* Juste avant le massacre de Blyktrovitch par Annabella Sweetsong *
Vu la façon dont je vois les choses, on risque d’être dans la merde. Pour accoster sur l'île, il faut suivre le fjord intérieur et aller à Bighorn. Mais avant tout, il faut surtout passer le contre amiral qui doit nous attendre ainsi que ses navires. Je parie qu'il les a fait réparer pendant qu'on était sur Armada. Il va donc avoir un cuirassé et un croiseur. Plus les deux cuirassés sur place. Je peux m'en occuper, c'est pas le soucis. Mais sans tuer personne ou m'attirer la colère des habitants, ça ça va être difficile. Parce que si je coule les navires, que je pars, que l'île se fait attaquer après, qui va la défendre ? Personne. Donc la révolution, par mon biais, aura mis Drum deux fois dans la merde. Ca, pas sûr que ça passe auprès du DRAGON. On voit même pas l'île que déjà le temps se rafraîchit. Je hais l'hiver. Les hommes enfilent les combinaisons pour avoir moins froid.
Moi ça va, je me sens bien pour l'instant. Sûrement un truc avec mon logia. Maintenant que j'y pense, ça fait longtemps que j'ai pas eu de grosses chaleur ou de coup de froid. Mon corps régule sa température tout seul ? Cool. Mais c'est pas une raison pour négliger de se protéger. J'ai pas envie de tomber malade. Ca fait des jours qu'on navigue, et là, on y est presque. Drum. La mission confiée par la révolution de faire dégager la marine de l'île, de faire en sorte que les habitants pardonnent à la révolution. Rien de moins que faire revenir le royaume tel qu'il était avant les événements de 1624 quoi. Tout seul, je ne saurais probablement pas par quoi commencer. Heureusement, un as va arriver bientôt et tout diriger. J'aurais qu'à le suivre. Je vais apprendre sur le tas, par un révo confirmé. J'suis impatient.
« Deux cuirassés en vue !
On fait quoi ?
On avance. Abaissez le drapeau. Toutes les personnes non indispensables dans le navire. J'veux pas à avoir à aller vous sauver tout en protégeant le bateau. La marine n'a aucun intérêt à attaquer ce navire si on ne déclare pas d'attaque en premier lieu.
Un cuirassé bouge vers nous. »
Pas de Rufus Costa ? Il est pas là avec ses navires ? Yes ! Ok, on se calme. Procédure standard. Le cuirassé veut savoir qui on est et pourquoi on vient là, s'assurer qu'on est pas des criminels. Suffit donc de lui montrer qu'on est pas méchants. On le laisse s'approcher. On était tellement loin la dernière fois qu'ils n'ont pas pu nous voir. Donc ils devraient être incapables de reconnaître le navire. En théorie du moins. J'espère. Sinon, il va falloir que je me batte. Les armes du cuirassé sont pointés sur nous. Une voix se fait entendre.
« Ici le colonel Bona au navire inconnu. Identifiez-vous.
Ici le navire de transit Aurore en direction de Drum. Nous demandons le passage et l'accès à l'île.
Vous transportez quoi ?
Des hommes. On les a trouvé en mer après que leur navire ai été coulé. On les a secourus et on voudrait les déposer sur l'île pour reprendre la route. »
On sent le colonel qui hésite. Il nous accorde finalement le passage. Après tout, on s'est présenté, on a répondu aux questions, on a pas de drapeau pirate, on a pas sorti nos canons. Mais je le sens méfiant quand même. Pour ça que je suis retourné dans ma cabine avant qu'il ne puisse me voir. On s'approche de Drum, puis on finit par accoster, escorté par le cuirassé. On laisse le navire dans le port. Pour éviter qu'on me reconnaisse, je porte un de ces longs manteaux bien louches qui masque toute ma personne. La trentaine de personnes, les anciens esclaves d'Armada sont libres désormais. Comme promis, on les laisse descendre à terre. Certains sont révolutionnaires, des anciens de la gueule de requin ayant échoué à feu-Tortuga devenue Armada. C'est donc l'équivalent d'un équipage de petit navire qui se dirige vers les auberges et bar les plus proches. On fait marcher le tourisme au moins.
« On est arrivé, on a accosté, la marine ne peut plus rien contre nous. Ouf.
Comment ça elle ne peut plus rien ?
Elle n'a aucune autorité sur l'île. C'est un royaume dirigé par un roi. C'est pour ça qu'ils essaient d'intercepter les criminels avant leur arrivée. Sinon, c'est foutu. Tant qu'on reste cool, tant que les habitants ne demandent pas de l'aide aux marins, on risque rien.
C'est quoi le plan ?
On attend qu'on nous contacte.
Combien de temps ?
Vu ce que ça nous a pris pour arriver, ça ne devrait pas tarder. De toute façon, le log pose a besoin de quelques jours pour se charger. »
Tous les hommes récupérés sur Armada et voulant partir descendent du navire, se dispatchant dans le village. J'aurais au moins accomplis un truc bien là bas. On se dirige dans une auberge. La porte à peine ouverte qu'on a envie de la refermer et de rester dehors. Une odeur de yack règne dans la pièce. On part pourtant se trouver une table. A peine assis, une femme vient nous voir.
« Z'etes pas d'ici vous. V'nez d'où ?
Ici et là.
Pirates ?
Voyageurs. » Elle nous regarde bizarrement. Au même moment, un type entre. « Hey ! On dirait qu'il y a des révos dans l'coin ! » Les regards se tournent sur nous.
« Voyageurs, hein ?
Oui.
Seriez pas plutôt des révos ?
Possible.
Vous savez c'que vous avez fait à l'île. Et vous v'nez quand même refoutre vos sales pieds ici ?!
Hey ! Mes pieds sont propres, laissez les en dehors de ça !
Sérieux ? C'est sur ça que tu la reprends, tes pieds ?
On est juste venu passer du temps pendant que le log pose se recharge.
Sortez. Foutez moi le camp d'ici. J'veux pas voir de révos dans ma taverne. Z'avez assez fait de mal comme ça.
J'ai rien fait. J'suis nouveau, comment j'pourrais avoir fait quoi que ce soit ?
Z'etes tous les même de toute façon. On vous faisait confiance. Pour nous remercier, vous avez détruit l'académie, une partie du palais et nous avez laissé dans la merde.
Donc vous jugez tous les révolutionnaires sur c'qui vous a été donné de voir ? Si le monde faisait pareil, on pourrait facilement dire que vous êtes des rustres, des êtres sans éducation. Sauf qu'on le fait pas. J'vous ai rien fait. Mon équipage vous a rien fait. J'comprends que vous soyez remonté contre la révolution, mais NOUS, on y est pour rien. On veut juste passer à l'île suivante. C'est tout. On apporte pas de problème.
Et la marine ?
On les a juste empêcher de nous suivre, c'est tout.
Comment z'avez fait ça ?
Diversion. Le Révacier a servi de diversion pendant que je sabordais les navires.
Toi ? Une crevette comme toi ? T's'rais pas foutu d'tenir un marteau.
… Peu importe. Bon, on peut rester ou alors on doit aller dépenser nos millions ailleurs ? »
Dès que je prononce le mot million, des berrys apparaissent dans les yeux de la tavernière. Sa voix devient normale, et elle nous pousse à nous asseoir. Cupidité humaine … On commande un truc bien chaud pour nous réchauffer. Peu de temps après, le reste de l'équipage arrive. Tous ensemble, on se récompense. Ceux qui doutaient de mes capacités sont rassurés. Ceux qui pensaient que je n'avais pas les épaules pour ça se sont vu prouver qu'ils avaient tord. J'ai montré mes capacités au combat, en matière de tactique, et je commence à diriger. Je suis prêt à partager ce que j'ai si ça aide le groupe. J'pense pas m'en être trop mal tiré. Tant que je reste tranquille, personne ne viendra demander à la marine de me faire dégager. Donc j'ai rien à craindre de ce côté là. Sauf qu'au même instant, une voix s'élève dans les airs, en dehors de la taverne.
« Nous informons la population que de dangereux criminels, des terroristes viennent d'accoster sur l'île. Ces êtres sont recherchés par le gouvernement mondial pour acte de traîtrise et attentats. Ils sont extrêmement dangereux. Veuillez contacter immédiatement la marine si vous les apercevez. »
Les salops ! Comment ils ont su ?! Le drapeau a été baissé, on a vraiment laisser partir des anciens esclaves, on a montré aucun signe d'hostilité. Alors comment ils ont su ?! Les regards se tournent de nouveaux vers nous. Plus personne ne boit. Plus personne ne bouge. Plus personne ne respire. Que va-t-il se passer ?
« Du calme. J'vous l'ai déjà dit, on est pas là pour amener les ennuis.
Vous traînez les ennuis partout où vous allez. Vous êtes dangereux. Terroristes !
Faux ! J'ai jamais fait de mal à personne. Si je suis recherché, c'est parce que j'ai quitté la marine. Elle n'est pas aussi forte qu'elle veut le faire croire. On est limité en étant dans la marine. Je me suis engagé dans la révolution pour changer les choses qui ne peuvent être changé de par la marine. Je veux abolir l'esclavage, les privilèges des dragons célestes, j've*/
Ca vit dans les airs les dragons ?
Bah tu croyais que ça vivait dans la terre ?
… Dragons célestes, ce sont les nobles qui font ce qu'ils veulent, que personne n'ose jamais toucher. La marine fait leur caprices. Ils disposent d'assez d'argent pour acheter chaque île dans le monde. Si vous croisez leur route, ils vous tirent dessus. Si vous les ralentissez, ils appellent un amiral pour qu'il vienne vous tuer. Nul ne peut résister à leur volonté. Mais la révolution existe pour ça. On ve*/
On s'en fou.
Hein ?
On en a jamais vu, nous, des dragons célestes. Donc ça doit pas courir les rues. Donc c'est pas dangereux. Des révos poursuivis par la marine, par contre c'est autre chose.
Vous vous moquez donc qu'il y ai peut-être des vôtres piégés, enchaînés, esclaves dans les tréfonds de Mar*/ ? »
Ils sont aussi réceptifs qu'une bande de macros. Ils n'attendent même pas la fin de ma phrase qu'ils se remettent à boire. Politesse, où es-tu ? La nuit tombe sur l'île. On trouve une petite auberge. Un truc tout petit, plus miteux qu'autre chose. Mais au moins, c'est chauffé. Parce que le Révacier, lui, ne l'est pas.
Vu la façon dont je vois les choses, on risque d’être dans la merde. Pour accoster sur l'île, il faut suivre le fjord intérieur et aller à Bighorn. Mais avant tout, il faut surtout passer le contre amiral qui doit nous attendre ainsi que ses navires. Je parie qu'il les a fait réparer pendant qu'on était sur Armada. Il va donc avoir un cuirassé et un croiseur. Plus les deux cuirassés sur place. Je peux m'en occuper, c'est pas le soucis. Mais sans tuer personne ou m'attirer la colère des habitants, ça ça va être difficile. Parce que si je coule les navires, que je pars, que l'île se fait attaquer après, qui va la défendre ? Personne. Donc la révolution, par mon biais, aura mis Drum deux fois dans la merde. Ca, pas sûr que ça passe auprès du DRAGON. On voit même pas l'île que déjà le temps se rafraîchit. Je hais l'hiver. Les hommes enfilent les combinaisons pour avoir moins froid.
Moi ça va, je me sens bien pour l'instant. Sûrement un truc avec mon logia. Maintenant que j'y pense, ça fait longtemps que j'ai pas eu de grosses chaleur ou de coup de froid. Mon corps régule sa température tout seul ? Cool. Mais c'est pas une raison pour négliger de se protéger. J'ai pas envie de tomber malade. Ca fait des jours qu'on navigue, et là, on y est presque. Drum. La mission confiée par la révolution de faire dégager la marine de l'île, de faire en sorte que les habitants pardonnent à la révolution. Rien de moins que faire revenir le royaume tel qu'il était avant les événements de 1624 quoi. Tout seul, je ne saurais probablement pas par quoi commencer. Heureusement, un as va arriver bientôt et tout diriger. J'aurais qu'à le suivre. Je vais apprendre sur le tas, par un révo confirmé. J'suis impatient.
« Deux cuirassés en vue !
On fait quoi ?
On avance. Abaissez le drapeau. Toutes les personnes non indispensables dans le navire. J'veux pas à avoir à aller vous sauver tout en protégeant le bateau. La marine n'a aucun intérêt à attaquer ce navire si on ne déclare pas d'attaque en premier lieu.
Un cuirassé bouge vers nous. »
Pas de Rufus Costa ? Il est pas là avec ses navires ? Yes ! Ok, on se calme. Procédure standard. Le cuirassé veut savoir qui on est et pourquoi on vient là, s'assurer qu'on est pas des criminels. Suffit donc de lui montrer qu'on est pas méchants. On le laisse s'approcher. On était tellement loin la dernière fois qu'ils n'ont pas pu nous voir. Donc ils devraient être incapables de reconnaître le navire. En théorie du moins. J'espère. Sinon, il va falloir que je me batte. Les armes du cuirassé sont pointés sur nous. Une voix se fait entendre.
« Ici le colonel Bona au navire inconnu. Identifiez-vous.
Ici le navire de transit Aurore en direction de Drum. Nous demandons le passage et l'accès à l'île.
Vous transportez quoi ?
Des hommes. On les a trouvé en mer après que leur navire ai été coulé. On les a secourus et on voudrait les déposer sur l'île pour reprendre la route. »
On sent le colonel qui hésite. Il nous accorde finalement le passage. Après tout, on s'est présenté, on a répondu aux questions, on a pas de drapeau pirate, on a pas sorti nos canons. Mais je le sens méfiant quand même. Pour ça que je suis retourné dans ma cabine avant qu'il ne puisse me voir. On s'approche de Drum, puis on finit par accoster, escorté par le cuirassé. On laisse le navire dans le port. Pour éviter qu'on me reconnaisse, je porte un de ces longs manteaux bien louches qui masque toute ma personne. La trentaine de personnes, les anciens esclaves d'Armada sont libres désormais. Comme promis, on les laisse descendre à terre. Certains sont révolutionnaires, des anciens de la gueule de requin ayant échoué à feu-Tortuga devenue Armada. C'est donc l'équivalent d'un équipage de petit navire qui se dirige vers les auberges et bar les plus proches. On fait marcher le tourisme au moins.
« On est arrivé, on a accosté, la marine ne peut plus rien contre nous. Ouf.
Comment ça elle ne peut plus rien ?
Elle n'a aucune autorité sur l'île. C'est un royaume dirigé par un roi. C'est pour ça qu'ils essaient d'intercepter les criminels avant leur arrivée. Sinon, c'est foutu. Tant qu'on reste cool, tant que les habitants ne demandent pas de l'aide aux marins, on risque rien.
C'est quoi le plan ?
On attend qu'on nous contacte.
Combien de temps ?
Vu ce que ça nous a pris pour arriver, ça ne devrait pas tarder. De toute façon, le log pose a besoin de quelques jours pour se charger. »
Tous les hommes récupérés sur Armada et voulant partir descendent du navire, se dispatchant dans le village. J'aurais au moins accomplis un truc bien là bas. On se dirige dans une auberge. La porte à peine ouverte qu'on a envie de la refermer et de rester dehors. Une odeur de yack règne dans la pièce. On part pourtant se trouver une table. A peine assis, une femme vient nous voir.
« Z'etes pas d'ici vous. V'nez d'où ?
Ici et là.
Pirates ?
Voyageurs. » Elle nous regarde bizarrement. Au même moment, un type entre. « Hey ! On dirait qu'il y a des révos dans l'coin ! » Les regards se tournent sur nous.
« Voyageurs, hein ?
Oui.
Seriez pas plutôt des révos ?
Possible.
Vous savez c'que vous avez fait à l'île. Et vous v'nez quand même refoutre vos sales pieds ici ?!
Hey ! Mes pieds sont propres, laissez les en dehors de ça !
Sérieux ? C'est sur ça que tu la reprends, tes pieds ?
On est juste venu passer du temps pendant que le log pose se recharge.
Sortez. Foutez moi le camp d'ici. J'veux pas voir de révos dans ma taverne. Z'avez assez fait de mal comme ça.
J'ai rien fait. J'suis nouveau, comment j'pourrais avoir fait quoi que ce soit ?
Z'etes tous les même de toute façon. On vous faisait confiance. Pour nous remercier, vous avez détruit l'académie, une partie du palais et nous avez laissé dans la merde.
Donc vous jugez tous les révolutionnaires sur c'qui vous a été donné de voir ? Si le monde faisait pareil, on pourrait facilement dire que vous êtes des rustres, des êtres sans éducation. Sauf qu'on le fait pas. J'vous ai rien fait. Mon équipage vous a rien fait. J'comprends que vous soyez remonté contre la révolution, mais NOUS, on y est pour rien. On veut juste passer à l'île suivante. C'est tout. On apporte pas de problème.
Et la marine ?
On les a juste empêcher de nous suivre, c'est tout.
Comment z'avez fait ça ?
Diversion. Le Révacier a servi de diversion pendant que je sabordais les navires.
Toi ? Une crevette comme toi ? T's'rais pas foutu d'tenir un marteau.
… Peu importe. Bon, on peut rester ou alors on doit aller dépenser nos millions ailleurs ? »
Dès que je prononce le mot million, des berrys apparaissent dans les yeux de la tavernière. Sa voix devient normale, et elle nous pousse à nous asseoir. Cupidité humaine … On commande un truc bien chaud pour nous réchauffer. Peu de temps après, le reste de l'équipage arrive. Tous ensemble, on se récompense. Ceux qui doutaient de mes capacités sont rassurés. Ceux qui pensaient que je n'avais pas les épaules pour ça se sont vu prouver qu'ils avaient tord. J'ai montré mes capacités au combat, en matière de tactique, et je commence à diriger. Je suis prêt à partager ce que j'ai si ça aide le groupe. J'pense pas m'en être trop mal tiré. Tant que je reste tranquille, personne ne viendra demander à la marine de me faire dégager. Donc j'ai rien à craindre de ce côté là. Sauf qu'au même instant, une voix s'élève dans les airs, en dehors de la taverne.
« Nous informons la population que de dangereux criminels, des terroristes viennent d'accoster sur l'île. Ces êtres sont recherchés par le gouvernement mondial pour acte de traîtrise et attentats. Ils sont extrêmement dangereux. Veuillez contacter immédiatement la marine si vous les apercevez. »
Les salops ! Comment ils ont su ?! Le drapeau a été baissé, on a vraiment laisser partir des anciens esclaves, on a montré aucun signe d'hostilité. Alors comment ils ont su ?! Les regards se tournent de nouveaux vers nous. Plus personne ne boit. Plus personne ne bouge. Plus personne ne respire. Que va-t-il se passer ?
« Du calme. J'vous l'ai déjà dit, on est pas là pour amener les ennuis.
Vous traînez les ennuis partout où vous allez. Vous êtes dangereux. Terroristes !
Faux ! J'ai jamais fait de mal à personne. Si je suis recherché, c'est parce que j'ai quitté la marine. Elle n'est pas aussi forte qu'elle veut le faire croire. On est limité en étant dans la marine. Je me suis engagé dans la révolution pour changer les choses qui ne peuvent être changé de par la marine. Je veux abolir l'esclavage, les privilèges des dragons célestes, j've*/
Ca vit dans les airs les dragons ?
Bah tu croyais que ça vivait dans la terre ?
… Dragons célestes, ce sont les nobles qui font ce qu'ils veulent, que personne n'ose jamais toucher. La marine fait leur caprices. Ils disposent d'assez d'argent pour acheter chaque île dans le monde. Si vous croisez leur route, ils vous tirent dessus. Si vous les ralentissez, ils appellent un amiral pour qu'il vienne vous tuer. Nul ne peut résister à leur volonté. Mais la révolution existe pour ça. On ve*/
On s'en fou.
Hein ?
On en a jamais vu, nous, des dragons célestes. Donc ça doit pas courir les rues. Donc c'est pas dangereux. Des révos poursuivis par la marine, par contre c'est autre chose.
Vous vous moquez donc qu'il y ai peut-être des vôtres piégés, enchaînés, esclaves dans les tréfonds de Mar*/ ? »
Ils sont aussi réceptifs qu'une bande de macros. Ils n'attendent même pas la fin de ma phrase qu'ils se remettent à boire. Politesse, où es-tu ? La nuit tombe sur l'île. On trouve une petite auberge. Un truc tout petit, plus miteux qu'autre chose. Mais au moins, c'est chauffé. Parce que le Révacier, lui, ne l'est pas.
Dernière édition par Clotho le Mar 17 Nov 2015 - 2:16, édité 2 fois