>> Chosokabe Aiko
Pseudonyme : Le Loup Jaune Age: 25 ans Sexe : Homme Race : Humain (cyborg) Métier : Soldat Groupe : Marine Base du G2 dans le peloton de Laïa Blamoka But : Devenir un officier et retrouver un corps normal un jour. Fruit du démon ou Aptitude que vous désirez posséder après votre validation : Combattant et ittoryu Équipement : Une épée en acier Codes du règlement : ( Parrain : Le nom du membre qui vous a fait découvrir le forum, le cas échéant. Ce compte est-il un DC ? : Oui, de Daemon Wall Si oui, quel @ l'a autorisé ? : Anciennement Alric ! |
>> Physique
Le physique d'Aiko ? Hm… après son opération c’est simple, il s’agit non d’une boîte de conserve mais il est plus fait d’acier et d’huile que de chair et de sang !
Avant comme il était ? Déjà recouvert de peau de partout ! C’était un beau jeune homme, une chevelure blanche, des yeux bleus, il a toujours eu cette taille. Il était musclé est même que sa musculature était hyper développé, il aime aussi la musculation, c’est un poil aussi pour ça qu’il était comme ça.
Regardez comment il s’habille maintenant… que de noir. Autrefois, il s’habillait soit en uniforme blanc de la Marine ou encore entièrement en blanc, depuis cet accident son attitude à beaucoup changée.
Dorénavant vous le regardez, il fout la trouille ! Son œil au fond noir accompagné d’une pupille rouge luisante, son autre œil il est borgne, pour le caché il a pris un vieux morceau de tissu noir et il l’a enroulé autour de son crâne. Son corps est recouvert d’acier noir qui lui-même est caché par un long manteau en cuir très sombre. Le col de son manteau va même déplier, caché sa mâchoire inférieure étant elle aussi faite d’acier.
Attaché à sa taille, son katana d’acier noir lui aussi, décidément chez lui tout est noir, cette couleur représente le jour où il a tout perdu !
En tout cas il est peut-être de métal mais il frappe toujours aussi et réfléchis toujours aussi bien. Ce n’est pas non plus un intello mais il sait faire beaucoup de choses avec son cerveau.
Ce qui est dommage c’est que son ancien corps j’en suis sûr qu’il aurait pu encore plus le développer ! Mais il avait déjà bien progressé ! Vous voulez que je vous parle de sa jeunesse ? Il était une petite boule, il ne faisait que manger bien sûr pour équilibrer il faut bouger mais lui ne faisait rien à part manger… manger et manger !
Bon… il mange toujours autant mais il fait du sport, même là, sachant qu’il ne peut plus grossir ou maigrir il continu de s’entraîner chaque jour ! Il s’acharne à l’entraînement, c’est une vraie bête de compétition sur ça ! Il continue de progresser dans son style d’épée, ittoryu sans bien sûr relâcher le corps à corps qui est une de ses autres spécialités mais la principales c’est bien le corps à corps !
Avant comme il était ? Déjà recouvert de peau de partout ! C’était un beau jeune homme, une chevelure blanche, des yeux bleus, il a toujours eu cette taille. Il était musclé est même que sa musculature était hyper développé, il aime aussi la musculation, c’est un poil aussi pour ça qu’il était comme ça.
Regardez comment il s’habille maintenant… que de noir. Autrefois, il s’habillait soit en uniforme blanc de la Marine ou encore entièrement en blanc, depuis cet accident son attitude à beaucoup changée.
Dorénavant vous le regardez, il fout la trouille ! Son œil au fond noir accompagné d’une pupille rouge luisante, son autre œil il est borgne, pour le caché il a pris un vieux morceau de tissu noir et il l’a enroulé autour de son crâne. Son corps est recouvert d’acier noir qui lui-même est caché par un long manteau en cuir très sombre. Le col de son manteau va même déplier, caché sa mâchoire inférieure étant elle aussi faite d’acier.
Attaché à sa taille, son katana d’acier noir lui aussi, décidément chez lui tout est noir, cette couleur représente le jour où il a tout perdu !
En tout cas il est peut-être de métal mais il frappe toujours aussi et réfléchis toujours aussi bien. Ce n’est pas non plus un intello mais il sait faire beaucoup de choses avec son cerveau.
Ce qui est dommage c’est que son ancien corps j’en suis sûr qu’il aurait pu encore plus le développer ! Mais il avait déjà bien progressé ! Vous voulez que je vous parle de sa jeunesse ? Il était une petite boule, il ne faisait que manger bien sûr pour équilibrer il faut bouger mais lui ne faisait rien à part manger… manger et manger !
Bon… il mange toujours autant mais il fait du sport, même là, sachant qu’il ne peut plus grossir ou maigrir il continu de s’entraîner chaque jour ! Il s’acharne à l’entraînement, c’est une vraie bête de compétition sur ça ! Il continue de progresser dans son style d’épée, ittoryu sans bien sûr relâcher le corps à corps qui est une de ses autres spécialités mais la principales c’est bien le corps à corps !
>> Psychologie
Aiko… son mental en a pris un coup depuis l’accident qu’il lui est arrivé. Il avait du mal dans un premier temps ce qui lui arrivait, d’avoir un corps qui ne lui appartenait pas, cela le travaillait énormément jusqu’au jour où il trouva tout de même des avantages à son nouveau corps. Franchement tous hommes de la Marine l’envie pour ce corps et sérieusement, si il pourrait le refourguer pour retrouver celui qu’il avait avant, il n’hésiterait pas une seconde ! Hélas le médecin ne lui avait pas bien donné d’autres possibilités.
Quelque chose vint aussi lui faire broyer du noir, qui d’ailleurs causa la perte de son ancien corps, l’attaque du navire des nouvelles recrues qu’il faisait partie, c’était il y a 6 ans, Dolorès la dangereuse avait décidé d’agir et c’était contre le navire où lui, ses amis et sa petite amie étaient. Autant vous dire que l’esprit vengeur il l’a jusqu’au bout ! Et qu’aussi il se sent coupable tous les jours, il se persuade que c’est de sa faute qu’ils sont tous morts alors qu’à l’époque il n’était qu’un simple matelot ! Voir tout ce qui le raccrochait à ce monde partir en poussière n’est pas facile à digérer du tout.
Ne me demandé comment il a fait pour ne pas devenir fou, moi-même je ne saurai vous répondre. Vous vous rappelez tout à l’heure lorsque je vous ai parlé qu’il était capable de faire de grande chose avec sa réflexion c’est qu’il a un esprit juste, il pèse le pour et le contre, si il juge son ennemi trop dangereux il ira pour le tuer. Si il le juge plus inoffensif il essaiera de le capturer vivant. Cela marche pour tous les criminels qu’il croise.
Après c’est un homme qui exécute sa justice, d’ailleurs son premier principe est de défendre la veuve et l’orphelin à cause de ça je dirais qu’il est des moments insouciant du danger. Du moment qu’il sait qu’un citoyen est en danger il va accourir pour le secourir sans penser à sa vie. Ca fait de lui un home très courageux et aussi très inconscient ! De plus qu’il mène ses hommes par une poigne de fer mais avec un gant de velour. Il est respecté aussi pour ce genre d’équilibre qu’il instaure. On ne peut pas lui reprocher sa détermination qui est inébranlée tout comme ses convictions.
Cessons de parler de ses qualités, il a beau être gentil, adorable etc… mais justement, il court à sa perte ! Trop bon, trop con ! Vu qu’il est serviable dans la Marine, certains n’hésite même pas à abuser de sa gentillesse ! En outre, lorsque quelqu’un s’en prend à des soldats ou des citoyens il entre dans une rage folle, il se déchaîne ce qui est une très grande faiblesse en lui… il n’arrive pas à contenir cette fureur contre n’importe quel ennemi ce qui peut le tuer… .
Quelque chose vint aussi lui faire broyer du noir, qui d’ailleurs causa la perte de son ancien corps, l’attaque du navire des nouvelles recrues qu’il faisait partie, c’était il y a 6 ans, Dolorès la dangereuse avait décidé d’agir et c’était contre le navire où lui, ses amis et sa petite amie étaient. Autant vous dire que l’esprit vengeur il l’a jusqu’au bout ! Et qu’aussi il se sent coupable tous les jours, il se persuade que c’est de sa faute qu’ils sont tous morts alors qu’à l’époque il n’était qu’un simple matelot ! Voir tout ce qui le raccrochait à ce monde partir en poussière n’est pas facile à digérer du tout.
Ne me demandé comment il a fait pour ne pas devenir fou, moi-même je ne saurai vous répondre. Vous vous rappelez tout à l’heure lorsque je vous ai parlé qu’il était capable de faire de grande chose avec sa réflexion c’est qu’il a un esprit juste, il pèse le pour et le contre, si il juge son ennemi trop dangereux il ira pour le tuer. Si il le juge plus inoffensif il essaiera de le capturer vivant. Cela marche pour tous les criminels qu’il croise.
Après c’est un homme qui exécute sa justice, d’ailleurs son premier principe est de défendre la veuve et l’orphelin à cause de ça je dirais qu’il est des moments insouciant du danger. Du moment qu’il sait qu’un citoyen est en danger il va accourir pour le secourir sans penser à sa vie. Ca fait de lui un home très courageux et aussi très inconscient ! De plus qu’il mène ses hommes par une poigne de fer mais avec un gant de velour. Il est respecté aussi pour ce genre d’équilibre qu’il instaure. On ne peut pas lui reprocher sa détermination qui est inébranlée tout comme ses convictions.
Cessons de parler de ses qualités, il a beau être gentil, adorable etc… mais justement, il court à sa perte ! Trop bon, trop con ! Vu qu’il est serviable dans la Marine, certains n’hésite même pas à abuser de sa gentillesse ! En outre, lorsque quelqu’un s’en prend à des soldats ou des citoyens il entre dans une rage folle, il se déchaîne ce qui est une très grande faiblesse en lui… il n’arrive pas à contenir cette fureur contre n’importe quel ennemi ce qui peut le tuer… .
>> Biographie
Durant mon enfance j’étais du genre enfant terrible. Le premier à faire des conneries quoi, j’en faisais baver à toute ma famille Zishishi ! J’étais une vraie boule d’énergie qui ne laissait pas les endroits où il passait indifférents. Même si, mon CV de bêtise était rempli, mes parents me donnaient beaucoup d’amour. Mon père était fermier et ma mère vendait nos légumes et nos fruits au marché. On vivait de rendu modeste mais cela nous suffisait entièrement.
Les années passèrent et mes pulsions d’enfant terrible avec. J’avais 14 ans et sans doute par vocation et facilité, j’ai choisi de rejoindre la Marine, je ne voulais pas rester dans la ferme familiale, je trouvais ça trop ringard les récoltes et la vente. Je suis trop débordant d’énergie pour faire ça, il me fallait de l’action !
Lorsque je repensais aux soldats en action quand des pirates attaquaient la ville ça me faisait rêver !
A 18 ans alors que je nettoyais de fond en comble la caserne de Shell, je sentis un poids me foncer dedans. J’étais vêtus entièrement de blanc, autant dire que ça n’allait pas rester blanc. Je me rattrapais sur les fesses, d’ailleurs j’avais mal à cet endroit, le carrelage n’était pas fait en coton ! En relevant les yeux je voyais des fiches voler et… et… cette magnifique jeune femme, sublime ! De somptueux cheveux blancs lisses, un visage fin, des yeux verts avec une légère pointe de bleu, ses courbes bien dessinées… . Je restais là, à rêvasser en la regardant quand soudain un cri s’échappa de sa bouche ce qui me provoqua un sursaut de surprise.
- Gomen… AHHHHHHHHHH !!!!
Je sentais mes joues devenir rouges, je me grattais l’arrière de mon crâne j’essayais de la rassurer.
- Du calme mademoiselle, que vous arrive-t-il ?!
Elle me regarda en pleure et elle se jeta à mon cou.
- Vous saignez du nez ! Venez vite avec moi je vais vous soigner !
Par réflexe je finis par toucher le dessous de mon nez, en regardant ensuite mon doigt j’aperçus effectivement que j’avais saigné du nez… n’allez pas chercher loin, je sais pourquoi… c’est parce qu’une fois sur le sol lorsque je la contemplais j’ai vu son décolleté !
Alors qu’elle me prenait par la main pour m’emmener à l’infirmerie je m’opposais en forçant de mon côté. Elle sentit mon poids et se retourna. Avant que son regard se pose sur moi j’avais essuyé déjà le sang de mon pif sur ma manche… blanche… elle ne le restera pas non plus. Je rassurais la jeune et jolie femme.
- Désolé de vous avoir fait peur mademoiselle, mais il s’avère que je vais mieux.
Elle s’approcha de moi, m’observant et en fronçant légèrement les sourcils, je rougis car d’une, je me sentais gêné et de deux, une si jolie créature s’approchait autant de moi ! Je ne pus m’empêcher de fuir.
- Désolé, je dois aller nettoyer les douches !
J’accourais jusqu’au douche, je ne faisais que penser, elle m’avait parlé mais je n’ai hélas pas entendu, j’étais trop occupé à penser que j’étais un con !
Je me rendis en vitesse dans les douches, cette salle entièrement blanche contenant des douches, en face des lavabos accompagné par-dessus avec des miroirs. Je me penchais sur un lavabo, reprenant mon souffle. Je prenais de grande inspiration et j’expirais le tout. « T’es qu’un con pourquoi tu as fui ?! Tu peux affronter tes camarades lors de l’entraînement, te mesurer à des criminels lors de tes missions mais tu ne peux pas affronter tes sentiments ?! » Pensais-je. Je relevais mon visage vers le miroir, j’avais calmé ma respiration. Les sueurs froides cessèrent. Je m’adressais à haute voix au moi du miroir.
- Aiko Chosokabe… tu es le plus bête de tous les hommes, tu as peur d’une jeune et jolie jeune femme… .
Tout d’un coup j’entendis et je vis une porte de douche s’ouvrir à l’arrière sur ma droite, oui je savais par rapport au miroir. Une voix qui m’était familière en sortie.
- Ahahah ! Alors Aiko comme ça on a fait connaissance de la nouvelle infirmière ?!
Oui en effet je finis par reconnaître la voix, c’était Hisuke, un ami que je me suis fait à la caserne il y a deux ans. Oui mes 2 premières années de services je ne faisais vraiment que les tâches ménagères et je m’entraînais la nuit à développer mon corps à corps et l’ittoryu, alors tout le monde se foutait plus ou moins de ma gueule. Après à mes 16 ans, je fus affecté à mes premières missions et mes corvées ménagères étaient allégées. Je fis la connaissance d’Hisuke lors de notre première mission ensemble, désormais on fait partie de la même escouade. Je ne pensais plus d’ailleurs qu’il était en train de nettoyer douche… merde !
Hisuke, c’était le genre de type blagueur, celui qui vous remonte le moral dans toutes les circonstances. Le gars aussi qui a de la gueule mais une fois devant son objectif il se rétame… mais attention, avec ses blagues, il lance une pirouette de rattrapage et le tour est joué, il retombe sur ses pattes !
Physiquement parlant, ce gars devait faire quelques centimètres de moins que moi, une touffe blonde sur le crâne, des lunettes, les yeux noirs, des traits fins, une barbichette blonde sur le menton et un corps assez musclé, pour ses habits, l’uniforme de la Marine habituel.
En parlant d’uniforme, fallait que je me change ! De plus je n’avais pas envie qu’il me charrie, je parus expéditif.
- Arrête, faut que j’aille me changer, je vais vite fait me chercher un autre uniforme dans la chambre.
Observant ma réaction il ne put s’empêcher de pouffer une dernière fois avant que je parte de la pièce.
Une fois changé, je reluquais l’heure, il fallait que j’aille à l’entraînement, comme tous les jours je me déchirais pendant ce moment ! Je savais bien qu’à chaque mission un Marine peut mourir, pour ça que je me déchire, je ne cherche pas à mourir et je ne souhaite pas voir mes amis mourir eux aussi ! Il fallait que je sois capable de me protéger et de les protéger en même temps.
Pour moi chaque soldats, chaque civils chaque être-humain sont une vie à protéger.
Lors de mon entraînement, alors que j’avais un katana de bois et que j’affrontais trois adversaires, je remarquais une présence inhabituelle dans le coin d’œil.
Pas le temps de voir qui c’est ! Le combat a commencé ! Mon premier adversaire attaque, je me jette au sol, effectuant une roulade qui me permit de le surprendre et aussi d’atteindre son dos exposé. Je porte un coup retenu dans son dos, adversaire éliminé ! Les deux autres pendant ce temps ne sont pas restés inactifs, les deux menèrent des offensives, nos sabres de bois finirent par se bloquer, avec le mien j’avais bloqué leur deux attaques. Je finis par en repousser un d’un coup de pied qui finit par le faire glisser sur le sol, et l’autre je lui forçais de lever le katana en lui levant la main avec ma main de libre de cette manière je pus lui apporter un coup d’estoc dans le ventre, deuxième adversaire éliminé.
La présence était encore là, je la sentais encore.
Mon dernier ennemi se releva, je l’attendais le sabre en avant. Son regard était hésitant, trop prévisible, le mien restait fixé que dans le sien. Il regarde mes jambes, ensuite mon bras non-armé, son regard n’arrête pas de se concentrer essentiellement sur ses deux endroits. Il lança un dernier œil sur mes jambes, bingo ! Il vise mes jambes, son katana va pour toucher ma jambe gauche, je me glissais sur son flanc gauche, là où il n’avait aucune protection, rien. Je passais mon katana de la main droite à la main gauche, je finis par arrêter son coup avec la lame de bois de mon épée, en donnant une pulsion dans son katana, je le repoussais. Je conclus le combat en faisant semblant de lui trancher le torse. Fin du combat.
Les soldats nous observant et les précédents perdants nous applaudirent, le maître d’arme de la caserne demanda de juger le combat aux soldats « débutants », de mon côté je regardais cette présence qui n’était autre que l’infirmière, elle me regarda, elle sourit et partit en cachant son visage. Je me retrouvais troublé par ça, c’était bien la première fois qu’une jeune femme semblait s’intéresser à moi !
Après ces événements, finalement je décidais d’en parler à Hisuke, il continua de me charrier mais il glissait quelques conseils pour me rapprocher d’elle. Je fis mon choix, je suivis ses conseils.
Les mois passèrent et Nao-chan et moi, oui son prénom c’est Nao, nous sommes rapprochés, on discutait, rigolait souvent ensemble. Nous traînions, faisions quelques petites bêtises ensembles. Et au final au bout de plusieurs mois, je finis par lui décrocher notre premier bisou ! Et là débuta une véritable histoire d’amour ! C’était 1 an avant l’accident.
Le changement :
Comment pourrais-je oublier cette année ? Ce fut une véritable année de merde ! J’aurais préféré crever ce jour-là… .
1 an après:
Je me tenais fièrement, mon escouade et un grand nombre de nouveau soldat sont sélectionnés par rapport à leur dévouement et leur implication dans la Marine, on allait être promu. Je me baladais droit comme un « i » dans la base, j’étais bien trop fière. Nao me félicita et elle m’avoua qu’elle aussi elle était prise, heureux je l’ai pris dans mes bras en l’embrassant, nous allions décidément rester ensemble, le destin l’avait décidé ! Je me rappelle, on était à l’infirmerie, cette salle reposante… . Nous fîmes notre dernier câlin avant d’être appelé à monter dans le navire des soldats promus. Nous embarquions avec Hisuke, Nao et moi, accompagné de nos collègues, je reconnaissais parmi eux beaucoup d’arrivants de notre année, d’autres de l’année suivante.
On était censé être « l’élite » des soldats, nous nous étions tous entraînés sans relâche, à affiner nos affinités. J’excellais dans l’art de l’épée et du corps à corps, durant toutes ses années je m’étais entraîné durement. C’était une magnifique journée qui s’annonçait !
Le navire se décrocha du port, quelques hauts gradés étaient avec nous, tout paraissait parfait.
Les heures passèrent, je m’occupais d’exécuter les ordres du navigateur comme certains autres. La vigie s’affola d’un coup.
- Navire pirate en vue ! Navire pirate !
Un coup de feu résonna, quelque chose tomba du ciel, la chose se crasha sur le pont du navire et provoqua de la poussière autour d’elle, nous l’encerclions, tous prêt à sortir les armes et lorsque la fumée retomba il s’agissait du corps inerte du jeune qui s’occupait de la vigie. Il semblait avoir été transpercé par une balle entre les deux yeux.
Le cauchemar commença.
- Les pirates nous abordent !!!
Quoi déjà ?! Il était impossible que les pirates nous abordent si rapidement sans que qu’on s’en aperçoive… mais si. A peine l’avertissement donné que certains de nos hommes mourraient sous les fracas des épées et les balles des pistolets. Les têtes tombaient vites, je sortis mon katana et m’élançait dans la mêlée, furieux que des pirates viennent nous gâcher notre moment de gloire ! Je tranche, découpe et transperce les pirates sans hésitations, fallait les repousser.
Je sentis une douleur soudaine dans ma jambe gauche, la douleur m’obligeait à plier le genou. Je me suis pris une putain de balle !
C’était comme si tout se figeait autour de moi, comme si quelqu’un avait activé pas la pause mais le ralentissement x2, je regardais autour de moi, la mêlée faisait rage, les hauts gradés avaient du mal à combattre tout comme nous. Au milieu de la mêlée je vis Hisuke, il se lançait, tranchant vraiment tout sur son passage, son but semblait d’atteindre le navire ennemi et étant très compétent, il sauta du pont de notre navire et disparut en se rendant sur le navire ennemi qui était moins élevé que le nôtre.
En observant Hisuke tout donner je ne pouvais pas laisser ce débile fini aller seul au front ! Je forçais mon corps à me suivre, rien ne pouvait m’en empêcher même la douleur ! La peur de perdre un être cher était plus forte que tout. Je courus à travers la mêlée, ça s’envenimait de plus en plus pour nous ! Bordel ! Une fois arrivé sur le rebord du navire, après avoir tout traversé, j’entendis par-dessus les combats la voix de Nao, entendant sa voix je me retournais directement.
- NAOOOOOO !
Je la voyais se débattre contre un gros lard qui la tenait par le cou. Elle m’aperçut et m’appela à l’aide.
- Aiko ! Aide-moi je t’en supplie ! Aiko !!
Le colosse rigolait en la regardant, il resserrait peu à peu son étreinte sur le petit cou de mon amante. Je lançais un dernier regard en arrière en pensant à Hisuke, je serrais fort les dents et je finis par foncer droit sur le gros connard. « Pardon Hisuke, je viendrai t’aider après avoir récupéré ma femme ». Plus elle criait et plus son assaillant était heureux. Je fonçais sur lui en boitant puis à cloche pied, ça allait plus vite. La rage envahissait mes gestes, une fois que je le jugeais a portée, je m’élançais dans les airs en criant.
- PRENDS-CAAA !!!!!!
Sans que je ne puisse l’esquiver, son autre poing, libre, percuta mon côté droit, je me retrouvais projeté à une vitesse ahurissante, je crachais du sang sous la puissance du coup qu’il venait de me porter, de plus que plusieurs craquements d'os résonnaient accompagné de plusieurs douleurs très violentes. J’étais à peine conscient et en plus je finis contre le mât. Je n’arrivais plus à bouger. Je n’étais qu’un spectateur d’une scène d’épouvante. J’étais tout simplement témoin de voir mon être aimé… qui finit de lancer ses dernières suffocations. Par la suite il finit de serrer son poing en entier et un horrible déluge de craquèlements s’élevait. Pour finir il l’a jeta au sol comme une vulgaire merde, il rigolait de tout ça.
Les combats se calmaient, j’explosais de colère de mon côté, j’avais beau être sur le bord de la mort mais je ne pouvais m’empêcher de pleurer et de lâcher des jurons.
- Espèce de bâtard ! Prends-toi en à quelqu’un de ta taille ! Je vais te refaire ta face de fils de chien !
L’homme s’approchait de moi, doucement. Je devais être le dernier vivant, tout l’équipage avait fini par m’entourer. J’étais vivant… mais incapable de bouger… . Il s’approchait de plus en plus, chaque secondes son sourire s’agrandissait. Il tendit son bras pour pouvoir me choper, le frottement du sabre contre son fourreau s’entendait et soudain un hurlement se fit entendre.
- AAAAAAAAHHHHHH MON BRAS !!!!!!
L’avant-bras tomba à mes pieds, un homme se tenait debout et de dos.
- Désolé… si j’avais été là… elle serait vivante.
C’est la voix d’Hisuke ! Oui je reconnais sa tignasse brillante comme le soleil ! Les larmes continuèrent de couler, putain, j’étais heureux de le voir !
- Même si tu fais des blagues de merde je suis content de te voir mon ami !
Il afficha un petit sourire que j’aperçus sur son profil, à la suite il fonça sur l’homme qu’il découpa en plusieurs morceaux, l’équipage entier restait figé face à la force impressionnante de mon ami. Alors qu’ils commençaient à vouloir attaquer tous simultanément, une voix féminine retentie.
- Stop, laissez-les-moi.
Une personne fine s’avança, mes yeux s’écarquillèrent, c’était… c’était… .
- Do... Dolorès !
Ce furent les derniers mots d’Hisuke avant de se faire transpercer à multiples reprises par des flèches. Je regardais la jeune femme, c'était l'ancienne petite amie d'Hisuke, leur histoire d'amour s'est apparemment mal finie.
- Misérable catin ! Je vais tous vous buter ! Vous avez intérêt à me tuer sinon je vous ferais tous crever comme des chiens galeux !
Elle rapprocha son visage du mien avec un sourire.
- Comment veux-tu nous tuer ? Tu n’arrives même pas à bouger ! Ah et… insulte moi encore une fois et je te ferai payer ton insolence.
- Sale pute ! Tout ça parce qu'Hisuke n'a pas voulu plus te baiser !
Tout à coup des douleurs surgirent de nouveaux et s’intensifièrent.
- AHHHHHHHHHHAAAHHHHHHHHHHHH !!!!!!
Elle mit son doigt sur ses lèvres et pouffa.
- Désolé je n’ai pas fait exprès de te couper les membres. Aller, on repart !
Ils finirent par me laisser seul sur le navire rempli de cadavre, mon sang n’arrêtait pas d’évacuer de mon corps. J’avais de plus en plus froid, je me sentais partir, j’avais une affreuse envie de dormir. Je résistais du mieux que je pouvais face à cette envie… mais elle était trop forte. Je finis par succomber au sommeil.
Une lumière blanche m’aveuglait, j’étais sorti des ténèbres… .
- Suis-je mort ?!
Quelqu’un me répondit.
- Non vous êtes bel et bien en vie.
Soudain je sursautais, qui m’avait répondu ?! Je tournais la tête et je vis le gradé de Shell, il me regardait avec un regard désolé.
- Pourquoi je suis en vie ?! Où sont les autres ?!
Il baissa la tête.
- Ils ont tous péri sans exception. Vous êtes le seul survivant. On vous a recueilli sur le bord de la mort.
Je suis en vie… les autres sont morts à cause de ma faiblesse… je suis trop faible ! J’ai perdu mes membres car je suis qu’un raté !
- Je suis faible… c’est pour ça que tout le monde est mort.
Des larmes coulaient sur mes joues.
- En plus je ne suis plus apte au combat ! Je n’ai plus de membre !
Il releva la tête d’un coup.
- C’est faux, vous avez des membres. Les scientifiques vous ont opérés durant des jours entiers et ils vous ont donné l’opportunité de pouvoir bouger !
Je regardais mes bras, effectivement, je n’avais plus de moignon mais c’était noir… qu’est-ce que c’était ? J’essayais de le lever, quelque chose effectivement bougeait en dessous du drap et le soulevait. Le gradé enleva le drap et je vis mon bras robotisé ! Tout mon corps désormais était de métal !
- Vous êtes désormais un cyborg ! Vos organes ont survécus, ils n’ont pas rejeté ce corps de métal. Votre mâchoire est juste recouverte de métal mais sinon elle est toujours intacte.
Je ne supportais pas mon nouveau corps, il m’apporta un miroir et je vis bien que seulement mes organes et ma tête étaient encore humain, le reste n’était que du métal… .
Le gradé effectuait une sorte de travail psychologique sur moi, il m’aida à sortir de mon calvaire, même si je pense que c’est de ma faute que tout le monde est mort, j’accepte déjà mon nouveau corps.
Cela fait déjà plusieurs mois que je fais cette rééducation de merde ! Les premiers jours c’était dur de s’habituer, de prendre les réflexes avec ce corps. Le Commandant m’accompagna.
La première fois que je voulus marcher il me tenait, c’est comme si vous retourniez à la phase de votre vie « bébé », c’était tout à refaire de A à Z. Putain… en plus je n’aimais pas ce nouveau corps ! Je me sentais pas vraiment moi-même, je n’étais plus que l’ombre de moi-même et encore aujourd’hui je le ressens légèrement.
C’était dur car après avoir repris l’habitude de marcher et les réflexes de combat etc…, il faut supporter le regard des autres, ce regard médisant, celui qui méprise car vous êtes différent, vous savez ce regard jugeur qui sans vous connaître vous met une étiquette sur le front.
Durant les derniers mois le Commandant et moi nous nous sommes rapprochés, il se transformait comme un père pour moi. J’avais beaucoup de pensée noire et lui il essayait toujours de m’éclairer l’esprit du mieux qu’il pouvait. Certes j’avais perdu de ma joie de vivre mais lui m’instaurait une nouvelle justice, des nouveaux principes. C’était comme repartir de zéro et c’est très perturbant.
Je voulais mourir, combien de fois il m’empêcha de me suicider ?! Je me rappellerais toujours de ce qu’il me disait pour pas que je le fasse.
- Si tu te tues, qui vengera tes amis et ta copine ?
C’était un homme très ouvert d’esprit, combien de fois aussi il me reprenait en pleure. Vous savez c’est dur, quand vous avez passé une partie de votre vie avec des gens dans un endroit plein de souvenir vous revienne.
Puis il y a aussi la nuit, tous les cauchemars que je fais à chaque fois… ils sont tous les mêmes mais ils me font toujours le même effet. Je revois Nao et Hisuke mort devant moi qui me pointe du doigt en me disant « Pourquoi tu ne nous a pas protégé Aiko ?! Pourquoi es-tu si faible ?! »
Un jour lorsque je lui racontais tous mes cauchemars le Commandant me lança.
- A ton avis, ta vraie petite amie et ton pote si ils pourraient te parler en ce moment, ils te diraient vraiment ça ?!
Et de nouveau grâce à cette phrase il me guérit une fois de plus d’autre chose, de mes cauchemars perpétuels.
Il passait son temps à m’entraîner tous les jours, le matin on allait courir et l’après-midi je continuais d’affiner mon art du ittoryu et un peu aussi le corps à corps.
En tout cas j'avais la détermination de bouger les choses, ce ne sont plus aux autres de me protéger mais bel et bien à moi de les protéger, mes convictions seront inébranlables ! Je continue de m'entraîner nuit et jour jusqu'à tomber d'épuisement afin de pas réparer les erreurs passer mais d'éviter de reproduire les même erreurs !
Les années passèrent et mes pulsions d’enfant terrible avec. J’avais 14 ans et sans doute par vocation et facilité, j’ai choisi de rejoindre la Marine, je ne voulais pas rester dans la ferme familiale, je trouvais ça trop ringard les récoltes et la vente. Je suis trop débordant d’énergie pour faire ça, il me fallait de l’action !
Lorsque je repensais aux soldats en action quand des pirates attaquaient la ville ça me faisait rêver !
Chapitre 1 : La Marine, mes amours, mes amis:
A 18 ans alors que je nettoyais de fond en comble la caserne de Shell, je sentis un poids me foncer dedans. J’étais vêtus entièrement de blanc, autant dire que ça n’allait pas rester blanc. Je me rattrapais sur les fesses, d’ailleurs j’avais mal à cet endroit, le carrelage n’était pas fait en coton ! En relevant les yeux je voyais des fiches voler et… et… cette magnifique jeune femme, sublime ! De somptueux cheveux blancs lisses, un visage fin, des yeux verts avec une légère pointe de bleu, ses courbes bien dessinées… . Je restais là, à rêvasser en la regardant quand soudain un cri s’échappa de sa bouche ce qui me provoqua un sursaut de surprise.
- Gomen… AHHHHHHHHHH !!!!
Je sentais mes joues devenir rouges, je me grattais l’arrière de mon crâne j’essayais de la rassurer.
- Du calme mademoiselle, que vous arrive-t-il ?!
Elle me regarda en pleure et elle se jeta à mon cou.
- Vous saignez du nez ! Venez vite avec moi je vais vous soigner !
Par réflexe je finis par toucher le dessous de mon nez, en regardant ensuite mon doigt j’aperçus effectivement que j’avais saigné du nez… n’allez pas chercher loin, je sais pourquoi… c’est parce qu’une fois sur le sol lorsque je la contemplais j’ai vu son décolleté !
Alors qu’elle me prenait par la main pour m’emmener à l’infirmerie je m’opposais en forçant de mon côté. Elle sentit mon poids et se retourna. Avant que son regard se pose sur moi j’avais essuyé déjà le sang de mon pif sur ma manche… blanche… elle ne le restera pas non plus. Je rassurais la jeune et jolie femme.
- Désolé de vous avoir fait peur mademoiselle, mais il s’avère que je vais mieux.
Elle s’approcha de moi, m’observant et en fronçant légèrement les sourcils, je rougis car d’une, je me sentais gêné et de deux, une si jolie créature s’approchait autant de moi ! Je ne pus m’empêcher de fuir.
- Désolé, je dois aller nettoyer les douches !
J’accourais jusqu’au douche, je ne faisais que penser, elle m’avait parlé mais je n’ai hélas pas entendu, j’étais trop occupé à penser que j’étais un con !
Je me rendis en vitesse dans les douches, cette salle entièrement blanche contenant des douches, en face des lavabos accompagné par-dessus avec des miroirs. Je me penchais sur un lavabo, reprenant mon souffle. Je prenais de grande inspiration et j’expirais le tout. « T’es qu’un con pourquoi tu as fui ?! Tu peux affronter tes camarades lors de l’entraînement, te mesurer à des criminels lors de tes missions mais tu ne peux pas affronter tes sentiments ?! » Pensais-je. Je relevais mon visage vers le miroir, j’avais calmé ma respiration. Les sueurs froides cessèrent. Je m’adressais à haute voix au moi du miroir.
- Aiko Chosokabe… tu es le plus bête de tous les hommes, tu as peur d’une jeune et jolie jeune femme… .
Tout d’un coup j’entendis et je vis une porte de douche s’ouvrir à l’arrière sur ma droite, oui je savais par rapport au miroir. Une voix qui m’était familière en sortie.
- Ahahah ! Alors Aiko comme ça on a fait connaissance de la nouvelle infirmière ?!
Oui en effet je finis par reconnaître la voix, c’était Hisuke, un ami que je me suis fait à la caserne il y a deux ans. Oui mes 2 premières années de services je ne faisais vraiment que les tâches ménagères et je m’entraînais la nuit à développer mon corps à corps et l’ittoryu, alors tout le monde se foutait plus ou moins de ma gueule. Après à mes 16 ans, je fus affecté à mes premières missions et mes corvées ménagères étaient allégées. Je fis la connaissance d’Hisuke lors de notre première mission ensemble, désormais on fait partie de la même escouade. Je ne pensais plus d’ailleurs qu’il était en train de nettoyer douche… merde !
Hisuke, c’était le genre de type blagueur, celui qui vous remonte le moral dans toutes les circonstances. Le gars aussi qui a de la gueule mais une fois devant son objectif il se rétame… mais attention, avec ses blagues, il lance une pirouette de rattrapage et le tour est joué, il retombe sur ses pattes !
Physiquement parlant, ce gars devait faire quelques centimètres de moins que moi, une touffe blonde sur le crâne, des lunettes, les yeux noirs, des traits fins, une barbichette blonde sur le menton et un corps assez musclé, pour ses habits, l’uniforme de la Marine habituel.
En parlant d’uniforme, fallait que je me change ! De plus je n’avais pas envie qu’il me charrie, je parus expéditif.
- Arrête, faut que j’aille me changer, je vais vite fait me chercher un autre uniforme dans la chambre.
Observant ma réaction il ne put s’empêcher de pouffer une dernière fois avant que je parte de la pièce.
Une fois changé, je reluquais l’heure, il fallait que j’aille à l’entraînement, comme tous les jours je me déchirais pendant ce moment ! Je savais bien qu’à chaque mission un Marine peut mourir, pour ça que je me déchire, je ne cherche pas à mourir et je ne souhaite pas voir mes amis mourir eux aussi ! Il fallait que je sois capable de me protéger et de les protéger en même temps.
Pour moi chaque soldats, chaque civils chaque être-humain sont une vie à protéger.
Lors de mon entraînement, alors que j’avais un katana de bois et que j’affrontais trois adversaires, je remarquais une présence inhabituelle dans le coin d’œil.
Pas le temps de voir qui c’est ! Le combat a commencé ! Mon premier adversaire attaque, je me jette au sol, effectuant une roulade qui me permit de le surprendre et aussi d’atteindre son dos exposé. Je porte un coup retenu dans son dos, adversaire éliminé ! Les deux autres pendant ce temps ne sont pas restés inactifs, les deux menèrent des offensives, nos sabres de bois finirent par se bloquer, avec le mien j’avais bloqué leur deux attaques. Je finis par en repousser un d’un coup de pied qui finit par le faire glisser sur le sol, et l’autre je lui forçais de lever le katana en lui levant la main avec ma main de libre de cette manière je pus lui apporter un coup d’estoc dans le ventre, deuxième adversaire éliminé.
La présence était encore là, je la sentais encore.
Mon dernier ennemi se releva, je l’attendais le sabre en avant. Son regard était hésitant, trop prévisible, le mien restait fixé que dans le sien. Il regarde mes jambes, ensuite mon bras non-armé, son regard n’arrête pas de se concentrer essentiellement sur ses deux endroits. Il lança un dernier œil sur mes jambes, bingo ! Il vise mes jambes, son katana va pour toucher ma jambe gauche, je me glissais sur son flanc gauche, là où il n’avait aucune protection, rien. Je passais mon katana de la main droite à la main gauche, je finis par arrêter son coup avec la lame de bois de mon épée, en donnant une pulsion dans son katana, je le repoussais. Je conclus le combat en faisant semblant de lui trancher le torse. Fin du combat.
Les soldats nous observant et les précédents perdants nous applaudirent, le maître d’arme de la caserne demanda de juger le combat aux soldats « débutants », de mon côté je regardais cette présence qui n’était autre que l’infirmière, elle me regarda, elle sourit et partit en cachant son visage. Je me retrouvais troublé par ça, c’était bien la première fois qu’une jeune femme semblait s’intéresser à moi !
Après ces événements, finalement je décidais d’en parler à Hisuke, il continua de me charrier mais il glissait quelques conseils pour me rapprocher d’elle. Je fis mon choix, je suivis ses conseils.
Les mois passèrent et Nao-chan et moi, oui son prénom c’est Nao, nous sommes rapprochés, on discutait, rigolait souvent ensemble. Nous traînions, faisions quelques petites bêtises ensembles. Et au final au bout de plusieurs mois, je finis par lui décrocher notre premier bisou ! Et là débuta une véritable histoire d’amour ! C’était 1 an avant l’accident.
Le changement :
Comment pourrais-je oublier cette année ? Ce fut une véritable année de merde ! J’aurais préféré crever ce jour-là… .
1 an après:
Je me tenais fièrement, mon escouade et un grand nombre de nouveau soldat sont sélectionnés par rapport à leur dévouement et leur implication dans la Marine, on allait être promu. Je me baladais droit comme un « i » dans la base, j’étais bien trop fière. Nao me félicita et elle m’avoua qu’elle aussi elle était prise, heureux je l’ai pris dans mes bras en l’embrassant, nous allions décidément rester ensemble, le destin l’avait décidé ! Je me rappelle, on était à l’infirmerie, cette salle reposante… . Nous fîmes notre dernier câlin avant d’être appelé à monter dans le navire des soldats promus. Nous embarquions avec Hisuke, Nao et moi, accompagné de nos collègues, je reconnaissais parmi eux beaucoup d’arrivants de notre année, d’autres de l’année suivante.
On était censé être « l’élite » des soldats, nous nous étions tous entraînés sans relâche, à affiner nos affinités. J’excellais dans l’art de l’épée et du corps à corps, durant toutes ses années je m’étais entraîné durement. C’était une magnifique journée qui s’annonçait !
Le navire se décrocha du port, quelques hauts gradés étaient avec nous, tout paraissait parfait.
Les heures passèrent, je m’occupais d’exécuter les ordres du navigateur comme certains autres. La vigie s’affola d’un coup.
- Navire pirate en vue ! Navire pirate !
Un coup de feu résonna, quelque chose tomba du ciel, la chose se crasha sur le pont du navire et provoqua de la poussière autour d’elle, nous l’encerclions, tous prêt à sortir les armes et lorsque la fumée retomba il s’agissait du corps inerte du jeune qui s’occupait de la vigie. Il semblait avoir été transpercé par une balle entre les deux yeux.
Le cauchemar commença.
- Les pirates nous abordent !!!
Quoi déjà ?! Il était impossible que les pirates nous abordent si rapidement sans que qu’on s’en aperçoive… mais si. A peine l’avertissement donné que certains de nos hommes mourraient sous les fracas des épées et les balles des pistolets. Les têtes tombaient vites, je sortis mon katana et m’élançait dans la mêlée, furieux que des pirates viennent nous gâcher notre moment de gloire ! Je tranche, découpe et transperce les pirates sans hésitations, fallait les repousser.
Je sentis une douleur soudaine dans ma jambe gauche, la douleur m’obligeait à plier le genou. Je me suis pris une putain de balle !
C’était comme si tout se figeait autour de moi, comme si quelqu’un avait activé pas la pause mais le ralentissement x2, je regardais autour de moi, la mêlée faisait rage, les hauts gradés avaient du mal à combattre tout comme nous. Au milieu de la mêlée je vis Hisuke, il se lançait, tranchant vraiment tout sur son passage, son but semblait d’atteindre le navire ennemi et étant très compétent, il sauta du pont de notre navire et disparut en se rendant sur le navire ennemi qui était moins élevé que le nôtre.
En observant Hisuke tout donner je ne pouvais pas laisser ce débile fini aller seul au front ! Je forçais mon corps à me suivre, rien ne pouvait m’en empêcher même la douleur ! La peur de perdre un être cher était plus forte que tout. Je courus à travers la mêlée, ça s’envenimait de plus en plus pour nous ! Bordel ! Une fois arrivé sur le rebord du navire, après avoir tout traversé, j’entendis par-dessus les combats la voix de Nao, entendant sa voix je me retournais directement.
- NAOOOOOO !
Je la voyais se débattre contre un gros lard qui la tenait par le cou. Elle m’aperçut et m’appela à l’aide.
- Aiko ! Aide-moi je t’en supplie ! Aiko !!
Le colosse rigolait en la regardant, il resserrait peu à peu son étreinte sur le petit cou de mon amante. Je lançais un dernier regard en arrière en pensant à Hisuke, je serrais fort les dents et je finis par foncer droit sur le gros connard. « Pardon Hisuke, je viendrai t’aider après avoir récupéré ma femme ». Plus elle criait et plus son assaillant était heureux. Je fonçais sur lui en boitant puis à cloche pied, ça allait plus vite. La rage envahissait mes gestes, une fois que je le jugeais a portée, je m’élançais dans les airs en criant.
- PRENDS-CAAA !!!!!!
Sans que je ne puisse l’esquiver, son autre poing, libre, percuta mon côté droit, je me retrouvais projeté à une vitesse ahurissante, je crachais du sang sous la puissance du coup qu’il venait de me porter, de plus que plusieurs craquements d'os résonnaient accompagné de plusieurs douleurs très violentes. J’étais à peine conscient et en plus je finis contre le mât. Je n’arrivais plus à bouger. Je n’étais qu’un spectateur d’une scène d’épouvante. J’étais tout simplement témoin de voir mon être aimé… qui finit de lancer ses dernières suffocations. Par la suite il finit de serrer son poing en entier et un horrible déluge de craquèlements s’élevait. Pour finir il l’a jeta au sol comme une vulgaire merde, il rigolait de tout ça.
Les combats se calmaient, j’explosais de colère de mon côté, j’avais beau être sur le bord de la mort mais je ne pouvais m’empêcher de pleurer et de lâcher des jurons.
- Espèce de bâtard ! Prends-toi en à quelqu’un de ta taille ! Je vais te refaire ta face de fils de chien !
L’homme s’approchait de moi, doucement. Je devais être le dernier vivant, tout l’équipage avait fini par m’entourer. J’étais vivant… mais incapable de bouger… . Il s’approchait de plus en plus, chaque secondes son sourire s’agrandissait. Il tendit son bras pour pouvoir me choper, le frottement du sabre contre son fourreau s’entendait et soudain un hurlement se fit entendre.
- AAAAAAAAHHHHHH MON BRAS !!!!!!
L’avant-bras tomba à mes pieds, un homme se tenait debout et de dos.
- Désolé… si j’avais été là… elle serait vivante.
C’est la voix d’Hisuke ! Oui je reconnais sa tignasse brillante comme le soleil ! Les larmes continuèrent de couler, putain, j’étais heureux de le voir !
- Même si tu fais des blagues de merde je suis content de te voir mon ami !
Il afficha un petit sourire que j’aperçus sur son profil, à la suite il fonça sur l’homme qu’il découpa en plusieurs morceaux, l’équipage entier restait figé face à la force impressionnante de mon ami. Alors qu’ils commençaient à vouloir attaquer tous simultanément, une voix féminine retentie.
- Stop, laissez-les-moi.
Une personne fine s’avança, mes yeux s’écarquillèrent, c’était… c’était… .
- Do... Dolorès !
Ce furent les derniers mots d’Hisuke avant de se faire transpercer à multiples reprises par des flèches. Je regardais la jeune femme, c'était l'ancienne petite amie d'Hisuke, leur histoire d'amour s'est apparemment mal finie.
- Misérable catin ! Je vais tous vous buter ! Vous avez intérêt à me tuer sinon je vous ferais tous crever comme des chiens galeux !
Elle rapprocha son visage du mien avec un sourire.
- Comment veux-tu nous tuer ? Tu n’arrives même pas à bouger ! Ah et… insulte moi encore une fois et je te ferai payer ton insolence.
- Sale pute ! Tout ça parce qu'Hisuke n'a pas voulu plus te baiser !
Tout à coup des douleurs surgirent de nouveaux et s’intensifièrent.
- AHHHHHHHHHHAAAHHHHHHHHHHHH !!!!!!
Elle mit son doigt sur ses lèvres et pouffa.
- Désolé je n’ai pas fait exprès de te couper les membres. Aller, on repart !
Ils finirent par me laisser seul sur le navire rempli de cadavre, mon sang n’arrêtait pas d’évacuer de mon corps. J’avais de plus en plus froid, je me sentais partir, j’avais une affreuse envie de dormir. Je résistais du mieux que je pouvais face à cette envie… mais elle était trop forte. Je finis par succomber au sommeil.
Une lumière blanche m’aveuglait, j’étais sorti des ténèbres… .
- Suis-je mort ?!
Quelqu’un me répondit.
- Non vous êtes bel et bien en vie.
Soudain je sursautais, qui m’avait répondu ?! Je tournais la tête et je vis le gradé de Shell, il me regardait avec un regard désolé.
- Pourquoi je suis en vie ?! Où sont les autres ?!
Il baissa la tête.
- Ils ont tous péri sans exception. Vous êtes le seul survivant. On vous a recueilli sur le bord de la mort.
Je suis en vie… les autres sont morts à cause de ma faiblesse… je suis trop faible ! J’ai perdu mes membres car je suis qu’un raté !
- Je suis faible… c’est pour ça que tout le monde est mort.
Des larmes coulaient sur mes joues.
- En plus je ne suis plus apte au combat ! Je n’ai plus de membre !
Il releva la tête d’un coup.
- C’est faux, vous avez des membres. Les scientifiques vous ont opérés durant des jours entiers et ils vous ont donné l’opportunité de pouvoir bouger !
Je regardais mes bras, effectivement, je n’avais plus de moignon mais c’était noir… qu’est-ce que c’était ? J’essayais de le lever, quelque chose effectivement bougeait en dessous du drap et le soulevait. Le gradé enleva le drap et je vis mon bras robotisé ! Tout mon corps désormais était de métal !
- Vous êtes désormais un cyborg ! Vos organes ont survécus, ils n’ont pas rejeté ce corps de métal. Votre mâchoire est juste recouverte de métal mais sinon elle est toujours intacte.
Je ne supportais pas mon nouveau corps, il m’apporta un miroir et je vis bien que seulement mes organes et ma tête étaient encore humain, le reste n’était que du métal… .
Le gradé effectuait une sorte de travail psychologique sur moi, il m’aida à sortir de mon calvaire, même si je pense que c’est de ma faute que tout le monde est mort, j’accepte déjà mon nouveau corps.
Chapitre 3: La rééducation :
Cela fait déjà plusieurs mois que je fais cette rééducation de merde ! Les premiers jours c’était dur de s’habituer, de prendre les réflexes avec ce corps. Le Commandant m’accompagna.
La première fois que je voulus marcher il me tenait, c’est comme si vous retourniez à la phase de votre vie « bébé », c’était tout à refaire de A à Z. Putain… en plus je n’aimais pas ce nouveau corps ! Je me sentais pas vraiment moi-même, je n’étais plus que l’ombre de moi-même et encore aujourd’hui je le ressens légèrement.
C’était dur car après avoir repris l’habitude de marcher et les réflexes de combat etc…, il faut supporter le regard des autres, ce regard médisant, celui qui méprise car vous êtes différent, vous savez ce regard jugeur qui sans vous connaître vous met une étiquette sur le front.
Durant les derniers mois le Commandant et moi nous nous sommes rapprochés, il se transformait comme un père pour moi. J’avais beaucoup de pensée noire et lui il essayait toujours de m’éclairer l’esprit du mieux qu’il pouvait. Certes j’avais perdu de ma joie de vivre mais lui m’instaurait une nouvelle justice, des nouveaux principes. C’était comme repartir de zéro et c’est très perturbant.
Je voulais mourir, combien de fois il m’empêcha de me suicider ?! Je me rappellerais toujours de ce qu’il me disait pour pas que je le fasse.
- Si tu te tues, qui vengera tes amis et ta copine ?
C’était un homme très ouvert d’esprit, combien de fois aussi il me reprenait en pleure. Vous savez c’est dur, quand vous avez passé une partie de votre vie avec des gens dans un endroit plein de souvenir vous revienne.
Puis il y a aussi la nuit, tous les cauchemars que je fais à chaque fois… ils sont tous les mêmes mais ils me font toujours le même effet. Je revois Nao et Hisuke mort devant moi qui me pointe du doigt en me disant « Pourquoi tu ne nous a pas protégé Aiko ?! Pourquoi es-tu si faible ?! »
Un jour lorsque je lui racontais tous mes cauchemars le Commandant me lança.
- A ton avis, ta vraie petite amie et ton pote si ils pourraient te parler en ce moment, ils te diraient vraiment ça ?!
Et de nouveau grâce à cette phrase il me guérit une fois de plus d’autre chose, de mes cauchemars perpétuels.
Il passait son temps à m’entraîner tous les jours, le matin on allait courir et l’après-midi je continuais d’affiner mon art du ittoryu et un peu aussi le corps à corps.
En tout cas j'avais la détermination de bouger les choses, ce ne sont plus aux autres de me protéger mais bel et bien à moi de les protéger, mes convictions seront inébranlables ! Je continue de m'entraîner nuit et jour jusqu'à tomber d'épuisement afin de pas réparer les erreurs passer mais d'éviter de reproduire les même erreurs !
>> Test RP
Mes cauchemars avaient cessé, je dormais paisiblement les nuits. Le visage de Dolorès devenait de plus en plus flou pour moi, tel un monstre qu’on oublie avec le temps.
Un jour, une jeune femme vint à ma rencontre, elle était magnifique, même si c’est dur à avouer, c’était la première femme depuis mon incident que je trouvais aussi belle que Nao.
Elle était venue à ma rencontre afin de savoir si elle pouvait manger avec moi. Je me rappellerais toujours, ce jour-là j’étais sans vêtements, mon corps de cyborg était à découvert, après tout je n’avais plus rien à cacher et je n’avais plus la peur d’avoir froid.
Je me rappelle lorsque j’avais entendu sa douce voix elle m’avait directement envoûté.
- Bonjour, puis-je m’asseoir à votre table ?
Son petit sourire mignon m’arracha un sourire en coin et me fit rougir à l’occasion. Je ne lui ai pas refusé de se poser sur la chaise. Avec plaisir j’acceptais sa proposition.
- Bien sûr, asseyez-vous !
Je n’avais jamais vu son visage auparavant, était-elle nouvelle ? Je ne me gênais en aucun pour lui demander.
- Excusez-moi, vous ne seriez pas une nouvelle recrue parmi les sous-officiers ?
Je vis un sourire se former sur son visage, elle finit sa bouchée et me répondit.
- Oui, tout à fait, je me nomme Dolorès Lawson ! J’ai été promue au grade de Sergente !
Lors de cette révélation c’est comme si le temps s’arrêta, mon cœur eut de violente palpitation qui atteignirent même mon cerveau me provoquant un affreux mal de crâne. Mes yeux s’écarquillèrent, avais-je bien entendu ?! De ma bouche ne put s’échapper le prénom de ce diable !
- Do…lo…rès… .
Je sentis le malaise m’envahir, j’étais sans doute devenu pâle voir livide. Lorsqu’elle me vit dans cet état elle me regarda avec inquiétude.
- Vous… vous allez bien ?!
J’étais resté figé, je n’arrivais plus à parler. Je… je me retrouvais seul avec ma conscience. Elle finit par partir avec un regard bizarre à cause de ma non-réaction.
J’aurais aimé lui répondre mais je n’avais pas eu la force ! Je me questionnais trop ! « Est-ce cette pute de l’autrefois ?! » « Non, impossible, elle serait venue infiltrer la Marine pour me prendre la vie, moi le dernier des survivants de ce jour ?! ». Je ne pouvais pas être sûr que c’était bien elle j’avais carrément oublié son visage. L’aurait-elle fait exprès ? Savait-elle que ma pire ennemie actuelle s’appelle Dolorès et elle voudrait me narguer ?! Je pris mon crâne dans mes bras, je commençais à me déchirer intérieurement, mon crâne me faisait atrocement mal, comme si on me donnait des coups de marteau.
Soudain mon poing s’aplatit et péta la table en deux morceaux. Un hurlement de haine mélangé à ma souffrance s’évada de mes plus profondes entrailles.
- AHHHHHAHAAHHAHAHAHAHAAHHAHAH !!!!!!!!!
Heureusement que personne n’était dans les parages. Mais malgré cela certains soldats furent alertés et avertissaient le Commandant qui lui se dépêcha de venir à ma rencontre.
Lorsqu’il me retrouva j’étais en position fœtal, sur le sol, me basculant, murmurant des pensées bien sombres. Le temps qu’il arrive j’avais retourné la cantine. Tout était cassé. Les larmes coulaient toutes seules. Même si je pensais avoir digérer ce putain d’accident je ne pouvais le nier !
Je sentis la main du Commandant se poser sur mon épaule provoquant un énorme sursaut, j’étais en pleine crise de nerf, je me glissais dans le coin, même si le mur me bloquait j’essayais de toujours glisser en arrière, je continuais de murmurer.
- Non ! Laissez-moi ! Elle est là ! Elle est revenue pour moi ! Elle veut ma mort !
Le Commandant bien étonné de mes paroles me demanda inquiet.
- Qui est là Aiko ? En ce moment il n’y a que toi et moi.
Pris d’un élan de rage j’attrapais le Commandant par le col et tout en rapprochant mon visage du sien je lui disais dans les yeux.
- Putain je vous dis qu’elle est là… l’ex petite-amie d’Hisuke ! Elle veut finir le travail !
Je poussais ensuite le Commandant en arrière, la peur me reprit, je n’étais plus dans mon état normal. Dans ma tête j’étais dans les ténèbres, je voyais pleins de Dolorès m’entourer, prête à me buter, elles voulaient ma peau, elles attendaient jusque que je fasse un faux mouvement. Elles me chuchotaient « Alors, on m’a oublié si facilement ? » « Ne t’en fais pas je vais finir mon travail. ». Alors que le Commandant essayait de me relever à ce moment j’avais cru que c’était cette pute qui m’agrippait. J’hurlais avant de poser mes deux mains sur son petit cou de pute.
- JE VAIS TE FAIRE PAYER POUR CE QUE TU AS FAIT !!! N’ESPERE PAS AVOIR MA PEAU AUSSI FACILEMENT !!!
Là, je ne peux pas vous dire ce qu’il s’est passé ensuite, on m’a raconté qu’après avoir perdu la boule il fallut une dizaine de soldats pour me maîtriser avec l’aide du Commandant, heureusement que le Chef n’avait pas été blessé ou quoi que ce soit sinon je m’en serais voulu à vie.
Ce que je peux vous dire c’est que je continuais d’être dans ce cauchemar durant deux jours avant de me réveiller dans un lit d’hôpital, je ne pouvais pas bouger comme mes premiers jours en tant que cyborg, j’avais tous mes membres mais j’étais attaché. Tout de suite je commençais à paniquer jusqu’à l’arrivée de mon Commandant.
- Calme-toi on a été obligé de t’attacher à cause de ton comportement violent à cause de l’accident que tu as vécu.
Redevenus calme, je soufflais et me détendais.
- Je suis désolé mais je croyais qu’elle était de retour mais tout ça n’était qu’un cauchemar.
Il me regardait l’air inquiet.
- Un cauchemar en partie, la crise que tu nous as fait il y a deux jours était bien réelle. Aurais-tu eu cette crise à cause de la nouvelle recrue Dolorès Lawson ?
Juste évoqué ce prénom me glaçait le sang.
- Vous voulez parler de cette chienne qui a tué tous mes collègues à cause d’une vieille histoire de couple avec Hisuke ?! Tout ça parce qu'Hisuke en avait marre d'être avec une femme qui le trompait à tout va !
Le Commandant éleva sa voix.
- Non mais arrête ta psychose ! Ce n’est pas parce qu’elle s’appelle Dolorès que c’est elle ! Arrête cette démence et débarrasse-toi de ces souvenirs passés ! Tu as failli m’étrangler et en plus de ça y’a fallu 10 soldats avec moi pour t’arrêter !! Si tu continues dans ce chemin tu finiras seul et dans le fossé. Il est temps pour toi de dire adieu à ton passé et de retourner vers le futur ! Vie pour tes amis ! Profite tu es encore en vie ! Ils vivent à travers toi ! Oublie cette Dolorès, je t’ai déjà juré qu’on la retrouvera et on réglera cette histoire une bonne fois pour toute, en attendant vie ta vie sans soucis ! Vas de l’avant ! Cette Dolorès n’est pas celle que l’on recherche ! Je t’ai évité d’être condamné pour acte de violence envers un supérieur, je t’ai évité le cachot et même la mise à pied alors maintenant prends ta vie en main !
Je ne pouvais m’empêcher de pleurer comme une fiote, à cause de ses belles paroles et des services que le Commandant m’avaient rendu. Je décidais de nouveau laisser mon passé au passé et de me tourner vers le futur, la première chose d’ailleurs que je fis lorsque je fus détacher de ce lit de malheur était de m’excuser auprès du Commandant et de Dolorès.
Je continuais sur le droit chemin tout en faisant des recherches sur celle qui a brisé ma vie. Bientôt je mettrai fin à cette histoire qui n’a que trop longtemps durée !
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Elle était venue à ma rencontre afin de savoir si elle pouvait manger avec moi. Je me rappellerais toujours, ce jour-là j’étais sans vêtements, mon corps de cyborg était à découvert, après tout je n’avais plus rien à cacher et je n’avais plus la peur d’avoir froid.
Je me rappelle lorsque j’avais entendu sa douce voix elle m’avait directement envoûté.
- Bonjour, puis-je m’asseoir à votre table ?
Son petit sourire mignon m’arracha un sourire en coin et me fit rougir à l’occasion. Je ne lui ai pas refusé de se poser sur la chaise. Avec plaisir j’acceptais sa proposition.
- Bien sûr, asseyez-vous !
Je n’avais jamais vu son visage auparavant, était-elle nouvelle ? Je ne me gênais en aucun pour lui demander.
- Excusez-moi, vous ne seriez pas une nouvelle recrue parmi les sous-officiers ?
Je vis un sourire se former sur son visage, elle finit sa bouchée et me répondit.
- Oui, tout à fait, je me nomme Dolorès Lawson ! J’ai été promue au grade de Sergente !
Lors de cette révélation c’est comme si le temps s’arrêta, mon cœur eut de violente palpitation qui atteignirent même mon cerveau me provoquant un affreux mal de crâne. Mes yeux s’écarquillèrent, avais-je bien entendu ?! De ma bouche ne put s’échapper le prénom de ce diable !
- Do…lo…rès… .
Je sentis le malaise m’envahir, j’étais sans doute devenu pâle voir livide. Lorsqu’elle me vit dans cet état elle me regarda avec inquiétude.
- Vous… vous allez bien ?!
J’étais resté figé, je n’arrivais plus à parler. Je… je me retrouvais seul avec ma conscience. Elle finit par partir avec un regard bizarre à cause de ma non-réaction.
J’aurais aimé lui répondre mais je n’avais pas eu la force ! Je me questionnais trop ! « Est-ce cette pute de l’autrefois ?! » « Non, impossible, elle serait venue infiltrer la Marine pour me prendre la vie, moi le dernier des survivants de ce jour ?! ». Je ne pouvais pas être sûr que c’était bien elle j’avais carrément oublié son visage. L’aurait-elle fait exprès ? Savait-elle que ma pire ennemie actuelle s’appelle Dolorès et elle voudrait me narguer ?! Je pris mon crâne dans mes bras, je commençais à me déchirer intérieurement, mon crâne me faisait atrocement mal, comme si on me donnait des coups de marteau.
Soudain mon poing s’aplatit et péta la table en deux morceaux. Un hurlement de haine mélangé à ma souffrance s’évada de mes plus profondes entrailles.
- AHHHHHAHAAHHAHAHAHAHAAHHAHAH !!!!!!!!!
Heureusement que personne n’était dans les parages. Mais malgré cela certains soldats furent alertés et avertissaient le Commandant qui lui se dépêcha de venir à ma rencontre.
Lorsqu’il me retrouva j’étais en position fœtal, sur le sol, me basculant, murmurant des pensées bien sombres. Le temps qu’il arrive j’avais retourné la cantine. Tout était cassé. Les larmes coulaient toutes seules. Même si je pensais avoir digérer ce putain d’accident je ne pouvais le nier !
Je sentis la main du Commandant se poser sur mon épaule provoquant un énorme sursaut, j’étais en pleine crise de nerf, je me glissais dans le coin, même si le mur me bloquait j’essayais de toujours glisser en arrière, je continuais de murmurer.
- Non ! Laissez-moi ! Elle est là ! Elle est revenue pour moi ! Elle veut ma mort !
Le Commandant bien étonné de mes paroles me demanda inquiet.
- Qui est là Aiko ? En ce moment il n’y a que toi et moi.
Pris d’un élan de rage j’attrapais le Commandant par le col et tout en rapprochant mon visage du sien je lui disais dans les yeux.
- Putain je vous dis qu’elle est là… l’ex petite-amie d’Hisuke ! Elle veut finir le travail !
Je poussais ensuite le Commandant en arrière, la peur me reprit, je n’étais plus dans mon état normal. Dans ma tête j’étais dans les ténèbres, je voyais pleins de Dolorès m’entourer, prête à me buter, elles voulaient ma peau, elles attendaient jusque que je fasse un faux mouvement. Elles me chuchotaient « Alors, on m’a oublié si facilement ? » « Ne t’en fais pas je vais finir mon travail. ». Alors que le Commandant essayait de me relever à ce moment j’avais cru que c’était cette pute qui m’agrippait. J’hurlais avant de poser mes deux mains sur son petit cou de pute.
- JE VAIS TE FAIRE PAYER POUR CE QUE TU AS FAIT !!! N’ESPERE PAS AVOIR MA PEAU AUSSI FACILEMENT !!!
Là, je ne peux pas vous dire ce qu’il s’est passé ensuite, on m’a raconté qu’après avoir perdu la boule il fallut une dizaine de soldats pour me maîtriser avec l’aide du Commandant, heureusement que le Chef n’avait pas été blessé ou quoi que ce soit sinon je m’en serais voulu à vie.
Ce que je peux vous dire c’est que je continuais d’être dans ce cauchemar durant deux jours avant de me réveiller dans un lit d’hôpital, je ne pouvais pas bouger comme mes premiers jours en tant que cyborg, j’avais tous mes membres mais j’étais attaché. Tout de suite je commençais à paniquer jusqu’à l’arrivée de mon Commandant.
- Calme-toi on a été obligé de t’attacher à cause de ton comportement violent à cause de l’accident que tu as vécu.
Redevenus calme, je soufflais et me détendais.
- Je suis désolé mais je croyais qu’elle était de retour mais tout ça n’était qu’un cauchemar.
Il me regardait l’air inquiet.
- Un cauchemar en partie, la crise que tu nous as fait il y a deux jours était bien réelle. Aurais-tu eu cette crise à cause de la nouvelle recrue Dolorès Lawson ?
Juste évoqué ce prénom me glaçait le sang.
- Vous voulez parler de cette chienne qui a tué tous mes collègues à cause d’une vieille histoire de couple avec Hisuke ?! Tout ça parce qu'Hisuke en avait marre d'être avec une femme qui le trompait à tout va !
Le Commandant éleva sa voix.
- Non mais arrête ta psychose ! Ce n’est pas parce qu’elle s’appelle Dolorès que c’est elle ! Arrête cette démence et débarrasse-toi de ces souvenirs passés ! Tu as failli m’étrangler et en plus de ça y’a fallu 10 soldats avec moi pour t’arrêter !! Si tu continues dans ce chemin tu finiras seul et dans le fossé. Il est temps pour toi de dire adieu à ton passé et de retourner vers le futur ! Vie pour tes amis ! Profite tu es encore en vie ! Ils vivent à travers toi ! Oublie cette Dolorès, je t’ai déjà juré qu’on la retrouvera et on réglera cette histoire une bonne fois pour toute, en attendant vie ta vie sans soucis ! Vas de l’avant ! Cette Dolorès n’est pas celle que l’on recherche ! Je t’ai évité d’être condamné pour acte de violence envers un supérieur, je t’ai évité le cachot et même la mise à pied alors maintenant prends ta vie en main !
Je ne pouvais m’empêcher de pleurer comme une fiote, à cause de ses belles paroles et des services que le Commandant m’avaient rendu. Je décidais de nouveau laisser mon passé au passé et de me tourner vers le futur, la première chose d’ailleurs que je fis lorsque je fus détacher de ce lit de malheur était de m’excuser auprès du Commandant et de Dolorès.
Je continuais sur le droit chemin tout en faisant des recherches sur celle qui a brisé ma vie. Bientôt je mettrai fin à cette histoire qui n’a que trop longtemps durée !
Informations IRL
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Caractère : Quelques mots pour vous décrire ? C’est toujours plus agréable de savoir avec qui on écrit...
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Quand vous estimez avoir terminé vos descriptions et votre biographie, signalez-le par un nouveau message et demandez votre test RP. Pour plus de lisibilité vous pouvez aussi l'indiquer dans le sous-titre de votre présentation par la mention [En attente de Test RP]. Plus ce sera visible, moins vous avez de chance que les modérateurs ne vous loupent (ce qui n’arrive pas très souvent).
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Dernière édition par Aiko Chosokabe le Mer 25 Nov 2015 - 22:21, édité 10 fois