la question de savoir si on devrait tuer quelqu'un ou pas. Cependant, il aime tout de même beaucoup son pantin et son côté "non violent" peut très vite s'effacer si vous faites le moindre mal à Scarface devant lui.
>> Biographie
Votre biographie doit raconter votre vie, pas seulement un évènement précis. Essayez d'être large tout en zoomant sur les évènements importants, qui ont fait de votre personnage ce qu’il est. Ne vous perdez pas en longueur pour autant, afin de ne pas décourager votre lecteur. Si votre fiche ne rentre pas dans un seul post, c'est déjà beaucoup trop long. Attention, la biographie est l'un des éléments déterminants pour votre futur niveau. Essayez d'être agréable à lire, imaginatifs, créatifs.
[Comptez une vingtaine de lignes minimum.]
[Comptez une vingtaine de lignes minimum.]
La naissance d'Abraham remonte à 1570 à peu près, dans ces eaux-là. À cette époque, le monde était terriblement chiant: les pirates n'existaient quasiment pas, les révos étaient terrés comme des rats et tout était beaucoup trop stable, trop ordonné. Même le crime s'était rangé. Il n'y avait plus de pillards sanguinaires, plus de pirates aventureux, plus de révolutionnaires idéalistes, il n'y avait plus que du "crime organisé".
Abraham vient de Manshon, île phare de ce fameux crime organisé. Il a eu une enfance normale, tranquille et sans histoires.Sa mère l'élevait seule et ne travaillait pas, mais bizarrement, elle avait un train de vie relativement décent et pouvait même se permettre d'avoir un gamin légèrement enrobé. La raison de cette richesse, il ne s'en souciait guère, mais il l'apprit quand même lorsqu'il avait dix ans. Sa mère lui avoua que son père était l'un des parrains, qui leur envoyait chaque mois de l'argent mais ne se montrait jamais "pour les protéger" . La réalité était toute autre et beaucoup moins reluisante, bien sûr. Sa mère, dans sa prime jeunesse, avait eu une affaire avec un parrain qui s'était terminé, bien sûr, dans la conception d'Abraham. Celui-ci, déjà marié et ne voulant surtout pas avoir d'ennuis avec sa femme -il voulait bien se brouiller avec Caesar mais, nom de dieu, surtout pas sa femme- lui offrit une prime mensuelle pour qu'elle veuille bien se la fermer et élever son fils illégitime le plus loin possible de ses affaires. Mais cela, Abraham l'ignorait et l'ignore toujours d'ailleurs.
Cette révélation n'eut qu'un petit effet dans la vie d'Abraham. Il fantasmait sur son père, qu'il imaginait comme un charismatique mafieux écrasant ses infâmes ennemis pour obtenir la domination des blues tout en pensant au fils qu'il avait dû laisser derrière lui, mais cela ne l'empêcha pas de faire ses études et de se ranger comme tout le monde. Il ne devint pas pirate, ni révolutionnaire, ni même mafieux: il devint vendeur ambulant. Le genre de type à faire du porte-à-porte et à insister comme un témoin de Jéhovah, vous voyez?
Le train de vie d'Abraham ne changea pas d'un pouce pendant plus de 10 ans. Il se promenait dans les blues, tentait de vendre ses trucs, se faisait recaler et repartait. Les objets qu'il vendait changeaient de forme, de marques, de fonction et de nature, mais restaient toujours des objets chiants à mourir comme des éponges nettoie-tout ou des chiffons de cuisine. Il s'était progressivement habitué à ce train-train quotidien misérable, il en était même carrément venu à aimer ça. Vous vous rendez compte ? À se demander s'il n'était pas plus timbré avant de tomber dans le trou qu'après.
Un jour, il partit vendre des pantins en bois (chose rare et bien étrange, mais pas surprenante étant donnée la quantité de babioles qui s'étaient retrouvée dans ses mains) sur une île tellement paumée qu'elle ne mérite même pas d'être mentionnée. Il s'était, comme d'habitude, fait rejeté et claqué la porte au nez dans 99% des maisons qu'il avait visité, mais il décida plein d'espoir d'aller visiter la seule adresse qu'il n'avait pas déjà essayée. Celle-ci était éloignée du reste du village et ne s'accédait que par un chemin dangereusement abrupt qu'Abraham, malgré son embonpoint, décida de traverser. Ce qui devait arriver arriva: il tomba et finit par dégringoler dans un trou. Un gros trou. Une grotte même. Un seul des pantins qu'il transportait lui était parvenu endommagé avec une entaille dans la joue. Un instant, sa seule préoccupation fut l'entaille dans la joue de ce pantin, car c'était tout de même dommage d'endommager un si beau produit. Mais c'était avant qu'il ne réalise que la sortie de la grotte était parfaitement inaccessible. Et que malgré ses hurlements, rien ni personne ne viendrait à son secours. C'est à ce moment-là qu'il a réellement commencé à réaliser ce qu'était la vie, la vraie vie.
La grosse était humide et un mycélium nourrissant poussait rapidement sur les parois. Le centre de la grotte abritait une source d'eau pure et claire. De cette manière, il put conserver sa santé physique pendant ces années de solitude absolue et d'obscurité. Sa santé mentale, par contre, en prit un terrible coup. Il se retrouva à converser avec sa marionnette de plus en plus souvent. Il apprit la ventriloquie durant cette période. Petit à petit, le pantin gagnait de l'importance tandis que sa stabilité psychologique s'affaissait. Il finit par devenir une entité totalement indépendante de son propre esprit, tellement indépendante qu'elle finissait par avoir le dessus sur Abraham lui-même. C'était le début de la fin.
Des enfants qui jouaient du côté de la grotte finirent quand même par retrouver un Abraham amaigri et totalement déboulonné parfaitement par hasard dix ans après son accident. Le vieil homme ne s'exprimait plus que par l'intermédiaire de la marionnette endommagée qui se nommait maintenant "Scarface" et avait pris la personnalité et les mimiques d'un mafieux typique tel qu'Abraham se l'imaginait. Quand on lui proposa le gîte et le couvert, il déclina en aboyant qu'il avait beaucoup mieux à faire que rester dans ce village de pouilleux. Quand on tenta de le raisonner, il s'échappa de l'île, blessant quelques villageois au passage, et se lança à la poursuite du nouvel objectif que son esprit malade s'était fixé: dominer les blues avec son "associé".
Abraham vient de Manshon, île phare de ce fameux crime organisé. Il a eu une enfance normale, tranquille et sans histoires.Sa mère l'élevait seule et ne travaillait pas, mais bizarrement, elle avait un train de vie relativement décent et pouvait même se permettre d'avoir un gamin légèrement enrobé. La raison de cette richesse, il ne s'en souciait guère, mais il l'apprit quand même lorsqu'il avait dix ans. Sa mère lui avoua que son père était l'un des parrains, qui leur envoyait chaque mois de l'argent mais ne se montrait jamais "pour les protéger" . La réalité était toute autre et beaucoup moins reluisante, bien sûr. Sa mère, dans sa prime jeunesse, avait eu une affaire avec un parrain qui s'était terminé, bien sûr, dans la conception d'Abraham. Celui-ci, déjà marié et ne voulant surtout pas avoir d'ennuis avec sa femme -il voulait bien se brouiller avec Caesar mais, nom de dieu, surtout pas sa femme- lui offrit une prime mensuelle pour qu'elle veuille bien se la fermer et élever son fils illégitime le plus loin possible de ses affaires. Mais cela, Abraham l'ignorait et l'ignore toujours d'ailleurs.
Cette révélation n'eut qu'un petit effet dans la vie d'Abraham. Il fantasmait sur son père, qu'il imaginait comme un charismatique mafieux écrasant ses infâmes ennemis pour obtenir la domination des blues tout en pensant au fils qu'il avait dû laisser derrière lui, mais cela ne l'empêcha pas de faire ses études et de se ranger comme tout le monde. Il ne devint pas pirate, ni révolutionnaire, ni même mafieux: il devint vendeur ambulant. Le genre de type à faire du porte-à-porte et à insister comme un témoin de Jéhovah, vous voyez?
Le train de vie d'Abraham ne changea pas d'un pouce pendant plus de 10 ans. Il se promenait dans les blues, tentait de vendre ses trucs, se faisait recaler et repartait. Les objets qu'il vendait changeaient de forme, de marques, de fonction et de nature, mais restaient toujours des objets chiants à mourir comme des éponges nettoie-tout ou des chiffons de cuisine. Il s'était progressivement habitué à ce train-train quotidien misérable, il en était même carrément venu à aimer ça. Vous vous rendez compte ? À se demander s'il n'était pas plus timbré avant de tomber dans le trou qu'après.
Un jour, il partit vendre des pantins en bois (chose rare et bien étrange, mais pas surprenante étant donnée la quantité de babioles qui s'étaient retrouvée dans ses mains) sur une île tellement paumée qu'elle ne mérite même pas d'être mentionnée. Il s'était, comme d'habitude, fait rejeté et claqué la porte au nez dans 99% des maisons qu'il avait visité, mais il décida plein d'espoir d'aller visiter la seule adresse qu'il n'avait pas déjà essayée. Celle-ci était éloignée du reste du village et ne s'accédait que par un chemin dangereusement abrupt qu'Abraham, malgré son embonpoint, décida de traverser. Ce qui devait arriver arriva: il tomba et finit par dégringoler dans un trou. Un gros trou. Une grotte même. Un seul des pantins qu'il transportait lui était parvenu endommagé avec une entaille dans la joue. Un instant, sa seule préoccupation fut l'entaille dans la joue de ce pantin, car c'était tout de même dommage d'endommager un si beau produit. Mais c'était avant qu'il ne réalise que la sortie de la grotte était parfaitement inaccessible. Et que malgré ses hurlements, rien ni personne ne viendrait à son secours. C'est à ce moment-là qu'il a réellement commencé à réaliser ce qu'était la vie, la vraie vie.
La grosse était humide et un mycélium nourrissant poussait rapidement sur les parois. Le centre de la grotte abritait une source d'eau pure et claire. De cette manière, il put conserver sa santé physique pendant ces années de solitude absolue et d'obscurité. Sa santé mentale, par contre, en prit un terrible coup. Il se retrouva à converser avec sa marionnette de plus en plus souvent. Il apprit la ventriloquie durant cette période. Petit à petit, le pantin gagnait de l'importance tandis que sa stabilité psychologique s'affaissait. Il finit par devenir une entité totalement indépendante de son propre esprit, tellement indépendante qu'elle finissait par avoir le dessus sur Abraham lui-même. C'était le début de la fin.
Des enfants qui jouaient du côté de la grotte finirent quand même par retrouver un Abraham amaigri et totalement déboulonné parfaitement par hasard dix ans après son accident. Le vieil homme ne s'exprimait plus que par l'intermédiaire de la marionnette endommagée qui se nommait maintenant "Scarface" et avait pris la personnalité et les mimiques d'un mafieux typique tel qu'Abraham se l'imaginait. Quand on lui proposa le gîte et le couvert, il déclina en aboyant qu'il avait beaucoup mieux à faire que rester dans ce village de pouilleux. Quand on tenta de le raisonner, il s'échappa de l'île, blessant quelques villageois au passage, et se lança à la poursuite du nouvel objectif que son esprit malade s'était fixé: dominer les blues avec son "associé".
>> Test RP
Le Test RP est obligatoire, il vous sera donné par le modérateur responsable de la section présentation une fois achevées les étapes précédentes. Faire un test RP avant cette intervention sera totalement inutile : il ne comptera pas.
Red a écrit:Le problème de cohabiter avec un terrible mafieux, c'est qu'il arrive souvent que des choses le mettent terriblement en rogne, tellement que seule une sanction immédiate et brutale lui permet de se calmer. Comme aujourd'hui, ou traversant les rues d'un village tu es pris à partie par les habitants, persuadés que tu fais partie de la bande du théâtre de marionnettes qui vient de s'installer en ville, et que tu arpentes les rues pour offrir aux gens un avant gout du spectacle de ce soir. Une situation qui a le don d'énerver Scarface au plus haut point. Surtout quand il entend les gens le comparer à un nain de cirque...
D'un point de vue strictement mafieux, ce village ne représentait aucun intérêt. La seule chose qui fluctuait ici, c'était les fruits et légumes du marché. Les deux associés avaient quand même décidé de se poser ici quelques jours afin de se reposer et de planifier leurs méfaits futurs. Ils flânaient donc dans les rues du village sans objectif particulier, quand soudain...
-Agad'!Agad'! C'est la marionnette rigolote de l'affiche!
Au son de la voix gazouillante de cet enfant visiblement bien trop heureux, Scarface sursauta. Il avait oublié à quel point il détestait ces vermines purulentes qui croutaient la surface de la terre comme une MST tenace. La piqûre de rappel était un peu brutale. Il chercha des yeux la source de cette pollution sonore, ou du moins il tenta de faire bouger les billes en bois qui lui servaient de globes oculaires. Finalement, Abraham se retourna et Scarface put avoir en face de lui la source de son désagrément.
Deux enfants, un garçon et une fille aux cheveux blancs comme neige, âgés d'environ 8 et 6 ans leur faisaient face.Le garçon était en train de pointer du doigt Scarface et sa supposée soeur de le fixer, fascinée. Qu'est-ce qu'elle avait? Elle n'avait jamais vu un mafieux de sa vie, ou quoi? Remarque, vu la porcherie dans laquelle elle avait été élevée, ça n'avait rien de surprenant.
-Hé m'sieur! Ta marionnette rigolote elle peut faire des tours? Demandèrent en choeur les enfants à Abraham, pris au dépourvu par la question.
Oh, vous deux. Adorables cancrelats. Sombres petits rayons de soleil. Ne vous a-t-on pas appris qu'il était impoli de pointer du doigt et suicidaire de demander à Scarface, le roi des blues, le parrain des parrains, le gros bonnet des gros bonnets, de faire des tours?
Abraham, sentant la tension qui envahissait son partenaire, tâcha d'empêcher la situation de s'envenimer.
-Non, elle ne fait pas de tours. Et, heu, arrête d'importuner les grandes personnes qui ont du travail s'il te plaît.
-Pourquoi t'as une marionnette si elle ne fait pas de tours? C'est nul... babilla la petite.
Scarface fulminait de plus en plus. Abraham hésita à simplement courir loin des enfants et de leurs questions avant que Scarface n'explose, mais il était trop tard. Une autre bande d'enfants, un troupeau même, arrivait depuis l'angle de la rue. En peu de temps, les deux associés furent encerclés par des petites têtes blondes caquetantes.
-Hé, Gwenaël, qu'est-ce qui se passe? Demanda l'une d'entre elles.
-C'est le monsieur, il a une marionnette rigolote comme sur l'affiche mais elle ne fait pas de tours, du coup c'est nul. Répondit le plus simplement du monde le garçon.
Il n'en fallait pas moins pour que Scarface ne laisse échapper toute sa colère dans une explosion de violence dévastatrice. Il alla se planter à quelques centimètres du visage de l'enfant pour hurler:
-JEVAISTEDECOUPERENMORCEAUXETTEDONNERABOUFFERAUXPORCSMARINSTOIETTASOEURETTAMEREETTOUTETAFAMILLEETTOUTTONVILLAGEDEBOUSEUXCONSANGUINS *MMPH*
D'une main plaquée sur sa bouche, Abraham empêchait son pantin de propager plus d'insanités. Heureusement, le flot de grossièretés que Scarface venait de proférer était resté trop rapide et trop incompréhensible pour les enfants. Scarface luttait avec force pour reprendre son droit à la parole devant son audience amusée.
-Hé bah tu vois, elle peut faire des tours! Fit remarquer d'une voix guillerette la petite soeur du dénommé Gwenaël.
C'en était trop. Scarface chercha sur son maître sa mitraillette fétiche, avec la ferme intention de s'en servir. Elle n'y était pas. Maudit soit-il avec son refus de se balader arme à la ceinture! S'il l'avait eu, le problème des gamins serait déjà réglé depuis bien longtemps et on pourrait se concentrer sur des choses plus importantes, comme nettoyer des tâches de sang frais sur un costume.
La lutte féroce entre l'homme et le pantin continua sous le regard fasciné des enfants. Abraham plaquait Scarface contre un mur, Scarface lui mettait des claques. Scarface faisait tomber les lunettes d'Abraham, Abraham lui faisait tomber son chapeau bleu. Abraham maintenait sa main sur la bouche de Scarface, Scarface lui mordait sauvagement les doigts. Scarface le frappait avec ses petits poings, Abraham répliquait avec un coup de tête. Scarface tentait de l'étrangler avec ses petites mains de bois, Abraham le secouait comme un prunier. Toute la scène avait un côté comique dont ne manquèrent pas de se régaler les enfants hilares qui assistaient au combat. Puis tout d'un coup, le pantin glissa entre les mains de son maître et alla s'écraser au sol, désarticulé. Abraham, épuisé et douloureux, décida de profiter de ce moment où Scarface était incapable de faire le moindre mal à personne pour s'éclipser. Sous les yeux ébahis des enfants, le vieil homme ramassa ses effets personnels et ceux de Scarface qui s'étaient dispersés durant la bagarre. Puis, il reprit Scarface entre ses bras et se fraya un chemin parmi les mômes qui s'écartaient respectueusement sur son passage. Tandis qu'il courait aussi vite que son poids et son âge le lui permettaient vers son hôtel, il entendit au loin:
-Encore!Encore!Encore!
Ce soir-là, le théâtre de marionnettes qui se produisait au village fit salle comble pour la toute première fois de son histoire. Après un spectacle décevant, les enfants se plaignirent à leurs parents que "le monsieur marrant avec son noeud papillon à pois rouge et sa marionnette rigolote" n'était pas présent.
_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _________-Agad'!Agad'! C'est la marionnette rigolote de l'affiche!
Au son de la voix gazouillante de cet enfant visiblement bien trop heureux, Scarface sursauta. Il avait oublié à quel point il détestait ces vermines purulentes qui croutaient la surface de la terre comme une MST tenace. La piqûre de rappel était un peu brutale. Il chercha des yeux la source de cette pollution sonore, ou du moins il tenta de faire bouger les billes en bois qui lui servaient de globes oculaires. Finalement, Abraham se retourna et Scarface put avoir en face de lui la source de son désagrément.
- Spoiler:
Deux enfants, un garçon et une fille aux cheveux blancs comme neige, âgés d'environ 8 et 6 ans leur faisaient face.Le garçon était en train de pointer du doigt Scarface et sa supposée soeur de le fixer, fascinée. Qu'est-ce qu'elle avait? Elle n'avait jamais vu un mafieux de sa vie, ou quoi? Remarque, vu la porcherie dans laquelle elle avait été élevée, ça n'avait rien de surprenant.
-Hé m'sieur! Ta marionnette rigolote elle peut faire des tours? Demandèrent en choeur les enfants à Abraham, pris au dépourvu par la question.
Oh, vous deux. Adorables cancrelats. Sombres petits rayons de soleil. Ne vous a-t-on pas appris qu'il était impoli de pointer du doigt et suicidaire de demander à Scarface, le roi des blues, le parrain des parrains, le gros bonnet des gros bonnets, de faire des tours?
Abraham, sentant la tension qui envahissait son partenaire, tâcha d'empêcher la situation de s'envenimer.
-Non, elle ne fait pas de tours. Et, heu, arrête d'importuner les grandes personnes qui ont du travail s'il te plaît.
-Pourquoi t'as une marionnette si elle ne fait pas de tours? C'est nul... babilla la petite.
Scarface fulminait de plus en plus. Abraham hésita à simplement courir loin des enfants et de leurs questions avant que Scarface n'explose, mais il était trop tard. Une autre bande d'enfants, un troupeau même, arrivait depuis l'angle de la rue. En peu de temps, les deux associés furent encerclés par des petites têtes blondes caquetantes.
-Hé, Gwenaël, qu'est-ce qui se passe? Demanda l'une d'entre elles.
-C'est le monsieur, il a une marionnette rigolote comme sur l'affiche mais elle ne fait pas de tours, du coup c'est nul. Répondit le plus simplement du monde le garçon.
Il n'en fallait pas moins pour que Scarface ne laisse échapper toute sa colère dans une explosion de violence dévastatrice. Il alla se planter à quelques centimètres du visage de l'enfant pour hurler:
-JEVAISTEDECOUPERENMORCEAUXETTEDONNERABOUFFERAUXPORCSMARINSTOIETTASOEURETTAMEREETTOUTETAFAMILLEETTOUTTONVILLAGEDEBOUSEUXCONSANGUINS *MMPH*
D'une main plaquée sur sa bouche, Abraham empêchait son pantin de propager plus d'insanités. Heureusement, le flot de grossièretés que Scarface venait de proférer était resté trop rapide et trop incompréhensible pour les enfants. Scarface luttait avec force pour reprendre son droit à la parole devant son audience amusée.
-Hé bah tu vois, elle peut faire des tours! Fit remarquer d'une voix guillerette la petite soeur du dénommé Gwenaël.
C'en était trop. Scarface chercha sur son maître sa mitraillette fétiche, avec la ferme intention de s'en servir. Elle n'y était pas. Maudit soit-il avec son refus de se balader arme à la ceinture! S'il l'avait eu, le problème des gamins serait déjà réglé depuis bien longtemps et on pourrait se concentrer sur des choses plus importantes, comme nettoyer des tâches de sang frais sur un costume.
La lutte féroce entre l'homme et le pantin continua sous le regard fasciné des enfants. Abraham plaquait Scarface contre un mur, Scarface lui mettait des claques. Scarface faisait tomber les lunettes d'Abraham, Abraham lui faisait tomber son chapeau bleu. Abraham maintenait sa main sur la bouche de Scarface, Scarface lui mordait sauvagement les doigts. Scarface le frappait avec ses petits poings, Abraham répliquait avec un coup de tête. Scarface tentait de l'étrangler avec ses petites mains de bois, Abraham le secouait comme un prunier. Toute la scène avait un côté comique dont ne manquèrent pas de se régaler les enfants hilares qui assistaient au combat. Puis tout d'un coup, le pantin glissa entre les mains de son maître et alla s'écraser au sol, désarticulé. Abraham, épuisé et douloureux, décida de profiter de ce moment où Scarface était incapable de faire le moindre mal à personne pour s'éclipser. Sous les yeux ébahis des enfants, le vieil homme ramassa ses effets personnels et ceux de Scarface qui s'étaient dispersés durant la bagarre. Puis, il reprit Scarface entre ses bras et se fraya un chemin parmi les mômes qui s'écartaient respectueusement sur son passage. Tandis qu'il courait aussi vite que son poids et son âge le lui permettaient vers son hôtel, il entendit au loin:
-Encore!Encore!Encore!
Ce soir-là, le théâtre de marionnettes qui se produisait au village fit salle comble pour la toute première fois de son histoire. Après un spectacle décevant, les enfants se plaignirent à leurs parents que "le monsieur marrant avec son noeud papillon à pois rouge et sa marionnette rigolote" n'était pas présent.
[justify]Informations IRL
Prénom : Antoine
Age : 14
Aime : One piece,les jeux-vidéos,écrire
N'aime pas : Les gens normaux (ils font peur)
Personnage préféré de One Piece : Usopp
Caractère : Je suis agréable,sociable et généreux (nan je déconne,je suis un connard antisocial égoïste et je vous déteste tous)
Fait du RP depuis : Quelques mois
Disponibilité approximative : Je serais là toute la semaine,mais je crois que je n'écrirais que pendant le week-end
Comment avez-vous connu le forum ? Trouvé tout seul comme un grand
Dernière édition par Abraham Thompson le Dim 25 Oct 2015 - 2:45, édité 24 fois