Paraguas
Pseudonyme : Paraguas
Age : 36 ans
Sexe : Homme
Race : Humain
Métier : Artiste des rues
Groupe : Civil
Age : 36 ans
Sexe : Homme
Race : Humain
Métier : Artiste des rues
Groupe : Civil
But : "Devenir Beau".
Fruit du démon ou Aptitude que vous désirez posséder après votre validation : Très bonne question. J’imagine un pouvoir basé sur un objet : un parapluie. Je détaillerai dans la demande « pouvoir » une fois la présentation lue / refusée / validée x).
Équipement : Paraguas ne quitte pas trois objets extrêmement précis : un parapluie au tissu transparent des plus particuliers, un sacré sac où il cache ses multitudes de masques allant du grotesque au plus effrayant et un chapeau des plus larges qui recouvrent extrêmement bien son crâne.
Codes du règlement :
Parrain : -
Ce compte est-il un DC ?Non
Si oui, quel @ l'a autorisé ? -
Fruit du démon ou Aptitude que vous désirez posséder après votre validation : Très bonne question. J’imagine un pouvoir basé sur un objet : un parapluie. Je détaillerai dans la demande « pouvoir » une fois la présentation lue / refusée / validée x).
Équipement : Paraguas ne quitte pas trois objets extrêmement précis : un parapluie au tissu transparent des plus particuliers, un sacré sac où il cache ses multitudes de masques allant du grotesque au plus effrayant et un chapeau des plus larges qui recouvrent extrêmement bien son crâne.
Codes du règlement :
Parrain : -
Ce compte est-il un DC ?Non
Si oui, quel @ l'a autorisé ? -
Description Physique
« Devenir beau » est un souhait des plus superficielles et futiles dans un monde où l’homme peut être riche, célèbre ou encore puissant tant par son influence que par son pouvoir. Cependant, peut-être que Paraguas est l’exception qui conforme, celui qui peut réellement atteindre l’accomplissement de soi en étant « Beau » - un terme subjectif, certes, mais vous devez en saisir le sens. Mais, à nouveau, il se détache du commun des mortels sur la définition de « beau », car pour lui, être un homme ordinaire était déjà « beau ».
Tout ceci pourrait s’expliquer par son physique actuel que l’on peut, malheureusement, qualifier de monstrueux. Il marche en boitant sur le côté gauche à cause de son corps arqué légèrement vers ce côté-ci, son bras gauche est plus petit que celui du droit, son œil gauche semble avoir malencontreusement glissé davantage vers la gauche, créant une asymétrie avec l’œil droit, de même pour la commissure gauche de ses lèvres et plus de la moitié du côté gauche a une peau tantôt extrêmement lisse, tantôt ridée mais douce… Après un examen plus détaillé, on se rend compte que ce n’est qu’une méchante brûlure qui a causé tout ce mal à ce pauvre être. Cependant, on ne pourrait dire quand et comment, tant la chair s’est étendue, détendue et crispée …
Lorsqu’on voit cet être, on a peur. C’est la raison même du masque ou du chapeau : cacher sa brûlure qui s’étend du crâne chauve jusqu’au bout de ses pieds, ainsi que la difformité de son visage.
Le grotesque atteint les sommets avec son allure en général. Pauvre, naïf et peu familier du grand monde, il ne peut guère se permettre d’être coquet, alors il ne cesse de recoudre indéfiniment le même manteau depuis dix belles années. Coquet, mais malheureusement, sans les moyens ! Dernière particularité de ce tableau pittoresque: il ne quitte pas un parapluie. Celui-ci est assez particulier, car il a une teinte grise presque « transparent », qui semble tranchant mais souple à la fois. On ne saurait dire ce que c’est, on ne se constate que d’ignorer, de passer son chemin, et ne s’en intéresser que lorsque la main effleure sa surface lisse décorée par quelques fleurs de cerisiers.
Tout ceci pourrait s’expliquer par son physique actuel que l’on peut, malheureusement, qualifier de monstrueux. Il marche en boitant sur le côté gauche à cause de son corps arqué légèrement vers ce côté-ci, son bras gauche est plus petit que celui du droit, son œil gauche semble avoir malencontreusement glissé davantage vers la gauche, créant une asymétrie avec l’œil droit, de même pour la commissure gauche de ses lèvres et plus de la moitié du côté gauche a une peau tantôt extrêmement lisse, tantôt ridée mais douce… Après un examen plus détaillé, on se rend compte que ce n’est qu’une méchante brûlure qui a causé tout ce mal à ce pauvre être. Cependant, on ne pourrait dire quand et comment, tant la chair s’est étendue, détendue et crispée …
Lorsqu’on voit cet être, on a peur. C’est la raison même du masque ou du chapeau : cacher sa brûlure qui s’étend du crâne chauve jusqu’au bout de ses pieds, ainsi que la difformité de son visage.
Le grotesque atteint les sommets avec son allure en général. Pauvre, naïf et peu familier du grand monde, il ne peut guère se permettre d’être coquet, alors il ne cesse de recoudre indéfiniment le même manteau depuis dix belles années. Coquet, mais malheureusement, sans les moyens ! Dernière particularité de ce tableau pittoresque: il ne quitte pas un parapluie. Celui-ci est assez particulier, car il a une teinte grise presque « transparent », qui semble tranchant mais souple à la fois. On ne saurait dire ce que c’est, on ne se constate que d’ignorer, de passer son chemin, et ne s’en intéresser que lorsque la main effleure sa surface lisse décorée par quelques fleurs de cerisiers.
Description Psychologique
Paraguas est un simple d’esprit qui se complaît de la moindre chose que ce monde lui offre tel que la pluie, le soleil, les feuilles d’automne, la mer bleue, la mer agitée, le petit parapluie, les quelques sourires sincères, les caresses … Il aime la vie telle qu’elle, dans sa forme la plus primaire, voyant que difficilement du mal quelque part. En effet, suite à un événement passé lorsqu’il était petit – et qui est la cause de sa déformation physique – il a aussi eu des conséquences sur ses capacités intellectuelles, ou d’apprentissages. Abandonné dû à un langage qu’on qualifie d’incompréhensible – plus un marmonnement qu’un enchainement de mot -, à son regard de bienheureux ou à son manque de discernement malgré les années, plus d’une personne de son entourage l’a classé parmi les fous, ou les handicapés ou les « simplets ». Certains disaient qu’ils étaient sourds, en fait. Toujours est-il que, par manque de moyen, ses parents n’ont jamais vraiment pu se payer les frais d’un médecin ainsi que d’une longue ou coûteuse opération.
Plus important, dans ce malheur, ils y trouvèrent leur compte : à sa façon, Paraguas amusait le cirque familial par sa difformité et ses gestes maladroits. Ainsi donc, son enfance se passa sous des rires mesquins. Encore aujourd’hui, malgré qu’il ait grandi dans un monde hypocrite et clairement désastreux, il a su garder son âme d’enfant. Il aime rêver, il aime croire qu’il sait rendre heureux les personnes… et ce grand rêveur entendit l’histoire d’une fée bleue qui exaucerait des souhaits. Depuis, il s’est mis en tête de retrouver cette enchanteresse pour devenir une personne « Belle » à son tour, non car il avait honte des rires mais parce qu’il « enviait » ces êtres si « parfaits » physiquement. Il est loin de voir le mal en quiconque …
Vous vous demanderez que la mentalité est celle d'un enfant, n'est-ce pas ? Sachez que ses parents ne l'ont que rarement laissé sortir, malgré qu'ils soient des artistes itinérants avec un cirque imposant et reconnu et aimé au sein du Blue. En effet, malgré qu'ils usaient de la laideur de leur enfant pour remplir les caisses - si l'on puit dire - , ils ne désiraient pas détruire le monde "féérique" et "parfait" de leur Paraguas. Ainsi donc, depuis petit, il a vécu dans le cocon où Paraguas est le grand être aimé du monde, qui sait apporter le sourire aux lèvres mais qui doit dissimuler ce grand pouvoir derrière un masque. Trop rire tuerait, disaient-ils à l'enfant devenu adulte ... Sans éducation, sans interaction sociale, il est normal qu'il ne puisse rien produire de sa langue si ce n'est des grognements, et qu'il ne sache pas réellement nouer des liens comme n'importe quel humain.
Plus important, dans ce malheur, ils y trouvèrent leur compte : à sa façon, Paraguas amusait le cirque familial par sa difformité et ses gestes maladroits. Ainsi donc, son enfance se passa sous des rires mesquins. Encore aujourd’hui, malgré qu’il ait grandi dans un monde hypocrite et clairement désastreux, il a su garder son âme d’enfant. Il aime rêver, il aime croire qu’il sait rendre heureux les personnes… et ce grand rêveur entendit l’histoire d’une fée bleue qui exaucerait des souhaits. Depuis, il s’est mis en tête de retrouver cette enchanteresse pour devenir une personne « Belle » à son tour, non car il avait honte des rires mais parce qu’il « enviait » ces êtres si « parfaits » physiquement. Il est loin de voir le mal en quiconque …
Vous vous demanderez que la mentalité est celle d'un enfant, n'est-ce pas ? Sachez que ses parents ne l'ont que rarement laissé sortir, malgré qu'ils soient des artistes itinérants avec un cirque imposant et reconnu et aimé au sein du Blue. En effet, malgré qu'ils usaient de la laideur de leur enfant pour remplir les caisses - si l'on puit dire - , ils ne désiraient pas détruire le monde "féérique" et "parfait" de leur Paraguas. Ainsi donc, depuis petit, il a vécu dans le cocon où Paraguas est le grand être aimé du monde, qui sait apporter le sourire aux lèvres mais qui doit dissimuler ce grand pouvoir derrière un masque. Trop rire tuerait, disaient-ils à l'enfant devenu adulte ... Sans éducation, sans interaction sociale, il est normal qu'il ne puisse rien produire de sa langue si ce n'est des grognements, et qu'il ne sache pas réellement nouer des liens comme n'importe quel humain.
Biographie
Il y a fort, fort longtemps, au sein d’un des quatre Blues de ce monde naquit un petit garçon. Ce dernier avait des joues roses et grasses, des jambes et bras potelés et un sourire des plus chaleureux. Il était le « Héros » de la petite famille d’artistes, le futur petit génie qui allait reprendre le cirque familial d’une main de fer ! Artistes comme Parents imaginaient de grandes choses … Jusqu’à un jour maudit ! Le drame arriva, élément perturbateur de ce précédent acte si parfait, qui allait annoncer les futures péripéties de notre jeune héros ! Par mégarde, l’ange protectrice de Paraguas – qui n’était personne d’autre que sa tendre mère – le laissa tomber au fond d’un chaudron. Malheureusement, à défaut de boire une potion magique, il dû subir le fond de soupe brûlant ainsi que la paroi chauffé du fameux chaudron. Comment décrire le phénomène ? Doit-on parler de la peau roussie et collée – ou l’inverse, ou nous concentrer sur les cris de mort de l’enfant qui réussit à réveiller tout un village entier ? Peut-être devrions-nous nous concentrer sur cette fameuse soirée où le médecin prétendait que notre jeune héros ne vivrait pas.
Le destin en décida autrement. Il vivait un jour, deux jours … trois ans … trente-six ans, même. Cette fois-ci, durant ces longues années, sa mère fit attention à chaque étape de l’existence de cet enfant-roi à l’avenir gâché. Quelque fois, les parents désiraient qu’il meurt, mais certains autres jours, ils l’appréciaient – surtout lorsque les caisses du cirque se remplissaient pour sa mine hideuse. Effectivement, dans ce malheur, ils découvrirent un plaisir purement matériel, prenant la forme de monnaie trébuchante de toutes les couleurs. Afin de faire vivre ce spectacle longtemps, ils isolèrent « l’enfant » du reste de la troupe, et du monde, le nourrissant de mensonge, d’illusion, et de rêves ! Malheureusement, malgré toute leur influence, l’homme restait un homme. Un jour où l’autre, sa volonté sera plus forte que celle de mille hommes, et ce jour arriva lorsqu’il entendit une histoire sur une fée capable d’exaucer les plus grands vœux !
On le disait bête, sourd, simplet ou fou. Il n’en était rien. Il savait raisonner, mais à sa façon – tel un enfant – par manque d’éducation. Il n’était guère muet, et son incapacité à parler n’était dû qu’à ses longues années de solitude où il n’était rien d’autre que le « simplet » pour qui on ne dépenserait pas une seule minute supplémentaire. Il savait parler, mais il avait besoin de plus de temps pour l’apprentissage que ses camarades. La moitié de son visage était mutilée par ce métal chauffé de son enfance, et sa langue avait légèrement pâti. Non, il n’était pas un être « déficient », il manque juste cruellement d’une éducation.
Ainsi, lorsque ce grand enfant fut en face d’un autre enfant – par pur hasard -, il fut surpris. Et il but littéralement chaque parole de l’enfant. C’était la première à ne pas pleurer, ou rire devant son visage hideux, la première à l’approcher sans la présence des parents des deux protagonistes, et la première à toucher ses cicatrices. Ce contact humain éveilla en lui un sentiment – ou une envie -, ne le mettant qu’en face d’une terrible vérité : il était seul.
- Tiens, prends mon parapluie ! Tu trouveras la fée bleue qui exauce les souhaits avec ! Attention, c’est très précieux ! insista l’étrange fillette au soulier rouge et aux vêtements blancs comme la neige immaculée.
Et elle disparut, soudainement. Depuis ce jour, il ne la revit pas. Ce jour-là, il fugua. A trente-six, enfin, il faisait sa première « crise d’indépendance ». On pourrait croire que son monde allait voler en éclat mais chaque rire mesquin, chaque susurre, chaque regard étrange n’étaient pour lui qu’un simple mimique de visage, qu’un simple ami depuis son enfance … Malheureusement, loin du soutien de sa famille, le bienheureux simplet commence petit à petit à s’interroger, et à douter de son réel rôle.
Etait-il vraiment le grand Paraguas qui apportait ces rires dans un monde triste et étrange ? Lorsqu’il était à mal, il s’allongeait et observait les étoiles en travers de son masque qu’il quittait de moins en moins. Il trouvait les spectateurs plus disposaient à donner de l’argent, et à rire avec des rires différents et plus chaleureux.
« Je veux être beau » se disait-il, cherchant la fameuse fée bleue.
Le destin en décida autrement. Il vivait un jour, deux jours … trois ans … trente-six ans, même. Cette fois-ci, durant ces longues années, sa mère fit attention à chaque étape de l’existence de cet enfant-roi à l’avenir gâché. Quelque fois, les parents désiraient qu’il meurt, mais certains autres jours, ils l’appréciaient – surtout lorsque les caisses du cirque se remplissaient pour sa mine hideuse. Effectivement, dans ce malheur, ils découvrirent un plaisir purement matériel, prenant la forme de monnaie trébuchante de toutes les couleurs. Afin de faire vivre ce spectacle longtemps, ils isolèrent « l’enfant » du reste de la troupe, et du monde, le nourrissant de mensonge, d’illusion, et de rêves ! Malheureusement, malgré toute leur influence, l’homme restait un homme. Un jour où l’autre, sa volonté sera plus forte que celle de mille hommes, et ce jour arriva lorsqu’il entendit une histoire sur une fée capable d’exaucer les plus grands vœux !
On le disait bête, sourd, simplet ou fou. Il n’en était rien. Il savait raisonner, mais à sa façon – tel un enfant – par manque d’éducation. Il n’était guère muet, et son incapacité à parler n’était dû qu’à ses longues années de solitude où il n’était rien d’autre que le « simplet » pour qui on ne dépenserait pas une seule minute supplémentaire. Il savait parler, mais il avait besoin de plus de temps pour l’apprentissage que ses camarades. La moitié de son visage était mutilée par ce métal chauffé de son enfance, et sa langue avait légèrement pâti. Non, il n’était pas un être « déficient », il manque juste cruellement d’une éducation.
Ainsi, lorsque ce grand enfant fut en face d’un autre enfant – par pur hasard -, il fut surpris. Et il but littéralement chaque parole de l’enfant. C’était la première à ne pas pleurer, ou rire devant son visage hideux, la première à l’approcher sans la présence des parents des deux protagonistes, et la première à toucher ses cicatrices. Ce contact humain éveilla en lui un sentiment – ou une envie -, ne le mettant qu’en face d’une terrible vérité : il était seul.
- Tiens, prends mon parapluie ! Tu trouveras la fée bleue qui exauce les souhaits avec ! Attention, c’est très précieux ! insista l’étrange fillette au soulier rouge et aux vêtements blancs comme la neige immaculée.
Et elle disparut, soudainement. Depuis ce jour, il ne la revit pas. Ce jour-là, il fugua. A trente-six, enfin, il faisait sa première « crise d’indépendance ». On pourrait croire que son monde allait voler en éclat mais chaque rire mesquin, chaque susurre, chaque regard étrange n’étaient pour lui qu’un simple mimique de visage, qu’un simple ami depuis son enfance … Malheureusement, loin du soutien de sa famille, le bienheureux simplet commence petit à petit à s’interroger, et à douter de son réel rôle.
Etait-il vraiment le grand Paraguas qui apportait ces rires dans un monde triste et étrange ? Lorsqu’il était à mal, il s’allongeait et observait les étoiles en travers de son masque qu’il quittait de moins en moins. Il trouvait les spectateurs plus disposaient à donner de l’argent, et à rire avec des rires différents et plus chaleureux.
« Je veux être beau » se disait-il, cherchant la fameuse fée bleue.
Test RP
La Fée Bleue était celle qui réalisait tous les souhaits de tout être vivant sur terre, celle qui apportait joie et bonheur, celle qui amenait le « renouveau ». Voilà ce que notre héros désirait : être un être nouveau, avec un nouveau départ, soit être « ordinaire ». Il était las de ce masque, las de ces chuchotis à son passage, las de cette solitude persistante. Il voulait courir dans les rues sous les regards exaspérés des adultes et amusés des vieux, il désirait pouvoir embrasser une belle demoiselle et se promener main dans la main sur cette plage comme ces nombreux amoureux qu’il avait vu, il souhaitait avoir … un « ami ». On le disait simplet, on le disait idiot, on le disait handicapé, mais il n’était rien de cela. Peut-être n’avait-il pas appris le langage des hommes, et peut-être n’a-t-il aucun sens pratique comme deux plus deux était égal à quatre, mais il « ressentait », il « sentait », il « entendait », il « voyait ». De ses yeux candides, il tentait d’appréhender ce nouveau monde, cette nature « hors de son cirque ».
Durant ses longues traversées de ces dernières semaines, il ne cessait de parcourir les villes et villages, cherchant une « Fée Bleue ». De temps en temps, il tentait de dire « Fée bleue » mais son marmonnement incompréhensible ou la réaction de ces hommes et femmes lorsqu’il enlevait son masque l’avaient vite ravisé. Il ne se contentait plus que de faire quelques spectacles pour pouvoir casser une petite croûte en soirée, ou loger dans une auberge, et écouter avec attention chaque susurre, chaque « on dit ».
- La Fée Bleue est entrée à bon port ! finit par crier un pirate dans une auberge, trinquant une coupe pleine de bière avec quelques autres compagnons.
Sans tarder, Paraguas se dirigea tout droit au port, et de là, tenta désespérément de trouver la « Fée Bleue ». Il cherchait un être merveilleux et fantastique, illuminé d’une lumière sainte bleutée mais hormis les ténèbres de la nuit, l’odeur nauséabonde du vieux poisson pourri, de la pisse et des déchets, et les cris d’agonie des mouettes, il n’y avait rien. Il était, encore, seul. Dans ce désespoir, il vit le même pirate qui avait parlé de la « Fée Bleue » se dirigea vers un des navires à port.
- Il est temps de rejoindre la Fée Bleue mes lardons ! disait-il joyeusement, le nez bien rouge et le ventre bien rond par la boisson.
Le sourire vient aux lèvres déformées de l’enfant-adulte masqué, et il se dirigea bien vite vers la fameuse Fée Bleue qui n’était rien d’autre qu’un bateau d’une bande de pirates. Autant dire, la surprise fut de taille tant pour lui que pour ces derniers. Loin du cadre féérique auquel il s’était attendu, il ne voyait qu’une bande d’hommes saugrenus, sales et aux carrures malveillantes. Quant à eux, il ne savait d’où « sortait » cette personne courbée légèrement vers la gauche, et portant un masque blanc où était dessiné un sourire niais et simplet.
- Eh bah, petit jouvenceau, tu fais quoi dans les parages ? T’es perdu ? demanda un des hommes.
- C’est quoi ce petit masque ridicule hein ? enchaîna l’autre, tentant de démasquer Paraguas qui l’évita.
Malheureusement un autre réussit à arracher cette maigre protection. Le visage à découvert, un certain silence s’installa quelques secondes.
- Oh bien … regardez-moi ce joli minois ! ria l’un.
Les rires gras, et les moqueries fusèrent. Il ria, naïvement, dans un premier temps le petit Paraguas. Mais très vite, son rire se fana quand une première claque fut donnée, et quand des mains se posèrent sans vergogne et scrupule sur son visage, violentée et violant cette intimité mutilée. Il courut sans tarder vers la sortie, soulevant davantage de rire avec sa démarche des plus grotesques.
Il erra le reste de la soirée sur ce quai, s’arrêta un court instant pour finalement pleurer. Une larme salée, et incompréhensible pour lui, coula le long de chaque ride, s’égarant de temps en temps en cours de route … Il était plus que pitoyable. Malheureusement, le destin décida d’apporter un autre coup en cette belle soirée.
Un petit couple, de passage, s’arrêta, observa Paraguas pour ensuite pousser un cri aigu et paniqué.
- LE MONSTRE ! LE MONSTRE ! Hurla la demoiselle, courant à plein poumon de l’autre côté.
Soirée beuverie, période noire, on s’excitait bien vite à chaque nouveau événement, et déjà fourche et torche s’élevèrent, éclairant cette nuit noire. Perturbé, et perdu, Paraguas ne comprit pas immédiatement, et se contenta d’observer ce qu’il se passait.
- Espèce d’idiot, viens là ! hurla l’un des pêcheurs du quai qui ne traînait jamais loin de sa modeste barque. Cours ! Cours !
Ils coururent du mieux qu’ils purent jusqu’à la barque où l’on cachait l’être mutilé. Aussitôt, et avec grand effort, le pêcheur s’éloigna dans cette mer d’encre.
- On dit qu’un monstre traîne dans le quai, et tu t’exhibes avec ta mutilation, en pleine nuit, dans une tenue misérable, au quai. Idiot. Tu m’entends ?
Le pêcheur comprit que c’était un « garçon » dans sa tête, et perdu dans ce grand monde. Il se contenta de dire ou d’indiquer par geste qu’il fallait qu’il garde son masque, pour sa « sécurité », pour son « bonheur ».
Il n’était pas simplet. Il manquait seulement d’expérience de la vie, n’ayant vécu que dans un cocon confortable …
Durant ses longues traversées de ces dernières semaines, il ne cessait de parcourir les villes et villages, cherchant une « Fée Bleue ». De temps en temps, il tentait de dire « Fée bleue » mais son marmonnement incompréhensible ou la réaction de ces hommes et femmes lorsqu’il enlevait son masque l’avaient vite ravisé. Il ne se contentait plus que de faire quelques spectacles pour pouvoir casser une petite croûte en soirée, ou loger dans une auberge, et écouter avec attention chaque susurre, chaque « on dit ».
- La Fée Bleue est entrée à bon port ! finit par crier un pirate dans une auberge, trinquant une coupe pleine de bière avec quelques autres compagnons.
Sans tarder, Paraguas se dirigea tout droit au port, et de là, tenta désespérément de trouver la « Fée Bleue ». Il cherchait un être merveilleux et fantastique, illuminé d’une lumière sainte bleutée mais hormis les ténèbres de la nuit, l’odeur nauséabonde du vieux poisson pourri, de la pisse et des déchets, et les cris d’agonie des mouettes, il n’y avait rien. Il était, encore, seul. Dans ce désespoir, il vit le même pirate qui avait parlé de la « Fée Bleue » se dirigea vers un des navires à port.
- Il est temps de rejoindre la Fée Bleue mes lardons ! disait-il joyeusement, le nez bien rouge et le ventre bien rond par la boisson.
Le sourire vient aux lèvres déformées de l’enfant-adulte masqué, et il se dirigea bien vite vers la fameuse Fée Bleue qui n’était rien d’autre qu’un bateau d’une bande de pirates. Autant dire, la surprise fut de taille tant pour lui que pour ces derniers. Loin du cadre féérique auquel il s’était attendu, il ne voyait qu’une bande d’hommes saugrenus, sales et aux carrures malveillantes. Quant à eux, il ne savait d’où « sortait » cette personne courbée légèrement vers la gauche, et portant un masque blanc où était dessiné un sourire niais et simplet.
- Eh bah, petit jouvenceau, tu fais quoi dans les parages ? T’es perdu ? demanda un des hommes.
- C’est quoi ce petit masque ridicule hein ? enchaîna l’autre, tentant de démasquer Paraguas qui l’évita.
Malheureusement un autre réussit à arracher cette maigre protection. Le visage à découvert, un certain silence s’installa quelques secondes.
- Oh bien … regardez-moi ce joli minois ! ria l’un.
Les rires gras, et les moqueries fusèrent. Il ria, naïvement, dans un premier temps le petit Paraguas. Mais très vite, son rire se fana quand une première claque fut donnée, et quand des mains se posèrent sans vergogne et scrupule sur son visage, violentée et violant cette intimité mutilée. Il courut sans tarder vers la sortie, soulevant davantage de rire avec sa démarche des plus grotesques.
Il erra le reste de la soirée sur ce quai, s’arrêta un court instant pour finalement pleurer. Une larme salée, et incompréhensible pour lui, coula le long de chaque ride, s’égarant de temps en temps en cours de route … Il était plus que pitoyable. Malheureusement, le destin décida d’apporter un autre coup en cette belle soirée.
Un petit couple, de passage, s’arrêta, observa Paraguas pour ensuite pousser un cri aigu et paniqué.
- LE MONSTRE ! LE MONSTRE ! Hurla la demoiselle, courant à plein poumon de l’autre côté.
Soirée beuverie, période noire, on s’excitait bien vite à chaque nouveau événement, et déjà fourche et torche s’élevèrent, éclairant cette nuit noire. Perturbé, et perdu, Paraguas ne comprit pas immédiatement, et se contenta d’observer ce qu’il se passait.
- Espèce d’idiot, viens là ! hurla l’un des pêcheurs du quai qui ne traînait jamais loin de sa modeste barque. Cours ! Cours !
Ils coururent du mieux qu’ils purent jusqu’à la barque où l’on cachait l’être mutilé. Aussitôt, et avec grand effort, le pêcheur s’éloigna dans cette mer d’encre.
- On dit qu’un monstre traîne dans le quai, et tu t’exhibes avec ta mutilation, en pleine nuit, dans une tenue misérable, au quai. Idiot. Tu m’entends ?
Le pêcheur comprit que c’était un « garçon » dans sa tête, et perdu dans ce grand monde. Il se contenta de dire ou d’indiquer par geste qu’il fallait qu’il garde son masque, pour sa « sécurité », pour son « bonheur ».
Il n’était pas simplet. Il manquait seulement d’expérience de la vie, n’ayant vécu que dans un cocon confortable …
Informations IRL
Prénom : Hummmmmmm.
Age : 22 ans
Aime : Le Rp
N'aime pas : La noix de coco ‘-‘.
Personnage préféré de One Piece : J’ai pas lu …
Caractère : Quelques mots pour vous décrire ? Génie du rp (/sort), avec toujours cinquante idées rps et sinon, sympathique ?
Fait du RP depuis : 4 à 6 ans, je ne saurais dire !
Disponibilité approximative : Tout dépendra de mon partenaire rp .
Comment avez-vous connu le forum ? Top Site.
ONE PIECE REQUIEM
Dernière édition par Paraguas le Mar 10 Nov 2015 - 15:03, édité 3 fois