Vigilant #3. Coeur de givre
Solo
Précédemment : Vigilant #1. L'habit rouge
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Vigilant #3. Coeur de givre
1625 – East Blue - Logue Town
Le sifflement d’un boulet de canon. Le souffle de l’explosion. La douleur d’un corps meurtri et le bourdonnement d’un bruit sourd dans les oreilles... C’était ainsi que c’était soldé sa dernière mission. Par un échec, par une tâche trop lourde à porter pour le simple costume noir qu’il était. A présent il se trouvait dans une salle blanche d’hôpital. Une main tremblante posée sur le recoin du lit, lui-même assis sur la couche, amer et bandé de tous côtés, il ruminait sans cesse le contre coup qu’il avait subi. Alors qu’il s’observe dans la baie vitrée, celle-ci déforme son reflet comme pour souligner l’être retord et abjecte qu’il était... Quelle douce vision pensait-il en cet instant.
Les épaules et la tête basse, il parlait tout seul. Il repassait dans sa tête les éléments qu’il avait recueillis jusque-là. Une à une, il revoyait les scènes et les lieux où il avait sévit avec l’équipage de l’habit rouge. Il repensait aux endroits et aux personnes. Aux contrebandiers de passage jusqu’au petit trouffion de la marine qui avait pris quelques Berrys en échange de son silence. Se mordillant le pouce, il se disait aussi que l’habit rouge savait à présent pour lui. Non seulement cela, mais il avait dû prendre la peine d’effacer ses traces.
Dans l’ombre de la pièce et dans un recoin de son esprit, il revoyait ce dernier. Il revoyait ce personnage recouvert de son armure d’ébène et de sa cape rouge. Lentement, il le voyait s’approcher alors que se dessinait entre eux un échiquier. La partie avait déjà commencé et l’un comme l’autre avait déjà mangé quelques pièces. Puis, ces mêmes pièces s’étaient changées en autre chose. En un carnet, celui-là même qu’il avait dérobé avant de se faire cueillir par une boule d’acier craché par la gueule d’un canon endiablé. Quelques minutes plus tard, il était habillé en civil, à l’aise. Troquant la solitude d’une pièce vide pour le brouhaha de la foule, on le retrouvait à présent dans une taverne. Bien vissé sur sa chaise, il feuilletait les quelques pages du carnet. Des codes, des codes à ne plus savoir qu’en faire. Des chiffres et une suite de lettre qu’il prit d’abord pour des coordonnées, cependant, il n’en était rien. Plusieurs verres de scotch, quelques heures et des bouffées d’opium plus tard, il était toujours à la tâche... Enfin, plus ou moins. Sur scène, il observait une donzelle des environs se trémousser tout en chantant. La belle faisait baver les bêtes qui agitaient argent et alcool et au moins autant de promesses et de propositions indécentes. Cependant elle restait là, imperturbable, immuable alors qu’elle continuait de se déshabiller face au miroir, là où se reflète ce que l’on souhaite voir, ou ce que l’on ne souhaite pas...
Au même moment, dans un entrepôt de LogueTown
— Dépêchez-vous tas de merde ! Que j’en vois un tirer au flan et j’ui mettrai la raclée de sa vie !
L’entrepôt était bondé. Sur quatre étages, l’on trouvait des tonneaux de rhum. Des tonnes de gniole non étiquetés venus d’un peu partout sur les Blues. Des champs de culture jusqu’à la mise en bouteille en passant par la fermentation, il y en avait pour des litres et des litres d’alcool chargés d’alimenter tous les bouges du coin. Toutes les tavernes, tous les hôtels, tous les rades paumées que comptaient les Blues, le réseau était gigantesque et les profits colossaux. Le hic la dedans, c’est que rien n’était estampillé, rien n’était déclaré ni tamponné, en somme le gouvernement touchait que dalle sur les revenus prolifiques que dégageait cette activité, l’illégalité régnait. A l’image de ces petites frappes qui peuplaient l’endroit. Des sans-abris, des gens peu scrupuleux, des pauvres âmes qui voulaient arrondir leurs fins de mois, il y avait de tout dans cet entrepôt. Pourvu qu’ils transpirent sang et eaux pour charger et décharger les cargaisons, tout devait disparaitre, ordre du patron, ordre de l’habit rouge.
Et le bougre chargé de l’opération était un de ses hommes loyal. Un dénommé Rickert. Plus jeune, il se la donnait dans des combats de rue où son intérêt résidait plus dans le fait de pouvoir se défouler sur le clampin face à lui que de palper les billets. Avec le temps, il s’était fait une petite réputation sur East Blue. Pas de quoi être acclamé, mais assez pour pas être cherché par le premier coq du coin qui voudrait se faire une réputation sur son nom. Un homme sérieux, un esprit pragmatique et des poings solides, l’habit rouge avait trouvé un pion de choix.
En temps normal, l’entrepôt était seulement surveillé par les hommes de main de Rickert. Des hommes efficaces et habiles. Des nettoyeurs qui laissaient aux autres les aventures sur les mers infinis. Eux ce qu’ils désiraient c’étaient de pouvoir naviguer sur des mers de Berrys. Sans promesse d’un quelconque Eldorado à des milles d’ici. Non, il fallait que ça rapporte vite et bien, et Rickert leur apportait tout ça. Sur le toit de l’entrepôt, deux gardes discutaient entre eux. Sur leurs gardes justement, ils surveillaient les allées et sortis des uns et des autres. Le fusil en main, le regard à l’affut et l’esprit concentré, ils étaient parés. Parés à l’éventualité que des enflures se ramènent.
Certes, d’habitude, l’endroit était des plus calmes, l’entrepôt était un lieu sûr et une planque certaine pour le transit des marchandises. Là, c’était à n’y rien comprendre, tout devait être monté dans le navire cargo en partance pour ailleurs, ils ne savaient trop où. Des nouvelles têtes apparaissaient de ci de là, des ploucs pour la plupart à qui on avait refilé une poignée de Berry pour qu’ils la ferment et portent les caisses de l’entrepôt au bateau. Un bal régulier et sans fin se dessinait sous les yeux des deux compères dont le regard se croisaient parfois, tantôt pour signaler que tout allait bien, tantôt pour partager leurs craintes. En effet, le plus inquiétant était encore le brouhaha que faisait Rickert. La brute gueulait plus avec sa bouche qu’avec ses poings. En temps normal s’il avait un truc à dire, il en mettait une et c’était réglé. Là il était constamment sur le dos des uns et des autres, à crier quoi faire ici, à râler sur ce qui allait pas assez vite la bas... Visiblement, tout devait disparaitre et rapidement et tant pis si la discrétion devait en pâtir, car de toute façon, il n’y aurait plus rien ici au soleil couchant.
LogueTown – Le Velvet Rose
Salle comble. L’endroit est fréquenté. Par les gars du coin ou les petits bourgeois de passage venu s’encanailler avec les pouliches de l’établissement. Un endroit somme toute sérieux qui propose un service de qualité. L’offre et la demande, elles dansent et ils bavent. Elles aguichent et ils matent, elles sourient et ils lâchent des billets... Comme c’est navrant, comme c’est triste pensait-il, mais le monde était ainsi fait. L’ambiance séduisante et tamisé permettait aux uns et aux autres de venir siroter un verre et de profiter de la vue. Et dans tout cela, que venait-il faire déjà ? Ah oui, c’était le repère d’un rat. Carl quelque chose... Un gringalet, un minable, mais qui avait un don. Celui de compter juste et de parler peu. Expert-comptable, il était du genre à pouvoir calculer les rentrées de ce bouge de poulettes rien qu’en observant l’afflux de la clientèle et les services proposées. Une fouine qui additionnait et multipliait les chiffres à la volée et à longueur de temps.
Mais ce n’était pas que pour ça qu’il était à sa recherche. Non, ce que Terry lui reprochait surtout était sa double comptabilité. Une main de voleur dans un gant blanc et immaculé à la solde du plus offrant et pour le coup, à la solde de l’habit rouge. Les lampes teintées de rose embellissaient les lieux tandis que la musique d’un groupe local collait bien à ce lieu en lui apportant une touche intemporelle. Seule une âme solitaire et sombre faisait tâche dans cet endroit. Un homme au visage sans expression et à la chevelure couleur sang. Comme on dit, il annonçait la couleur et il n’en fallait pas plus pour qu’il joue des épaules pour se frayer un passage parmi la clientèle jusqu’à atteindre l’objet de sa convoitise. Son poing vengeur venait s’écraser avec force et fougue sur le gringalet habillé plus décontracté qu’a l’accoutumé. Les plus observateurs et les autres d’ailleurs, pouvaient observer le bond fantastique qu’avait fait Carl jusqu’à percuter la petite porte de la cabine qui menait à une petite pièce privée. A n’en pas douter, ce lieu avait été imaginé pour des danses en petit comité restreint, pour les plus fortunés... Et les plus dégoutants.
La demi-portion lui faisait pitié. Il avait recueilli quelques coussins rembourrés pour faire rempart entre lui et son agresseur. En larme, il chouinait et jurait ne rien savoir et n’avoir rien fait. A propos de quoi ? Lui-même n’en savait rien, mais il ne se privait pas pour débiter des mots plus rapidement encore qu’il savait compter. Un flot inépuisable de parole galvanisés en excuses et recouvert de mensonges sortait de sa bouche avant qu’une chaussure ne vienne la lui fermer. La peur, une peur primale et profonde s’inscrivait dans sa rétine. Le doigt sur sa bouche, Terry invitait ce dernier à se calmer, ce qu’il fit tout en restant prostré sur le sol sous la semelle de l’agent dont le visage était tapi par la pénombre factice de cet endroit qui l’était tout autant.
A présent qu’il avait pleinement son attention, Terry lui montra un papier sur lequel il avait griffonné quelques notes. C’était à ni rien comprendre pour le commun des mortels, mais pour les esprits aussi aiguisés que pouvait l’être ce rat de Carl, c’était un schéma logique de réflexion. Une suite de combine qui se soldait la plupart du temps par des ratures quand le résultat escompté n’était pas au rendez-vous. La brute qui le surplombait avait aussi un cerveau se disait-il, mais pas assez poussé il semblerait. Enfin, c’est ce qu’il pensait avant de déchanter et de fondre comme neige au soleil sous le regard inquisiteur de son juge qui, venait de déceler chez lui ce petit rien de surprise quasi imperceptible que l’on cherche à tout prix à cacher lorsque l’on bluff...
— Oui, petit comptable... Tu vois juste. Le code n’était pas si compliqué une fois que l’on sait comment s’y prendre, tout parait plus clair, ce qui n’est pas se révèle une fois confronté à un miroir...
— Pauvre fou ! Tu travailles pour qui ?! L’habit rouge aura ta peau ! T’es rien face à lui et pour qui tu bosses d’ailleurs ? La mafia ?
— Cherche encore.
— Les pirates ?
— Cherche encore.
— Quoi, t’es de la mari...
— Voilà... Tu y es. A nouveau ce regard qui brille de mille feux quand il voit juste. Ça te trahit petit comptable, alors à présent que tu sais qui m’envoi, tu vas chanter, tu vas chanter mieux encore que les musiciens du coin. Chanter juste et jusqu’à ce que j’entende la bonne partition, mais attention ! Si tu chantes faux... Si tu me trompes, ou m’entourloupe...Enfin tu connais la suite.
Le corps en avant, la pression de ses muscles s’exerçait sur son pied lui-même encore posé sur le corps du comptable. Le ver de terre rampait et crachait tous ses secrets, tout ce qu’il savait jusqu’à donner l’emplacement d’un entrepôt dont les gains significatifs représentait une manne financière de premier ordre pour l’habit rouge.
On va commencer par là...Mais dis moi, t'as de la famille n'est-ce pas?
Plus tard, dans un entrepôt de Logue Town
Le navire était amarré à quai. Un quai de fortune construit à la va vite pour l’occasion. Ce dernier était chargé d’accueillir le cargo vers lequel les tonneaux de gniole étaient acheminés. A la chaine, les travailleurs se passaient les fûts en les faisant rouler jusqu’à les entreposer sur le pont du vaisseau. Depuis l’entrepôt, les hommes de main de Rickert surveillaient avec attention le dispositif. Comme une partition de musique répétée à la perfection, rien ne devait entraver la progression. A l’écart et à l’abri, le den den mushi dans une main, Terry venait de raccrocher. Il avait prévenu le gouvernement du résultat de son enquête et de ce qui se tramait dans le coin. Cependant, la cavalerie arriverait trop tard... Gagner du temps était devenu sa nouvelle priorité.
Le soleil dardait ses derniers rayons. Les bras croisés, Rickert patientait à présent sur le pont du navire. Une chemise en lin blanche, le torse à l’air barré à la taille par une lourde ceinture et un pantalon décidément bien trop court pour ses jambes puissantes, il supervisait les opérations. C’est là qu’avait choisi de débouler Carl. Sur son 31, le rat s’approchait sous le joug des fusils pointés sur lui. Une valise à la main, le regard hagard, le comptable tremblait comme une feuille sous le regard dur de Rickert et de ses snipers.
— Qu’est-ce que tu veux Carl ? T’as pas ta place ici. Je gère... Repars d’où tu viens et attends les instructions.
— Je... Je suis désolé Rickert, il m’a eu... Il a ma petite fille !
— Mais qu’est-ce que tu...
Explosion ! Une explosion soudaine et puissante, une déflagration dont le souffle avait balayé Carl qui venait d’ouvrir la mallette tout en laissant derrière lui des larmes et des regrets et autant de pensées pour sa fille aux mains du chien fou du gouvernement. Le souffle de feu avait embrasé le bois imbibé par l’alcool qui s’était parfois renversé des tonneaux qui n’avaient cessés de débouler sur le plancher toute la journée. Des lanières de feu se dessinaient sur le sol. Et les flammes couraient, elles filaient tel le vent sous le regard admiratif de Terry qui jubilait derrière son masque. De partout il pouvait voir des hommes et des femmes, des civils, flambés comme des torches en criant à la mort.
Ce vacarme sonnait le glas de cette entreprise malveillante. Pour lui c’était un premier coup, un estoc foudroyant. Dans la fumée et les flammes, il revu l’échiquier. Sa partie avec l’habit rouge qui disparaissait lorsque son cavalier avait mangé son fou. Retour à la réalité : Terry riait. Rapidement, il était arrivé sur le toit de l’entreprise. Sous le joug d’un sniper, celui-ci arma le chien du fusil et une giclée de sang venait aussitôt recouvrir la toiture avant que le corps d’un homme de main ne tombe sur le sol, le visage horrifié par la perfide et surprenante attaque de son compagnon. Par la suite, le sniper tirait sur les uns et les autres tandis que l’agent du gouvernement sifflotait à tue-tête, assis sur le rebord tout en balançant ses jambes.
Agacé de l’imprécision de son nouveau compagnon, il demanda gentiment à ce dernier de lui remettre son arme, ce qu’il fit. La suite ? Une balle dans le corps pour le remercier. Lentement, le garde alla choir sur le sol, près de son ami qu’il venait de descendre l’instant d’avant. Un papier était à présent clairement visible sur son torse. Un papier imbibé d’un sigle peinturluré, le Color Trap avait fini de faire effet. Sans distinction, sans attention particulière, Terry faisait feu. Le son du fusil qui crache la mort, le bruit de la douille qui vient marteler le toit en fer et l’odeur de la poudre, il était aux anges. Il appréciait l’instant, ce moment où il donnait la mort, aveuglément et sans aucune contrepartie. Il en avait le droit, il en avait l’accréditation, car après tout, il était membre du gouvernement mondial. Et par sa main, l’ordre venait s’instaurer par le chaos. Les vies quittaient les corps criblés de balle. La faucheuse s’emparait des âmes et c’est un tableau de sang et de flammes qu’il admirait à présent.
Et puis la douleur, une fulgurante douleur inouïe venait de le frapper en plein visage. Son masque se fissura doucement et alors qu’il roulait sur le toit, Rickert venait de faire son apparition.
— C’est toi ! C’est à toi que je dois tout ça ! Tu vas mourir enfoiré !
— L’habit rouge...
— Quoi ? Comment tu... Je comprends. C’est de toi qu’il m’a dit de me méfier. C’est à cause de toi que l’on devait tout faire disparaitre. Je ne m’attendais pas à un seul homme, t’es mort !
— Donne-moi l’habit rouge !
Le combat faisait rage. L’homme masqué faisait face à son opposant. Leurs poings venaient se heurter et s’annuler. La hargne et la fougue du jeune loup venait se frotter à l’expérience et la force de Rickert. Un coup de pied rotatif venait briser la garde de Terry et avant qu’il ne se reprenne, Rickert venait de le percuter d’un coup de boule puissant en pleine face. En sang, le masque partait en lambeaux. Les traits du visage ensanglanté du jeune impudent apparaissaient. Souriant et plein de confiance, Rickert prit Terry par la gorge. Comme une poupée de chiffon, il le malmenait en venant parfois donné un coup puissant au buffet.
Là, sans prévenir, sans même laisser son visage trahir sa pensée, Terry planta une tige d’acier dans le biceps du vieux briscard. Lâchant prise, il recula instinctivement avant que ne se jette sur lui toute la folie qui animait l’homme masqué. Prenant appui sur jambe gauche, une série de jab venait frapper Rickert à la mâchoire. Désemparé, Rickert rétorqua en donnant de larges coups amples avec ses jambes puissantes, mais il ne faisait que brasser l’air devant l’agilité toute retrouvée de Terry.
Au corps à corps, ils se rendaient coup pour coup. Front contre front, esseulés par le combat, le vieux prenait à nouveau l’ascendant. Comme une enclume, son bras frappait durement l’agent. Le visage grimacé par la haine et la colère, son poing venait fendre l’air pour venir se briser contre le masque une nouvelle fois. Comme du verre, le masque implosa. Les débris et le sang accompagnait la chute en avant de Terry. Son corps s’en alla s’écraser contre des caisses, quelques mètres plus bas. Sur le rebord du toit, Rickert était debout, victorieux. La vue floue, il contemplait avec désarroi le désastre. Tout était parti en fumée et les siens tombaient un à un suite à la venue de la cavalerie qui était finalement arrivée.
Avec mépris, il observait Terry en contrebas. Souriant même après avoir pris une raclée, le jeune loup leva le bras, sa main tenait une tige d’acier ensanglantée. Instinctivement, Rickert porta la main à son biceps. Un trou béant y était gravé et alors qu’il se vidait de tout son sang, il souriait également. Il souriait d'avoir été si naïf malgré le poids des années. Inconscient, la perte de sang le priva de ses dernières forces et quelques secondes plus tard, il avait chuté à son tour et était allongé là, aux côtés de Terry qui ferma les yeux un fragment d’instant après lui. De toutes parts, les membres du gouvernement s’activaient pour contenir le feu. C’était un beau merdier et l’officier en charge observait les médecins prendre en charge Terry qui était dans un état critique.
— Faites ce que vous voulez, mais vous avez intérêt à ce que le petit reste en vie. Soignez l'autre aussi, gageons qu'il a des choses à nous dire...