Hope Shirudo
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• Age : 16
• Sexe : Homme
• Race : Humain
• Métier : Médecin néophyte
• Groupe :Révolutionnaire
• Age : 16
• Sexe : Homme
• Race : Humain
• Métier : Médecin néophyte
• Groupe :Révolutionnaire
• But : Aider son prochain, avoir le sentiment d’accomplir quelque chose de bien, dans l’impartialité la plus totale.
• Fruit du démon ou Aptitude que vous désirez posséder après votre validation : Fruit des barrières, je le veux, j’en rêve et je l’aurais. (Si c’est bien un fruit qui sert à faire des boucliers.)
• Équipement : Un dial qui permet de repousser par une bourrasque les adversaires qui s’approchent trop, cadeau légué de sa sœur avant sa mort, héritage parental.
• Parrain : Google
• Ce compte est-il un DC ? Non
• Si oui, quel @ l'a autorisé ? -
• Codes du règlement :
• Fruit du démon ou Aptitude que vous désirez posséder après votre validation : Fruit des barrières, je le veux, j’en rêve et je l’aurais. (Si c’est bien un fruit qui sert à faire des boucliers.)
• Équipement : Un dial qui permet de repousser par une bourrasque les adversaires qui s’approchent trop, cadeau légué de sa sœur avant sa mort, héritage parental.
• Parrain : Google
• Ce compte est-il un DC ? Non
• Si oui, quel @ l'a autorisé ? -
• Codes du règlement :
Description Physique
Difficilement abordable, voilà ce que parait être Hope de loin, du moins au premier abord. Du haut de son mètre soixante-dix-sept, ses cheveux blonds systématiquement en bataille lui en donnant quelques-uns de plus, il a un regard tantôt sérieux, tantôt perçant avec des yeux émeraudes, qu’il est possible de comparer à ceux d’un chat dans la nuit. Son visage a les traits fin, quand il est apaisé, et l’ensemble demeure plutôt attirant. On pouvait le croire légèrement plus vieux que ce qu’il est véritablement, par la maturité de son regard, et de sa voix.
Avançant généralement d’un pas déterminé et rapide, son allure peut paraître en contradiction avec sa personnalité prudente. Sa réserve naturelle est mieux accordée avec sa stature peu imposante. En effet, Hope est imberbe, assez élancé, sans avoir une musculature particulièrement saillante. Toutefois, il expose sur son corps un tatouage en forme de croix avec ce qui semble être des pointes à chaque coin. Possédant ce tatouage depuis son plus jeune âge, il ne l’a jamais vraiment caché.
Pourtant généralement des habits sombres, assez souvent du même genre, il aime à ne pas avoir de manches, afin d’être plus libre dans ses mouvements. Son pantalon est toujours noir, et la ceinture à strass qu’il porte est toujours mise en évidence, son haut n’étant pas assez long pour la cacher. Il y attache d'ailleurs beaucoup d'importance à cette ceinture. Effectivement, il l'a confectionné lui-même pendant son enfance, et ne s'en séparerait sous aucun prétexte. Ornant également quelques bijoux, notamment une bague à la main droite, il s’est fait percer une oreille afin d’y porter une boucle carrée.
Il est important de préciser tout de même que malgré sa stature peu imposante, son allure svelte lui confère une agilité très correcte, et sans être une brute, il est tout à fait à même de se débrouiller au combat, de par ses capacités d’esquives et quelques ruses.
Avançant généralement d’un pas déterminé et rapide, son allure peut paraître en contradiction avec sa personnalité prudente. Sa réserve naturelle est mieux accordée avec sa stature peu imposante. En effet, Hope est imberbe, assez élancé, sans avoir une musculature particulièrement saillante. Toutefois, il expose sur son corps un tatouage en forme de croix avec ce qui semble être des pointes à chaque coin. Possédant ce tatouage depuis son plus jeune âge, il ne l’a jamais vraiment caché.
Pourtant généralement des habits sombres, assez souvent du même genre, il aime à ne pas avoir de manches, afin d’être plus libre dans ses mouvements. Son pantalon est toujours noir, et la ceinture à strass qu’il porte est toujours mise en évidence, son haut n’étant pas assez long pour la cacher. Il y attache d'ailleurs beaucoup d'importance à cette ceinture. Effectivement, il l'a confectionné lui-même pendant son enfance, et ne s'en séparerait sous aucun prétexte. Ornant également quelques bijoux, notamment une bague à la main droite, il s’est fait percer une oreille afin d’y porter une boucle carrée.
Il est important de préciser tout de même que malgré sa stature peu imposante, son allure svelte lui confère une agilité très correcte, et sans être une brute, il est tout à fait à même de se débrouiller au combat, de par ses capacités d’esquives et quelques ruses.
Description Psychologique
Hope est un garçon de seize ans. Il a donc des goûts de jeune adulte ; peut-être pas, après tout. Appréciant le calme, le silence et le doux remous de la mer, ce qui le fait replonger dans une enfance paisible et vivifiante, il n’aime pas se disputer avec son prochain. Tendant plutôt à aider quiconque est en mesure de le recevoir, Hope ne se soucie guère de son cas en premier lieu, considérant souvent les autres comme étant plus importants que lui. Il n’aime ni la violence, ni la guerre, mais sait malheureusement que certains conflits peuvent préférentiellement se résoudre avec la force plutôt qu’avec les mots. Il ne se laisse donc jamais faire non plus, et est assez convaincu de ses idéaux. Mais, en quelque sorte dommage pour lui, car il possède une éloquence tout à fait notable pour un jeune homme de son âge, ce qu’il s’est amusé à mettre en œuvre au sein de son village dès le plus jeune âge.
Ce trait de caractère quelque peu altruiste et protecteur lui vient de son histoire personnelle. Ayant souffert jeune, il a mûri plus rapidement que les autres enfants et s’est lassé des passe-temps des adolescents de son âge. Adorant lire, il apprécie aussi sortir en plein air, prendre la mer, discuter au coin d’un feu jusqu’à ce que le jour se lève. Il paraît qu’il sait également jouer de l’harmonica, mais ça n’est qu’une rumeur, il ne s’est jamais laissé approcher suffisamment pour que quelqu’un lui arrache ces quelques détails.
Dans la continuité de tout ceci, il possède un esprit aiguisé d’analyse. Mais dans cet atout réside aussi son principal défaut, l’indécision. S’il est capable d’analyser rapidement les situations face auxquelles il peut se retrouver, il a pour principal défaut de ne pas être capable encore correctement de prendre des décisions dans l’urgence.
Enfin, pour résumer les points importants, Hope est un garçon altruiste au service des autres, qu’il est pourtant difficile d’aborder sur le plan personnel, car peu enclin à parler de lui-même au sein d’un groupe. Agile au combat, il n’apprécie pourtant pas se battre, et préfère employer la ruse et contourner les affrontements, grâce à un esprit d’analyse aiguisé. Malheureusement, son indécision risque de lui poser problème dans les années à venir, surtout pour un garçon de sa trempe.
Ce trait de caractère quelque peu altruiste et protecteur lui vient de son histoire personnelle. Ayant souffert jeune, il a mûri plus rapidement que les autres enfants et s’est lassé des passe-temps des adolescents de son âge. Adorant lire, il apprécie aussi sortir en plein air, prendre la mer, discuter au coin d’un feu jusqu’à ce que le jour se lève. Il paraît qu’il sait également jouer de l’harmonica, mais ça n’est qu’une rumeur, il ne s’est jamais laissé approcher suffisamment pour que quelqu’un lui arrache ces quelques détails.
Dans la continuité de tout ceci, il possède un esprit aiguisé d’analyse. Mais dans cet atout réside aussi son principal défaut, l’indécision. S’il est capable d’analyser rapidement les situations face auxquelles il peut se retrouver, il a pour principal défaut de ne pas être capable encore correctement de prendre des décisions dans l’urgence.
Enfin, pour résumer les points importants, Hope est un garçon altruiste au service des autres, qu’il est pourtant difficile d’aborder sur le plan personnel, car peu enclin à parler de lui-même au sein d’un groupe. Agile au combat, il n’apprécie pourtant pas se battre, et préfère employer la ruse et contourner les affrontements, grâce à un esprit d’analyse aiguisé. Malheureusement, son indécision risque de lui poser problème dans les années à venir, surtout pour un garçon de sa trempe.
Biographie
Quelque part en South Blue, au beau milieu d'un petit village au nom sans attrait historique ni touristique, dans une petite maison aux résidents peu connus...
Une silhouette se balançait sur une espèce de rocking-chair, tricotant et sifflotant afin de faire passer sa peine. En effet, celle-ci était loin d'être passagère, les larmes effleurant ses joues doucement ridées. Son expression, tapie dans l'ombre à cause de la faible luminosité, un simple feu brûlant non loin de là. Puis, un simple craquement sur le parquet, suffit à trahir les pas d'un jeune enfant, encore debout à cette heure tardive.
« Louka ! Je te rappelle que demain tu as encore plein de choses à apprendre ! Tu vas encore perdre une journée à ne rien faire si tu ne dors pas !
- Mais Mamie, je sais que tu n'es pas bien... C'est à cause d'aujourd'hui ? Je ne le connais pas très bien, mais qu'avait-il de si spécial, ce Hope ? »
La Mamie en question, se nommant Miyako, soupira avant de reprendre :
« Hope était mon élève Louka, tout comme tu le seras une fois que tu auras les bases. Savoir qu'il a pris la mer aujourd'hui m'attriste, je n'y suis pour rien. Tu me comprendras sûrement quand tu seras plus grand. Talentueux comme il est-il trouvera du monde à qui être utile.
- Mais tu n’en avais pas marre d'aller le chercher chez le maire ? Tu lui criais dessus tous les soirs, comme si tu ne pouvais pas le supporter, parce qu’il se faisait prendre à faire des discours sur la place, je n’ai jamais compris de quoi d’ailleurs. »
Miyako soupira à nouveau, en esquissant un mince sourire. Elle fit signe à Louka, de s'approcher, et lui ébouriffant ses cheveux, l'invita à s'asseoir pour l'écouter.
« Hope est un garçon que j’ai recueilli traumatisé. Il est né il y a seize ans de cela à Saint-Urea qui fait aussi partie South Blues. Cette ville tristement connue pour ses injustices sociales fut le siège il y a quatre ans d’un massacre de masse par le gouvernement des révolutionnaires qui la peuplaient, considérés alors comme des criminels. Hope se serait retrouvé avec sa sœur Elisa, séparés de leurs parents à cause de la panique de la foule. Consciente alors du danger qui planait sur la ville, et que ses parents soient impliqués ou non, elle décida de d'emmener son petit protégé en bateau afin qu'ils s'en sortent sains et saufs. »
Louka écoutait calmement, se disant qu’il y a quatre ans remontait donc à une période dont il ne se souvenait plus, et fit le calcul qu’Hope avait alors douze ans quand cela eut lieu.
« Malheureusement, Elisa, à peine plus âgée que son petit-frère était tombée malade en mer, et il était déjà trop tard quand j’ai tenté d’intervenir. En quelques jours seulement, Hope avait perdu toute sa famille, disparue pour son bien et pour son avenir. Je l’ai entendu de nombreuses fois pleurer, ayant le décès de sa sœur sur la conscience, à cause de son impossibilité d’action. Il ne sait pas ce qui est arrivé à ses parents, ils ont probablement été emprisonnés ou alors exécutés. Quand bien même ses géniteurs eurent été innocents dans cette affaire de révolutionnaires, il valait mieux pour la sécurité de leurs enfants qu'ils ne signalent pas leur disparition. Hope fit des cauchemars pendant de longs mois, repensant souvent au bain de sang dont il fut témoin à Saint-Urea, perpétré pour une cause que ses habitants pensaient juste.
Toutefois, derrière ces tristes événements, le jeune garçon, dont je m’occupais alors que tu ne savais pas encore bien marcher, eût envie d’apprendre. Il était enflammé à l’idée de lire et de pouvoir se rendre utile aux autres. Tu te doutes bien que je fus en mesure de lui fournir du savoir. Je lui appris donc en quatre ans tout ce que je savais de la médecine, et même si à son départ il n’était certainement pas le meilleur médecin des Blues, je suis certaine qu’il saura se rendre utile.
Dire que je me souviens encore de la première fois où il s’est occupé lui-même d’un cas du village. Une femme avait de terribles douleurs au niveau de la poitrine, et c’est lui-même qui a diagnostiqué des problèmes de respiration pour lesquelles la décoction élaborée de sa main à partir de plantes ont stabilisé l’état de la jeune femme, qui lui sera reconnaissante pendant encore de longues années. Tu vois Louka, la magie de la médecine, c’est aussi de rendre service aux gens, et d’obtenir leur reconnaissance, car tu leur a permis de profiter de la vie justement, à égal avec les Hommes en pleine santé. »
S’arrêtant quelques instants, elle sourit. Elle révéla quelques dents manquantes, ce qui ne manquait pas de témoigner de l’honnêteté de son acte. Puis, regardant Louka sans trop d’insistance, elle poursuivit :
« Et puis, en ce qui concerne le fait que j’ai dû aller le chercher bon nombre de fois chez le maire, c’est qu’il avait troublé la quiétude du village en faisant de beaux discours alors qu’il n’y était pas autorisé. Ce côté un peu tête brûlée ne lui allait pas vraiment à vrai dire. Il m’a emprunté quelques livres d’histoire, ainsi qu’au maire d’ailleurs, et a donc lu beaucoup de choses sur ce monde. Après ce qu’il avait vécu, et la solitude relative qui avait suivi, il avait ciblé ses recherches historiques sur les agissements du Gouvernement Mondial dans le monde. »
Miyako voyait bien que Louka ne comprenait pas tout, mais qu’il restait à demi éveillé afin qu’elle raconte son histoire. Sentant qu’elle allait mieux à force de dire tout ce qui lui passait par la tête, elle se décida à terminer son récit :
« Il eut vent d’un événement tragique ayant eu lieu sur l’Île d’Ohara il y a un peu plus d’un siècle. Condamnés et massacrés pour avoir agi en criminels « selon le Gouvernement » l’Île, sur laquelle vivaient les plus grands archéologues de ce millénaire fut rasée par ce qu’on appelle le Buster Call. C’est ce dont Hope parlait quasiment tous les jours sur la Place. Il dénonçait la violence, la cruauté et le despotisme d’une telle action, appelant à boycotter le Gouvernement Mondial dans la mesure du possible pour un petit village comme le nôtre. Il ne pensait pas à mal, mais il était du devoir du maire de s’assurer que personne ne serait influencé par ses paroles. C’est qu’il s’est rebellé en quelques années le p’tit blond. Les événements ayant eu lieu dans sa ville natale ne l'ont pas aidé à voir le Gouvernement Mondial d'un bon œil. »
Essuyant encore quelques larmes qui avaient perlé au coin de son nez, Miyako termina :
« Aujourd’hui, Hope est parti pour East Blue. L’idée a suffisamment germé en lui pour qu’il ne change pas d’avis, et il est suffisamment mature pour que nous le laissions partir. Je sais qu’il souhaite venger la mort de ses parents, sans utiliser la violence mais toutefois en dénonçant les abus du Gouvernement Mondial, auquel seule une poignée d’hommes tente de s’opposer secrètement. Il fait partie de ces gens bons, protecteurs, serviables et honnêtes. Je suis persuadée qu'il trouvera sa place dans ce monde. »
Elle releva doucement la tête, arrêtant son balancement. Elle posa un regard doux sur Louka qui s’était finalement endormi en tailleur, la tête posée sur le mur au plus près de la cheminée. Elle se leva doucement, et emmena celui qui prendrait la place de Hope en tant que futur médecin du village… dans quelques années. Peut-être qu’Hope aura fait parler de lui d’ici là.
Une silhouette se balançait sur une espèce de rocking-chair, tricotant et sifflotant afin de faire passer sa peine. En effet, celle-ci était loin d'être passagère, les larmes effleurant ses joues doucement ridées. Son expression, tapie dans l'ombre à cause de la faible luminosité, un simple feu brûlant non loin de là. Puis, un simple craquement sur le parquet, suffit à trahir les pas d'un jeune enfant, encore debout à cette heure tardive.
« Louka ! Je te rappelle que demain tu as encore plein de choses à apprendre ! Tu vas encore perdre une journée à ne rien faire si tu ne dors pas !
- Mais Mamie, je sais que tu n'es pas bien... C'est à cause d'aujourd'hui ? Je ne le connais pas très bien, mais qu'avait-il de si spécial, ce Hope ? »
La Mamie en question, se nommant Miyako, soupira avant de reprendre :
« Hope était mon élève Louka, tout comme tu le seras une fois que tu auras les bases. Savoir qu'il a pris la mer aujourd'hui m'attriste, je n'y suis pour rien. Tu me comprendras sûrement quand tu seras plus grand. Talentueux comme il est-il trouvera du monde à qui être utile.
- Mais tu n’en avais pas marre d'aller le chercher chez le maire ? Tu lui criais dessus tous les soirs, comme si tu ne pouvais pas le supporter, parce qu’il se faisait prendre à faire des discours sur la place, je n’ai jamais compris de quoi d’ailleurs. »
Miyako soupira à nouveau, en esquissant un mince sourire. Elle fit signe à Louka, de s'approcher, et lui ébouriffant ses cheveux, l'invita à s'asseoir pour l'écouter.
« Hope est un garçon que j’ai recueilli traumatisé. Il est né il y a seize ans de cela à Saint-Urea qui fait aussi partie South Blues. Cette ville tristement connue pour ses injustices sociales fut le siège il y a quatre ans d’un massacre de masse par le gouvernement des révolutionnaires qui la peuplaient, considérés alors comme des criminels. Hope se serait retrouvé avec sa sœur Elisa, séparés de leurs parents à cause de la panique de la foule. Consciente alors du danger qui planait sur la ville, et que ses parents soient impliqués ou non, elle décida de d'emmener son petit protégé en bateau afin qu'ils s'en sortent sains et saufs. »
Louka écoutait calmement, se disant qu’il y a quatre ans remontait donc à une période dont il ne se souvenait plus, et fit le calcul qu’Hope avait alors douze ans quand cela eut lieu.
« Malheureusement, Elisa, à peine plus âgée que son petit-frère était tombée malade en mer, et il était déjà trop tard quand j’ai tenté d’intervenir. En quelques jours seulement, Hope avait perdu toute sa famille, disparue pour son bien et pour son avenir. Je l’ai entendu de nombreuses fois pleurer, ayant le décès de sa sœur sur la conscience, à cause de son impossibilité d’action. Il ne sait pas ce qui est arrivé à ses parents, ils ont probablement été emprisonnés ou alors exécutés. Quand bien même ses géniteurs eurent été innocents dans cette affaire de révolutionnaires, il valait mieux pour la sécurité de leurs enfants qu'ils ne signalent pas leur disparition. Hope fit des cauchemars pendant de longs mois, repensant souvent au bain de sang dont il fut témoin à Saint-Urea, perpétré pour une cause que ses habitants pensaient juste.
Toutefois, derrière ces tristes événements, le jeune garçon, dont je m’occupais alors que tu ne savais pas encore bien marcher, eût envie d’apprendre. Il était enflammé à l’idée de lire et de pouvoir se rendre utile aux autres. Tu te doutes bien que je fus en mesure de lui fournir du savoir. Je lui appris donc en quatre ans tout ce que je savais de la médecine, et même si à son départ il n’était certainement pas le meilleur médecin des Blues, je suis certaine qu’il saura se rendre utile.
Dire que je me souviens encore de la première fois où il s’est occupé lui-même d’un cas du village. Une femme avait de terribles douleurs au niveau de la poitrine, et c’est lui-même qui a diagnostiqué des problèmes de respiration pour lesquelles la décoction élaborée de sa main à partir de plantes ont stabilisé l’état de la jeune femme, qui lui sera reconnaissante pendant encore de longues années. Tu vois Louka, la magie de la médecine, c’est aussi de rendre service aux gens, et d’obtenir leur reconnaissance, car tu leur a permis de profiter de la vie justement, à égal avec les Hommes en pleine santé. »
S’arrêtant quelques instants, elle sourit. Elle révéla quelques dents manquantes, ce qui ne manquait pas de témoigner de l’honnêteté de son acte. Puis, regardant Louka sans trop d’insistance, elle poursuivit :
« Et puis, en ce qui concerne le fait que j’ai dû aller le chercher bon nombre de fois chez le maire, c’est qu’il avait troublé la quiétude du village en faisant de beaux discours alors qu’il n’y était pas autorisé. Ce côté un peu tête brûlée ne lui allait pas vraiment à vrai dire. Il m’a emprunté quelques livres d’histoire, ainsi qu’au maire d’ailleurs, et a donc lu beaucoup de choses sur ce monde. Après ce qu’il avait vécu, et la solitude relative qui avait suivi, il avait ciblé ses recherches historiques sur les agissements du Gouvernement Mondial dans le monde. »
Miyako voyait bien que Louka ne comprenait pas tout, mais qu’il restait à demi éveillé afin qu’elle raconte son histoire. Sentant qu’elle allait mieux à force de dire tout ce qui lui passait par la tête, elle se décida à terminer son récit :
« Il eut vent d’un événement tragique ayant eu lieu sur l’Île d’Ohara il y a un peu plus d’un siècle. Condamnés et massacrés pour avoir agi en criminels « selon le Gouvernement » l’Île, sur laquelle vivaient les plus grands archéologues de ce millénaire fut rasée par ce qu’on appelle le Buster Call. C’est ce dont Hope parlait quasiment tous les jours sur la Place. Il dénonçait la violence, la cruauté et le despotisme d’une telle action, appelant à boycotter le Gouvernement Mondial dans la mesure du possible pour un petit village comme le nôtre. Il ne pensait pas à mal, mais il était du devoir du maire de s’assurer que personne ne serait influencé par ses paroles. C’est qu’il s’est rebellé en quelques années le p’tit blond. Les événements ayant eu lieu dans sa ville natale ne l'ont pas aidé à voir le Gouvernement Mondial d'un bon œil. »
Essuyant encore quelques larmes qui avaient perlé au coin de son nez, Miyako termina :
« Aujourd’hui, Hope est parti pour East Blue. L’idée a suffisamment germé en lui pour qu’il ne change pas d’avis, et il est suffisamment mature pour que nous le laissions partir. Je sais qu’il souhaite venger la mort de ses parents, sans utiliser la violence mais toutefois en dénonçant les abus du Gouvernement Mondial, auquel seule une poignée d’hommes tente de s’opposer secrètement. Il fait partie de ces gens bons, protecteurs, serviables et honnêtes. Je suis persuadée qu'il trouvera sa place dans ce monde. »
Elle releva doucement la tête, arrêtant son balancement. Elle posa un regard doux sur Louka qui s’était finalement endormi en tailleur, la tête posée sur le mur au plus près de la cheminée. Elle se leva doucement, et emmena celui qui prendrait la place de Hope en tant que futur médecin du village… dans quelques années. Peut-être qu’Hope aura fait parler de lui d’ici là.
Test RP
« Désolé pour les méthodes employées, mais on n’a pas le choix, il faut que l’on reste discret. Ceci est un test, j’espère que tu le réussiras, sinon tu risques d’avoir des morts sur la conscience. Ah, et au fait, n’essaie pas de sortir, tu n’as accès qu’à la pièce d’à côté, où tu trouveras des plantes en pousse. Le reste est barricadé, il est inutile d’essayer de fuir. Tu as douze heures, bon courage, il t’en faudra. »
La nuit allait être vraiment très longue. Voilà ce que se dit Hope, après une pseudo-réflexion qui ne lui avait coûté que l’usage de deux neurones. Dans quelle situation s’était-il engagé ? Quinze personnes avec des affections toutes plus originales et différentes les unes que les autres ? Comment allait-il gérer cela ?
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Quelques heures plus tôt, il était arrivé enfin sur cette île de South Blue. Après plusieurs heures de recherches et de nombreuses questions complètement naïves aux divers habitants dudit lieu, il avait tenté de trouver les Révolutionnaires. Voilà quelques jours qu’il était alors parti en mer depuis son petit village, qu’il considérait presque comme son village natal. Après la mort de sa sœur, Elisa, il y avait effectué une renaissance. Non pas qu’il s’était lavé de son passé, bien au contraire, il y avait vu un moyen de se redécouvrir lui-même. Il avait découvert grâce à la vieille Miyako une passion pour la lecture et l’apprentissage des sciences. En quelques années il était devenu un des deux médecins du village, avec un mentor qu’il admirait particulièrement.
C’est grâce à cette découverte de son nouveau « lui » qu’en son esprit avait germé la graine d’un futur rebelle révolutionnaire. Il savait, de par son histoire personnelle suite au massacre de Saint-Urea, qu’il ne supportait pas la violence et les abus de pouvoir. Il savait qu’il devait se « battre » pour dénoncer cette cruauté, et faire savoir au monde que certains massacres perpétrés au nom du Gouvernement Mondial, au nom de la Justice, n’étaient qu’une façade. Il était persuadé que le Gouvernement Mondial avait peur de perdre cette « mainmise » sur tous les Blues, et Grand Line, et que c’est pour cette raison qu’ils abusaient de leur pouvoir autant que faire se pouvait, écartant ainsi de leur chemin les maigres insectes qui osaient s’interposer. Il s’était demandé à maintes reprises comment ceux qui faisaient les lois depuis leurs luxueux bureaux pouvaient penser faire pour le mieux d’un peuple modeste dont ils ne savaient rien. Il ne pourrait pas changer le monde, mais il avait la possibilité de s’engager pour une cause plus juste.
Il avait cherché sans relâche une taverne, dans laquelle il aurait pu trouver « un contact » ou une personne pouvant l’emmener voir ceux qu’il cherchait. Mais il n’avait trouvé personne, il s’était lui-même fait dénicher par quelqu’un. Un grand brun assez imposant de carrure, portant des lunettes de soleil, et dont le cigare était allumé en intérieur (à vrai dire, c’était presque dérangeant que le tavernier le laisse faire), lui avait murmuré :
« Toi, le p’tit, là. Je sais que tu les cherches. T’as pas été vraiment discret t’vois ? »
A ce moment-là, Hope s’était senti très mal à l’aise. Non seulement il s’était fait trouver, mais en plus il n’avait apparemment pas fait une bonne première impression.
« On manque de bras t’vois, alors en général, on crache pas sur les nouveaux. Mais les ordres du chef sont les ordres, alors j’peux pas laisser rentrer n’importe qui. T’as déjà des infos sur nous ou pas ? T’as l’mot d’passe ? »
De quoi pouvait-il bien parler en termes d’infos ? Hope ne savait pas grand-chose sur eux, encore moins avait-il d’informations sur un quelconque mot de passe. Toutefois, il ne se laissa pas distraire par des pensées négatives, et décida d’y aller de front.
« Restons-en plutôt sur le fait que vous cherchez des nouvelles têtes. Vous respectez la liberté ? C’est parfait. Je peux me rendre utile, je suis médecin. » Annonça-t-il avec aplomb.
« Un médecin ? T’m’parais un peu jeune toi. Mais bon j’suppose que tu sauras être utile. » Ajouta-t-il en ricanant.
Le grand brun se leva, et d’un air menaçant s’approcha du jeune garçon. Mettant une main sur son épaule droite d’une façon assez hasardeuse, il leva le poing avant de l’abattre sur la tête du jeune homme. Ensuite, ce fut le noir.
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« Des méthodes peu engageantes », voici ce à quoi pensa Hope. On ne lui avait présenté personne, hormis l’homme qui l’avait assommé au bar. Mais l’heure n’était pas à la rêverie.
Quinze patients étaient alignés en rang d’oignons sur le sol. Cinq d’entre eux paraissaient souffrants, alors que les dix autres, présentaient des symptômes mineurs. Près de lui, il y avait un cahier, un crayon. Il s’empressa d’aller voir l’autre pièce qui lui était accessible. Des dizaines de plantes différentes y poussaient dans un seul terreau. A vrai dire, il avait franchement de quoi faire, d’autant plus que dans un coin de la pièce, il y avait quelques instruments d’auscultation, et des bandages en quantité suffisante. Retournant alors dans la pièce où étaient entreposés les patients, il formata immédiatement son esprit à la pratique de la médecine.
Premièrement, il fallait trier les cas par ordre de gravité. Les cas les plus atteints étaient ceux qui allaient nécessiter le plus de soins, le traitement serait donc plus long. En douze heures, il ne pouvait pas les guérir, seulement stabiliser leur état. Il y avait donc cinq patients gravement atteints, et dix autres dont les pathologies semblaient plus mineures.
Deux des cinq patients avaient la peau terriblement jaunie, et étaient dans un état lamentable. Leur foie était atteint. S’emparant de son crayon, il griffonna rapidement ce dont il aurait besoin dans l’autre salle, à savoir de quelle plante il allait se servir pour stabiliser son état. Une femme toussait du sang toutes les quelques minutes. Elle devait avoir un caillot dans la gorge qui l’empêchait de respirer convenablement et qui se déchaînait sur ses muqueuses. Auscultant son voisin, il constata que son pouls était totalement irrégulier et menaçait l’homme en question à chaque instant. Le dernier patient gravement atteint avait les yeux retournés. En effet seule la partie sclérotique (le blanc de l’œil) était visible, et quelques vaisseaux apparents sur le point d’éclater cheminaient ici et là. Il ne connaissait pas cette pathologie. Le patient, qui étonnamment lui était familier émettait des râles gutturaux de temps à autre, alors il était nécessaire de le prendre en charge rapidement.
« Je reviens vite, je vais préparer ce qui est nécessaire pour ces cinq patients là, et je m’occupe de vous tout de suite après. »
Une vague de protestations légères suivit son départ dans la pièce adjacente. Il n’avait pas le temps de se préoccuper de cela. Il n’avait même pas tenté de communiquer avec les patients, hormis pour s’excuser, l’urgence était trop grande et le stress commençait à s’emparer de lui.
Il s’empara d’une large pousse de desmodium, attrapant avec sa main droite un mortier contenu dans une bolée en bois. Il s’acharna sur la plante, qu’il broyait avec vigueur afin de lui arracher ses sapanosides, afin de faire respirer leur poudre aux patients atteints du foie. Leur métabolisme hépatique serait régulé pendant une mince journée, et agiraient plus vite par voie inhalée que par voie orale.
Il trouva également de la digitaline, une plante rare des montagnes utilisée par Miyako pour calmer les irrégularités cardiaques. Cela faisait déjà trois patients de traités.
Hope jeta un énième coup d’œil aux différentes plantes. Il y avait des morilles parmi elles. Se demandant bien à quoi pouvaient servir des champignons comestibles, il se rappela que rien ne semblait avoir été mis au hasard dans cette pièce. Ce test avait été minutieusement préparé, probablement par un médecin, qui connaissait toutes les différentes affections de ces quinze patients. Il aurait le temps de penser à cela plus tard. Quant au patient dont les yeux étaient retournés, il ne savait strictement pas quoi faire, et se laissait progressivement envahir par de l’adrénaline couplée au stress.
Ses préparatifs terminés Hope retourna dans l’autre pièce, tout en repensant aux morilles auxquelles il cherchait toujours une utilité. Il savait qu’elles pouvaient être toxiques quand elles n’étaient pas nettoyées, mais ne voyait pas comment il pouvait s’en servir. Au passage, il avait récupéré les bandages et les compresses de désinfectants afin de s’occuper des affections bénignes. Le jeune garçon s’agenouilla près des deux patients atteints du foie, leur remontant légèrement la tête et les faisant inhaler la poudre de sapanosides. Ils devraient aller mieux d’ici quelques heures, avant que le jour ne se lève en tout cas. Il fit avaler la préparation de digitaline à l’homme dont le cœur voulait lui prendre la vie, s’installa près de la femme qui toussait du sang afin d’essuyer le sol autour de sa tête, cherchant toujours quoi faire pour elle. Puis, un enfant réclama sa présence par une plainte aigüe. Il réalisa alors qu’il avait encore dix patients à traiter.
En l’espace de deux heures, il s’occupa de petites plaies, d’un bras cassé, d’une entorse à la cheville, qu’il cala grâce à un bandage et un bâtonnet de bois afin qu’elle ne bouge plus. Il nettoya également quelques petits bobos, refis quelques sutures au crâne d’un homme qui avait dû s’ouvrir la tempe au travail, rien de bien grave en soit. Soudainement, il comprit. Les morilles. Les MORILLES !
Il se rua dans la « pièce aux plantes » arracha les morilles de la terre et arracha du pédoncule la volve à la base. Il s’attela à la tâche et une fois le champignon nettoyé, il s’approcha de femme au caillot, avant de lui expliquer.
« Je suis désolé, cela risque de ne pas être très bon ; et un peu dangereux aussi. La morille est toxique quand elle est mangée crue, mais au moins, elle a des propriétés agressives qui se chargeront de faire fondre le caillot que vous avez dans la gorge. »
Après un air de dégoût, le désespoir rattrapa la jeune femme qui mangea en quelques minutes le champignon, manquant de vomir à chaque bouchée tant il était infect. Hope était presque soulagé de savoir que la salle entière de patients lui avait fait confiance. Toutefois, il n’avait pas envisagé avoir oublié un cas.
Deux mains se posèrent sur ses épaules, le faisant tomber en arrière. Jusqu’à présent, personne ne s’était montré agressif. Deux yeux blancs semblaient essayer de le fixer, des vaisseaux rouges sang, en relief semblant prêts à l’attaquer au moindre instant. Jusqu’à présent, il ne s’était pas manifesté à nouveau. Hope sans l’avoir oublié avait donc pensé qu’il ne souffrait pas. Toutefois, son cas n’était toujours pas traité. L’homme le poussa à nouveau, manquant de le faire tomber sur la jeune fille qui avait une entorse à la cheville. Se rattrapant rapidement au mur, Hope se demanda même comment son adversaire faisait pour y voir quelque chose. Reprenant son souffle, le petit blond tenta la diplomatie :
« Calmez-vous, s’il vous plait, je dois m’occuper de vous. »
L’homme râla à nouveau. Levant à nouveau le poing, l’abattit sur le jeune médecin qui se défendit du mieux qu’il put, encaissant le coup avec les avant-bras, lui arrachant une expression crispée. Pourquoi ? Pour quelle raison un patient l’attaquait ? Ceci pouvait-il être en rapport avec une maladie ?
Plus important que cela, il risquait de mettre les autres patients en danger. Il s’écarta alors de la brute, la jaugeant à la jonction entre les deux pièces. Les autres malades dans la pièce n’osaient pas faire un geste, de peur que le colosse ne s’en prenne à eux. Sans bruit, Hope ne bougeait plus. C’est alors que rien ne se passa. En effet, le colosse ne bougeait pas, tournait sur lui-même, sans savoir où donner de la tête.
Hope pensa alors que l’homme était aveugle, et devait le repérer par rapport au son. Pourtant, ceci ne devait pas être sa pathologie. Il est impossible de rendre la vue à quelqu’un en douze heures, donc il ne devrait pas traiter cela. La folie ? Il ne savait pas, si ceux qui avaient préparé le test en étaient conscients, ils n’auraient pas mis un fou, afin de ne pas blesser les autres patients. Non non, cela devait être autre chose. Il ne savait pas ce dont cet homme était atteint. Il n’arrivait pas à se décider, fallait-il empêcher cet homme de nuire aux autres patients ? Que valait sa vie par rapport à celle de tous les autres dans l’autre pièce. Avait-il le droit de le juger ainsi ? Il se devait de prendre une décision dans l’urgence, et bien que très réticent à l’idée, se rangea du côté privilégiant la sécurité.
Faisant signe aux personnes traitées de ne faire aucun geste et de rester silencieuses, il s’éclipsa avec le moins de bruit possible dans la pièce d’à côté. Il restait encore quelques plantes auxquelles il n’avait pas eu recours. S’emparant d’une fleur jaune qui s’apparentait à une jusquiame, il broya la tige avec le plus de vigueur possible en veillant à ne pas faire de bruit. La plante en elle-même est très toxique, mais il ne pouvait pas faire autrement sans mettre les autres malades en danger avant le lever du jour. Sa préparation terminée, il attira alors l’attention du colosse dans la salle à l’écart des patients. Celui-ci émettant à nouveau un râle guttural ouvrit suffisamment la bouche pour que Hope lui glisse quelques grains entre les lèvres. Il ne se rendit pas compte que le patient l’attaquait à nouveau et se prit un coup dans le dos, son adversaire ayant frappé au hasard. Soudain, l’aveugle parla :
« Mais… Qu’est-ce qu’c’est qu’ça ? C’est dégueulasse ! Tu m’as fait manger quoi l’morveux ?
- Vous allez bien dormir.
- Mais j’suis pas là p… »
Avant même de finir sa phrase, l’homme s’était écroulé comme un bébé, en plein milieu de la « mini-serre ». Les heures suivantes, jusqu’au matin, s’étant fait attendre par les nombreux bâillements du médecin néophyte avaient été passées à discuter avec les patients en mesure de le faire, et à vérifier la stabilité des malades graves, ce qui sembla être un franc succès. Hope avait pris le temps de ramener le corps du colosse sur son matelas, avec l’aide de l’homme dont il avait refait les sutures quelques heures plus tôt.
Le soleil se levant, la porte fut finalement ouverte, et la personne qui semblait avoir tout organisé, probablement le recruteur, entra dans la pièce. C’était une femme à la chevelure rousse, avec un long manteau d’hermine. Regardant très rapidement dans quel état étaient les patients, elle cherchait quelqu’un du regard dans la pièce, elle fit un rapide commentaire neutre au jeune garçon. Ses yeux se posèrent alors sur le colosse étendu par terre, encore endormi. Son visage devint rouge fumant et elle s’écria :
« Jakob ! Qu’est-ce que tu fous à dormir !? C’était pas ton travail. »
La force du coup de pied qui suivit et atteignit son ventre était le témoin de son exaspération la plus totale. Hope ne put s’empêcher de retenir la révolutionnaire :
« Arrêtez, s’il vous plait, il est aveugle, il a été pris d’une crise de violence, je lui ai administré un somnifère. Il devrait se réveiller dans quelques heures. »
Le regard de la jeune femme se figea. Interloquée, elle tourna la tête par à-coups en direction du blondinet, elle regarda à nouveau Jakob, sourit, ricana et explosa dans un rire d’une cruauté sans nom.
« Alors comme ça, c’est en jouant le violent qu’il a voulu tester comme tu te défendais ? » Continua-t-elle dans un éclat de rire. « Tu t’es donc servi du jusquiame, pas mal, pas mal. Et dire qu’il était censé surveiller que tu ne tuais personne dans ton incompétence. »
Surpris, Hope reprit :
« Me surveiller ? »
Voyant que le jeune garçon ne comprenait pas, elle s’accroupit près de Jakob, fouilla dans sa poche, sortit des lunettes et les plaça sur les yeux encore endormis du colosse. D’un coup, Hope se remémora la scène au bar. Cet homme n’était autre que celui, qui l’avait assommé au bar pour l’amener ici. Ce même homme n’avait pas eu le temps de terminer sa phrase avant de tomber comme une masse, mais il avait sûrement dû essayer de le mettre en garde contre cela. En tout cas, il espérait avoir réussi le test. Elle reflétait en quelque sorte ce qui pouvait arriver sur un champ de bataille quand les urgences sont nombreuses et le matériel à disposition réduit. L’expérience avait été enrichissante, bien qu’il ait manqué de peu de succomber au stress de nombreuses fois. Il se risqua à une dernière tentative amicale, esquissant un sourire :
« En tout cas, on peut dire que vous n’y allez pas de main morte avec les recrues. »
La nuit allait être vraiment très longue. Voilà ce que se dit Hope, après une pseudo-réflexion qui ne lui avait coûté que l’usage de deux neurones. Dans quelle situation s’était-il engagé ? Quinze personnes avec des affections toutes plus originales et différentes les unes que les autres ? Comment allait-il gérer cela ?
-----
Quelques heures plus tôt, il était arrivé enfin sur cette île de South Blue. Après plusieurs heures de recherches et de nombreuses questions complètement naïves aux divers habitants dudit lieu, il avait tenté de trouver les Révolutionnaires. Voilà quelques jours qu’il était alors parti en mer depuis son petit village, qu’il considérait presque comme son village natal. Après la mort de sa sœur, Elisa, il y avait effectué une renaissance. Non pas qu’il s’était lavé de son passé, bien au contraire, il y avait vu un moyen de se redécouvrir lui-même. Il avait découvert grâce à la vieille Miyako une passion pour la lecture et l’apprentissage des sciences. En quelques années il était devenu un des deux médecins du village, avec un mentor qu’il admirait particulièrement.
C’est grâce à cette découverte de son nouveau « lui » qu’en son esprit avait germé la graine d’un futur rebelle révolutionnaire. Il savait, de par son histoire personnelle suite au massacre de Saint-Urea, qu’il ne supportait pas la violence et les abus de pouvoir. Il savait qu’il devait se « battre » pour dénoncer cette cruauté, et faire savoir au monde que certains massacres perpétrés au nom du Gouvernement Mondial, au nom de la Justice, n’étaient qu’une façade. Il était persuadé que le Gouvernement Mondial avait peur de perdre cette « mainmise » sur tous les Blues, et Grand Line, et que c’est pour cette raison qu’ils abusaient de leur pouvoir autant que faire se pouvait, écartant ainsi de leur chemin les maigres insectes qui osaient s’interposer. Il s’était demandé à maintes reprises comment ceux qui faisaient les lois depuis leurs luxueux bureaux pouvaient penser faire pour le mieux d’un peuple modeste dont ils ne savaient rien. Il ne pourrait pas changer le monde, mais il avait la possibilité de s’engager pour une cause plus juste.
Il avait cherché sans relâche une taverne, dans laquelle il aurait pu trouver « un contact » ou une personne pouvant l’emmener voir ceux qu’il cherchait. Mais il n’avait trouvé personne, il s’était lui-même fait dénicher par quelqu’un. Un grand brun assez imposant de carrure, portant des lunettes de soleil, et dont le cigare était allumé en intérieur (à vrai dire, c’était presque dérangeant que le tavernier le laisse faire), lui avait murmuré :
« Toi, le p’tit, là. Je sais que tu les cherches. T’as pas été vraiment discret t’vois ? »
A ce moment-là, Hope s’était senti très mal à l’aise. Non seulement il s’était fait trouver, mais en plus il n’avait apparemment pas fait une bonne première impression.
« On manque de bras t’vois, alors en général, on crache pas sur les nouveaux. Mais les ordres du chef sont les ordres, alors j’peux pas laisser rentrer n’importe qui. T’as déjà des infos sur nous ou pas ? T’as l’mot d’passe ? »
De quoi pouvait-il bien parler en termes d’infos ? Hope ne savait pas grand-chose sur eux, encore moins avait-il d’informations sur un quelconque mot de passe. Toutefois, il ne se laissa pas distraire par des pensées négatives, et décida d’y aller de front.
« Restons-en plutôt sur le fait que vous cherchez des nouvelles têtes. Vous respectez la liberté ? C’est parfait. Je peux me rendre utile, je suis médecin. » Annonça-t-il avec aplomb.
« Un médecin ? T’m’parais un peu jeune toi. Mais bon j’suppose que tu sauras être utile. » Ajouta-t-il en ricanant.
Le grand brun se leva, et d’un air menaçant s’approcha du jeune garçon. Mettant une main sur son épaule droite d’une façon assez hasardeuse, il leva le poing avant de l’abattre sur la tête du jeune homme. Ensuite, ce fut le noir.
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« Des méthodes peu engageantes », voici ce à quoi pensa Hope. On ne lui avait présenté personne, hormis l’homme qui l’avait assommé au bar. Mais l’heure n’était pas à la rêverie.
Quinze patients étaient alignés en rang d’oignons sur le sol. Cinq d’entre eux paraissaient souffrants, alors que les dix autres, présentaient des symptômes mineurs. Près de lui, il y avait un cahier, un crayon. Il s’empressa d’aller voir l’autre pièce qui lui était accessible. Des dizaines de plantes différentes y poussaient dans un seul terreau. A vrai dire, il avait franchement de quoi faire, d’autant plus que dans un coin de la pièce, il y avait quelques instruments d’auscultation, et des bandages en quantité suffisante. Retournant alors dans la pièce où étaient entreposés les patients, il formata immédiatement son esprit à la pratique de la médecine.
Premièrement, il fallait trier les cas par ordre de gravité. Les cas les plus atteints étaient ceux qui allaient nécessiter le plus de soins, le traitement serait donc plus long. En douze heures, il ne pouvait pas les guérir, seulement stabiliser leur état. Il y avait donc cinq patients gravement atteints, et dix autres dont les pathologies semblaient plus mineures.
Deux des cinq patients avaient la peau terriblement jaunie, et étaient dans un état lamentable. Leur foie était atteint. S’emparant de son crayon, il griffonna rapidement ce dont il aurait besoin dans l’autre salle, à savoir de quelle plante il allait se servir pour stabiliser son état. Une femme toussait du sang toutes les quelques minutes. Elle devait avoir un caillot dans la gorge qui l’empêchait de respirer convenablement et qui se déchaînait sur ses muqueuses. Auscultant son voisin, il constata que son pouls était totalement irrégulier et menaçait l’homme en question à chaque instant. Le dernier patient gravement atteint avait les yeux retournés. En effet seule la partie sclérotique (le blanc de l’œil) était visible, et quelques vaisseaux apparents sur le point d’éclater cheminaient ici et là. Il ne connaissait pas cette pathologie. Le patient, qui étonnamment lui était familier émettait des râles gutturaux de temps à autre, alors il était nécessaire de le prendre en charge rapidement.
« Je reviens vite, je vais préparer ce qui est nécessaire pour ces cinq patients là, et je m’occupe de vous tout de suite après. »
Une vague de protestations légères suivit son départ dans la pièce adjacente. Il n’avait pas le temps de se préoccuper de cela. Il n’avait même pas tenté de communiquer avec les patients, hormis pour s’excuser, l’urgence était trop grande et le stress commençait à s’emparer de lui.
Il s’empara d’une large pousse de desmodium, attrapant avec sa main droite un mortier contenu dans une bolée en bois. Il s’acharna sur la plante, qu’il broyait avec vigueur afin de lui arracher ses sapanosides, afin de faire respirer leur poudre aux patients atteints du foie. Leur métabolisme hépatique serait régulé pendant une mince journée, et agiraient plus vite par voie inhalée que par voie orale.
Il trouva également de la digitaline, une plante rare des montagnes utilisée par Miyako pour calmer les irrégularités cardiaques. Cela faisait déjà trois patients de traités.
Hope jeta un énième coup d’œil aux différentes plantes. Il y avait des morilles parmi elles. Se demandant bien à quoi pouvaient servir des champignons comestibles, il se rappela que rien ne semblait avoir été mis au hasard dans cette pièce. Ce test avait été minutieusement préparé, probablement par un médecin, qui connaissait toutes les différentes affections de ces quinze patients. Il aurait le temps de penser à cela plus tard. Quant au patient dont les yeux étaient retournés, il ne savait strictement pas quoi faire, et se laissait progressivement envahir par de l’adrénaline couplée au stress.
Ses préparatifs terminés Hope retourna dans l’autre pièce, tout en repensant aux morilles auxquelles il cherchait toujours une utilité. Il savait qu’elles pouvaient être toxiques quand elles n’étaient pas nettoyées, mais ne voyait pas comment il pouvait s’en servir. Au passage, il avait récupéré les bandages et les compresses de désinfectants afin de s’occuper des affections bénignes. Le jeune garçon s’agenouilla près des deux patients atteints du foie, leur remontant légèrement la tête et les faisant inhaler la poudre de sapanosides. Ils devraient aller mieux d’ici quelques heures, avant que le jour ne se lève en tout cas. Il fit avaler la préparation de digitaline à l’homme dont le cœur voulait lui prendre la vie, s’installa près de la femme qui toussait du sang afin d’essuyer le sol autour de sa tête, cherchant toujours quoi faire pour elle. Puis, un enfant réclama sa présence par une plainte aigüe. Il réalisa alors qu’il avait encore dix patients à traiter.
En l’espace de deux heures, il s’occupa de petites plaies, d’un bras cassé, d’une entorse à la cheville, qu’il cala grâce à un bandage et un bâtonnet de bois afin qu’elle ne bouge plus. Il nettoya également quelques petits bobos, refis quelques sutures au crâne d’un homme qui avait dû s’ouvrir la tempe au travail, rien de bien grave en soit. Soudainement, il comprit. Les morilles. Les MORILLES !
Il se rua dans la « pièce aux plantes » arracha les morilles de la terre et arracha du pédoncule la volve à la base. Il s’attela à la tâche et une fois le champignon nettoyé, il s’approcha de femme au caillot, avant de lui expliquer.
« Je suis désolé, cela risque de ne pas être très bon ; et un peu dangereux aussi. La morille est toxique quand elle est mangée crue, mais au moins, elle a des propriétés agressives qui se chargeront de faire fondre le caillot que vous avez dans la gorge. »
Après un air de dégoût, le désespoir rattrapa la jeune femme qui mangea en quelques minutes le champignon, manquant de vomir à chaque bouchée tant il était infect. Hope était presque soulagé de savoir que la salle entière de patients lui avait fait confiance. Toutefois, il n’avait pas envisagé avoir oublié un cas.
Deux mains se posèrent sur ses épaules, le faisant tomber en arrière. Jusqu’à présent, personne ne s’était montré agressif. Deux yeux blancs semblaient essayer de le fixer, des vaisseaux rouges sang, en relief semblant prêts à l’attaquer au moindre instant. Jusqu’à présent, il ne s’était pas manifesté à nouveau. Hope sans l’avoir oublié avait donc pensé qu’il ne souffrait pas. Toutefois, son cas n’était toujours pas traité. L’homme le poussa à nouveau, manquant de le faire tomber sur la jeune fille qui avait une entorse à la cheville. Se rattrapant rapidement au mur, Hope se demanda même comment son adversaire faisait pour y voir quelque chose. Reprenant son souffle, le petit blond tenta la diplomatie :
« Calmez-vous, s’il vous plait, je dois m’occuper de vous. »
L’homme râla à nouveau. Levant à nouveau le poing, l’abattit sur le jeune médecin qui se défendit du mieux qu’il put, encaissant le coup avec les avant-bras, lui arrachant une expression crispée. Pourquoi ? Pour quelle raison un patient l’attaquait ? Ceci pouvait-il être en rapport avec une maladie ?
Plus important que cela, il risquait de mettre les autres patients en danger. Il s’écarta alors de la brute, la jaugeant à la jonction entre les deux pièces. Les autres malades dans la pièce n’osaient pas faire un geste, de peur que le colosse ne s’en prenne à eux. Sans bruit, Hope ne bougeait plus. C’est alors que rien ne se passa. En effet, le colosse ne bougeait pas, tournait sur lui-même, sans savoir où donner de la tête.
Hope pensa alors que l’homme était aveugle, et devait le repérer par rapport au son. Pourtant, ceci ne devait pas être sa pathologie. Il est impossible de rendre la vue à quelqu’un en douze heures, donc il ne devrait pas traiter cela. La folie ? Il ne savait pas, si ceux qui avaient préparé le test en étaient conscients, ils n’auraient pas mis un fou, afin de ne pas blesser les autres patients. Non non, cela devait être autre chose. Il ne savait pas ce dont cet homme était atteint. Il n’arrivait pas à se décider, fallait-il empêcher cet homme de nuire aux autres patients ? Que valait sa vie par rapport à celle de tous les autres dans l’autre pièce. Avait-il le droit de le juger ainsi ? Il se devait de prendre une décision dans l’urgence, et bien que très réticent à l’idée, se rangea du côté privilégiant la sécurité.
Faisant signe aux personnes traitées de ne faire aucun geste et de rester silencieuses, il s’éclipsa avec le moins de bruit possible dans la pièce d’à côté. Il restait encore quelques plantes auxquelles il n’avait pas eu recours. S’emparant d’une fleur jaune qui s’apparentait à une jusquiame, il broya la tige avec le plus de vigueur possible en veillant à ne pas faire de bruit. La plante en elle-même est très toxique, mais il ne pouvait pas faire autrement sans mettre les autres malades en danger avant le lever du jour. Sa préparation terminée, il attira alors l’attention du colosse dans la salle à l’écart des patients. Celui-ci émettant à nouveau un râle guttural ouvrit suffisamment la bouche pour que Hope lui glisse quelques grains entre les lèvres. Il ne se rendit pas compte que le patient l’attaquait à nouveau et se prit un coup dans le dos, son adversaire ayant frappé au hasard. Soudain, l’aveugle parla :
« Mais… Qu’est-ce qu’c’est qu’ça ? C’est dégueulasse ! Tu m’as fait manger quoi l’morveux ?
- Vous allez bien dormir.
- Mais j’suis pas là p… »
Avant même de finir sa phrase, l’homme s’était écroulé comme un bébé, en plein milieu de la « mini-serre ». Les heures suivantes, jusqu’au matin, s’étant fait attendre par les nombreux bâillements du médecin néophyte avaient été passées à discuter avec les patients en mesure de le faire, et à vérifier la stabilité des malades graves, ce qui sembla être un franc succès. Hope avait pris le temps de ramener le corps du colosse sur son matelas, avec l’aide de l’homme dont il avait refait les sutures quelques heures plus tôt.
Le soleil se levant, la porte fut finalement ouverte, et la personne qui semblait avoir tout organisé, probablement le recruteur, entra dans la pièce. C’était une femme à la chevelure rousse, avec un long manteau d’hermine. Regardant très rapidement dans quel état étaient les patients, elle cherchait quelqu’un du regard dans la pièce, elle fit un rapide commentaire neutre au jeune garçon. Ses yeux se posèrent alors sur le colosse étendu par terre, encore endormi. Son visage devint rouge fumant et elle s’écria :
« Jakob ! Qu’est-ce que tu fous à dormir !? C’était pas ton travail. »
La force du coup de pied qui suivit et atteignit son ventre était le témoin de son exaspération la plus totale. Hope ne put s’empêcher de retenir la révolutionnaire :
« Arrêtez, s’il vous plait, il est aveugle, il a été pris d’une crise de violence, je lui ai administré un somnifère. Il devrait se réveiller dans quelques heures. »
Le regard de la jeune femme se figea. Interloquée, elle tourna la tête par à-coups en direction du blondinet, elle regarda à nouveau Jakob, sourit, ricana et explosa dans un rire d’une cruauté sans nom.
« Alors comme ça, c’est en jouant le violent qu’il a voulu tester comme tu te défendais ? » Continua-t-elle dans un éclat de rire. « Tu t’es donc servi du jusquiame, pas mal, pas mal. Et dire qu’il était censé surveiller que tu ne tuais personne dans ton incompétence. »
Surpris, Hope reprit :
« Me surveiller ? »
Voyant que le jeune garçon ne comprenait pas, elle s’accroupit près de Jakob, fouilla dans sa poche, sortit des lunettes et les plaça sur les yeux encore endormis du colosse. D’un coup, Hope se remémora la scène au bar. Cet homme n’était autre que celui, qui l’avait assommé au bar pour l’amener ici. Ce même homme n’avait pas eu le temps de terminer sa phrase avant de tomber comme une masse, mais il avait sûrement dû essayer de le mettre en garde contre cela. En tout cas, il espérait avoir réussi le test. Elle reflétait en quelque sorte ce qui pouvait arriver sur un champ de bataille quand les urgences sont nombreuses et le matériel à disposition réduit. L’expérience avait été enrichissante, bien qu’il ait manqué de peu de succomber au stress de nombreuses fois. Il se risqua à une dernière tentative amicale, esquissant un sourire :
« En tout cas, on peut dire que vous n’y allez pas de main morte avec les recrues. »
Informations IRL
• Prénom : Edouard
• Age : 18
• Aime : Les mangas, les jeux-vidéos, la musique (l’instrumentale c’est la vie).
• N'aime pas : Les personnes qui râlent trop, les personnes qui jugent sans savoir. N’aime pas les céleris et les choux-fleurs (ça n’a pas de goût, mais ça n’est pas bon.)
• Personnage préféré de One Piece : Laboooooooon (si si ), enfin plutôt Nico Robin quand même.
• Caractère : Hmmm… Que dire si ce n’est que je ne suis pas aussi inaccessible que mon personnage, j’suis même plutôt bisounours quand je m’y mets.
• Fait du RP depuis : Quelques mois
• Disponibilité approximative : Très très très réduite. Eh oui, malheureusement, je fais des études de médecine et la première année que je retape est un barrage aux disponibilités. Toutefois, ça me permet de me détendre aussi, alors voilà tout.
• Comment avez-vous connu le forum ?Par des topsites
ONE PIECE REQUIEM
Dernière édition par Hope Shirudo le Mer 11 Nov 2015 - 11:26, édité 8 fois