- Ils sont où ?
- On les a semés, nan ?
- j’sais pas moi, mais grouillez !
- J’veux bien t’y voir, t’as qu’à le porter toi le blessé.
- Ok, et qui porte le coffret si je le prends, hein ?
- Le coffret… Le coffret ! On patauge dans la jungle poursuivie par des cannibales, des crocodiles, des putains de crocos quoi ! La faune et la flore veulent nous buter et tu nous parles de ton putain de coffret ?!
- Eh oh, calme-toi, j’veux pas qu’on ait fait ça pour rien tu vois. Dis leurs toi Mattew.
- Humf ? Chais drôlement bon ch’truc.
- On peut savoir s’que tu bouffes ?
- Ch’sais pas j’ai trouvé ça dans le village.
- D…dans…
- J’vais vomir.
- Recrache putain ! Et toi lâche pas le blessé, ok ?!
- Ils ont arrêté de nous poursuivre…
- à Gwany, déjà revenu.
- C’est pas bon signe, il faut qu’on rejoigne le rivage au plus vite. C’est quoi ce coffret ?
- Trouvé dans une des tentes.
- …
- Et tu vas rien lui dire caporal ?
- ça changerait quelque chose ?
- …
- T’en veux Gwany ?
- passe.
- M…mais vous allez p…pas… ?
- Pas mauvais le croco, un peu trop cuit peut être.
- …
Gwnael le sent, quelque chose ne va pas. Le silence. Comme si les animaux avaient fui cette partie du marais. Et ces cannibales qui les laissent s’échapper. Il jette un œil aux alentours, tend l’oreille. Rien. Ces sens sont en alertes. Comme un picotement derrière la nuque. Il le ressent, le danger. Comme un bourdonnement dans les oreilles.
- Je retourne en reconnaissance.
Le jeune homme disparaît dans les branches. Rapide. Habitué de la vie dans la nature, grimper aux arbres lui est presque aussi simple que de courir. Plus simple dans le cas présent. Mieux vaut sauter de branche en branche que de patauger dans la boue jusqu’aux genoux. Il s’accroche à une liane, se penche, toujours rien. Toujours ce sentiment de malaise, mais tant pis. Ils doivent avancer. Il cherche du regard les zones qui permettront à ses hommes d’avancer plus rapidement, des racines qui sortent du sol, de la terre moins humide. Il passe d’arbre en arbre afin de visualiser un chemin qui les fera accélérer.
L’odeur, le bruit, ce petit vent légèrement plus frais. Un cours d’eau, proche. Il fonce, sans un bruit. Improviser une pirogue pourrait les aider.
- On les a semés, nan ?
- j’sais pas moi, mais grouillez !
- J’veux bien t’y voir, t’as qu’à le porter toi le blessé.
- Ok, et qui porte le coffret si je le prends, hein ?
- Le coffret… Le coffret ! On patauge dans la jungle poursuivie par des cannibales, des crocodiles, des putains de crocos quoi ! La faune et la flore veulent nous buter et tu nous parles de ton putain de coffret ?!
- Eh oh, calme-toi, j’veux pas qu’on ait fait ça pour rien tu vois. Dis leurs toi Mattew.
- Humf ? Chais drôlement bon ch’truc.
- On peut savoir s’que tu bouffes ?
- Ch’sais pas j’ai trouvé ça dans le village.
- D…dans…
- J’vais vomir.
- Recrache putain ! Et toi lâche pas le blessé, ok ?!
- Ils ont arrêté de nous poursuivre…
- à Gwany, déjà revenu.
- C’est pas bon signe, il faut qu’on rejoigne le rivage au plus vite. C’est quoi ce coffret ?
- Trouvé dans une des tentes.
- …
- Et tu vas rien lui dire caporal ?
- ça changerait quelque chose ?
- …
- T’en veux Gwany ?
- passe.
- M…mais vous allez p…pas… ?
- Pas mauvais le croco, un peu trop cuit peut être.
- …
Gwnael le sent, quelque chose ne va pas. Le silence. Comme si les animaux avaient fui cette partie du marais. Et ces cannibales qui les laissent s’échapper. Il jette un œil aux alentours, tend l’oreille. Rien. Ces sens sont en alertes. Comme un picotement derrière la nuque. Il le ressent, le danger. Comme un bourdonnement dans les oreilles.
- Je retourne en reconnaissance.
Le jeune homme disparaît dans les branches. Rapide. Habitué de la vie dans la nature, grimper aux arbres lui est presque aussi simple que de courir. Plus simple dans le cas présent. Mieux vaut sauter de branche en branche que de patauger dans la boue jusqu’aux genoux. Il s’accroche à une liane, se penche, toujours rien. Toujours ce sentiment de malaise, mais tant pis. Ils doivent avancer. Il cherche du regard les zones qui permettront à ses hommes d’avancer plus rapidement, des racines qui sortent du sol, de la terre moins humide. Il passe d’arbre en arbre afin de visualiser un chemin qui les fera accélérer.
L’odeur, le bruit, ce petit vent légèrement plus frais. Un cours d’eau, proche. Il fonce, sans un bruit. Improviser une pirogue pourrait les aider.