Salut, ce rp ne devrait pas être déconseillé aux moins de dix-huit ans mais faite gaffe quand même on sait jamais parait que je suis glauque même dans les rp discussions ‘_’.
C’est aussi la suite de ce rp A la recherche du meilleur steak qui lui est déconseillé aux moins de dix-huit ans.
J’me casse. C’fini. Là j’peux marcher correct. Enfin. P’tin, obligé d’rester allonger dans l’bateau. C’te dèche. Mais là c’bon, chui dehors. Et j’compte pas r’tourner dans s’navire. C’t’île j’la sens mal. Pis t’façon j’ai mal partout. Faut rester dans l’même genre d’contexte. Et en partir l’plus vite possible. Ouais. Faut que j’trouve un navire pour quitter l’île. Peu importe où aller. J’men fou tant que j’me casse d’ici.
L’problème c’est ça. Faut qu’j’me tire. Genre en passant sur un navire. L’mieux sa s’rais d’m’engager dans un autre équipage. Un truc sans emmerde. Ouais, un truc tranquille ça s’rais bien. La faut qu’j’me pose un peu. J’m’éloigne donc et m’balade dans l’port. Pour partir m’faut un navire. Ou un équipage. Ouais si j’trouve un équipage. Pis j’me barre quand j’en ai marre. Comme d’hab quoi. Ouais c’cool comme idée. J’vais faire comme d’hab. M’éviteras d’réfléchir. Pas par s’que j’dis ok une fois que ça tient plus tard. Nop nop nop. Marche pas comme ça avec moi. J’dis ok pour qu’on m’foute la paix. Pis après j’me casse. Quelqu’un m’parle.
- Ok
Une nana m’tire par le bras. J’me fais emporter. Chui tout moue, j’la connais pas j’men fou. Du coin des yeux, j’voie une tomate qui m’rase la tête et qui s’écrase contre quelqu’un. P’tain j’ai dit ok pour quoi moi. Réflex d’merde. J’donne une secousse. J’me dégage sans difficulté.
- T’m’emmène où.
Elle se r’tourne un grand sourire aux lèvres. D’jà s’pas quelqu’un que j’connais. Bonne nouvelle. Rousse. Une balafre sur la gueule. Genre un œil en moins. Elle s’approche m’tape l’épaule. J’me hérisse. Ça va faire bobo. J’croie qu’elle le r’marque.
- Tout doux t’inquiète mec ! On recrute juste des gens qui savent se battre pour quitter l’île tu viens ? C’est que t’as pas l’air bien dans ta peau là.
J’grogne. Putain trop joyeuse. Mais bon. Partir. C’tout que j’avais ret’nus. Tout c’que j’espérais. C’est qu’c’était pas un truc qui suivait la loi.
- Pirate ?
Elle éclata d’rire. Mon poing s’serre et j’grimace. Elle va vite m’souler cette connasse.
- T’imagine bien qu’avec ta gueule je ne vais pas te recruter pour un équipage d’honnête commerçant non plus ?
Un p’tit sourire traverse mon visage. Faux mouv’ment. J’grimace et la suit en boitant. Y’a pas long. Y sont même pas rechercher. Rien pour les r’connaître. On sent qui veulent la paix. Fin pour l’moment. Ça m’va aussi. C’tait un bon p’tit bateau. Y’avait plein de gens d’sus. Au moins une centaine. Un peu moins. J’monte. Un mec s’approche. Jeune. Cheveux noire, court. Souriant. Sûr de lui. L’genre de mec que j’aime éclater.
- Capitaine, j’pense avoir trouvé quelqu’un qui vous faut.
Elle s’approche et murmure à son oreille quelque chose que j’entends à peine.
- Il n’a pas l’air commode mais à son allure il n’est pas sans expérience.
Il r’dresse la tête et m’regarde sérieus’ment. J’soutiens l’regard. Prêt à m’battre. J’sens que ça va mal tourner. Première cible. La nana. Yep. Elle ma amené. Elle crèvera en premier. L’capitaine s’approche avant d’parler. Voix grave. Qui fait pas son âge. Dirait qu’il a 40 ans.
- On a besoin d’un combattant. Un dernier. On cherche quelqu’un d’assez fort pour résister à mon second. Si tu veux essayer. Il suffit de tenir une minute.
J’hoche la tête. Facile. Un homme vient. J’enlève mon haut. Dessous. Une masse de bandage. Ouais, chu toujours pas guérit. Mais qui aille s’faire foutre. Un homme fort s’approche. Un sabre à la main. Un cercle s’forme autours de nous. L’capitaine s’écarte.
- Survie une minute, si tu vie tu rentres dans l’équipage, si tu meurs, tu finis dans une poubelle.
P’tin, j’savais qu’sa sentait mauvais. J’m’accroupis. Mon haut dans les mains. Un vieux truc à moitié pourrie mais solide. Rouge de sang sécher. Fin des trucs pas non plus forcément très reconnaissable. Sur quand secouant un peu l’tout. Y’a des morceaux d’viande qui en tombe. J’regarde le mec s’approcher d’moi. J’m’accroupis. M’ramasse sur moi-même. Prêt à bondir. J’mal. Mais là j’dois survivre. J’repousse la douleur. Autour de nous. C’est l’silence total. L’second s’approche prudent avant d’attaquer.
Un coup vertical. L’attaque d’base. J’recule d’un d’mis pas. Tend l’tissu et accompagne la lame. Enroule l’tout. Tire sur l’côté. L’mec s’accroche. Mais trop tard. J’bondis sur lui. J’tape. Bam dans les couilles. Il grimace tombe à genoux lâche sa lame. J’frappe.
- STOP
Mon coup s’arrête. J’grimace ayez j’ai trop bougé. Mon pied saigne. J’recule d’un pas. Lève mon pied pour r’garder. C’bon, à peine rouvert. SI j’fais gaffe ça va pas empirer. L’capitaine s’approche d’moi.
- Bien, ma collègue c’est pas trompé sur ton compte. J’attends de voir ce que ce va donner sans tes blessures. Notre médecin t’examinera au plus vite histoire d’estimer le temps qu’il te faudra. Tu seras dans la cabine 6 Germain te la montreras
- Non ça iras je dormirais sur le pont.
J’le coupe au milieu de sa phrase. Oui, je ne veux pas dormir à l’intérieur, rien ne vaut le pont pour faire une bonne sieste au milieu des éléments. De toute façon, tout était mieux qu’être à l’intérieur.
- Sur le pont… Ok, mais interdiction de te plaindre de quoi que ce soit, une fois posé c’est terminé. Ici tu seras la pour obéir aux ordres même les plus fou. Tu as compris ?
- Oui
- Bien maintenant François va s’occuper de tes blessures.
Il appelle François qu’vient en une minute. Rapide. Il m’sourit et m’demande de l’suivre. J’le fais. Mais j’refuse de descendre dans l’navire. C’bien l’endroit où j’irais pas. Rien qu’d’y penser j’frissonne. Trop petit, trop enfermé. Il insiste.
- Non, j’rentre pas, s’trop fermé. S’tu veux voir mes blessures j’te les montre ici.
En trois grands coups, j’arrache une partie d’mes bandages dévoilant mon torse. J’enlève c’lui d’la tête. Entre la main cautérisé sur l’torse, l’sang qui goutte d’l’oreille et la couleur bleu d’la moitié d’mon estomac y’avait d’quoi faire. L’méd’cin m’regarde bizarre. J’la tête qui tourne. Mouv’ment trop, en plus d’coup ça fait encore plus mal. J’secoue la tête. Douc’ment. Sa passe, j’regarde l’médecin. Y m’lâche.
- Alors là, je suis désolé mais va vraiment falloir que tu rentres pour que je te soigne, tu risques de mourir si tu restes comme ça.
J’recule un peu. Paf, on m’chope les bras et on m’traine dedans. J’hurle, j’les insultes. Tous. On descend dans l’navire. J’essaye d’les faire lâcher prise. Pas possible. Trop mal pour. Y finissent pas m’poser sur une table. Encore une table. J’me débats. Non, pas la table. J’peux plus. J’revoie les coups, c’qui s’est passé. Fait mal. Y m’tapotte la tête.
- Ho ! ho ! Arrête de délirer ! Je vais juste faire en sorte de te soigner, tu as d’autre blessure ou pas ?
- D’jà soigné.
- Je m’en fou tu me les montres tout de suite.
- Lâchez moi d’abord.
- Tu fuiras pas ?
- Non.
Y m’lâche, j’attrape m’pantalon et l’cal’çon juste en d’sous et j’enlève tout dévoilant l’reste. Plus rien, juste un coin cramer, fin presque. En gros, j’pouvais plus qu’pisser. Un d’ceux qui m’tenais eu un haut le cœur et sortie d’la pièce. Vomir, pas d’doute. Une tête pareil sa s’loupe pas.
- Mouais tu n’as pas la même notion que moi du « soigné ». On va s’occuper de tout sa correctement sinon ça va s’infecter et on devra couper le peu qu’il te reste.
J’grogne mais j’réponds pas. Ouais, parait qu’il est là pour m’aider. Dur de croire. Mais bon. On m’tient plus, c’ta moi d’choisir. Et j’sais qu’il a pas tort. Faut faire un truc sinon, j’finirais juste par crever comme une merde. J’reste allongé. A poil. Y commence à sortir ses affaires. Tchhh, j’préfère pioncer. Chai pas, être dans l’coma. J’regarde l’mec derrière moi.
- Hey t’sais assommer ?
- Heu ouais pourquoi ?
- Assomme moi et t’rate pas.
Y m’regarde bizarre. Doit pas avoir l’habitude des gens comme moi. Mais bon, t’façon, j’suis sensé vivre avec eux, d’coup, autant avoir confiance. Fin vite fait. Mais bon. Faut qu’j’me soigne. L’mec se prépare. Frappe, bim la tempe, j’perds conscience.
J’me réveil. Chai pas combien d’temps j’ai pioncé. Fin pioncer. Plutôt d coma mais final s’pareil. Mes yeux s’ouvrent. Doucement. J’vois trouble et j’pas mal. C’bizarre, J’me r’dresse douc’ment et m’assois sur l’bord d’la table. Tête qui tourne, j’lâche un juron. Chui pas fatigué, j’pas mal, a tous les coups, j’suis drogué. Ouais, obligé, ça m’fais chier. Fin bon, ça reste cool d’pouvoir s’tenir droit sans grogner. J’pose mes pieds sur l’sol, j’me lève et m’casse la gueule. BOOM. Un sursaut dans un coin. J’me r’dresse alors qu’un homme s’approche d’moi.
- Tu devrais rester allonger encore un peu le temps que tous les effets des calmants ce dissipe.
- Nah, j’sors, j’supporte pas d’être d’dans.
J’fais un pas, j’tangue. Sa craint. L’mec m’attrape par l’bras. M’dis qu’va m’aider. J’grogne sans répondre. M’en fou. J’suis fatigué. Y m’porte à moitié, j’traine des pieds. J’peux plus. Faut monter l’marches. Rien qu’sa j’l’impression d’faire l’sport annuel. J’arrive en haut, j’me traine et m’pose contre la rambarde du navire. J’m’assois comme une merde. Soleil, air d’mer, l’navire tangue. C’la mer. On est en mer et chez même pas ou on s’casse. S’pas grave. D’jà j’me sens mieux. J’ferme les yeux, et j’attends. T’façon, vaut mieux pas qu’j’bouge. Plus d’mur, que dal. L’mec s’casse, j’reste seul. Personne m’fais chier. Mais s’dure pas. Quelqu’un s’pose à côté d’moi. J’ouvre un œil. L’cap’taine. J’me r’dresse un peu. Il le r’marque et parle.
- Bien, le médecin m’a dit que tu irais mieux rapidement mais qu’il te fallait du repos. Tu te contenteras donc d’aider simplement sur les taches simples qu’on te demandera à l’occasion. Globalement on est au complet il nous manquait juste un combattant. La, pour aujourd’hui repose toi.
- Ok
Y s’relève, j’ferme mon œil. J’men fou. J’vais pioncer là j’pense. Ouais, bien envie. Quelques minutes passent. L’air frai, salé, avec un peu d’vent. J’souris et j’m’endors sur le pont.
Les jours passent vite. J’aide comme j’peux, sans forcer. J’fatigue vite. Pis mon équilibre est pas génial. Tranquille, j’m’entraine. Fin, juste le corps. Un peu d’sport s’fait pas d’mal. D’hab j’en fais en tuant. Là j’peux pas, j’trouve aut’chose. Faut qu’j’retrouve la forme. J’parle peu. J’reste loin d’tout. Même si. Parfois, j’bois avec les autres. Peu à peu, d’plus en plus souvent. Tout va bien, jusqu’au moment où j’me réveille dans une grotte. La flaque y parait. Un truc dégueu toujours fermé et noir. Un repaire à emmerde. L’coin rêvé pour crever comme une merde.
Dernière édition par Shippû Kurushimi le Jeu 29 Oct 2015 - 22:16, édité 1 fois