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Shawn of the dude


Les préparatifs vont bon train. C'est pas comme si l'plan d'vait encore être élaboré. C'est pas comme si la tueuse d'immortels Jasra allait attendre qu'en face, on remette de l'ordre. Et j'peux que saluer. Le meilleur moment pour taper un adversaire, c'est juste après l'avoir d'jà taper. J'appelle ça la double tap. Combien de crétin se sont pas fait déssouder bêtement, trop occupé à crâner après avoir fait mordre trop peu d'poussière à celui en face. Moi c'est bien simple, même quand ils sont morts, j'retape. Pour être vraiment certain. Puis un peu pour le fun, parce qu'il faut savoir s'amuser.

La gonz' a passé une bonne heure à m'expliquer. Carte à l'appui, les chiffres en illu', elle m'a patiemment expliqué le bazar. Mouvements de troupes (entends les esclaves libres) par l'Est, ou l'ouest, puis p't'être bien les deux. Super précis la gonzesse. Perso j'ai rien pigé. Tout ce que je sais, c'est qu'eux vont tenté à libéré le plus de monde possible de l'emprise de la plante, pendant que moi j'm'occupe de ramener à moi les vilains. Faire sortir les immortels de leur tour d'argent. Si ça marche pas, on peut toujours foutre le feu.

Le plus facile à faire sortir devrait être l'Honorable Sarcopte, une brute épaisse confiante en sa force. J'me réjouis déjà. Ca fait trop longtemps que j'ai pas cogné un adversaire digne de ce nom, j'espère qu'le gus s'montrera à la hauteur. Scepti devrait suivre, à la tête de ce qu'il lui reste de zombies bizarres. Les deux autres, faudra probablement les déterrer. Une fois que ce sera fait, on pourra aller vers le volcan et dans le volcan: la Plante. C'est là que tout se fera. C'est là que Jasra me regardera pendant que je "calme" la plante. C'est la version officiel: c'qui va s'passer, c'est qu'elle essaiera de me doubler comme j'le ferai avec elle. Je n'sais toujours pas quelle valeur j'porte à sa vie.

Tout en pensant à ça, je m'arme. Il y a ici une belle collection de pétoires en tout genre, probablement héritées au fil des ans des divers gus qu'ont accostés ici. Je fourre un couteau à ma jambe, plusieurs pistolets à ma ceinture. Dans mon dos, j'ai mis un canon portatif que j'ai trouvé. Mon arme préférée. J'ai aussi des grenades, plusieurs roquettes pour le canon, quelques lames de secours, ça et là, un fusil dont j'ai scié le canon et un paquet de poudre noir. Ah, et un hache, aussi. Peut toujours servir. Jasra m'a demandé d'épargner le plus d'esclaves possibles. Tant qu'ils restent loin, ils devraient pas avoir de problèmes. Mais perso, tout ce qui se foutra sur mon chemin sera scié façon chevrotine. Mon ennemi, ce sera le nombre. Mes alliés seront le bruit, l'odeur et les couleurs. Comprenne qui pourra. Avant de partir, j'check Anthrax, l'infâme simien. Lui et moi, on se comprend mieux ces derniers temps, probablement à cause de mon fruit, sûrement à cause de ma nature de plus en plus proche de l'animal. Je lui murmure deux, trois mots à l'oreille. Il semble piger, le fera-t-il? Soit. Je me retourne. Elle me regarde, la Jasra.

Nous irons à pied. On arrivera à la tombée de la nuit.


Et toi, là-dedans, que fais-tu?


Elle reste silencieuse, pis...

Ascaris est ma cible. N'y touche pas.

C'est quoi, une sorte d'insecte?

On peut dire ça. Le premier insecte.

Fais toi plaisir. Je suis prêt.


Dernière édition par Jack Calhugan le Lun 23 Nov 2015 - 17:14, édité 1 fois
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Nous avançons dans la végétation. "Nous", c'est ton serviteur et huit gus, anciens esclaves, avant ça, anciens pirates, pillards, marines, soldats. Jasra m'a fourré les mecs parce qu'ils sont du genre solide et qu'ils pourront couvrir mes arrières. Puis m'planter entre les omoplates quand le moment sera venu. D'autres groupes sont là, pas loin. Jamais plus de vingts, jamais moins de huit, qui progressent comme ils peuvent dans les ténèbres d'la nature. Et ça sent la frousse. Qui n'a jamais marché d'nuit dans l'épaisseur des hautes herbes peut pas savoir. Même moi, qu'à part la taille de mon sexe gigantesque effraie, j'suis pas toujours à l'aise. La nature de nuit se fait terreur assez facilement. Elle dispose de petits bruits sournois, de frottements, craquements, frôlement et plus encore, à satiété. D'où viennent-ils, sont-ils l'fruit d'ma putain d'caboche ou d'obscurs bestiaux malfaisants sont-ils vraiment cachés, là, rampant dans la fange gueule ouverte. Je lève le poing, nous nous figeons.

Le faisant glisser d'mon épaule, j'me saisis du fusil dont j'ai peu soigneusement scié le canon. Parait que grâce à c'te technique, on perd en précision c'qu'on gagne en puissance. Vendu. J'laisse les long shot au lâche, pas besoin de précision quand t'enfonce ta pétoire dans la gorge de ta cible. Les autres derrières, se saisissent de leur arme. Depuis quelques secondes, j'entends des raclements trop réguliers. Et ça se rapprochent. J'ouvre mon poing et pointe la patte, signe aux autres qu'on continue. L'un deux, un barbu mastoc de près de deux mètres que j’appellerai l'barbu pour faire simple, me glisse à l'oreille..

Vous avez fait l'armée M'sieur Jack?


Oui et non. Par contre j'ai déjà tué des soldats.


Je ne sais pas si ça soulage sa curiosité, mais au moins, ça clôt la conversation. Pas l'envie, ni le temps, d'lui baver mes années de contrebande sous les mortiers d'un champs d'bataille, y a de ça longtemps. D'autant que les raclements se rapprochent, ma main a coupé. Eux aussi s'en rendent compte maintenant et les jointures de leurs doigts deviennent blanche sur leur crosse. Lentement, lentement mais surement, autours de nous, quelque chose se rapprochent. Et c'est pluriel, le quelque chose. Je retiens ma respiration pour mieux entendre la leur... ... un bruissement sur la droite... Une branche bouge... Mon doigt se place sur la gâchette... Ca bondit! Non par sur l'coté, mais face à moi! J'peux à peine en distinguer la gueule, mais la main armée d'une belle lame, j'la vois! J'appuie!

BRRAM !

Ma pétoire décharge une salve de plomb droit dans sa tronche, l'envoyant valser à cinq mètres! Pas l'temps d's'extasier par contre! Déjà, trois autres bondissent des cotés! J'en ramasse un autre à la chevrotine, tandis que l'barbu, adroit, défouraille une bastos à celui d'gauche. Mon voisin n'a pas cette chance: trop lent, il se fait prendre! Je vois de mes mires son assaillant, enragé, enfoncer profondément ses dents dans son coup. J'arme solidement ma jambe et envoie valser ma boots dans la tête du carnivore, qui casse à l'impact. Le pauvre gus qu'a servi d'dessert est au sol, mains calées sur sa blessure. Sa pisse sévère. On vient l'relever, mais j'arrête la manoeuvre aussi sec. Mon briquet claque et illumine le visage du blessé. Ses cris de douleur se sont tu, et lentement j'vois ses yeux perdent leurs éclats, comme si son âme se faisait la mal. Je sors mon couteau.

M'sieur Jack...

m'dis un gus aux ch'veux longs, Fillette de son nouveau p'tit nom.

J'écoute pas c'que fillette a à dire. Impitoyable, j'plante l'oeil d'notre blessé, qui en d'vient mort.

... nous sommes sensé leurs injecter l'antidote...

Gardez le pour vous. Et c'est officiel, la plante se transmet par la salive.


Ma sortie est calculé pour un effet max, mais j'me fais damer l'pion. Parce qu'au loin, mais pas trop, d'autres cris retentissent! Nombreux, terribles et effrayants.

Y sont dans la forêt. Soyez prêt. Tirez pour tuer.

On va s'marrer.
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Nous avons accéléré le pas. Pas besoin de demander. C'est une course, tout le monde l'a compris. Et pour ceux qui sont longs à la détente, il y a les cris de ceux qui tombent pour les informer qu'il faut se magner le train. En tête, je n'hésite pas. Un bruit? Je tire. Un mouvement? Je tire. Et eux tombent, pour revenir, plus nombreux, plus nerveux. Quelque chose à changer. Jasra m'a dit que les immortels faisaient des expériences, surtout Scepti. Quand je vois la force et la rage qui anime nos ennemis, je me dis que Scepti a dû leur injecter un truc, un bazar bien sale, pour en faire de vrais chiens d'attaque. Derrière moi, on sert les rangs. Dos à dos, histoire de couvrir les angles. Notre but: atteindre la ville le plus vite possible. Trop d'ombres ici, trop de cachettes. Le terrain n'est pas favorable. J'entends un truc. Face à moi? Non... Au dessus! J'ai à peine le temps de lever mon canon que je vois une forme noir me tomber dessus.

BRRAMM !

Un autre corps valse, projetant son lot de restes sanglants sur mon humble personne. Je dois en être couvert, mais pas l'temps d'y penser. D'autres se jettent à la suite, du haut des arbres. Attaque aérienne... Vilaines bêtes! Une nouvelle pression sur la gâchette en scie deux d'un coup! Mais je suis à court de cartouches sur cette pétoire. J'étale une dernier oiseau vilain, coup d'crosse droit dans les dents, bien en vue les dents, et je change d'arme! Derrière moi, le barbu se débrouille bien: il gère le tromblon comme personne. Lui aussi à sec sur les munitions, il charge maintenant son arme avec des cailloux, grenailles voir morceaux d'os qui traînent. Je sors un flingue tandis que ma gauche saisit la hache. Venez donc! Peu importe le nombre! Il en faudra toujours plus... Jack est fort. Jack est immuable. Mais ça, c'est Jack, que je me dis, en enfonçant ma hache dans le crâne d'un autre audacieux (une femme je crois): mon groupe a déjà subi des pertes. En plus de celui que j'ai achevé moi-même, trois autres sont tombés. Il reste le Barbu, Fillette qui s'en sort, Lady B, une gonz' au port altier et Gros George, une gars gros, qui s'appelle George. Pis moi. Marrant, quand même, comment se battre dos à dos, ça rapproche. Je n'ai rien à foutre de personne, mais je n'ai pourtant pas envie de les voir tomber. L'esprit de corps... T'm'étonnes qu'y a encore des cons pour s'engager avec des Tahar, des Toji, des Shoma ou des moi sur les mers. Tous en recherche d'un frère.

Et tandis qu'on se débarrasse des derniers dingues, une évidence s'impose: rester ici, c'est mourir. Pour eux. Moi, j'finirai par me faire mordre sous l'assaut combiné d'une troupe folle, pour redevenir un gentil chien chien à son maitre. Pire que la mort.

Courez... pauvres fous!

Ils ne discutent pas, ils ont penser comme moi! La lisière ne devrait pas être loin, une demi lieue tout au plus! Alors on cavale! De tout notre souffle. Bélier, je défonce ce qui s'présente en face! L'effet combiné d'ma botte, d'ma hache et d'ma pétoire suffisent à tracer un sentier.. rouge. Les autres s'occupent de déblayer les cotés. Du coin d'mire, j'observe rapidos Lady B. . La miss est armée d'une batte qu'elle manie avec élégance et panache. Elle envoie recta valser les prétendants trop intéressés par son joli minois! Ils sont nombreux. Mais ils tombent, encore, encore et encore, tant et si bien qu'elle apparait, la devant, la lisière! Au dessus de nous, le ciel, clair et étoilé s'étend. Mais ce n'est pas grand chose à coté de ce qui se passe au sol: devant nous, sur l'espace qui sépare la forêt et la ville, on aperçoit un voile noir touffu. Il suffit de plisser les yeux pour comprendre: ce n'est pas un voile, ce sont des ennemis. Bêtes et abrutis, enragés, par milliers.
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Sans mot dire, on a tous l'même réflexe: on plonge au sol. Et bien calés dans la terre, une seule question demeure, essentielle: Y nous ont mirés, ou pas? Dans les yeux d'mes compagnons d'armes, je lis la peur, un peu. Et je vais pas les en blâmer. Je sais pas comment Jasra imaginait son assaut, mais je doute qu'elle aie prévu ça, au départ. Ou alors c't'une vrai rosse. Posant mon r'gard sur mes avant-pattes, je r'marque qu'elles sont couvertes de sang à demi coagugl...coicul.. presque séché. Pis d'morceaux aussi. J'en frotte une bonne partie, tout en creusant ma tiesse pour une idée. Jouer au p'tit campeur sonne pas comme une solution à long terme. Faut bouger. Recharger et bouger.

Quelqu'un à d'la mèche?

Moi m'sieur Jack.

m'répond Lady B.

Passe. Et si vous voulez m'filer un titre, appelez moi vot'majesté, mais laissez tomber l'm'sieur.


Elle me lance la mèche, roulée en bobine et je sors le sac de poudre. Je la sépare en plusieurs petits tas, que j'emballe chacun dans un tissu. J'y glisse un morceau d'mèche. Quatre petits paquets; quatre petites grenades. J'leurs en file un, à chacun. Et avant qu'y m'posent une bête question, je charge mon canon portatif.

Alors... on fonce dans l'tas..


Ouais. Si v'z'avez du tissu en trop, enroulez le autours de vos membres. Ca pourra protéger d'une morsure. P't'être.

Ils ont du tissu en trop, ils l'enroulent autours de leurs membres. Et nous voila 'fin prêt. Prêt pour la grande pétarade, prêt pour nous jetez dans la gueule du loup et lui arracher les dents une à une, au la masse. On prend une grande inspiration, gonflé à bloc et on s'lève, digne. On les toise, temps de charger.

Quel est l'objectif?


J'en sais rien. FEU !

J'arme sur l'épaule, vise à peine. Y en a tellement, comment rater? Mon doigt appuie sur la détente! ... Rien... Un autre clic. Rien de rien. Merde. Marche pas. Les aut' me mirent, pleins d'doutes.

Héhé!

C'est l'barbu qui s'charge de casser la gueule à l'ange qui passe, en balançant sa grenade sur l'amas d'tarés qui cette fois, nous a bien vu! Leur masse uniforme fonce vers nous, comme s'ils étaient tous animés par une volonté unique... ... Suis con. Ils sont animés par une volonté unique. J'le sais mieux que quiconque. Tandis qu'ils se ruent sur nous, j'vois les quatre grenades tomber dans leurs rangs. Un. Deux. Trois. Qu...

BOUM!

Ca fait un ramdam de tous les Jack! Pourtant, si tôt les trous s'font qu'ils sont déjà comblés, pour un qui tombent, deux autres le remplacent! Mais attendez les gars, moi aussi, j'ai encore un canon!

Flying Krapax! DOUBLE SLAP!

J'envois deux claques dans l'air, j'envois deux ondes de choc bien mastocs! Elles parcourent la distance qui nous sépare en moins d'temps qu'faut pour le penser! J'oublie parfois à quel point j'suis fort. Eux le sentent! La masse se disloque sévère, nous permettant de pousser un peu plus. C'est là qu'je le vois.

Droit sur l'parc d'attractions!


J'empoigne mon fusil et, brandissant le cylindre d'acier, je claque. La chevrotine, rampante petite salope, ouvre un chemin et de leurs corps fendus s'écoule un sang vermeille. J'ai envie de crier un mot étrange. Je le fais.

FREEDOM !
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La forêt était un enfer plaisant. Une sorte de jeu du marteau, où t'savais pas d'où allait bondir l'ennemi. Ici, l'ennemi tu l'vois venir, c'est juste que tu ne sais plus où r'garder. Il est devant et derrière, il est de tous coté. Il est stupide mais véloce, prompt à remplir les espaces. Puis surtout, il est infatigable.

Nous, on lutte pour garder l'espace. C'est une guerre de territoire. C'est un jeu de synchronisation. Il faut tirer et recharger, il faut changer d'arme. Il faut garder l'oeil ouvert puis rien lâcher. Chacun son rythme, pourvu qu'il soit sout'nu! Perso, je commence par scier. En deux, en quatre ou en mode aléatoire, au gré d'ma pétoire. Quant elle s'essouffle, je l'échange avec ma hache. La portée est assez grande pour garder une distance sécurité honnête, puis elle m'éclate. Mais son manche à tendance à d'venir glissant, à cause du jus d'être presque vivant. Alors je prends un break, et de ma main libre, j'envois un patate potiron, de celle qui créer de l'espace. Ca fait plaisir, ça donne le temps d'remplir le barillet... Et ce putain d'parc d'attraction qui est toujours si loin. J'ai l'impression d'êt'dans un mauvais rêve: coincé dans les ombres, les pieds dans la boue, lentement, lentement j'progresse vers les loupiotes couleur feu, couleur feuille. Et plus j'm'en approche, plus je m'demande: pourquoi j'y vais. On est bien dans l'ombre. Mais c'est pas un rêve, et au sol c'est du pavé. Et il tremble.

Je jette un r'gard aux autres. Eux aussi ils l'ont senti... Autours, les assauts ralentissent, la chair à canon se retire, lentement. Enfin non. Elle ne se retire pas, elle fait un chemin. L'équipe va pas cracher sur une pause, toute petite même. A part Lady B., qu'à l'air étonnement en forme.., sont tous au bout du rouleau. Mais le sol tremble plus encore. La pause c'est bien, mais quid si elle débouche sur un niveau inférieur des abysses? C'est là que je les vois: deux formes noires, immenses. Au moins la taille d'une maison, la largeur pour sûr.

Qu'est-ce...

murmure le Barbu dans mon dos, tandis que j'entends claquer les dents de Fillette. Gros George se contente de suer, ça nettoie la peau. Ils sont là. Je peux les voir. Leur gueule, leurs membres, les coutures grossières qui relient l'tout. Deux grosses machines de guerre, faites de morceaux étranges. Le premier ressemble à une boule. Une énorme boule: autours d'un torse gras et imberbe, on y a mis de bras trop nombreux. Il y a du bras musclé, du bras poilu, du bras animal, reptilien même. Le tout tenu par deux grosses jambes courtes, probablement d'hommes poissons. Il est vraiment dégueux. L'autre est moins impressionnant par la taille, mais vraiment ignobles par les gueules. J'ai bien dit les. Car, s'il a la structure d'un bipède classiqueux, le dessus du torse n'a pas d'cou, mais bien une dizaine de tronches, toutes différentes en face et en espèce. Scepti, Scepti, vilain, qu'as tu trafiqué? Une seconde. Je souffle, et d'un coup, multitronche hurle! C'est reparti! Salement! Les deux vilains nous chargent, en même temps qu'tous les autres! Une maréee s'abat sur nous! Faut qu'on bouge. Fusil dans une main, j'envois l'autre patte, en réflexe, comme pour une baffe en revers! Ca crée un lame d'air un peu brouillon mais vilaine, qui creuse un gros sillon devant.

D'vant toute !

que j'gueule aux autres, et crois moi copain, ils sourcillent pas, y cavalent! J'tourne la gueule pour voir arriver droit sur mon humble le gros imberbe, poing levé! Il hésite pas l'obicon, il me l'abat droit d'ssus. Un sourire apparait sur sa sale tronche, une seconde, puis disparait. Car d'vant sa face mongoloïde, il trouve Jack, King Jack, qui de son poing gorilleux retient sa patate. Tu veux jouer au monstro, l'affreux? T'arrive trop tard, la place est prise, et j'suis pas partageur. J'profite de sa stupeur pour repousser sa patte gluante et je bondis. J'espère que mes compagnons d'armes sont déjà loin, parce que ça va dessouder, que j'me dis, en joignant mes deux pognes ensemble, comme une grosse masse. Et, alors que la gravité r'prend ses droits et m'ramène vers Monsieur Porc, j'abats brutalement tout ça sur sa tronche! J'le sens s'enfoncer dans l'pavé, tandis que l'choc balaie les péons de bases tout autours. Pendant une seconde, l'île en fête se fait silencieuse.
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Mais toute les bonnes choses ont une fin, sauf la banane, qui en a deux. Et face à l'écrasement d'son camarade, Multifaces ne s'rebiffe pas. Il me mire, prend une grande inspiration et beugle d'un coup sec, tonitruant! Son cri, ses cris, c'est arme! J'ai les poils qui se hérissent et l'impression qu'mes tympans vont éclater. Ils vont probablement le faire. Autours de nous, je vois de murs qui s'effritent sous la charge sonore, certains des laquais tombent, sonnés. Il n'est pas question que j'laisse le monstre prendre confiance, pourtant. Bombant l'torse, je le cogne sauvagement d'mes deux poings fermés. La bruit qui est découle est puissant et sourd, un tambour de guerre. Les laquais encore debout en prennent un nouveau coup et devant moi, Multiface tirent les tronches!

Run this way!*

J'm'élance vers le monstre, mains tendues! Il n'a pas l'temps d'piger, tandis que ma dextra l'chope au double-menton. Oh, je vais prendre du plaisir, c'est la première fois qu'un seul adversaire me permet de casser plusieurs gueules d'un coup! Ma sinistra s'abat sur une première, puis une autre. Je ressers ma prise, tentant littéralement d'enfoncer mes gros doigts dans sa peau, c'est la que ça me frappe. Un shot, dans les côtes, plus que bien senti. J'sers les dents et j'fais l'espace, certains d'avoir bien gardé ses deux paluches en vue. Je pige, un peu: là où y avait deux bras avant, il y en a quatre maintenant. C'est dur à croire, moche à voir et j'veux as savoir où z'étaient cachés. Non non. Mais a défaut d'avoir une paire de membres en plus, j'ai juste une paire. Et une grosse. Faisons pas dans l'détail! J'y r'tourne! Une patate, et lui qui cherche à arrêter mes coups. Y m'grippe les pattes avec deux bras, quatre ensuite, pour tenir. Je souris et ma tête devient toute noire!

Je lui envois tout c'que j'ai!

Ma tronche s'abat dans une de ses tronches, puis une autre! Pourtant, j'ai pas l'impression qu'ça fasse quoi que ce soit! Lui tourne sa prise, lentement, surement, essaie d'me casser les bras. Mais sous cette forme gorille, mes bras sont longs et m'permettent un flip bien senti! J'en profite pour lui caler mon panard dans l'bide et ça fait mouche. Il lâche tout.

T'es une belle moch'té mon con.


Temps d'en finir. Quand j'ai cogné l'ventre, ça a fait du grabuge. M'est avis qu'les points vitaux d'ce truc sont pas dans sa tronche. Et comme je suis fainéant, j'vais pas me fatigué à chercher. Il est temps pour lui de rencontrer le...

Technique létale numéro 9: Final Jack.
(huhu je viens de l'inventer)

En garde académique, je tends mon jab droit vers lui. Je le cible. Je l'arme, court, rapide: onde de choc! Puis une autre, encore une autre, and again and again and again and again and again and again! Ce sont des chiés d'ondes de choc qui lui claquent à la tronche, chaque fois plus puissante! Lui s'protège tandis qu'autours la poussière s'élève, emplit l'air. Il résiste mais il est mûr. D'un "Run this way", j fond sur lui et avant qu'il aie pu l'voir, je suis sous ses nez. Ma dextra, bien calée à l'épaule, part, plus puissante que jamais! Il y a comme une seconde de flottement, l'air semble résister, il se déforme un peu... puis ça craque! Face à moi, Multifaces comprend pas, il a pas l'temps! Il se fait balayer avec le reste de la rue. Jack wins. Et prend sans attendre le chemin du parc d'attractions, où il a donné rendez-vous à tout le monde, sans trop savoir pourquoi.
*"Run this way": technique qui permet à Jack de parcourir une distance a très grande vitesse, une sorte de Soru bâtard, moins rapide, plus sexy.
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La pluie se fait battante. C'est le cas dans n'importe quel bon scénario aux accents horrifiques. Elle claque le pavé de la rue, étrangement vide. Moi, comme une sorte de mite, je suis la lumière blafarde du parc ainsi que les cailloux de Poucet. Jusqu'ici, je n'ai pas croisé de cadavre de compagnons d'armes, juste des cadavres. Mais le désert alentours est équivoque. Je cours.

Elle apparait: la porte du parc. Laide et tape-à-l'oeil. Trop d'couleurs. Trop d'tout. J'la passe, faut bien, et j'entends. Les râles et le roulis. Ca vient de par là-bas et c'est là que je me dirige. Quelques mètres, même pas, et je vois: c'est une grande roue. Le genre vraiment grande, avec les loupiotes et tout le toutim. Puis avec un public, tout autours. Et c'est pas pour faire la file. Je plisse les yeux: dans une des cabines, quatre silhouettes se trémoussent, redoutant le moment de passage en case départ. A l'opposé, au sol, les enragés attendent patiemment de passer à l'abattoir, en fin de circonvolution. Ils s'en foutent, ils sont cons et très nombreux. Je pourrais foncer dans le tas, mais j'aime pas l'option. Un seul de ces centaines de couillons qui me bavent dessus, et m'voila reparti pour l'esclavage. Je pourrais aussi abandonner mes compères. J'les connais pas, et ils sont de toutes façons là pour me planter dans l'dos un moment donné. J'soupçonne particulièrement Lady B., c'te gonz' qui pète pas un mort, défonce des tronches comme un pro et fait tout pour être discrète. Ouais, j'pourrais les abandonner.

Et je le fais. Sorry les gars, life is a bitch and you've got no money. Tournant les talons, je tente de mirer la tour des immortels. Elle est derrière le parc, son sommet trône laidement dans l'décor, un peu hors du temps. Contournant avec soin la grande roue, j'prend la contre allée. Pèche au canard, personne. Palais de glaces, personne. Auto-tamponneuse, personne. J'arrive au niveau de la rivière aux pirates. Les barquettes flottantes sont à l'arrêt, mais les marionnettes bougent encore. Elles bougent et s'approchent de moi... Sans blague?

Oh, un cafard a réussi à passer!

J'ai presque sursauté. Presque. La voix vient de devant, et pour cause, y a un mec là, qu'sort des ombres. Un gros mec. Gros et grand.

Gaffe aux cafards, ce s'ront les seuls survivants en cas d'attaques atomiques.
(J'sais pas d'où j'sors ça)

Je ne comprends pas ce que tu dis, mais ça n'a pas d'importance puisque tu vas mourir.


Il a à peine fini de baver que les "pirates" des Caribou me sautent dessus. Ils ont à peine le temps de me sauter dessus que je les casse en deux.

Plait-il?

Oh Oh! Ca alors... tu dois être celui dont Il parlait.  Ho ho il va être déçu! Sache que tu vas mourir de la main de l'honorable Sarcop..OUARF!

J'adore quand il parle, j'en profite toujours pour leurs en mettre une! Sa Tête fait un drôle d'angle avec son coup maintenant. Drôle d'angles qu'il corrige aussi sec. Etrange, tu devrais être mort mon gros. Un grand sourire s'affiche sur sa gueule. On dirait qu'il est content, vraiment content.

Tu frappes fort, Oh oh ! Tu frappes fort!
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Oui j'frappe fort. Mais ça n'était pas suffisant. Je vais donc devoir changer de technique et frapper encore plus fort. Heureusement, à ce petit jeu, j'ai de la ressource et j'm'en vais le prouver. Je m'élance, rapide. Mon poing est armé et je l'décoche une fois à portée! Le gros se l'prend, pleine face et roule-boule douze fois deux pas plus loin. Son sourire s'agrandit tandis que je le suis dans son vol. Ne pas lui donner de répit! Une droite, encore, une gauche et un g'nou dans l'bidon parce que j'suis pas radin! Mais lui, il encaisse. Et plus encore, il rebondit. Juré! Le type me donne l'impression de cogné un ballon! A chaque shot, je sens son corps mou qui absorbe mon coup. J'vois arrivé une main ouverte droit sur ma tronche, mais j'évite et répond par un uppercut dans le bide! Le type est littéralement soulevé du sol, et s'élève dans les airs. J'l'y suis d'un saut bien senti! Arrivé à sa hauteur, j'évite une autre claque et j'y répond comme j'ai toujours répondu: par plus de violence! Il aime les claques? J'viens d'lui en carrer une bien sale sur l'coté d'la face, qui l'a renvoyé au sol aussi sec, où il s'écrase, dans un bruit mou. Perso, je retombe lestement, avec style.

Il lève sa tronche vers moi. La trace de ma main y est encore imprimé. Ses petits yeux porcins me mirent, il fout son pouce en bouche et souffle. Sa gueule reprend sa forme initiale. C'est pas commun. Il a l'air intacte, pourtant j'croirais voir un doute dans ses yeux. Il encaisse oui, mais il sait pas donner.

T'as pas l'niveau le gros.


Je suis plus rapide et puissant que lui. J'ai encore de quoi taper comme ça pendant une bonne heure sans même être essoufflé. Gros bill vous dites? J'réponds Corsaire connard! V'croyez qu'j'ai eu mon titre pour mes poèmes ou quoi?

Mais moi, je suis immortel.


Qu'il me répond, tout con. Et là je percute. C'est l'un d'eux. L'un de ces types que Jasra veut buter. Un porte à Scepti le dégueulasse et ces zombies. C'est un des boss d'ici. Il se relève et se met en position: une garde étrange, mains ouvertes, bras gauche tenduu vers moi, l'autre derrière lui. Une garde de lutteur. Si il veut lutter, on va lutter. J'ai quelques techniques moi aussi, et j'ai pas pu les utiliser depuis longtemps, probablement parce que je tues pas mal de mes adversaires en éternuant. Il prend une grande inspiration et il s'élance. Il est rapide pour son poids mais beaucoup trop lent pour m'inquiéter. Je le laisse venir, bien décidé à lui administrer un clé d'bras d'bienvenue! Sa patte se tend pour m'attraper au collet, mais j'me déporte sur sa gauche. Mon bras, je le laisse trainer d'façon à loquer sa gueule dans l'embrasure du coude, ça manque pas. Je sers. Je vais lui briser l'cou et faire sauter sa tête comme un bouchon! Oui, mais non! Parce que sa tronche, d'un coup, se rétrécit pour me filer entre les pattes! Il en profite pour me m'attraper la gueule avec sa main. Il sert, se met à tournoyer et m'envoie droit dans l'batiment d'l'ile aux pirates. Ca fait boum, ça fait bam, de la poussière et du bruit. Et je me relève, un peu esquinté, mais vraiment pour dire. Il a l'air content de lui. Il peut. Ett devant mes yeux, sa tronche reprend une taille normal. Le gus doit être avoir gobé un fruit du démon. Ca arrive sur Grand Line.

Oh oh! C'est très amusant tout ça.


Oh oh oui!


Je charge à nouveau et lui assène un nouveau coup, dans l'bide cette fois. Et un autre, dans la foulée! Pourtant, le second manque: son bide vient de changer de forme pour devenir une sorte de trou. Il tente une réplique que j'bloque tout en m'demandant quel est son pouvoir. Il peut changer son corps de forme. Genre c'est le fruit du régime, ou un truc comme ça. Pourtant, mes coups lui font pas trop grand chose. J'l'ai dit, on dirait un ballon. Ben va pour le fruit du ballon alors. Il tente de m'en foutre une autre, mais trop lent! J'réplique avec un coup d'pied qui vise droit dans les burnes. Bien rapide! Il se le prend! Fort. Et ça fait mal... mais pas assez. Ca fait mal comme un coup de Jack, pas comme un coup dans les burnes. Et là je remarque! Sur son ventre, une bosse, une forme de BITE! Et d'vant mes yeux ébahis par tant de laideur, je vois cette forme de BITE bouger pour revenir à sa place normal. C'est pas commun. Mais ça doit être pratique.

Tu voudrais savoir hein?


Non.

Que j'réponds.

Flying Krapax.


Que j'ajoute en lui envoyant une onde de choc en plein! Et alors qu'il la mange, je passe en forme Semi-bête (comme l'animal, pas comme l'idiot). Il n'est pas encore remis du choc que j'suis sur lui. De mes pattes monstro, j'agrippe chacun de ses membres. C'est l'avantage des pieds d'gorille, on dirait de mains. Je l'cale au sol, la bouche écumante.

Tu... tu ne peux pas me tuer! Je suis immortel!

Ben voyons.

Même si tu gagnes, demain, je reviendrai! Mon corps reviendra à la vie!!! Oh Oh oh!

Et si y a plus de corps?

Son regard change.

Ecoute moi. Ecoute les derniers mots de ta vie de gros.


J'ai son attention je crois.

Je vais te broyer. Je vais casser tes membres, tes os, ton crâne. Je vais t’aplatir pendant de longues minutes et quand j'aurai fini, il restera que de la bouillie. Alors, je prendrai du bois et la poudre noir dans ma poche, et j'y foutrai le feu. Jusqu'à c'qu'il ne reste rien de toi, rien d'la Plante. C'est comme ça que ça va se passer, l'anguille.


Je sers les pattes, et son pouvoir à la con ne lui sert à rien, parce que je sais maintenant. Ca fait crak et je brandis mes poings au ciel. Méthodiquement, je les abats, sur lui, encore et encore et encore. La suite, vous la connaissez, je viens de l'expliquer.
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...

J'balaie les cendres encore chaudes, d'un revers de panard. T'auras p't'être des doutes quant à la qualité de mon feu et j'pige. Mais dans un monde où les meilleurs charpentiers t'font un escaliers en moins d'une minute, où les meilleurs cuistots cuisinent du cinq étoiles à poil dans la neige et sans casserole, rien d'étonnant à c'qu'un agent du chaos comme moi puisse tout faire brûler, très rapidement. C'la dit, écarté, envoyé bouler loin, il est temps de reprendre la route maintenant libre. La tour est devant, y a plus qu'à y entrer. Je prend une grande inspiration et je m'élance. Et je m'arrête, d'un coup! Derrière moi, une détonation tonitruante! Un souffle de chaleur suit, et m'retournant, j'vois les couleurs d'une explosion, de celles qui sont pas pour rire. Je plisse les yeux. Au loin, qui s'rapprochent, quatre silhouettes. Dos aux flammes, leurs ombres s'étendant sur le pavé, c'est très classe. Je reconnais la troupe des castors. J'ai bien fait de les abandonner, ils n'avaient pas besoin de moi pour s'en sortir.

Ils approchent. Je vois leurs tronches, couvertes de suie et de sang. La barbe du Barbu ressemble plus à rien, Gros George s'apprête à cracher ses poumons, Fillette est tétanisé -il saigne- et Lady B. ... et bien Lady B. va bien. Ses vêtements ont un peu cramé, on voit son soutard. J'la mire.
On voit tes seins.

Elle s'en fout.

C'est quoi ça?


Dit-elle en mirant le tas d'cendres.

L'honorable Sarcophage, où un truc du genre. Comment vous vous en êtes sorti?


Elle a réussi à fait exploser les moteurs de la grande roue... et tout un tas d'autres trucs. Ca nous a laissé une fenêtre.

Si Douée...

Un ange passe tandis que mon hostilité et ma méfiance envers la miss se révèle.

J'allais vous abandonner, mais maintenant qu'tout est résolu, on irait?


J'mire l'effet de mon annonce. Ca les laisse froid, sauf pour Fillette qu'est sur une autre planète, toujours. J'imagine qu'ils doivent connaître le nom qu'on me donnait avant de m'appeler Calhugan, très familièrement.

Oui allons-y. La tour est devant.


J'ai vu. Au fait: Fillette!


Il revient parmi nous et lève la gueule vers moi, suant.

Lève ta manche.


Il devient blême. Mon regard se fait très insistant, suivi par ceux de ses compères. Il lève sa manche, de sorte que tout le monde puisse bien voir la morsure qu'il a sur le bras.

C'est... c'était... la descente.. par surprise... je..

Vous l'abandonnez ou vous l'abattez, à votre guise. Faites vite, je vous attends au pied de la tour.


Je m'en vais donc les attendre, les laissant gérer entre eux ce petit incident. J'en profite pour recharger mes flingues. A nous deux Septi, puis les autres.
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