kaizoku ou ni ore wa naru

C'est avec une grande élégance que notre protagoniste du nom de Tsumetaidesu porte un costume. Toujours la cravate de sortie même s'il n'y a pas de gros évènement tel qu'un mariage ou un baptême. C'est simplement son style qui lui va comme un gant. On peut voir aussi qu'il porte une belle rose fraiche sur son torse. Celle-ci est d'un rouge écarlate tout comme ses yeux. On a l'impression qu'ils vont de pair... Je parle bien évidemment de la rose ainsi que les yeux pas d'un oeil avec l'autre. De toute façon, il n'est pas rare de ne pouvoir apercevoir qu'un seul oeil à cause de ses cheveux mi-long un peu en pagaille. Bien que ses vêtements sont parfaitement propres et soignés, ses cheveux ne le sont pas vraiment. Une mèche aussi noire que le reste de la chevelure tombe en avant, enfin, par moments il n'y en a pas qu'une qui se permet de couvrir le haut du visage.

Un visage qui ne sourit jamais. Si l'on pouvait lui attribuer des humeurs on aurait le choix entre l'indifférence totale tel un bloc de glace aussi compact que possible, ainsi que la triste qui semble être une grande partie de lui. Rien qu'en le regardant on sait que cet individu n'a pas vu la vie en rose tous les jours... Je m'excuse pour le jeu de mots assez facile mais un peu d'humour c'est le mieux que je puisse faire avant de vous révéler la suite de la présentation.

Dans l'ensemble, Tsumetaidesu ne possède pas une corpulence ni une taille impressionnante. Il se trouve seulement dans la moyenne comme un individu lambda auquel on ne prêterait aucune intention. Vous savez ces individus bien nombreux qui font la foule mais que vous ne regardez jamais réellement. Vous savez juste qu'ils sont là mais sans plus.

J'oubliais un détail qui n'est pas des moindre au niveau de son physique, on peut apercevoir une boucle d'oreille qui forme une croix sur son oreille gauche. Elle appartenait à sa mère et c'est bien la seule chose qu'il possède d'elle. Comme un héritage bien mince.

Une dernière parenthèse avant de passer à la suite, on peut souligner qu'il se comporte toujours avec classe. Ses mouvements sont tel un noble qui a appris les bonnes manières. Toujours classe et distinguée. Il ne manque que le sourire mais il ne faut pas trop en demander.
[Comptez une quinzaine de lignes minimum.]

Le personnage est assez froid à cause de son passé pour le moins difficile. Bien que la vie avec les fleurs l'a adouci légèrement, il n'en reste pas moi quelqu'un avec qui on ne plaisante pas. On a l'impression de voir des contradictions avec lui, il peut être raffiné et doux telle une rose mais parfois il ne faut pas oublier que ce type de fleur à des épines et qui s'y frotte s'y pique. Alors n'oubliez pas que le respect est indispensable si vous communiquez avec lui car c'est certainement le futur seigneur des pirates et même si ce rêve est encore loin, il reste un homme qui mérite le respect et si vous bafouez ce principe espérer simplement avoir des jambes assez musclées pour pouvoir fuir.

Il est déterminé à réussir là où son père a échoué en prenant le trône des pirates. Mais qu'est-ce qu'un pirate? Un homme libre et craint de tous. Alors si Tsumetaidesu veut aller quelque part ou souhaite quelque chose, il se donnera les moyens de les obtenir. Il ne foncera pas tête baisser comme un vulgaire pirate qui ne peut qu'espérer devenir une légende. Lui lèvera la tête comme un homme et utilisera sa matière grise pour réussir là où les autres ont échoué.

De part sa nature calme et raffinée, il est encore plus terrifiant que le capitaine classique qui hurle comme une mule. Certains trembles de peur juste à l'idée de recevoir l'une de ses roses car certainement, elles sont empoisonnées et peuvent réellement nuire à celui qui l'a reçu.

Il possède sa propre conception de seigneur des pirates et un pirate pour lui c'est aussi l'avidité. Avoir des tas de richesses, des hommes, des femmes et plein d'autres choses. Un homme assez cupide qui souhaite plus, toujours plus histoire de montrer qu'il est au-dessus du lot.

Le roi des pirates n'a pas d'allier mais des subordonnées. Alors il se refusera toute alliance et préfère même être solitaire plutôt que de travailler avec quelqu'un ou sous les ordres de quelqu'un. S'il le fait un jour... Il faudra se méfier car sa cupidité n'a pas de limite et il souhaitera tout avoir dans un futur plus ou moins proche.

Il ne porte pas spécialement de jugement pour les groupes dans ce monde tel que les marines, révolutionnaires ou autres. Pas le temps de s'occuper d'autre chose que son objectif. Bien sur, si eux se mêlent à ses affaires, il fera comme il le fait avec tout le monde. On évite de se trouver sur le chemin d'un seigneur je vous pris messieurs.
[Comptez une quinzaine de lignes minimum.]

Voici un récit qui commença chez les alcooliques anonymes. Un bon gaillard du nom de Kizoku D.Gaïa avait perdu sa femme dans un naufrage. Depuis ce triste jour il avait tenté de noyer sa peine dans toute sorte de boisson alcoolisée mais cela était bien évidemment inutile. Après chaque gueule de bois il retourna à la réalité et la seule chose ou plutôt personne qui fut noyée était son épouse. Les temps étaient assez difficiles et suite à de mauvaises fréquentations le bonhomme termina pirate. Les choses ne se sont pas passé du jour au lendemain tout c'est fait petit à petit et c'est grâce à cette évolution graduelle qu'il serait incapable de vous dire quel était le jour où il a basculé hors la loi.

Pourtant Gaïa n'était pas un mauvais bougre, toute ses aventures lui ont redonner le gout à la vie et c'est un beau jour où il était à quai qu'il a décidé de retenter sa chance avec les femmes. Bingo, il fait la connaissance de la future mère de Tsumetaidesu qui n'est autre que la belle Rose. Une femme rousse qui possède de beau yeux rouge, à croire que tout cela est volontairement assorti avec la fleur.

Gaïa abandonne sa vie d'aventurier pendant quelque temps pour profiter de nouveau d'une compagne avec laquelle il eut un enfant.

C'est maintenant que commence l'histoire de Tsumetaidesu... (Huit ans plus tard.) Enfin presque parce que sa petite vie de famille venait à peine de commencer  que son père dû partir en mer. Il disait que ça lui manquer la liberté de voguer de voir le monde et qu'un jour il reviendra sans doute avec le one piece dans ses valises. Il rigolait mais l'enfant prenait ça au sérieux. Il voyait son père comme son super héros alors que la réalité est tout autre. Si Gaïa a quitté la maison c'est à cause de sa prime qui n'était pas tombé dans les oubliettes. Malheureusement la marine retrouva sa trace puis tomba dans la petite maison des Kizoku. Le mari n'était plus là mais le petit ainsi que l'épouse y étaient ! Cela était suffisant pour les embarquer et les emmener en prison pour complicité avec un hors la loi.

Autant vous dire que la nuit où la marine débarqua fut absolument terrible pour la mère ainsi que le fils. Le pauvre garçon appelé son père "à l'aide" mais il ne se passa rien. Dur la vie de prison pour des personnes aussi faibles que c'est deux là. Une atmosphère qui a endurci le gamin de huit ans. Mais il espérait toujours que son super papa arrive et le sort de là... C'est d'ailleurs ce qu'il c'était passé. Gaïa attaqua la prison à l'aide de ses compagnons avec un plan assez ingénieux. Faut dire que le père en avait dans la cervelle. La joie de le voir par les détenus ne fut que d'une courte durée. A peine les avait il guidée vers la sortie qu'il avait dû les laisser pour aider ses frères d'armes.

-Je vous rejoins rapidement. Prend soins de ta maman Tsumetaidesu.

C'était les dernières paroles d'un père à son fils. La marine arrêta tous les fauteurs de troubles mais il y avait quelques personnes qui réussirent à s'évader dont un garçon ainsi que sa mère. Depuis ce jour c'est l'errance pour ces deux qui avaient peur de rentrer à la maison. Une vie de mendiant pendant plusieurs mois avant de pouvoir rejoindre enfin la maison d'un proche. Le frère de Rose qui est un homme avec des lunettes rondes, un corps assez frêle puis une jolie calvitie. Un homme très gentil qui prit soin de ses invitées, de sa famille.

On le nomme Timon, un homme vivant seul depuis quelques années. Lui aussi était marié à une époque mais sa femme est morte d'une maladie. Une femme qui aimait les fleurs et s'en occupait très bien. C'est pourquoi Timon a pris le relai et était devenu fleuriste. Cela lui rappelle sa femme, c'est la seule chose qu'il possède dans sa vie, les fleurs. Il donna cette passion à son neveu ainsi que le goût de belles paroles et non de la vulgarité. Un fleuriste doit avoir un langage aussi beau que ses fleurs, c'était ce qu'il pensait.

Beaucoup de personnes se moquaient de son oncle en le traitant de femmelette parce qu'il est fleuriste. Mais la passion de Timon est tel qu'elle avait touché Tsumetaidesu. Ce dernier à jurée qu'il montra sur le trône de seigneur des pirates avec des fleurs en main. En attendant le jour de son départ en mer il massacra tous ceux qui ont osé se moquer du fleuriste sans que ce dernier le sache.

Pour sa conquête du trône, son oncle lui offrit une barque pour le départ puis sa mère lui offrit l'une de ses boucles d'oreilles pour éviter d'être oubliée. Tsumetaidesu a étudié la navigation pour pouvoir partir le moment venu et vous savez quoi, le moment est venue.

[Comptez une trentaine de lignes minimum.]

Un enfant... Une cellule... Des vrais criminels à côté. Le jeune Tsumetaidesu est comme je viens de le dire jeune. Même trop jeune pour comprendre ce qui se passe, pour réaliser l'ampleur de la chose. La cellule est assez sombre et pour le moins lugubre. Il y a un type au fond allongée sur la pierre et un autre à droit adosser contre le mur. Le petit est au niveau des barreaux qu'il saisit à pleine poigne.

-J'vous dis que j'ai rien fais ! Relâchez moi ! Relâchez moi !!

Il ne cesse de donner de la voix ce qui irrite des gardes qui viennent le voir pour lui donner un premier et dernier avertissement.

-Si on t'entend encore une fois t'aura le droit au trou.

-Si tu me libères pas mon père viendra te botter les fesses..
-Hahaha. Laisse moi rire petit. C'est qui ce gosse.
-Le rejeton d'un pirate primer à soixante quinze millions de berry. Gaïa surnommée le vent de l'Est.
-PAPA ! PAPAA !
-Ecoute gamin. Ton père c'est qu'un pirate comme tant d'autres. Il préfère se la couler douce plutôt que venir affronter la réalité en face. Il doit être sur de belle île en ce moment avec des jolies filles et peut être même plein d'autres gosses. T'étais qu'un parmi tant d'autres. C'est ça la vie de pirate. Aucun honneur.

Le garde approche un peu trop de la cellule ce qui permet au gamin de sortir son petit bras et de le saisir. Il le tire à lui violemment ce qui fait que l'adulte se cogne contre les barreaux. Tsumetaidesu a les larmes aux yeux comme un enfant mais aussi un visage qui fait une énorme grimace qui exprime son mécontentement. L'adulte finit par se retirer de la prise et décide d'envoyer le gosse au trou. Ce dernier se débat comme il peut, même enchainer c'est une vraie bête qui ne cesse d'appeler son père...

Sauf qu'une fois au trou les choses vont enfin pouvoir évoluer. Il se trouve dans une petite cellule avec une camisole ainsi qu'un manque total de lumière. Cela fait de nombreuse heures qu'il n'a rien mangé ni bu. Ses forces le quittent petit à petit et l'espoir de voir arriver son père commence à faiblir. La peur le gagne de plus en plus, sa respiration devient plus forte, plus importante. Il panique et ça peut très bien se comprendre, rester dans le noir peut rendre fou si vous savez. Ses lèvres sont sèches et ce qu'il pense à changer, il se demande pourquoi son père n'est pas venu les chercher. Pourquoi il met autant de temps. En réalité il se pose plein d'autres questions comme le fait que ce que le garde lui a dit est peut être vrai. Tsumetaidesu ainsi que sa mère ont été abandonné tout simplement? Non, il ne peut se résoudre à penser cela. Mais plus le temps passe, plus il doute de son paternel...

C'est pas juste. Être privé de sa liberté c'est vraiment pas juste surtout lorsqu'on a rien fait.

[...]

Quatre jours plus tard il sort enfin du trou où il a mangé très peu. Le petit est assez pâle et il fait peine à voir. On a l'impression qu'il peut s'évanouir à n'importe quel moment. Son regard est vide comme un homme qui a perdu tout espoir, un homme qui n'attend plus rien de la vie. Il ne fallut pas si longtemps pour briser son petit esprit d'enfant à Papa.

Les jours passent et se ressemblent. Tsumetaidesu est tel un zombie qui fait acte de présence et se nourrit pour survivre et non vivre. Plus de deux semaines que ça dur et aujourd'hui la petite lueur d'espoir qui semblait encore l'aider à tenir debout chaque jour vient de s'éteindre. Il s'est résolu à admettre que son père ne viendra pas le sauver. Alors il n'a même plus la force de manger ni boire. Il se laisse périr dans la cellule sous le regard des deux autres détenu.

-Petit, tu devrais manger un peu.
-...
-Tu penses que ça va arranger les choses de rester comme ça. Les merdeux dans ton genre ça me gonfle. Baisse les bras et va te faire *********************
-Excuse le, il s'emporte pour un rien.
-...
-Mais il a pas tort tu sais. Rien ne leur fait plus plaisir à ces gars que de nous voir baisser les bras. Insulter ton père c'est qu'une stratégie pour t'abattre. Ils ont tenté des choses aussi avec nous... Sauf qu'on est toujours en vie et croit moi tant que j'aurais un souffle de vie on n'abandonnera pas nos rêves. J'emmerde le gouvernement mondial.

Des rêves? Il en avait un qui s'est amplifié de jour en jour. Un rêve que tout le monde fait ici et qui doit les hanter nuit et jour. Le rêve de chaque prisonnier, sortir d'ici. Pour sortir d'ici il faut être assez fort, pour être assez fort il faut s'entrainer, pour s'entrainer il faut être en forme et pour être en forme il faut manger. Il n'est pas le seul ici, il y a aussi sa mère qui n'est sans doute pas très loin dans la prison.

Alors les jours défilent et le visage de Tsumetaidesu reprend des couleurs. Son expression est devenue trop sérieuse pour un gamin de son âge. Un regard plein de volonté, un sourire inexistant, c'est ici que Tsumetaidesu se forge et rien de mieux pour se forger qu'un endroit aussi dur que la prison. Le voir ainsi à donner de mauvaise idée à l'un des détenus qui souhaite en faire son petit larbin. Malheureusement la petite personnalité de notre protagoniste commence à faire effet. Il refuse de faire quoi que ce soit et finit même par se battre pour le manque de respect qu'on lui fait.

Il n'a plus besoin de héros, il va devenir son propre héros.