Attention, ce RP contient du gore, des trucs sales, de la torture et autre joyeuseté. Lisez à vos riques et périls ~
— Mais tu étais dans une cage.
— Quoi? Nanananan, tu plaisantes, c'est pour les touristes.
— Tu étais dans l'eau avec un roi des mers?
— Bien sûr. Ah non mais y'a aucun risque. Et s'il s'approche de trop, une pichenette sur le nez. Ça le fait partir.
— ...
— ... Je t'ai eu hein ? Fit-il en riant de bon cœur.
— Oh, t'as pas honte toi, répliqua-t-elle en riant à son tour.
Voilà des semaines que les désastreuses aventures de Nel s'étaient déroulées. Entre son premier meurtre et la mort de sa mère bien aimée, il avait eu une longue période à vide. Le temps passant, il avait quand même réussi à se reprendre et aujourd'hui, il profitait d'un café avec une certaine Elizabeth. La petite vingtaine, les cheveux bruns, un beau sourire et des yeux à croquer. Certes, la différence d'âge entre les deux étaient flagrantes, mais Nel arrivait pourtant à combler le vide pour ne pas en pâtir. Le café était vide. A l'exception du couple, seul le propriétaire était présent et venait de passer à l'arrière du bar, probablement dans sa réserve ou ses appartements privés.
*Knock Knock*
Une main épaisse s'empara de la poignée avant de traverser le pas de la porte. La carillon chanta sa musique. Étrange d'entrer dans un café en toquant. Le type était gigantesque, et dépassait Nel de largement trois fois sa taille. Ses pas lourds s'accélèrent pour le mener juste devant la table du couple. Puis il renifla. Une fois, deux fois. C'est alors qu'il abaissa sa tête juste au niveau de la dame qui paraissait extrêmement gênée.
— C'est de l'eau de rose que tu portes, hein ?
— Ou... oui, acquiesça timidement la jeune fille.
Tout partit trop vite. La dague traversa la moitié du crâne de la jeune fille. L'onde de choc provoquée explosa la chaise sur laquelle elle reposait.
— Je HAIS l'odeur de l'eau de rose.
La folie se lisait déjà dans ses yeux de bête. Avant même que Nel ne puisse réagir, il avait déjà une main autour de son cou qui le soulevait au-dessus du sol et resserrait son étreinte. Un Nel enragé riposta, balançant un coup de pied circulaire en plein dans l'articulation du coude. Vu le bras tendu, nul doute que la force déployée suffirait à démolir le membre de son agresseur. Mais rien. Les frappes de Nel se heurtaient à une musculature à toute épreuve. Le corps de cet inconnu s'avérait aussi solide que du diamant. Pendant que la petite choses se débattait, Viktor – de son nom dans le milieu – l'écrasa à plusieurs reprises sur la table en bois. Elle céda au premier coup, renversant les cafés et propulsant de nombreuses échardes de bois sur le sol. Nel crachait déjà ses poumons alors que le sang tâchait sa chemise blanche. La résistance qu'il opposait à son agresseur s'était presque entièrement évanouie.
— Quoi, déjà fini ? Oy ! T'es encore en vie ? Balança Viktor en piétinant sa victime comme un cheval.
Les gargarismes de sang et de douleur lui annoncèrent la réponse. Entre deux hurlements de souffrance, Nel sut trouver la force de soulever l'énorme pied qui le martelait puis de le repousser en tentant de lui asséner un coup de poing frontal. Un bref sursis qui ne changea que peu de choses. Viktor n'eût aucun problème à parer le coup et à le lui faire regretter avec un genou dans les côtes flottantes. Puis il le saisit par la tête. Ses doigts effectuaient une pression telle que Nel avait l'impression de se faire enfoncer des clous dans le crâne. Il valait pourtant mieux profiter de ce moment, parce que la suite était encore pire. Viktor se servit de la tête de sa victime comme d'un marteau pour le fracasser sur tout ce qu'il trouvait dans le café : La plante verte sur la fenêtre, le propriétaire qui venait s'inquiéter du bruit, une autre malheureuse table, le tableau sur le mur, le comptoir, encore le comptoir et une troisième fois le comptoir. A la fin, la salle était tellement tapissée de sang que les parties de mur encore brune semblaient être des tâches.
— Tss, il crie plus.
Nel termina dans un large sac en cuir que Viktor traînait derrière lui. Au moment de sortir le carillon tinta à nouveau. Toute la paroi en fit les frais. Le carillon ne tinterait plus jamais.
Dernière édition par Nel Fairwing le Dim 8 Nov 2015 - 0:23, édité 2 fois