>> Mune Kassia
Pseudonyme : // Age: 19 ans Sexe : Femme Race : Humain (Voir ICI) Métier : // Groupe : Civil But : Retrouver son lapin blanc. Fruit du démon ou Aptitude que vous désirez posséder après votre validation : // Équipement : Un pendentif | Une dague. Codes du règlement : Parrain : // Ce compte est-il un DC ? : Non. Si oui, quel @ l'a autorisé ? : ... |
>> Physique
Me.... Décrire physiquement ? Je ne comprends pas vraiment votre demande. Vous voulez que je vous explique à quoi je ressemble, mais vous me voyez non ? Enfin je veux dire... Oh non ! Ne me dites pas que vous êtes aveugle ! Oh mon dieu je suis tellement désolée ! Hem... Il me faudrait un miroir, laissez-moi une petite seconde s'il vous plait... Attendez... Oh voilà !
Donc extérieurement, comment je suis ? Eh bien, j'aime beaucoup mon visage. Mes deux yeux si clairs qu'on les confondrait avec la mer, j'en suis particulièrement fière. On me dit souvent que j'ai de beaux yeux. Non pas que je souhaite paraitre comme une personne vaniteuse, mais j'ai pensée que c'était un détail à souligner. Mes traits sont très finement dessinés, enfin je pense plutôt que c'est ce miroir qui me met en valeur. Ma chevelure... Elle est rouge. J'aime beaucoup le rouge vous savez ? Héritée de ma mère, cette étendue écarlate est équivalente à une véritable pierre précieuse à mes yeux. J'y tiens comme à la prunelle de ces derniers. Soignés comme une princesse, je mets un accent tout particulier à m'occuper de mes cheveux, je tiens à ce qu'ils restent aussi resplendissants que possible !
On pourrait penser que je me soucie énormément de mon physique, mais mes parents m'ont toujours dit qu'il était important de rester présentable, c'était une forme de politesse. Il parait. En tout cas, je restais très négligente en matière de vêtements. Je ne sais pas m'habiller. Pour être tout à fait honnête je ne savais même pas qu'il était possible de ne pas savoir s'habiller. La vie est compliquée parfois. J'aimerais que les choses soient simples, mais bon, on dirait que ce n'est pas vraiment possible. *se tortille légèrement devant le miroir* Sinon, je n'ai rien de spécial à signaler à propos de mon corps. Certains me disent que je possède de belles formes, j'imagine que je dois en être heureuse également. Enfin ça me gêne toujours lorsque des gens me fixe, cela doit être un excès de timidité naturelle.
Parfois, il m'arrive de faire craquer mes doigts quand je suis stressée. Beaucoup de personnes ne supportent pas ce bruit, mais il m'aide à rassembler mes esprits. C'est très important pour moi de rester... Concentrée et surtout ne pas être distraite ! Pourtant... Il y a autre chose. Ça ne vous concerne pas parce que vous êtes non-voyant et encore désolée vraiment ! Mais, certaines personne ont un regard étrange envers moi. Quand je dis étrange, je veux dire qu'il ne me fixe pas de manière "habituelle". C'est un regard... Qui m'énerve un peu. Je n'aime pas ce mot, mais il faut bien l'utiliser de temps en temps, non ? Pour être plus précise, j'ai l'impression qu'ils ont... Pitié de moi. Comme si je n'étais pas pareille qu'eux, mais c'est faux ! Je suis exactement ce qu'ils sont ! Je ne comprends décidément pas ce regard...
… Comment ? C'est exactement le regard que je vous ai porté durant toute cette description ?
Donc extérieurement, comment je suis ? Eh bien, j'aime beaucoup mon visage. Mes deux yeux si clairs qu'on les confondrait avec la mer, j'en suis particulièrement fière. On me dit souvent que j'ai de beaux yeux. Non pas que je souhaite paraitre comme une personne vaniteuse, mais j'ai pensée que c'était un détail à souligner. Mes traits sont très finement dessinés, enfin je pense plutôt que c'est ce miroir qui me met en valeur. Ma chevelure... Elle est rouge. J'aime beaucoup le rouge vous savez ? Héritée de ma mère, cette étendue écarlate est équivalente à une véritable pierre précieuse à mes yeux. J'y tiens comme à la prunelle de ces derniers. Soignés comme une princesse, je mets un accent tout particulier à m'occuper de mes cheveux, je tiens à ce qu'ils restent aussi resplendissants que possible !
On pourrait penser que je me soucie énormément de mon physique, mais mes parents m'ont toujours dit qu'il était important de rester présentable, c'était une forme de politesse. Il parait. En tout cas, je restais très négligente en matière de vêtements. Je ne sais pas m'habiller. Pour être tout à fait honnête je ne savais même pas qu'il était possible de ne pas savoir s'habiller. La vie est compliquée parfois. J'aimerais que les choses soient simples, mais bon, on dirait que ce n'est pas vraiment possible. *se tortille légèrement devant le miroir* Sinon, je n'ai rien de spécial à signaler à propos de mon corps. Certains me disent que je possède de belles formes, j'imagine que je dois en être heureuse également. Enfin ça me gêne toujours lorsque des gens me fixe, cela doit être un excès de timidité naturelle.
Parfois, il m'arrive de faire craquer mes doigts quand je suis stressée. Beaucoup de personnes ne supportent pas ce bruit, mais il m'aide à rassembler mes esprits. C'est très important pour moi de rester... Concentrée et surtout ne pas être distraite ! Pourtant... Il y a autre chose. Ça ne vous concerne pas parce que vous êtes non-voyant et encore désolée vraiment ! Mais, certaines personne ont un regard étrange envers moi. Quand je dis étrange, je veux dire qu'il ne me fixe pas de manière "habituelle". C'est un regard... Qui m'énerve un peu. Je n'aime pas ce mot, mais il faut bien l'utiliser de temps en temps, non ? Pour être plus précise, j'ai l'impression qu'ils ont... Pitié de moi. Comme si je n'étais pas pareille qu'eux, mais c'est faux ! Je suis exactement ce qu'ils sont ! Je ne comprends décidément pas ce regard...
… Comment ? C'est exactement le regard que je vous ai porté durant toute cette description ?
>> Psychologie
Malheureusement, Kassia ne sera pas en mesure de vous parler d'elle psychologiquement. Pour la simple et bonne raison que la jeune écarlate souffre de certains problèmes qui l'empêchent de se juger le plus objectivement d'un point de vue psychique.
Il n'existe aucun terme réellement scientifique pour qualifier son problème. Kassia est une personne qui possède de grandes difficultés à s'exprimer, ou plus précisément, à exprimer ses émotions. Rajoutant à cela sa grande naïveté naturelle, la jeune femme n'est pas vraiment quelqu'un que l'on pourrait qualifier de facilement abordable. Autant vous dire que pour celles et ceux qui souhaiteraient lui faire du charme, ils ne sont pas sortis d'affaire. Enfermée dans sa bulle, l'écarlate n'a pourtant que faire de ce que pense les autres, préférant rester optimiste en toutes circonstances, ce qui pour le coup n'est pas une mauvaise chose.
Cet handicap empêche nullement notre héroïne de garder le sourire, souriant à toutes les belles choses que peuvent lui offrir la vie, comme aux plus mauvaises. Son sourire, n'est pourtant pas facile à cerner. Tantôt heureux, ce sourire peut alors se métamorphoser en tristesse, voire en colère. C'est un principe que Kassia a adopté dans sa jeunesse. Elle n'aime pas les visages tristes, alors elle fait tout pour compenser avec sa bonne humeur parfois excessive. Comment pourrait-on mettre en colère un être aussi doux qu'elle ? Aucun, enfin pour l'heure, rien ne l'irrite particulièrement. Seul l'évocation de son cher lapin blanc pourrait lui donner une moue triste. Elle le cherche depuis si longtemps... Je me demande bien ce que possède ce lapin de si particulier... *tousse* Mais ne nous égarons pas.
Dotée d'une grande détermination, le fait que Kassia voyage désormais au travers des Blues prouve qu'elle n'est pas le genre de femme hésitante qui peut changer d'avis d'un geste, non loin de là. Etant à la fois une qualité et un défaut, ce trait de sa personnalité l'empêche cependant de prendre les bonnes décisions en situation délicate, adoptant parfois des comportements pour le moins comique. Néanmoins, elle reste une personne agréable à vivre malgré ses "déficiences" psychologiques et possède un sens de l'honneur à toute épreuve. Ses amis se comptent sur les doigts d'une main, mais ce sont des amis qu'elle protègerait aux péril de sa vie.
... Comment ? Qui je suis ? Oh, une personne qui veille sur Kassia depuis le début de son aventure... Je suis un peu comme le spectateur silencieux d'un film, si vous voulez. Et puis de toute façon, ce n'est pas moi le héros de l'histoire, mais notre chère écarlate Kassia Mune.
N.B : Son plus gros point faible est très certainement la nourriture. Elle en raffole comme personne.
Il n'existe aucun terme réellement scientifique pour qualifier son problème. Kassia est une personne qui possède de grandes difficultés à s'exprimer, ou plus précisément, à exprimer ses émotions. Rajoutant à cela sa grande naïveté naturelle, la jeune femme n'est pas vraiment quelqu'un que l'on pourrait qualifier de facilement abordable. Autant vous dire que pour celles et ceux qui souhaiteraient lui faire du charme, ils ne sont pas sortis d'affaire. Enfermée dans sa bulle, l'écarlate n'a pourtant que faire de ce que pense les autres, préférant rester optimiste en toutes circonstances, ce qui pour le coup n'est pas une mauvaise chose.
Cet handicap empêche nullement notre héroïne de garder le sourire, souriant à toutes les belles choses que peuvent lui offrir la vie, comme aux plus mauvaises. Son sourire, n'est pourtant pas facile à cerner. Tantôt heureux, ce sourire peut alors se métamorphoser en tristesse, voire en colère. C'est un principe que Kassia a adopté dans sa jeunesse. Elle n'aime pas les visages tristes, alors elle fait tout pour compenser avec sa bonne humeur parfois excessive. Comment pourrait-on mettre en colère un être aussi doux qu'elle ? Aucun, enfin pour l'heure, rien ne l'irrite particulièrement. Seul l'évocation de son cher lapin blanc pourrait lui donner une moue triste. Elle le cherche depuis si longtemps... Je me demande bien ce que possède ce lapin de si particulier... *tousse* Mais ne nous égarons pas.
Dotée d'une grande détermination, le fait que Kassia voyage désormais au travers des Blues prouve qu'elle n'est pas le genre de femme hésitante qui peut changer d'avis d'un geste, non loin de là. Etant à la fois une qualité et un défaut, ce trait de sa personnalité l'empêche cependant de prendre les bonnes décisions en situation délicate, adoptant parfois des comportements pour le moins comique. Néanmoins, elle reste une personne agréable à vivre malgré ses "déficiences" psychologiques et possède un sens de l'honneur à toute épreuve. Ses amis se comptent sur les doigts d'une main, mais ce sont des amis qu'elle protègerait aux péril de sa vie.
... Comment ? Qui je suis ? Oh, une personne qui veille sur Kassia depuis le début de son aventure... Je suis un peu comme le spectateur silencieux d'un film, si vous voulez. Et puis de toute façon, ce n'est pas moi le héros de l'histoire, mais notre chère écarlate Kassia Mune.
N.B : Son plus gros point faible est très certainement la nourriture. Elle en raffole comme personne.
>> (auto)Biographie
J'avais un lapin. Il était blanc. Je m'en souviens parce qu'il était spécial, mon unique propriété. C'était amusant d'avoir quelque chose qui t'appartenait. On se sentait fort, important. Mais c'était tout le contraire. Devoir se satisfaire d'objets faisait de nous des êtres faibles, enfin c'était mon point de vue. Je n'aimais pas vraiment écrire, tout sonnait beaucoup mieux à l'oral. Pourtant, il fallait bien une trace de mon histoire non ? Je me doute bien que cela pourrait être vu comme étant un acte vaniteux de ma part, mais qu'importe. Je n'étais pas née pour être aimée, mais pour aimer vivre. Comme quoi, la poésie n'appartient pas qu'aux poètes. Bon, il fallait que je trouve un point de départ à mon récit. Mais... Je n'arrivais pas à me souvenir. Pourquoi mon cerveau n'était-il pas un peu plus développé ? C'était frustrant d'oublier des détails de sa vie, surtout sa naissance ! Enfin bref, tentons de commencer à partir de mon souvenir le plus lointain....
Je suis née... sur East Blue. Au sein de l’ile de Koneashima pour être exacte. C'était beau comme endroit, toutes ces couleurs... Ce volcan qui surplombait l’ile comme un dieu protecteur. Oui, c'était là-bas que j'avais laissée échapper mon premier souffle. Tristesse. Tristesse de devoir penser que je ne m'y trouve plus aujourd'hui. Mon père me disait toujours.... Oh oui ! Mes parents. Quand j'étais petite, j'en avais deux. Un homme et une femme. Ils étaient tellement gentils avec moi, j'avais tout le temps des cadeaux avec eux. mon père s'appelait Trisaak. Il était grand, fin comme une brindille, mais très intelligent. Il s'intéressait de près au volcan de l’ile. Pour les connaisseurs, il travaillait avec Flint Delacroi... Vous le connaissez ? Moi pas. De toute façon, je n'aimais pas les volcans, c'était dangereux et il faisait bien trop chaud dans ces endroits.
Ma mère, Jessica, préférait se balader. J'avais toujours admirée sa longue chevelure écarlate, bien plus que la mienne ! Elle m'emmenait souvent en balade cueillir des fleurs... Il parait que c'est plutôt banal comme activité, mais ce que les autres n'avaient pas, moi je le possédais. Un lapin. Un lapin blanc. Je l'avais toujours avec moi. Mes parents me lançaient de ces regards quand je parlais de mon petit lapin, ils devaient sans doute être jaloux de ne pas avoir le même ! Ce lapin, c'est mon grand-frère qui me l'avait offert. Oh, mais oui, je ne vous en ai pas encore parlé ! Mon grand-frère, il était vraiment bizarre. Quand je jouais avec lui, il n'arrêtait pas de parler tout seul. Mais il était tellement drôle. Une fois, il avait essayé d'imiter mon lapin, mais son imitation ressemblait plus à celle d'une grenouille qu'autre chose. Par contre... Je ne me rappelais plus de son nom... Ni même de son physique.. C'est bizarre, je n'arrivais même pas à me remémorer sa voix. Nouvelle Tristesse.
Bon, avançons un peu dans le temps, parce que l'enfance c'est sympa deux minutes, mais on finit toujours par s'ennuyer ! Allons... Six ans plus tard. Imaginez. L'île prospérait. Dans le seul village, il y avait une jeune à la chevelure écarlate qui gambadait, toujours accompagnée de son fidèle lapin ! Puis il y eut des individus. Pas vraiment joueurs. Je connaissais tout le monde sur l'ile, enfin je le pensais. Mais eux je ne les connaissais pas. Il y avait deux hommes, très costauds et une femme. Belle, ravissante, envoutante. Ils me posèrent quelques questions. Sur l'ile, sur moi, sur mon lapin. Puis ils me proposèrent d'aller faire un tour. C'était bien les tours, vous n'êtes pas d'accord ? Mais ce tour-là... Je ne l'ai pas vraiment aimée. J'avais mal quand ils tentèrent de m'emmener de force sur leur bateau. Mais heureusement, les villageois intervinrent et les méchants individus fuirent. On m'apprit alors qu'il s'agissait de pirates.
Les pirates. Je n'avais jamais entendu ce nom de ma vie. On disait qu'ils étaient méchants, vraiment peu recommandables. Ils vivaient sur la mer, voyageaient et tuaient. Je ne voulais plus aller sur la mer, avant j'en rêvais, mais plus maintenant. Ça me faisait peur. Ça s'appelait un traumatisme. Mais mon grand-frère lui, voulait devenir pirate. Il me l'avait avoué une nuit, alors qu'on était allés dormir à la belle étoile. Je ne comprenais pas, c'était bien de devenir méchant ? Puis il m'expliqua que tous les pirates n'étaient pas forcément méchants. Que certains avaient de nobles rêves, que seule la piraterie leur permettrait de réaliser. Je n'arrivais pas à... Comprendre ? Je pense. C'était bizarre, je saisissais chaque mot, mais le sens m'échappait. Réaliser ses rêves ? Mais le principe du rêve n'était pas justement que ce n'était pas réel ? En même temps je n'avais que huit ans à l'époque... Bon en fait ça ne justifiait rien, même aujourd'hui je ne comprenais pas.
La vie continuait, rien de spécial à souligner et de toute façon je n'avais pas envie de m'en souvenir. J'avais déjà beaucoup écrit, je pense que ça suffirait à vous faire une idée de mon histoire. Du coup, mon grand-frère s'en alla. J'étais un peu triste, j'avais plus personne avec qui jouer. Mais au moins je savais qu'il n'était pas parti pour devenir un méchant et ça c'était une bonne chose. Ce qui me rendit encore plus triste, ce fut la disparition de mon lapin blanc. Ce lapin était mon cœur, mon âme. Sans lui je n'étais rien, personne. Inutile. Mes parents semblaient ne pas comprendre. Mais ce n'était pas compliqué bon sang ! Mon lapin blanc s'était volatilisé, il fallait à tout prix le retrouver ! J'avais seize ans quand il s'en alla. J'étais anéantie. Pendant un temps, je m'enferma dans ma chambre en rompant tout contact avec l'extérieur. Ce fut ma mère qui me réconforta, en me révélant que mon lapin blanc était sans doute parti voyager, comme mon grand-frère.
Alors, c'était décidé, j'allais moi aussi voyager, pour retrouver l'unique raison de mon existence ! Cependant, mes parents étaient vraiment très protecteurs avec moi. Je ne comprenais pas vraiment, j'étais pourtant une grande fille maintenant, je pouvais me débrouiller toute seule. En tout cas, ils ne furent pas très contents quand je leur annoncèrent ma décision. Donc, pour ne pas les rendre trop tristes, je pris le soin de déposer un dessin d'eux que j'avais personnellement fait pour les rassurer, avant de m'enfuir de la maison.
Trois ans se sont écoulés depuis ce jour, trois ans où j'ai vogué d'îles en îles et découvrant pleins de cultures et de choses vraiment géniales. Il faut vraiment que je vous raconte tout ça...
... Oh, je n'ai plus de papier.
Je suis née... sur East Blue. Au sein de l’ile de Koneashima pour être exacte. C'était beau comme endroit, toutes ces couleurs... Ce volcan qui surplombait l’ile comme un dieu protecteur. Oui, c'était là-bas que j'avais laissée échapper mon premier souffle. Tristesse. Tristesse de devoir penser que je ne m'y trouve plus aujourd'hui. Mon père me disait toujours.... Oh oui ! Mes parents. Quand j'étais petite, j'en avais deux. Un homme et une femme. Ils étaient tellement gentils avec moi, j'avais tout le temps des cadeaux avec eux. mon père s'appelait Trisaak. Il était grand, fin comme une brindille, mais très intelligent. Il s'intéressait de près au volcan de l’ile. Pour les connaisseurs, il travaillait avec Flint Delacroi... Vous le connaissez ? Moi pas. De toute façon, je n'aimais pas les volcans, c'était dangereux et il faisait bien trop chaud dans ces endroits.
Ma mère, Jessica, préférait se balader. J'avais toujours admirée sa longue chevelure écarlate, bien plus que la mienne ! Elle m'emmenait souvent en balade cueillir des fleurs... Il parait que c'est plutôt banal comme activité, mais ce que les autres n'avaient pas, moi je le possédais. Un lapin. Un lapin blanc. Je l'avais toujours avec moi. Mes parents me lançaient de ces regards quand je parlais de mon petit lapin, ils devaient sans doute être jaloux de ne pas avoir le même ! Ce lapin, c'est mon grand-frère qui me l'avait offert. Oh, mais oui, je ne vous en ai pas encore parlé ! Mon grand-frère, il était vraiment bizarre. Quand je jouais avec lui, il n'arrêtait pas de parler tout seul. Mais il était tellement drôle. Une fois, il avait essayé d'imiter mon lapin, mais son imitation ressemblait plus à celle d'une grenouille qu'autre chose. Par contre... Je ne me rappelais plus de son nom... Ni même de son physique.. C'est bizarre, je n'arrivais même pas à me remémorer sa voix. Nouvelle Tristesse.
Bon, avançons un peu dans le temps, parce que l'enfance c'est sympa deux minutes, mais on finit toujours par s'ennuyer ! Allons... Six ans plus tard. Imaginez. L'île prospérait. Dans le seul village, il y avait une jeune à la chevelure écarlate qui gambadait, toujours accompagnée de son fidèle lapin ! Puis il y eut des individus. Pas vraiment joueurs. Je connaissais tout le monde sur l'ile, enfin je le pensais. Mais eux je ne les connaissais pas. Il y avait deux hommes, très costauds et une femme. Belle, ravissante, envoutante. Ils me posèrent quelques questions. Sur l'ile, sur moi, sur mon lapin. Puis ils me proposèrent d'aller faire un tour. C'était bien les tours, vous n'êtes pas d'accord ? Mais ce tour-là... Je ne l'ai pas vraiment aimée. J'avais mal quand ils tentèrent de m'emmener de force sur leur bateau. Mais heureusement, les villageois intervinrent et les méchants individus fuirent. On m'apprit alors qu'il s'agissait de pirates.
Les pirates. Je n'avais jamais entendu ce nom de ma vie. On disait qu'ils étaient méchants, vraiment peu recommandables. Ils vivaient sur la mer, voyageaient et tuaient. Je ne voulais plus aller sur la mer, avant j'en rêvais, mais plus maintenant. Ça me faisait peur. Ça s'appelait un traumatisme. Mais mon grand-frère lui, voulait devenir pirate. Il me l'avait avoué une nuit, alors qu'on était allés dormir à la belle étoile. Je ne comprenais pas, c'était bien de devenir méchant ? Puis il m'expliqua que tous les pirates n'étaient pas forcément méchants. Que certains avaient de nobles rêves, que seule la piraterie leur permettrait de réaliser. Je n'arrivais pas à... Comprendre ? Je pense. C'était bizarre, je saisissais chaque mot, mais le sens m'échappait. Réaliser ses rêves ? Mais le principe du rêve n'était pas justement que ce n'était pas réel ? En même temps je n'avais que huit ans à l'époque... Bon en fait ça ne justifiait rien, même aujourd'hui je ne comprenais pas.
La vie continuait, rien de spécial à souligner et de toute façon je n'avais pas envie de m'en souvenir. J'avais déjà beaucoup écrit, je pense que ça suffirait à vous faire une idée de mon histoire. Du coup, mon grand-frère s'en alla. J'étais un peu triste, j'avais plus personne avec qui jouer. Mais au moins je savais qu'il n'était pas parti pour devenir un méchant et ça c'était une bonne chose. Ce qui me rendit encore plus triste, ce fut la disparition de mon lapin blanc. Ce lapin était mon cœur, mon âme. Sans lui je n'étais rien, personne. Inutile. Mes parents semblaient ne pas comprendre. Mais ce n'était pas compliqué bon sang ! Mon lapin blanc s'était volatilisé, il fallait à tout prix le retrouver ! J'avais seize ans quand il s'en alla. J'étais anéantie. Pendant un temps, je m'enferma dans ma chambre en rompant tout contact avec l'extérieur. Ce fut ma mère qui me réconforta, en me révélant que mon lapin blanc était sans doute parti voyager, comme mon grand-frère.
Alors, c'était décidé, j'allais moi aussi voyager, pour retrouver l'unique raison de mon existence ! Cependant, mes parents étaient vraiment très protecteurs avec moi. Je ne comprenais pas vraiment, j'étais pourtant une grande fille maintenant, je pouvais me débrouiller toute seule. En tout cas, ils ne furent pas très contents quand je leur annoncèrent ma décision. Donc, pour ne pas les rendre trop tristes, je pris le soin de déposer un dessin d'eux que j'avais personnellement fait pour les rassurer, avant de m'enfuir de la maison.
Trois ans se sont écoulés depuis ce jour, trois ans où j'ai vogué d'îles en îles et découvrant pleins de cultures et de choses vraiment géniales. Il faut vraiment que je vous raconte tout ça...
... Oh, je n'ai plus de papier.
>> Test RP
Combien de temps ? Depuis combien de temps étais-je à la recherche de mon lapin ? Beaucoup trop longtemps si vous voulez mon avis. Aujourd'hui pourtant, je sentais que les choses allaient être différentes, j'avais ce pressentiment qu'en ce jour, je reverrai mon lapin blanc ! J'étais récemment arrivée sur une nouvelle ile, fort sympathique il fallait le dire. Les habitants de cet endroit m'avait accueilli très chaleureusement. Elle m'attirait tout particulièrement pour un seul détail qui capta toute mon attention. On disait qu'une étrange créature toute de blanche vêtue s'amusait à ravager les plantations des habitants de l’ile. Il pourrait s'agir de mon lapin non ? Bon, c'est vrai que mon lapin à moi n'avait pas pour habitude de manger, mais bon l'espoir faisait vivre disait-on.
Je m'étais levée à l'aube ce matin afin de commencer mon enquête. Après avoir interrogé quelques villageois matinales sur la créature, personne ne pus réellement me renseigner davantage sur ce que je savais déjà. La seule chose que j'appris fut que les habitants de l'ile avaient pris la décision d'engager des chasseurs afin de régler définitivement du problème. La nouvelle me laissa perplexe. Pourquoi des mesures aussi drastiques ? Personne ne savait ce que cherchait vraiment la bête. Peut-être souhaitait-elle juste attirer l'intention, ou bien voulait-elle juste de la nourriture. Pourquoi fallait-il juger les êtres vivants de par leurs actions, sans même se soucier des raisons qui les poussaient à agir ainsi ?
Répondant à mon interrogation par un profond soupir, je repris mon enquête durant une bonne partie de la matinée. Il fallait que je trouve un moyen de retrouver la créature avant les chasseurs, il fallait que j'en apprenne plus sur ses motivations, et surtout vérifier s'il s'agissait de... Mon lapin blanc. Mais mon petit lapin blanc ne ferait jamais de mal à une mouche, il était impossible que mon lapin blanc soit dangereux pour qui que ce soit. Je n'avais qu'une notion très abstraite du danger, et il m'arrivait souvent de me mettre facilement en danger, sans même m'en rendre compte. Je risquais peut-être ma vie en cherchant à rencontrer l'animal, mais il était hors de question que je laisse cet être vivant quitter ce monde, pas avant lui avoir parlé.
Mon chemin me mena alors en forêt, une forêt qui ne se trouvait qu'à quelques minutes du village. Je n'avais aucune idée de comment j'avais atterri là, sans doute un moment de rêverie de ma part qui avait guidé mes pas jusqu'ici. En attendant, j'étais désormais perdue au milieu de cette étendue naturelle, sans aucun moyen de revenir sur mes pas. Sans me décourager pour autant, j'entrepris de chercher un moyen de m'en aller de cet endroit de plus en plus effrayant le plus rapidement possible. Je fus alors attiré par un bruit, une sorte d'explosion qui devait sans doute provenir d'une arme à feu. Je m'en doutais parce que j'avais déjà entendu ce son auparavant, enfin je crois. A moins que cela soit dû à un feu d'artifice lancé par mégarde, mais où se trouvait les paillettes colorés qui voletaient dans le ciel alors ?
Mon sang ne fit alors qu'un tour, quand j'entendis plusieurs voix masculines s'élever non loin de ma position. Au vu de leurs propos, ils devaient s'agir des fameux chasseurs engagés pour traquer la pauvre bête au pelage blanc. Me cachant rapidement parmi les feuillages de la forêt, je tendis l'oreille à leur paroles, tentant de rester la plus concentrée possible.
- Où est-ce qu'il a filé encore ?
- Joe est parvenue à le toucher tout à l'heure, il ne doit pas se cacher bien loin, continuons.
Ils avaient touchés le pauvre animal ? Plaquant mes mains contre ma bouche pour m'empêcher de pousser un cri d'exclamation, je réfléchissais déjà à toutes les douleurs que pouvaient subir cette pauvre créature actuellement. Il était tout de même étrange de voir à quel point je me montrais empathique avec, alors que je n'étais même pas sure qu'il s'agissait de mon lapin blanc. Mais c'était plus fort que moi, j'étais bien trop gentille de nature. Je pris alors soin de me dégager discrètement de ma cachette, en suivant de près les deux chasseurs qui scrutaient les environs d'un œil affuté. Après quelques minutes de marche, un nouveau son, ressemblant fortement à un cri d'agonie se fit alors entendre et qui provenait de derrière un épais buisson, juste devant la positon des chasseurs. Le temps sembla alors se figer, tandis qu'une masse jaillit des buissons, tentant de s'enfuir de s'engouffrer parmi les arbres.
Un des chasseurs sortit alors son fusil, et visa alors la créature, avant de presser la détente sans attendre. Il rata cependant sa cible, pestant alors contre lui-même. Je ne pus m'empêcher un soupir de soulagement, tandis que je quittais les chasseurs pour suivre cette fois-ci, la piste de l'animal. Ce dernier semblait gravement blessé, et éprouvait de grandes difficultés à se mouvoir. De par sa taille, j'en concluais qu'il ne s'agissait finalement pas de mon lapin blanc, balayant alors les maigres espoirs qui subsistaient en moi. Néanmoins, cette nouvelle ne me découragea nullement. Je me devais de protéger cet animal, il ne méritait pas la mort pour ce qu'il avait fait !
Mais alors que j'amorçais le pas pour sortir de ma cachette et aller à la rencontre du lapin géant, un homme jaillit alors d'un arbre avant de pointer son arme vers l'animal, un sourire au lèvres. Il comptait tirer ! Je ne pouvais pas le laisser faire ! N'écoutant plus que mon cœur, je m'élança à toute vitesse vers le chasseur, agrippant alors son arme dans le but de la lui retirer. Étonné de me voir, il ne sut réagir mais ne lâcha pas son outil pour autant. La créature nous vit alors et pris immédiatement ses jambes à son cou. C'était au moins ça de gagné ! Cependant ma joie ne fut que de courte durée, tandis que je me faisais violemment repoussée sur le sol, le chasseur de toute sa taille avant de me lancer.
- Mais qu'est-ce qu'une gamine comme toi fabrique ici ? Tu vois pas que tu gênes ma partie de chasse là ? Déguerpis vite avant que je ne m'énerve pour de bon !
Je fronçais alors les sourcils, soutenant son regard tout en me relevant. Comment osait-il me traiter de gamine ? Les poings serrés, je ne pris même pas la peine de l'attaquer. D'une, parce qu'il ne le méritait pas, et de deux parce que de toute façon je n'étais pas assez forte pour oser défier un homme armé. Le chasseur s'en alla alors, pendant que je restais plantée là sans bouger. J'espérai que l'animal avait eut le temps de s'échapper suffisamment loin pour semer les chasseurs. Cependant, je ne pouvais pas me permettre de l'abandonner ! Je repris alors ma marche discrète à travers la forêt tout en réfléchissant à un moyen de mettre l'étrange lapin en sécurité.
Ses chasseurs ne se souciaient pas du tout de cet animal, seul l'argent les intéressaient, c'en était affligeant. Puis, je fus témoin de cette scène. Un espace dégagé, où semblait s'être endormi l'animal. Comment ? Il était chassé de toutes parts, et le voilà endormis au milieu d'un lieu dépourvu de buissons ? Quel idiot, avec les chasseurs qui approchaient en plus ! Je devais l'aider à s'échapper. M'approchant tout d'abord de lui, je le secouais légèrement tout en guettant la moindre réaction, aucun signe de vie. Je poussais alors un profond soupir, posant mon regard sur le lapin, attendris par son visage angélique en plein rêve.
- Alors petite, on s'est perdue ?
Les trois. Les trois chasseurs se tenaient debout devant moi, arme à la main et air hautain. Fronçant de nouveau les sourcils, je me relevais en me tournant vers eux, écartant alors les bras dans le but de couvrir vainement l'animal.
Pas... Le... Lapin...
Je me mordis la lèvre inférieure. Les mots, les idées se mélangeaient dans ma tête, je ne savais pas comment leur faire comprendre qu'il ne fallait pas le tuer. Un des chasseurs s'approcha alors de moi, levant son fusil en le pointant vers moi. Il comptait me tirer dessus ? Des sueurs froides prirent soudainement possession de mon corps. Mes yeux étaient écarquillés, mes jambes tremblotaient sous la pression. Allais-je mourir ici ? En protégeant un animal qui ne m'avait rien fait, ni rien demandé ? Ce serait une triste mort, moi qui aurait tant voulue revoir mon petit lapin blanc au moins une dernière fois. L'homme posa l'index sur la gâchette.
Il tira.
Un coup de feu.
Les yeux se fermèrent.
Le sang coula.
La jeune fille tomba au sol, le regard vide.
Elle avait échouée.
Sa chevelure écarlate était maintenant imprégnée du liquide chaud de la même couleur.
Une âme venait de quitter ce monde.
_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _________Je m'étais levée à l'aube ce matin afin de commencer mon enquête. Après avoir interrogé quelques villageois matinales sur la créature, personne ne pus réellement me renseigner davantage sur ce que je savais déjà. La seule chose que j'appris fut que les habitants de l'ile avaient pris la décision d'engager des chasseurs afin de régler définitivement du problème. La nouvelle me laissa perplexe. Pourquoi des mesures aussi drastiques ? Personne ne savait ce que cherchait vraiment la bête. Peut-être souhaitait-elle juste attirer l'intention, ou bien voulait-elle juste de la nourriture. Pourquoi fallait-il juger les êtres vivants de par leurs actions, sans même se soucier des raisons qui les poussaient à agir ainsi ?
Répondant à mon interrogation par un profond soupir, je repris mon enquête durant une bonne partie de la matinée. Il fallait que je trouve un moyen de retrouver la créature avant les chasseurs, il fallait que j'en apprenne plus sur ses motivations, et surtout vérifier s'il s'agissait de... Mon lapin blanc. Mais mon petit lapin blanc ne ferait jamais de mal à une mouche, il était impossible que mon lapin blanc soit dangereux pour qui que ce soit. Je n'avais qu'une notion très abstraite du danger, et il m'arrivait souvent de me mettre facilement en danger, sans même m'en rendre compte. Je risquais peut-être ma vie en cherchant à rencontrer l'animal, mais il était hors de question que je laisse cet être vivant quitter ce monde, pas avant lui avoir parlé.
Mon chemin me mena alors en forêt, une forêt qui ne se trouvait qu'à quelques minutes du village. Je n'avais aucune idée de comment j'avais atterri là, sans doute un moment de rêverie de ma part qui avait guidé mes pas jusqu'ici. En attendant, j'étais désormais perdue au milieu de cette étendue naturelle, sans aucun moyen de revenir sur mes pas. Sans me décourager pour autant, j'entrepris de chercher un moyen de m'en aller de cet endroit de plus en plus effrayant le plus rapidement possible. Je fus alors attiré par un bruit, une sorte d'explosion qui devait sans doute provenir d'une arme à feu. Je m'en doutais parce que j'avais déjà entendu ce son auparavant, enfin je crois. A moins que cela soit dû à un feu d'artifice lancé par mégarde, mais où se trouvait les paillettes colorés qui voletaient dans le ciel alors ?
Mon sang ne fit alors qu'un tour, quand j'entendis plusieurs voix masculines s'élever non loin de ma position. Au vu de leurs propos, ils devaient s'agir des fameux chasseurs engagés pour traquer la pauvre bête au pelage blanc. Me cachant rapidement parmi les feuillages de la forêt, je tendis l'oreille à leur paroles, tentant de rester la plus concentrée possible.
- Où est-ce qu'il a filé encore ?
- Joe est parvenue à le toucher tout à l'heure, il ne doit pas se cacher bien loin, continuons.
Ils avaient touchés le pauvre animal ? Plaquant mes mains contre ma bouche pour m'empêcher de pousser un cri d'exclamation, je réfléchissais déjà à toutes les douleurs que pouvaient subir cette pauvre créature actuellement. Il était tout de même étrange de voir à quel point je me montrais empathique avec, alors que je n'étais même pas sure qu'il s'agissait de mon lapin blanc. Mais c'était plus fort que moi, j'étais bien trop gentille de nature. Je pris alors soin de me dégager discrètement de ma cachette, en suivant de près les deux chasseurs qui scrutaient les environs d'un œil affuté. Après quelques minutes de marche, un nouveau son, ressemblant fortement à un cri d'agonie se fit alors entendre et qui provenait de derrière un épais buisson, juste devant la positon des chasseurs. Le temps sembla alors se figer, tandis qu'une masse jaillit des buissons, tentant de s'enfuir de s'engouffrer parmi les arbres.
Un des chasseurs sortit alors son fusil, et visa alors la créature, avant de presser la détente sans attendre. Il rata cependant sa cible, pestant alors contre lui-même. Je ne pus m'empêcher un soupir de soulagement, tandis que je quittais les chasseurs pour suivre cette fois-ci, la piste de l'animal. Ce dernier semblait gravement blessé, et éprouvait de grandes difficultés à se mouvoir. De par sa taille, j'en concluais qu'il ne s'agissait finalement pas de mon lapin blanc, balayant alors les maigres espoirs qui subsistaient en moi. Néanmoins, cette nouvelle ne me découragea nullement. Je me devais de protéger cet animal, il ne méritait pas la mort pour ce qu'il avait fait !
Mais alors que j'amorçais le pas pour sortir de ma cachette et aller à la rencontre du lapin géant, un homme jaillit alors d'un arbre avant de pointer son arme vers l'animal, un sourire au lèvres. Il comptait tirer ! Je ne pouvais pas le laisser faire ! N'écoutant plus que mon cœur, je m'élança à toute vitesse vers le chasseur, agrippant alors son arme dans le but de la lui retirer. Étonné de me voir, il ne sut réagir mais ne lâcha pas son outil pour autant. La créature nous vit alors et pris immédiatement ses jambes à son cou. C'était au moins ça de gagné ! Cependant ma joie ne fut que de courte durée, tandis que je me faisais violemment repoussée sur le sol, le chasseur de toute sa taille avant de me lancer.
- Mais qu'est-ce qu'une gamine comme toi fabrique ici ? Tu vois pas que tu gênes ma partie de chasse là ? Déguerpis vite avant que je ne m'énerve pour de bon !
Je fronçais alors les sourcils, soutenant son regard tout en me relevant. Comment osait-il me traiter de gamine ? Les poings serrés, je ne pris même pas la peine de l'attaquer. D'une, parce qu'il ne le méritait pas, et de deux parce que de toute façon je n'étais pas assez forte pour oser défier un homme armé. Le chasseur s'en alla alors, pendant que je restais plantée là sans bouger. J'espérai que l'animal avait eut le temps de s'échapper suffisamment loin pour semer les chasseurs. Cependant, je ne pouvais pas me permettre de l'abandonner ! Je repris alors ma marche discrète à travers la forêt tout en réfléchissant à un moyen de mettre l'étrange lapin en sécurité.
Ses chasseurs ne se souciaient pas du tout de cet animal, seul l'argent les intéressaient, c'en était affligeant. Puis, je fus témoin de cette scène. Un espace dégagé, où semblait s'être endormi l'animal. Comment ? Il était chassé de toutes parts, et le voilà endormis au milieu d'un lieu dépourvu de buissons ? Quel idiot, avec les chasseurs qui approchaient en plus ! Je devais l'aider à s'échapper. M'approchant tout d'abord de lui, je le secouais légèrement tout en guettant la moindre réaction, aucun signe de vie. Je poussais alors un profond soupir, posant mon regard sur le lapin, attendris par son visage angélique en plein rêve.
- Alors petite, on s'est perdue ?
Les trois. Les trois chasseurs se tenaient debout devant moi, arme à la main et air hautain. Fronçant de nouveau les sourcils, je me relevais en me tournant vers eux, écartant alors les bras dans le but de couvrir vainement l'animal.
Pas... Le... Lapin...
Je me mordis la lèvre inférieure. Les mots, les idées se mélangeaient dans ma tête, je ne savais pas comment leur faire comprendre qu'il ne fallait pas le tuer. Un des chasseurs s'approcha alors de moi, levant son fusil en le pointant vers moi. Il comptait me tirer dessus ? Des sueurs froides prirent soudainement possession de mon corps. Mes yeux étaient écarquillés, mes jambes tremblotaient sous la pression. Allais-je mourir ici ? En protégeant un animal qui ne m'avait rien fait, ni rien demandé ? Ce serait une triste mort, moi qui aurait tant voulue revoir mon petit lapin blanc au moins une dernière fois. L'homme posa l'index sur la gâchette.
Il tira.
Un coup de feu.
Les yeux se fermèrent.
Le sang coula.
La jeune fille tomba au sol, le regard vide.
Elle avait échouée.
Sa chevelure écarlate était maintenant imprégnée du liquide chaud de la même couleur.
Une âme venait de quitter ce monde.
Informations IRL
Prénom : //
Age : 16 ans
Aime : Beaucoup de choses
N'aime pas : Peu de choses
Personnage préféré de One Piece : Kaidou
Caractère : Peu bavard, grand amateur de manga. Fan d'héroic-fantasy. Naïf. Aime beaucoup les pancakes. Optimiste. Un peu prétentieux.
Fait du RP depuis : Janvier 2012.
Disponibilité approximative : Chaque jour en vacances, un peu moins en période scolaire.
Comment avez-vous connu le forum ? Je ne sais plus.
Quand vous estimez avoir terminé vos descriptions et votre biographie, signalez-le par un nouveau message et demandez votre test RP. Pour plus de lisibilité vous pouvez aussi l'indiquer dans le sous-titre de votre présentation par la mention [En attente de Test RP]. Plus ce sera visible, moins vous avez de chance que les modérateurs ne vous loupent (ce qui n’arrive pas très souvent).
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Dernière édition par Kassia Mune le Jeu 29 Oct 2015 - 0:20, édité 15 fois